===> Dico
- sī (primt
seī), conj. : si.
- Gaffiot
P. 1435-1437 --- Lebaigue
P. 1157.
- la
grammaire
- voir
l'article antérieur.
-
[conditionnel, avec ind. ou
subj.]
1
- si,
quand, toutes les fois
que, même si, etc.
-
si suscipis causam, conficiam commentaries
rerum omnium, Cic. Fam. 5, 12, 10 : si tu te charges de
l’affaire, je
rédigerai un mémoire de tous les faits.
-
tyrannos si boni oppresserunt,
recreatur civitas, Cic. Rep. 1, 68 : si les bons citoyens
écrasent le
tyran, la cité renaît.
- si
vis, dabo tibi testes, Cic. Rep. 1, 37, 58 : si tu le veux, je te
donnerai des témoins.
- persequar, si potero, Cic. Rep. 2, 42
: je
poursuivrai, si je puis.
- accommodabo, si potuero, Cic. Rep. 1, 70
: j’adapterai, si je puis.
- pergratum mihi feceris, si disputaris, Cic.
Læl. 16 : tu me feras grand plaisir, si tu dissertes...
-
si quis deus
mihi largiatur, ut..., valde recusem, Cic. CM 83 : si un dieu
m’accordait
la grâce de..., je refuserais énergiquement.
- si ad supplicium
ducerere, quid aliud clamitares ? Cic. Verr. 5, 166 : si tu
étais
conduit au supplice, que crierais-tu d’autre ?
-
si nihil litteris
adjuvarentur, numquam se ad earum studium contulissent, Cic. Arch. 16
: si les lettres ne leur servaient à rien, jamais ils ne se
seraient
adonnés à leur étude.
- si non... at tamen ... Cic. Or. 103
: sinon... du
moins ...
- si minus, Cic. Br. 248 : sinon. --- cf.
Cic. Rep. 3,7 ; Cal. 1, 10.
-
si quidem : s'il est vrai que.
- si
quidem in voluptate sunt omnia, longe multumque superamur a bestiis,
Cic. Fin. 2, 111 : s'il est vrai que tout est dans la volupté, nous
sommmes de loin inférieurs aux animaux.
--- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 118; éd. Vuibert.
-
tum demum... si ... Cic. Nat. 1, 13 : alors seulement... si
...
-
ita... si
... Cic. CM 38 : sous cette condition que ...
cf. Cic. Br. 195.
-
si triginta
illi... voluissent, num idcirco... Cic. Leg. 1, 42 : si les
fameux trente
avaient voulu..., est-ce que pour cela (s’ensuit-il que) ?
-
non, si
Opimium defendisti, idcirco te isti bonum civem putabunt, Cic. de Or.
2, 170 : ce n’est pas une raison, si tu as défendu Opimius,
pour que ces
gens-là te croient un bon citoyen. --- cf. Cic. Cæl.
21.
- ne sim salvus,
si aliter scribo ac sentio, Cic. Att. 16. 13, 1 : que je
meure, si je ne
le dis pas comme je le pense.
2
- [restrictif
] si
seulement, si du
moins, voir modo,
forte.
- nihil si modo opus exstabit, Cic.
Rep. 5, 3, 5
: nullement, si cette connaissance lui est nécessaire.
-
tours elliptiques. --- aut nemo, aut, si
quisquam, ille sapiens fuit, Cic. Læl. 9 : ou il n’y eut
jamais de sage, ou, s’il y en
eut un, ce fut lui.
- vereor, ne nihil sim tui nisi supplosionem pedis
imitatus et pauca quædam verba et aliquem, si forte, motum, Cic. de Or.
3, 47 : je crains de n’avoir jamais rien imité de toi que le
frappement
du pied, certaines expressions en petit nombre et tel ou tel geste,
peut-être. --- cf. Cic. Off. 2, 70.
- si nihil aliud, Cic. Verr. 1, 152 : à
défaut d’autre chose. --- voir alius.
3
- si =
si quidem.
- si est ita necesse,
Cic. Br. 4 : puisque c’est inévitable, puisqu’il ne peut en
être
autrement. --- voir siquidem.
4
-
si quis = le relatif qui.
- Alexandro
roganti ut diceret, si quid opus esset, Cic. Tusc. 5, 92 : à
Alexandre
qui lui demandait de dire ce dont il pouvait avoir besoin.
- [si
quid] Off. 3, 3; Nat. 3, 9; Att. 7, 9,
4; 8, 5, 2.
- [si
quem, etc.]. Plaut.
Cap.
390; Cic. Arch. 6; 7; 12; Verr. 1, 9; Phil. 13, 39; Off. 2, 44; Cæs.
BG.
7, 29, 3.
- si
quem calamitates non permovent, Cic. Verr. 2, 3, 144 : s'il est
quelqu'un qui ne soit touchés de malheurs.
- circumfunduntur
ex reliquis hostes partibus, si quem aditum reperire possent. , Cæs.
BG. 6, 37, 4 : l’ennemi se répand tout autour du camp, cherchant un
point d’accès.
- Anthea
si quem jactatum vento videat Phrygiasque biremis, aut Capyn, Virg. En.
1, 181 : (il gravit un rocher) cherchant à apercevoir Anthée et ses
birèmes phrygiennes, poussées par le vent, ou Capys.
5
- [explicatif].
- summa gloria constat ex tribus his, si
diligit multitudo, si... si... Cic. Off. 2, 31 : le plus haut
degré de
gloire résulte de cette triple condition, que la foule nous aime,
que... que...
- in
eo verti puellæ salutem, si postero die vindex injuriæ ad tempus
præsto esset, Liv. 3, 46, 6 : de cette démarche dépend le salut de sa
fille, si le lendemain il arrive à temps pour la préserver de
l'injustice. --- cf. Off. 1, 67 ; Cæs. BG. 3, 5, 2;
Liv. 30, 23,
6 ; 35, 18, 8; 41, 23, 5.
- ea quæ multum ab humanitate discrepant,
ut
si qui in foro cantet, Cic. Off. 1, 145 : ce qui s’éloigne
beaucoup des
bonnes manières, comme de chanter sur le forum.
6
- si = etiam si. --- Cic. CM
38; Mur. 8; etc.
7
- si + subj. pour
le cas où, dans 1 hypothèse
que, avec l’idée que.
- equitatum ostentare cœperunt, si ab re
frumentaria Romanos excludere possent, Cæs. BG. 7, 55, 9 : ils
se mirent
à faire des démonstrations de cavalerie dans l’hypothèse qu’ils
pourraient empêcher l’approvisionnement des Romains. --- cf.
Cæs. BG. 6, 29;
6, 37; 7, 20, 10; BC. 3, 55, 1 ; etc ; Cic. Att. 11, 9, 2 Nep. Han. 8,
1.
-
surtout après les verbes qui signifient attendre, essayer,
faire effort, voir exspecto,
experior, conor, etc.
- hanc
(paludem) si nostri transirent, hostes exspectabant, Cæs. BG. 2, 9 :
l’ennemi attendait, espérant que les nôtres entreprendraient de le
franchir.
- [pour
le prétendu si
interrogatif, voir Gaffiot, ecqui
fuerit si particulæ in interrogando
Latine usus, Paris 1904; Revue de Phil. 32 (1908).
- et
en général sur
l’emploi du subj. dans les conditionnelles voir Antiquité
Classique, 2, 2
et sqq.
8
- souhait
(= utinam).
- o si subj.
ah ! si; oh ! si seulement.
- si
nunc se nobis ille aureus arbore ramus ostendat ! Virg. En. 6, 187 : ah
! si maintenant ce fameux rameau d'or nous apparaissait sur son arbre !
- o
mihi præteritos referat si Juppiter annos, qualis eram ! Virg.
En. 8,
560 : ah si Jupiter me rendait mes années passées, tel que j'étais !
--- Hor. S. 2, 6. 8.
- voir siquidem.
- sĭāgŏnes,
um, m. (acc. -as) : les muscles des mâchoires. ---
Cæl. Aur. Tard. 1, 1, 37; 1, 4, 90.
- gr.
σιαγόνες.
- ou sĭāgŏnītæ,
ārum, f. : les muscles des mâchoires.
--- Cæl. Aur. Acut. 2, 10, 59; 2, 3, 6; 2, 3, 8.
- gr.
σιαγονῖται.
- Siagrĭus
: c. Syagrius.
- Siagu,
inv. n. : Siagu (ville d'Afrique). --- Peut.
- Siagĭtānus,
a, um : de Siagu. --- Inscr.
- Siambis,
is, f. : île entre la Bretagne et l'Irlande.
--- Plin. 4, 103.
- Sĭarum,
i, n. : ville de la Bétique. --- Plin. 3, 11.
- siat =
οὐρεῖ ἐπὶ βρέφους. --- Gloss. 2, 183, 29.
- Siata,
æ, f. : île près de la côte de l’Armorique. --- Anton.
