===> Dico
- sŭo, ĕre, sŭi, sūtum : -
tr. - coudre. --- Cels. 7, 4, 3; Cic. Nat. D. 2, 60,
150; Flor. 4, 12, 36; Ov. Tr. 3, 10, 19; Varr. ap. Gell. 17, 3, 4.
- Gaffiot
P. 1515-1406 --- Lebaigue
P. 1223.
- fig.
corticibus
suta cavatis (alvaria) Virg. G. 4, 33 : ruches formées d’une
contexture
d’écorces creuses.
- metuo
lenonem ne quid suo suat capiti, Ter. Phorm.
491 : je crains que le léno
ne s’attire sur les bras qq
méchante
affaire.
- sŭŏvĕtaurīlĭa
(sŭŏvĭtaurīlĭa, Fest. sōlĭtaurīlĭa), ĭum,
n. : les suovétaurilies (sacrifice
d'une truie,
d'une brebis et d'un taureau dans les lustrations).
- solitaurilia hostiarum trium diversi generis immolationem
significant, tauri, arietis, verris, quod omnes eæ solidi integrique
sint corporis, etc. --- voir hors site Fest. p. 293.
- voir
hors site : suovétaurilies.
- sŭpēlex
: voir
supellex. --- Inscr.
- sŭpellectĭcārĭus,
ĭi, m. : préposé au mobilier. --- *Petr. 34, 3 ; Ulp.
Dig. 33, 7, 12.
- sŭpellectĭlis,
is, f. : voir supellex.
- sŭpellex, lectĭlis, f., :
- nom. supellectilis,
Eutr. 3, 23; Salv. Gub. Dei, 3, 2; Cato, frg. 60, 1.
1
-
ustensiles de ménage, vaisselle.
-
hostium spolia in instrumenta atque in supellectile Verris
nominabuntur, Cic. Verr. 2, 4, 97 : les dépouilles des ennemis
figureront dans la nomenclature du mobilier et des ustensiles de
Verres. --- cf. Cic. Verr. 2, 2, 83 ; 2, 176.
2
- fig. matériel, mobilier,
bagage.
-
amicos parare, optimam vitæ supellectilem, Cic. Læl. 55 : se procurer
des amis, c.-à-d. le meilleur mobilier de la vie. --- cf. Cic.
de Or. 1, 165 ; Or. 80.
- supervacua
litterarum supellex, Sen. Ep. 88, 36 : inutile bagage de
littérature. --- id. ib. 95, 18; Quint. 8, proœm.
§ 28; Pers. 4, 52; Macr. S. 1, 1 init.
- super :
1
- sŭpĕr, ĕra, ĕrum : superus. --- Cato,
Agr. 149,
1.
1
- sŭpĕr
- gr. ὑπέρ.
- adverbe.
a
- en dessus, par-dessus.
- eo (= in hos capreolos) super tigna injiciunt, Cæs. BC. 2, 10, 3 :
là, sur cela (sur ces chevrons) ils jettent par-dessus des solives =
là-dessus ils jettent. --- cf. Virg. En. 9, 168 ; 6,
221, etc.
b
- du dessus, d’en haut. ---
Virg. En. 8, 245 ; Tac. An. 6, 35.
c
- en plus, au-delà.
- satis superque vixisse, Cic. Tusc. 1, 110 : avoir vécu assez et
au-delà, assez et même trop.
- satis superque rerum, Cic. Læl. 45 : assez et même trop d’affaires.
- super quam satis est, Hor. S. 1, 2, 65 : plus qu’il n’est suffisant.
d - en outre.
- super quam quod, Liv. 22, 3, 14 : outre que. --- cf. Liv.
27, 20, 10.
- et super, Virg. En. 2, 71 : et en outre.
- ira super, Virg. En. 7, 462 : la colère en outre.
e - là-dessus.
--- Virg. En. 5, 482.
f
- en plus, de reste.
- nihil erat super, Nep. Alc. 8, 1 : il ne restait rien.
- quid super sanguinis (esset), Liv. 4, 58, 13 : [ils demandaient]
qu’est-ce qui restait de sang. --- cf. Virg. B. 6, 6 ; En. 3,
489.
- préposition.
- super après
son régime : Lucr. 6, 1256 ; 1258 ; Virg. B. 1, 80 ; Tac. An. 16, 35 ;
H. 3, 19.
- avec
accusatif.
a - sur, au-dessus de [avec ou sans
mouvt].
- super terras tumulum noluit quicquam statui nisi columellam, Cic.
Leg. 2, 66 : il ne voulut pas que sur le tertre on élevât rien d’autre
qu’une petite colonne.
- super aspidem adsidere, Cic. Fin. 2, 59 : s’asseoir sur un serpent.
- super quas (naves) turrim effectam… opposuit, Cæs. BC. 3, 39, 2 : une
tour étant dressée sur les navires, il la plaça en face.
- super lateres coria inducuntur, Cæs. BC. 2, 10, 4 : sur les briques
on tend du cuir.
- scuto super caput elato, Liv. 10, 41, 14 : avec le bouclier élevé
au-dessus de la tête.
- stricto super capita gladio, Liv. 22, 53, 9 : avec l’épée nue sur les
têtes.
b - au-dessus,
au-delà de
[géographiquement]. --- Sall.
J. 19, 5 ; Liv. 28, 8, 11 ; 43,
21, 6, etc.
c - au-dessus de [sur
le lit de table]. --- Hor. S. 2, 8, 23
; Curt. 8,
5, 22 ; Suet. Aug. 43.
d - pendant.
- super cenam, Curt. 6, 11, 27 : pendant le repas. --- cf.
Curt. 8, 4,
30, etc. ; Plin. Ep. 4, 22, 6 ; 9, 33, 1; Suet. Aug. 77 ; Cæs. 87.
e - en plus de,
en sus de, outre.
- alii super alios, Liv. 42, 25, 8 : les uns en sus des autres, après
les autres.
- mais
alii super alias ruunt, Sen. Vit. 1, 3 : ils s’écroulent les uns sur
les autres. --- cf. Lucr. 6, 186 ; Liv. 3, 34, 6.
- super dotem, Liv. 26, 50, 12 : en plus de la dot. --- cf.
Liv. 28,
46, 15.
-
Punicum exercitum super morbum etiam fames adfecit, Liv. 28, 46, 15 :
en plus de la maladie, la famine a aussi affaibli l'armée punique.
--- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 288; éd. Peeters France.
f - au-dessus
de.
- super tres modios, Liv. 23, 12, 1 : plus de trois boisseaux.
--- cf.
Liv. 26, 25, 11 ; Tac. G. 33.
- super omnia, Virg. En. 8, 303 : par-dessus tout, plus que tout. ---
cf. Liv. 31, 18, 3 ; Quint. 12, 9, 12.
- super omnes, Plin. Ep. 7, 13, 2 : plus que tous les autres. ---
cf.
Suet. Vit. 13.
- super armamentarium positus, Curt. 6, 7, 22 : préposé à l’arsenal.
- avec ablatif.
a - sur.
- super musculo lateres struuntur, Cæs. BC. 2, 10, 4 : des briques sont
disposées sur le mantelet.
- super cervice, Hor. O. 3, 1, 17 : sur la tête. --- cf. Hor.
O. 1, 9,
5 ; 1, 12, 6 ; Epod. 7, 3 ; Virg. B. 1, 80.
b - pendant ou au-delà de,
après.
- nocte super media, Virg. En. 9, 61 : au milieu de la nuit, ou,
d’après Servius, au-delà du milieu, après le milieu de la nuit.
-
Centaurea cum Lapithis rixa
super mero, Hor. O. 1, 18, 8 : querelle des Centaures et des
Lapithes après boire.
c - sur, au sujet de.
- super aliqua re scribere, Cic. Att. 16, 6, 1 : écrire sur un sujet.
- publicus ludus super
Augusti reditu, Hor. O. 4, 2, 42 : jeux publics en l'honneur du retour
d'Auguste.
- litteras super
tanta re ab Roma, Liv. 26, 15, 5 : (attendre) des lettres de Rome dans
une question si grave.--- cf. Cic. Att. 10, 8, 10 ; 14, 22, 2
; Plaut. Amp. 58 ; Cist. 659 ;
Aul. 683, etc. ; Sall. J. 71, 5 ; Nep. Paus. 4, 1.
d -
en
plus de.
- super his, Hor. S. 2, 6, 3 : en plus de cela.
- supera :
1
- sŭpĕrā (s.-ent.
parte) : - a
- supera, adv.
: au-dessus. - b
- supera, prép.
avec
acc. : sur.
2
- sŭpĕră, ōrum : n. plur. de superus.
- sŭpĕrābĭlis, e
[supero] : - 1
- qui peut être
franchi. --- Liv. 25, 23, 12. - 2
- dont on
peut triompher, qu’on peut surmonter. --- Tac. An. 2, 25 ; H.
4, 81.
- sŭpĕrablŭo,
ĕre : - tr. - baigner par en haut [un pays]. --- Avien. *Peri.
881.
- sŭpĕrabnĕgātīvus,
a, um : qui nie par surcroît. --- Boët.
Cic. Top. 5.
- sŭpĕrăbundans,
antis : surabondant, très abondant. --- Macr. Somn.
1, 14 ; Lact. Ep. 6, 13.
- sŭpĕrăbundantĕr,
adv. : très abondamment. -- Vulg. Eph. 3, 20.
- sŭpĕrăbundantĭa, æ, f. : - 1
- surplus, surabondance. --- Hier. Ezech. 6, 18, 6. -
2
- superflu. ---
Cassian. Cœn. 16, 16.
- sŭpĕrăbundo,
āre, āvi : - intr. - surabonder. ---
Tert. Res. Carn. 34; 47; Macr. Somn. Scip. 1, 14; Lact. Ep. 6, 13; Dig.
27, 1, 6.
- sŭpĕraccĭpĭo,
ĕre : - tr. - prendre par-dessus le
marché. --- Greg.
- sŭpĕraccommŏdo,
āre, āvi : - tr. - ajuster
par-dessus, adapter. --- Cels. 8, 10, 1 fin.
- sŭpĕrăcervo,
āre : - tr. - accumuler, amonceler. ---
Tert. Nat. 1, 15.
- sŭpĕraddo (sŭpĕr addo),
ĕre, dĭdi, dĭtum : mettre par-dessus, ajouter sur.
- (Lebaigue
P. 1224)
- superaddere
aliquid alicui rei : ajouter qqch sur qqch (d'autre).
- superaddere
carmen tumulo, Virg. B. 5, 42 : graver des vers sur un tombeau. ----
3, 38.
- laurus
superaddita busto, Prop. 2, 13, 33 : laurier qui ombrage un tombeau.
- sŭpĕrădhĭbĕo,
ēre : - tr. - appliquer
par-dessus. --- Th. Prisc. 2, 1.
- sŭpĕradjĭcĭo,
ĕre, jēci : - tr. - surajouter, ajouter en sus.
--- Pall. Oct. 14, 15:; Apic. 7, 4; Macr. S. 1, 14.
- sŭpĕradlĭgo :
c. superalligo.
- sŭpĕradmīror,
āri : - tr. - avoir la plus
grande admiration
pour. --- Facund. Defens. 2, 2.
- sŭpĕradnecto,
ĕre, nexŭi : - tr. - joindre encore, joindre en surplus. ---
Boët. Mus. 4, 17.
- sŭpĕradornātus,
a, um : orné à la surface. . --- Sen. Nat. 4, 2, 18.
- sŭpĕradspergo, ĕre : - tr. - répandre sur. --- Veg. Mul. 2, 2, 5;
Apic. 4, 129.
- superadspersus,
Isid. 12, 2, 19 : parsemé, saupoudré [fig.].
- sŭpĕradsto
(sŭpĕrasto), āre, adstĭtī (adstĭtī) : - intr. - se tenir
au-dessus.
--- Sall. H. 1, 74.
- sŭpĕrădulta,
adj. f. : tout à fait nubile. ---
Vulg. Corinth. 1, 7, 36.
- sŭpĕrădustĭo, ōnis, f. : action de brûler par-dessus. --- C. Fel. 29.
- sŭpĕrædĭfĭcātĭo, ōnis, f. : action d’édifier sur [fig.]. --- Tert. Marc. 5, 6.
- sŭpĕradvŏlo,
āre : - intr. - arriver en volant, accourir.
- sŭpĕrædĭfĭcĭum,
ĭi, n. : construction élevée sur (fig.). --- Ambrosiast. Cor. 1, 7, 36.
- sŭpĕrædĭfĭco,
āre : - tr. - bâtir par-dessus, édifier sur. --- Paul. Nol.
Ep. 28;
Ennod. Dict. 2; Aug. Civ. Dei, 21, 21; 21, 26; absolt Vulg.
1
Cor. 3, 10.
- sŭpĕraggĕro,
āre : - tr. - 1
- accumuler sur. --- Sid. Ep. 8, 13. - 2
- remplir, combler. --- Col. 12, 46, 4.
- sŭpĕrallĭgo,
āre : - tr. - attacher par-dessus. --- M. Emp. 32.
- sŭpĕrallŭo
: c. superabluo.
- sŭpĕrambŭlo,
āre : - tr. - marcher sur. --- Sedul. Carm. 3, 226.
- sŭpĕrāmentum,
i, n. [supero] : reste, débris,
morceau. --- Ulp. Dig.
32, 1, 55, 4.
- sŭpĕrans, antis :
part-adj. de supero.
- 1 - qui franchit,
qui gravit. - 2
- qui l'emporte, qui excelle, supérieur, qui domine,
prédominant.
- sŭpĕrantior
Lucr. 5, 394; sŭpĕrantissimus
Solin. 2, 25.
- sŭpĕrantĭa, æ, f.
[supero]
: prédominance.
--- C.-Aur. Diæt. 9.
- sŭpĕrappārĕo,
ēre : - intr. - apparaître au-dessus. --- Fulg. Myth. 2, 16.
- sŭpĕrappārĭtĭo,
ōnis, f. : apparition au-dessus. --- Fulg. Myth. 2, 16.
- sŭpĕrappōno,
ĕre, pŏsĭtum : - tr. - placer dessus.
- sŭpĕrargūmento,
āre : - intr. - ajouter dans l'argumentation. --- Tert. Hermog. 37.
- sŭpĕrārĭus,
a, um [super] : de dessus. ---
Gloss.
- sŭpĕrascendo,
ĕre : - tr. - dépasser. --- Iren. 2, 30, 5.
- sŭpĕraspergo
(sŭpĕradspergo), ĕre : - tr. - répandre sur.
- superadspersus,
Isid. 12, 2, 19 : parsemé, saupoudré [fig.].
- pardus
albis maculis superadspersus, Isid. : le léopard couvert de
taches
blanches.
- sŭpĕrasto, āre : c. superadsto.
- sŭpĕrātĭo, ōnis, f.
[supero], f. : - 1
- excès. ---
Th.-Prisc. 4, 2.. - 2
- action de surmonter, de
triompher de. ---
Vitr. 3, præf. 2
- sŭpĕrātŏr, ōris,
m. [supero] : vainqueur. --- Ov. M. 4, 699 ; F. 1, 641.
- sŭpĕrātrix,
īcis, f. [superator] : celle
qui l’emporte sur. ---
Inscr. Fabr. 383, 209.
- sŭpĕrattrăhōo ĕre : - tr. - tirer au-dessus de. --- Avien. Phæn. 1250.
- superātus, a, um : part.
passé de supero.
- 1 -
surmonté,
franchi. - 2
- vaincu, surpassé, qui a le dessous.
- sŭpĕraugmentum, i, n. : ce qu’on surajoute,
surcroît. --- Isid. 6,
17, 23.
- sŭpĕraurātus,
a, um : doré. --- Ov.
Hal. 107.
- Superba, æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
- sŭperbē, adv. [superbus]
: orgueilleusement, superbement, avec arrogance. --- Cæs. BG.
1, 31 ; Liv. 2, 45, 6 ; 24, 25, 8.
-
superbius Cic Pomp. 11;
superbissime Cic. Pis.
64.
- quid
autem superbius quam ut adsererem mira dementia me id esse naturaliter
quod tu es ? Aug. 4, 15 : et quoi de plus superbe que cette démence
inouïe qui prétend être naturellement ce que vous êtes ?
- sŭperbĭa, æ, f.
[superbus] :
1
- orgueil,
fierté, hauteur,
insolence. ---
Cic. Rep. 1, 51; Off. 1, 90;
Verr. 4, 89; Læl. 54;
plur., Plaut. Stich. 300.
2
- noble
fierté. ---
Hor. O. 3, 30. 14 ; Tac. H. 3, 66.
- dat
iis (= malis) farina vilissimis nomen, quamquam primis adventu
decerpique properantibus; eadem causa in piris taxatur superbiæ
cognomine : parva hæc, sed ocissima, Plin. 15, 53 : les moins estimées
(des pommes) tirent leur nom de la farine, mais elles sont les
premières à venir et ont hâte d’être cueillies; un motif semblable a
valu à une espèce de poires le nom de superbe : elle est petite mais
très hâtive. --- trad.
J. André, 1960, CUF.
- sŭperbĭbo, ĕre : - intr.
- boire pardessus (après). --- Plin. 23, 42.
- sŭperbĭfĭcus,
a, um [superbus, facio] : qui
inspire de l’orgueil.
--- Sen. Herc. fur. 48.
- sŭperbĭlŏquentĭa, æ, f.
: langage arrogant. ---
Poét. d. Cic. Tusc. 4, 35.
- superbĭo, īre
[superbus] : - intr. -
1
- être orgueilleux,
s’enorgueillir.
- superbire avi
nomine, Ov. M. 11, 218 : s’enorgueillir du nom de son aïeul. --- cf. Ov. H. 8. 43;
A. A. 3, 103; Plin. 9, 122.
- superbire quod, Tac.
An. 1,
19 : s’enorgueillir à l’idée que.
2
-
être fier, être
superbe,
être éclatant.
--- Prop. 4, 5, 22; Plin. 37, 106.
- sŭperbĭpartĭens, entis [super, bipartio] et
sŭperbĭtertĭus, a, um [super, bis, tertius] : qui con tient un
nombre et les deux tiers de ce nombre (5/3,
10/6, 15/9, etc.) ---
Boét. Arith. 1, 28.
- sŭperbĭtĕr,
adv. : c. superbe. --- Afran. Com. 285; cf. Non.
515, 10; Prisc. 15, 13.
- superbus :
1
- sŭperbus, a, um
[super] :
a
- orgueilleux,
superbe, fier, altier, hautain, insolent. --- Cic. Att. 8, 4, 1, etc.
-
aliquem superbiorem facere, Cic. Fam. 7, 13, 1 : rendre qqn plus
orgueilleux.
-
superbissimus rex, Cic. Rab. 13 : le roi le plus orgueilleux.
-
non est virtus superba, Cic. Læl. 50 : la vertu n’est pas dédaigneuse.
-
victoria, quæ natura insolens et superba est, Cic. Marc. 9 : la
victoire, qui est naturellement insolente et intraitable.
-
bellum superbum, Virg. En. 8, 118 : une guerre insolente, injuste.
-
aures, quarum est judicium superbissimum, Cic. Or. 150 : les oreilles,
le plus sourcilleux des juges.
-
superbus +
abl. : fier de. ---
Hor. Epo. 4, 5 ; 15, 18.
-
superbus +
inf. ---
Sil. 3, 374; 12, 433; 14, 646
-
superbum est, Cic. Rep. 2, 39 : c'est un acte de superbe, de
despotisme. --- cf.
Cic. de Or. 2, 165.
-
Ajaci non est superbum + inf.
: il n'y a pour Ajax aucune gloire à (Ajax ne doit pas se vanter de). --- Cic. Verr.
4, 45.
b
- magnifique, brillant, fier,
glorieux, imposant. ---
Sen. Ep. 76, 21;
Virg. En. 1, 21; 2, 785; Hor. O. 1, 35, 3, etc.
-
superba pira : poires
glorieuses [espèce particulière].
--- Col. 5, 10,
18; Plin. 15, 54.
-
de même
superbæ olivæ Plin. 15,
17.
2
- Sŭperbus,
i, m. : le Superbe [surnom
de Tarquin,
dernier roi de Rome]. ---
Cic. Rep. 2, 28; Tusc. 1, 68; Ov. F. 2, 718.
- sŭpercădo,
ĕre, cĕcĭdi : -
intr. - tomber sur. ---
Vulg. Ps. 57, 9.
- supercadentes
aquæ : les douches. --- Cæl.
Aur. Tard. 2, 3, 70.
- sŭpercælestis,
e : élevé au-dessus des cieux. --- Tert. Anim. 23.
- sŭpercalco,
āre : - tr. - marcher sur, fouler. --- Col. 12, 39, 3.
- sŭpercăno, ĕre : voir supercino. --- Mar.-Vict. p. 58,
15.
- sŭpercēdo,
ĕre, cessi : -
tr. - dépasser. ---
Apul. M. 10, 2.
- sŭpercerno,
ĕre : - tr. - cribler au-dessus. --- *Plin. 17, 10.
- sŭpercerto, āre : - intr. - combattre
pour. --- Vulg. Ep.
Jud. 3.
- sŭpercĭlĭōsus,
a, um [supercilium] : - 1
- renfrogné, rébarbatif. --- Sen. Ep. 123, 11. - 2 -
présomptueux. --- Arn.
2, 12.
- sŭpercĭlĭōsior Capel. 8, 809.
- sŭpercĭlĭum,
ĭi, n. :
1
- sourcil. --- sing.,
Cic.
Pis. 14; Quint. 11, 3, 74; Lucr. 6, 1184; Hor. Ep. 1, 18, 94.
- plur.
superciliorum remissio aut contractio, Cic. Off. 1, 146 : le mouvement
de détente ou de froncement des sourcils. --- cf. Cic. Com. 20; Nat. 2,
143; Quint. 1, 11, 10, etc.
2
- fig. partie saillante, saillie
proéminence, sommet. ---
Virg. G. 1, 108; Liv. 34, 29, 11.
3
- hauteur, crête. --- Liv. 27, 18, 10; Plin. 6, 17.
4
- fig. fierté, orgueil, morgue,
arrogance.
--- Cic. Agr. 2, 93; Sen. 14; Sest. 19; Sen. Ben. 2, 4, 1.
5
- sévérité, air sourcilleux. --- Mart. 1, 5, 2 ; 11, 2, 1;
cf. Cic. Prov. 8.
6
- linteau
(d'une porte).
--- Vitr. 4, 6, 2 et 4; voir
hors site supercilium.
- sŭpercingo,
ĕre : - tr. - couvrir par-dessus. --- Aug. Hept. 2, 277, 3.
- sŭpercĭno,
ĕre : - intr. -
chanter après ou
chanter en sus. --- Mar.
Vict. 69, 26.
- sŭpercœlestis
: c. supercælestis.
- sŭpercompōno,
ĕre : - tr. - arranger par-dessus. --- Apic. 4, 2.
- sŭperconcīdo,
ĕre : - tr. - hacher par-dessus. --- Apic. 5, 5.
- sŭpercontĕgo,
ĕre : - tr. - recouvrir. --- Cels. 4, 2 ; Sil. 16, 42.
- sŭpercorrĭgo,
ĕre : - tr. - corriger en surplus. --- Hier. Ep. ad Tit. 1, 5.
- sŭpercorrŭo,
ĕre : - intr. - tomber par-dessus. --- V.-Max. 5, 6, 5.
- sŭpercrĕātus,
a, um : formé par-dessus. --- C. - Aur. Chron. 3, 8, 125.
- sŭpercresco,
ĕre, crēvi :
- intr.
-
1
- croître par-dessus. --- Cels. 5,
28, 2 ; 5, 28, 22.
- supercrescens
caro, Cels. : excroissance de chair.
2
- s’ajouter, venir par surcroît. --- Quint. Decl. 5,
14 fin.
3
- tr.
- surpasser,
dépasser.
--- Aug. Acad. 1, 1, 2.
- sŭpercŭbo,
āre : - intr. -
être couché par-dessus, se
coucher dessus.--- Col. 7,
4, 5; Apul. M. 6, 29.
- sŭpercurro,
ĕre : - intr. - 1
- gagner de vitesse, prendre les devants. --- Veg. Mil. 3, 20. - tr. - 1
- dépasser, excéder, être
supérieur à. --- Plin.
Ep. 7, 23, 3
- sŭperdătus, a,
um : part. passé de superdo.
- sŭperdēlĭgo, āre : - tr. - lier
pardessus. ---
Cels. 7, 7, 8.
- sŭperdestillo,
āre : - tr. - répandre d’en haut goutte
à goutte. --- C.-Aur.
Chron. 5, 1, 19.
- sŭperdīco,
ĕre : - tr.
- dire en outre, ajouter. --- Dig. 12, 2, 13 fin;
Tert. Pud. 15.
- sŭperdīmĭdĭus, a, um : qui contient un nombre et la moitié
de ce nombre (3/2,
6/4, 9/6, etc.).
--- Capel. 7, 761.
- sŭperdo,
dăre, dĕdi, dătum
: - tr. - appliquer par-dessus. --- Cels. 5,
28, 3 fin.; 5, 8, 7; Cæl. Aur. Acut. 3, 7 med.
- (Lebaigue
P. 1224 et P.
1225)
- sŭperdūco,
ĕre, duxi,
ductum : - tr. -
1
- étendre par-dessus. --- Sid. Ep. 5, 17.
2
-
amener en sus,
donner [une belle-mère à
ses enfants] en
contractant un
second mariage. ---
Quint. Decl. 38; Don. Eun. 9.
- superducere
novercam filio, Quint. Decl. 38 : donner une belle-mère
à son fils (en
contractant un second mariage).
3
-
ajouter. ---
Tert. An. 36.
4
-
dépasser (un nombre). --- Cod. Th. 8, 5,
53.
- sŭperductĭo,
ōnis, f. : surcharge (d'écriture). --- Ulp. Dig. 28, 4, 1.
- sŭperductus, a, um : part. p. de superduco.
- sŭpĕrĕdo, ĕre : - tr. - manger par-dessus. --- Plin. 9, 113.
- sŭpĕreffĕro,
ferre : - tr. - exalter.
--- Aug. Ps. 49, 30.
- sŭpĕreffĭcĭo,
ĕre : - intr. - [en
parl. d'une mesure] faire plus que le compte, excéder
la mesure. ---
Ambr. Ps. 118, serm. 14, 9.
- sŭpĕrefflŭo,
ĕre : - intr. - 1
- déborder, surabonder. ---
Vulg. Luc. 6, 38. - 3
- être supérieur à [dat.]. --- Ambr. Luc. 5, 34.
- sŭpĕrēgrĕdĭor,
i : - tr. - s'élever au-dessus,
dépasser
(au
fig.). ---
Ambr. Ep. 6.
- sŭpĕrēlĕvo,
āre : - tr. - élever pardessus [fig.]. --- Vulg. Esd. 4,
16, 77.
- sŭpĕrēmĭco,
āre : - tr. - sauter par-dessus.--- Sid. Carm. 15, 75.
- sŭpĕrēmĭnens,
entis : part. prés. de superemineo; qui
s'élève
au-dessus, supérieur.
- supereminentia
verba, Prisc. : verbes qui expriment une idée de
supériorité.
- sŭpĕrēmĭnentĭor,
ōris, et
sŭpĕrēmĭnentissĭmus,
a, um [superemineo] : plus éminent, le plus éminent. ---
Fulg. Virg. p. 146; Aug. Petil. 2, 80.
- sŭpĕrēmĭnentĭa,
æ, f. : grandeur extrême; excellence. ---
Aug. Serm. 40; id. Gest.
Pelag. 30, 55; Ambros. Parad. 2, 8; Hilar. Trin. 11, 4.
- sŭpĕrēmĭnĕo,
ēre :
- tr.
- élever
au-dessus de, surpasser.
-
supereminere aliquem
: surpasser qqn.
--- Virg. En.
6, 857 ; cf. Ov. M. 10, 765.
- intr.
- s’élever
au-dessus, à la
surface.
--- Col. 12, 49, 1; Sen. Nat. 5, 15, 1.
- ut
jus superemineat, Col. 12, 49, 1 : pour que le jus (l'huile) surnage.
- supereminentia
verba,
Prisc. 23, 230, etc. : verbes exprimant la supériorité.
- sŭpĕrēmŏrĭor,
ēmŏri : - intr. - mourir dessus. --- Plin. 10, 4.
- sŭpĕrēnăto, āre : - tr.
- flotter au-dessus, surnager. --- Luc. 4, 133; Alcim. 4, 240.
- Sŭpĕrequāni (Sŭpĕræquāni), ōrum, m. : ville des Pélignes. --- Plin. 3, 106.
- sŭpĕrĕram :
imparf. de supersum.
- sŭpĕrērŏgātĭo, ōnis, f. : surérogation, action de
donner en sus. --- Ps-
Quint. Decl. 3, 6.
- sŭpĕrērectus,
a, um : élevé au-dessus. ---
Amm. 20, 3, 10 dub.
- sŭpĕrĕro :
futur simple de supersum.
- sŭpĕrērŏgo, āre, āvi
: - tr. - 1
- donner
en sus. --- Cod. Th.
11, 8, 1. - 2
- dépenser
en plus. ---
Vulg. Luc. 10, 35..
- quodcumque
supererogaveris ego cum rediero reddam tibi, Vulg. Luc. 10,
35 : ce que tu
auras
dépensé en plus, je te le rembourserai, moi,
à mon retour.
- sŭpĕrescit : c.
supererit -- voir supersum.
- sŭpĕrest : voir
supersum.
- sŭpĕrēvŏlo,
āre : - tr. - franchir en volant.
--- Luc. 3, 299.
- sŭpĕrexactĭo,
ōnis, f. : action d'exiger au-delà
de ce
qui est dû, exaction. ---
Cod. Th. 11, 8, 1.
- sŭpĕrexalto,
āre :
1
- tr.
- élever
au-dessus, exalter. ---
Vulg. Ps. 36, 35.
-
superexaltatus Aug.
Conf. 3, 2
2
- intr.
- être élevé
au-dessus de
[dat.]. --- Aug. Perf. Just. 34.
- sŭpĕrexcēdo,
ĕre : - tr. - surpasser, dépasser. --- Aug. Specul. 6.
- sŭpĕrexcellens,
entis : qui s’élève au-dessus de tout. --- Fulg. Virg. p. 153.
- sŭpĕrexcresco,
ĕre : - intr. - croître par-dessus. --- Gloss.
- sŭpĕrexcurro,
ĕre : - intr. - dépasser. --- Ulp. Dig. 43, 27, 1, 12.
- sŭpĕrexĕo,
īre : - intr. - s’étendre au-delà [fig.]. --- Aus. Idyl. 18, 1.
- sŭpĕrexhaustus,
a, um : épuisé entièrement. --- Schol. Juv. 9, 57.
- sŭpĕrexĭgo,
ĕre : - tr. - exiger au-delà de ce
qui est
dû. ---
Cod. Just. 1, 55, 4.
- sŭpĕrexsto, āre : - intr. - exister au-delà. --- Fort. 7, 12, 18.
- sŭpĕrexsulto, āre : -
intr. - être transporté de joie.
--- Symm. Ep. 5, 94.
- sŭpĕrextendo,
ĕre : - 1
- tr.
- étendre au-dessus. ---
Vulg. Ezech. 37, 6. - 2
- intr.
- s’étendre à l’excès. --- Vulg. Cor. 2, 10, 14.
- sŭpĕrextollo,
ĕre : - tr. - élever au-dessus. --- Tert. Res. 24.
- sŭperfĕro,
ferre, tŭli,
lātum : - tr. -
1
- porter au-dessus. --- Plin. 23, 103.
- passif superferri
: être porté à la surface.
- alga
enim et pisces superferuntur, omniaque ab imo versa, Plin. 9, 58 : les
algues et les poissons viennent à la surface, et tout est bouleversé. --- cf. Apul. de Mundo fin;
Tert. Bapt. 4; Capel. 882
2
-
dépasser,
reculer, porter au-delà. ---
Plin. 32, 133.
- si
(partus) superferatur, Plin. 32, 133 : si
l'accouchement est
ajourné.
- superlātus,
a, um : - a -
élevé
au-dessus. - b
- posé sur. - c
-
exagéré, hyperbolique.
- superlata
verba, Cic. : expressions exagérées, hyperbole.
- sŭperfĕto,
āre : - intr. - concevoir de nouveau. --- Plin. 7, 48 ; 10, 179.
- sŭperfĭcĭālis, e
[superficies] : - 1
- relatif aux surfaces. --- Isid. 3,
7, 4 .
- 2 -
superficiel.
--- Tert. Marc. 4, 28.
- sŭpĕrfĭcĭālĭtĕr : superficiellement [fig.].
--- Cassiod. Amic. 69.
- sŭperfĭcĭārĭus,
a, um
[superficies] : dont on n’a pas le fonds, dont on n’a que
l’usufruit. --- Dig.
10, 2, 10; 43, 10, 2; [fig.]
Sen. Ep. 88, 28.
- sŭperfĭcĭārĭus,
ĭi, m. : usufruitier, superficiaire. --- Dig. 6, 1, 74.
- sŭperfĭcĭens,
entis : surabondant, superflu. ---
Ulp. Dig. 39, 3, 1.
- sŭperfĭcĭēs,
ēi, f. [super, facies] :
1
- partie
supérieure, surface.
- superficies
arborum, Col. 4, 11, 1 : la partie des arbres située au-dessus du sol.
--- Plin.
16, 130
; Col. 8, 15, 3.
2
- constructions
sur la surface d’un sol dont on n’a que l’usufruit.
- in
superficie tignisque caritas nobis patriæ pendet ? Liv. 5, 54 :
l'amour
de la patrie dépend-il de nos édifices et de nos
bâtiments ?
--- Cic. Att. 4,
1, 7 ; 4, 2, 5 ; Liv. 5, 54, 2.
3
- superficie. ---
Plin. 11, 260.
4
- géom. surface. --- Macr.
Scip. 2, 2, 6.
- sŭperfĭcĭum,
ĭi, n. : c. superficies. --- Javol. Dig. 31, 1, 39 ;
Iren. 2, 14, 2 ; Inscr.
- sŭperfīgo,
ĕre, fixus : -
tr. - ficher, attacher sur.
- superfixa
capita hostium portantes, Liv. 42, 60, 2 : portant au haut de leurs
lances les
têtes
de leurs ennemis. --- Treb. Pol. Claud. 3, 5.
- sŭperfīo,
fĭĕri : - intr.
- rester,
être de reste. --- Plaut. Epid. 346 ; Mil. 356 ;
Trin. 510 ; St. 592.
- sŭperfixus, a,
um : part. passé de superfigo.
- sŭperflexus,
a, um : incliné sur; replié sur. --- Sid. Ep. 8, 12.
- sŭperflōrescens,
entis [floresco] : qui refleurit. --- Plin. 19, 5, 24, § 70.
- sŭperflŭa, ōrum, n. (s.-ent.
corporis) [superfluus] : les excréments. --- C.-Aur. Chron. 5, 4, 67.
- sŭperflŭē [superfluus] : surabondamment, sans nécessité. --- Hier. Ep. 27, 1.
- sŭperflŭens, entis : part. de superfluo.
- sŭperflŭĭtās,
ātis, f. [superfluus] : surabondance,
exubérance. --- Eccl.
-
tunc omnis nostra elatio corruit, tunc cuncta ab animo cogitationum
superfluitas cadit, Greg.
Job : c'est alors que toute notre présomption
se dissipe, c'est alors que toutes nos pensées inutiles s'évanouissent.
- superfluo :
1 - sŭperflŭō, adv.
: c. superflue. --- Aug.
Ep. 166, 4.
2 - sŭperflŭo,
ĕre, fluxi :
- intr.
-
a - déborder. --- Cels. 6, 18, 2; Plin.
32, 51; Tac. An. 2, 61; Sen. Ben. 6, 7, 3; métaph.
Cic. Br. 316; Tac.
D. 18.
b -
surabonder, être
superflu, être de trop. ---
Quint. 8, 2, 22;
20, 7, 23; Sen. Ben. 1, 11, 5; Helv. 7, 4.
- superfluere armis,
Sil. 3, 000 : regorger d’armes.
- superbus
et superfluens (s.-ent.
divitiis), Catul. 29, 7 : hautain et à
la richesse débordante.
- nihil
neque desit, neque superfluat, Quint. 8, 2, 22 : qu'il ne manque rien
et qu'il n'y ait rien de trop.
- tr.
-
c - passer
au delà,
échapper à.
- superfluere aures,
Quint. 2, 07, 73 : passer
au delà des oreilles, échapper aux oreilles.
- sŭperflŭus, a,
um : - 1
- débordant, superflu, excessif. --- Vulg. Eccl. 2, 26.
- 2 - de
reste. --- Papin. Dig.
36, 1, 58.
- sŭperfœdo, āre : - tr. - salir dessus. --- Corip. Joann. 6, 348.
- sŭperfœto,
āre : c. superfeto.
- sŭperfŏrānĕus,
a, um [super, forum]
: oiseux, superflu.
---
Sid. 4, 11.
- sŭperfŏrātus, a, um : troué en dessus. --- Scrib. 84.
- sŭperfŏre :
c. supersum
esse -- voir supersum.
- sŭperfŏro,
āre, ātum : -
tr. - trouer en dessus. ---
Scrib. Comp. 84.
- sŭperfrŭtĭco,
āre : - intr. - repulluler. ---
Tert. Valent. 39.
- sŭperfūdi :
parf. de superfundo.
- sŭperfŭgĭo, ĕre :
- tr. - fuir par dessus.
--- Val. Fl. 3, 554.
- sŭperfŭi :
parf. de supersum.
- sŭperfulgĕo,
ēre : - tr. - briller
au-dessus de. --- Stat. S. 1, 1, 33.
- sŭperfundo,
ĕre, fūdi, fūsum : - tr. -
1 - répandre
sur, verser sur. --- Col. 12, 57, 1 ; Plin. Ep. 9,
33, 9 ;
Tac. An. 13, 55.
- superfundere magnam vim telorum, Tac. Agr. 36
: faire pleuvoir une grêle de traits.
- passif. superfundi
: se
répandre sur, déborder.
-
Tiberis demissioribus ripis alte superfunditur, Plin. Ep. 8, 17, 1 : le
Tibre se répand au loin sur ses rives les plus basses.
--- Liv. 7, 3, 2; Ov. M. 2,
459.
- fig. jacentem
hostes superfusi oppresseront, Liv. 39, 49, 5
: comme il gisait à terre, les ennemis fondirent sur lui en
trombe.
- gens superfusa montibus, Plin. 6, 39 : nation
répandue sur
les
montagnes.