- Sibaris
: c. Sybaris.
- sĭbĕ,
sĭbei, arch. (= sibi) : voir se.
- Siberus,
i, m. : fleuve de l’Attique. --- Plin. 37, 114.
- sibi
:
1
- sibi : dat. de se.
2
- Sibi, n. inv. : Sibi (ville d'Arabie).
--- Plin. 6, 155.
- sībĭla,
ōrum, n. : voir sibilus.
- sībĭlātĭo,
ōnis, f. [sibilo] : sifflement.
--- Vulg. Sap. 17, 9.
- sībĭlātrix,
īcis, f. : qui siffle [en parl.
de la syrinx]. --- Capel. 9, 906.
- sībĭlātŭs,
ūs, m. : sifflement. ---
C.-Aur. Acut. 2, 27, 144.
- sībĭlo,
āre : - 1 - intr. -
siffler, produire
un sifflement. ---
Her. 4, 42; Virg. En. 11, 754; Ov. M. 4, 588; 12,
279. - 2 -
tr. - siffler, huer (qqn,
aliquem). --- Cic. Att. 2, 19,
2; Hor. S. 1, 1, 66.
- ferrum
igne rubens sibilat undā, Ov. : le fer rouge siffle plongé dans l'eau.
- stridor
rudentum sibilat, Sil. 17 : on entend le rauque sifflement des câbles.
- complodet
super eum manus suas et sibilabit eum de loco suo, Vulg. : on applaudit
à sa ruine et on le siffle partout où il va.
- qui
præterierit per eam civitatem, sibilabit super universa plaga ejus,
Vulg.
: tous ceux qui passeront dans cette ville siffleront devant toutes ses
blessures.
- sibilus
:
- abl. arch. sibilu
Sisenn. d. Prisc. 6, 79.
1
- sībĭlus, a, um :
sifflant. --- Virg. G. 3, 421.
- sībĭla, ōrum, n. : sifflements. ---
Lucr. 5, 1382 ; Ov. M. 3, 38 ; 4, 493 ; 15, 670.
2
- sībĭlus, i, m. :
a
- sifflement.
--- Virg. B. 5, 82;
Liv. 25, 8, 11.
b
- sifflets,
huées.
- sibilum metuere, Cic. Pis. 65
: craindre les sifflets.
- sibilis explodi, Cic. Com. 30
: être chassé
par
des sifflets. --- cf. Cic. Sest. 126 ; Att. 2, 19, 3.
- sĭbimĕt
: sibi + particule met.
- Romanos
meminisse jubebat sibimet ipsis victuros, Liv. 3 : il invitait les
Romains
à ne pas oublier que c'était pour eux qu'ils remporteraient la victoire.
- sĭbĭna
(sĭbyna, sŭbĭna, sibine), æ, f. : sorte de lance (pour la
chasse à l'usage des Illyriens). ---
Enn. An. 496 ; Tert. Marc. 4, 1.
- gr.
σιϐύνη.
-
concidunt machæras suas in aratra, et Sibynas, quod genus venabulorum
est, in falces, Tert. Marc. 4, 1, 4.
- voir hors site Du Cange
- voir hors site sibine
- Sĭbulla,
æ, f. : c. Sibylla.
--- Tac. An. 6, 18 (12).
- sĭbus,
a, um : fin avisé. --- P.-Fest. 336, 3; voir persibus.
- Sibuzātēs
(Sibusātēs), um (ĭum), m. : les Sibuzates (peuple d’Aquitaine).
--- Cæs. BG. 3, 27.
- Sĭbylla,
æ, f. : [sens
premier] femme qui a le don de
prophétie, Sibylle.
- gr.
Σίϐυλλα -- Σιός p. Διός
+ βουλή : la conseillère de Dieu.
1
- nom appliqué à
plusieurs prophétesses en qui les
anciens reconnaissaient une inspiration divine, portant la
vertu de rendre des oracles; nott
la Sibylle de Marpessos en Asie
Mineure, près de l’Ida; la Sibylle d’Erythrée en Ionie.
2
- pour les
Romains il y avait la Sibylle de Tibur (Tibul. 2, 5, 69) ;
mais
c’était celle de Cumes, prêtresse d’Apollon, qui constituait le grand
oracle national; voir Virg. En. 6, 10 et passim ; Ov. M. 14,
104, etc.
- sous le nom de la
Sibylle circulaient des prédictions fort obscures,
les vers sibyllins; à Rome depuis Tarquin l’Ancien, il y en avait un
recueil, les livres sibyllins, déposé au Capitole, et à sa garde était
préposé un collège spécial de prêtres, d’abord des duumviri, puis des decemviri,
enfin des quindecemviri.
--- cf. Cic. Nat. 3, 5; Div. 1, 97; Liv. 38,
45, 3; Gell. 1, 19; Lact. 1, 6, 7.
3
- emploi
familier - une Sibylle =
une devineresse. --- Plaut. Ps. 25.
- voir
hors site : les
sibylles.
- sĭbyllīnus,
a, um [Sibylla] : sibyllin, de la Sibylle.
--- Cic. Verr. 4, 108.
- in
sibyllinis (s.-ent. libris), Cic.
Div. 2, 112 : dans les livres
sibyllins.
- sibyllina fata ou
sibyllina carmina : les livres sibyllins, les livres du destin.
- qui
inspectis fatalibus libris rettulerunt patribus, quod ejus belli causa
votum Marti foret, id non rite factum de integro atque amplius
faciundum esse, Liv. 22, 9 : ayant regardé ces livres du destin, ils
rapportèrent aux sénateurs que le voeu fait à Mars pour cette guerre et
qui n'avait pas été accompli selon les rites devait être accompli à
nouveau et avec plus d'ampleur.
- nisi di inmortales omni ratione placati suo numine prope fata ipsa
flexissent, Cic. Cat. 3, 4, 9 : si les dieux, apaisés à tout prix, ne
faisaient fléchir sous leur puissance la puissance même des destins.
- sīc
(arch.
sīce, seic), adv. :
ainsi,
de cette manière.
-
(Lebaigue
P. 1158)
1
- [renvoyant
à ce qui précède] ainsi, c’est ainsi, voilà
comment.
- sic omnibus
hostium copiis fusis se in castra recipiunt, Cæs. BG. 3, 6, 3
: ainsi,
après avoir mis en déroute toutes les forces ennemies, ils rentrent
dans le camp.
- [en
parenth.]. --- sic enim nunc loquuntur, Cic. Br.
310 : car c’est ainsi qu’on s’exprime maintenant.
- sic prorsus existimo,
Cic. Br. 125 : tel est absolument mon avis.
- his litteris respondebo ;
sic enim postulas, Cic. Att. 6, 1, 1 : je répondrai à cette
lettre; car
c’est là ce que tu demandes.
- vir acerrimo ingenio, sic enim
fuit, Cic.
Or. 18 : cet homme très pénétrant, car il le fut.
--- cf. Cic. Att. 1, 18, 6
; etc.
- [
en réponse ]. --- sic : - a
- c'est cela, oui. --- Ter.
Phorm. 316 : c’est cela, oui. - b
- par
conséquent. --- Cic. Br. 154.
- recordamini ...; sic enim perspicietis,
Cic. Sest. 55 : rappelez-vous
... ; car ainsi (dans ces conditions) vous verrez pleinement...
- [annonçant
ce qui suit].
--- ingressus est sic loqui : Caton is hoc senis est... Cic.
Rep. 2,
1 : il commença à parler en ces
termes : voici une pensée du
vieillard Caton...
- sic se res habet, Cic. Brut. 18, 71 :
la chose se passe ainsi.
- [
ellipse ] ego sic : diem
statuo... Cic.
Att. 6, 1, 16 : moi, j’opère ainsi : je fixe un
jour...
- sic loqui
nosse, judicasse vetant, Cic. Or. 157 : ils interdisent ces
formes nosse
judicasse.
- sic sentio, naturam adferre...
Cic. de Or. 1, 113 : mon
sentiment est que la nature apporte...
- ego sic existimo, oportere...
Cic. Pomp. 38 : voici mon avis, il faut...
- nil
actum bello; miseri, sic dum arma movetis vicit nempe Creon ! Stat. Th.
12, 442 : la guerre n'a rien terminé; malheureux ! tandis que
vous vous combattez ainsi, Créon est vainqueur !
- [ réponse ]
quidum ? — sic :
quia... Plaut. Most. 450 : comment cela ? — voici ; parce
que...
- [
démonstratif ]. --- processi sic, Plaut. Amp
117 : je me présente
ainsi,
dans cet accoutrement que vous voyez. --- cf. Plaut.
Bac. 675; Rud.
1274, etc.
- sic dedero, Plaut. Pœn. 1286
: voilà à quoi il faut s’attendre de
moi. --- cf. Ter. Phorm. 1027.
- sic datur, si quis, Plaut. Ps.
155
: voilà ce qui
l’attend, celui qui...
- sic deinde, quicumque alius
transiliet mœnia mea,
Liv. 1, 7, 2 : voilà le sort de quiconque franchira désormais
mes
murailles. --- cf. Liv. 1, 26, 5.
2
- [en corrélation]
- sic... ut, Cic.
Verr. 4, 68 : de même que, comme.
- sic
feci ut tu fecisti : j'ai fait comme toi.
- sic
Ephesi fui, tamquam domi meæ, Cic. Fam. 13, 69, 1 : je suis à Ephèse,
comme chez moi.
- ut... sic, Cic. Br 42
: de même que...
de même, ou
quemadmodum.. sic, Cic. Or. 338, ou
sicut... sic, Cic. Br.
230, ou
quomodo... sic Cic. Tusc. 3, 37, ou
tamquam... sic Cic. Br. 213.
- ut
vitā, sic oratione durus fuit, Cic. Brut. 31, 117 : comme dans sa vie,
il fut dur dans son langage.
- sic... quasi, Cic.
Clu. 4 : de même que, ou
sic... tamquam, Cic. Fam. 13, 69, 1.
- sic... quomodo : de la façon
que, de même que. --- Sen.
Ben. 2, 1, 1.
- sic
nihil exspecto quomodo Paulum, consulem designatum, primum sententiam
dicentem, Cic. Fam. 8, 4 : il n´est rien que j´attende avec plus de
curiosité que Paullus consul désigné, donnant le premier son avis.
- sic... quam :
de même que.
--- Prop. 2, 9, 33;
Claud. IV. Cons. Hon. 281.
- nec sic
lætatus Ulixes... quanta ego collegi gaudia, Prop. 2, 14, 5
: Ulysse n’a
pas eu autant d’allégresse que j’ai éprouvé de transports.
- ut
quisque (superl)...
sic (superl.)
Cic. Cæc. 7 : plus... plus.
- sic... quasi + subj.
Cic.
Verr. 4, 120 : comme si, ou
sic... tamquam si, Cic. Phil. 6, 10.
- ego
sic vivam quasi sciam... Sen. Vit. Beat. 20, 3 :
moi, je vivrai comme
si
je savais...
- avec participe
- sic
avide didici quasi cupiens, Cic. CM. 26 : j'ai étudié aussi avidement
que si je désirais.
- sic atque si, Dig. 7,
19, 1
: comme
si.
- sic... ut + subj.
: de
telle sorte que, à tel point que.
- litteræ tuæ sic me adfecerunt ut non
viderer ... Cic. Att. 14, 13 : l'impression
produite sur moi par ta lettre a été telle que je ne paraissais pas ...
- iste
Dorotheum sic diligebat ut diceres omnia inter eos esse communia, Cic.
Verr. 2, 2, 89 : il chérissait Dorothéus au point que tout semblait
commun entre eux.
- omnia
sic suppetunt ut ei nullam deesse virtutem oratoris putem, Cic. Brut.
71,
250 : il a tout à sa disposition si bien que je crois qu'aucune qualité
propre à l'orateur ne lui fait défaut. --- Cic.
Or. 36, 125; Am. 27, 73; Mil. 21, 56; Fam.
5, 2, 8.
- sic
erat in omni vel officio vel sermone sollers, Cic. Rep. 2, 21 : tant il
montrait d'adresse dans son service et d'à-propos dans ses réponses.
- [sic ut
rapprochés] Cic. Or. 125.
- [
restrictif ] ---
sic tamen ut, Cic. Br. 274 : mais de telle
façon pourtant que. --- cf. Cic.
Marc. 34.
- sic effugies... si... Sen.
Ep. 105, 3 : tu éviteras à condition
que..., cf. Liv. 1, 17, 9; Hor. Ep. 1, 7, 69.
3
- [avec
le subj.
optatif ].
- parce; sic bene sub tenera
quiescat humo, Tibul. 2,
6, 30 : épargne-moi ; qu’alors (à cette condition, à ce prix,
en retour)
elle repose en paix sous la terre légère. --- cf.
Tibul. 2, 5, 121 ; Ov. M.
14, 762.
- sic te diva potens Cypri...
regat..., reddas incolumem, Hor.
O. 1, 3, 1 : puisse la déesse qui règne sur Chypre diriger ta
course à
ce prix : rends sain et sauf... --- cf. Ov.
M. 8, 857.
- sic mihi te
referas, ut non altera nostro limine intulit ulla pedes, Prop. 1, 18,
11 : puisses-tu revenir à moi, comme il est vrai que nulle
autre n’a
franchi mon seuil. --- cf. Ov. M. 8, 866.
- sic
vos felices videam, conjiciamus nos in balneum, Petr. 72 : aussi vrai
que je voudrais vous voir tous heureux, allons tous nous jeter dans le
bain. --- trad. A. Ernout, éd. Budé.
- oro
te, sic felicem me videas, narra illud quod tibi usu venit, Petr. 61 :
je t’en prie — à ce prix-là tu me rendrais heureux — raconte-nous ce
qui t’est arrivé. --- trad. J. P. Woitrain.
- avec
ind. futur - sic me
di amabunt, ut me tuarum miseritum est
fortunarum, Ter. Haut.
463 : les dieux me seront propices aussi vrai que j'ai eu
pitié de ta misère. --- cf. Plaut. Poen. 4, 2, 47.
4
- comme
cela,
purement et simplement, sans plus.
- non sic nudos in flumen
dejicere,
Cic. Amer. 71 : les précipiter non pas comme cela nus dans le
fleuve. --- cf. Cic. Fin. 5, 7 ; Att. 14, 1, 1 ;
Plaut. Rud. 781 ; Ter. Andr. 175 ; Hor. O. 2, 11, 14.
5
- comme
cela.
- illa, sive faceta sunt, sive sic, Cic.
Fam. 15, 21, 2 : ces propos, qu’ils soient spirituels ou couci-couça.
6
- sic habeto (habe, habeas) = scito
(seulement chez Cicéron).
- sic
habeto me tuā causā omnia fecisse : sois bien convaincu que j'ai tout
fait dans ton intérêt.
- sic
habeto in eum statum tuum reditum incidere ut ... Cic. Fam. 2,
3,
1 : sache que ton retour aura lieu dans des circonstances telles que...
--- id. ib. 1, 7, 3; 2, 6, 5; 2, 10, 1;
7, 18, 1; 9, 16, 2; id. Att. 2, 25, 1; 5, 1, 5; 5, 20, 1 et souvent.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- sīca,
æ, f. : poignard. ---
Cic. Cat. 1, 16; 2, 23.
- quando
illius postea sica illa conquievit ? Cic. Mil. 37 : depuis cette
époque, quand son poignard s'est-il reposé ?
- fig. sicæ,
Cic. Off. 3, 36 : les poignards = les assassinats.
-
duas in rem publicam sicas destringere, Cic. : dégainer deux poignards
contre la république (= faire poignarder la république par deux
assassins : Catilina et Antoine).
- métaph. sicæ
dentium, Plin. 18, 2 : les pointes des dents, dents aiguës, les défenses (du sanglier).
- sica ingenii, Amm. 30, 4, 9 : esprit acéré.
- voir hors site sica
- sĭcălĕ
: voir secale.
--- Diocl.
1, 3, 1.
- Sĭcambĕr,
bra, brum : des Sicambres.
- Sïcambri
(mieux Sugambri),
ōrum, m. : Sicambres [peuple
de Germanie, habitant les
bords du Rhin, la Westphalie]. ---
Cæs. BG. 4, 6, 2, etc..
-
fém.
Sicambra, Ov Am. 1, 14, 49 : une femme Sicambre
- adj.
fém. Sugambra
cohors, Tac. An. 4, 47 : cohorte de Sicambres.
- Sicambrĭa,
æ, f. : pays des Sicambres. --- Claud.
Eutr. 1, 383.
- Sicandrus,
i, m. : lac de Thessalie. --- Plin.
8, 227.
- Sicāni,
ōrum, m. : les
Sicaniens
1
- peuple Ibérique
établi dans la Sicile; Siciliens. ---
Virg. En. 5, 293 ; etc.
2
- ancien peuple du
Latium, sur le Tibre.
-- Virg. En. 7, 795.
- Sĭcānĭa,
æ, f. : la Sicanie, la Sicile. ---
Ov. M. 5, 464; 5, 495; 13, 724; Plin. 3, 86.
- gr.
Σικανία.
- Sĭcānis,
ĭdis, f. : de Sicanie, de Sicile. ---
Ov. Ib. 600.
- Sĭcānĭus
(Sĭcānus), a, um : de Sicanie; de Sicile.
- Sicānĭus
Virg. En. 8, 416, et Sĭcānus,
a, um (Sīcănus Sil. 10, 314), Virg. En. 5, 24.
- gr.
Σικάνιος, Σικανός.