- fig. se
superfundere in Asiam, Liv. 45, 9, 5 : s’étendre
en Asie [en parl. d’un
royaume].
- se superfundens lætitia, Liv. 5, 7, 8
: la joie se répandant, débordant. H4 R
2 - recouvrir de
(aliqua re).
-
compositum oleo superfundere, Col. 12, 57, 3 : recouvrir d'huile la
composition.
3 - envelopper,
submerger [les troupes
ennemies]. --- Tac. H.
3, 2.
- sŭperfūsĭo,
ōnis, f. [superfundo] : - 1
-
action d'étendre par-dessus. --- Pall. 1, 17, 1. - 2
- chute abondante de pluies, de neige. --- Amm. 17, 7, 12; Serv. G.
3, 354.
- sŭperfūsus, a, um : part. de
superfundo.
- sŭpergaudĕo,
ēre : - intr. - se réjouir
extrêmement
de, être transporté de joie (à propos de
quelqu'un, alicui). ---Vulg.
Psa. 34, 19; Ambros. Ep. 70, 20 fin.
- sŭpergĕnĕro,
āre : - tr. - créer en surplus. --- Ambros. Tob. 13, 43.
- sŭpergĕro,
ĕre, gestum : -
tr. - entasser
par-dessus.
- sŭpergestus,
a, um : - 1
- entassé
par-dessus. --- Col. 77, 3, 6. - 2
- bouché,
fermé. --- Apul. M. 9,
40.
- sŭperglōrĭōsus,
a, um : souverainement glorieux. --- Vulg. Dan. 3, 53.
- supergloriosus
in sæcula, Vulg. Dan. 3, 53 : glorifié par-dessus tout
éternellement.
- sŭpergrădĭor,
grădĭ : c. supergredior. ---
Plin. 27, 110.
- sŭpergrĕdĭor,
grĕdi, gressus sum : - tr. - 1
- marcher sur. - 2 -
marcher au-delà, franchir,
dépasser; outrepasser, excéder. - 3
- être
au-dessus de, surpasser, surmonter, l'emporter sur, triompher.
- supergressus, au sens passif,
dépassé, surpassé. --- Pall. 12, 4, 2.
- sexaginta
annos supergressus es, Sen. Suas. 6, 6 : tu as dépassé la
soixantaine.
- necessitates
supergredi, Sen. Ep. 32, 5 : être au-dessus de toutes les
nécessités.
- à
la voix active - duodecimum annum ætatis
supergresserat,
Apul.
M. 10, 2 : il avait atteint sa douzième année.
- sŭpergressĭo,
onis, f. : excédent.
--- Boet. Arith. 1, 29.
- supergressus :
1
- sŭpergressus, a, um : part. passé de supergredior. - a
- qui a marché sur. - b
- qui a dépassé;
qui a surpassé. - c
- sens
passif : surpassé,
dépassé.
2
- sŭpergressŭs, ūs, m. : dépassement (fig). --- Tert. Res. 40.
- sŭperhăbĕo,
ēre : - tr. - avoir pardessus.
--- Cels. 7, 20, 7.
- sŭpĕrhŭmĕrāle,
is, n. : éphode, vêtement de dessus du grand prêtre des Juifs. --- Hier. Ep. 29, 4 ; 64, 15.
- superi :
1
- sŭpĕri, ōrum, m. : voir superus.
2
- superi- : c. superj- voir superjaceo et
suivants.
- sŭpĕrillĭgo,
āre : - tr. - attacher par-dessus, lier
en dessus. --- Plin. 29,
40; 39, 51.
- sŭperillĭnītus,
a, um [super, illinio] : c. superillitus. --- Apul. Herb. 75.
- sŭpĕrillĭno
(sŭpĕrinlĭno), ĕre, lītum : - tr. - 1
- oindre de, enduire de. - 2
-
étendre sur.
- totum
corpus bulbis contritis, Cels. 3, 19, 19 : enduire tout le corps
d'oignons
pilés.
- superinlinere
panniculo, Cels. 6, 18, 9 : étendre sur un linge.
- part.
passé : sŭpĕrillĭnītus.
--- Apul. Herb. 75.
- sŭpĕrimmĭnĕo,
ēre : - intr. - être suspendu
au-dessus, menacer. ---
Virg. En. 12, 306.
- sŭperimmitto, ĕre : - tr. - mettre par-dessus. --- Apic. 2, 1.
- sŭpĕrimpendens,
entis [super + impendeo] : suspendu
au-dessus,
qui surplombe, qui menace, menaçant. --- Catul. 64, 286.
- sŭpĕrimpendo,
ĕre : - tr. - 1
- dépenser
au-delà (fig.).
--- Aug. Serm. de
rust. 1. - 1
- passif
se dépenser à profusion. ---
Vulg. Cor. 2, 12, 15.
- libentissime
impendam et superimpendar ipse pro animabus vestris, Vulg. Cor. 2, 12,
15 : je
dépenserai
très volontiers et je me dépenserai
moi-même tout entier pour vos âmes.
- supĕrimpōno,
ĕre, pŏsĭtum : - tr. - mettre
sur, superposer.
- superimponere rem rei. --- Liv. 39, 50, 3; Cels. 6, 27,
6.
- eo
vinctus demittitur, et saxum ingens, quo operitur, machinā
superimpositum est, Liv. 39, 50 : ce fut là qu'on descendit Philopœmen,
chargé de fers, et l'on en ferma l'entrée avec une pierre énorme à
l'aide d'un levier.
- sŭpĕrincendo,
ĕre : - tr. - enflammer encore
davantage. --- V.-Fl.
2, 126.
- (Lebaigue
P. 1226)
- sŭpĕrincerno,
ĕre : - tr. - tamiser par-dessus. --- Plin. 17, 73.
- superincido :
1
- sŭpĕrincĭdo, ĕre : - intr. - tomber d'en haut sur.
2
- sŭpĕrincīdo, ĕre : - tr. - Cels. couper en dessus, inciser en dessus.
- sŭpĕrincresco,
ĕre, ēvi : - intr. - Cels. croître
par-dessus.
- sŭpĕrincŭbo,
āre : - intr. - Liv. coucher par-dessus.
- sŭpĕrincumbo,
ĕre, cūbŭi : - intr. - Col. Ov. se coucher
sur.
- sŭpĕrincurvātus,
a, um : Apul. penché sur, courbé.
- sŭpĕrindictīcĭus
(sŭpĕrindictus), a, um : Dig. ajouté à
l'indiction.
- sŭpĕrindictĭo,
ōnis, f. : supplément à l'indiction,
impôt
extraordinaire.
- sŭpĕrindictum,
i, n. : supplément à l'indiction, impôt
extraordinaire.
- sŭpĕrindūco,
ĕre, duxi, ductum : - tr. - 1
- mettre par-dessus. - 2
- amener sur, imposer.
- 3 - Tert.
décrire
ensuite, ajouter.
- sŭpĕrinductīcĭus,
a, um : Tert. supposé, faux.
- sŭpĕrindūmentum,
i, n. : Tert. vêtement de dessus.
- sŭpĕrindŭo,
ĕre, indŭi, indūtum : - tr. - Suet. endosser
par-dessus,
revêtir.
- sŭpĕrinfundo,
ĕre, fūdi, fūsum : - tr. - Cels. verser
par-dessus.
- sŭpĕringĕro,
ĕre, gestum : - tr. - Stat. entasser
par-dessus, mettre
sur.
- sŭpĕringrĕdĭor,
grĕdi : - tr. - enjamber,
franchir (en
enjambant). --- Col. 10, 344.
- sŭpĕrinjĭcĭo
(sŭpĕrīnĭcĭo), ĕre, jēci, jectum : - tr. - 1
- jeter
par-dessus. --- Virg. G. 4, 46; Ov. M. 8,
640; F. 5, 533; F. 6, 570.
- 2
- mettre sur. --- Cels. 5, 26, 33.
- sŭpĕrinspĭcĭo,
ĕre : - tr. - inspecter, surveiller. --- Sid. Ep. 6,
1 ; 9, 3.
- sŭpĕrinsterno,
ĕre, strāvi, strātum : - tr. - étendre sur.
--- Sil.
7, 28; cf. Virg. En. 2, 722.
- superinsternere
tabulas, Liv.
30, 10, 5 : couvrir de planches.
- sŭpĕrinstillo,
āre : - tr. - verser goutte à goutte
par-dessus. --- Apic. 4, 2.
- sŭpĕrinstrĕpo,
ĕre : - intr. - résonner au-dessus,
retentir. --- Sil. 2, 186.
- sŭpĕrinstrŭo,
ĕre, structum : - tr.
- bâtir
par-dessus. --- Cod.
Just. 3, 10, 1.
- superinstructus,
a, um : superposé.
--- Col. 9, 7, 3.
- sŭpĕrinsultans,
antis [super + insulto] : -
intr. - qui saute sur. --- Claud. Gig. 82.
- sŭpĕrintĕgo,
ĕre : - tr. - recouvrir. --- Plin. 73, 47.
- sŭpĕrintellĕgo,
ĕre : - tr. - comprendre en outre. ---
Hier. Didym. 10.
- sŭpĕrintendo,
ĕre : - intr. - avoir la surveillance
de, veiller
sur. ---
Aug. Ps. 126, 3; Civ. 19, 19.
- sŭpĕrintentŏr,
ōris, m. : surveillant. --- Aug. Ps. 126, 3.
- sŭpĕrintĕro,
ĕre : - tr. - frotter, enduire
par-dessus. ---
Th.-Prisc. 1, 17.,
- sŭpĕrintŏno,
āre : - intr. - résonner sur.
- sŭpĕrĭnundo,
āre : - intr. - déborder; être
très
abondant
(au
fig.).--- Tert.
Res. 63.
- sŭpĕrĭnungo,
ĕre : - tr. - oindre dessus, bassiner. --- Cels. 7, 7, 7.
- sŭpĕrinvĕho,
ĕre : - tr. - amener au-dessus. --- Avien. Phæn. 1158.
- superior
:
1
- sŭpĕrĭor,
ĭus
(gén. -ōris) : compar. de superus.
a
- plus au-dessus, plus haut, plus élevé, [ou]
la partie
supérieure, le plus haut de.
- dejectus qui
potest esse
quisquam nisi
in inferiorem locum de superiore motus ? Cic. Cæc. 50
: comment peut-on
être jeté en bas sans être poussé d’un lieu plus élevé dans un qui
l’est moins ?
- inferiore
omni spatio vacuo relicto superiorem partem
collis castris compleverant, Cæs. BG. 7, 46, 3 : tout l’espace
inférieur étant laissé vide, ils avaient garni de leurs camps la partie
supérieure de la colline.
- præter
caput et labrum superius, Cæs. BG. 5, 14, 4 : (ils se rasent tout le
corps) excepté la tête
et la lèvre
supérieure.
-
de loco superiore dicere, Cic. Verr. 2. 104
: parler d’un lieu plus élevé = du haut du tribunal.
- ou
de loco
superiore agere, Cic. Verr. 7, 74 : plaider du haut de la
tribune.
- ou
superiore e loco contionari, Cic. Tusc. 1, 117 : haranguer du
haut de
la tribune. --- cf. Cic. de Or. 3, 23.
- in loco
superiore
consistere,
Liv. 20, 73, 7 : se placer sur un endroit élevé [pour faire
une
déclaration de candidature].
- et
ex superiore et ex æquo loco sermones habiti, Cic. Fam. 3, 8, 2
: paroles pronocées soit officiellement soit dans la
conversation.
-
tota domus superior vacat, Cic. Att. 12,
10 : toute la partie supérieure de la maison est inoccupée.
b
- en
parl. du temps
ou de la succession antérieur, précédent, plus
âgé.
- omnes
superiores dies [acc.J Cæs. BG. 6, 36, 2 : durant
tous
les jours précédents.
-
superioribus diebus, Cæs.
BG. 7, 55, 5 : les
jours précédents.
- ut
erat superiorum dierum consuetudo, Cæs. BC. 1, 21 : comme
c'était
l'habitude
les jours précédents.
- post
superius incommodum, Cæs. BC. 2, 4, 1 : après le
précédent échec.
- superiora
prœlia, Cæs.
BG. 20 : les combats antérieurs.
- superiores, Cic.
Verr. 4, 150 : les devanciers, les prédécesseurs. --- cf
Cic.
Ac. 2, 1.
- consules novi, sicut superiores, Romæ manserunt, Liv. 9, 22, 1 : Les
nouveaux consuls, comme les précédents, demeurèrent à Rome.
- superiore
nocte, Cic.
Cat. 1, 1 : la nuit précédente. -- cf. Cic.
Sest. 85.
- superior ætas, Cæs. BC.
2, 5 : âge plus avancé.
-
Africanus
superior, Cic. Arch. 22; superior Africanus, Cic. Phil. 5, 48
: le premier
Africain.
-
superius genus, Cic. Off.
2, 7 : la première espèce [en parl.
de deux]. --- cf. Cic. Div. 2, 8 ; Amer.
15.
- superior
: la
partie antérieure de.
- in
superiore vita, Cic. CM
25 : dans la partie antérieure de la vie.
- mais
in vita superiore, Cic. Frg. F. V 95 : dans une vie antérieure.
- au plur. n. - cujus ut superiora omittam, Cic.
Phil. 5, 35 : pour
laisser de côté ses actes antérieurs.
c
- supérieur (par le rang...),
plus fort, plus puissant.
- superiores
ordines, Cæs.
BG. 6, 40, 7 : grades supérieurs [de
centurions]. --- cf. Cæs. BG. 3, 74, 2.
- loco,
fortuna, fama
superiores,
Cic. Læl. 94 : supérieurs par la naissance, par la fortune,
par la
réputation.
- humanitate
superior, Cic.
Off. 1, 90 : supérieur par
l’affabilité.
- superiores, Cic. de
Or. 2, 209 : les supérieurs, les gens
d’un rang supérieur. --- cf. Cic. Læl. 71.
- largitione
superior quam
hic,
Cic. Att. 9, 9, 2 : surpassant celui-ci en largesses.
d
- plus puissant,
plus fort, supérieur.
- equitatu
superiores, Cæs.
BG. 7, 65, plus
forts en cavalerie.
-
superior discessit, Cic.
Cæc. 2 : il s’en alla [du
procès] avec l’avantage. --- cf. Sall. C. 39, 4;
Nep. Han. 1, 2.
- causa
superior, inferior, Cic. Br. 30 [κρείττων, ἤττων λόγος] : la
cause la
plus forte (la meilleure), la plus faible (la moins bonne).
-
eventus
humanos superiores quam suos animos esse ducunt, Cic. Tusc. 4, 61
: ils
estiment que les événements humains sont plus forts que leur âme ( ils
se croient plus faibles que...)
2
- Sŭpĕrĭor,
ĭus, épith. ajoutée à
un nom de pays : Supérieur.
- sŭpĕrirrŭo,
ĕre : - intr. avec dat. - se précipiter sur. ---
M.-Vict. Mach. 263.
- sŭpĕrĭus : - 1
- compar. de superus.
- 2 - compar.
de supra. - a
- plus haut. - b -
ci-dessus,
précédemment.
- ut
superius demonstravimus : comme on l'a montré ci-dessus.
- voir superior.
- sŭperjăcĕo
(sŭperiăcĕo), ēre : - intr. - rester
étendu
sur, être appliqué sur.
--- Cels. 8, 9,
18.
- sŭperjăcĭo
(sŭperiăcĭo), ĕre, jēci, jectum (jactum) : -
tr.
-
- part. superjactus Sall. H. 2, 83 ;
Plin. 11, 270 ; Tac. H. 5, 6.
1
- jeter dessus, placer dessus. ---
Col. 2, 2, 6 ; Suet. Cal. 19.
- se
superjacere rogo,
V.-Max. 2, 8, 10 : se jeter
sur un bûcher.
- æquor
superjectum, Hor. O.
2, 2, 22 : mer débordée.
- Phrygia
Troadi superjecta,
Plin. 5, 145 ; la Phrygie située au-dessus de
la Troade.
2
- ajouter,
enchérir [en paroles]. ---
Liv. 10, 30, 4.
3
- jeter par-dessus.
-
scopulos superjacit undam
(pontus) Virg. En.
11, 625 : la mer lance son onde par-dessus les rochers.
--- cf. Plin. 7, 21.
4
- dépasser, franchir.
- quidam…
quemadmodum Hannibal Alpes superjecerit scribunt, Sen. Nat. 3, præf.
6 : certains (historiens) nous racontent comment
Annibal a
franchi les Alpes.
- sŭperjacto,
āre : - tr. - 1
- jeter par-dessus. V.-Max.
9, 2, 4. - 2
-
dépasser,
franchir. ---
Plin. 9, 54.
- sŭperjectĭo
(sŭperiectĭo), ōnis, f. : - 1
- action de jeter dessus. --- Arn. 3, 14. - 2
- exagération, hyperbole. --- Quint. 8, 6,
67.
- superjectus
(superiectus) :
1
- sŭperjectus, a, um : part. passé de superjacio. - avec
dat. - situé au-dessus de.
2
- sŭperjectŭs, ūs, m. [superjacio] : - a
- action de jeter sur. --- Itin.-Al. 33. - b
- action de saillir, saillie. --- Col. 6,
36, 4.
- sŭperjūmentārĭus
(sŭperiūmentārĭus), ĭi, m. : inspecteur
des haras (de l'empereur). ---
Suet. Claud.
2.
- sŭperjungo
(sŭperjungo), ĕre : - tr. - ajouter en sus. --- Inc.
Quæst. ex. Nov. Fest. 95.
- sŭperlābor,
lābi : - intr. - glisser au-dessus,
rouler au-dessus,
faire sa révolution au-dessus (en parl. des astres). -- Sen. Ep. 90,
42 ; cf. Sid. Ep. 1, 2.
- sŭperlăcrĭmo,
āre : pleurer sur, dégoutter sur (en
parl. de
la sève).
--- Col. 4, 24, 16.
- sŭperlātĭo
(sŭprālātĭo), ōnis, f. :
1
- exagération, hyberbole.
--- Her. 4, 44.
- superlatio
veritatis : hyperbole. --- Cic. de Or. 3, 303; Quint. 9, 2, 3.
2
- le
plus haut degré de. --- Apul. Plat. 2, p. 20, 40.
3
- le
superlatif. --- Quint. 2, 5, 45.
- sŭperlātīvē,
adv. : au
superlatif. --- Char. 113, 2.
- sŭperlātīvus,
a, um : - 1
- superlatif. --- Charis.
222, 16. - 2
- hyperbolique,
exagéré. --- Isid. 2, 22, 16. - 3
- qui sert à exprimer le
superlatif. ---
Diom. 417, 24.
- superlativum,
i, n. : un mot superlatif, un superlatif. --- Prisc.
-
superlativa conjunctio, Diom. :
conjonction superlative (et
pour etiam)
- sŭperlātus, a,
um : part. passé de superfero.
- sŭperlaudābĭlis,
e : souverainement
louable. --- Vulg. Dan. 3, 53; 54.
- sŭperlex
: c. supellex. --- Arn. 2, 40.
- sŭperlĭgo,
āre : - tr. -
lier au-dessus. ---
Pl.-Val. 2, 8.
- sŭperlīmĕn,
mĭnĭs, n. : linteau d'une porte. --- Inscr. Ord.
5129.
- ou
sŭperlīmĭnāre, is, n. Vulg. Ex. 12, 22.
- sŭperlīmĭnĭum,
ĭi : l'espace qui se trouve au delà du seuil. --- Serv. En. 3,
351.
- sŭperlĭnĭo,
īre : - tr. - étendre comme enduit (sur qqch). --- Pl.-Val. 2,
5; Pall. 22, 14, 7.
- sŭperlĭnītĭo,
ōnis, f. : action
d’appliquer comme
enduit [liniment]. --- M.-Emp. 8. 3.
- sŭperlĭno,
ĕre, lēvi, lĭtum : -
tr. - oindre
par-dessus, appliquer sur [comme enduit]. --- Plin. 27, 42;
22, 103.
- sŭperlĭtĭo,
ōnis, f. [superlino] : liniment. --- M.-Emp. 8.
- sŭperlĭtus,
a,
um : part. passé de superlino; oint, enduit.
- sŭperlūcĕo, ēre : - intr.
- avoir un bel
éclat. --- Ps.-Hier. Psalm. 89.
- sŭperlŭcror,
āri, ātus sum : - tr. - gagner en
sus.
--- Vulg. Math. 25, 20.
- sŭperlūgĕo,
ēre : - tr. - déplorer. ---
Aug. Job 27.
- s
sŭpermando, ĕre : - tr. - manger par-dessus. ---
Plin. 31, 65.
- sŭpermĕo,
āre : - 1
- tr.
- couler par-dessus. --- Plin. 2, 103, 106, § 224; Amm. 24,
1, 7. - 2
- absol.
passer par-dessus. --- Sol. 37 med.
- sŭpermētĭor,
īri, mensus sum : - tr. - mesurer largement,
distribuer largement, faire bonne mesure. --- Tert. An. 38.
- sŭpermĭco,
āre : briller
au-dessus. --- Avien. Arat. 845.
- sŭpermiscĕo,
ēre : -
tr. - mêler en plus. --- Ital. Osee. 4, 2.
- sŭpermitto,
ĕre, mīsi : - tr. - jeter
sur, mettre
par-dessus; verser sur; ajouter. --- Just. 22, 14, 9 ; Apic.
2, 40.
- sŭpermŏlāris
lapis : meule flamière, pierre meulière
de dessus. ---
Ambr. Tob 21, 83.
- sŭpermŏlĭor,
īri, ītus sum : - tr. - venir à
bout de. ---
Itin-Alex. 45.
- sŭpermundĭālis,
e : qui est au-dessus de ce monde,
céleste. ---
Tert. Anim. 18.
- sŭpermūnĭo,
īre : - tr. - couvrir par en haut,
protéger par
en haut,
garantir par en haut. --- Col. 9, 7, 4.
- sŭpernans,
nantis [super +
no] : surnageant.
- sŭpernās,
ātis [supernus] : qui vient des contrées
supérieures, du pays d'en
haut, de
l'Adriatique.
--- Plin. 15, 40; 16, 197.
- (Lebaigue
P. 1227)
- voir
infemas.
- supernas (ventus), m. : vent
qui souffle de l’Adriatique [vent d’est]. --- Vitr. 2, 6.
- adamas supernas, Macr. S. 2, 4 : diamant venant de la contrée de
l'Adriatique (plaisanterie de Mécène : il n'y a pas de
diamants dans ces contrées).
- sŭpernascor,
nasci, nātus sum : - intr. - croître en sus. ---
Fort. Bhet. 1, 18.
- sŭpernātĭo,
ōnis, f. : action de survenir, de croître sur. ---
Prisc. 1, 7.
- sŭpernăto,
āre, āvi : -
intr. - 1
- flotter sur. ---
[dat.]
Apul. M. 6, 29. - 2
-
surnager,
venir à la surface. --- Col. 12, 9, 2; Plin. 7, 65; 28, 134.
- sŭpernāvīgo,
āre : - intr. - naviguer
sur. ---
Gloss. Cyr.
- sŭpernē,
adv. [supernus] : - 1
- d’en
haut, de dessus. --- Lucr. 1, 1105; Liv.
1, 25, 12, etc. -
2
- en
haut, par en haut. --- Hor. P. 4; S. 2, 7,
64.
- 3
- vers
le haut. --- Virg. En. 5, 658.
- sŭpernĕ, Lucr. 6, 544; 6,
597; Hor. O. 2, 20, 11.
- superne
tendere, Plin. 19, 76 : monter à la surface.
- sŭpernexīvus,
a, um : qui sert à
joindre [deux
phrases]. --- Asper. 553, 22.
- sŭpernĭtās,
ātis, f. [supernus]
: élévation, hauteur, grandeur. --- Tert. Valent. 7.
- sŭperno,
āre : - intr. - nager à la surface. --- Macr. 7, 12,
14 ; Gell. 9, 9, 15.
- sŭpernōmĭno,
āre : - tr. - nommer
après, surnommer. ---
Tert. Apol. 18.
- sŭpernŭmĕrārĭus,
a, um : surnuméraire. ---
Veg. Mil. 3,
18; Aug. in Psa. 146, 9.
- sŭpernŭmĕrārĭus,
ĭi, m. : surnuméraire, remplaçant.
- sŭpernŭmĕro,
āre : - tr. - énumérer. --- Primas ad Apoc. 3, ad. 9, 16.
- sŭpernus,
a, um [super] : placé en
haut, d’en haut,
supérieur. --- Lucr. 5, 647 ;
Ov. M. 25, 128; Gell. 2, 30, 9.
- supernum Tusculum, Hor. Epod. 1, 29 : Tusculum situé sur une hauteur.
- ex
supernis in infima, Gell. 9, 1, 2 : de haut en bas.
- de
supernis,
Vitr. 10, 7, 3 : d’en haut, du haut.
- superna
lux, Luc. : lumière du soleil.
- aquilones,
qui alti supernique sunt, Gell. 2, 30, 9 : les Aquilons qui descendent
des
hauteurs
du ciel.
- sŭpĕro,
āre, āvi, ātum :
intr.
1 - s'élever
au-dessus
de, être en haut,
passer par-dessus.
- sol
superabat ex mari, Plaut. : le soleil surgissait de la mer.
- superare
ad auras, Stat. : s'élever dans les airs.
- saltu
superare, Enn. : franchir en sautant.
- superare
capite, Virg. En. 2, 219 : dépasser de la tête.
2 - avoir l'avantage,
être vainqueur, être
supérieur, l'emporter sur, venir à bout de.
-
si quidem in voluptate sunt omnia, longe multumque superamur a bestiis,
quibus ipsa terra fundit ex sese pastus varios atque abundantes nihil
laborantibus, Cic. Fin. 2, 111 : s'il fallait rapporter uniquement
toutes choses à la volupté, sans doute les bêtes l'emporteraient de
beaucoup sur nous ; puisque la nature, d'elle-même, et sans qu'il leur
ne coûte rien, leur fournit abondamment tout ce qu'il faut pour leur
nourriture.
- virtute
nostri milites superabant, Cæs. BG. 3,
14 : nos soldats l’emportaient par la vaillance.
- superat
nostra manus, Plaut. Amp. 235 : les nôtres ont le dessus.
- "heu
dedecus ingens ! " Monychus exclamat : "populus superamur ab uno vixque
viro", Ov. Mét. 12, 497 : "Ô honte ! s'écrie Monychus, un peuple
entier est vaincu par un seul homme qui mérite à peine ce nom". ---
cf. trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 336; éd. Peeters France.
- numero
hostis, virtute Romanus superat, Liv. 9, 32, 7 : l'ennemi l'emporte par
le
nombre,
le Romain par la valeur.
- si
superaverit morbus, Plin. Ep. 7, 1, 3 : si la maladie prend le
dessus.
- superat sententia Sabini, Cæs. BG. 5, 32, 3 : l’avis de Sabinus
prévaut. --- cf. Cæs. BG. 2, 40; Nep. Ag. 3, 6;
Liv. 29, 30, 8.
3 - être de
reste,
être très abondant,
être à profusion, abonder.
- pecunia superabat, Cic. Or. 224 : l’argent abondait.
- uter
est divitior ? cui
deest an cui superat ? Cic. Par. 49 : lequel des deux est le plus riche
? celui qui n’a pas assez ou celui qui a de reste.
- alicui divitiæ superant, Sall. C. 20, 11 : qqn
regorge de richesses. --- cf. Sall. J. 64, 1.
- de eo quod ipsis
superat aliis gratificari volunt, Cic. Fin. 5, 42 : ils veulent sur ce
qu’ils ont de trop faire des cadeaux aux autres.
- cum
otium superat, Liv. 3, 17 : quand on a du temps de reste.
- dum
superat gregibus læta juventas, Virg. G. 3, 63 : alors que les
troupeaux
sont
dans la plénitude de leur riante jeunesse.
4 - être de
reste,
être encore présent,
survivre, subsister.
- si quod superaret pecuniæ rettulisses, Cic. Verr. 3, 195 :
si tu avais rapporté l’excédent de l’argent.
- quæ Jugurthæ
superaverant, Sall. J. 70, 2 : ce qui pour Jugurtha était de reste
[restait à faire].
- si de quincunce remota
est uncia, quid superat ? Hor. P. 328 : si de cinq onces il est retiré
une once, que reste-t-il ?
-
nihil ex raptis commeatibus
superabat, Liv. 22. 40, 8 : il ne restait rien des approvisionnements
pillés.
- aliquot horis die
superante, Liv. 29, 7, 7 : le jour étant en excès d’un certain nombre
d’heures, plusieurs heures avant la fin du jour.
- uter eorum vita superavit, Cæs. BG. 6, 19, 2 :
celui des deux qui survit.
- poét. captæ
superavimus urbi, Virg. En. 2, 643 : nous avons survécu à la prise de
la ville.
- superet
modo Mantua nobis, Virg. B. 9, 27 : pourvu que Mantoue nous reste.
- quid
igitur superat, quod purgemus, Liv. 45, 24, 1 : quelle justification
nous
reste-t-il
à faire ?
tr.
5 - aller
au-delà de,
dépasser, franchir.
- superare summas ripas fluminis, Cæs. BC. 2, 48, 2 : dépasser les
rives les plus élevées du fleuve. --- cf. Cæs. BC. 2, 69, 3;
Cic. Tusc. 2, 43.
- Tauro monte superato, Liv. 35, 13. 4 : ayant
franchi le mont Taurus.
- turris, quæ superare
fontis fastigium posset, Hirt. G. 8, 41, 5 : une tour qui pût dominer
le faîte de la fontaine.
-
superare
regionem castrorum, Cæs. BC. 1, 69 : dépasser la ligne du camp
(ennemi).
- non
Trebia superasset sanguine ripas, Sil. : la Trébie, grossie
par le
sang,
n'aurait pas débordé.
- retia
saltu superare, Ov. : franchir d'un bond les filets.
- aqua
superat genua, Liv. : l'eau monte au-dessus du genou.
6 - passer devant,
franchir, doubler; devancer,
prévenir (qqn).
- promunturium
superare : doubler un promontoire.
- insidias
superare, Liv.2, 50, 6 : dépasser le lieu de l'embuscade.
- aliquem
celeritate superare, Cic. : devancer qqn.
7 - surpasser,
dominer, l'emporter sur, être supérieur
à.
- spem
omnium superare : surpasser l'attente générale.
- quem
neque consilio neque copiis superare possent, Nep. : (un
général) sur
qui ils ne pouvaient avoir ni l'avantage de l'habileté ni
celui du
nombre.
- superare aliquem
virtute, Cic. Planc. 6 : surpasser qqn en vertu. --- cf. Cic.
Tusc. 1,
3 ; Fam. 2, 9, 16; Nep. Att. 11, 2, etc.
-
superare summam spem civium
incredibili virtute, Cic. Læl. 11 : surpasser par son mérite
extraordinaire les plus hautes espérances conçues par ses concitoyens.
- superare celeritate, Cic. Q. 1, 1, 1 : dépasser en
vitesse.
- superare omnes in
ceteris artibus, Nep. Ep. 2, 2 : surpasser tout le monde dans
les
autres sciences.
- falsa vita moresque mei
superant, Sall. J. 85, 27 : le faux, ma vie et mon caractère le
réfutent victorieusement [sont au-dessus de la calomnie]
8
- vaincre, triompher de, battre.
- maximas nationes superare, Cæs. BG. 3, 28 : battre
les plus puissantes nations. --- cf. Cæs. BG. 1, 40, 6, etc.
- bello superati, Cæs. BG. 1, 45 : vaincus à la
guerre.
- terra marique superati, Cic. Cat. 2, 29 : vaincus
sur terre et sur mer. --- cf. Cic. Pomp. 55.
- varietates injuriasque
fortunæ veterum philosophorum præceptis instituta vita superabat, Cic.
Fin. 4, 17 : une vie formée par les préceptes des anciens philosophes
surmontait les vicissitudes et les injustices de la fortune.
- sŭpĕrobductus,
a, um [super, obduco] : mis par-dessus, endossé.--- P.-Nol. Carm.
25, 110 Hartel.
- sŭpĕrobrŭo
(sŭpĕr obrŭo), ĕre, rŭi, rŭtum : - tr. - accabler par-dessus =
écraser sous. --- Prop. 4, 91.
- superobrutus Aus. Ep. 25, 3.
- sŭpĕrŏbumbro,
āre : - tr. - ombrager d'en haut. --- Mercat.
Cyril. Incarn. 14.
- sŭpĕroccĭdo,
ĕre : - intr. - se coucher après
- sŭpĕroccĭdens,
entis : qui se couche
après (en
parl. de
la lune).---
Macr. Scip.
2, 23, 10.
- sŭpĕroccŭpo,
āre : - tr. -
surprendre qqn (en
fondant sur lui). --- Virg. En. 10, 384 [mais plutôt en deux
mots].
- sŭpĕrŏpĕrĭo,
īre : - tr. - recouvrir. ---
Prosp. Ps.
105, 17.
- sŭpĕrordĭnātĭo,
ōnis, f. : choix d’un
évêque en
remplacement d’un autre déjà choisi. --- Ambr Ep. 12, 5.
- sŭpĕrordĭno,
āre : - tr. - ajouter encore à,
modifier.
- testamentum
nemo spernit aut superordinat, Vulg.
Galat. 3, 15 : personne n'annule un
testament
ni ne le modifie.
- sŭperpartĭcŭlāris,
e : qui
contient un nombre plus une fraction de ce nombre. --- Capel.
7, 761.
- sŭperpartĭcŭlārĭtās,
ātis, f., qualité d’un nombre superparticulaire. --- Boēt.
Arith. 1, 32.
- sŭperpartĭens
numerus, m. : qui contient un nombre
et une fraction
de ce nombre.
--- Capel. 7, 762.
- sŭperpendens,
entis : suspendu
au-dessus. ---
Liv. 37, 27, 7.
- sŭperpĕto,
ĕre : - tr. - demander plus qu'il n'est
dû, demander
en surplus. --- Fort. Leob. 6.
- sŭperpingo,
ĕre, pictum : - tr. - peindre dessus,
peindre à
la surface. ---
Avien. Arat. 906; Solin. 17, 8.
- sŭperplaudo,
ĕre : - intr. - battre
[des ailes]
par-dessus. --- Solin. 2, 49.
- sŭperpollŭo,
ĕre : - tr. -
souiller par-dessus [fig.].
--- Vulg. Esdr. 4, 15, 6.
- sŭperpondĭum,
ĭi, n. : excédent de poids. --- Apul. M. 7,
18.
- sŭperpōno,
ĕre, pŏsŭi,
pŏsĭtum : - tr. -
1
- placer sur, mettre sur.
- superponere
aliquid
alicui rei : mettre qqch sur qqch. --- Liv. 2, 34, 9 ; Suet.
Cl. 20, etc.
- Galatia
superposita, Plin. 5, 146 : la Galatie située au-dessus.
2
- préposer, mettre à la tête de. ---
Liv. fr. 19 ; Hier. Ep. ad
Tit. 1, 5; Petr. 56.
3
- mettre au-dessus, préférer.
- superponere
aliquid
alicui
rei : préférer qqch à qqch. --- Sen. Ep.
58, 13.
- stoici
volunt superponere huic etiam nunc aliud genus magis principale, Sen.
Ep. 58, 13 : les stoïciens ont voulu placer au-dessus de cet être un
genre encore supérieur.
4
- placer après.
- superponere
aliquid
alicui rei Quint. 9,
4, 25 ; Col. 3, 10, 7.
- sŭperpŏsĭtĭo,
ōnis, f. : paroxysme
[d’une maladie]. --- C.-Aur. Tard. 2, 13.
- sŭperpostŭlātĭo,
ōnis, f. : demande en
surcroît. ---
Cod.Th. 7, 4, 28.
- sŭperpŏsŭi
:
parf. de superpono.
- sŭperprŏjĭcĭo,
ĕre : - tr. - jeter
au-dessus.
--- Minuc. 30.
- sŭperquădrĭpartĭens, entis
: qui contient un
nombre et les quatre cinquièmes de ce nombre (9/5, 18/10, etc.).
---
Boēt. Arith. 1, 28.
- ou sŭperquădrĭquintus, a, um.
- sŭperquartus,
a, um : qui contient un nombre et le quart de ce nombre (cinq
par rapport à quatre). --- Capel. 5, 761.
- sŭperquătĭo,
ĕre : -
tr. - agiter violemment au-dessus. --- Avien. Arat. 1205.
- sŭperquintus,
a, um : qui contient
un nombre et
le cinquième de ce
nombre (six par rapport à cinq). ---
Boēt. Arith. 1, 24; Capel. 7, 761.
- sŭperrādo,
ĕre, rāsi,
rāsum : - tr. - raser en dessus.
- sŭperrāsus,
a, um, rasé en
dessus. --- Plin. 22, 104.
- sŭperrīdĕo,
ēre : - intr. - Aug. rire de.
-
superridere
alicui rei : rire de qqch. --- Ital. Prov.
1, 26; Aug. Ps. 111, 8.
- sŭperrĭmus
(sŭperrŭmus), a, um : c. supremus.
- sŭperrŭo,
ĕre : se
précipiter sur, tomber
sur. - 1
- intr.
- Amm.
16, 12, 53;
[dat.]
Apul. M. 2, 26. - 2
- tr.
- Apul.
M. 2, 16.
- sŭperrŭtĭlo,
āre : - intr. - briller en dessus. --- Prud. Péri. 3,
196.
- sŭpersăpĭo,
ĕre : - intr. - être le plus sage. --- Tert. Anim.
18.
- sŭperscando
(sŭperscendo),
ĕre : - tr.
- escalader par-dessus, franchir. --- fig.
Col. 22, 3, 7; Tert. Pæn. 10.
- cum
finis superscandit, Liv. 1, 32, 8 : en franchissant la frontière.
- superscandens
vigilum strata somno corpora, Liv. 7, 36, 1 : en sautant par dessus les
corps des sentinelles couchées et endormies.
- sŭperscrībo,
ĕre, scripsi, scriptum : - tr. -
1
- écrire
par-dessus, mettre à titre
d’inscription. --- Modest. Dig. 50, 10, 4;
Schol. Juv. 6, 123.
2
- ajouter
comme remarque que [avec
prop. inf.]. ---
Ulp. Dig. 28, 4, 1.
3
- écrire
par-dessus, surcharger. --- Plin. Ep. 7, 12, 3;
Gell. 20, 6,
14
; Suet. Ner. 5, 2.
- sŭperscriptĭo,
ōnis, f. : inscription. ---
Vulg. Math.
22, 20.
- sŭpersĕdĕo,
ēre, sēdi, sessum : - intr. et qqf. tr.
- constr. avec
abl., qqf. avec dat., acc., ou inf.
1
- être
assis sur, être
posé sur.
- supersedere elephanto,
Suet. Ner. 11
: être assis sur un éléphant. --- cf.
Suet. Aug. 96; Amm. 23, 6, 82; id. 25, 8, 2.
- avec acc. - ansa,
quam supersedebat aspis, Apul. M. 11, 11 : l'anse qui soutenait un
serpent.
2
- siéger
au-dessus, avoir la
préséance, présider.
- supersedere litibus, Cato, Agr.
5, 1 : être l'arbitre des différends.
3
- se dispenser de, s’abstenir de.
- supersedere prœlio,
Cæs. BG. 2, 8, 1
: s’abstenir de combattre.
- supersedere labore
itineris, Cic. Fam.
4, 2, 4 : s’épargner les fatigues d’un voyage.
- passif impers.
- narratione supersedendum est, Cic. Inv. 1, 30
: il faut supprimer la
narration.
- supersedendum
multitudine verborum, Cic. Inv. 1, 20, 28 : il faut s'interdire la
prolixité.
- supersederi
litibus æquum
est, Liv. 33,
51, 8 : il convient qu’on fasse trêve, qu’on surseoie aux
débats.
- delectu
supersessum est, Liv. 7, 27, 4 : on suspendit les levées. --- cf.
Liv. 6, 2, 12.
- avec
dat. supersedere pugnæ, Cæs. B. Afr. 75, 2
: cesser le
combat.
- tr. -
supersedere operam,
Gell. 2, 29, 13 : ne pas accorder son concours.
- hæc causa
non visa est supersedenda, Her. 2, 26 : ce procès n’a pas paru
devoir
être remis.
- avec inf. - supersedissem loqui, Liv.
21, 40, 1 : je
me serais dispensé de parler.
- supersedere
scribere, Plin. Ep. 5, 7, 5 : cesser d'écrire.
- supersedeo
te habere civem, Val. Fla. 2, 6, 6 : je cesse de voir en toi un
citoyen. --- cf.
Liv. 4, 7, 8; 34, 59, 2; Tac. An. 15,
63.
- sŭpersellĭum,
ĭi, n. [super, sella]
: housse. --- Vit. Cæs. 2, 2. 29.
- sŭpersēmĭnātŏr,
ōris, m.
[supersemino]
: celui qui sème pardessus. --- Tert. An. 16.
- sŭpersēmĭno,
āre, āvi, ātum : - tr. - semer
par-dessus.
--- Hier. Ep. 30, 14; Tert. adv. Prax. 1.
- sŭpersĕro,
ĕre, sēvi : -
tr. - semer par-dessus. ---
Hilar. Ps.
127, 11; Arn. Ps. 55.
- sŭpersessus,
a, um : part. passé de supersedeo.
- sŭpersextus,
a, um : qui est dans
le rapport de
sept à six. --- Capel. 7, 761.
- sŭpersīdo,
ĕre : - intr. - s'asseoir sur. --- Amm. 25, 8,
2
- sŭpersigno,
āre : - tr. - clore [fig.],
mettre les scellés sur. --- Vulg. Esdr. 4, 6, 19.
- sŭpersĭlĭo, īre [super, salio] :
- 1
- tr. - bondir par-dessus.
--- Chalcid. Comm. 220. - 2
- intr.
- se
percher sur. --- Col. 8, 3, 7.
- sŭpersĭlĭens,
entis : qui va se percher sur. --- Col. 8, 3, 7.
- (Lebaigue
P. 1228)
- sŭpersisto,
ĕre, stĭtī : - tr. - se poser au-dessus de, se
tenir
debout sur. --- Apul.
M. 8, 11; Amm. 29, 1, 31.
- avec acc. - tribunal
ligneum
jussus superstiti, Apul. M. 11, 24 : on
m'invita
à me tenir debout sur une estrade en bois.
- sŭpersorbĕo,
ēre : - tr. - boire en outre. --- Placit. Med.
16, 30.
- sŭperspargo
(sŭperspergo), ĕre, spersus : - tr. - répandre sur. ---
Pl.-Val.
1, 56.
- superspersus
aliqua re : : parsemé de qqch. --- Sol. 17, 36;
30, 19.
- sŭperspēro,
āre, āvi, ātum : - intr. - avoir un espoir
excessif.
- ne
auferas de ore meo verbum veritatis usquequaque quia judiciis tuis
supersperavi, Vulg.
Ps. 118, 43
: n'ôte pas entièrement de ma bouche la
parole de vérité car
j'ai mis tout mon espoir en tes jugements.
- sŭperspĭcĭo,
ĕre : - tr. - regarder au-delà de. --- Solin. 1, 99.
- sŭperstagno,
āre, āvi, ātum : - intr. - former un lac
(après
inondation). ---
Tac. An. 1, 79.
- sŭperstătūmĭno,
āre : - tr. - établir
(qqch)
comme lit (comme base). --- Pall. 1, 9, 4.
- sŭpersterno,
ĕre, strāvi, strātum : - tr. - 1
- étendre sur, étaler sur. - 2
-
couvrir de. ---
Amm. 16, 8, 10.
- superstrati
cumuli, Liv. 10, 29, 19 : monceaux entassés par-dessus.
- sŭperstĕs,
stĭtis (abl.
sing. -ite; gén. plur. -itum)
[super + sto]
:
1
- qui assiste en
justice, qui est témoin, qui est présent. --- Plaut. d.
Fest. 305, 32; Cic. Mur. 26; Serv. En. 3, 339.
- superstes
nemo adest : il n'y a pas ici de témoin. --- Plaut.
fr. b. Fest. 305.
- utrisque
superstitibus præsentibus, Cic. Mur. 12, 26 : en présence des deux
parties.
2
- avec
gén. ou dat. : qui reste après, qui
survit à, survivant à.
- avec
dat. superstes suæ gloriæ, Liv. 2, 7, 8 :
qui
survit
à sa
gloire.
- superstes
toti convivio, Sen. Ep. 10, 83 : qui enterre tous les convives (en
buvant plus
qu'eux).
- ut
sibi sui liberi superstites essent, Cic. Nat. 2, 72 : pour que leurs
enfants leur survécussent. --- Cic.
Fam. 6, 2, 3; 9, 17, 1; Liv. 42, 50, 8; Ov. A. A. 3, 128;
Suet. Calig. 7; Mart. 10, 48, 17; Tac. An. 5, 8.
- avec
gén. superstes iniquorum, Tac. An. 3, 4 :
qui
échappe aux coups
des méchants.
- superstes
omnium suorum, Suet. Tib. 62 : qui a vu mourir tous les siens.
-
utinam te non solum vitæ, sed etiam
dignitatis meæ superstitem reliquissem, Cic. Q. 1, 3, 1 : plût
au ciel
que je t’eusse laissé survivant non seulement à moi, mais encore à ma
gloire.
- alterius vestrum superstes, Liv. 40, 8, 18 : survivant à l'un de
vous. --- cf. Quint.
6, pr. 4 ; Tac. An.
3, 4 ; G. 6; Plin.
7, 156.
- avec
infinitif. (silva fertur) Nymphas mutasse superstes, Stat.
Th. 6, 95 : la
forêt, dit-on, survit aux changements des nymphes.
- absol. - deos quæso, ut sit
superstes, Ter. And. 487 : je prie les dieux de
conserver l'enfant. --- Liv. 40, 11, 6; Hor. O. 2, 2, 8; Ov.
Tr. 3, 7, 50; id. ib. 1, 2, 44; id. Am. 3, 15, 20; Luc. 7,
660.
- sŭperstillo,
āre : - tr. - verser goutte à goutte
sur. ---
Apic. 4, 67.
- sŭperstĭtĭo,
ōnis, f. [super, sisto] :
1
- superstition.
--- Cic. Nat. 1, 117 ; 2, 71;
Div. 2, 148, etc.
2
- observation
scrupuleuse; confiance
aveugle. ---
Quint.
4, 2, 85.
3
- objet
de crainte religieuse. --- Virg. En.
12, 817.
4
- culte
religieux, vénération. --- Sen. Ep. 95, 35;
Just.
39, 3, 9; 41, 3, 4.
- sŭperstitĭōsē,
adv. [superstitiosus] : - 1
- superstitieusement,
par superstition. ---
Cic. Nat.
3, 92 ; Div. 1, 126. -
2
- minutieusement, trop
scrupuleusement.
--- Quint. 10, 6, 5.
- sŭperstĭtĭōsus,
a, um : - 1
- superstitieux.
--- Cic. Nat. 2, 72; Div. 2,
118 ; Liv. 6, 5, 6.
- 2 -
prophétique, devin. ---
Plaut. Amp.
323; Rud. 1138 ; Enn.
d. Cic. Div. 1, 66.
- superstitiosus,
i, m. : devin. --- Plaut.
- superstitiosa, æ, f. : devineresse. ---
Plaut.
- sŭperstĭtĭōsissĭmus.
--- Tert. Gnost.
2.
- per omnia quasi
superstitiosiores vos video, Vulg. Act. 17, 22 : à tous égards je vous
trouve extrêmement religieux.
- sŭperstĭtis
: gén. de superstes.
- sŭperstĭto,
āre : - 1
- intr.
- survivre. --- Plaut. Pers. 331. - 2
- tr.
- faire durer. --- Enn. Tr. 331.
- sŭpersto,
āre, stĕti : -
intr. et tr. -
1
- intr.
- se tenir sur.
- avec dat. - statum rostratæ
columnæ superstantem, Suet. Galb. 23
:
(décerner) une statue élevée sur une colonne rostrale.
- superstare columnis,
Liv. 40, 2, 2 : être placé sur (se tenir sur) des colonnes. --- cf.
Liv. 10, 28, 9 ; 37, 27, 8; Liv. 38, 7, 5; id. 7,
24, 5; id.
22, 59, 3; id. 37, 27, 8; Amm. 20, 6, 4; Virg. En. 10, 540.
2
- survivre.
- superstare = superstitem esse. --- Ennod. Epigr. 6, 1.
3
- tr. - se
tenir sur.
- superstare
aliquem, Virg. 10, 540 : se tenir sur qqn. --- cf.
Ov. H. 10, 123; Stat. Th.
2, 713.
- absol. - pondere
superstantium, Liv. 10, 5, 11 : sous le poids de ceux
qu'il portait. --- cf. Liv. 44, 9, 8.
- sŭperstrātus,
a, um : part. passé de supersterno; étendu
par-dessus.
- sŭperstringo,
ĕre, strinxi, strictum : - tr. - serrer
par-dessus, lier
par-dessus. --- Apul. M. 11, 14.
- sŭperstrŭo,
ĕre, struxi, structum : - tr. - bâtir
par-dessus, édifier
par-dessus. ---
Tac. An. 4,
62; [fig.] Quint. 1, 4,
5.
- sŭpersubstantĭālis,
e : nécessaire à la subsistance.
- panem
nostrum supersubstantialem da nobis hodie, Vulg. Mat. 6, 11 :
donne-nous
notre
pain quotidien, nécessaire à notre subsistance.
- sŭpersubstantīvus,
a, um : qui est plus que la substance. --- Rustic. c. Aceph.
p. 1184.
- sŭpersum,
esse, fŭi : -
intr. -
- futur
arch. superescit Enn.
An. 486 ; Acc. Tr. 266; avec tmèse.
--- Plaut. Curc. 85; Nep. Alc. 8, 1; Virg. B. 6, 6; En. 2, 567 ; Tac.
H.
1, 20.
- avec tmèse
jamque adeo super unus eram, Virg. En. 2, 567; nihil erat super, Nep.
Alcib. 8, 1.
1
- être de reste, rester, subsister.
- nulli
supersunt de inimicis, Cic. Marc. 21 : il ne reste plus
d’ennemis.
- quod
omnino biduum supererat, Cæs. BG. 1, 23 : comme il ne restait plus que
deux jours.
- non
multum ad solis occasum temporis supererat, Cæs. BC. 3, 51 : le soleil
n'allait
pas tarder à se coucher.
- non
multum æstatis supererat, Cæs. BG. 5, 22, 4 : il ne restait
pas
beaucoup de l’été, l’été tirait à sa fin. --- cf.
Cæs. BG. 1, 23.
- avec dat.
- quod satietati
ejus
superfuit, Cic. Verr. 1, 13 : ce
que sa satiété a laissé disponible. --- cf. Cic.
Off. 2, 4; Rep. 1, 8; Liv.
21, 4, 7.
- quod
superest, Cic. Att. 9, 19, 3 : pour le reste, au
surplus. --- cf. Virg. En. 5, 691.
- mais aussi - quod
superest : ce qui reste, le reste.
- quod
superfuit militum P. Valerio Publicolæ prætori tradidit, Liv. 7, 23 :
il confia le surplus des soldats au préteur P. Valérius Publicola.
- et mihi
vivam quod superest ævi, siquid superesse volunt di, Hor. Ep. 1, 106 :
et que je vive pour moi ce qui me reste à vivre, si les Dieux veulent
que je vive encore.
- avec
tmèse :
jamque super unus eram (= supereram),
Virg. En. 2,
567 : et
maintenant
je restais seul.
- nihil
erat super (= nihil
supererat), Nep. Alc. 8, 1 : il ne restait rien.
- superest + inf. :
il reste à. --- Liv.
44, 6, 14; Ov.
M. 14, 145; F. 3, 675.
- superest ut + subj. : il reste à.
- superest
ut dicam de genere orationis, Quint. Or. 12, 10 : il me reste à parler
des genres d'éloquence. --- Plin.
Ep. 1, 1, 2; Lact.
1, 23, 1.
2
- survivre.
- ex
eo prœlio circiter milia hominum centum
et triginta superfuerunt, Cæs. BG. 1, 26, 5 : de ce combat
environ cent
trente mille hommes réchappèrent. --- cf. Cæs. BC. 3,
87 ; Poll. Fam. 10,
33, 5.
- cum superessent adhuc qui spectaverant, Suet. Claud. 21 : comme il
existait encore des gens qui avaient vu.
- avec
dat. - superesse
rei publicæ,
Poll. Fam. 10, 33, 5 : survivre à
la république.
- superesse patri,
Liv. 1, 34, 2 : survivre à son père. --- cf.
Liv. 27,
49; 28, 28.
3
- surabonder, être superflu, être
de trop,
être en excédent, être
en surplus.
- tibi,
quia superest, dolet, Ter. Phorm. 162 : tu te plains de l'excès.
- vereor
ne superesse mihi verba putes, Cic. Fam. 13, 63, 2 : je crains que tu
me trouves verbeux.
- cui
tanta erat
res et supererat, Ter. Phorm. 69 : lui qui possédait tant
d’argent et
même en surabondance.
- adeo
supererant animi ad sustinendam invidiam,
Liv. 2, 27, 12 : tant chez lui le courage surabondait pour
affronter la
haine. --- cf. Liv. 1, 6, 3 ; 2, 42, 9.
- superesse : être
de trop, être superflu. --- Cic. de Or. 2, 108.
- neque
absit quicquam neque supersit, Cic. de Or. 2, 25, 108 : qu'il n'y ait
rien
de trop ni de trop peu.
4
- être
en saillie, être
en évidence.
- Jasona
agnoscit armaque, quique cava superest de casside vultus, Val.-FL 6,
760 : elle reconnaît Jason, ses armes et ce que son casque laisse
entrevoir de son visage.
5
- (= adsum)
assister (un
accusé), secourir, défendre.
- si
superesset ... sin deesset, Aug. d. Suet.
Aug. 56 : s'il
l'assistait ...
s'il ne
l'assistait
pas. --- cf.
Gell. 1, 22, 1.
6
- poét.
être assez, être en quantité suffisante, suffire.
-
modo vita supersit, Virg. G. 3, 10 : pourvu que
je vive assez.
- labori
superesse, Virg. G. 3, 127 : suffire à une tâche.
- sŭpersūmo,
ĕre : - tr. - prendre en outre. --- Pl.-Val. 1,
61.
- sŭpersuspensus,
a, um : suspendu au-dessus. --- C.-Aur. Acut. 3, 5.
- sŭpertĕgo,
ĕre, texi,
tectum : - tr. - couvrir par-dessus,
recouvrir,
abriter. ---
Tibul. 3, 2, 10 ; Col. 9, 14, 14; Apul. M. 11, 14.
- sŭpertendo,
ĕre : - tr. - 1
- tendre
au-dessus [dat.].
--- Aug. Ps. 70 Serm. 2, 11. - 2 - bander fortement (une
plaie). --- C.-Aur. Acut. 2, 9, 49.
- sŭperterrēnus,
a, um : qui est sur
la terre,
terrestre. --- Tert. Res. 49.
- sŭpertertĭus,
a, um : qui contient
un nombre et
le tiers de ce nombre,
qui est dans le rapport de quatre à trois. --- Capel. 7, 761.
- sŭpertexo,
ĕre : - tr. -
recouvrir [comme d’un
tissu]. --- Avien. Or. 127.
- sŭpertextŏr,
ōris, m. : tisseur, brodeur (par
excellence). --- Mar. Merc. Procli. Hom. Sect. 3.
- sŭpertollo,
ĕre : - tr. - élever
au-dessus. ---
Commod. Instr. 2, 19, 2.
- supertollere
se, Commod. : s'élever, s'enorgueillir.
- sŭpertrăho,
ĕre :
traîner par-dessus. --- Plin. 18, 173.
- sŭpertransĕo,
īre : - tr. - passer par-dessus,
dépasser. --- Ambr. in Psa. 37, 29.
- sŭpertrĭpartĭens,
tis, et
sŭpertrĭquartus, o, um : qui contient un
nombre et les trois quarts de ce nombre (sept par rapport à quatre). ---
Boēt. Arith. 1, 18.
- sŭpĕrunctĭo,
ōnis, f. [superungo]
: fomentation, liniment (à la surface). --- C.-Aur.
Acut. 3, 4, 34.
- sŭpĕrunctus,
a, um : part. p. de superungo.
- sŭpĕrundo,
āre : - intr.
avec abl. - déborder
(surabonder) de. --- P.-Nol. Carm. 18, 102.
- sŭpĕrungo,
ere, unxi,
unctum : enduire
(oindre)
par-dessus. --- Cels. 7, 7, 1 ; Ambros. Ep. 80, 4.
- sŭpĕrurgens,
entis [super,
urgeo] : qui presse d’en haut. --- Tac. An. 2, 23.
- sŭpĕrus,
a,
um (rarement super, a, um)
:
- nomin. super
Cato, Agr. 49, 1; superrimus
= supremus
- compar. superior.
- superl. supremus.
1
- qui est au-dessus, qui est en haut, d’en
haut, supérieur.
- limen superum inferumque, salve, simul autem vale, Plaut. Merc. 830 :
seuil et linteau, salut, et en même temps adieu.
- super
inferque vicinus, Cato, R. R. 149, 1 :
voisin de l'étage supérieur et voisin de l'étage inférieur. ---
Lucr. 1, 649.
-
superi dii, Cic. Læl. 12 : les dieux d’en haut.
- superæ
res, Cic. Nat. 2, 140 : les choses du ciel, le ciel.
-
mare superum,
Cic. de Or. 3, 69 : la mer supérieure [mer Adriatique et
Ionienne].
- ou Superum
seul. ---
Cic. Att. 9, 5, 1.
- de
supero, Plaut. Amp 1001; ex supero, Lucr.
2, 227 : d’en haut.
-
Sŭpĕri, ōrum, m.
: les
dieux d’en haut. --- Virg.,
Hor., Ov.
- jactatus vi superūm (= superorum), Virg. En. 1, 4 : malmené par la
puisssance des dieux d'en haut. --- cf. Ov. M. 1, 251 et
souvent.
- sŭpĕra, ōrum, n.
: les choses d’en haut, les astres. --- Cic. Ac. 2,
123.
- ou sŭpĕra, ōrum, n. : les régions supérieures,
les hauteurs. --- Cic.
Tusc. 1, 42.
- supera
ad convexa, Virg. En. 6, 241 : jusqu'à la voûte céleste.
2
- qui est en haut par rapport aux enfers, qui
occupe la
région supérieure = la terre. --- Virg. En. 7,
562; 6, 128 ; 6, 680.
- d’où
sŭpĕri : ceux d’en
haut, les hommes, le monde. --- Virg. En. 6,
481; Vell. 2, 48, 2; V.-Flac. 1, 792.
- sŭpervăcānĕō,
adv.
: c. supervacuo. --- Front. Cæs. 4, 5.
- sŭpervăcānĕus,
a, um [super, vacuus] :
1
- qui est en plus, en
surplus, supplémentaire. --- Cato, Agr.
12.
- supervacaneum
opus, Cic.
CM : travail dans les
moments de loisir.
2
- surabondant,
inutile, superflu.
--- Cic. Att. 16, 2, 5; Fam. 3, 5, 2;
Liv. 55, etc.
- nihil
supervacaneum, Cic.
Nat. 2, 121 : rien de
superflu. --- cf. Cic. Nat. 1, 551.
- commemoratio
officiorum supervacanea est, Cic. Fam. 3, 5, 1 : il est superflu de
rappeler les bons offices rendus.
-
supervacaneum est + inf.
: il est inutile de (il est sans intérêt de). ---
Sall. C. 51, 25.
- pro
supervacaneo haberi,
Liv. 10, 24,
12 : passer pour être de trop.
- sŭpervăco,
āre : - intr. - surabonder,
être de trop. ---
Gell. 2, 22, 3.
- sŭpervăcŭē,
adv. : surabondamment,
inutilement. ---
Tert. Mart. 1 ; Vulg.
- sŭpervăcŭĭtās,
ātis, f. [supervacuus] : vanité,
néant. ---
Vulg. Sap. 14, 14.
- supervacuitate
hominum hæc (= idola) advenerunt in orbem terrarum, Vulg. : c'est par
la vanité des hommes qu'elles (= les idoles) ont fait leur
entrée dans
le monde.
- sŭpervăcŭō,
adv. : surabondamment, sans nécessité, inutilement.
--- Plin. 22, 87.
- sŭpervăcŭus,
a, um : - 1
- surabondant,
excessif. - 2 -
superflu, inutile, vain; sans
motif; sans valeur, vil.
- supervacuæ frondes, Col. 5, 5, 19 : branches surabondantes.
- supervacua
coma, Plin. 13, 36 : chevelure trop longue.
- mihi
Baias Musa supervacuas Antonius facit, Hor. Ep. 1 : Antonius
prétend
que
Baïes ne me vaut rien.
- conpesce clamorem ac sepulcri mitte supervacuos honores, Hor. O. 2,
20, 23 : retiens tes cris et ne rends pas d'inutiles honneurs à mon
tombeau.
- plur.
n. supervacua, Quint.
22, 8, 7 : des choses inutiles
- supervacuum
est + inf. : il est inutile de.
--- Sen. Brev.
6, 3; Plin. Ep. 7, 17, 5.
- qui
dicit... supervacuum habet postea dicere... Quint. 7, 2, 21
: celui qui dit... n'a pas besoin d'ajouter... cf. Plin.
27, 125.
- ex
supervacuo (in supervacuum) : inutilement, sans motif, sans fondement.
--- Liv. 2,
37, 8; Sen. Marc. 1, 6; Ep. 70, 17.
- supervacuus,
i, m. : homme inutile, un bon à rien. ---
Ov.
- ecce
supervacuus ad sua natalis tempora noster adest, Ov. Tr. 3, 13, 1 :
voici que revient, à son époque ordinaire, le jour inutile, le jour de
ma naissance.
- colere bestias supervacuas, Vulg. Sap. 11, 16
: adorer de misérables bestioles.
- præcavere
ex supervacuo, Liv. 2, 37, 8 : prendre des précautions superflues.
- sŭpervādo,
ĕre : - tr. - franchir,
escalader. --- Sall. J. 75, 2; Liv. 32, 24, 5.
- sŭpervăgānĕa,
avis, f. : oiseau qui se fait entendre d’en haut. ---
P. Fest. 304.
- sŭpervăgor,
āri, ātus sum : - intr. - donner trop de
bois,
s'étendre
trop
(en parl. de la vigne).---
Col. 4, 22, 4.
- (Lebaigue
P. 1229)
- sŭpervălĕo,
ēre : - intr. - être plus fort, être
plus puissant.
- Dominum
exaltate, quantumcumque potueritis: supervalebit enim adhuc, Vulg.
Eccl. 43, 32 :
exaltez
le Seigneur tant que vous pourrez car il sera plus puissant encore.
- sŭpervălesco,
ĕre : - intr. - devenir
plus fort, plus
puissant. --- Vulg. Esd. 4, 15, 31.
- sŭpervector,
āri, passif
: être
transporté sur. ---
Tert. Bapt. 4.
- sŭpervĕhor,
vĕhi, vectus sum, dép.
- 1
- avec acc.
être
transporté au-delà de,
être élevé sur, passer sur, franchir. - 2
- dépasser, doubler (un cap). - 3
-
être monté sur (un âne). - 4
- fig.
dépasser, surpasser. --- Jul. Val. 3, 82.
- supervehi
Calabriæ extremum promunturium, Liv. 42, 48, 7 : doubler le cap qui
termine
la
Calabre.
- supervehi
montem, Catul.
66, 43 : franchir une montagne.
- passif - supervectus,
Gell. 16, 11, 7 : transporté
par-dessus (transporté au-delà).
- dominus
pullo asinæ supervectus, Ambros.
in Luc. 8, 59 : le maître
monté sur le petit d'une ânesse.
- sŭpervĕnĭo,
īre, vēni, ventum : - intr. avec dat. et tr. -
1
- venir
par-dessus.
- velut
unda supervenit undam, Hor. Ep. 2, 2, 176 : comme un
flot vient par-dessus un flot (comme
une vague pousse l'autre).
- crura
loquentis terra supervenit, Ov. M. 10, 490 : comme il parlait
encore la terre vint couvrir ses jambes.
2
- couvrir, saillir (une
femelle). --- Col. 6, 24, 3; 7, 6, 3;
Plin. 10, 63, 83, § 174.
3
- survenir,
arriver à l'improviste, surprendre,
tomber sur, venir surprendre.
- supervenire
hostes, Grat. Cyn. 185 : surprendre l'ennemi.
- avec dat. - lapso
supervenit, Virg. En. 12, 356 : il tombe (se jette) sur son
ennemi abattu.
- supervenire
hostibus, Just. : surprendre l'ennemi.
- ulcus
ulceri supervenit, Cels. 5, 28, 5 : il vient ulcère sur
ulcère.
- munientibus
supervenit
Marcellus, Liv. 24, 35, 9 : ils travaillaient à se retrancher
quand
Marcellus les surprit (tomba sur eux). --- cf. Liv.
28, 7, 7, etc.
- absolt. - superveniunt
legati, Curt. 3, 1, 9 : sur ces entrefaites
arrivent des ambassadeurs. --- cf. Liv. 30, 25, 9.
4
- arriver
en outre, par
surcroît. --- Liv. 2, 6, 10; 27, 28, 17.
5
- arriver
comme
appui, comme secours pour qqn.
- avec dat. - timidis
supervenit Ægle,
Virg. B. 6, 20 : Eglé vient en aide par surcroît aux jeunes
gens
timides. --- cf. Liv. 42, 56, 5.
- huic
lætitiæ Quinctius supervenit, Liv.
34, 40, 7 : Quintius
arriva au
milieu
de cette joie débordante.
6
- dépasser, excéder,
surpasser.
--- Col. 8, 7, 5; Stat. Th. 2, 298.
- sororis
ornatus supervenit auro, Stat. Th. 2, 298 : elle éclipse par son
éclat la
parure de sa sœur.
- sŭperventĭo,
ōnis, f. : apparition soudaine. --- lat. tardif.
- sŭperventōres,
um, m. [supervenio]
: troupes de réserve [pour attaques soudaines]. ---
Amm. 18, 9, 3.
- superventŭs,
ūs, m. [supervenio] : - 1
- arrivée
inattendue, arrivée imprévue. ---
Tac. H. 2, 54 ; Plin. 7, 64. - 2 - surprise [de
guerre]. --- Veg. Mil. 5, 8.
- sŭpervestĭo,
īre, ītum : - tr. - recouvrir,
revêtir. --- Aug. Civ.
14,
3; Arn. Ps. 38.
- sŭpervinco,
ĕre : - tr. - vaincre,
triompher de. ---
Cassiod. Eccl. 6, 46.
- sŭpervīvo,
ĕre, vixi : -
intr. avec dat. - survivre à.
--- Just. 28, 3, 3; Plin.
Ep. 2, 1, 2.
- sŭpervŏlĭto,
āre : - tr. - voltiger
au-dessus [avec
l’acc.]. --- Virg. B. 6, 81 ; Tac. H. 3, 56.
- sŭpervŏlo,
āre : -
intr. - 1
- voler
au-dessus, dans les airs. --- Plin. 8,
36.
- 2
- voler
par-dessus [en parl. d’un trait]. ---
Virg. En. 10, 522.
- ille astu subit ac tremibunda supervolat hasta, Virg. En. 10, 522 :
celui-ci, adroit, se baisse et laisse le trait vibrant le survoler.
- tr. - totum
supervolat orbem, Ov. M. 4, 624 : il vole sur tout l'univers.
- sŭpervolvo,
ĕre, volvi, vŏlūtum : - tr. - rouler au-dessus
de, tourner sur. ---
Avien. Phæn.
971; Col. 11, 3, 34.
- Sŭpīnālis,
is, m. [supinus]
: qui peut tout renverser, le Destructeur [épithète
de Jupiter]. --- Aug. Civ. 7, 11.
- sŭpīnātĭo,
ōnis, f.
[supino] : - 1
- fait
d’être renversé sur
le dos. --- Gloss. - 2
- renvoi des
aliments.
--- C.-Aur. Chron. 4, 3, 64.
- sŭpīnātus,
a, um : part.
de supino.
- sŭpīnē,
adv. [supinus]
: avec nonchalance, avec insouciance. ---
Sen. Ben. 2, 24, 3.
- sŭpīnĭtās,
ātis, f. [supinus]
: - 1
- posture
de qqn qui se renverse en arrière, position renversée. ---
Quint. 22, 3, 122. - 2
- surface plane, sol uni. --- Solin. 3, 2. - 3
- selon
Hoven) oisiveté. --- in
Er. Ep. 1421, l. 19. et
Hutten, Monitor, II, § 7, l. 26.
- sŭpīno,
āre, āvi, ātum : -
tr. - 1
- coucher sur le dos, renverser en arrière; lever en l'air.
- 2
- retourner (la terre), labourer. --- Virg. G. 2,
261. - 3
- au passif
aller
en pente (en parl. d'une
montagne), s'abaisser, descendre.
- os
supinare, Sen. : tenir la tête haute.
- miles
supinatus humi, Apul. M. 9, 40, 3 : soldat étendu à terre.
- supinare
aliquem in terga,
Stat. Th. 6, 789 : renverser qqn sur le
dos.
- supinata
testudo, Sen.
Ep. 121, 9 : tortue couchée sur le dos.
- manus
supinata, Quint. 22,
3, 100 : main renversée (du suppliant).
- supinari,
Stat. Th. 12,
243 : s'abaisser, descendre, aller en pente.
- poét. nasum
nidore supinor, Hor. S. 2,
7, 38 : je lève mon nez en l’air à cause de l’odeur (de
cuisine), l’odeur me fait
lever le nez en l’air.
- sŭpīnus,
a, um [sub] :
1
- tourné
vers le haut, penché en arrière.
- motus
supinus, Cic. Div. 2, 120 : renversement du corps en arrière.
- supina
ora, Cic. Tim. 49 : visage renversé en arrière.
2
- tourné
en arrière, tourné vers le haut.
- supinæ
manus, Virg. En. 3, 176 : mains
renversées [pour supplier].
- vana
pleraque, utpote supino jactu, tela in locum superiorem mittebant, Liv.
30, 10, 13 : ils lançaient des traits en hauteur, la plupart sans
efficacité
parce qu'ils étaient lancés de bas en haut.
3
- couché
sur le dos. --- Hor. S. 2, 5, 19;
Plin. 32, 41; Suet. Aug. 16, etc.
4
- tourné
en sens inverse, qui
reflue, qui rétrograde. --- Ov. P. 4, 5, 43.
-
supinum carmen, Mart. 2,
86, 1 : vers qui garde le même mètre étant lu à rebours.
5
- (lieu) incliné,
qui va en pente douce. --- Liv. 4, 46, 5; Virg.
G. 2, 276; Hor. O. 3, 4, 23.
- vallis
supina, Liv. 6, 24, 3 : vallée en pente douce.
- si hæc jam lenius supina
evaseris, Quint. 12, 10, 79 : si tu gravis cette pente qui commence à
s'adoucir.
6
- comme
couché
sur le dos, qui s’étend en surface.
-
supinum mare, Plin. 5, 2 : la mer
qui s’étale.
7
- paresseux,
nonchalant, négligent. ---
Quint. 10, 2, 17; 11, 3, 3, etc.
- numquam
deliciæ supiniores, Mart. 2, 6, 13 : jamais on ne vit une telle
indolencce dans les plaisirs.
8
- qui renverse la tête
en arrière,
orgueilleux, guindé. --- Mart. 5, 8, 10; Pers. 2,
225.
9
- au neutre, terme de gram.
-
supinum, n. (s.-ent.
verbum) [forme du verbe en um
et en u] :
le supin. --- Char. 175, 25; Prisc.
8, 49
- forme en di, do,
dum : gérondif.
--- Char. 175, 25; Prisc. 8,
70.
- sŭpo
(sĭpo, suppo), āre :
- tr. - mettre sur le dos, coucher, renverser, jeter.
- supat jacit, unde
dissipat disicit et obsipat obicit, et insipat, hoc est inicit,
Fest. p. 311.
- suppactus,
a, um : part.
passé de suppingo.
- suppædăgōgus
(subpædăgōgus), i, m. : sous-maître. --- Inscr.
Donat. 311, 1.
- suppænĭtet
(subpænĭtet, suppœnĭtet), ēre, impers. : se
repentir
un peu, être un peu mécontent, avoir quelques
remords.
--- Cic. Att. 7, 14, 1.
- même
construction que pænitet.
- me
suppænitet : je me repens un peu.
- suppætŭlus
(subpætŭlus), a, um : qui louche un
peu, un peu
louche.
- suppallĭdus
(subpallĭdus), a, um : un peu pâle, pâlot.
- suppalpor
(subpalpor), āri
: - dép. intr. avec dat. -
flatter un peu,
caresser, courtiser, faire des avances.
- occepit
ejus matri subpalparier vino, Plaut. Mil. 106 : il gagne les bonnes
grâces de la mère par le vin.
- suppalpandi
nescius, Sym. Ep.
2, 84 :
ne sachant pas flatter.
- suppăr
(subpăr),
ăris [sub + par] :
- 1
- à peu
près semblable, à peu près égal. - 2
-
à peu près conforme. --- Apul.
M. 6, 24.
- abl.
sing. -are, -ari.
- huic ætati suppares Alcibiades Critias Theramenes, Cic. Br. 29 : il
était presque
du même temps qu'Alcibiade, Critias,
Théramène.
- suppar
ævum,
Aus. Ep. 1, 13 : âge à peu près égal.
- suppărăsītor
(subpărăsītor), āri : - dép. intr. avec dat.
-
se comporter en parasite (avec qqn, alicui),
flatter à la
manière des parasites
(qqn, alicui).
--- Plaut.
Amph. 993;
Mil. 348.
- forme active - suppărăsīto, āre : même
sens. --- Hutten Monitor II ( = Böcking IV, p. 359, § 50, l.
20)
- qui
putasne in re nefaria tam nequiter supparasitarent nunc Romano
Pontifici … ? et tu penses qu’ils iraient
aujourd’hui
flatter si honteusement le Pontife romain dans cette affaire
abominable… ? (trad. JP. Woitrain)
- voir
hors site supparasito
- suppărātūra,
æ, f. : reconstitution, reproduction
(de la race). ---
Tert. Res. 61.
- suppărĭlĕ
(subpărĭlĕ),
is, n. : paronomase [fig.
de rhét.]. --- Carm. de Fig. 109.
- supparo
:
1
- suppăro (subpăro),
āre [sub + par] : - tr. - reproduire (imiter) à peu
près. --- Tert. Val. 4.
2
- suppăro (subpăro),
āre [sub + paro] : - tr. - adapter, ajuster. --- Tert. An. 25.
- suppărum,
i, n. (mot
osque) :
-
(sĭpărium ou sĭpărum ou sĭphărum), i, n. et
suppărus ou sĭphărus, m.).
- σίφαρος
: voile (de
navire).
1
- petite
voile [qui surmonte la grande], voile de
perroquet. --- Fest. 340; Luc. 5, 428.
2
- châle (de femme). ---
Luc. 2, 364.
3
- petite
bannière,
labarum, flamme. ---
Tert. Apol. 16; Fest. 310.
- voir
hors site supparum.
- suppărus,
i, m. : c.
supparum. ---
Varr. L. 5,
131 ; P. Fest. 311; cf. Nov. Com. 70; Afran. Com. 123 ; Plaut. Ep. 232.
- voir
hors site l'article de P. Festus.
- suppătĕo
(subpătĕo), ēre :
- intr. - 1
- être
ouvert en dessous. --- Apul. M. 8, 20. - 2
- s'étendre
au bas. --- Apul. M. 7, 24.
- suppĕdānĕum
(scabellum), i, n. : marchepied. --- Greg. Dial.
1, 2; Lact. 4, 72, 17.
- suppĕdānĕus,
a, um : placé sous le pied.
- suppĕdĭtātĭo,
ōnis, f. : abondance, affluence.
- suppeditatio
bonorum, Cic.
Nat. 1,
111 :
une abondance de biens.
- suppĕdĭto
(subpĕdĭto),
āre, āvi, ātum :
- intr. -
1 - être
en
abondance,
être sous la main,
être à discrétion.
- navis
egregie defendebatur quoad tela suppeditarunt, Liv. 30, 25 : le navire
fut
admirablement
défendu tant qu'il y eut à bord des traits en
abondance.
- nec
consilium, nec oratio suppeditat, Liv. 28, 27, 3 : les idées et les
mots me
manquent.
- Cethegus,
cui de re publica satis suppeditabat oratio, Cic. Brut. 48, 178
: Céthégus, à qui
s'offrent assez facilement les mots pour parler de politique.
- undique
mihi
suppedditat, quod...
dicam, Cic. Scaur. 46 : je trouve de tous côtés en abondance
de quoi
parler...