- sīcārĭus,
ĭi, m. [sica] : sicaire, meurtrier,
assassin, bandit. ---
Cic. Amer. 8 .
- quæstio inter sicarios, Cic.
Clu. 147 : chambre d'enquête concernant les assassinats.
- inter
sicarios defendere, Cic. Phil. 2, 8 : plaider dans une affaire
d'assassinat.
- quintum genus (hominum) est parricidarum, sicariorum, denique omnium
facinerosorum, Cic. Cat. 2, 22 : la cinquième espèce est celle des
parricides, des coupe-jarets, enfin de tous les gens chargés de crimes. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 34; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- voir
hors site : sicarius.
- Sicca :
1
- Sicca,
æ, f. : Sicca (ville de Numidie). --- Plin. 5, 22; Sall. J. 56, 3; Val. Max.
2, 6, 15.
- Siccenses,
ĭum, m. ; les habitants de Sicca. ----
Sall. J. 56, 4 sq.
2
- Sicca,
æ, m. : nom d'homme. --- Cic. Fam.
14, 4, 6.
- siccābĭlis,
e [sicco] : dessiccatif. --- Cæl.
Aur. Tard. 3, 8, 138 sq.
- Siccanās, æ, m. :
fleuve du golfe Persique. --- Plin.
6, 111.
- siccānĕa,
ōrum, n. : lieux secs. --- Col.
2, 2, 4.
- siccānĕus, a, um
[siccus] : d'une nature sèche, sec.
- ou
siccānus, a, um Plin. 16, 72.
- siccārĭus, a, um
[siccus] : propre à tenir au sec. ---
Serv. En. 1, 706.
- siccātĭo,
ōnis, f. [sicco] : - 1 -
dessication. --- Plin. 34, 129.
- 2 - séchoir.
- siccātīvus, a, um
[sicco] : dessiccatif. --- C. Aur.
Chron. 2, 3, 69.
- ou siccātōrius, a, um, Ps. Th. Prisc. Diæt. 10.
- siccātus,
a, um : part. passé de sicco.
- siccē,
adv. [siccus] : en lieu sec. ---
Col. 6, 12, 2.
- fig.
quasi sicce dicere Cic. Opt. 12 : avoir un style pour ainsi dire d'une
complexion sèche (= parler avec un style sans ornement).
- siccesco, ĕre
[siccus] : - intr. - devenir sec. ---
Plin. 18, 339.
- sīccĭnĕ, sīcĭnĕ ou sīcin
[sice et
ne] : est-ce ainsi que ?
- di
deæque, qui Capitolium arcemque incolitis, sicine vestrum militem ac
præsidem
sinitis vexari ab inimicis ? Liv. 6, 16 : dieux et déesses, qui habitez
le Capitole et la citadelle, est-ce ainsi que vous laissez maltraiter
par
ses ennemis personnels votre soldat et votre libérateur ?
- sicine...
ut ... ? Cic. Fin. 1, 34 : est-ce de telle manière que... ?
- siccĭtās, ātis,
f. [siccus] :
1
-
sécheresse, état de sécheresse, siccité. --- Plin. 18, 315.
- siccitates
paludum, Cæs. BG. 4, 38, 2 : état de sécheresse des marais.
2
- temps de sécheresse. --- Cic. Q. 3, 1, 1; Cæs. BG. 5, 24.
3
- complexion sèche du corps, état dispos,
sain [d'une personne sobre].
--- Cic. CM 34; Tusc. 5, 99.
4
-
rhét. sécheresse du style [style simple, sans ornements].
--- Cic. Nat. 2, 1; Br.
285.
- sicco,
āre, āvi, ātum : - intr. et tr. -
-
tr.
-
1
-
rendre sec, faire sécher. ---- Lucr. 5, 390; Virg. B. 3, 95; Plin.
27, 79.
- paludes
siccare, Cic. Phil. 5, 7 : dessécher les marais.
2
-
assécher, épuiser, vider complètement. --- Virg. B. 2, 42; Hor. Epo. 2, 46; S.
2, 6, 68.
-
intr.
-
3
-
sécher, se sécher. --- Lact. Inst. 7, 3, 8.
- siccat, impers.
: il fait sec. --- Cato,
Agr. 112, 2
- siccŏcŭlus, a, um
[siccus, oculus] : qui a l'œil sec.
--- Pl. Ps. 77.
- siccum,
i, n. [siccus] : lieu sec. --- Virg.
En. 10, 301.
-
in
sicco, Virg. G. 1, 353 : sur le sec = sur le rivage, sur la terre ferme.
-
plur. n.,
in siccis, Plin. 16, 165 : dans les endroits secs.
-
sicca
(s.-ent. loca) : lieux secs = la terre
ferme. --- Quint. 12, 11, 13.
- siccus, a, um :
-
siccior
Catul. 23, 12 ;
siccissimus Col. 12, 15, 2.
1
-
sec, sans humidité. --- Virg. G. 1, 389; 4, 427; En. 5, 180,
etc.
-
avec gén. sicci sanguinis
enses, Sil. 7, 213 : épées qui n'ont pas versé le sang.
-
signa
sicca, Ov. Tr. 4, 9, 18 : constellations qui ne se plongent pas dans la
mer [qui restent sur notre horizon].
2
-
sec [température].
--- Hor. Od. 3, 29, 20; Plin. 11,
101, etc.
3
-
sec [en
parl. de la complexion du corps], ferme, sain. --- Plin.
34, 65; Catul. 23, 12.
- fig., en parl. du
style. --- Cic. Opt. 8; Br.
202; Quint. 2, 4, 6; qqf. en
mauv. part Quint. 11, 1, 32; Tac. D. 21; Gell. 14, 1, 32.
4
-
fig.
sec, altéré. --- Pl. Pers.
822; etc.; Hor. S. 2, 2, 14.
5
-
qui n'a pas bu, à jeun. --- Cic. Ac. 2, 88; Agr. 1, 1; Hor. S. 2,
3, 281; Sen. Ep. 18, 3.
6
-
sec, froid, indifférent. --- Prop. 2, 12, 17; Ov. A. A. 2, 686;
Mart. 11, 81, 2.
- Sicdelis, is, f. : île
entre la Gaule et la Bretagne. ---
Anton.
- sice, arch. : c. sic.
- (Lebaigue
P. 1159)
- sĭcĕlĭcŏn , i, n.
: herbe aux puces. --- Plin.
25, 140.
- gr.
σικελικόν.
- Sīcĕlis, ĭdis, f.
: de Sicile, une Sicilienne. ---
Virg. B. 4, 1; Ov. M. 5, 412.
- gr.
Σικελίς.
- sicelisso, āre :
avoir l'accent sicilien. --- voir sicilisso.
- Sicelītānus, a, um :
de Sicelia (Cæsarea) [ville de Mauritanie]. --- Inscr.
- sīcĕra, æ, f.
[mot hébreu] : boisson enivrante. ---
Tert. Jejun. 9; Hier. Ep. 52, 1.
- gr.
σίκερα.
- Sīcha, æ, m. : nom
propre carthaginois. --- Sil. 9, 385.
- Sĭchæus et Sīchæus,
ī, m. : Sichée [époux de Didon,
reine de Carthage]. --- Virg.
En. 1, 343, etc.; Ov. H. 7, 97.
- Sichem, m. indécl. :
Sichem.
1
-
chef chananéen. --- Juvc. 2, 246
2
-
ville de Judée, la même que
Neapolis. --- Vulg. Gen. 12, 6.
- Sicila, æ, f. :
village de Gaule, où fut assassiné Alexandre Sévère. --- Lampr. Al. Sev. 59.
- Sĭcĭlĭa, æ, f. :
la Sicile, île à l'ouest de l'Italie. ---
Pl. Rud. 54; Cic. Verr. 2, 2, 1; etc.
- gr.
Σικελία.
- Sicilibba, æ, f. :
ville d'Afrique. --- Peut.
- sīcīlĭcŭla, æ, f.
[sicilis] : sorte de petit poignard. ---
Pl. Rud. 1169.
- sīcīlĭcus, i, m.
: sicilique.
1
-
sicilique, le quart de l'once, le 1/48e
de la livre. --- Rhem. pond.
20.
2
-
un quart de pouce. --- Plin. 13, 94.
3
-
le 1/48e du jugérum. --- Col. 5, 1, 9; 5, 2, 5.
4
-
le 1/48e d'une heure. --- Plin. 18, 325.
5
-
monnaie de cuivre pesant un
quart d'once et valant le 1/10e du denier. --- Inscr.
6
-
virgule. --- M. Vict.
7
-
sigle [indiquant
le redoublement d'une consonne]. --- M. Vict.
- Sĭcĭlĭensis, e :
de Sicile, Sicilien. --- Cic. Nat. 3,
24; Br. 318.
- sīcīlīmentum, i, n.
[sicilio] : herbe laissée par les faucheurs. --- Cato, Agr. 5, 8.