- ne charta
quidem
tibi suppeditat, Cic. Fam. 7, 18, 2 : tu n’as même pas de
papier en
suffisance. --- cf. Cic. de Or. 3, 124; Br. 178 ; Nat. 1, 109.
- cui si vita
suppeditavisset, Cic. Br. 245 : s’il avait vécu suffisamment.
- parare,
quæ suppeditent ad victum, Cic. Off. 1, 12 : se procurer de
quoi fournir
aux nécessités de la vie.
- suppeditare
labori, Plaut. As. 2, 4, 17 : résister à la fatigue.
--- cf. Ter. Eun. 5, 8, 46.
- avec inf.
- dicere
non suppeditat,
Lucr. 3, 731 : on ne saurait dire.
2
- avoir
en
abondance,
être riche de.
- quibus
nos suppeditamus, eget ille, Cic. Cat. 2 : il manque des choses dont
nous
regorgeons.
- gaudiis
gaudium suppeditat, Plaut. : une joie succède toujours
à une autre joie.
- tr. -
3
- donner
en
abondance, fournir, procurer.
- suppeditare frumentum toti Italiæ, Cic. Verr. 5, 99 : fournir du blé
à toute l’Italie.
-
suppeditare sumptum, Cic. Agr. 2, 32 : fournir aux dépenses. ---
cf. Cic. Off. 2, 42; Liv. 23, 48, 7.
-
omnium rerum abundantiam suppeditare, Cic Læl. 87 : fournir une
abondance de tous les biens.
-
hortorum amœnitatem domus mihi suppeditat, Cic. Q. 3, 1, 14 : ma maison
me fournit un agrément de jardins qui me suffit .
-
alicui sumptibus suppeditare, Ter. Haut. 931 : fournir aux dépenses de
qqn. --- cf. Cic. Att. 14, 20, 3.
- passif impers.---
Cic.
Att. 14, 11, 2.
- suppeditari aliqua re : être fourni (pourvu) en abondance de
qqch. --- Cic. Cat. 2, 25.
- vix arvis
suppeditati, Lucr. 2, 1162 : à peine pourvus du nécessaire
par les champs.
- omnia
suppeditat natura, Lucr. : la nature pourvoit à tous les
besoins.
- absol.
- suppeditare alicui sumptibus, Ter. : fournir aux dépenses
de qqn.
- suppeditare
alicui de thesauris suis, Cic. : fournir aux dépenses de qqn.
- suppēdo (subpēdo), ĕre : -
intr. - lâcher un petit vent. --- Cic. Fam.
9, 22, 4.
- suppellex
: voir supellex.
- suppernātus,
a, um [sub, perna] : - 1
- qui a
les cuisses coupées.--- Fest. 305; P. Fest. 304. - 2
- taillé,
ébranché (en parl. d'un arbre). ---
Catul. 17, 19.
- supperturbo
(subperturbo), āre : - tr. - troubler un peu [fig.]. --- Sen. *Apoc. 13,
3.
- suppēs,
pĕdis, adj.
[sub-pes] : qui a les pieds
retournés sur
eux-mêmes, pied bot. ---
Petr. 13.
- suppĕtĭæ
(subpĕtĭæ),
ārum, f. (seul.
au nom. et à l'acc.) : secours,
aide,
assistance. --- Plaut. Ep.
677 ; Amp. 1106.
- suppetias
alicui advenire (venire, proficisci, occurrere) : accourir au secours
de
qqn.
- occurrere
suppetias legionibus, Hirt. : venir soutenir les légions.
- alicui
suppetias advenire, Plaut. Men. 1026 : arriver au secours de qqn.
- edepol,
here, næ tibi suppetias temperi adveni modo, Plaut. Men. 1026 : par
Pollux, maître, je suis venu à temps pour te secourir.
-
suppetias legionibus occurrere, B. Afr. 39 : courir au secours des
légions.
- suppetiatus
:
1
- suppĕtĭātus, a, um : voir suppetior.
2
- suppĕtĭātŭs, ūs, m. [suppetior] : aide, assistance. --- Non.
2, 47.
- suppĕtĭlis,
e [suppetior] : qui aide. --- Itin. Alex. 32.
- suppĕtĭor
(subpĕtĭor),
āri, ātus sum : - intr. avec dat. - secourir, prêter assistance à (qqn,
alicui).
- subpetiari miserrimo seni, Apul. : prêter assistance à un vieillard
bien malheureux.
- unus quisque proximi periculi confini territus suppetiatum decurrunt
anxii, Apul. : tout le monde, effrayé au voisinage d'un danger si
proche, accourt à l'aide, plein d'anxiété.
- maritum suum suppetiatum ciet, Apul. : elle appelle son mari à l'aide.
- suppĕtĭum,
ĭi, n. (c. suppetiæ) : secours, aide, assitance. --
Commod. apol. 1006; instr. 2, 1 (2), 15.
- suppĕto
(subpĕto), ĕre,
pĕtīvi (pĕtĭi), pĕtĭtum : - intr. avec dat. -
- (Lebaigue
P. 1229 et P.
1230)
1
- être sous la main, à la
disposition.
- ne
pabuli quidem satis magna copia suppetebat, Cæs. BG. 1, 16, 2 : on ne
disposait même pas d’une assez grande abondance de fourrage. ---
cf. Cæs. BG. 1, 3, 1.
- si cui hæc suppetunt, Cic.
Off. 1, 31 : si qqn dispose de ces avantages.
- mihi
ad remunerandum nihil suppetat præter voluntatem, Cic. Fam. 15 : je
n'ai
pour m'acquitter envers toi que ma bonne volonté.
- dum
suppetit vita, enitamur ut mors quam paucissima quæ abolere possit
inveniat,
Plin. Ep. 5, 5, 8 : tant que nous sommes encore en vie, tâchons que
la mort
trouve le moins possible à détruire.
2 - être
en abondance à la disposition.
- mihi crimina non
suppetunt, Cic. Verr. 2, 1, 31 : les chefs d’accusation ne sont pas en
abondance à ma disposition.
- poét. novis
ut suppetas doloribus, Hor. Epod.
17,
64 : pour que tu sois exposé constamment à de nouvelles douleurs.
3
- être
en quantité suffisante, suffire.
- cotidianis
sumptibus copiæ
suppetunt, Cic. Tusc. 5, 89 : les ressources suffisent aux dépenses
quotidiennes.
- ut
cottidianis sumptibus copiæ suppetant, Cic. Tusc. 5, 32, 89 : pour que
les
ressources
suffisent aux dépenses quotidiennes.
- pauper
non est, cui rerum suppetit usus, Hor. Ep. 1, 12, 4 : il n’est pas
pauvre celui qui dispose suffisamment des choses nécessaires à la vie.
- rudis
in militari homine lingua non suppetebat libertati, Liv. 2, 56, 8 : le
langage,
rude chez ce soldat, ne répondait pas à la
franchise.
4
- demander
au nom de qqn. --- Ulp. Dig. 47, 2, 53, 11.
- suppīlo
(subpīlo), āre,
āvi, ātum : - tr.
- suppeilo Pl. As. 815.
1
- voler, dérober.
- suppilare aliquid,
Pl. Truc. 566 : voler qqch.
- suppilare aliquid
alicui, Pl. Men. 740 ; 803 : voler qqch à qqn.
2
- voler, dépouiller
qqn. --- Pompon,
d. Non. 13, 2; Cæcil. d. Non. 12, 33.
- suppiles
clam domi uxorem tuam ? Plaut. Asin. 815 : tu pillerais ta femme
secrètement chez
toi ?
- suppingo
:
1
- suppingo
(subpingo), ĕre, pēgi, pactum [sub + pango] : - tr.
a
- ficher sous, enfoncer sous.
- suppingere aliquid
alicui rei. ---
Pl. Trin. 720; Symm. Ep. 1, 62.
b
-
garnir en dessous.
- auro
habere soccis subpactum solum, Plaut. Bac. 332 : avoir une
semelle garnie d’or à ses souliers.
2
- suppingo,
ĕre, pinxi, pictum [sub + pingo] : - tr. - peindre
un peu. --- Avien.
Arat. 1454.
- suppinguis
(subpinguis), e : - 1
- assez gras, grassouillet. ---
Cels. 6, 4. - 2
- visqueux. ---
Th.-Pric. 2, 21.
- supplantātĭo
(subplantātĭo), ōnis, f. : croc en jambe; ruses, pièges. --- Vulg. Psalm. 40, 10.
- subplantatio
perversorum vastabit illos, Vulg. : la fourberie des pervers causera
leur
ruine.
- supplanto
(subplanto),
āre, āvi, ātum [sub + planta] : -
tr. -
1
- donner un croc en jambe.
- supplantare
gressus meos, Vulg. : me faire trébucher.
- supplantare aliquem
: donner un croc en jambe à
qqn. --- Cic. Off. 3,
42; Sen. Ep. 13, 2, cf. Non. 36, 3.
2
-
renverser
à terre, abattre, détruire. --- Plin.
17, 212, etc.
- supplantare
judicium, Quint. Decl. 7 : annuler un jugement.
- supplantare
vites in terram, Plin. 17 : coucher les vignes à terre.
- optimates
subplantat, Vulg. : il renverse les puissants.
3
-
estropier,
escamoter (les mots en
parlant). --- Pers. 1,
35.
- supplantare
verba palato, Pers. 1, 35 : escamoter les mots.
- supplaudo,
ĕre, plōsi,
plōsum : c. supplodo.
- supplausĭo :
c. supplōsĭo.
- supplēmentum
(subplēmentum), i, n. [suppleo] :
1
- tait de compléter, complément.
- in
exercituum
complementum, Liv. 29, 13, 8 : en vue de compléter l’effectif
des
armées. --- cf.
Liv. 28, 37, 4.
- ou
ad supplementum Liv. 26, 47, 3.
- veteres
supplemento (legiones) explevit et novas scripsit, Liv. : il
compléta
les anciennes légions et en recruta de nouvelles.
- supplementi
nomine, Cæs. BG. 3, 4, 2 : sous couleur de compléter les
effectifs.
--- cf. Cæs. BG. 7, 9, 1.
- per
causam supplementi equitatusque cogendi ab exercitu discedit, Cæs. BG.
7 : sous prétexte d’aller chercher du renfort et
de la cavalerie, il
quitte l’armée.
2
- renfort.
- supplementum
mittere, Liv. 30, 20, 2 : envoyer des renforts.
-
supplementum legionibus
scribere, Cic. Fam. 3, 3, 1 : recruter de quoi renforcer les
légions.
3
- aide, secours. --- Suet. Aug. 80, Apul. M. 2,
21.
- supplĕo, ēre, plēvi,
plētum [sub, pleo] : - tr. -
1
- compléter en
ajoutant ce qui
manque.
- fiscellam
supplere, Cato, Agr. 88 : remplir une corbeille à mesure
qu'elle se
vide.
- ibi
fiscellam cum sale populari suspendito, et quassato, suppletoque
identidem, Cato, Agr. 88 : suspendez-y un sachet de sel commun, que
vous aurez soin d'agiter et de remplacer à mesure qu'il se fondra.
- facito
ut amurcam quotidie suppleas, Cato, Agr. 69 : laissez (les futailles)
pendant sept jours remplies d'amurque.
- supplere bibliothecam,
Cic. Q. 3, 4, 5 : compléter une
bibliothèque.
-
referendis præteritis verbis scriptum supplere, Cic. de Or.
2, 110 : en rétablissant les mots omis compléter un texte.
-
legionem supplere, Cic.
Phil. 8, 27 : compléter l’effectif d’une légion.
-
remigio naves supplere, Liv. 26,
39, 7 : compléter les navires en rameurs.
- supplere inania
mœnia, Ov. M. 7, 628 : combler le vide des remparts.
-
te illum usum provinciæ supplere (voluerunt), Cic. Verr. 4, 9
: [nos ancêtres] ont voulu que tu satisfasses
sur ce point à tes besoins de gouverneur de province.
- exercitum
junioribus supplere, Just. 12, 11, 4 : compléter l'effectif d'une
armée avec
de jeunes recrues.
1
- ajouter pour
parfaire un tout.
- supplete
ceteros, honores et imperia meditantes,
Cic. Phil. 12, 14 : ajoutez [pour parfaire le compte] tous les
autres,
qui n’aspirent qu’aux charges et aux commandements.
-
ex alio acervo,
quantumcumque mensuræ defuit, supplet, Col. 12, 10 : en
prenant à un
autre tas, il ajoute tout ce qui manque à la mesure.
1
- suppléer,
remplacer.
- ad
supplenda exercitūs damna, Tac. An. 1, 71 : pour réparer les
pertes de
l’armée.
-
quod cessat ex reditu frugalitate suppletur, Plin. Ep. 2, 4,
3 : ce qui manque du côté du revenu, la frugalité le remplace.
- solis
vicem supplere, Plin. Ep. 5, 6, 25 : remplir l’office du
soleil.
- supplere
locum parentis,
Sen. Hipp. 633 : jouer le rôle de père.
- supplētĭo,
ōnis, f. : supplément. --- Greg. Job 34, 25.
- supplētōrĭum,
ĭi, n. [suppleo] : supplément. ---
lat. tardif.
- supplex,
plĭcis : qui plie
les genoux, qui prie
humblement, suppliant.
- abl.
sing. -ici ou -ice.
- nemo
supplici vultu, Tac. : personne n'avait le visage suppliant.
- supplice
voce, Ov. M. 2 : d'une voix suppliante.
- supplex
te ad pedes abjiciebas, Cic. Phil. 2, 34, 86 : suppliant, tu te
prosternais
à ses pieds.
- avec
dat. cum Alcibiades Socrati supplex esset
ut... Cic.
Tusc. 3 : comme
Alcibiade suppliait Socrate de...
- tam
tibi sum supplex, quam tu mihi sæpe fuisti, Ov. H. 12, 187 : je suis
avec toi
suppliante,
autant que tu le fus souvent avec moi.
- supplices
manus, Cic. Font. 48 : mains suppliantes.
- supplex
oliva, Val.-Fl. 3, 424 : rameau d'olivier porté par les
suppliants.
- efficaci
do
manus scientiæ, supplex,
Hor. Epod. 17, 2 : je me rends et reconnais humblement la puissance de
ton art.
- supplex,
plĭcis, m. : un suppliant.
- ut te supplex peterem, Virg. En. 6,
115 : pour me rendre en suppliant auprès de toi.
- diu
Sisigambis supplicum precibus repugnavit, Curt. 5 : longtemps
Sisygambis
repoussa les prières des suppliants.
- supplex
vestræ misericordiæ, Cic. Cæl. 32, 79 : celui qui implore votre
miséricorde. ---
Nep. Paus. 4, 5; id. Ages. 4, 8; Sen. Agam. 343; Quint. Decl. 9, 1.
- supplĭcāmentum,
i, n. : - 1
- supplications;
actions
de grâce. --- Apul. M.
11, p. 266, 25.
- 2 - punition, torture. --- Tert.
Fug. 9.
- supplĭcantĕr,
adv. : humblement. ---
Sedul.
- supplĭcassis
:
c. supplicaveris
- voir supplico.
- supplĭcātĭo,
ōnis, f. [supplico] : prières publiques (adressées aux
dieux
à la suite d'un évènement heureux ou
malheureux et qui duraient un ou
plusieurs jours); actions de grâces.
- atque
etiam supplicatio diis immortalibus pro singulari eorum merito meo
nomine
decreta est ... Cic. Cat. 3, 6, 15 : on a
décrété aussi en mon nom
des actions de grâces aux dieux immortels pour les faveurs
exceptionnelles
que nous leur devons.
- supplicatio
diem unum Romæ ad omnia pulvinaria, alterum in Capenati agro indicta,
Liv. 27 : on fixa un jour de prières publiques à
Rome, auprès de tous
les lits de parade des dieux (= dans
tous les temples), et un second,
sur
le territoire de Capène.
- prætor
urbanus supplicationes per dies quinquaginta ad omnia pulvinaria
constituat,
Cic. Phil. 14, 14, 37 : (le sénat
décrète que) le préteur de Rome
ordonnera
cinquante jours de prières publiques qui seront
récitées dans tous les
temples.
- ex
litteris Cæsaris dierum viginti supplicatio a senatu decreta est,
Cæs.
BG. 4 : le Sénat, à la suite d'une lettre de
César, décréta vingt
jours d’actions de grâces.
-
supplicationes per dies
quinquaginta ad omnia pulvinaria constituere, Cic. Phil. 14, 37 : faire
célébrer des actions de grâces pendant
cinquante jours dans tous les
temples.
- dierum
viginti
supplicatio, Cæs. BG. 4,
38, 5 : une fête d'actions de grâces de vingt
jours. --- cf. Cic.
Prov. 27.
- dierum
viginti
supplicatio redditur, Cæs. BG. 7, 90, 8 : en
reconnaissance on célèbre une fête
d'actions de grâces de vingt jours.
- dies
quindecim
supplicatio decreta est, Cæs. BG. 2, 35, 4 : une
fête d'actions de grâces fut
décrétée pour une durée de
quinze jours. --- cf.
Liv. 27, 4, 15; 41, 28, 1.
- supplicationes in
quatriduum, Liv. 5, 23, 3 : des prières publiques pour
quatre jours. --- cf.
Liv. 37, 47, 4.
- alicui
supplicationem
decernere,
Cic. Sull. 85 : décréter des prières
publiques en l'honneur de qqn.
- ou
nomine alicujus, Cic. Cat. 3, 15 : au nom de qqn. --- cf. Cic. Prov. 27 ;
Cat. 4, 5.
- supplĭcātor,
ōris, f. [supplico] : adorateur. ---
Aug. Civ. 5, 23.
- supplĭcĕ,
adv. : en
suppliant, humblement. ---
d. *Varr.
L. 7, 27.
- supplici
:
1 - supplĭcī (c. suplicii) : Plaut. Ter. gén.
sing. de supplicium.
2
- supplĭcī : dat.
et
abl. sing. de supplex.
- supplĭcĭālis,
e : qui entraîne un châtiment, qui torture. ---
Jul.-Val. 2, 18.
- supplĭcis
: gén. de supplex.
- supplĭcĭtĕr,
adv. [supplex] : en suppliant, humblement. --- Cic. Fl. 21; de Or. 1, 90 ;
Cæs. BG.
1, 27, 2.
- supplĭcĭum
(subplĭcĭum), ĭi, n.
[supplex] :
action de
ployer les genoux pour
faire une prière ou pour subir une peine.
- qqf.
gén. sing. supplĭcī Plaut.
Merc. 991; Ter. And. 903, etc.
1 - supplication aux
dieux, offrande, sacrifice, au
plur. prières
publiques.
- suppliciis votisque
fatigare deos, Liv.
27, 50, 5 : fatiguer les dieux de leurs supplications et de leurs vœux.
- boves
quos ad
deorum servant
supplicia, Varr. R. 2, 5, 10 : bœufs qu'ils réservent pour
les
sacrifices aux dieux.
- cf.
Plaut. Rud. 25 ; Sall. C. 9, 2 ; Liv. 22, 57,
5 ; Apul. M. 11, p. 265, 3.
- non votis neque suppliciis muliebribus auxilia deorum parantur, Sall.
C. 52, 29 : ce n'est pas par des vœux ni par des supplications de
femmes
qu'on obtient le secours des dieux.
2
- supplication, sollicitation,
prière (des hommes);
requête, supplique.
- Vagenses
fatigati regis suppliciis, Sall. J. 66 : les habitants de Vaga,
fatigués
des instances du roi.
- legatos
ad consulem cum suppliciis mittit, qui ipsi liberisque vitam peterent,
Sall. J. 46 : il envoie au consul des
députés avec une
supplique
pour demander la vie sauve pour lui et ses enfants.
3 - réparation,
punition, peine, châtiment,
supplice, torture.
(c'était
primitivement
la réconciliation volontaire d'un coupable par une
prière et une
expiation).
- ultimum
(extremum, summum) supplicium : le dernier supplice, la peine capitale.
- quod supplicium satis acre reperietur in eum qui mortem obtulerit
parenti, Cic. Am. 37 : quel supplice assez rigoureux trouvera-t-on à
infliger à celui qui aura donné la mort à son père. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 33;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
magnitudine
supplici dubitantes cogit, Cæs. BG. 4 : il contraint les
hésitants par
la rigueur du supplice.
- supplici
sibi sumat quid volt ipse ob hanc iniuriam, Plaut. Merc. : qu'il exige,
comme réparation, pour cette injure, tout ce qu'il voudra.
- dira
tegens supplicia, Virg. : cachant les traces de ses affreux
châtiments.
-
gravissimum supplicium ei rei constitutum est, Cæs. BG. 6,
17, 5 : pour ce crime le supplice le plus rigoureux est
institué.
- illi
de me supplicium dabo, Ter. Haut. 138 : je me punirai
moi-même pour lui
donner satisfaction. ---
cf. Ter.
Eun. 70.
- ad
supplicium dari, Nep. Paus.
5, 5 : subir un supplice.
-
supplicium sumere de aliquo, Ter. And. 624 :
châtier qqn.
- de
aliquo virgis supplicium crudelissime sumere, Cic.
Verr. 2, 91 : faire subir à qqn le supplice si cruel des
verges. ---
cf.
Cic. Verr. 5, 117; Rep. 3, 45.
-
supplicio affici, Cæs. BG. 1, 27, 4 :
subir un supplice, un châtiment.
-
supplicio omni vindicare aliquid,
Cic. Læl. 43 : réprimer, châtier qqch par toute
espèce de supplice.
- ad
exquisita supplicia proficisci, Cic. Off. 3, 100 : aller au-devant
de supplices raffinés.
- ad
innocentium supplicia descendunt, Cæs. BG.
6, 16, 5 : ils en viennent à soumettre des innocents au
supplice.
- supplĭco
(subplĭco), āre,
āvi, ātum : - intr. et qqf. tr.
- 1
- prier (les dieux),
adresser des prières, adresser des
supplications
(aux dieux), rendre des actions de grâces, faire des
offrandes. - 2
- supplier (qqn, alicui).
- subj. parf. supplicassis
Plaut. As. 467 II
arch. sub vos placo
Fest.
190 = vobis supplico.
- supplicatum
iere frequentes viri feminæque, Liv. 10 : hommes et femmes vinrent en
foule aux prières.
- supplicare
alicui pro aliquo : implorer qqn en faveur de qqn.
- supplicare
alicui pro aliqua re : demander qqch à qqn.
-
supplicare alicui : supplier qqn. ---
Plaut., Ter. ; Cic.
Planc. 50; Fam. 6, 14,
3,
etc. ; [passif impers.]
Cic. Fin. 7, 55.
- abst.
supplicare. --- Cic.
Par. 40; Læl.
57;
de
Or. 1, 320.
-
missitare supplicantes legatos, Sall. J. 38, 1 : envoyer
à tout instant des messagers suppliants.
- supplicassis,
Plaut. : c. supplicaveris.
- verbo
cave supplicassis, Plaut. : ne t'avise pas de le supplier.
-
Metello
venienti ture, quasi deo, supplicabatur, Sall. Fragm. ap. Macr. S. 2, 9
: on offrait de l'encens à Métellus comme
à un dieu.
- supplĭcŭē, adv. :
humblement. --- Apul. 9, 39.
- supplōdo
(subplōdo,
supplaudo, subplaudo) ĕre, plōsi,
plōsum :
- tr. -
1 - frapper (du pied),
trépigner.
- supplodere pedem, Cic. de Or. 1, 230 : frapper du pied. --- cf. Sen. Ep. 75, 2.
2 - fouler aux pieds,
anéantir.
- calumniam
supplodere, Macr. : anéantir la calomnie.
- intr. -
3
- applaudir.
- male
supplaudere, Tert. : applaudir mal à propos.
- supplōsĭo
(subplōsĭo),
ōnis, f. : action de frapper (du
pied),
trépignement. --- Cic.
de Or. 3,
47.
- suppo
: c. supo
- suppœnĭtet
:
c. suppænitet.
- suppŏlītŏr,
ōris, m. : celui qui nettoie, celui qui
polit. --- Laber. ap.
Non. 490, 21 (dub.; Rib. Com. Fragm. v. 139, subolitor).
- suppōno
(subpōno), ĕre,
pŏsŭi, pŏsĭtum [sub + pono] : -
tr. -
- parf. supposivi Plaut. Truc. 449 ; 776
II part. suppostus
Virg. En. 6, 24 ; Sil. 3, 90.
1
- mettre
dessous
(sous), placer dessous
(sous).
- supponere
aliquid alicui rei : mettre une chose sous une autre chose.
- anitum
ova gallinis sæpe subponimus; e quibus pulli orti primo aluntur ab his
ut a matribus, Cic. Nat. 2, 124 : nous faisons souvent couver des oeufs
de canes par des poules; au début, celles-ci nourrissent les petits qui
en sont nés comme des mères. ---
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 241; éd. Peeters France.
- agresti
fano subponere pecus, Ov. : mettre le troupeau à l'abri sous
un
sanctuaire
champêtre.
- supponere
tauros jugo, Ov. : mettre des taureaux sous le joug.
- falcem
maturis aristis supponere, Virg. G. 1 : mettre la faucille aux pieds
des
épis mûrs (= moissonner).
- tectis ignem subponere,
Ov. F. 4, 803 : mettre le feu à une maison.
- ignes suppositi cineri,
Hor. O. 2, 1,
8 : feux cachés sous la cendre.
- suppositus
deo, Ov. Tr. 4,
8, 48 :
soumis, subordonné à dieu.
- suppositus
feris, Sen. : exposé aux bêtes féroces.
- supponere
aliquem tumulo (terræ, humo...), Ov. : enterrer qqn.
2
- subordonner, soumettre.
- criminibus
illis pro rege
se supponit reum, Cic. Dej. 42 : ces accusations, il les prend sur lui
à la place du roi.
- subponere
æthera ingenio suo,
Ov. F. 1, 306 : soumettre l'éther
à son génie.
- huic
generi Hermagoras partes quattuor supposuit, Cic. Inv. 1, 12 :
Hermagoras
rattache
quatre espèces à ce genre.
3
- (suppono
= substituo) substituer, mettre à la
place de.
- hic
pro supposita virgo Pelopeia cerva sacra deæ coluit qualiacumque suæ,
Ov. Tr. 4, 4, 67 : c'est là que la vierge descendante de Pélops, pour
remercier la déesse de lui avoir substitué une biche, suivit son culte
dans tous ses rites. ---
trad. les belles lettres.
- supponere
aliquem alicui (aliquem in locum alicujus) : mettre qqn à la
place de
qqn d'autre. --- Plaut.
Curc. 256; Cic. Verr.
5, 72.
- age tu interea huic somnium narra; meliorem quam ego sum suppono
tibi, nam quod scio omne ex hoc scio, Plaut. Curc. 255 : toi, pendant
ce temps-là, raconte ton rêve; je te donne à ma place quelqu'un de plus
habile que moi; ce que je sais, c'est lui qui me l'a tout appris. ---
trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- operæ
nostræ vicaria fides
amicorum supponitur, Cic. Amer. 111 : la fidélité
de nos amis se
substitue pour remplacer notre action personnelle.
- in
eorum locum supponere cœpit cives Romanos, Cic. : il
commença à mettre
à leur place des citoyens romains.
- meliorem
quam ego sum suppono tibi, Plaut. : je te donne, à ma place,
un homme
meilleur que moi.
- me
tibi supposui, Pers. 5, 36 : je me suis mis sous ta tutelle.
4
- substituer frauduleusement,
falsifier, supposer (donner pour
authentique,
en trompant).
- Selenium,
quæ eræ meæ supposita est parva, Plaut. :
Sélénie qui, toute petite,
a été supposée la fille de ma
maîtresse.
- supponere
puerum, Plaut. : faire une substitution d'enfant.
- testamenta
(falsa) supponere : produire de faux testaments (supposer des
testaments). --- Cic.
Par. 43 ; Leg. 1, 43.
- supponere
stannum pro argento, Suet. Vit. : substituer de l'étain
à de l'argent.
5
- Lucr.
supposer, faire
une hypothèse.
6
- (suppono
= subjungo)
mettre à la suite, ajouter, annexer.
- si
eam rationem supposuissemus quo usi sunt, Cic. : si nous avions
ajouté
la raison qu'ils ont donnée.
- supponere
exemplum epistolæ, Cic. : joindre la copie d'une lettre.
7
- mettre après, estimer
moins.
- Latio Samon
subponere, Ov. F. 6, 48 : mettre Samos
après le Latium, préférer le Latium à Samos.
- supportātĭo,
ōnis, f. : action de supporter, endurance. --- Anon. (Hilar.) in Job, 1, p.
107.
- supportātōrĭum,
ĭi, n. [supporto]
: support. --- Ambr. Noe 7, 1.
- supporto
(subporto), āre,
āvi, ātum : - tr. - 1
- transporter, porter, apporter, amener. - 2
- supporter, soutenir.
--- décad.
- (miles)
subportat operi quæcumque sunt usui, Cæs. BC. 2, 15 : (les
soldats) apportent tout ce
qui est utile à la construction de l'ouvrage.
- ligna
atque aquam Corcyra navibus onerariis supportare, Cæs. BC. 3 : amener
de Corcyre du bois et de l'eau sur des navires de transport.
- frumentumque exercitui navibus supportabat, Cæs. BC. 3, 44, 1 : et
(Pompée) faisait transporter par la flotte du blé pour son armée.
--- cf. Touratier, Syntaxe
latine, p. 178; éd. Peeters France.
- supportantes
invicem in caritate, Vulg. : vous supportant les uns les autres dans la
charité.
- suppŏsĭtīcĭus (subpŏsĭtīcĭus),
a, um [subpono] : - 1
-
mis à la place, substitué,
suppléant, remplaçant. --- Mart. 5,
24, 8. - 2
-
supposé, faux, suborné. --- Varr.
R. 2, 8,
2.
- (Lebaigue
P. 1230 et P.
1231)
- suppŏsĭtĭo,
ōnis, f. : - 1
- action
de placer dessous. --- Col. 8,
5, 9. - 2
- substitution frauduleuse,
supposition (de personne). --- Plaut.
Cist.
142 ; Truc. 430. - 3
- hypothèse. --- Boēt.
- suppŏsĭtīvē,
adv. : d'une manière hypothétique. --- Prisc.
18, 91.
- suppŏsĭtīvus,
a, um
[suppono] : hypothétique [en. t. de gram.].
--- Prisc. 8, 102.
- suppŏsĭtus,
a,
um : part. passé de suppono.
- suppŏsīvi,
arch. (c.
suppŏsŭi) : parf. de suppono.
- suppostŏr, ōris,
m. [suppono]
: celui qui met la monnaie sous
le balancier. --- Inscr.
- suppostrix
(subpostrix), īcis, f. : celle qui substitue
frauduleusement.
- suppostrix
puerum, Plaut. Truc. 763 : voleuse d'enfants.
- suppostus,
a, um (c.
suppositus) : part. passé
de suppono.
- suppŏsŭi
: parf. de suppono.
- suppræf-
: voir subpræf-
- suppressē,
adv. : à voix basse.
- suppressius, Aug.
Ord. 1, 23 : à voix basse.
- suppressi
: parf. de supprimo.
- suppressĭo
(subpressĭo), ōnis, f. [supprimo] : - 1
- détournement, détention illégale,
appropriation frauduleuse. --- Cic. Clu. 2. - 2
- étouffement, oppression. --- Plin. 27, 87.
- suppressŏr,
ōris, m.
[supprimo]
: recéleur [d’esclaves]. --- Dig. 48,
15, 6, 2.
- suppressus,
a,
um : part.-adj. de supprimo. - 1
- coulé, enfoncé. - 2
- retenu, arrêté,
effacé (en parl. du menton). - 3
- contenu,
étouffé, bas (en parl. de la voix).
- suppressus
fons : source tarie. --- Ov. M.
15, 280; id. P. 4, 2, 18; cf. Prop. 3, 10 (4, 9), 8.
- suppressus
venter, Cels. : constipation.
- suppressum
mentum, Varr. R. 2, 9, 3 : menton rentrant.
- suppressā voce dicere,
Cic. Sull. 10, 30 : parler à voix basse. --- (opp.
magnā voce dicere).
- supprĭmo
(subprĭmo), ĕre,
pressi, pressum [sub + premo] :
- tr. -
1
- abaisser
en
pressant dessus, couler à
fond, enfoncer, faire disparaître.
- supprimere
navem : couler un navire, faire sombrer un navire. --- Liv. 22, 19, 22;
23, 30, 11; 37, 12, 22; 37, 11, 11; Just. 2, 9, 13.
2
- contenir
(arrêter) dans son mouvement.
- supprimere
hostem nostros insequentem, Cæs. BC. 2, 45, 2, arrêter l’ennemi dans sa
poursuite de nos
soldats.
- supprimere iter
Cæs. BC. 2, 66, 2
: couper court à un départ, s’arrêter.
- supprimere sanguinem,
Cels. 5,
26, 22 : arrêter le sang. --- cf.
Plin. 27, 113.
- quæcumque
per locum præcipitem
missa erant, ea aggere suppressa... Hirt. 8, 42, 2
: tous les objets
qui avaient été lancés sur la pente, arrêtés par le parapet...
- quam
(= tempestatem) evitare utile arbitrati suam classem suppresserunt,
Nep.
Tim. 3, 3 : ayant jugé bon de l'éviter, ils
firent arrêter leur flotte
(= ils firent jeter l'ancre).
- hostem
nostros insequentem supprimit, Cæs. BC. 1, 45, 1 : il arrêta
l'ennemi
qui poursuivait les nôtres.
- supprimere ægritudinem,
Cic. Tusc. 3,
75 : arrêter le développement de la tristesse. --- cf.
Liv. 2, 35, 2; Ov. F. 4, 83.
3
- arrêter
pour soi au passage,
retenir, détourner.
- supprimere
pecuniam (nummos) : détourner de l'argent. --- Cic. Clu. 68; 71; 75;
99.
4
- étouffer, supprimer.
- senatus
consulta supprimere, Liv. 3, 55, 13 : étouffer,
supprimer des sénatusconsultes.
- supprimere famam
decreti, Liv.
5, 1, 7 : étouffer la nouvelle d’une
décision.
- supprimere nomen
Vespasiani, Tac. H.
2, 96 : ne pas souffler mot de
Vespasien. --- cf. Tac. H. 2, 17; Curt. 6, 8, 8.
- omnes
illos oblivio alta suppressit, Sen. : ils furent tous ensevelis dans un
profond oubli.
- supprimere
indicium, Curt. : faire disparaître une preuve.
- ne
Anaxagoras quidem supprimendus est, Val.-Max. : et il ne faut même pas
taire le nom d'Anaxagoras.
- supprinceps
(subprinceps), cĭpis, m. : sous-chef. --- Inscr.
- supprōcūrātor
(subprōcūrātŏr), ōris, m. : vice-procurateur. --- Inscr.
- supprōmus
(subprōmus), i,
m. : maître d'hôtel en second,
sous-économe.
--- Plaut. Mil, 825 ; 837 ; 846.
- suppŭdet
(subpŭdet), ēre,
impers. : éprouver un peu de
honte, rougir
un peu.
- eorum
me suppudebat, Cic. Fam. 9, 1, 2 : j'avais un peu honte d'eux.
--- Fam. 15, 16, 1.
- suppullŭlo
(subpullŭlo), āre : se propager, se répandre. ---
lat. tardif; Hutten dans la Lettre à Pirckheimer, I, 197, 12.
- suppungo,
ĕre : - 1
- causer des
élancements, piquer
en dessous [douleur
lancinante]. --- Eugen. 5, 16. - 2
- tourmenter, vexer. --- Cypr. Jud. 3, 1.
- suppūrātĭo,
ōnis, f. [suppuro]
: suppuration, écoulement, plaie
suppurante, abcès, apostume. --- Col. 6, 12, 4; Plin. 20, 16;
23, 24 ;
Sen. Ep. 14, 6.
- suppūrātōrĭus,
a, um
[suppuro] : suppuratif. --- Plin. 28, 51.
- suppūrātus,
a,
um : qui suppure, suppurant, purulent.
- suppūrāta,
ōrum, n. : Plin. plaies suppurantes.
- au
fig. suppurata tristitia, Sen. :
tristesse qui ronge.
- suppūro, āre, āvi, ātum
[sub, pus] :
-
intr.
1
- suppurer, être en
suppuration. --- Cato, Agr. 157, 3;
Plin. 22, 38; Col. 6, 12, 2; Plin. 22, 25, 142;
22, 152.
- suppurantia,
plur. n. : abcès. --- Plin. 22, 122.
2
- fig.
s’évacuer. --- Sen. Ep. 59, 17.
3
- former comme un abcès purulent.
- lucrum
quandoque suppuraturum, Sen. Brev. 12, 1 : gain qui deviendra nocif
(comme un abcès) un jour ou
l'autre.
- tr.
4
- engendrer
un abcès.
- seult. au part.
suppuratus, a, um : qui est en abcès, qui suppure, suppurant.
--- Plin.
21, 131, etc.
- suppurata, plur.
n. : plaies suppurantes,
pus. --- Plin. 21, 131, etc.
- fig.
suppurata tristitia, Sen. Ep.
80, 6 : tristesse qui ronge [comme un abcès]. --- cf.
Curt. 7, 1, 8.
5
- engendrer,
produire [à la façon des abcès]. --- Tert.
Gnost. 2.
- suppus,
a, um (arch. c. supinus) d’après Fest. 290,
5); Lucr. 1, 1061.
- suppus,
i, m. : le trois (au jeu de dé). ---
Isid.
18, 65.
- suppŭtārĭus,
a, um : qui sert à compter. --- Tert.
Apol. 19.
- suppŭtātĭo,
ōnis, f. [supputo]
: supputation, calcul.
--- Vitr. 2, 1, 93.
- suppŭtātŏr,
ōris, m. [supputo]
: calculateur.
--- Firm. Math. 5, 8.
- suppŭtātōrius,
a, um [supputator] : qui sert à compter. --- Tert. *Apol. 19.
- suppŭto,
āre, āvi, ātum :
- tr. - 1
- tailler, émonder, élaguer. --- Cato, Agr. 27
; Col. 4, 33. 5; Plin. 17, 70. -
2
- penser,
supputer. --- Sen.
Ep. 88, 26.
-
ædificaturus turrim,
futuri operis sumptus supputa, Jérôme
: si vous entreprenez de bâtir une tour, voyez à combien pourra monter
la dépense de l'édifice.
- sŭprā (pour
supera parte)
[superus],
- adv.
1
- à
la partie supérieure, en haut, au-dessus. --- Cic. de Or. 3, 20; Nat.
2, 135; Div. 1, 33; Cæs. BC. 1, 64.
- compar.
superius rapi, Sen. Nat. 5,
8, 3 : être entraîné plus haut, vers les hautes régions.
2
- plus
haut, précédemment, ci-dessus.
- ille
quem supra deformavi, Cic. Caec.
14 : lui dont j'ai fait plus haut le portrait.
- hujus Hercyniæ
silvæ, quæ supra
demonstrata est latitudo, Caes. BG. 6, 25 : la largeur de cette forêt
d'Hercynie, dont il vient d'être fait mention.
- ut
supra dixi, Cic. Rep. 2, 9 : comme je l'ai dit plus haut. --- cf.
Cic. Læl. 15; de Or. 3, 208; Fam. 6, 10, 2; Cæs. BG. 2, 1, 1.
-
superius : en plus, en sus, plus.
--- Phædr. 4, 23, 2; B. Hisp. 28, 4.
- supra adjicere, Cic. Verr. 2, 3, 77 : surenchérir.
- amor tantus ut nihil supra possit, Cic. Fam. 14, 1, 4 : affection si
grande que rien ne la peut dépasser. ---
cf. Cic. Att. 13,
19, 3.
- ager trecentis aut etiam supra nummorum milibus emptus, Hor. Ep. 2,
2,
165 : champ acheté trois cent mille sesterces ou même davantage. ---
cf. Tac. An. 1, 35.
- supra... quam : plus que.
--- Cic. Or. 139.
- ou
supra quam Sall. C. 5,
3.
-
prép. acc.
3
- au-dessus
de, sur, par-dessus.
- exire supra terram, Cic. Nat. 2, 95 : sortir [des entrailles de la
terre] et monter à sa surface.
- versus supra tribunal scribebantur, Cic. Verr. 2, 3, 77 : on écrivait
des vers au-dessus du tribunal.
- accumbere supra aliquem, Cic. Fam. 9, 26, 1 : être couché (placé à
table) au-dessus de qqn.
- ecce supra caput homo levis, Cic. Q. 1, 2, 6 : me voici sur la tête
(sur le dos, sur les bras) un homme insignifiant.
- esse supra caput, Sall. C. 52, 24 : menacer d'un péril imminent. ---
cf. Liv. 3, 17, 2.
4
- géographt. au-dessus de, au delà de.
- supra Suessulam, Liv. 23, 32, 2 : au-dessus de Suessula. --- cf. Plin.
2, 183.
5
- temps
avant.
- supra hanc memoriam, Cæs. BG. 6, 19, 4 : avant notre époque. --- cf.
Liv. pr. 4.
6
- plus
de.
- supra quattuor milia hominum orabant ut, Liv. 43, 3, 2 : plus de
quatre
mille hommes demandaient que. ---
cf. Liv. 30, 35, 3; 42, 66, 10, etc.
7
- au
delà de.
- supra hominis fortunam, Cic. Leg. 2, 41 : au-dessus de la destinée
humaine. --- cf. Cic.
Nat. 2, 34.
- supra leges esse, Cic. ad Br. 1, 17, 6 : se mettre au-dessus des lois.
- supra vires, Hor. Ep. 1, 18, 22 : au-dessus des moyens.
8 - en
plus de, outre. ---
Liv. 2, 18, 3.
9 - post
classique préposé
à.
- supra
somnum regis esse : veiller sur le sommeil du roi.
- dispositi quos
supra somnum
habebat, Curt. 6, 11, 3 : (sentinelles) placées pour veiller
sur son sommeil.
- servus
supra rationes positus, pseudo
Quint. Decl. 353 : esclave
préposé à
la comptabilité.
- supra bibliothecam esse, Vitr. 7, pr. 5 : être préposé à une
bibliothèque.
- suprācælestis,
e : supracéleste. --- Mar.-Vict.
Ar. 3, 3; 4, 31.
- suprādictus,
a, um (mieux
supra dictus) : susdit,
précité.
- suprāfātus,
a,
um : susdit. ---
Sid. Ep. 5, 114.
- suprāfundo,
ĕre : - tr. - verser
dessus.
--- Schol. Juv. 10, 153.
- suprāgrăvo,
āre : - tr. - surcharger.
--- Tert. Res. 48.
- suprājăcĭo,
ĕre : - tr. - jeter dessus. ---
Col. 11, 3, 63.
- suprālātĭo,
ōnis, f. (c. superlatio) : hyperbole. --- Her. 1, 10 ; *Cic. de Or. 3,
203.
- suprānătans
(suprā nătans), antis : surnageant,
flottant. --- Vitr. 8,
3.
- suprāpŏsĭtĭo,
ōnis, f. : paroxysme. ---
C.-Aur. Chron. præf. 1.
- suprascando,
ĕre (c. superscendo.) : passer
par-dessus, franchir.
--- Liv. 1, 32, 8.
- suprascrībo,
ĕre : - tr. - écrire en haut, écrire
au-dessus. ---
Ps. Sen. ad Paul. 10, init.
- fons
suprascriptus, Vitr. : fontaine dont j'ai parlé.
- suprascriptĭo,
ōnis, f. : inscription.
- ait
illis : “ Cujus est imago hæc et suprascriptio ? ”
-- Dicunt ei : “
Cæsaris ” , Vulg. Matth. : il leur demanda : De qui sont
cette effigie
et cette inscription ? -- De César, lui
répondirent-ils.
- suprāsĕdens,
entis : assis dessus. ---
Vulg. Eccl. 33, 6.
- equus
admissarius sub omni suprasedente hinnit, Vulg. : un cheval en rut,
dès
qu'on veut le monter, hennit.
- suprāvīvo,
ĕre : - intr. - survivre. ---
Spart. Hadr. 25, 8.
- suprema :
1
- sŭprēma,
æ, f. [s.
e. tempestas] : le coucher du soleil, le soir. --- Varr. L. 6,5; Plin. 7,212;
Gell. 17, 2, 10.
2
- sŭprēma,
ōrum, n. :
a
- les derniers
instants. ---
Quint. 6, pr. 11; Tac. An. 6, 50 ; 12, 66.
b
- les derniers
honneurs, les derniers devoirs.
--- Plin. 7, 33; Tac. An. 1,
61; 3, 49, etc.
c
- les
dernières
volontés, le testament. ---
Tac. An. 1, 8.
d
- (suprema
=
reliquiæ) les
restes (du corps brûlé),
les
cendres.
--- Amm. 25, 9, 12.
- sŭprēmĭtās,
ātis, f.
[supremus] : l'extrémité.
--- Amm. 25, 1, 12.
- supremitates : hautes spéculations. --- Mamert. An. 3, 15.
- sŭprēmō, adv. : enfin,
à la fin.
--- Plin. 11, 115.
- supremum :
1
- sŭprēmum, i, n. : fin, terme; le dernier moment, le moment ultime.
- ventum ad supremum est,
Virg. En. 12, 803 : nous voici à l’heure suprême, décisive.
2
- sŭprēmum, adv. : - a
- pour la dernière fois. ---
Ov. M. 12, 526.
- b
- une dernière fois. ---
Virg. En. 3, 68. - c
-
à jamais, pour toujours. ---
Tac. H. 4, 14.
- sŭprēmus, a,
um (superl.
de superus)
:
- (Lebaigue
P. 1231 et P.
1232).
- superrimus,
voir superus.
1
- poét. le plus
au-dessus, le plus haut ; le sommet
de.
- supremi
montes, Virg. G. 4, 460 : le sommet des montagnes. --- cf.
Lucr. 1, 274; Hor. Epo. 17, 68.
2
- en
parl. du temps ou
de la
succession le plus au-delà, à l’extrémité, le
dernier.
- supremam
manum imponere bellis, Ov. R. A. 114 : mettre la dernière main
à (achever) la guerre.
-
supremis suis annis, Plin. 23, 58 : dans ses
dernières années.
-
supremo sole, Hor. Ep. 1, 5, 3 : au coucher du soleil.
3
- en
parl. de la vie supremo vitæ die, Cic.
Tusc. 1. 71 : au
dernier jour de la vie.
--- cf. Cic. Mur. 75; Phil. 7, 14.
- supremum
iter, Hor. O. 2, 77, 77 : le dernier voyage.
-
ore supremo vocare, Ov. M. 527 : adresser à qqn ses dernières
paroles, appeler d’une voix mourante.
-
suprema cura, Plin. 7,
150, ou
suprema officia, Tac.
An. 5, 2 : les derniers devoirs.
-
supremus honor, Virg. En. 77, 61 : les honneurs funèbres.
-
suprema judicia hominum, Quint. 6, 3, 92 : les dernières
volontés.
-
Trojæ sorte suprema, Virg. En. 5, 190 : lors du suprême destin
[de la chute] de Troie.
4
- en
parl. du degré, du rang le plus haut, le plus grand,
suprême, etc. --- cf.
Gell. 77, 7, 2.
- suprema
macies, Virg. En. 3, 590 : la dernière maigreur.
-
supremum supplicium, Cic. Leg 2, 92 : le dernier supplice.
-
Juppiter supreme, Pl. Men. 1114 : ô souverain Jupiter.
- voir
suprema.
- voir
supremum.
- sups- : subs-.
- sura
:
1
- sūra,
æ, f. : - a -
le mollet. --- Plin.
77, 253 ; Virg. B. 7, 32; En. 7, 337. - b
- jambe. - c petit os
de la jambe, petit focile.
--- Cels. 8, 1.
- percutiet
te Dominus ulcere pessimo in genibus et in suris, Vulg. Deut. :
l'Eternel
te frappera aux genoux et aux jambes d'un ulcère malin.
2
- Sūra,
æ, m. : Sura (surnom). --- Plin. 7,
55; cf. Cic. Fam. 5, 77, 2.
3
- Sūra,
æ, f. : Sura (ville de Syrie). --- Plin. 5,
87.
4
- Sūra,
æ, m. : le Sura (= la Saur, affluent de la Moselle). ---
Plin. 5, 87.
- Surānus, a, um : de Sura. ---
A.-Vict. Cæs. 13.
- surcellus et
surcillus, i, m. : c. surculus. ---
Apic. 4, 128 ; Pl.-Val. 2, 5.
- surclo, āre ( c. surculo)
: - tr. -
attacher sur une broche, embrocher [terme
de cuisine]. ---
Apic. 4, 183; 7, 261..
- surclus,
i, m. : c. surculus.
- surcŭla,
æ, f. : sorte de raisin.
--- Plin. 14, 34.
- surcŭlācĕus,
a, um [surculus] : - ligneux. ---
Plin. 19, 119.
- surcŭlāris,
e [surculus] : propre à produire des rejetons. --- Col. 3, 11, 5.
- surcŭlārĭus,
a, um : - 1
- planté d’arbrisseaux. ---
Varr. R. 1, 2, 17..
- 2 - surculaire [qui vit sur les rejetons, surnom
d’une espèce de cigale]. ---
Plin. 11, 94.
- surcularius
ager, Varr. : pépinière.
- surcularia
cicada, Plin. : la cigale surculaire.
- surcŭlo
(surclo), āre : -
tr. - 1
- enlever les rejetons, arracher les rejetons, élaguer,
tailler. --- Col. 5, 9,
11. - 2
- (sous la forme sync. surclo) fixer
sur
une petite broche,
embrocher
(t. de cuisine). ---
Apic. 4, 5, § 183; 7, 2, § 261 .
- surcŭlōsē,
adv. : comme du bois. ---
Plin. 18, 148.
- surcŭlōsus,
a,
um [surculus] : ligneux. ---
Plin. 12, 89.
- surcŭlus,
i, m. [suriculus,
dim. de surus] :
- acc.
plur. sync. surdos
Varr R. 1, 40, 4; forme surculum,
i, n.,
Fort. 5, 16, 4.
1
- rejeton, drageon,
scion. ---
Cato, Ag. ; Virg. G. 2, 87 ; Plin. 29, 113, cf.
Cic. de Or. 3, 110.
- surculum
defringere, Cic. de Or. 3, 110 : briser une branche (comme symbole de la prise de
possession
d'un champ).
2
- greffe, bouture,
marcotte.
--- Cic. de Or. 2, 278.
- da
mihi ex ista arbore quos seram surculos, Cic. de Or. 2, 278 : donne-moi
des boutures
de cet arbre pour que je les plante (chez moi).
- volo
tibi ex nostro artificio exemplum referre; non quælibet insitionem
vitis patitur : si vetus et exesa est, si infirma gracilique, aut non
recipiet surculum aut non alet, Sen. Ep. 19, 112, 1 : je veux vous
faire une comparaison tirée de mon métier (d'agriculteur); toute vigne
n'admet pas la greffe : si le sujet est vieux ou ruiné, s'il est faible
ou grêle, il ne recevra pas le rejeton, ou ne pourra pas le nourrir.
3
- écharde, épine.
--- Cels. 8 10, 6.
4
- baguette. --- Gell.
17, 9, 7.
5
- brochette [cuisine]. --- Apic.
5, 207.
6
- arbrisseau. --- Col. 3, 28; 7, 4,
4, etc.
- ex
surculo vel arbor procedit, ut olea, vel frutex, ut palma campestris,
Col.
: d'un rejeton provient ou un arbre, comme l'olivier, ou un arbrisseau,
comme le palmier des champs.
- Surdaones,
um, m. : un peuple d'Espagne.
--- Plin. 3, 24.
- surdastĕr,
tra, trum : un peu sourd, dur d'oreille. ---
Cic. T'usc.. 5, 116.
- surdē,
adv. arch. :
à la manière des sourds. ---
Afran. Com. 348.
- surde
audire, Afran. : être dur d'oreille.
- surdesco,
ĕre : - intr. - devenir sourd. ---
Aug. Ep. 157, 4, 25.
- surdīgo,
ĭnis, f. (c.
surditas) : surdité. ---
M.- Emp. 9.
- surdĭtās,
ātis, f. :
surdité.
- in
surditate vero quidnam est mali ? Cic. Tusc. 5, 116 : quant à la
surdité, quel mal contient-elle ? ---
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 197; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- surdĭtĭa,
æ, f. (c.
surditās) : surdité. --- Gargil.
Pom. 23; 26.
- surdo,
āre [surdus] : - tr. - assourdir. --- *Calp. Ecl. 4, 131.
- surdus,
a, um :
1 - qui n’entend pas, sourd. ---
Cic. Tusc. 5, 117; Div. 2, 9.
- utinam aut hic surdus,
aut haec muta
facta sit ! Ter. And. 463 : si seulement l'un était sourd et que
l'autre devînt muette !
-
surdissimus Capel.
9, 926; Aug. Ep. 26, 4.
- expr.
proverbiales.
- surdo
narrare fabulam, Ter. Haut. 922 : conter une histoire à un
sourd
[perdre son temps].
-
canere surdis, Virg. B. 10, 8 : chanter pour des
sourds.
--- cf. Prop. 4, 8, 47.
- suadere
surdis quid sit opus facto, Lucr. 5, 1050 : persuader à des sourds
ce qu'il y
avait à faire.
-
haud surdis auribus dicta, Liv. 3, 70, 7 : ce ne furent pas
des paroles pour des sourds. --- cf.
Liv. 40, 8, 10; Hor.
Ep. 2, 1, 199.
2
-
qui ne veut pas entendre, sourd, insensible.
-
surdæ
ad omnia solacia aures, Liv. 9, 7, 3 : oreilles sourdes à
toutes
consolations, oreilles
inconsolables. --- cf.
Tac. H. 3, 67.
-
surdi in vota dii, Ov. P. 2, 8, 28 : dieux sourds aux vœux,
aux prières.
- ad
mea munera surdus, Ov. H. 7, 29 : insensible à mes bienfaits.
- ille quidem
male gratus et ad mea munera surdus, Ov. H. 7,
29 : c'est un ingrat pourtant, que mes bienfaits ne touchent pas.
-
lacrimis surdus, Mart. 10, 13, 8 : sourd aux larmes.
-
scopulis surdior Icari, Hor. O. 3, 7, 21 : plus sourd,
plus insensible que les rochers d’Icare.
- avec
dat. - surdus
timori, Sil. 11, 354 : inaccessible à la crainte.
- avec
gén. - surdus veritatis, Col. 3 : sourd
à la vérité.
-
votorum surdus, Sil. 10, 554 : sourd aux vœux.
--- cf. Sil. 1, 692; Col. 3, 10, 18.
- surda
tellus, Plin. 18, 21 : terre rebelle à la culture, terre ingrate.
- surdus
adversus aliquid, Aug. Serm. 50 : sourd à qqch.
3
- qui
n’est pas
sonore, qui n’a pas de retentissement.
-
surdum theatrum, Varr. L. 9, 58 : théâtre où la voix est
assourdie.
-
vox surda, Quint. 11, 3, 32 : voix
sourde. --- cf.
Quint. 12, 10, 28.
4
-
assourdi, faible, peu perceptible,
terne.
--- Pers. 6, 36; Plin. 37, 67, etc.
5
- muet, silencieux. --- Prop.
4,
5, 58; Juv. 7, 71.
- cur
tamen hos tu evasisse putes, quos diri conscia facti mens habet
attonitos et surdo verbere cædit occultum quatiente animo tortore
flagellum ? Juv. 13, 192 : et puis, pourquoi t'imaginer que les
criminels vivent heureux ? la conscience de leur cruauté les consterne;
ils sentent les coups sourds du remords, leur secret bourreau, qui les
frappe comme un fouet.
6
- inconnu, ignoré. --- Stat.
Th. 4, 359; Sil. 6, 75; 8,
248; Plin. 22, 5; Juv. 13, 194.
- surdum
nomen, Sil. 8, 248 : nom obscur.
- surdæ
herbæ, Plin. : herbes inconnues.
- haud
surda fama, Sil. : glorieuse renommée.
- sŭrĕmit : arch. c. sumpsit
-- voir
sumo.
- sŭrempsit
: arch. c.
sumpserit -- voir
sumo.
- surena
:
1
- surēna,
æ, m. : sorte
de coquillage. --- Varr.
L. 5, 77.
2
- surēna,
æ, m. : le suréna, le grand vizir (le
premier
personnage
après le roi, chez les Parthes). --
Tac. An. 6, 42.
- Sŭrentum
: voir Surrentum.
- Surgasteus,
i, m. : coopérateur, surnom de Jupiter à Tios en Bithynie. --- Inscr. Crut. 170.
- gr.
συνεργαστής.
- surgĕdum :
c. surge dum -- voir surgo.
- surgo,
ĕre, rexi, rectum
[sub + rego] : - tr. et intr. -
- parf.
sync. surrexti
Mart. 5, 79 ; inf. surrexe
Hor. S. 1, 9, 73.
-
tr. -
1 - mettre
debout,
dresser, lever, élever.
- caput
surgere, Sen. : lever la tête.
- intr.
-
2
- se lever,
se mettre debout.
- surgere de
sella, Cic. Verr. 4, 147 : se
lever de son siège.
- tum ad respondendum surrexi, quā curā,
di immortales ! quā sollicitudine
animi ! quo timore ! Cic. Clu. 51 : je me suis alors levé pour
répondre, avec quelle inquiétude, dieux immortels, avec quel souci,
avec quelle appréhension ! --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 497; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- surgere e
lectulo, Cic. Off. 3, 112 : se lever de son lit.
-
surgere ex subselliis, Cic. Fl. 22 : se lever des banquettes.
- surgere solio, Ov.
M. 3, 273 : se lever de son
siège. --- cf.
Ov. M. 9, 702; 12, 579 ; etc.
- plaudite,
valete, lumbos surgite atque extollite, Plaut. Ep. 732 :
applaudissez, et adieu, redressez vos reins et allez-vous-en.
- surgere
ab umbris ad lumina vitæ,
Virg. En. 7, 777 : remonter de la nuit à la clarté du jour.
-
in Teucros
surgit ab Arpis, Virg. En. 10, 28 : il surgit d’Arpi pour
combattre les
descendants de Teucer.
- cum
surgit, surges; donec sedet illa, sedebis, Ov. A. A. 1, 503 : quand
elle se
lève,
lève-toi;
tant qu'elle est assise, reste assis.
- cum
moveri desissent, vis frigori ita adstringebat ut rursus ad surgendum
coniti non possent, Curt. 7, 3 : et là, dans leur immobilité, la
violence du froid les raidissait à ce point qu'ils ne pouvaient faire
le moindre effort pour se relever.
3
-
en parl. d’un orateur se lever (pour prendre
la parole).
--- Cic. Amer. 1; de Or. 2, 316 ; Clu. 51.
- de
accusatoris subsellio surgit, Cic. Am. 104 : il se lève du banc de
l'accusateur.
4
-
se lever, quitter
le lit.
--- Cic. Inv. 2, 14; Att. 16, 13 a, 1; Ov. M. 13, 677; Hor. S.
2, 2,
81.
-
en parl. de choses ignis
surgit ab ara, Ov. P. 4, 9, 53 : le
feu s’élève de l’autel.
-
mare surgit, Ov. M. 15, 508 : la mer se soulève. --- cf.
Virg. En. 3, 196; 6, 354.
- surgente
die, Virg. G. 3, 400 : au point du
jour.
-
luna surgit, Virg. En. 6, 453 : la lune se lève.
--- cf. Hor. S. 1, 9,
73.
-
surgens a puppi ventus, Virg. En. 5, 777 : le vent se levant
en
poupe. --- cf.
Virg En. 3, 481.
-
messes surgunt, Virg. G. 7, 161 : le blé
lève. --- cf.
Hor. S. 2, 2, 124 ; Ov. M. 13, 891.
-
surgens arx, Virg. En. 1,
366 : la citadelle en train de s’élever. --- cf.
Luc. 2, 679 ; Plin. Ep. 6,
16, 14.
5
- lever, grandir,
croître.
- poét. Ascanius
surgens, Virg. En. 4, 274 : Ascagne qui grandit.
- Ascanium
surgentem et spes heredis Iuli respice, Virg. En. 4 : pense
à Ascagne
qui grandit, et aux espoirs de Iule, ton héritier.
- surgere
in altitudinem, Col. : grandir, pousser (en parl. des plantes).
- sentibus
ustis fruticem surrecturum in altitudinem compescit, Col. Arb. 6, 23 :
la combustion des broussailes arrête l'essor des arbustes parasites qui
monteraient trop haut.
-
supra prosam orationem surgere, Quint. 10, 1, 81 : s’élever
au-dessus de la prose.
-
quæ nunc animo sententia surgit ? Virg. En. 1,
582 : quelle pensée maintenant se lève dans ton esprit ?
- pugna
aspera
surgit, Virg. En. 9, 867 : un combat violent s’engage.
-
non ulla laborum
nova mi facies surgit, Virg, En. 6, 104 : il n’est point de
fatigues dont
l’aspect surgisse nouveau devant moi.
-
rumor surrexit, Tac. H. 2, 42 : une nouvelle, un bruit surgit.
6
- se relever (moralt) --- Aug.
Ps. 50, 3.
7
-
ressusciter. --- Vulg.
Rom. 6, 4.
8
- s’insurger. --- Vulg. Luc. 21, 10.
- Sŭri, Sŭrĭa... : voir
Syri, Syria...
- sŭrĭo,
īre [sus] : - intr.
- être en rut, être en chaleur
(en parl.
des animaux).
- mares
suriunt : les mâles sont en rut.
- animalia
terris sueta non suriunt, Arn. 1, 2, 9 : les animaux terrestres ne
s'accouplent
plus.
- Sŭrĭum,
ĭi, n. : Surium. - 1 - ville
de Colchide. --- Plin.
6, 13. - 2 -
ville de Dalmatie. ---
Plin. 3, 152.
- gr. Σύριον.
- Surius
:
1
- Sŭrĭus, a, um : c. Syrius, a, um.
2
- Sŭrĭus, ĭi, m. : rivière de Colchide. --- Plin. 6, 13; 2, 226.
- surpĕre,
forme sync. : c. surripere (subripere) -- voir
subripio
- surpĭcŭlus
:
c. scirpiculus.
- surpĭte,
forme sync. : c.
surripite (subripite) -- voir subripio
- surptus,
forme sync. : c.
surreptus (subreptus) -- voir subripio
- surpŭĕrat,
forme sync. :
c. surripuerat (subripuerat) -- voir subripio
- surpŭit,
forme sync. : c.
surripuit (subripuit) -- voir subripio
- surrădĭo
: c. subradio. --- Tert. Res. Carn.
29.
- surrectĭo,
ōnis, f. : c. subrectio. --- Arn. 5, 184.
- surrectĭto,
āre : c. subrectito.
- surrectŏr
(subrectŏr),
ōris, m. [subrigo] : celui qui se lève. --- Gloss. Cyrill.
- surrectrix
(subrectrix), īcis, f. [subrigo]
: celle qui se lève. ---
Gloss. Cyrill.
- surrectus,
a, um : part.
passé de surgo et subrigo;
élevé, dressé, levé.
- surrĕfectus
(subrĕfectus), a, um : un peu remis, un
peu soulagé. --- Vell.
2, 123, 3.
- surrēgŭlus
(subrēgŭlus), i, m. : petit prince, vassal. --- Amm. 17, 12, 11.
- surrēmĭgo
(subrēmĭgo), āre
: - intr. - 1
- ramer sous l'eau, ramer silencieusement. --- Virg. En. 10, 227.
- 2
- tr. - pousser, exciter. ---
Calp. Flac. Decl. 20.
- surrēnālis
(subrēnālis), e : qui est sous les reins. --- Veg. Mul. 1, 8.
- Surrentĭum,
ĭi, n. : promontoire de la Mauritanie Césarienne. ---
Plin. 5, 10.
- Surrentum,
i, n. : ville de la Campanie renommée pour ses vins, auj.
Sorrente. ---
Tac. An. 6, 1; Plin, 3, 62.
- Surrentīnus,
a, um : de Surrentum. --- Plin. 3,
60.
- n. plur.
Surrentina [s.-e.
vina] : vins de Surrentum.
--- Plin. 14, 64
; Mart. 13, 100, 11.
- Surrentīni,
ōrum, m. : habitants de Surrentum. ---
Liv. 22, 61, 12.
- surrēpo
: c. subrepo.
- surrepsit,
subj. parf. : c. surripuerit
(subripuerit) -- voir subripio
- surreptus
: voir subreptus.
- surrexi
: parf. de surgo et
de subrigo.
- surrĭgo
: c. subrigo
- surrĭpĭo et
ses
dérivés : voir subripio
- surrŏgo
: c. subrogo
- surrŭo
: c. subruo
- surruptīcĭus,
a, um (surrupio = subripio) : volé. ---
Pl. Men. 60; Pœn. 962.
- sursum,
adv. [sub +
versum] : - 1
- de
dessous vers le haut; en haut, en montant. - 2
- en haut (sans
mouv.).
- sursus
Lucr. 2,
188; susum
Cato, Agr. 157, 15.
- sursum
ascendere in tectum, Plaut. : monter sur le toit.
- sursum
deorsum cursitare, Ter. : ne faire que monter et descendre.
- sursum
deorsum commeare, Cic. Nat. 2 : circuler en haut et en bas.
- vineam
sursum vorsum ducere, Cato, Agr. 33, 1 : diriger la vigne vers
le haut.
- cum
gradatim sursum versus reditur, Cic. Or. 39, 135 : quand on
procède par
gradation
ascendante.
- omnia
sursum deorsum versare, Sen. Ep. 44, 4 : mettre tout sens dessus
dessous.
- quod
sursum est, deorsum facere, Petr. 65 : mettre tout sens dessus dessous.
- nares
recte sursum sunt, Cic. Nat. 2, 56, 141 : les narines, ce
n'est pas sans raison qu'elles occupent la partie
supérieure du corps.
- qui
colunt sursum, Varr. R. 1, 6, 3 : ceux qui habitent sur les hauteurs.
- sursŭorsum
: c. sursum. ---
CIL 1, 199.
- sursŭs,
adv. : c. sursum.
- surus
:
1
- sūrus,
i, m. :
branche, pieu, piquet.
--- Enn. An. 516; Varr. L. 10, 73; Fest. 286 ; 297.
2
- Surus,
i, m. : - a
- voir Syrus. - b
- nom
d’un éléphant.
--- Plin. 8, 12.
- sus
:
1
- sŭs, adv. : voir
susque.
2
- sūs, sŭis, m. ou f. : - a
- porc, pourceau, cochon, verrat, truie. - b
- sorte de poisson. --- Ov. Hal. 132.
- nom. sing. suis,
Prud. adv. Symm. 2, 813; gén. sueris; dat.
plur. subus,
Lucr. 5, 969; 6, 974; 6, 977; Plin. 29, 4, 23, § 75: suibus, Varr. R. R. 2, 1, 5.
- gr. σῦς, συός --- Angl. sow,
swine.
- sus
Minervam docet ou
sus
Minervam (prov.)
: c'est
un pourceau qui en remontre à Minerve.
- sus
artium repertricem (docet), Hier. Ep. 46, 1 : c'est un pourceau qui en
remontre à Minerve.
- sus
silvaticus (sus ferus) : sanglier.
- Sūsa, ōrum, n. : - a
- Suse
(capitale de la Perse,
la ville des
Lis). --- Plin. 6,
133; Curt. 5, 1, 7; Prop. 2, 13, 1. - b
- la Susiane. --- Curt.
5, 3, 3.
- gr. Σοῦσα,
τά
---
σοῦσον
: lis.
- voir
hors site : Suse.
- suscensĕo
(succensĕo), ēre, censŭi, censum : - 1
-
intr. avec
dat. ou
acc. de relation - être enflammé de
colère, se mettre en colère, s'irriter, s'indigner de. - 2
- tr. - irriter.
- suscensere
alicui : s'irriter contre qqn, se fâcher contre qqn, en vouloir à qqn.
- derides merito; mihi nunc ego suscenseo, Ter. Haut. 915 : tu
te
moques de moi, et tu as raison; je suis en colère contre moi-même.
- si
id suscenseat nunc, quia non det tibi uxorem Chremes, ipsus
sibi esse injurius videatur, Ter. And. 375 : s'il se fâchait à présent,
parce que Chrémès ne veut pas te donner sa fille, il se trouverait lui
même injuste.
- illud
vereor ne tibi illum suscensere aliquid suspicere, Cic. Dej. 35 : je
crains que tu ne le soupçonnes de nourrir quelque ressentiment contre
toi.
- aliud
jurgandi suscensendique tempus erit, Liv. 22, 29 : il y aura d'autres
moments pour les querelles et la colère.
- suscensere + prop. inf. :
s'irriter de ce que.
- quis
succenseat nos esse... ? Liv. 7, 13 : qui pourrait trouver mauvais que
nous soyons ... ?
- quod
ob meritum nostrum suscensuistis, patres conscripti, nobis aut
suscensetis ?
Liv. 25, 6, 4 : *pour quelle conduite de nous êtes-vous en
colère...* = qu'avons-nous fait, pères conscrits, pour avoir mérité
votre
colère
et la mériter encore ?
- nil
fecit quod succenseas, Ter. Phorm. 2, 1, 33 : il n'a rien fait pour te
fâcher.
- nil
succenseo nec tibi nec huic, Ter. Heaut. 976 : je ne vous en veux, ni à
toi
ni à lui.
- non esse militibus succensendum, quod... Cæs. BC. 1, 84 : qu'il n'y
a pas lieu de s'indigner contre les soldats de ce que...
- peccata
hominum non succensenda sunt, Gell. 6, 2, 5 : les fautes des hommes ne
doivent pas exciter la colère.
- suscensĭo
(succensĭo),
ōnis, f. [suscenseo] : colère. --- Symm. Ep. 5, 35.
- suscēpi : parf. de suscipio.
- susceptĭo,
ōnis, f.
[suscipio] :
1
- action de se charger de,
action d'entreprendre, entreprise.
- susceptio causæ,
Cic.
Mur. 2 : prise en mains d’une cause.
- susceptio
laborum, Cic. Ac. 1,
23 : action de
supporter les fatigues.
- susceptio
laborum dolorumque, Cic. Ac. 1 : résignation à
supporter les travaux
et les douleurs.
- susceptione
primā, non perfectione, judicare, Cic. Fin. 3 : juger par l'intention
et non par le résultat.
2
- soutien, assistance, secours. ---
Hier. Ep. 52, 3.
suscepto, āre : - tr. - accepter, admettre. --- *Apul. M. 2, 30; 11, 29.
- susceptŏr,
ōris, m. : - 1
-
entrepreneur de travaux. ---
Just. 8, 3, 8. - 2
- percepteur,
receveur. --- Cod. Th.
12, 6, tit. 6.. - 3
- recéleur. ---
Paul, de Sent. 5, 3, 3. - 4
- soutien, secours.
- de
ventre matris meæ tu es susceptor meus, Vulg. Ps. 71 : dès
les
entrailles
de ma mère, j'ai mon appui sur toi.
- susceptum,
i, n.
[suscipio] : entreprise. --- Ov. M. 11, 200.
- susceptus,
a, um : part. de suscipio.
- (Lebaigue
P. 1232 et P.
1233)
- susceptus, i, m. [opp.
patronus] celui dont on assume la défense. --- Symm.
Ep. 5, 39 ; Cod. Just.12, 22, 1 ;
plur. Aug. Ep. 149, 16.
-
susceptus, i, m. [opp.
medicus] : patient. --- Cassian.
Cœnob. 10, 7 et 14.
- suscĭpĭo,
ĕre, cēpi,
ceptum [subs + capio] : - tr.
- succĭpĭo,
ĕre : Virg. Lucr. c. suscĭpĭo,
ĕre.
1
- prendre par-dessous, en
bas, recevoir par-dessous, soutenir.
-
suscipere dominam ruentem, Virg. En. 11, 806 : soutenir sa maîtresse
qui chancelle.
-
suscipere cruorem pateris, Virg. En. 6, 249 : recevoir le sang dans des
patères.
-
suscipere ignem foliis, Virg. En. 1, 175 : recueillir le feu
(étincelle) sur des feuilles sèches.
- (sucus)
suscipitur aquā cælesti, Plin. 20, 2, 3 : le suc est reçu dans de l'eau
de pluie.
2
- étayer.
-
labentem domum suscipere, Sen. Ben. 6, 15, 5 : étayer une maison qui
menace ruine.
-
lapideis molibus porticus suscipere, Sen. Ep. 90, 26, soutenir des
portiques par des masses de pierre.
3
- soulever en l’air ; [en part.]
soulever l’enfant qui
vient de naître pour témoigner qu’on le reconnaît comme son fils et
qu’on veut l’élever; reconnaître, accueillir.
- qui
a parentibus suscepti educatique sunt, Cic. Verr. 2, 5, 123 : qui
ont été reconnus et élevés par leurs parents. --- cf. Ter.
Andr. 401.
4
- engendrer,
mettre au monde.
- ex qua filiam suscepit, Ter. Ph. 941 : (une
seconde épouse) dont il a eu une fille.
- res publica cui
susceptus es, Cic. ad Br. : la république, pour laquelle tu as été mis
au monde.
- quo die utinam
susceptus non essem ! Cic. Att. 11, 9, 3 : plût aux dieux que ce
jour-là je ne fusse pas né !
-
susceperas liberos non solum tibi, sed etiam patriæ, Cic. Verr. 2, 3,
161 : tu avais procréé des enfants non seulement pour toi, mais aussi
pour la patrie. --- cf. Fam. 5, 16, 3 ; Virg. En. 4, 327.
- au
passif suscipi : venir au monde.
- die
natali meo, quo utinam susceptus non essem, Cic. Att. 11, 9, 3 : le
jour de mon anniversaire, où je souhaiterais de n’être pas né.
--- cf.
Har. 57.
5
- fig.
prendre, adopter.
-
judicis severitatem, accusatoris vim suscipere, Cic. Verr. 2, 4, 69 :
prendre la sévérité d’un juge, l’animosité d’un accusateur.
--- cf.
Cic. Pomp. 11 ; Phil. 31.
- ou
sibi
suscipere Cic. Cæl. 37.
- Verres tantum
sibi auctoritatis in
republica suscepit ut, quibus hominibus per senatum, per populum
Romanum, per omnes magistratus in foro, in hac urbe, in re publica
versari liceret, iis omnibus mortem acerbam crudelemque proponeret, si
fortuna eos ad aliquam partem Siciliæ detulisset, Cic. Verr. 2, 5, 152
: Verrès s’est arrogé dans l’Etat une telle autorité que les personnes
à qui le sénat, le peuple romain et tous les magistrats permettaient de
fréquenter la place publique, d’être à Rome, de se mêler aux affaires
publiques, étaient menacées par lui d’une mort affreuse et barbare, si
le hasard les avait portées quelque part en Sicile.
6
- adopter,
accueillir.
-
aliquem in populi Romani civitatem suscipere, Cic. Leg. 2, 5 : admettre
qqn dans la cité romaine, au nombre des citoyens romains.
-
suscipere querimonias alicujus, Cic. Cæcil. 67 : accueillir, adopter
les plaintes de qqn, s’en faire l’interprète.
7
- admettre [une idée, un raisonnement].
--- Cic. Div. 1, 7
; 2, 83 ; 2, 84 ; Tusc. 1, 78.
8
- reprendre.
-
sermonem suscipere, Quint. 2, 15, 28 : reprendre la parole.
- absolt
- suscipit
Stolo « tu, inquit… » Varr. R. 1, 2, 24 : là-dessus Stolon
reprend « toi, dit-il… », cf. Virg. En. 6, 723.
9
- prendre sur soi, se charger de,
assumer.
- suscipere
curam ut ... Cic. Verr. 2, 4, 69 : assumer la tâche de ...
- suscipere
causam, patrocinium, negotium : se charger d’une cause, d’une
défense, d’une affaire. --- Cic. Rep. 4, 8 ; 3, 8 ;
Cat. 3,
5.
- suscepi causam, Torquate, suscepi, et feci libenter, Cic. Sull. 20 :
je me suis chargé de cette affaire, Torquatus, oui, je m'en suis
chargé, et je l'ai fait de bon cœur.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 377; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
- suscipere æs
alienum amicorum, Cic. Off. 2, 56 : assumer les dettes de
ses amis.
- suscipere
partes, Cic. Verr. 2, 4, 81 : se charger d’un rôle.
- suscipere
gloriam Africani tuendam, Cic. Verr. 2, 4, 82 : se charger de
défendre la gloire de l’Africain.
- hoc non
suscepi, ut ... Cic. Rep. 1, 38 : je ne me suis pas chargé de...
10
- entreprendre.
- suscipere
bellum, Cic. Pomp. 35 : entreprendre une guerre.
- aliud ex alio
iter suscipitur et spectacula spectaculis mutantur, Sen. Tranq. 2, 14 :
on entreprend voyage après voyage et les spectacles succèdent aux
spectacles. --- trad. Colette Lazam;
éd. Rivages.