- sīcīlĭo, īre
[sicilis] : - tr. - faucher avec la faucille. --- Varr. R. 1, 49, 2; Col. 2, 22, 3.
- sīcīlis, is, f. :
faucille. --- Plin. 6, 38 [arme] : Enn. An. 507; Gell. 10,
25, 2.
- siciles,
fers larges et pointus des pertuisanes. Ennius dit : Incedit veles
vulgo sicilibus latis. ---
voir hors site P. Festus.
- voir hors site sicilis
- sĭcĭlisso ou
sĭcĕlisso, āre : - intr. - imiter les Siciliens, avoir l'accent
sicilien. --- Pl. Men. 12.
- gr.
σικελίζω.
- Sicimina, æ, m. :
montagne de la Gaule Cisalpine. ---
Liv. 45, 12.
- sicin,
sicine (c. siccine) : est-ce ainsi que ?
- sīcĭnĭum : voir sincinium.
- Sicĭnĭus, ĭi, m.: nom
d'un tribun de la plèbe. --- Cic.
Br. 216; 263.
- sicinnista, æ, m. :
sicinniste, danseur du sicinnium. ---
Acc. d. Gell. 20, 3, 3.
- gr.
σικιννιστής.
- voir hors site sicinnista
- sicinnĭum, ĭi, n.
: sorte de danse dans le drame satyrique. --- Gell. 20, 3, 2
- c.
sincinium, psalmodie d'un seul, solo. ---
Isid. 6, 19, 6.
- gr.
σίκιννις.
- Sicinus, i, f. : île
de la mer Égée. --- Plin. 4, 12.
- gr.
Σίκινος.
- sĭcĭum : voir
isicium.
- siclus, i, m. : sicle,
poids et monnaie des Hébreux. ---
Hier. Ezech. 1, 4, 9; Vulg. 1 Chron. 21, 25.
- Sicobotes, m. : peuple
sarmate. --- Capit.
- Sĭcŏris, is, m. :
le Sicoris [rivière de la Tarraconnaise, le Segre, affluent de l'Ebre.]. --- Cæs. BC. 1, 40, 1; 1, 48, 3; Plin. 3,
24.
- in
Sicori vadum repperiebatur, Cæs. BC. 1, 62 : on trouvait un gué dans
le Sicoris.
- sīcŭbi = si
alicubi : si quelque part. --- Cic.
Tusc. 1, 103; Sest. 110; Balb. 32.
- sīcŭla, æ, f.
[sica] : petit poignard. --- Catul.
67, 31.
- Sĭcŭli, ōrum, m.
:
1
-
Sicules [anciens peuples de la Gaule Cisalpine,
puis du Latium]. ---
Varr. L. 5, 101; Plin. 3, 56.
2
-
les Siciliens. --- Cic. Verr. 2, 4, 95, etc.
- gén. plur.
Siculum Lucr. 6, 642
- sing. Siculus
: un Sicilien. --- Pl. Capt. 888;
Cic. de Or. 2, 278.
-
sunt omnes Siculi non contemnendi, si per nostros magistratus liceat,
sed homines et satis fortes et plane frugi ac sobrii, Cic. Verr. 2, 3,
67 : les Siciliens sont tous des hommes qu'il n'y a pas lieu de
mépriser, pourvu que nos magistrats leur permettent de n'être pas
méprisables; ils ont, au contraire, assez de fermeté, ils sont d'esprit
parfaitement modéré et de sens rassis. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 460;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
ex hostium exercitu Siculi, ut primum videre ex gravitate loci volgari
morbos, in suas quisque propinquas urbes dilapsi sunt, Liv. 25, 26 :
dès que les Siciliens de l'armée carthaginoise virent les progrès de
l'épidémie, causés par l'insalubrité de l'endroit, ils repartirent dans
leurs villes respectives. --- trad.
Annette Flobert; éd. GF Flammarion.
- omnibus
iste ceteris Siculis odio est, ab his solis amatur, Cic. Verr. 2, 4, 15
: l'ensemble des autres Siciliens haïssent cet individu, il n'est aimé
que par ces gens. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 285; éd. Peeters France.
- Siculōtæ, ārum, m. :
peuple de Dalmatie. --- Plin. 3, 143.
- Siculus :
1
- Sicŭlus,
a, um : de Sicile. --- Virg. En. 1,
34.
- Siculus
pastor, Virg. B. 10, 51 : le berger de Sicile [Théocrite ?]
- Siculus
tyrannus, Ov. Tr. 3, 11, 41 : Phalaris.
- Sicula
conjux, Juv. 13, 50 : Proserpine.
- Sicula
virgo, Stat. S. 2, 1, 10 : une Sirène.
- Sicŭlus,
i, m. : un Sicilien.
- Siculosne
milites ... eo cibo esse usos ! Cic. Verr. 2, 5, 99 : quoi ! c'est la
nourriture qu'ont prise des soldats Siciliens ! --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 116, éd. Vuibert.
-
omnibus iste ceteris Siculis odio est, ab his solis amatur, Cic. Verr.
2, 4, 15 : l'ensemble des autres Siciliens haïssent cet individu; il
n'est aimé que par ces gens.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 285; éd. Peeters Louvain-la-Neuve
1994.
2
- Sĭcŭlus, i, m. : chef qui
conduisit les Sicules en Sicile. ---
Sil.
- Siculus
Flaccus : médecin et géomètre, qui a écrit sous Domitien.
- sīcundĕ : c. si
alicunde : si de quelque part, si de quelque côté. --- Cic. Att. 13, 30, 3; Liv. 26, 38, 5.
- Sĭcŭōn : voir Sicyon.
- sīcŭt
(sīcŭtī), adv. : de même que, comme.
- Bibulus
... sicuti mari portibusque Cæsarem prohibebat, ita ipse omni terra
earum regionum prohibebatur, Cæs. BC. 3, 15, 1 : Bibulus, s'il fermait
à César l'accès de la mer, se voyait fermerr tout le littoral de ces
régions. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 132, éd. Vuibert.
- avec un verbe
sicut ait Ennius, Cic. Rep. 1, 64 : comme dit Ennius.
- sicut…
ita... Cic. Mil. 30 : de même que… de même.
- ou sicut…
sic ... Cic. de Or. 2. 186.
- ou
sicut… itidem.... Plaut. Mil. 730 .
- sans verbe. -
amicitiarum sicut aliarum rerum satietates, Cic. Læl. 67 : le dégoût
des amitiés comme des autres choses.
- en corrél. avec ita. -
Quint. 3, 1, 20.
- avec sic.
- Liv. 28, 28.
- sicut
in foro… item in theatro, Cic. de Or. 1, 118 : de même qu’au forum…
pareillement au théâtre.
- en parenth., réflexion qui confirme.
- quamvis
intentus animus tuus sit sicut est, Cic. Phil. 10, 18 : quelque
attentif que soit ton esprit, comme il l’est réellement. ---
cf. Cic. Phil. 11, 22 ; Rep. 3, 4 ; Leg. 1, 17.
- sicut
feci, Cic. Sulla 28 : comme je l’ai fait d’ailleurs. --- cf.
Cic. Att. 10, 4, 1.
- dicat
Epicurus, sicut dicit, Cic. Off. 3, 117 : qu’Épicure dise, comme il dit
en effet.
- introduit un mot de comparaison.
- sicut
: comme, pour ainsi dire, en quelque sorte.
- in
capite sicut in arce, Cic. Tusc. 1, 20 : dans la tête comme dans une
citadelle.
- sese
sicut speculum præbere civibus, Cic. Rep. 2, 69 : s’offrir à ses
concitoyens comme une sorte de miroir.
- introduit un exemple.
- sicut
: comme, par exemple. --- Cic. de Or. 1, 238 ; Nep.
Dat. 9, 1 ; Pel. 4 ; Quint. 9, 3, 16, etc.
- sicut
eram : comme j'étais.
- sicut
erat : comme il était.
- sicut
eram, fugio sine vestibus, Ov. M. 5, 601 : dans l'état où j'étais, je
fuis sans vêtements.
- sicut
: dans la tenue, dans la position, dans l’état où. --- Ov. M.
3, 178 ; 5, 601.
- ille,
sicut nudatus erat… Curt. 9, 7, 10 : lui, nu comme il l’était.
- ille,
sicut nudatus erat, pervenit ad Græcos, Curt. 9, 7, 10 : lui, nu comme
il était, il parvint chez les Grecs. --- cf. Suet. Claud. 9 ;
Cal. 45 ; etc.
- sicuti
= sicuti si : comme si [avec subj.]
- sicuti…
defenderent, Sall. C. 38, 3 : comme s’ils défendaient. ---
cf. Sall. C. 31, 5 ; J. 60, 4.
-
sicuti populi jura defenderent ... pro sua quisque potentia certabant,
Sall. C. 38, 3 : comme s'ils défendaient les droits du peuple, chacun
luttait pour sa propre puissance. --
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 133, éd. Vuibert.