- iter Asiaticum
tuum suscepisti, Cic. Att. 4, 15, 2 : tu as entrepris
ton voyage en Asie.
- mihi hæc
oratio suscepta est, Cic. Off. 2, 45 : j’ai entrepris ce
développement. --- cf. Cic. Rep. 1, 12 ; Off. 1, 7 ; de Or.
1, 103.
- suscipere
sacra, Cic. Vat. 14 : entreprendre des sacrifices. --- cf.
Liv. 5, 52, 6.
- gratias ago quod
agellum colendum suscepisti, Plin. Ep. 6, 3 : je te remercie de t'être
chargé de faire valoir la petite terre.
- avec
datif réfléchi- sibi
suscipere : prendre sur soi, se charger de.
- sibi
legationem suscipere, Cæs. BG. 1, 3, 3 : se réserver l’ambassade.
- aversor
pecuniæ publicæ, tantum sibi auctoritatis in re publica
suscepit ut... Cic. Verr. 2, 5, 152 : voleur des deniers publics, il
s'est arrogé le pouvoir de ...
- suscepi mihi
perpetuam
propugnationem pro omnibus ornamentis tuis, Cic. Fam. 5, 8 : je me suis
engagé dans un combat perpétuel à défendre vos prérogatives.
- mihi
auctoritatem patriam severitatemque suscipio, Cic. Cæl. 16, 37
: je prends la sévérité et l'autorité d'un père. ---
Cic. Verr.
2, 5, 58, § 152.
- suscipere vota
Jovi, Plaut. Amph. 230 : se charger des vœux à l’adresse
de Jupiter [prendre l’engagement de les accomplir]. --- cf.
Liv. 27, 45, 8
; Ov. F. 6, 246.
- suscipere in
se scelus, Cic. Phil. 11, 9 : se charger d’un crime, s’en
rendre coupable [facinus
sans in se Cic. Verr.
2, 5, 11, même sens, cf.
Cic. Inv. 1, 45]
11
- se charger (d'une
cérémonie religieuse), accomplir (un acte religieux),
faire un sacrifice, immoler.
- vota pro
illo per Italiam publice suscepta sunt, Aur.-Vict. : on fit
officiellement des vœux pour lui dans toute l'Italie.
- Telluri
porcam suscipere, Varr. ap. Non. 163, 21 : immoler une truie à
la
Terre.
- pulvinar suscipere, Liv. 5, 52, 6 : célébrer un lectisterne.
-
Menti vota senatus
suscipit, Ov. F. 6, 246 : le sénat fit un vœu à la Raison.
12
- subir, supporter, affronter.
-
suscipere inimicitias, invidiam, dolores : affronter les haines, le
discrédit, les douleurs. --- Cic. Verr. 2, 5, 180 ; 2, 135 ;
Fin. 1,
24.
-
suscipere pœnam, Cic. Pomp. 7 : subir un châtiment.
- in
se suscipere alicujus culpam crimenque, Cic. Verr. 2, 4, 91 :
assumer, supporter la faute de qqn et son inculpation.
- suscĭtābŭlum,
i, n. [suscito] : ce qui sert à exciter, ce qui
sert à
mettre en train, ce qui donne le ton (pour
un chanteur). ---
Varr. Men. 348.
- suscĭtātĭo,
ōnis, f. [suscito] : action de rappeler à la
vie, résurrection. --- Tert. Carn. Chr. 23.
- suscitatio
virtutum : le réveil des vertus. --- Ambros. de Bono
Mort. 4, 15.
- suscĭtātŏr,
ōris, m. : - 1
- celui
qui ressuscite [qui
rappelle à la vie]. --- Tert.
Prax. 28. - 2
- celui qui ranime, qui fait
renaître. --- Sid. Epit. 8, 2.
- suscitātus,
a,
um : part. passé de suscito. - 1
- soulevé. - 2
-
réveillé. - 3
- ressuscité. ---
Aug. - 4
- au
fig. ranimé. --
Amm.
- suscĭto,
āre, āvi, ātum
[subs + cito] : - tr. -
1
- lever, soulever,
élever.
- aura
lintea suscitat, Ov. H. 5, 54 : le vents soulève les voiles (les enfle). --- Virg. G. 1,
97;Luc.
10, 225.
2
- faire se
dresser, élever,
bâtir.
- suscitare
delubra, Lucr.
5, 1166 : relever des temples.
- suscitare
aliquem
a subselliis, Cic. Com. 37 : faire lever qqn de son banc.
- suscitare
aliquem e somno,
Cic.
Tusc. 4, 44 : tirer qqn de son sommeil.
--- cf. Plaut. Mil. 690.
- suscitare
seul
: éveiller. --- Plaut. Most. 382; fig.
Hor. O.
2, 10, 19.
- in
arma viros suscitare, Virg.
En. 9, 462
: appeler aux armés les guerriers [les faire se
lever et s'armer].
- suscitare
a1iquem, Hor. S.
1, 1, 83
: mettre sur pied qqn [un malade alité].
- suscitare vulturium
a cano capite, Catul.68,124: chasser un vautour qui plane sur la
tête chenue (du
vieillard).
3
- éveiller,
exciter, animer.
- sopitos
ignes suscitare, Virg.
En. 5, 743 : ranimer un feu assoupi.
- fig. suscitare bellum
civile, Br. et Cass. Fam. 11, 3, 3 : allumer une guerre civile.
- vim
suscitat ira, Virg.
En. 5, 454 : la colère
réveille la force [du héros].
- cædem
suscitat,
Virg. En.
12, 498 : il déchaîne le carnage.
- suscita sensus tuos,Sen. Agam. 789 :
reprends tes sens (reviens à toi).
- suscus
: voir
subscus.
- Sūsĭānē,
ēs, f. : la
Susiane (province de Perse). --- Plin. 6,
133.
- gr.
Σουσιανή,
ῆς.
- Sūsĭāni,
ōrum, m. : les habitants de la Susiane. ---Plin.
6, 133; Curt. 4, 12, 5
- Susiana
regio : la Susiane. --- Curt.
5, 2. 17 .
- sūsĭnātus,
a, um
: préparé avec du lis.
--- M.-Emp. 7,
fin.
- sūsĭnus,
a, um : de lis, fait
de lis. --- Plin.
13, 11; Cels. 5, 21, 1.
- gr.
σούσινος.
- Sūsis,
ĭdis, adj. f. (acc.
plur. -idas) [Susa] : de
Suse. ---
Sid. Ep. 7, 17 ; 8, 9.
- gr. Σουσίς,
ίδος.
- Susides
pylæ, Curt. 5, 3. 17 : Portes de Suse
(défilé).
- susovorsum,
adv. : c. sursum.
---- Inscr.
- suspectātus,
a, um : part. passé de suspecto. - 1
- soupçonné. - 2
-
redouté.
- suspectĭo,
ōnis, f.
[suspicio] : - 1
- soupçon. --- C. Aur. Diæt. 63. - 2
- admiration. ---
Arn. 7, 13.
- suspectīvus,
a, um : qui indique une conjecture. --- Prisc. 18,
147.
- suspecto
:
1
- suspectō, adv.
: d'une manière suspecte. ---
Dig. 34, 9, 11.
2
- suspecto, āre, āvi,
ātum : - tr. -
a
- regarder
en haut, contempler. --- Ter. Eun. 582; Plin.
11, 104.
b
- suspecter,
soupçonner, se défier de.
- Agrippinam magis magisque
suspectans, Tac. An. 12, 65 : se défiant de plus en plus d'Agrippine. --- H.
2, 27
; 3, 82.
-
suspectante Nerone haud falsa esse etiam quæ vera non probabantur,
Tac. 15, 51 : Néron soupçonnant que des faits dont la vérité
n'était pas démontrée pouvaient encore n'être pas faux.
- suspectabat
maxime Cornelium Sullam, Tac. An. 13, 47 : il se défiait surtout de
Cornélius
Sylla.
- alicui
suspectari, Tac. An. 4, 3 : être suspect
à qqn.
- suspector :
1
- suspector, āri :
- tr. - soupçonner. ---
Amm. 28, 1, 8.
2
- suspectŏr, ōris, m.
: admirateur. --- Sid. Ep. 3, 5.
- suspectus
:
- (Lebaigue
P. 1233 et P.
1234).
1
- part.-adj. de suspicio.
- a
- admiré,
estimé. - b
-
soupçonné, suspect, qui éveille
des soupçons, de la défiance, dont on se
méfie, qu'on craint. - c
- dangereux, peu sûr. - d
- qui suspecte,
soupçonneux.
- suspectus
alicui, Cic. Cat. 1, 17 : suspect à qqn.
-
quo quis versutior et callidior
est, hoc invisior et suspectior, Cic. Off. 2, 34 : plus on est roué et
habile, plus on est odieux et suspect.
- suspectus
fovisse, Tac. H. 1, 46 : soupçonné d'avoir
favorisé.
-
siquidem suspectissimum quemque
sibi, haud cunctanter oppressit, Suet. Tit. 6 : tous ceux qui lui
étaient particulièrement ssupects, il les faisait exécuter
sur-le-champ.
- suspectus :
soupçonnant, qui
suspecte. --- Tert. Apol. 21 ; Apul. M. 9, 20.
2
- suspectŭs, ūs, m. :
- a
- action de regarder
en haut, vue en haut. - b
- Virg. hauteur,
élévation. - c
-
admiration, grande estime,
vénération.
- in
suspectu, Plin. : quand on regarde de bas en haut.
- qui trahitur suspectu in... Plin. 21, 45 : (couleur) dont le
reflet tire sur...
- turris
erat vasto suspectu et pontibus altis, opportuna loco, Virg. En. 9, 530
: il
y avait une tour d'une hauteur prodigieuse, munie de hautes
passerelles,
placée en un endroit stratégique.
- Tartarus
ipse bis patet in præceps tantum quantus (est) cæli suspectus, Virg.
En. 6, 579 : le Tartare lui-même s'ouvre à une
profondeur deux fois égale
à la hauteur où nous voyons le ciel.
--- id. ib. 9, 530.
- nimius
sui suspectus, Sen. Ben. 2, 26 : excès d'amour-propre. ---
id. Cons. ad Marc. 5, 2; au
plur. Vitr. 7 præf. fin.
- suspendĭōsus,
a, um : qui s'est
pendu.
--- Varr. d. Serv. En. 12, 603; Plin. 28, 49.
- suspendĭum,
ĭi, n. : - 1
- action de
pendre. - 2 - action
de se pendre, pendaison.
- adigere
ad suspendium, Plaut. : réduire à se
pendre.
- suspendio
vitam finire, Suet. Aug. 65 : se pendre
- præbuit
illa arbor misero suspendia collo, Ov. Am. 1, 12, 17 : cet arbre offrit
à un malheureux le moyen de se pendre.
- suspendo,
ĕre, pendi,
pensum [subs + pendo] : - tr. -
1 - suspendre,
pendre.
-
suspendere aliquid
ex
alta
pinu, Virg. G. 2, 389 : suspendre qqch au sommet d'un pin.
- suspendere malo
ab alto,
Virg. En. 5, 489 : suspendre au sommet
d'un mât.
- suspendere collo, Plin.
37,
124 ; e collo, Plin. 23, 125
: suspendre à son cou.
- suspendere aliquem
arbori infelici, Cic. R. Perd. 13 : pendre
qqn au poteau fatal.
-
infelici arbori reste
suspendito, Liv. 1, 26, 6 : qu'on le suspende par une corde à l'arbre
fatal.
- suspendere aliquem in
oleastro, Cic. Verr. 3, 57
: pendre qqn à un
olivier.
- suspendere se
de ficu, Cic. de Or. 2, 278 ; e ficu Quint.
6, 3, 88
: se pendre
à un figuier.
- se suspendere, Cic. Verr.
3, 129
: se pendre.
- nisi
me suspendo, occidi, Plaut. : si je ne me pends pas, je tombe mort.
- fig. picta
voltum mentemque tabella suspendere,
Hor. Ep.
2,
1, 97
: suspendre,
attacher ses yeux et son âme à un tableau.
- poét. suspensus sens
moyen : lævo
suspensi loculos
lacerto, Hor. S. 1, 6, 74 : portant pendue à leur
bras gauche leur
boîte de classe.
- tignis
nidum suspendere, Virg. : suspendre son nid à des solives.
- suspendere
aliquid collo (ex colo, in collo) : suspendre qqch à son cou.
- se
suspendit fenestrā, Apul. M. 4, 12 : il se pencha par la
fenêtre (pour
regarder).
- Maronem
atque alia parte in trutina suspendere Homerum, Juv. : placer Virgile
sur
un plateau de la balance et Homère sur l'autre.
2 - suspendre
(une
offrande, un ex-voto),
dédier.
- arma
capta patri Quirino suspendere, Virg. En. 6, 859 : dédier au
vénérable
Quirinus
l'armure prise (à l'ennemi).
- suspendere
potenti vestimenta maris deo, Hor. : dédier mes
vêtements au puissant
dieu de la mer.
3
- mettre dans un
lieu élevé, élever,
soulever; maintenir en l'air, ne pas faire toucher (le sol).
- suspendere
tellurem tenui sulco, Virg. : labourer légèrement
la terre (*soulever
la terre en faisant un sillon peu profond).
- vineam
in summa terra suspendere, Col. : planter la vigne à fleur
de terre.
- equus
pedem suspendit, Col. : le cheval ralentit le pas (*il tient le pied
suspendu).
- suspendere
pedem summis digitis, Quint. : se tenir sur la pointe des pieds.
- gradum
suspendere, Sen. : marcher à petits pas.
- suspenso
gradu, Ter. (suspenso pede, Phædr.) : sur la pointe
des pieds.
4
- maintenir en
l'air, élever en voûte.
- suspendere ædificium, Cic. : construire un bâtiment en voûte.
- cameras
harundinibus suspendere, Plin. 16 : faire des plafonds avec des roseaux.
- pavimenta
suspenduntur, Pall. : les planchers se gonflent.
5
- soutenir,
étayer,
supporter, faire porter
sur.
- duo
tigna transversa ... quibus suspenderet eam contignationem : deux
traverses
auxquelles ils voulaient faire supporter le plancher.
- suspendere
dolium tribus lapidibus, Col. : placer un tonneau sur trois pierres.
- suspendere
castra saxis præruptis, Sil. 3 : placer un camp sur des rochers
escarpés.
- insulam
arte suspendere, Sen. : étayer habilement un
édifice isolé.
- pavimenta
subjectis cuniculis suspendere, Pall. : pratiquer des conduits sous un
plancher carrelé.
6
- tenir en suspens,
tenir dans l'incertitude.
- medio
responso rem suspenderunt, Liv. 39 : par leurs réponses
équivoques, ils
ajournèrent l'affaire.
- omnium
animos exspectatione suspendere, Curt. 9 : tenir tout le monde en
haleine.
- aliquem
exspectatione suspendere, Plin. Ep. 2, 20, 3 : laisser qqn dans
l'incertitude.
- animos suspendere, Quint. 9, 7, 20 : tenir en suspens les
esprits. --- Quint. 9, 2, 22.
- suspendere
vultum mentemque, Hor. Ep. 2 : être en extase.
- suspendere
exspectationem,
Curt. 7, 4, 14 : maintenir
l'attente
suspendue = maintenir dans l'attente.
- suspendere aliquem, aliquid
naso, Hor. S. 1, 6, 5 ; 2, 8, 64 : tenir qqn, qqch, sous son
nez = flairer dédaigneusement, faire fi de.
7
- suspendre,
interrompre, arrêter, contenir,
retenir; faire cesser, calmer, guérir.
- fletum
suspendere, Ov. : retenir ses larmes.
- spiritum
suspendere, Quint. : retenir son souffle.
- oculorum
epiphoras suspendere, Plin. : guérir le larmoiement.
- voir
suspensus.
- suspensē,
adv. :
d'une manière douteuse.
- compar.
suspensĭus : assez légèrement. --- Aug.
Conf. 10, 34, 53.
- suspensĭo,
ōnis, f.
[suspendo] :
1
- voûte. --- Vitr.
5, 10.
2
- interruption,
suspension
[dans la
prononciation]. --- Diom.
438, 29.
3
- soulèvement (des
paupières). --- C.-Aur. Acut.
3, 5, 50.
- suspensūra, æ, f.
: pavement
sur
voûte
(d'une salle de bains). ---
Vitr. 5,
10, 2; Sen. Ep. 90, 25.
- suspensus,
a, um :
1
- part.
passé de suspendo.
- Roma
cenaculis suspensa, Cic. Agr. 2, 35, 96 : Rome
dont les mansardes semblent suspendues
dans les airs.
- suspensis
auribus, Prop. : l'oreille dressée (tendue, attentive).
- suspensis
auribus ista bibam, Prop. 3, 6 : mon oreille attentive s'enivrera de
tes récits.
2
- adj.
a
- suspendu, qui plane, qui flotte.
- suspensis
alis, Liv. 1, 34, 8 : en vol plané.
- terra suspensa, Col. 11,
3, 54 : terre meuble.
- neque parum
refert suspensissimum esse pastinatum, Col. 3, 13, 7 : il
importe
beaucoup que le terrain remué à la houe reste bien meuble.
- qui per
undas currus
suspensos
rapuisse dicuntur, Cic. Tusc. 2, 67 : [les chevaux]
qui
emportèrent, dit-on, sur les eaux le char glissant
à la
surface.
- fluctu
suspensa tumenti
ferret iter, Virg. En. 7, 810
: elle
ferait route en glissant sur les flots gonflés.
- suspenso
pede, Ter. : sur la pointe des pieds (sans bruit).
- suspensis
passibus, Amm. 14 : sur la pointe des pieds (sans bruit).
- suspensis
dentibus, Lucr. 5 : d'une dent délicate (sans mordre).
- per
undas currus suspensos rapere, Cic. Tusc. 2 : faire rouler le
char qui rase la surface de l'onde.
- suspensum
inter nubila corpus, Sil. 12 : corps qui plane dans les airs.
- cum
aliquis secandi lacertos suos artifex brachia atque umeros suspensa
manu cruentat, Sen. Vit. 27, 1 : lorsqu'un de ceux qui ont l'art de se
faire des entailles dans les muscles, ensanglante ses bras et ses
épaules, d'une main qui n'appuie guère (d’une main légère).
- mais
suspensa manu, Plin.
Ep. 6, 12
: d'une main hésitante, d'une main timide, timidement.
- fig. tu
vero non debes suspensa manu commendare mihi quos tuendos putas, Plin. Ep. 6, 12 :
vous ne devez pas me recommander timidement ceux que vous jugez dignes
de votre protection.
b
- suspendu
à, subordonné à, dépendant
de.
- extrinsecus
aut bene aut male vivendi suspensas habere rationes, Cic. Fam. 5, 13,
1 : considérer que notre bonheur ou notre malheur
dépend
de circonstances extérieures.
--- cf. Cic.
Tusc. 5, 36.
c
- en
suspens, incertain, indécis, flottant.
- nolo
suspensam et incertam plebem Romanam obscura spe et cæca exspectatione
pendere, Cic. Agr. 2, 66 : je ne veux pas que le peuple romain soit
tenu en suspens, ni qu'on le berce de promesses vagues et de
mystérieuses espérances.
- suspensus
metu, Cic. Agr.
1, 23 : que la crainte tient en suspens.
- suspensis
animis, Cic.
Verr. 5, 14 : avec des esprits
indécis, qui
balancent à prendre parti.
- quam suspenso
animo et sollicito scire averes, Cic. Att. 2,
18 : (je vois) combien l'attente des nouvelles vous inquiète et vous
tourmente.
- suspensiore
animo,
Cæs. B.-Afr. 48, 3
: avec plus d'anxiété.
- suspensi et
vitabundi,
Tac.
H. 3,
37 : avec des hésitations et des
réticences.
- suspensum
aliquem habere, (tenere) : tenir qqn dans
l'incertitude. ---
Cic. Att. 10, 1, 2 ; Clu. 8
; Liv. 8, 13,
17.
- timor ejus, perturbatio, suspensus incertusque vultus, Cic. Clu. 19,
54 : sa frayeur, son trouble, son visage où se lisaient
l'embarras et l'incertitude.
- quid
ageretur suspensi,
Hirt. BG. 8, 43, 2 : incertains sur ce qui
se passait.
- suspensus
somnus, Cic. : sommeil inquiet.
- suspensus
ex fortuna, Liv. 44, 18 : qui dépend de la fortune.
- omnia erant suspensa propter exspectationem legatorum, Cic.
Fam. 11, 8 : tout était en suspens car on attendait l'arrivée des
députés.
- in suspenso relinquere, Sen. Ep. 97, 4 : laisser en
suspens. --- Tac. H. 1, 78.
- est suspensum
et
anxium ... nihil scire, Plin. Ep. 6, 4, 3 : on est en suspens
et anxieux quand on ne sait rien.
- suspexi : parf. de suspicio.
- suspĭcābĭlis,
e : [suspicor]
: conjectural. --- Arn. 2, 48.
- suspĭcātus,
a,
um : part. passé de suspicor.
- suspĭcax,
ācis [suspicor] : - 1
- soupçonneux, défiant. ---
Nep. Timoth. 3, 6
; Liv. 40, 14, 5. - 2
- où
perce le soupçon. --- Tac. A. 3, 22.
- suspĭcĭentĕr,
adv. : avec défiance. ---
Non. 360, 5.
- suspĭcĭentĭa,
æ, f. [suspicio]
: estime, admiration. --- Cassian. Coll. 23, 16.
- suspicio
:
- (Lebaigue
P. 1234 et P.
1235).
1
- suspīcĭo (mieux
que suspītĭo),
ōnis, f. [suspicor] :
a
- soupçon,
suspicion.
-
omnis suspicio in servos commovebatur, Cic. Clu. 180 : tous les
soupçons se portaient sur les esclaves.
- improborum facta suspicio insequitur, Cic. Fin. 1, 50 : le soupçon
s’attache aux actes des méchants.
- in aliquem convenit suspicio, Cic. Amer. 65 : le soupçon porte, tombe
sur qqn.
- ou
in aliquem cadit suspicio. --- Cic. Att. 13, 10, 3.
- in eamdem suspicionem cadere, Cic. Phil. 11, 24 : être l’objet des
mêmes soupçons.
-
tanta nunc suspitio de me
incidit, neque ea inmerito., Ter. Ad. 617 : je suis soupçonné de la
plus noire trahison, et non sans sujet !
- in suspicionem venire alicui, Cic. Verr. 2, 5, 15 : exciter les
soupçons de qqn.
- in crimine nulla suspicio est, Cic. Cæl. 55 : l’accusation ne donne
lieu (prise) à aucun soupçon.
- ou
subest Cic. Amer. 28.
-
quamquam abest a culpa,
suspicione tamen non caret, Cic. Amer. 56 : bien qu'il ne soit pas
coupable, il n'est pas à l'abri du soupçon.
- suspicionem sedare, excitare, Cic. Br. 144 : apaiser, éveiller les
soupçons.
- defectio in suspicione Romanis erat, Liv. 25, 7, 10 : la défection
était soupçonnée des Romains.
- de morte si res in suspicionem venit, Cæs. BG. 6, 19, 3 : si l’on a
des soupçons sur les circonstances de la mort.
- avec gén. obj. -
alicui suspicionem dare ficte
reconciliatæ gratiæ, Cic. Fam. 3, 12, 4 : amener qqn à soupçonner
qu’une réconciliation n’est pas sincère.
- quæ res auget suspicionem Pompei voluntatis, Cic. Fam. 1, 1, 3 : cela
rend les intentions de Pompée encore plus suspectes.
- in suspicionem avaritiæ venire alicui, Cic. Q. 1, 1, 14 : être
soupçonné par qqn de cupidité.
- in suspicionem incidere regni appetendi, Cic. Mil. 72 : être
soupçonné de convoiter le trône.
- ou
vocari Cic. Verr. 2, 5, 10.
- ea res minime firmam veneni suspicionem habet, Cic. Clu. 174 : cet
événement ne donne prise qu’à un bien faible soupçon d’empoisonnement. ---
cf. Cic. Mur. 12.
- habebat suspicionem adulteri, Nep. Epa. 5, 5 : il était soupçonné
d’adultère.
- in iis hominibus nulla fraudis suspicio est, Cic. Off. 2, 33 : ils
n’inspirent aucun soupçon de fraude.
- suspicio est + prop. inf. : on
soupçonne que...
Cic. Br. 67.
- in suspicionem venerunt suis civibus, expilasse… Cic. Verr. 2, 4, 30
: ils furent soupçonnés par leurs concitoyens d’avoir pillé…
- neque abest suspicio quin ... Cæs. BG. 1, 4, 4 : on ne laisse pas de
soupçonner que ...
- utinam inferos
potius et quoscumque
de suspitionibus suis deos consuluisset, Plin. 30, 15 : plût
au
ciel qu'il eût consulté sur ses soupçons les enfers et tous les dieux
qu'on voudra !
- erat enim magna
suspicio, Parthos,
si ex Syria egredi atque irrumpere in meam provinciam conarentur, iter
eos per Cappadociam, esse facturos, Cic. Fam. 15, 2 : il y
avait
grande apparence en effet que, si l'ennemi tentait une diversion sur la
Cilicie, ce serait par la Cappadoce, qu'il chercherait à y pénétrer.
- jam tum erat suspicio
dolo malo hæc
fieri omnia, Ter. Eun. 514 : je soupçonnais déjà que tout cela cachait
une méchante ruse.
b
- soupçon, conjecture, idée.
- nulla suspicio deorum, Cic. Nat. 1, 62 : aucun soupçon de l’existence
des dieux.
- gentes sic inmanitate efferatas, ut apud eas nulla suspicio deorum
sit, Cic. Nat. 1, 62 : des peuples assez enfoncés dans la sauvagerie
pour n'avoir des dieux aucune idée. --- cf. Cic. Nat. 3, 64.
- suspicionem nullam habebam, te… transiturum, Cic. Att. 8, 11 d, 1 :
je ne soupçonnais pas que tu franchirais…
- hæc navigatio habet quasdam suspiciones periculi, Cic. Att. 16, 4, 4
: cette navigation à certains indices fait soupçonner le danger.
- aliquam suspicionem infirmitatis dare, Suet. Tib. 72 : faire
soupçonner un peu sa faiblesse.
c
- apparence, trace, soupçon.
-
nulla
suspicio vulneris, Petr. 94, 14 : aucune trace de blessure.
2
- suspĭcĭo, ĕre,
spexi, spectum [sub, specio] : - tr. et intr.
a
- regarder
de bas en haut.
-
suspicere in cælum, Cic. Rep. 3, 3 : lever les yeux vers le ciel.
- nec
suspicit nec circumspicit, Cic. Div. 2, 72 : il ne regarde ni en
haut ni autour de lui.
- vultus,
respicientes, suspicientesque et despicientes, Plin. 35 : des visages
qui regardent en arrière, en haut et en bas.
- suspicere cælum, Cic.
Nat. 2, 4; astra, Cic. Tusc.
1, 62 :
regarder au-dessus de soi, le ciel, les astres. --- cf. Cic.
Ac. 2, 81
; Ov. M. 22, 506.
b
- élever ses regards (sa
pensée) vers. --- Cic. Læl. 32.
-
nihil enim altum, nihil magnificum ac divinum suspicere possunt, Cic.
Læl. 32 : ils ne peuvent, en effet, avoir aucune vue élevée,
magnifique, divine. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 197; éd. Peeters France.
c
- fig. regarder
avec admiration, admirer.
- suspice cum
gemmis Tyrios mirare colores, Hor. Ep. 1, 6, 18 : admire les couleurs
Tyriennes et les pierres précieuses.
- in
hoc non minus ejus pietas
suspicienda est quam virtus bellica, Nep. Ag. 4 : en cette
occasion, son amour de la patrie ne doit pas être moins admiré que son
courage guerrier. --- Cic. Off. 2, 36 ; Div.
2,
148 ; Hor. Ep. 2, 6, 18.
d
- suspecter, soupçonner
[un seul emploi connu où suspiciens
est en
antithèse avec suspectus]. ---
Sall. J. 70, 1 ; v. suspectus.
-
suspectus regi et ipse eum suspiciens ad perniciem ejus dolum quærere,
Sall. J. 70, 1 : suspect au roi et lui-même le suspectant de chercher
quelque ruse pour perdre son maître.
- suspīcĭōsē,
adv. : de façon à faire naître des
soupçons,
de
façon suspecte.
- compar.
Cic. suspīcĭōsĭus.
- suspīcĭōsus,
a, um : - 1
- soupçonneux,
ombrageux, défiant. - 2
- suspect, qui inspire
des soupçons, qui éveille des soupçons.
- suspiciosus
in aliquem, Cic. : défiant à l'égard
de qqn.
- sequitur
vita anxia, suspiciosa, trepida, Sen. : il s’ensuit une vie
anxieuse,
soupçonneuse, tremblante.
- tempus
suspiciosissimum, Cic. : époque pleine de périls.
- suspīcĭtĕr,
adv. : avec défiance.
--- Non. 360, 5.
- suspĭco,
āre : - tr. - c. suspicor. ---
Plaut. Cas. 285.
- suspĭcor,
āri, ātus sum
- inf.
suspicarier,
Plaut. Ps. 1, 5, 149; id. Trin. 1, 2, 49
1
- soupçonner.
- Antiochus, qui animo puerili esset, nihil de istius improbitate
suspicatus est, Cic. Verr. 2, 4, 64 : Antiochus ne soupçonna nullement
la cupidité de Verrès. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 140, éd. Vuibert.
- res
nefarias suspicari, Cic. Mil. 63 : soupçonner des actes
criminels.
- nihil
mali suspicari, Cic. Clu. 27 : ne soupçonner rien de
mal.
- suspicari nihil
de alicujus improbitate, Cic. Verr. 4, 65 : ne rien soupçonner
de la malhonnêteté de qqn.
- suspicari
+ prop.
inf. : soupçonner que. ---
Cæs. BG. 1, 44, 10 .
- suspicari aliquem
: soupçonner qqn. ---
Plaut. As. 889 ; Apul. M. 10, 24, 11.
2
- soupçonner, conjecturer, se
douter de.
- ubi terrarum esses, ne suspicabar quidem, Cic. Att. 5, 10, 14 : en
quel endroit de la terre es-tu ? je n'en ai pas la moindre idée. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine,
p. 92; éd. Vuibert.
- figuram
divinam suspicari, Cic. Nat. 1, 28 : soupçonner une figure
divine.
- quantum
ex monumentis suspicari licet, Cic. : autant qu'on peut le conjecturer
d'après les monuments.
- fuge
suspicari (s.-ent.
me), Hor. O. 2, 4, 22 : cesse de me soupçonner.
- suspicari aliquid
de aliquo, de aliqua re, Cic. Br. 56 : faire une conjecture au
sujet de qqn, de qqch.
--- cf. Cic. de Or. 3, 15
- suspicari
+ inter.
indir. ---- Cic.
Inv. 2, 2 ; Nat. 2, 90 ; de Or. 1, 136.
- suspicari
+
prop. inf. ---
Cic. Rep. 2, 6; 6, 16; Q. 2, 9, 1.
- placiturum
tibi esse librum meum suspicabar, Cic. : j'avais idée que
mon livre te
plairait.
- quod
valde suspicor fore, Cic. Fam. 1, 6, 1 : ce qui, j'en suis convaincu,
arrivera.
- suspīrātĭo, ōnis, f.
[suspiro] : action de soupirer, soupir. --- Quint. 11, 3, 158; Plin. pr.
9.
- suspiratus
:
1
- suspīrātus, a, um : part. passé de suspiro;
après quoi l'on soupire,
vivement désiré.
2
- suspīrātŭs, ūs, m. : soupir.
--- Ov. M. 14, 129 (mais
in Cic. Att. 1, 18, 3, lire suspiritu.
- suspīrĭōsē,
adv. : à la façon d'un poussif. ---
Col. 7, 5, 9.
- suspīrĭōsus,
a, um : asthmatique, poussif. ---
Plin. 23, 121; 20, 9; 32, 91; C.- Aur.
Acut. 2, 28, 148.
- suspiriosi,
ōrum, m. : les asthmatiques.
- suspiriosus
morbus, Veg. Mul. 1, 11, 1 : l'asthme.
- suspīrĭtŭs,
ūs, m. : soupir, gémissement.
- imo
de pectore cruciabilem suspiritum ducens, Apul. M. 1, 7, 4 : tirant du
fond de sa
poitrine un soupir déchirant.
--- Liv. 30, 15, 3.
- suspīrĭum,
ĭi, n. : - 1
- respiration
profonde. ---
Ov. M. 10, 402;
Mart. 2,109, 9. - 2 -
soupir. --- Pl.
Truc. 600; Cic. Tusc. 4, 72. -
3
- asthme. ---
Sen. Ep. 54, 7, Col. 7, 5.
- suspirium
alte petere, Plaut. Cist. : soupirer profondément.
- suspiria
trahere penitus, Ov. : pousser de profonds soupirs.
- suspiria
non dare, Luc. : ne pas laisser respirer.
-
morbus
qui satis apte dici suspirium potest, Sen. Ep. 54, 1 : maladie que
notre mot suspirium
peut la désigner assez exactement. ---
Col. 7, 5
fin.; Veg. Vet. 1, 10 fin.; 1, 38, 4.
- suspīro, āre, āvi,
ātum [subs,
spiro] :
- intr. -
1
- respirer
profondément. --- Ov. M.
2, 655.
2
-
soupirer. --- Cic. Att.
1, 18, 1; 2, 21, 2.
3
-
dire en soupirant. ---
Hor. O. 3, 2, 9.
- fig. soupirer
à propos de qqn, après qqn.
- suspirare in
aliquo Catul. 64, 98;
Ov. F. 1, 427.
- poét.
tellus atro exundante
vapore suspirans, Sil. 12, 136 : la terre exhalant de noires
vapeurs.
- tr. -
4
- exhaler. --- Luc. 6, 370 ; Sil.
4, 779.
- inclusum
suspirat pectore Bacchum, Sil. 4, 779 : elle exhale la fureur de
Bacchus
dont
son cœur est rempli.
5
- soupirer après.
- suspirare aliquem,
Hor. O. 3, 7,
10 : soupirer après qqn. --- cf.
Juv. 11, 152.
- suspirare + prop.
inf. : penser en soupirant, se plaindre,
regretter en soupirant, -- Lucr.
2, 1164.
- jamque
caput quassans grandis suspirat arator crebrius, in cassum magnos
cecidisse labores, Lucr. 2, 1164 : et déjà le vieux laboureur, hochant
la tête, pense en soupirant à tout son grand travail resté stérile.
- suspirabo
plus sescenta in dies, Plaut. : je m'essouflerai plus de mille fois par
jour.
- curæ
suspirantes, Enn. ap. Cic. Div. 1, 21, 42 : soucis qui oppressent.
- suspītĭo,
ōnis : c. suspīcĭo,
ōnis.
- suspītĭōsus,
a, um : c. suspiciosus.
- susquĕ
dēquĕ, adv. [subs, de] : de bas en haut (subs)
comme de haut en bas (de)
c.-à-d. de toute façon, indifféremment.
- susque
deque habere aliquid, Plaut. Amph. 886, ou ferre aliquid, Gell. 16, 9,
1 : ne pas se soucier de qqch.
- susque
deque esse, Varr. Lucil. d. Gell. 16, 9, 1 : être
indifférent, sans importance.
- sussĭlĭo,
sussulto : voir
subs-
- sustentābĭlis,
e [sustento] : supportable. --- Chalcid. Tim. 52, 343.
- sustentācŭlum,
i, n. : - 1
- ce
qui sustente, nourriture. --- Aug. Mor. Eccl. Cath. 33.
- 2
- soutien,
appui. --- Tac. H. 2, 28.
- sustentātĭo,
ōnis, f. [sustento] :
1
- soutien,
étai. --- Serv. B. 2, 29.
2
- sustentation,
nourriture. --- Ulp. Dig. 34, 3, 22, 9.
3
- action
d’arrêter, de contenir. -- Lact. Inst. 6, 18, 32.
4
- action
de retenir l’auditeur, subjection [fig de rhét.]. ---
Cels. d. Quint. 9, 2, 2.
5
- délai,
remise, retard. --- Cic. Inv. 2, 146.
- sustentātrix,
īcis, f. : celle qui entretient, qui
nourrit. --- J. Val. 2, 15.
- sustentatus
:
1
- sustentātus, a, um : part. passé de sustento. - a
- soutenu, supporté. - b
- nourri, alimenté.
- c
- soutenu,
appuyé. - d
- contenu, retenu. - e
- différé.
2
- sustentātŭs, ūs, m. : action de soutenir en l'air, de
maintenir debout; supporter, appui, soutien. ---
Apul. Mag. p. 287, 34; Apul. Apol. 21; Aus. Per. 5.
- sustento,
āre, āvi, ātum
[fréq. de sustineo] : - tr. -
1
- tenir par-dessous,
soutenir, supporter.
- frumenta
maturescere incipiebant atque ipsa spes inopiam sustentabat, Cæs. BC.
3, 49, 1 : le blé commençait à murir
et l'espoir à lui seul faisait
supporter la disette.
- vela
(= navem) sustentare, Claud. 222 : soutenir un navire (l'empêcher de
sombrer).
- ægre
seque et arma sustentans, Curt. 8, 4, 15 : se soutenant à
grand-peine avec ses
armes.
2
- soutenir
(physiquement ou moralement),
nourrir, sustenter, alimenter,
entretenir,
raffermir,
encourager, aider, secourir.
- laudatus
sis, mi Domine, propter sororem nostram matrem terram quæ nos sustentat
et gubernat, et producit diversos fructus cum coloratis floribus et
herba : loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui
nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les
fleurs colorées et l’herbe. ---
Encycl. pape François, Laudato si.
- sustentare
egestatem, Cic. Sen.
11 : soutenir la pauvreté (= y faire face). --- cf.
Cic. Cæl. 38 ; Fam.
16, 21, 4.
- sustentare
dolorem, Cic. Pis. 89
: supporter la
douleur.
- rem publicam sustentare,
Cic. Mur. 2, 3 : soutenir fermement l'Etat.
- sustentare amicos
suos fide, Cic. R. Post. 4 : soutenir ses amis de son crédit. --- cf.
Cic. Att. 3, 23, 5 ; Q. 2, 3, 4.
- litteris sustentor et recreor, Cic.
Att. 4, 10, 1 : les études me soutiennent et me réconfortent. --- cf.
Cic. Att. 10, 4, 5.
- in
quo nulla re egens animus aletur et sustentabitur iisdem rebus, quibus
astra sustentantur et aluntur, Cic. Tusc. 1, 43 : là, ne
manquant de rien,
l'âme sera nourrie et entretenue par les mêmes
substances qui
entretiennent
et nourrissent les astres.
- ex
meis angustiis alicujus sustento tenuitatem, Cic. Fam. 15, 21, 4 :
j'assiste de mes maigres ressources qqn qui est dans l'indigence.
- venditando
coronas sustentare paupertatem, Plin. 35 : gagner sa pauvre vie en
vendant
des couronnes.
- sustentare
famem pecore adacto, Cæs. BG. 7, 17, 3 : supporter la faim
(la
combattre) en faisant venir du bétail.
- cum esset
silvestris beluæ
sustentatus uberibus, Cic. Rep. 2, 4 : allaité par une bête
sauvage. --- Cic. Nat.
2,
101; Prov. 12 ; Liv. 2, 34, 5.
3
- maintenir
en bon état, conserver, faire durer.
- valetudinem
sustentare, Cic. : prendre soin de sa santé.
- valetudo sustentatur
notitiā sui corporis, Cic. Off. 2, 24, 86 : la santé se
conserve par la
connaissance de notre tempérament. --- cf. Cic. Fam.
7, 1, 5; Vell. 2, 114, 1.
4
- supporter, soutenir, résister,
endurer, tenir bon.
- sustentare pugnam, Tac. An. 2, 17
: soutenir
le combat.
- nec
ultra sustentaturi fuerint, Liv. 34, 18, 2 : et ils n'auraient pas tenu
plus
longtemps.
- ægre sustentatum est, Cæs. BG.
2, 6, 1 : on résista
avec peine.
- ægre is
dies sustentatur, Cæs.
BG. 5, 39, 4 : cette
journée est soutenue difficilement (= on tient bon difficilement ce
jour-là).
5
- arrêter, suspendre, différer,
ajourner.
- majores
nostri, quorum virtus etiamnunc vitia nostra sustentat, Sen. Helv. 10,
7 : nos
ancêtres,
dont la vertu arrête encore aujourd'hui l'effet de nos vices.
- rem
sustentare, Cic. Fam.
13, 64, 1 : ajourner une affaire. --- id. Q. Fr. 2,
7; cf. Ov. R. Am. 405.
- id
(malum) opprimi sustentando aut prolatando nullo pacto potest, Cic.
Cat. 4, 6 :
étouffer
ce mal par des atermoiements ou des délais est absolument
impossible.
- sustentŭs,
ūs, m.
[sustineo] : - 1
- action
de se tenir en haut
[en nageant]. --- Apul. *Apol. 21.
- 2
-
soutien. --- Hier. Orig. Ez. Hom. 4, 1.
- sustĭnentĭa,
æ, f. : action de supporter, patience. --- Lact.
Ep. 34, 7.
- sustĭnĕo,
ēre, tĭnŭi ,
tentum [subs, teneo] : - tr. -
- (Lebaigue
P. 1235 et P.
1236)
1
- tenir,
soutenir,
empêcher de
tomber, porter, supporter.
- āēr volatus alitum
sustinet, Cic.
Nat. 2, 101 : l'air soutient le vol des oiseaux.
- Olympiæ
per stadium ingressus esse Milo dicitur, cum umeris sustineret bovem,
Sen.
: Milon, dit-on, a fait son entrée au stade d'Olympie
portant un bœuf
sur les épaules.
- vix
arma sustinere, Liv. : avoir peine à porter les armes.
- se
sustinere
alis, Ov. M. 4, 411 : se soutenir sur ses ailes.
- manibus
sublatis
sacra quædam reposita in capitibus sustinebant, Cic. Verr. 4, 5
: de leurs mains levées en l'air elles maintenaient posés sur
leurs têtes certains objets pour le sacrifice.
- se
sustinere,
Cæs. BG. 2, 25, 1 : se soutenir [ne pas tomber].
- se
sustinere a
lapsu, Liv. 21, 35, 12 : se maintenir sans glisser.
2
- porter,
supporter.
- umeris bovem
vivum sustinere, Cic. CM 33 : porter un bœuf vivant sur ses épaules. --- cf
Cic. CM 4.
- columnæ porticus sustinent, Cic. de Or. 3, 180 : des
colonnes supportent les galeries.
2 - soutenir,
être
chargé de, se charger
de, prendre sur soi.
- hoc
facere sustinebis ? = auras-tu le courage de le faire ?
- tris
personas unus sustineo summa animi æquitate, Cic. de Or. 2 : moi seul,
je me charge de trois rôles, et avec la plus rigoureuse
impartialité.
- in
mentem tibi non venit quid negoti sit causam publicam sustinere, Cic. :
ne réalises-tu pas ce que c'est que de se charger d'une
cause publique?
3 - soutenir
(physiquement ou moralement),
alimenter, nourrir, sustenter, entretenir, réconforter,
raffermir,
encourager,
aider, secourir.
- (ager),
ut dena jugera sint, non amplius homines quinque milia potest
sustinere,
Cic. Att. 2 : à supposer que l'on donne à chacun
dix arpents, le
territoire
ne pourra pas nourrir plus de cinq mille personnes.
- sustinere
aliorum necessitates, Liv. : subvenir aux besoins des autres, aider les
autres dans leur détresse.
4 - maintenir en bon
état, maintenir, préserver,
défendre, conserver, faire durer, prolonger.
- sustinere dignitatem et decus civitatis, Cic. Off. 1 : maintenir
l'honneur
et la dignité de la cité.
- vita dum superest, benest; hanc mihi, vel acuta si sedeam cruce,
sustine,
Sen. : si la vie me reste, c'est bien; quand bien même je
serais
attaché
sur la croix du supplice, conserve-moi la vie.
- penuriam sustinere, Col. : préserver (les abeilles) de la
famine.
5 - supporter,
souffrir, subir, endurer, résister
à, tenir tête à, avoir la force de,
avoir la hardiesse de; absol. tenir
bon, résister.
- dolorem
sustinere : supporter une douleur.
- vos
quoque, o cives, hoc sustinete, majus ne veniat, malum, Phædr. 1, 2 :
vous aussi, citoyens, endurez le malheur présent, de peur qu'il ne vous
en arrive un plus grand.
- non
tu scis, quantum malarum rerum sustineam, Plaut. Merc. : tu ne sais pas
combien de maux j'endure.
- quis
hujus potentiam poterit sustinere ? Cic. Phil. 7 : qui pourra
résister
à sa puissance ?
- non
sustinere + inf. :
ne pas supporter de, ne pas
pouvoir se
résoudre à,
ne pas oser.
- nemo
armatus opem a dis petere sustinuit, Curt. 4 : aucun homme
armé ne
pouvait
se résoudre à demander le secours des dieux.
- Parmenionem...
rursus castigare non sustinebat, Curt. 4 : il n'osait pas
blâmer
Parménion
une seconde fois.
- absol.
- expectes et sustineas necesse est, Mart. 9 : il faut que tu attendes
avec patience.
- neque
Messalæ preces sustinere potui, Cic. : et je n'ai pu
résister aux
prières
de Messala.
- quis
hujus potentiam poterit sustinere? Cic. : qui pourra
résister à sa
puissance?
- nuntium
ad eum mittit, nisi subsidium sibi submittatur, sese diutius sustinere
non posse, Cæs. BG. 2 : il envoie à César un
messager avec mission
d’annoncer
que si on ne vient pas à son aide, il ne pourra tenir plus
longtemps.
6 - retenir,
arrêter,
empêcher.
- equitatumque,
qui sustineret hostium impetum, misit, Cæs. BG. 1 : et il
détacha sa
cavalerie
pour soutenir le choc de l’ennemi.
- incitatos equos sustinere, Cæs.
BG. 4, 33, 3
: arrêter des chevaux lancés au galop. --- cf.
Cic. Ac. 2, 94 ;
Læl.
63.
- se
sustinere, Cic. Tusc. 4, 41 : s'arrêter [dans sa
chute].
- sustinet a jugulo dextram, Virg. En. 11, 750 : il
écarte la
main
de sa gorge.
7
- suspendre, ajourner,
différer,
remettre.
- sustinere rem in noctem, Liv. 5, 45, 7 : remettre la chose à la nuit.
- sustinere bellum
consilio, Liv. 3, 60, 1 : tenir la guerre en suspens [la prolonger sans
combat] par sa prudence. --- cf. Liv. 3, 65, 6.
- sustollo, ĕre [subs,
tollo] : - tr. -
1
- lever
en haut, élever. --- Ov. M.
13, 542
2
- soulever.
- sustollere onus, Sen. Ep.
71, 25 : soulever, porter un fardeau sur ses épaules.
- multa
pondere magno levi sustollit machina nisu, Lucr. 4, 906 : une machine
soulève d'un effort léger beaucoup d'objets d'un grand poids.
3
- enlever,
dérober. --- Pl. Cist. 279.
- sustŭli
: parf. de tollo et
de suffero.
- sūsum
: voir sursum.
- sŭsurna : voir sisurna. --- Amm. 16, 5, 5.
- sŭsurrāmĕn,
ĭnĭs, n. : Apul. murmure, formules magiques
(murmurées).
- sŭsurrātim,
adv. : avec un murmure. --- Capel. 6, 705.
- sŭsurrātĭo,
ōnis, f. [susurro] : murmure, chuchoterie. --- Cassiod. Var.
9, 18 init.; Vulg. 2 Cor. 12, 20.
- sŭsurrātŏr,
ōris, m. [susurro] : celui qui chuchote, qui colporte des histoires.
--- Cæl. ap. Cic. Fam. 8, 1, 4; Vulg. Ecclus, 5, 17.
- sŭsurrātrix,
īcis, f. [susurrator] : celle qui chuchote, celle qui
colporte
des histoires. --- Petr. Chrysolog. Serm. 118.
- sŭsurrĭo, m.
: voir
susurro, onis. --- Vulg. Eccli. 5, 16 ; 21, 31.
- sŭsurrĭum,
ĭi, n. : chuchotement, bavardages, médisance. --- Aug. Conf.
9, 9, 20.
- susurro
:
1
- sŭsurro, āre
[susurrus] : - intr. -
a
- intr. - murmurer, bourdonner : [en parl. des
abeilles]. --- Virg. G. 4, 260.
- fig. fama
susurrat, Ov. H. 21, 233 : un bruit se répand tout bas.
- tr.
b
- fredonner.
--- Mart. 3, 63, 5.
c
- chuchoter. --- Ov. M.
3, 643.
- passif impers.
susurratur +
prop. inf. : on chuchote que. --- Ter. Andr.
779.
2
- sŭsurro, ōnis, m.
: chuchoteur, un médisant,
délateur,
diffamateur. --- Hier. Ep. 11, 1 ; Eccl.
- susurrus :
1
- sŭsurrus,
a, um : qui chuchote. --- Ov. M. 7, 825.
2
- sŭsurrus,
i, m. :
- abl. susurru Apul. Flor. 17.
a
- murmure, bourdonnement des
abeilles. --- Virg. B. 1, 55.
b
- chuchotement.
--- Cic.
Tusc. 5, 103 ; Hor. O. 1, 9, 19 ; S. 2, 8, 78 ; Juv. 4, 110.
- Susurri,
Ov. M. 12, 61 : les Chuchotements, les petits Bruits, cortège de la
Renommée.
- sūta,
ōrum, n. [sutus, suo] : objets cousus; [d’où] assemblage.
-
per ærea suta, Virg. En. 10, 313 : à travers la cuirasse
d’airain [formée
de lamelles cousues ensemble] .--- cf.
Stat. Th. 3,
585; 4, 131.
- sūtēla,
æ, f. : - 1
- assemblage de
pièces cousues. - 2
- tissu de fourberies,
machinations, ruses. ---
Pl. Cap. 692, cf. P. Fest.
311, 7.
- sutelæ
dolosæ astutiæ a similitudine suentium dictæ. --- voir hors site P. Festus.
- sūtĭlis,
e [suo] : cousu.
- sutilis balteus, Virg.
En. 12, 273 : baudrier fait de pièces cousues.
- gemuit
sub pondere cymba sutilis, Virg. En. 6, 414 : sous le poids, la barque
faite
de pièces agencées gémit.
-
coronæ sutiles, Ov. F. 5, 335 : couronnes tressées.
- sūtŏr, ōris, m.
[suo] :
1
- cordonnier. --- Pl. Aul. 73; Varr.
L. 5, 93; Gell. 13, 21, 8.
2
- homme du bas peuple.
--- Cic. Flac. 17; Juv. 3, 294.
- sutores
et zonarii conclamarunt, Cic. Fl. 17 : des cordonniers, des
ceinturiers,
approuvèrent à grands cris.
- prov.
ne sutor supra crepidam, Plin. 35, 85 : que
le cordonnier ne juge pas au-dessus de la chaussure = à chacun son
métier.
3
- fig. rapetasseur,
compilateur. ---
Aug. Faust. 22, 79.
- sūtōrīcĭus,
a,
um : de cordonnier. M.-Emp.
8, 2.
- sutoricium
atramentum, M.-Emp. : noir de cordonnier.
- sūtōrĭus, a,
um [sutor] : de
cordonnier. ---
Cic. Fam. 9, 21, 3
- sutōrius,
ii, m. : ancien cordonnier. --- Cic. Att. 6, 1, 15.
- sūtriballus,
i, m. : savetier.
--- Schol. Juv. 3, 150 ; 151.
- sutrinus
:
1
- sūtrīnus, a, um [p.
sutorinus, sutor] : de cordonnier. ---
Tac.
An. 15,
34;
Plin.
7, 56, 57, §
196; Varr.
L. L. 5, § 93.
- sūtrīnum,
i, n. (s.-ent.
artificium) : Sen. métier de
cordonnier. --- Sen. Ep. 90, 23.
-
sūtrīna
(s.-ent.
officina), f. : boutique de
cordonnier. --- Plin. 10, 43, 60, § 122; 35, 10, 37,
§ 112; Tert. Pall. 5.
- sūtrīna (s.-ent.
ars), f. : métier de
cordonnier. --- Varr. ap. Non. 160, 17; Vitr. 6, præf.;
Lact. 1, 18, 21; Apul. Flor. p. 346, 35.
2
- Sūtrīnus : voir
Sutrium.
- Sūtrĭum,
ĭi, n. : Sutrium
(ville d'Etrurie). ---
Liv. 6, 3, 2.
- Sūtrīnus,
a, um : de Sutrium. --- Plin.
3,
51.
- Sūtrīni,
ōrum, m. : les habitants de Sutrium.
--- Liv. 6, 3.
- Sūtrĭus, a, um
: de Sutrium. --- Sil. 8, 493.
- sūtrix,
īcis, f. [sutor] : celle qui fait des
souliers. ---
Inscr. Gud. p. 199, 2; 220, 1.
- sūtūra,
æ, f. [suo] : - 1
- couture. --- Liv.
38, 29, 6. - 2
- suture [du crâne]. ---
Cels. 8, 1.
- sūtus,
a, um : part.
passé de suo.
- sŭus,
sŭa, sŭum :
- (Lebaigue
P. 1236 et P.
1237).
- gén. plur. suum Ter. Ad.
411; arch. sam
= suam P. Fest. 47, 3; sis = suis
Enn. An.
150 ; sos = suos Fest.
301; P. Fest. 300, 6 || sovos
= suus
; sovo = suo ; soveis = suis.
--- CIL 1, 1211, etc.
- voir
la
grammaire
1
- son, sa, ses,
sien, sienne, leur, leurs ... (réfléchi).
- cives
sui : ses concitoyens.
- antéposition
---> mise
en relief - sui
cives : ses propres concitoyens.
- sententia
sua : son avis.
- sua
sententia : son avis personnel.
- sua quemque fraus ... vexat, Cic. Am. 67 : chacun est tourmenté par
son crime. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 24, éd. Vuibert.
- suum
quisque noscat ingenium, Cic. Off. 1, 114 : que chacun connaisse ses
dons.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 24, éd. Vuibert
- non
meminit illum exercitum senatūs populique Romani esse, non suum, Cic.
Phil. 13, 14 : il oublie que cette armée est celle du sénat
et du
peuple romain, et non pas la sienne.
-
Hortensius ex Verre
quæsivit, cur suos familiarissimos rejici passus esset, Cic.
Verr. 2, 1, 18 :
Hortensius demanda à Verrès pourquoi il avait souffert qu’on rejetât
ses amis les plus intimes. (à lui Hortensius).
-
Fonteius eadem se
solatia suis
relinquere arbitrabatur quæ suus
pater sibi
reliquisset, Cic. Font. 48 : Fontéius croyait laisser aux siens les
mêmes consolations que son père lui avait laissées.
- sceleris sui socios Romæ reliquit, Cic. Cat. 3, 3
: il a
laissé à Rome les complices de son crime.
- si Cæsarem beneficii sui
pæniteret, Cic. Lig. 22 : si César regrettait son bienfait. --- cf.
Cic. Agr.
2, 26; Verr. pr. 35.
- habenda est ratio non sua solum, sed
aliorum, Cic.
Off. 1, 139 : il faut tenir compte non seulement de soi, mais
d’autrui. --- cf. Cic. de Or.
2, 210; Tusc.
4, 20.
- quod sibi
petitur, certe alteri non exigitur, Cic. Com. 52 : ce qu’on
demande pour soi, on ne l’exige pas certes pour l’autre, pour l’associé.
- nihil erit iis domo sua dulcius, Cic. Leg. 3, 19
: rien ne
leur
sera
plus doux que leur maison. --- cf. Cic. Sul. 88;
Fin. 5, 37; Att. 10, 4, 4
;
de Or. 3, 26 ; Planc. 81.
- qui
poterat salus sua cuiquam non probari ?
Cic. Mil. 81 : comment serait-il possible que personne
désapprouvât ce
qui assure son salut ?
- Cato me quidem
delectat, sed etiam Bassum
Lucilium sua, Cic. Alt. 12, 5, 2 : je suis content de mon
Caton
[éloge de
Caton], mais Bassus Lucilius l’est aussi de ses productions.
- Gallis
præ magnitudine corporum suorum brevitas nostra contemptui est, Cæs.
BG.
2, 30, 4 : les Gaulois en comparaison avec leur haute taille
méprisent
notre petitesse. --- cf. Cæs. BG. 1, 22, 6.
- eadem
ratio fuit Sesti in
necessitate defendendæ salutis suæ, Cic. Sest. 92 : ce fut
aussi la
conduite de Sestius, dans la nécessité de défendre sa vie.
- de
testibus
a
suis civitatibus notandis, Cic. Fam. 3, 11, 3 : au sujet de la
flétrissure des témoins par leurs propres cités.
- ipsis
consistendi in
suis munitionibus locus non erat, Cæs. BC. 2, 16, 2
: eux-mêmes n’avaient
pas une place pour s’arrêter dans leurs retranchements.
- illa
philosophorum de se ipsorum opinio, Cic. Br. 114 : la haute
opinion que
les philosophes ont d’eux-mêmes. --- cf. Cic. Br.
205 ; Or. 124.
- expositio
sententiæ suæ, Cic. de Or. 3, 203 : l’exposé de son opinion. --- cf.
Cæs. BC.
1, 4, 3.
- defendere equitem Romanum in municipio suo
nobilem, Cic.
Clu.
109 : défendre un chevalier romain notable dans son municipe. --- cf.
Cic.
Fam. 7, 24, 1; Verr. 3, 74; Flac. 48.
- eum tu
suorum civium principem
cognosces, Cic. Fam. 13, 78, 1 : tu verras qu’il a le premier
rang chez
ses concitoyens. --- cf. Cic. Verr. 2, 1, 18 ; Phil.
10, 8.
- quid dulcius
datum est quam sui cuique liberi ? Cic. Quir. 2 : qu’y a-t-il
de plus
cher pour chacun de nous que
ses enfants ?
- qqf quisque
séparé de suus
- quod est cujusque maxime
suum, Cic. Off. 1, 113 : ce que chacun a de plus personnel. --- cf.
Cic. Off.
2, 78; Nat. 2, 127 ; Leg. 3, 46, etc.
- voluisti in suo genere
unumquemque nostrum esse Roscium, Cic. de Or. 1, 258 : tu
voulais que
chacun de nous fût dans son genre une espèce de Roscius. --- cf.
Cic. Verr.
pr. 46; Fin. 5, 5; Q. 1, 1, 45.
- Dejotari adventus cum suis copiis,
Cic. Att. 5, 18, 2 : l’arrivée de Déjotarus avec ses troupes.
--- cf. Cic.
Tusc. 1, 41; de Or. 2, 247 ; Agr. 2, 53; Cæs. BG. 5, 53, 3; BC. 3, 24,
3.
- dans
une subordonnée - petunt
rationes illius, ut minuatur
contra suum furorem imperatorum copia, Cic. Mur. 83 : son
intérêt
demande
qu’il y ait moins de généraux à opposer à sa démence.
- non quæ
privatim sibi eripuisti, flagitat, Cic. Verr. 5, 128 : il ne
réclame
pas
ce que tu lui as dérobé au titre privé.
- quod pro se opus
erat, ipse
dicebat, Cic. Br. 102 : il disait lui-même ce qu’il fallait
pour sa
défense. --- cf. Cic. Phil. 2, 7 ; Att. 2, 7, 5;
Quinct. 14; Inv. 1, 55 ;
1,
70 ; 2, 7.
- mimulam suam
suas res sibi habere jussit, Cic. Phil. 2, 69
: il a donné ordre à sa comédienne de reprendre ses effets.
- neque
propinquum suum P. Crassum suapte interfectum manu vidit, Cic. de Or.
3,
10 : et il n’a pas vu le suicide de son parent P. Crassus.
2
- son
propre.
- desinant
insidiari domi suæ
consuli, Cic. Cat. 1, 32 : qu’ils cessent d’attenter aux jours
du consul
dans sa propre maison.
- hunc sui cives e
civitate ejecerunt, Cic. Sest.
142 : ses propres concitoyens l’ont banni.
- nusquam locum ei
datum a suis
civibus, Cic. CM 63 : [on dit] qu’une place ne lui avait été
réservée
nulle part par ses concitoyens.
- nomen (verbum)
suum
: le mot propre.
- magis
delectari alienis verbis quam propriis et suis, Cic. de Or.
3, 159 : aimer mieux le mot métaphorique que le mot propre,
exclusivement réservé à l’objet. --- cf. Cic. Fam.
9, 22, 2; Fin. 5, 91 ;
Off. 1, 127.
- sui
(subst. au masc. pluriel)
: les siens, ses parents, ses proches, ses
amis,
ses compatriotes, ses esclaves, ses partisans, ses soldats, leurs
parents,
les siens, les leurs ...
- suos
a prœlio continebat, Cæs. BG. 1, 15, 4 : il empêchait ses soldats de
combattre.
- quem
sui Cæsarem salutabant, Cic. Att. 14, 12 : ses partisans le
saluaient du nom de
César.
- fuit hoc (exitium) luctuosum suis, acerbum patriæ, grave omnibus
bonis, Cic. de Or. 3, 2, 8 : cette mort fut cruelle pour les
siens, douloureuse pour sa patrie, pénible pour tous les gens de bien.
- suum
(subst. au neutre sing.)
: son bien; son
devoir.
- sui
: gén. de se
(se, sui, sibi); v. sui.
- pecuniam
numeravit de suo, Cic. Att. 16, 16 : il a payé de sa bourse.
- sua
(subst. au neutre plur.)
: ses biens, son patrimoine, ses
intérêts, ses
actions, sa fortune, leurs biens, leur patrimoine ...
- se
suaque omnia defendunt, Cæs. : ils défendent leurs
personnes et tous
leurs biens.
-
itaque se suaque omnia
Cæsari dediderunt, Cæs. BG. 3, 16, 3 : ils se rendirent donc à César
avec tout ce qu'ils possédaient.
- sua
cuique laus propria debetur, Cic. de Or. 2, 85 : on doit louer chacun
selon son mérite propre.
-
tendendo ad sua quisque
consilia, Liv. 4, 31, 2 : en suivant chacun ses projets
personnels.
3
- propre, particulier, personnel.
- quid suum, quid
alienum sit, ignorare, Cic. de Or. 1, 173 : ignorer ce qui est à soi
personnellement ou à autrui. --- cf. Cic. Part. 76; 77 ; 80.
- quæ est animo
natura ? propria, puto, et sua, Cic. Tusc. 1, 70 : quelle nature a
l’âme ? une nature propre et qui n’est qu’à elle, à mon avis.
- cf. sui juris : indépendant,
sous son propre contrôle.
- ancilla quæ mea fuit hodie sua nunc
est, Plaut. Pers. 472 : la servante qui était à moi encore aujourd’hui
s’appartient maintenant, est libre.
- fig. poterit
esse in disputando suus, Cic. Fin. 4, 10 : il pourra dans les
discussions rester son maître [ne pas dépendre d’autrui] ---
cf. Sen. Ep. 75, 18.
- vix sua, vix
sanæ virgo Niseia compos mentis erat, Ov. M. 8, 35 : la fille de Nisus
se possède à peine, et ne peut maîtriser le trouble dont son esprit est
agité.
4 - dévoué,
favorable, avantageux, propice.
- vota suos habuere deos, Ov. M. 10, 489 : ses vœux
trouvèrent les dieux favorables.
- utebatur populo sane suo,
Cic. Quint. 7, 29 : il avait pour lui le peuple.
- hice hoc munere
arbitrantur suam Thaidem esse ? Ter. Eun. 2, 2, 38 : quel plaisir
penses-tu que ce présent va faire à Thaïs ?
- ut perspiciat, si in eo
negotio nobis satis fecerit, totum me futurum suum, Cic. Att. 15, 1, 2
: de façon qu’il voie bien que s’il nous donne satisfaction dans cette
affaire, je serai tout à lui.
- suo tempore redire :
revenir en temps opportun. --- cf. Liv. 22, 39, 21; id. 4,
58, 2; id. 23, 41, 11; Sen. Ep. 71, 3; Ov. M. 13, 195.
- cessit e vita suo magis
quam suorum civium tempore, Cic. Brut. 1, 4 : il a quitté la vie au bon
moment, pour lui du moins, sinon pour ses concitoyens. ---
id. Sen. 23, 85; id. Verr. 2, 3, 60, § 139; Liv. 4, 7, 6; Sen. Ben. 2,
25, 3; Liv. 44, 39, 4.
- sed suo tempore
totius sceleris hujus fons aperietur. Cic. Phil. 14, 6, 15 : mais, au
moment convenable, la source de toute cette manœuvre criminelle vous
sera connue. -- cf. Quint. 2, 4, 21.
- suis locis
bellum in hiemem ducere cogitabant, Cæs. BC. 1, 61 : ils méditaient de
prolonger la guerre jusqu'à l'hiver dans un lieu favorable.
- ventis non suis, Hor.
Epod. 9, 30 : avec des vents contraires.
5
- dû,
juste,
naturel, légitime.
- sua morte defungi, Suet. Cæs. 89 :
mourir de mort naturelle.
- esse suæ ætatis, Dig. :
avoir l'âge légal, être majeur.
- si sui juris sumus, Dig.
: si nous jouissons de nos droits.
Les suffixes -met
ou -pte sont
employés à certains cas pour insister sur le
possessif :
- classis
impedita suomet ipsa instrumento, Liv. 22, 14, 13 : la flotte
encombrée par son
propre matériel.
- suamet
ipsæ fraude omnes interierunt, Liv. 8, 18, 9 : toutes moururent de
leur
propre
crime.
- suamet
scelera occultare, Sall. C. 23 : cacher ses propres crimes.
- suapte
manu, Cic. de
Or. 3, 10 : de sa propre main.
- suopte pondere, Cic. Nat. 1, 69, de son
propre poids. --- cf. Cic. Tusc. 1, 40, etc.
- suomet ipsi more, Sall. J.
31, 6 : eux-mêmes par leur propre caractère. --- cf
Sall. J. 8, 2; Liv. 6,
36, 4.
- suapte
naturā tutissima erat, Liv. 4, 22 : (le coin de la ville)
était fort
bien protégé de par sa situation
particulière.
- suxi : parf. de sugo.
- Syagrĭus,
ĭi, m. :
Syagrius. - 1
-
le dernier représentant "légal" de l'Empire
romain en Gaule. -- Greg.
- 2
- nom de plusieurs patrices de la Gaule.--- Sid. - 3
- évêque d'Autun.
--- Fort.
- voir
hors site : Syagrius.
- Sўagrum, i, n. : promontoire de l’Arabie. --- Plin. 6, 100; 153.
- sўăgrus, i, m. : sorte de datte. --- Plin. 13, 41.
- gr.
σύαγρος.
- Sybaris
:
1
- Sўbăris, is (acc. -im, -in; abl. -i) : - a
- fém.
Sybaris (ville
de l'Italie méridionale,
réputée pour la mollesse de ses mœurs). --- Cic. Rep. 2, 28.
- b
- masc.
le Sybaris
(rivière
qui arrose cette
ville). ---
Plin. 32, 23.
- gr. Σύϐαρις,
ιδος.
- Sybărītæ,
ārum, m. : les habitants de Sybaris, les Sybarites.
- gr.
Συϐαρίτης
:
un Sybarite.
- Sybărītānus,
a, um : de Sybaris.
- Sybărītāni,
ōrum, m. : les habitants de Sybaris, les Sybarites.
- Sybărītĭcus
: voluptueux, lascif (comme un Sybarite); obscène.
- gr.
Συϐαριτικός.
- Sybărītis,
ĭdis, f. (acc. -ida) : la (femme) Sybarite (titre d'un
poème latin). ---
Ov. Tr. 2, 417.
- gr.
Συϐαρῖτις,
ίτιδος.
2
- Sўbaris, is, m. : Sybaris (nom d'homme). ---
Hor. O. 2, 8, 2.
- Sybărīt- : voir Sybaris
- Sўbillātēs, um, m. : peuple d’Aquitaine. --- Plin. 4, 108.
- sўbĭna, æ : voir sibina.
- Sўbŏta,
ōrum, n. : nom de trois îles près de Corcyre. --- Plin. 4, 53.
- sўbōtēs,
æ, m. : porcher. ---
Hyg. Fab. 126.
- gr. συϐώτης.
- Sȳcămĭnŏs Hiera, f. : ville de la Thébaïde, en Égypte. --- Plin. 6, 184.
-
gr.
Συκάμινος.
- Sycaminum, i, n. : ville de Phénicie. --- Plin. 5, 75.
- sȳcămīnus (sȳcămīnŏs), i,
f. (c. sycomorus) : sycomore. --- Cels. 3, 18 ; 5, 18.
- gr.
συκάμινος.
- sȳcămīnŏn, Ulp.
Dig. 47, 11, 10.
- syce :
1
- sycē, ēs, f. :
- 1
- plante appelée
aussi peplis. --- Plin.
27, 119. - 2
- excroissance du pin. ---
Plin. 16, 44.
- 3 - sorte
d'abcès à l'œil, qui
suppure toujours.
--- Plin. 20, 44.
- gr. συκῆ, ῆς :
figuier.
2 - Sȳcē,
ēs, f. :
île de
la mer Égée, voisine de l'Asie. ---
Plin. 5, 137.
- Sўchæus (Sĭchæus), i, m.
: Sichée (époux de Didon,
reine de Carthage). ---
Virg. En. 1, 343; 1, 720; 4, 20; 4, 502; 4, 632; 6, 474; Ov. H. 7, 97
sq.
- Sȳchæus,
a, um : de Sichée.
--- Virg. En. 4, 552.
- sycĭon agrĭon, n. : concombre sauvage. --- Apul. Herb. 113.
- sycītes, æ, m.
: vin de figues.
--- Plin. 14, 102.
- gr. συκῆ, ῆς
(σῦκον,
ου)
: figue.
- sȳcītis, ĭdis, f. : pierre précieuse inconnue. --- Plin. 37, 191.
- gr. συκῖτις.
- Sȳcŏlătrōnĭa, æ, f. [σῦκον et latro] : pays des voleurs de
figues, nom d’un peuple imaginaire.
--- PL. *Mil. 43.
- sycŏmŏrus,
i, f. :
sycomore. [arbre]. ---
Cels. 5, 18, 7.
- gr.
συκόμορος.
- sȳcŏphanta
(sūcŏphanta), æ, m. : - 1
- sycophante ("celui
qui
dénonce un voleur
de figues", à Athènes; dénonciateur
professionnel, activité
financièrement
rentable, quand il s’agissait de dénoncer certains
riches , en Grèce,
pour des délits réels ou imaginaires, ou
à Rome, auprès de certains
empereurs cupides, du style de Néron ou de Domitien ,
toujours prompts
à s’approprier le patrimoine de certains nobles,
pour un prétexte ou
un autre); délateur. - 2
- fourbe,
menteur, imposteur. - 3
- flatteur, parasite.
- voir
hors site P. Festus.
- gr.
συκοφάντης, ου (ὁ) : dénonciateur de ceux qui exportent des figues par
contrebande ou de ceux qui volent les figues des figuiers consacrés;
délateur, calomniateur.
- sȳcŏphantĭa, æ, f. :
fourberie, imposture. ---
Pl. Mil 767 ; Pœn. 654;
Asin. 71.
- gr.
συκοφαντία.
- sȳcŏphantĭōsē,
adv. : avec fourberie, astucieusement. --- Pl. Pseud. 1211.
- sȳcŏphantor
(sūcŏphantor), āri : - intr. - agir avec
ruse
(à l'égard de qqn, alicui). ---
Pl. Trin. 787; 958.
- sycŏphyllŏn,
i, n. : guimauve.
--- Apul. Herb. 38.
- gr.
συκόφυλλον.
- sȳcōsis, is, f. : fic, tumeur [à l’œil]. --- Scrib. Comp. 37.
- gr. σύκωσις.
- sȳcōtum, i, n. : c. ficatum. --- Anth. 199, 84.
- gr.
συκωτόν.
- Sycurĭum, ĭi, n. : ville de Thessalie,
au pied du mont Ossa. ---
Liv. 42, 54.
- gr.
Συκύριον.
- Sycussa, æ, f. : île de la mer Egée, près
d’Ephèse. --- Plin. 5,
137.
- Sydraci, ōrum, m. : peuple de l’Inde. --- Plin. 12, 24.
- Sydrus, i, m. : fleuve de l’Inde. --- Plin. 6, 63.
- sȳdŭs, ĕris
: voir sidus.
- Syĕdră,
ōrum, n. :
Syédra (ville de Cilicie). ---
Luc. 8, 259.
- gr. τὰ
Σύεδρα.
- Syēnē,
ēs, f. (acc. -en) :
- 1
- Syène
(ville de la Haute Egypte, célèbre pour son
granit rouge). ---
Plin. 2, 183. - 2
- granit rouge (de Syène). ---
Stat. S. 4, 2, 27.
- gr. Συήνη, ης.
- Syēnītes, æ, adj. m. : de Syène. --- Ov. M. 5, 74.
- gr.
Συηνίτης.
- Syēnītes
(lapis) : syénite, marbre rouge. --- Plin. 36, 63.
- Syēnītæ,
ārum, m. : les habitants de Syène. --- Plin. 6, 178.
- Sigambri
: voir
Sicamber.
- gr. Σύγαμϐροι.
- Sygarŏs, i, f. : île du golfe Arabique. --- Plin. 6, 155.
- syla
: c. Sila.
- Sylēum
(Syllēum), i, n. : Sylée (ville de la Pamphylie). --- Plin. 39, 14, 10.
- gr.
Σύλειον.
- sylla :
1
- Sylla : c. Sulla.
2
- sylla, æ, m. : débauché, efféminé. --- Char.
110, 6.
- syllăba, æ, f. : - 1
- syllabe. --- Pl. Bacch. 433 ; Cic. Par. 26 ;
de Or. 3, 183 ; Hor. P. 251 - 2
- au plur. vers,
poème. --- Mart.
1, 62, 1.
- gr. συλλαϐή.
- Verona docti syllabas amat
vatis (= Catulli), Mart. 1, 62, 1 : Vérone aime les vers du docte poète
(Catulle).
- syllăbārĭi,
ōrum, m. [syllaba] : élèves qui
apprennent à épeler, à lire.
--- Ruf. Orig. in num. 27, 12.
- syllăbātim,
adv. : mot à mot, mot pour mot ;
textuellement. --- Cic.
Ac. 2, 119: Att. 13, 25, 3.
- syllăbĭcē,
adv. [syllabicus] : par syllabes. --- Prisc. 14, 19.
- syllăbĭcus,
a,
um : syllabique. ---
Prisc. Accent. 46.
- gr.
συλλαϐικός.
- syllăbus, i,
m. : sommaire, table. ---
Aug. Conf. 13, 15, 18.
- gr.
σύλλαϐος.
- Syllanus
: voir Sulla
- syllātŭrĭo (sullātŭrĭo), īre : - intr. - avoir
envie d'imiter Sylla, de faire son Sylla, de trancher du Sylla [de proscrire]. --- Cic. Att. 9, 10, 6; cf.
Quint. 8, 3, 32.
- syllepsis,
is, f.
(acc.-in; abl. -i) : syllepse. --- Don. Andr. prol. 3; Char.
281, 4; Diom. 444, 31.
- gr.
σύλληψις.
- Syllēum
: c. Syleum.
- syllibus
:
1
- syllĭbus, i, m. (c. sittybos)
: morceau de parchemin attaché au livre, portant le titre et le nom de
l'auteur.
2
- syllĭbus, i, f. (c. sillybus.)
: sorte de charbon.
- syllŏgismătĭcus, a, um : qui est en syllogismes. --- Fulg. Myth. 1, pr. 27.
- syllŏgismus,
i, m. : syllogisme. ---
Sen. Ep. 108, 12;
113, 26; Quint. 3, 6, 43, etc.; Plin. Ep. 2, 3, 3.
- gr.
συλλογισμός.
- syllŏgistĭcē,
adv. : par syllogisme, sous forme de
syllogisme. ---
M.-Vict. Rhet. 2, 48.
- syllŏgistĭcus,
a, um : syllogistique. . --- Quint. 5, 10, 6.
- gr.
συλλογιστικός.
- syllŏgizo,
āre : - intr. - faire un syllogisme. --- Boet. Ar. anal. 1, 9, p. 530.
- gr.
συλλογίζω.
- Syllus, i, m. : général des Crétois dans l’armée de Persée. --- Liv. 42, 51, 7.
- Sylui (Silvi), ōrum, m. : peuple d’Asie. --- Plin. 6, 29.
- sylva, etc... : c. silva
- Symæthēus,
a,
um : du Symèthe.
- gr.
Συμαίθειος.
- Symæthĭus,
a, um : du Symèthe.
- Symætheus
heros, Ov. : le héros du Symèthe, Acis.
- Symæthis,
ĭdis, f. : du Symèthe.