- avec supin, rare.
- sicuti
salutatum, Sall. C. 28, 1 : comme pour saluer (sous prétexte de saluer).
- ou peut-on suppléer un subj. - sicuti introirent
salutatum ?
- sicut
: aussi vrai que = d’autant que vraiment. --- Plaut. Epid. 272
; Mil. 974.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- Sĭcўōn, ōnis, f.
(m., Cic. Att. 1, 13, 1) : Sicyone
- gr.
Σικυών, ῶνος.
1
- ancienne ville
d'Achaïe, riche en oliviers, patrie d'Aratus. --- Cic. Off. 2, 81; Ov. P. 4, 15, 10.
2
- ville d'Afrique. --- Plin.
37, 38.
- abl. e ; mais locatif
i. --- Plaut. Cist. 156; 190; Ps. 995.
- Sĭcўōnĭus, a, um
: de Sicyone.
- gr.
Σικυώνιος.
- Sicyonii
calcei, Cic. de Or. 1, 231 : chaussures de Sicyone [élégantes]
- ou Sicyonia, n. plur. Lucil. d. Fest. 337; Lucr. 4, 1125.
-
Sicyonii, m. plur. : Sicyoniens, habitants de Sicyone. --- Cic. Tusc. 3, 53.
- sĭcyŏs
agrĭŏs, m. : concombre sauvage. ---
Apul. Herb. 113.
- gr.
σίκυος ἄγριος.
- Sīdē,
ēs, f. (Sīda, æ), f. : Sida (ville de Pamphylie). --- Mel. 1, 14 sq.; Cic. Fam. 3, 6,
1; 3, 12, 4; 12, 15, 5; Liv. 35, 13; 37, 23.
- Sīda,
æ, f. Cic. Fam. 3, 6, 1, et Sīdē,
ēs, f., Plin. 5, 107
- Sīdētæ, ārum, m. : les habitants de Sida. --- Liv. 35, 48, 6.
- gr.
Σιδῆται.
- Sīdētensis,
e : de Sida. --- Inscr.
- Sidenum flūmen, n. :
fleuve du Pont. --- Plin. 6, 11.
- sīdĕrālis, e
[sidus] : qui concerne les astres, sidéral. --- Plin. 7, 160.
- sīdĕrātīcĭus,
a, um [sideratio] : frappé d'une influence maligne. --- Veg. Mul. 1, 25, 2; 2, 99.
- sīdĕrātĭo,
ōnis, f. [sideror] :
1
- position des astres [pour interpréter
la destinée]. --- Firm. Math.
4, 13.
2
- sidération, action funeste des astres
et surtout du soleil, insolation. --- Plin. 17, 218 ; M. Emp. 20.
- sīdĕrātus,
a, um : part. passé de sideror
; frappé d'une influence maligne des astres.
- sīdĕrĕus, a, um
[sidus] :
1
- étoilé. --- Virg. En. 3, 586; Ov. M. 10, 140.
- siderea
dea, Prop. : la déesse étoilée (la Nuit).
- sidereus
Pedo, Ov. : Pédo, qui traite des étoiles.
2
- relatif aux astres, des astres.
- siderei
ignes, Ov. M. 15, 665 : les astres.
- siderea
cupiditas, Capel. : le désir de l'apothéose.
3
- relatif au soleil, du soleil. --- Ov. M. 1, 779; Mart. 12, 60, 2.
- sidereus
canis, Ov. F. 4, 941 : la canicule.
4
- poét.
divin. --- Val. Flacc. 7, 166.
5
- brillant, étincelant. --- Virg. En. 12, 167.
- sidereus
Maro, Col. : le brillant Virgile.
6
- d'une beauté divine. --- Mart. 9, 37, 10 ; 10, 66, 7.
- sidereus
vultus, Sen. Œd. 409 : le beau visage (de Bacchus).
- sīdērĭŏn,
ĭi, n. : verveine officinale. ---
Plin. 25, 34.
- gr.
σιδήριον.
- sideris :
1
- sīdĕris : gén. de sidus.
2
- Sĭdēris, is, m. : fleuve de
l'Hyrcanie. --- Plin. 6, 46.
- sīdērītēs,
æ, m. : - 1 - aimant. --- Plin. 37, 58. - 2 - sidérite, sorte
de diamant. --- Plin. 37, 58.
- sĭdērītĕsis, is, f. :
c. heliotropium. --- Apul. Herb. 19.
- sĭdērītis, tis ou
ĭdis, f. (acc. -tim, -ten) : - 1
- millefeuille [plante]. --- Plin.
25, 42. - 2
- aimant. --- Plin. 36, 127. -
3 -
sidérite, sorte de diamant. ---
Plin. 37, 182.
- gr.
σιδηρῖτις, ίτιδος, adj. f.
- sĭdērīzūsa,
æ, f. (s.-ent.
aqua) : eau ferrugineuse. --- C. Aur. Chron. 4, 1, 1.
- gr.
σιδηρίζω : être de la nature
du fer.
- sĭdērŏpoecĭlŏs,
i, m. : pierre précieuse inconnue (présentant
des taches de la couleur du fer). ---
Plin. 37, 182.
- gr.
σιδηροποίκιλος
-- σίδηρος
: fer. -- ποικίλος :
varié;
de couleurs variées, tacheté.
- sīdĕror,
āri, ātus sum [sidus] : - intr. - subir l'action
funeste des astres, être victime d'une insolation. --- Plin. 9, 58; 28, 226; Veg. Mul. 2, 39.
- cf.
gr. ἀστροϐολεῖσθαι.
- sīdĕrōsus,
a, um [sidus] : c. sideratus. ---
Gloss.
- Sīdētæ,
ārum, m. : voir
Side.
- sīdi
: parf. de sido.
- Sĭdĭcīnus, a, um
: de Sidicinum [ville de Campanie]. ---
Virg. En. 7, 727; Liv. 26, 9
- Sidicini,
ōrum, m. : habitants de Sidicinum.
--- Cic. Phil. 2, 107.
- Sidiloucum, i, n. : ville de la Gaule Lyonnaise [auj.
Saulieu]. --- Anton.
- ou
Sedelaucum Amm. 16, 2, 3.
- sido
:
1 - sīdo, ĕre, sēdi (qqf. sīdi), sessum : - intr. -
a - s'asseoir,
s'accroupir.
- canes
sidentes, Plin. 10, 177 : chiens accroupis.
- poplite
sidunt flexo, Stat. : ils s'asseyent sur leurs jambes repliées.
b - se poser,
s'abattre, se percher, percher;
se fixer, s'arrêter, rester, demeurer.
- columbæ
super arbore sidunt,Virg. En. 6 : les colombes perchent au sommet des
arbres.
c - descendre au fond,
s'enfoncer, s'échouer,
échouer, couler, sombrer; chanceler, crouler, tomber en ruine.
- patiemur
picem considere, et quum siderit, aquam eliquabimus, Col. on laisse la
poix se précipiter, et, quand elle aura formé un dépôt, on décante
l'eau.
- mediis
sidere vadis, Prop. : sombrer au milieu des écueils.
d - se calmer, cesser.
- sidente
paulatim metu, Tac. H. 2, 15 : la frayeur se calmant un peu.
2
- Sido, ōnis, m. : Sidon (roi des Suèves). --- Tac. H. 3, 5.
- Sidon
:
1
- Sīdōn, ōnis, m. : Sidon (fils de Chanaan, qui fonda la ville
de Sidon). --- Bibl.
2 - Sīdōn, ōnis (ŏnis), f. : - a
- Sidon (ville de Phénicie, auj. Saïda). - b
- par
ext. - Tyr. --- Cic. Att. 9, 9, 2; Plin. 5, 76; Virg.
En. 1, 619; Sil. 8, 438.
- gr.
Σιδών, ῶνος.
- voir
hors site : Sidon.
- Sīdŏnes, um, m. :
c. Sidonii. --- Isid.
- gr.
Σιδόνες.
- Sīdōnĭa, æ, f. :
le pays de Sidon. --- Just. 11, 10,
8.
- Sīdōnĭcus,
a, um : de Sidon. ---
Sall. J. 78, 4.
- gr.
Σιδωνικός.
- (Lebaigue
P. 1160)
- Sidonis
:
1
- Sīdōnis, ĭdis, f. : de Sidon, de
Tyr. --- Ov. M. 2, 840.
- gr.
Σιδωνίς, ίδος.
- Sidonis concha, Ov. M. 10, 267 : pourpre de Tyr.
2
- Sīdōnis, ĭdis, subst. f.
: la Sidonienne (Europe, Sidon ou sa soeur
Anna, originaires de Sidon). ---
Ov. F. 5, 610; M. 14, 80; F. 3, 649.
- Sidonius
:
1
- Sīdōnĭus (Sīdŏnĭus),
a, um : - a
-
de Sidon, sidonnien. - b - de
Tyr. - c
- de Phénicie. - d -
de Thèbes (ville de
Béotie, fondée par le Tyrien Cadmus). - e
- des Carthaginois (originaires de Tyr).
- gr.
Σιδώνιος (Σιδόνιος).
- nunc media Ænean secum
per mœnia ducit, sidoniasque ostentat opes urbemque paratam; incipit
effari, mediaque in voce resistit, Virg. En. 4, 74 : tantôt, dans
l'enceinte des reparts elle conduit Enée avec soi, lui montre avec
orgueil les richesses sidoniennes une ville qui l'attend, elle commence
à parler et brusquement s'arrête. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
97; éd. Peeters Louvain-la-Neuve.
- Sīdōnĭi,
ōrum, m. : - a
- les Sidoniens.
- b - les Tyriens.
- colebat
Salomon Astharthen, deam Sidoniorum, Vulg. : Salomon honorait Astarté,
divinité des Sidoniens.
2
- Sīdŏnĭus, ĭi, m. :
Sidonius ou
Sidoine (Sidoine Apollinaire, évêque
de Clermont, poète chrétien).
- voir
hors site : Sidoine.
- sīdus, ĕris, n. :
1
- étoile [dans un groupe] ou groupe d'étoiles, constellation;
[puis] étoile isolée. --- Cic. Rep. 6, 15; Nat. 1, 35; 2, 155,
etc.
- [en parl. de
l'influence sur la destinée].
- sidera
natalicia, Cic. Div. 2, 91 : les astres qui ont présidé à la naissance.
- pestifero
sidere icti, Liv. 8, 9, 12 : atteints par un astre malfaisant.
- sidus
Julium, Hor. O. 1, 12, 47 : l'astre des Jules = la fortune des Césars.
- sidus
utrumque : le soleil et la lune. ---
Petr. poët. 119, 2; Plin. 2, 56 et 57.
- vivere
duro sidere, Prop. : vivre sous une mauvaise étoile.
- sidere
percussa est subito tibi lingua, Mart. 11, 85, 1 : une mauvaise étoile
a, tout
à coup, paralysé ta langue.
- sidera
errantia, Cic. : les planètes.
- ad
sidera ductus, Prop. (ad sidera missus, Juv.) : qui s'élève jusqu'au
ciel.
- fig. plur.
sidera : les astres, le ciel. ---
Virg. En. 9, 239; 11, 136; etc.; Prop. 3, 2, 17.
- ad
sidera ferre, Virg. : porter aux nues.
- feriam
sidera vertice, Hor. O. 1, 1, 36 : de mon front je toucherai le ciel .
- sideribus
dubiis, Juv. 5 : quand les étoiles pâlissent (au point du jour, à
l'aube).
- nec
dubitate tecto grave sidus et imbrem vitare meo, Ov. M. 5 : n'hésitez
pas à vous abriter sous mon toit contre la mauvaise étoile et contre
la pluie.
- plur.
sidera : la nuit. --- Prop. 1, 3,
38; Stat. Th. 8, 219.
- sidera
producere ludo, Stat. Th. 8, 219 : passer la nuit à jouer.
2
- éclat, beauté, ornement. --- Ov. P. 3, 3, 2; 4, 6, 9; Curt. 9, 6, 8
3
- saison, époque. --- Virg. G. 1, 1; En. 4, 309; Ov. P. 2,
4, 25; Tac. An. 1, 70.
- quo
sidere terram vertere ... Virg. G. 1, 1 : à quelle époque de l'année il
convient de labourer...
4
- climat, ciel, contrée. --- Plin. Pan. 15, 3; Juv. 12, 103.
5
- état atmosphérique, tempête.
- triste
Minervæ sidus, Virg. En. 11, 260 : la funeste tempête déchaînée par
Minerve. --- cf. Ov. M. 5, 281.
- abrupto
sidere nimbus it ad terras, Virg. En. 12, 451 : la constellation (la
tempête) s'étant déchaînée, le nuage s'abat sur la terre.
- confectum
sidus, Plin. 18, 207 : achèvement de la tempête [fin du déchaînement
produit par l'astre].
- haud
secus quam pestifero sidere icti pavebant, Liv. 8, 9, 12 : comme
frappés de
l'influence
maligne d'un astre, ils étaient pris d'épouvante.
- voir
hors site dicolat-angl
dicolat-allem
- mais Sidūs,
ūntis, f. : Sidonte [Attique]. ---
Plin. 4, 23.
- gr. Σιδοῦς,
οῦντος (ὁ)
- Sidūsa, æ,
f. : île de la mer Égée. --- Plin. 5,
137.
- gr. Σιδοῦσα.
- Sidyma,
ōrum, n. : ville de Lycie. --- Plin.
5, 100.
- sĭem, arch. (c.
sim) : voir sum.
- siem, sies, siet.
- sīfĭlātĭo,
ōnis, f. : action de siffler, sifflement. --- Non. 531, 4; voir
sibilatio.
- sīfĭlo,
āre : - intr. - siffler. --- Non.
531, 2; voir sibilo.
- sīfĭlum,
i, n. : sifflement. --- Prisc. 1, 46.
- sīfĭlus,
a, um : voir sibilus.
- sīfō,
sīfōn : voir sipho.
- sīfuncŭlus
: voir siphunculus.
- Siga,
æ, f. : ville de la Mauritanie Césarienne. --- Plin. 5, 19
- Sigensis, e
: de Siga. --- Anton.
- Sīgălĭŏn,
ōnis, m. : le dieu du silence chez les Égyptiens. --- Aus. Ep. 25, 27.
- cf.
σιγάω.
- Sigambri : c.
Sicambri.
- gr.
Σύγαμϐροι.
- Sigē, ēs, f. : - 1
- ville
de la Troade. --- Avien. Ora mar. 46.
-
2 - un des Éons de Valentin. --- Tert. Val. 12. - 3
-
nom de femme. --- Inscr.
- gr.
Σίγη.
- Sigeĭus,
a, um : de Sigée. --- Ov. H. 1,
33 ; M. 13, 3.
- Sīgēum, i, n. :
promontoire de Sigée, dans la Troade, où se trouvait le tombeau
d'Achille. --- Cic. Arch. 24.
- gr.
Σίγειον.
- Sīgēus, a, um : - 1
- Sigée,
Troyen. --- Virg. En. 2, 312. - 2
- Romain.
--- Sil. 9, 203.
- Sigei
campi, Virg. En. 7, 294 : la plaine de Troie.
- Sigillaria
:
1
- Sĭgillāria, ĭum et ĭōrum, n. [sigillum] : Sigillaires [fête qui suivait
les Saturnales]. --- Macr.
Sat. 1, 10, 24.
- sĭgillāria
: sigillaires, statuettes, cadeaux envoyés pendant les Sigillaires. --- Sen. Ep. 12, 3.
2
- Sĭgillārĭa,
ĭōrum, n. : un des faubourgs de Rome. ---
Suet. Claud. 16
-
abl. -iis Gell. 2, 3, 5 ;
-ibus Scæv. Dig. 32, 1, 102.
- sĭgillāriārĭus,
ĭi, m. [sigillum] : fabricant de statuettes. --- Inscr.
- sĭgillārīcĭus, a, um
[sigillum] : servant à cacheter. ---
Vop. Aur. 50
- subst. n. sing.
sigillaricium. --- Vop. Aur. 50, 2;
c. Sigillaria 1, § 1
- n. plur. sĭgillārīcĭa : cadeau de statuettes. --- Spart. Hadr. 17, 3; voir Sigillaria 1.
- sigillarius :
1
- sīgillārĭus
: voir
singillarius.
2
- sĭgillārĭus,
ĭi, m. [sigillum] : fabricant de cachets. --- Inscr.
- sigillatim
: c. singillatim.
- sĭgillātŏr, ōris, m.
[sigillum] : fabricant de cachets [en terre]. --- Inscr. Orel. 4191.
- sĭgillātus, a, um
[sigillum] :
1
- orné de figurines, de reliefs, ciselé.
--- Cic. Verr. 2, 4, 32.
2
- orné de figures [vêtement]. --- Cod. Th. 15, 7, 11.
3
- façonné en statue [en parl. du sel]. --- Prud. Ham. 707.
- voir hors site sigillatus
- sĭgillĭŏlum, i, n.
[sigillum] : figurine, statuette. ---
Arn. 6, 11.
- sĭgillo, āre, āvi : -
tr. -
1
- empreindre. --- Fulg. Myth. 1, præf. p. 8.
2
- marquer du signe de la croix = chasser
par le signe...--- Fort. Marc.
10.
3
- sceller; = σφραγίζω Gloss.
- sĭgillum, i, n.
[signum] :
1
- petite figure, figurine, statuette.
--- Vitr. 9, 8, 6; Apul. Apol.
62; plur., Cic.
Verr. 2, 4, 48; 4, 85.