- Symæthus,
i, m. (Symæthum, i, n. Plin.) : le Symèthe (fleuve de
Sicile).
- symbŏla, æ (symbŏlē, ēs),
f. (c. collecta) :
- gr. συμϐολή,
ῆς.
1
- cotisation pour un repas,
écot.
- symbolarum
conlatores, Pl. Curc. 473 : ceux qui recueillent les
cotisations
[chercheurs de pique-nique]
-
ut de symbolis essemus, Ter. Eun. 540 : pour faire un repas
par cotisations [un pique-nique].
- d’où symbolæ
=
le repas lui-même.
- sine meo sumptu paratæ symbolæ, Plaut. Ep. 129 : régal qui m'est
offert gratuitement (= régal de coups de bâton). --- Ter. Eun. 607.
2
- questions
discutées à table par chaque convive, sorte d’écot. --- Gell. 7, 13,
12.
- symbŏlē,
ēs, f. : c.
symbola.
- symbŏlĭcē,
adv. [symbolicus]
: figurément.
--- Gell. 4, 11, 10.
- symbŏlĭcus,
a,
um : symbolique, allégorique. --- Char. 160, 21.
- gr.
συμϐολικός.
- symbolum :
1
- Symbŏlum,
i, n.
: port de la Sarmatie d'Europe. ---
Plin. 4, 86.
2
- symbŏlum,
i,
n.
- gr. σύμϐολον, ου
(τὸ) : signe de reconnaissance; primit.
un objet coupé en deux, dont deux hôtes conservaient chacun une
moitié qu’ils transmettaient à leurs enfants ; ces deux parties
rapprochées (v. συμϐάλλω) servaient à faire reconnaître les porteurs et
à prouver les relations d’hospitalité contractées antérieurement.
a
- signe (de reconnaissance),
marque distinctive; cachet, sceau.
- verbum
græcum symbolon dimidiam rei fractæ significabat partem (exempli
gratia, sigilli) quæ tamquam agnitionis signum præsentabatur. Partes
fractæ simul collocabantur ad identitatem comprobandam illius qui
quamdam partem portabat. Symbolum fidei est signum agnitionis et
communionis inter credentes : le mot grec symbolon
signifiait la moitié d’un objet brisé (par exemple un sceau) que l’on
présentait comme un signe de reconnaissance. Les parties brisées
étaient mises ensemble pour vérifier l’identité du porteur. Le "
symbole de la foi " est donc un signe de reconnaissance et de communion
entre les croyants. Symbolon
signifie ensuite recueil, collection ou sommaire. Le symbole de la foi
est le recueil des principales vérités de la foi. --- Vatican, Catéch., 188.
b
- symbole
des apôtres (tableau des
principaux articles
de la foi,
signe de ralliement).
- quando venturus est, sicut
tota Ecclesia in Symbolo confitetur, judicare vivos et mortuos, Aug.
Ep. 214, 2 : quand Il viendra juger les vivants et les morts, comme
toute l'Église le confesse dans le symbole des apôtres (dans le Credo).
c
- (c. symbola)
écot, cotisation (pour
un repas).
- vacantes
potibus et dantes symbola, Vulg. Prov. 23, 21 : buveurs et gloutons.
- symbŏlus, i,
m. : pièce justificative d'identité, signe de reconnaissance.
--- Cato d.
Front. Ep. ad Ant. 1, 2; Pl. Bac. 263; Ps. 55; 648; 717; Plin. 33, 10.
- dans les
mss de Plaut.
qqf. symbulus,
sumbolus, simbolus; noter que souvent il est impossible de
distinguer le n. symbolum
du m. symbolus.
- Sўmē, ēs, f. : île de la mer Égée, voisine de l'Asie. --- Plin. 5, 133.
-
gr.
Σύμη.
- Symiamira : c. Semĭamīra. ---
Lampr. Hel. 4, 4.
-
Semĭamīra, æ, f. : nom de la mère d'Héliogabale. --- Lampr. Hel. 9.
- Symmăchĭānus,
a, um : voir
Symmachus.
- Symmăchis,
ĭdis, f. : nom de femme.
--- Inscr.
- Symmăchus,
i, m. : Symmaque [orateur et homme d'État romain de la fin du
ive siècle, dont il nous reste des lettres]. --- Macr. S. 5, 1, § 7; Sid. Ep.
1, 1; Amm. 21, 12, 24; Aus. Ep. 17.
- Symmăchĭānus,
a, um : de Symmaque. --- Sid. Ep. 8, 10.
- voir
hors site : Symmaque.
- Symmæthŏs,
i, f. : ville de Carie. ---
Plin. 5, 108.
- symmĕtrĭa,
æ, f. : symétrie. ---
Vitr. 1, 3; Plin. 34, 58.
- gr.
συμμετρία.
- symmĕtrŏs,
ŏn, adj. : symétrique, proportionné. --- Vitr. 1, 2, 4.
- gr.
σύμμετρος.
- symmysta
(symmystēs), æ,
m. : initié aux mêmes
mystères;
prêtre d'un même collège,
confrère (dans la
prêtrise). ---
Hier. Ep. 58, 11.
- gr.
συμμύστης.
- sympasma,
ătis, n. : topique en poudre (qu'on
répandait sur
le corps). ---
C.-Aur. Acut.
2, 38, 218.
- gr.
σύμπασμα,
ατος.
- sympathīa, æ, f.
: sympathie, accord, affinité naturelle
[entre
deux ou plusieurs choses ; le
mot toujours en grec dans Cicéron]. --- Varr. Men. 409; Plin. 20, 1;
37,
59.
- gr.
συμπάθεια.
- sympĕrasma, ătis, n. : conclusion [du syllogisme]. --- Capel. 3, 343.
- gr. συμπέρασμα.
- symphōnĭa,
æ, f. :
- gr. συμφωνία.
1
- concert,
musique d'harmonie.
- cum
symphonia caneret, Cic. Verr. 2, 3, 105 : alors qu'une musique
d'harmonie se faisait entendre. --- cf.
Cic. Verr. 2, 5, 31; Fam. 16,
9, 3; Liv. 39, 10, 7.
-
aliquid
ad symphoniam canere, Sen. Ep. 12, 8 : chanter qqch avec
accompagnement d'orchestre.
2
-
sorte
d'instrument de musique. ---
Isid. Or. 3, 21, 7.
3
- accord,
symphonie. ---
Vitr. 1, 1, 9.
- symphōnĭăcus,
a, um : de concert, de symphonie.
- gr.
συμφωνιακός.
- symphoniaci pueri ou
servi, Cic. Mil 55;
Cæcil. 55 : esclaves symphonistes.
- symphoniaca
herba, Apul. Herb. 4 : jusquiame.
- symphōnĭum,
ĭi, n. : c. symphonia. ---
Schol. Bern. Virg. G. 2, 193.
- Symphŏrĭānus,
i, m. : Symphorien (martyr d’Autun). --- Fort. 8, 6, 160.
- Symphŏrus,
i, m. : nom d'homme. --- Inscr.
Mur. 69, 7.
- gr.
Σύμφορος.
- Symphosĭus,
ĭi, m. : nom d’un poète latin.
- symphўtŏn
(symphўtum), i,
n. : - 1
- consoude officinale.
--- Plin. 27, 41. - 2
- plante
appelée helenion. ---
Plin. 14, 108.
- gr. σύμφυτον.
- symplectŏs, i, m. : pied métrique de deux longues et trois
brèves. --- Diom. 481,
27.
- gr.
σύμπλεκτος.
- Symplegades
: voir
symplegas.
- symplegas
:
1
- symplēgăs, ădis, f. : cohésion, adhésion. --- Rutil. Itin. 1,
461.
- gr.
συμπληγάς,
άδος.
2
- Symplēgăs, ădis (ădos), f. (acc. -ada) : une Symplégade.
- Symplegades,
um, f. (acc. -as) : les Symplégades (deux
écueils
à l'entrée du
Pont-Euxins).
- gr. αἱ
Συμπληγάδες
(s.-ent.
πέτραι) ; Συμπληγάδες = qui s'entrechoquent.
- fig.
gemina symplegas culi, Mart. 11, 99, 5 : les deux Symplégades de ton
derrière. --- cf. Aus.
Epigr. 108, 8.
- voir
hors site : Symplégades.
- symplegma,
ătis, n. : - 1
- lutteurs
aux mains entrelacées. ---
Plin. 36, 24.
- 2
- étreinte, enlacement. ---
Mart. 12, 43, 8.
- gr.
σύμπλεγμα,
ατος
: entrelacement.
- sympŏsĭăcus,
a, um : de festin. --- Gell. 17, 11, 6.
- gr.
συμποσιακός
- n.
pl. Sympŏsĭăca : les
Symposiaques
(propos de table, traité de
Plutarque) ou le Banquet
[livre de Platon]. --- Gell. 3, 6, 1.
- sympŏsĭŏn
(sympŏsĭum), ĭi,
n. : banquet. --- Apul.
Apol. 57.
- gr.
συμπόσιον
:
banquet.
- Symposion
(Symposium) : le Banquet (titre
de deux ouvrages, l'un de Platon,
l'autre
de Xénophon). ---
Nep. Alc. 2, 2; Gell. 1, 9, 9; Plin. 34, 79.
- sympŏtĭcus,
a,
um : relatif
au repas, de repas. ---
Gell. 7, 13, tit.
- gr.
συμποτικός.
- sympsalma,
ătis, n. : action de chanter en s’accompagnant de
la lyre. --- Aug. Ps.
4, 4.
- gr.
σύμψαλμα,
ατος.
- symptōma,
ătis, n. : symptôme. ---
C.-Aur. Acut. 3, 48.
- gr.
σύμπτωμα,
ατος.
- synærĕsis,
is, f. : - 1
- synérèse
(contraction de deux
voyelles) - 2
-
concession, feinte (fig. de
rhét.).
- gr.
συναίρεσις.
- sўnăfĭa
: voir
synaphia.
- sўnăgōga,
æ, f. : - 1
- synagogue (des Juifs). ---
Vulg. Act. 13, 43. - 2
- religion juive. ---
Hier. Ep. 129, 6i
- gr.
συναγωγή.
- sўnălœphē
(sўnălīphē, sўnălœpha), ēs, f. : synalèphe
(synérèse ou
crase ou
élision). --- Quint. 9,
4, 109; Charis. p. 249 P.; Diom. p. 437 ib.; Mart. Cap. 3, § 267; Serv.
En. 2, 16.
- gr.
συναλοιφή,
ής.
- Sўnălus : voir
Synhalus.
- sўnanchē,
ēs, f. : angine. --- Gell. 11,
9, 1.
- gr. συνάγχη.
- sўnanchĭcus,
a, um : d'angine. ---
C.-Aur. Acut. 2, 27, 140.
- gr.
συναγχικός.
- sўnăphīa, æ, f. :
connexion, jonction d’un vers avec le suivant [sans
syllabe douteuse].
--- M.-Vict. 3, 10, 7.
- Sўnăpothnescontes
: qui meurent ensemble [titre
d’une pièce de Diphile, imitée par Térence]. --- Ter. Ad. prol. 6.
- gr.
συναποθνήσκοντες.
- Sўnăristōsæ,
ārum, f. : Les Compagnes de Banquet [titre d’une comédie de
Ménandre, imitée par Cæcilius].
--- Plin. 23, 159; Gell. 15, 15, 2.
- gr.
Συναριστῶσαι.
- sўnaxis,
is (ĕos), f. : assemblée religieuse, réunion pour l'office
religieux. --- Fort. Carm. 8, 17, 1.
- gr. σύναξις,
εως.
- syncătēgōrēma,
ătis, n. : c. consignificatio.
--- Prisc. 2, 15.
- cf.
gr.
συγκατηγορέω-ρῶ
: accuser avec.
- syncĕrastum,
i, n. : ragoût. ---
Varr. L. 7, 61.
- gr.
συγκεραστόν.
- Syncĕrastus, i, m. : nom d’esclave. --- Pl. Pœn.
- syncērus : voir sincerus.
- synchrisma,
ătis, n. : friction
avec un liniment. --- Veg. Mul.
2, 45, 7.
- gr.
σύγχρισμα.
- ou synchrismama, æ, f. Veg. Mul. 3, 18 et 22.
- synchrŏnus,
a,
um : contemporain. --- Hier. Præf. XII Prof.
- gr.
σύγχρονος.
- synchўsis,
is, f. : synchyse (désordre dans la
construction des
mots), hyperbate. ---
Char. 275, 17; Diom. 461, 7.
- gr.
σύγχυσις.
- syncŏpa, æ (syncŏpē, ēs),
f. : - 1
- syncope (t.
de gram.). --- Diom. 441, 27
;
Macr. S. 5, 21,11. - 2
- syncope,
défaillance, évanouissement
(t.
de méd.).
--- Veg. Mul. 2, 25, 3.
- gr.
συγκοπή,
ῆς.
- (Lebaigue
P. 1238)
- syncŏpo,
āre, ātum : -
intr. - tomber en syncope.
- syncŏpātus,
a, um : en syncope. ---
Veg. Mul. 2, 25, 2.
- syncrāsis,
is, f. (acc.
sing. -in) : mélange (un des
Eons de
Valentin).
--- Tert. Val. 8.
- gr.
σύγκρασις.
- syndĭcus, i,
m. : avocat et réprésentant d’une ville
[syndic]. --- Gai. Dig.
3. 4, 1.
- gr.
σύνδικος.
- syndon, ŏnis : voir
sindon.
- Syndraci, ōrum, m. : peuple d’Arachosie. --- Plin. 6, 92; voir
Sydraci.
- sўnecdŏchē,
ēs, f. : synecdoque (fig. de
rhét.). ---
Quint. 8, 6, 18.
- gr.
συνεκδοχή.
- sўnecdŏchĭcē,
adv. : par synecdoque. ---
Hier. Matth. 2, 12, 40.
- gr.
συνεκδοχικῶς.
- sўnecdŏchĭcus,
a, um : mis par synecdoque. ---
Hier. Jes. 5, 14, 2.
- gr.
συνεκδοχικός.
- sўnĕchēs,
ĕs, adj. : continu. ---
Capel. 9, 981.
- gr.
συνεχής,
ές.
- sўnectĭcus,
a,
um : synectique, qui comprend en soi. ---
C.-Aur. Acut. 1, 14, 112.
- gr.
συνεκτικός.
- sўnĕdrĭum,
ĭi, n. : salle de conseil. ---
Arn. Ps. 103.
- gr.
συνέδριον.
- sўnĕdrus, i,
m. :
synèdre (sénateur
chez les
Macédoniens).
--- Liv. 45, 32, 1.
- gr.
σύνεδρος.
- sўnēmmĕnŏn,
i,
adj. n. (= connexum) : qui
s'enchaîne, enchaîné,
conjoint (t.
de musique).
--- Vitr. 5, 4, 5.
- gr.
συνημμένον.
- synemptōsis,
is, f. : coïncidence. ---
Prisc. 18, 269.
- gr.
συνέμπτωσις.
- Synĕphēbi,
ōrum, m. : les
Synéphèbes (= jeunes gens du
même âge;
une comédie de Ménandre, imitée par
Cécilius). --- Cic.
Fin. 1, 4.
- gr.
Συνέφηϐοι --
ἔφηϐος
: éphèbe.
- sўnērĕsis : voir synæresis.
- sўnergus, i,
m. : collaborateur. ---
Firm. Math. 1, 4.
- gr.
συνεργός.
- sўnĕsis,
is, f. : l'intelligence (un des Eons de
Valentin). --- Tert.
Val. 8.
- gr.
σύνεσις.
- syngĕnĭcŏn,
i,
n. : parenté. ---
Plin. 35, 134.
- gr.
συγγενικόν.
- syngrăpha, æ (syngrăphē,
ēs), f. : billet, reconnaissance
écrite,
obligation, créance. --- cf. chirographum.
- gr.
συγγραφή.
- ex
syngraphā agere, Cic. Mur. 17, 35 : poursuivre en vertu d'un billet.
- per
syngrapham alicui credere, Cic. : prêter à qqn
contre reconnaissance.
- facere
syngraphas cum aliquo, Cic. : se faire donner une lettre de change par
qqn.
-
syngrapha sestertii centies, Cic. Phil. 2, 95 : une obligation de dix
millions de sesterces.
-
syngrapha sestertii centiens per legatos ... facta est, Cic.
phil. 2, 95 : l'obligation de dix millions de sesterces a été souscrite
par des délégués. --- cf. Touratier,
Syntaxe latine, p. 195; éd. Peeters France.
- cum
inanibus syngraphis, Cic. Verr. 4, 30 : avec des billets sans valeur. --- cf. Cic. Fam. 7, 17, 1;
Att. 5, 21, 11.
- syngrăphē,
ēs, f. : c.
syngrapha.
- syngrăphum,
i,
n. : billet, écrit. --- Corip. Just. 2,
368.
- syngrăphus,
i,
m. : - 1
- contrat écrit, billet. --- Plaut. As. 746. - 2
- sauf-conduit,
passeport. --- Plaut. Capt.
506.
- gr.
σύγγραφος.
- Sўnhălus (Sўnălus), i, m. : nom d'homme. --- Sil. 5, 352.
- Sўnhiētæ, ārum, m. : peuple d'Asie, au delà du
Palus-Méotide. --- Plin.
6, 22..
- synhŏdus
: c. synodos. --- Inscr.
- Sўnicense castellum, n.: forteresse de Numidie, voisine
d'Hippone. --- Aug.
Civ. 22, 8.
- synīzēsis,
is, f. :
contraction de deux voyelles, synizèse. --- Serv. En. 1, 698.
- gr.
συνίζησις.
- Synnăda, æ, f. : Synnade [ville de Phrygie, renommée pour
ses marbres]. --- Claud. Eutr. 2,
273.
- ou
Synnăda, ōrum, n. Cic.
Fam. 3, 8, 3, etc.
- gr. τὰ Σύνναδα.
- Synnas, ădis
(ădos), f. : de Synnade. ---
Mart. 9, 76, 8; Stat. S. 1,
5, 37; Plin. 5, 105.
- Synnădēnsis, e
: de Synnade.
--- Cic. Att. 5, 21, 9
- ou
Synnădĭcus, a, um, Plin.
35, 3.
- Synnăs, ădis,
adj. f. : de Synnade. ---
Capit. Gord. 3, 32.
- synnāvus,
a, um : adoré dans un même temple. ---
Inscr. Grut. 89, 2.
- gr.
σύνναος.
- synnĕphītis,
ĭdis, f. (acc. -tim) : une pierre
précieuse (=
galactites). ---
Plin. 37, 162.
- sўnŏdālis,
e
[synodus] : : synodal. --- Fort. Mart. 415; Eccl.
- synŏdālĭa, ĭum, n. Fort.
Mart. 423.
- Patres synodales : les Pères synodaux.
- hac
in re Patres synodales constanter se referebant ad doctrinam de
episcopatu deque Episcoporum ministerio a Concilio Vaticano II
delineatam : à cet égard, les travaux du Synode ont constamment fait
référence à la doctrine sur l'épiscopat et sur le ministère des Évêques
présentée par le Concile Vatican II. --- encycl. pastores gregis,
Jean-Paul II.
- sўnŏdālitas, atis, f. :
synodalité.
- synodalitas nec
delet nec minuit legitimam cujusque Episcopi autonomiam in regenda
propria Ecclesiala : la synodalité ne détruit pas ni ne
diminue la légitime autonomie de chaque Évêque dans le gouvernement de
son Église. --- encycl. pastores gregis,
Jean-Paul II.
- sўnŏdālĭtĕr,
adv. : par décision d'un synode.
- sўnōdĭa, æ, f. : unisson, accord. ---
Varr. Men. 150.
- gr.
συνῳδία --
ᾠδή, ῆς
: chant, ode.
- sўnŏdĭcē,
adv. : conformément aux décisions
synodales. --- Cassiod. Eccl. H. 25.
- sўnŏdĭcus,
a, um : - 1
- qui arrive en même temps, synodique [t.
d’astronomie]. ---
Firm. Math. 3, 6. - 2
- synodal, conforme aux décisions
synodales. --- Hier.
Vir. Ill. 45; S.-Greg. Ep. 1, 4.
- gr.
συνοδικός.
- synodica
luna, Firm. : lune en conjonction avec le soleil.
- sўnŏdītæ,
ārum, m. : les
synodites, les cénobites (sorte
de religieux). ---
Cod. Just. 2, 4, 6. Cod.
Theod. 22, 30, 57.
- gr.
συνοδῖται.
- sўnōdĭum,
ĭi, n. (c.
synodia) : accord, unisson. --- Diom. 492, 24.
- sўnŏdontītis, ĭdis, f. : sorte de pierre précieuse [qui se
trouve dans la tête du poisson nommé synodus]. --- Plin. 37, 232.
- gr. συνοδοντῖτις.
- sўnŏdŏs
: c. synodus.
- synodus
:
1
- sўnŏdus
(sўnŏdŏs), i, f. : - a
- confrérie (collège de prêtres). --- Inscr. Orel. 2627 ;
2160.
- b
- synode, assemblée, réunion. --- Amm. 25, 7, 7; Eccl.
- gr.
σύνοδος
-- ὁδός :
route,
chemin.
-
gratias igitur Domino reddamus, quoniam donum nobis concessit denuo
coetum Synodi Episcoporum celebrandi et in ipso insigniter experiendi,
quid sit esse Ecclesiam : nous pouvons alors rendre grâce au Seigneur,
Lui qui nous a accordé de célébrer une fois encore une Assemblée du
Synode des Évêques et de faire à cette occasion une expérience vraiment
profonde : être Église.
--- encycl. pastores
gregis, Jean-Paul II.
2
- sўnŏdūs,
ontis, m. : spare denté (poisson de mer). --- Plin. 37, 182.
- gr.
συν-όδους,
όδοντος :
spare denté (qui a les dents serrées et comme
soudées).
- sўnœcĭum,
ĭi, n. :
chambre commune, auberge, cabaret. --- Petr. 93, 3.
- gr.
συνοίκιον.
- sўnōnētŏn,
i, n. : achat global. ---
Cod. Th. 22, 25, 2.
- gr.
συνώνητον.
- sўnōnўmĭa, æ, f. :
synonymie. --- Capel.
5, 535 ; Isid. 2, 22,
3 [en grec
dans Quint. 3, 3, 25].
- gr.
συνωνυμία.
- sўnōnўmŏs,
ŏn : qui a la
même signification, synonyme. --- Consent. 342, 23.
- gr.
συνώνυμος,
ον.
- synōnymum
(synōnymŏn), i, n. : synonyme. --- Front. Eloq. p. 254, 10;
Serv. En. 2, 223; Prisc. 2, 25.
- sўnopsis,
is, f. : plan, relevé, inventaire. --- Ulp. Dig. 27, 9, 5.
- gr. σύνοψις.
- sўnōris,
ĭdis, f. (c.
riga) : couple, paire. --- Hier. Ep. 130, 7.
- gr.
συνωρίς,
ίδος
: paire
d'animaux, attelage à deux chevaux.
- syntaxis,
is, f. : syntaxe, ordre (arrangement)
des mots. --- Prisc.
27, 2, 2.
- gr.
σύνταξις.
- syntectĭcus,
a, um : qui souffre de
consomption, étique. ---
Plin. 22, 205; 23, 33.
- gr.
συντηκτικός.
- syntexis,
is, f. :
consomption, épuisement, atrophie. --- Plin. 22, 120;
Cael. Aur. Tard. 3, 7, 90; Theod. Prisc. 2, 1.
- gr.
σύντηξις.
- synthĕma,
ătis, n. : - 1
- signe
convenu. - 2
- permis d’utiliser des chevaux de
poste. --- Hier. Ep.
118, 1.
- gr. σύνθημα
(σύνθεμα),
ατος
: signe convenu.
- synthĕsĭna, æ, f. : robe
de festin (vêtement ample). --- Suet. Ner. 52.
- synthĕsis,
is, f. :
- gr.
σύνθεσις
:
assemblage.
1 - collection,
réunion de plusieurs objets de
nature analogue. ---
Stat. S. 4, 9, 44; Mart. 4, 45, 25.
2 - composition
[d’un médicament]. ---
Samm. 29, 573 ; 50, 1064.
3 -
synthèse [sorte de vêtement de
dessus pour les repas].
--- Mart. 5, 79, 2. .
- syntŏnātŏr,
ōris, m. [syntonum] : musicien qui joue
du syntonum. --- Inscr.
- syntŏnum
(syntŏnŏn), i, n.
: syntonum (instrument
de musique). c. scabellum. --- Quint. 9, 4, 242.
- gr.
σύντονος,
ον
: harmonieux,
concordant.
- syntrŏphĭum,
ĭi, n. : ronce. --- Apul.
Hero. 87.
- gr.
συντρόφιον.
- syntrophus
:
1 - syntrŏphus,
i,
m. : nourri ensemble, élevé avec un
autre. --- Tert. Val. 3.
- gr.
σύντροφος.
2 - Syntrŏphus,
i,
m. : nom d'homme. ---
Inscr.
- Syphax,
ācis, m. : Syphax
(roi des Massyles en
Numidie,
époux de Sophonisbe). --- Sall. J. 5, 4;
Liv. 24, 48.
- gr. Σύϕαξ.
- acc.
Syphăcēn, Claud. B.
Gild. 90.
- voir
hors site : Syphax.
- Syphēum,
i, n. : Syphée (ville du Bruttium, auj.
Montalto).
--- Liv. 30, 19.
- Syra,
æ, f. : Syra
(une esclave).
- Syracella, æ, f. : ville de Thrace. --- Anton.
- synzŭgĭa, æ, f. : syzygia. ---
Diom. 502, 16.
- Syrācŏsĭus,
a,
um : de Syracuse, Syracusain. ---
Virg. B. 6, 1;
Cic. Off. 1, 155.
- gr.
Συρακόσιος.
- Syrācŏsĭi,
ōrum, m. : les Syracusains. --- Cic.
Div. 1, 39.
- Syracosius
versus, Virg. : le vers du Syracusain (la vers de Théocrite,
le genre
pastoral).
- Syracosius
senex, Claud. : le vieillard de Syracuse (Archimède).
- Syrācūsæ,
ārum, f. :
Syracuse (ville de Sicile, auj.
Siragossa,
patrie de Théocrite et d'Archimède). ---
Cic. Verr. 2, 4, 115.
- gr.
Συρακοῦσαι.
- eo
Syracusas : je vais à Syracuse.
- Sўrācūsānus,
a, um : de Syracuse. ---
Cic. Verr. 2, 5, 68; Fin. 2, 92.
-
forum Syracusanorum ... purum a cæde servatum est, Cic. Verr. 2, 4, 116
: le forum de Syracuse est resté pur de tout meurtre. -- cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 8,
éd. Vuibert.
- Sўrācūsāni,
ōrum, m. : les habitants de Syracuse, les Syracusains. --- Cic. Verr. 2, 5, 71.
- Sўrācūsĭus,
a, um : de Syracuse. ---
Cic. Tusc. 5, 100; de Or. 2, 57.
- Sўrācūsĭi,
ōrum, m. : Syracusains.
--- Plin. 7, 208.
- voir
hors site : Syracuse.
- syrbēnus
(sirbēnus), a, um : qui bredouille. ---
Front. Eloq. 3, p. 149, 10.
- gr. συρϐηνός.
- Syrbotæ,
ārum, m. :
peuple d'Ethiopie. ---
Plin. 5, 290.
- syrĕŏn,
i, n. : plante appelée tordylion. --- Plin. 24, 277.
- gr. σύρεον.
- Syri
(Sŭri), ōrum, m. :
les Syriens (habitants de la
Syrie).
- forme Sur- donnée
souvent par les mss.
- gr. Σύροι.
- Syrĭa
(Sĭrĭa ou
Sŭrĭa), æ, f. : la Syrie (contrée entre
l'Euphrate et la
Méditerranée). --- Cic. Div. 1, 91.
- gr. Συρία.
- Syrĭăcē,
adv. : en syriaque.
--- Vulg. Reg. 4, 23, 25.
- Sўrĭus, a, um : de la Syrie, Syrien. --- Virg. G. 2, 88; Plin. 18,
63.
- Syrĭi, ōrum : les Syriens. --- Just. 36, 2, 2.
- ou
Sўrĭăcus, a, um, Cic. Q.
1, 2, 7; Plin. 8, 179.
- gr.
Συριακός.
- ou Sўrĭcus, a, um, Plin. 15, 51; Col. 5, 10, 19.
- ou Sўrĭātĭcus, a, um, Ulp. Dig. 26, 2, 15.
- Sўrĭāna, æ, f. : ville d’Asie. --- Plin. 5, 47.
- Sўrĭāpis : c. Serapis.
- Sĕrāpis
et
Sărāpis, is ou
ĭdis, m. : Sérapis [divinité
égyptienne adoptée dans le monde
gréco-romain]. ---
Cic.
Div. 2, 123; Verr. 2, 2, 160; Varr. L. 5, 57 ; Plin. 37, 75.
- gr.
Σάραπις mieux
que Σέραπις, ιδος (ὁ) : Sarapis, dieu égyptien.
- Syrĭarcha ou
Sўrĭarchēs,
æ, m. : Syriarcha (grand
prêtre qui
s'occupait
en Syrie de l'organisation des spectacles). --- Cod. Th. 25,
29, 2.
- gr.
Συριάρχης.
- Syrĭarchĭa,
æ, f. : dignité de syriarcha (grand
prêtre en
Syrie). ---
Cod. Th. 22, 2, 203.
- gr.
Συριαρχία.
- Sўrĭăs, ădis, f. : nom de femme. --- Inscr.
- Syrĭătĭcus
(Syrĭăcus), a, um : voir
Syri.
- Sўrĭcus,
i, m. : de Syros, syrique. -- Col. 5, 10, 19; Plin. 15, 51.
- tuburum
duo genera : candidum et a colore syricum dictum, Plin. 15, 47 : il y a
deux espèces de tubères : le blanc, et celui qu'on appelle syrique à
cause de sa couleur (rouge).
- (mala) colore syrica, Plin. 15, 51
: pommes syriques (rouges).
- syrigmus,
i,
m. : tintement des oreilles. --- Macr. 4, 22.
- gr.
συριγμός.
- Sўrilla (Surilla), æ, f. : nom de femme. --- Inscr.
- syringa
:
1
- syringa, æ, f. : - a
- seringue; lavement,
clystère. ---
Veg.
Mul. 2, 23, 7. - b
-
fistule. ---
P.-Val. 2, 32.
2
- Syringa, æ, f. : voir
Syrinx. --- Serv. B. 2, 31; 10, 26
- sȳringĭa, æ, f. : c. syringa. --- Pl.-Val. 2, 23.
- syringiānus,
a, um (c. syringiatus)
: vide comme un roseau (tuyau). ---
Apic. 3, 354.
- syringĭas,
æ, m. (acc.
-an) : sorte de roseau (dont
on fait
des sifflets). --- Plin.
25, 254.
- gr.
συριγγίας.
- syringiātus
(syringiānus), a, um : vide comme un roseau (tuyau). --- Apic. 3, 354.
- sȳringĭo, ōnis, f. : c. syringa. --- Pl.-Val. 5, 44.
- syringītis,
ĭdis, f. : une pierre précieuse. --- Plin. 37, 182.
- gr.
συριγγῖτις.
- sȳringnātus
(sȳringiānus), a, um [syrinx] : creux comme un roseau. --- Apic. 8, 6.
- syringŏtŏmĭum,
ĭi, n. : bistouri pour opérer les
fistules. ---
Veg. Mul. 3, 27, 2.
- gr.
συριγγοτόμιον.
- syrinx
:
1
- sȳrinx, ingis (acc. syringa), f. : - a -
roseau; flûte de roseau, flûte de Pan.
--- Serv. B. 2, 31.
- b
- caverne, galerie souterraine. --- Amm.
- gr. σῦριγξ,
ιγγος.
- au plur.
sȳringes, um, f. : cavernes ou
passages souterrains. ---
Amm. 17, 7; 22, 15.
2
- Sȳrinx, ingis, f. : Syrinx (nymphe d'Arcadie changée en roseau). --- Ov. M. 1, 691.
- voir
hors site : Syrinx.
- Syris, is, m. : fleuve du Pont. --- Plin 6, 4.
- Sўriscus,
i, m. [Συρίσκος, dim. de Σύρος] : dim. familier de Syrus, nom
d'un esclave, le Syrien. ---
Ter. Ad. 763; Eun. 772.
- Sўrisca,
Virg. Cop. 1 : la Syrienne.
- sȳrītes,
æ, m. : pierre qui se forme dans la vessie
des loups. ---
Plin. 11, 208.
- gr. συρίτης.
- Syrius
:
1
- Sўrĭus : voir
Syria.
- syrium
lirinon ou syrium :
essence de lis.
2
- Sўrĭus, a, um : de Syros. --- Cic.
Tusc. 1, 38; Plin. 33, 158.
- gr. Σύριος.
- syrma, ătis, n. :
- gr. σύρμα.
1
- robe
traînante; [en part.] longue
robe des tragédiens. --- Juv.
8, 229.
2
- tragédie. --- Juv. 15, 30; Mart. 12, 95, 4.
- syrma, æ, f. Prisc. 6, 7.
- Syrmatæ, ārum, m. : peuple de
l'Asie ultérieure. --- Plin. 6, 48.
- syrmătĭcus,
a,
um : boîteux (qui traîne la jambe). --- Veg. Mul. 5, 21, 1.
- gr.
συρματικός.
- Syrmus, i, m. : rivière de Thrace. --- Plin. 4, 50.
- Syrnŏs, i, f. : île de la mer Égée. --- Plin. 4, 69.
- Sȳro, ōnis, m. : Syro (un Épicurien, contemporain de Cicéron). --- Cic. Fam. 6, 11, 2.
- les mss donnent aussi Sciro Cic. Ac. 2, 106; Siro Cic. Fin. 2, 119.
- Sўrŏcĭlĭces, um, m. : Syrociliciens [Syriens mélangés aux
Ciliciens]. --- Mel. 1, 2.
- syron :
1
- Sȳron
: c. Syro.
2
- sўrŏn,
i, n. : sorte d’ail, c. molon. --- Plin. 26, 33.
- Syrŏphœnix,
īcis, m. : Syrophénicien (habitant de la
partie de la
Phénicie qui touche aux frontières de la Syrie). --- Lucil. 15, 24;
Juv. 8, 159.
- gr.
Συροφοίνιξ,
ικος.
- Syrŏphœnissa, æ, f. : la Syrophénicienne (la Chananéenne).
--- Hier. Isa. 5, 23, 12.
- gr.
Συροφοίνισσα.
- Sȳrŏs,
i, f. : Syros (une
des
Cyclades).
--- Plin. 14, 67.
- gr. Σῦρος.
- voir
hors site Syros.
- Syrtis,
is (ĭdos), f. : - 1
- Syrte (banc
de sable de la côte nord de l'Afrique). - 2
- au fig.
sables,
plage aride, rivage stérile,
bas-fond, écueil.
- gr. Σύρτις,
ιδος.
- Syrtis, is, (ĭdos, Luc. 9, 710), f.
[Σύρτις, σύρω] : littt
banc de sable, cf. Sall. J. 78, 3.
- Syrtes, um, Sol. 2, 43; 27, 54 : les Syrtes [deux bas-fonds sur la côte nord de
l'Afrique, entre Cyrène et Carthage]. --- Sall. J. 78, 1; 2; Plin. 5, 26.
- Syrtis major, Plin. 5, 27, et Syrtes
majores, Plin. 5, 34 : la
grande Syrte [à l'est, auj. golfe de la Sidre ou de Syrte].
- Syrtis minor, Plin. 5, 25, et Syrtes
minores, Plin. 6, 136 : la
petite Syrte [à l'ouest, auj. golfe de Cabès ou Gabès]
- fig. bas-fond, écueil.
-
syrtim patrimonii scopulum libentius
dixerim, Cic. de Or. 3, 163 : au lieu de syrtis patrimonii (la
syrte où naufrage le patrimoine), j'aimerais mieux dire scopulus patrimonii
(l'écueil où naufrage le patrimoine).
-
Syrtĭcus, a, um : - a
- des Syrtes. - b
- sablonneux. --- Sid. Ep. 8, 12.
-
Syrticæ gentes, Sen. Ep. 90, 17 : peuples
voisins des Syrtes. --- cf.
Plin. 8, 32.
- Syrtītēs, æ (lapis), m., Plin. 37, 93
: sorte de pierre précieuse.
- voir
la carte
- Syrtītĭdes gemmæ, f. : pierres syrtiques [de
la région syrtique]. ---
Plin. 37, 182.
- Syrus
:
1
- Sўrus, a, um : Syrien. --- Hor. O. 1, 31, 2.
-
gr. Σύρος.
-
Sўri, ōrum, m. : les Syriens. --- Cic. Nat. 1, 81.
2
- Syrus, i, m. : Syrus. - a
-
nom d’esclave. --- Terence. - b
-
Publius
Syrus, poète, auteur de mimes. ---
Macr. S. 2, 7, 1. - c
- un
des chiens
d’Actéon --- Hyg. Fab. 187.
-
Syrus cum illo vostro consusurrant, conferunt consilia ad adulescentes,
Ter. Haut. 473 : Syrus et votre esclave (votre Dromon) chuchotent
ensemble et communiquent leurs machinations aux jeunes gens. ---
syntaxe latine; Ernout et Thomas § 165 p. 139
3
- sȳrus, i, m. :
balai. --- Varr. Men. 271; voir sirus.
-
gr. σύρω.
- systaltĭcus,
a, um : qui resserre (le rythme). --- Capel. 9, 994.
- gr.
συσταλτικός.
- systēma,
ătis, n. : - 1
- assemblage.
- 2 -
système (t. de
musique). --- Capel. 9,
947 ; 953.
- gr. σύστημα,
ατος.
- systēmătĭcus,
a, um : systématique. ---
Mar.-Vict. 1, 15, 4, p. 57, 2.
- gr.
συστηματικός.
- systŏlē,
ēs, f. : systole,
abrègement d'une syllabe longue. --- Isid. 1, 34, 4; Char. 279, 1; Diom.
442, 5.
- gr.
συστολή,
ῆς
: contraction;
systole, contraction du cœur.
- systylŏs,
ŏn, adj. : systyle (t.
d'arch.). --- Vitr. 3, 3, 1.
- gr.
σύστυλος.
- syzygĭa,
æ, f. (=
conjugatio) : - 1
- union,
assemblage. --- Iren. 1, 9, 2. - 2
- syzygie (réunion
de plusieurs pieds
métriques). --- Diom. 502, 16.
- gr. συζυγία.