2
- empreinte d'un cachet. --- Cic. Ac. 2, 86.
3
- cachet, sceau. --- Hor. Ep. 1, 20, 3.
4
- signe, marque. --- Fort. Mart. 2, 326.
- Sigimērus,
i, m. : c. Segimerus. --- Vell. 2, 118, 2.
- Sigipedes, um, m. :
peuple de la Scythie d'Europe. ---
Treb.
- sigla, ōrum, n.
[sigilla] : sigles, abréviations. ---
Cod. Just. 1, 17, 2, 22.
- sigla in libris ponere, Just. Ep. ad Antecess. § 8; leges
per siglorum obscuritates conscribere, Cod. Just. 1, 17, 2, 22.
- sigma,
ătis, n. [ gr. σ, Σ
] :
- gr.
σῖγμα.
1
- objet ayant la forme d'un sigma
majuscule Ϲ [forme dite « lunaire » du sigma], donc d'un demi-cercle.
2
- lit de table demi-circulaire. --- Mart. 10, 48, 6.
3
- siège de bain demi-circulaire. --- Sid. Ep. 2, 2.
- sigmentum,
i, n. : c. segmentum, au sens de signum
: image, statue. --- CIL 8,
1013.
- signācŭlum,
i, n. [signo] :
1
- marque distinctive. --- Tert. Apol. 21.
- signaculum
corporis, Tert. : circoncision.
2
- sceau, cachet. --- Apul. Flor. 2.
3
- signe de la croix. --- Tert. Marc. 3, 22; (fait sur le front
au baptême) Prud. Psych. 360.
- signacula
frontis, Prud. : signes de croix.
- signālis, e
[signum] : qui sert de signe. ---
Grom. 361, 22.
- signālĭtĕr,
adv. : figurément. --- Cassiod. Var. 1, 10.
- signāmĕn,
ĭnis, n. [signo] : marque, signe.
- signantĕr,
adv. : c. signate. --- Aus.
Grat. 9.
- compar.
Aug. signantius.
- signanter
ostendere, Aug. : montrer clairement.
- signārĭus,
a, um [signum] : relatif aux statues.
- signarius
artifex, Inscr. : statuaire.
- signate
:
1
- signātē, adv. : distinctement, clairement.
- compar. signatius
--
superl. signatissime.
- signatius
explicare aliquid, Amm. 23 : expliquer qqch plus clairement.
2
- signāte : impér. prés. de signo.
- signate, Quirites ! nil opus est legum viribus, Ov. P. 4, 15, 11 :
Romains, signez tous, il n'est pas besoin de l'autorité des lois !
- signātim,
adv. : distinctement. --- Grom.
307, 5.
- signātĭo,
ōnis, f. : signe de croix (comme celui que l'on fait
chez les Catholiques avant la lecture de l'Evangile).
- non
furtiva signatio, non trepida gratulatio, non muta benedictio, Tert.
Uxor. 8 :
(chez eux) point de signes de croix furtifs, point de timides
félicitations,
point de muettes actions de grâces.
- signātĭus
: voir signate
et signatus.
- signātŏr, ōris,
m. [signo] :
1
- monnayeur. --- Inscr. Grut. 1066, 5; 1070, 1; Inscr.
Orell. 3229.
2
- celui qui scelle un acte pour en
garantir l'authenticité, signataire [surtout
de testaments]. ---
Suet. Aug. 33.
- falsi
signatores, Sall. C. 16, 2 : faussaires.
3
- témoin. --- Juv. 10, 336.
- ritu
decies centena dabuntur antiquo, veniet cum signatoribus auspex, Juv.
10, 336
: selon l'usage antique, le million de sesterces sera compté; l'augure
va venir avec des témoins.
- signātōrĭus, a,
um : qui sert à sceller. --- Val.
Max. 8, 14, 4; Ulp. Dig. 34, 2, 25, 10
- signatorium,
ii, n. : cachet. --- Alcim. Ep. 78.
- signātūra,
æ, f. : - 1 -
apposition
de sceau, du cachet. - 2
- signature. - 3
- griffe.
- signātus,
a, um : part.-adj. de signo. - 1
- tracé, imprimé, gravé. - 2
- marqué
(d'un signe, d'une empreinte). - 3
- consigné,
signalé, exprimé. - 4
- marqué des yeux,
désigné, visé. - 5 -
scellé, cacheté;
fermé, clos; bien gardé, intact, chaste. - 6
- clair, évident, significatif.
- signata
fastis tempora, Ov. : époques consignées dans les fastes.
- Chrysidem
signatam reddere, Lucil. ap. Non. : rendre Chrysis avec son honneur
sauf.
- signata
limina, Prop. : portes bien fermées.
- quid
expressius et signatius ? Tert. Res. Carn. 13 : quoi de plus expressif
et de plus
significatif ?
- Signĭa,
æ, f. : Signia (ville des Volsques, auj. Segni). ---
Liv. 1, 56, 3
- Signīnus,
a, um : de Signia.
--- Juv. 11, 73; Plin. 15, 55.
- Signinum,
n. : maçonnerie de Signia
[faite de briques cassées]. ---
Plin. 35, 165.
- Signini
parietes, Pall. : murs faits avec le mortier de Signia.
- Signīni,
ōrum, m. : les habitants de Signia. ---
Liv. 27, 20
- voir :
Signia.
- Signĭas,
æ, m. : mont de Carie. --- Plin.
5, 106.
- gr.
Σιγνίας.
- signifer
:
1 - signĭfĕr, ĕra, ĕrum : - a
- portant des statues, des figurines. ---
Luc. 3, 558. - b
- parsemé d'astres, étoilé. --- Lucr.
6, 481.
- orbis
signifer Cic. Div. 2, 89, ou signifer
seul
Sen. Nat. 7, 24, 1 : le
Zodiaque. --- cf. Plin. 2, 48.
- signifero
in orbe, qui Græce ζωδιακὸς dicitur,
Cic. Div. 2 : dans le cercle d'étoiles appelé par les Grecs Zodiaque.
- signifera
puppis, Luc. : poupe ornée de figures.
- signifer
crater, V.-Fl. : coupe ciselée.
2 - signĭfĕr, ĕri, m. : - a
- le
Zodiaque. - b - enseigne, porte-enseigne. --- Cic. Div. 1, 77; Cæs. BG. 2, 25, etc.
- c - chef, guide. --- Cic. Sull. 34; Mur. 50; Att. 2, 1, 7.
- voir
hors site : signifer.
- signĭfex,
fĭcis, m. [signum, facio] : statuaire. --- Arn. 6, 199.
- signĭfĭcābĭlis,
e [significo] : significatif, qui a du
sens. --- Varr. L. 6, 52.
- significabilis
vox, Varr. : sons articulés.
- signĭfĭcans,
antis : part. prés. de significo; qui fait
connaître, qui exprime bien, clair, expressif.
- compar.
significantior, Quint. 8, 29;
superl.
significantissimus, Gell. 1, 15,
17.
- signĭfĭcantĕr,
adv. : - 1 - d'une
manière
expressive, clairement, distinctement. - 2
- avec énergie.
- compar.
significantius -- superl.
significantissime.
- significantius
consignatiusque, Gell. 1 : d'une manière plus significative et plus
juste.
- signĭfĭcantĭa,
æ, f. [significans] : - 1 - valeur
expressive (d'un mot). --- Quint.
10, 1, 21. - 2
- signification,
sens. --- Arn. 7, 230.
- signĭfĭcātĭo,
ōnis, f. [significo] :
- (Lebaigue
P. 1161)
1 - action de faire
signe, action d'indiquer,
indication, signe, signal, annonce.
- aliquem
nutu significationeque appellare, Cic. Fam. 1, 9, 20 : faire signe à
qqn de
venir.
- significationem
rerum consequentium quærere, Cic. Div. 2 : trouver des indications sur
les événements futurs.
-
significatio victoriæ, Cæs. BG. 5, 53 : annonce de la victoire.
-
significatio virtutis, Cic. Læl. 48 : manifestation de la vertu.
- id vero
militibus fuit pergratum et jucundum, ut ex ipsa significatione
cognosci potuit, Cæs. BC. 1, 86 : ce discours fut très agréable aux
soldats, comme il parut à la joie qu'ils témoignèrent.
- multas
nec dubias significationes sæpe jecit : ne reliquis quidem se parsurum
senatoribus, Suet. Ner. 37 : il donna souvent à entendre fort
clairement
qu'il n'épargnerait pas même le reste des sénateurs.
2 - signe précurseur,
indice, symptôme,
présage.
- magna
significatio fit non adesse constantiam, Cic. Off. 1, 36, 131 : c'est
signe
évident
qu'est absente la constance de caractère.
- ne
qua adventus significatio fiat, Cæs. BG. 6, 29 : pour qu'aucun indice
ne
trahisse
son arrivée.
- cum
ex significatione Gallorum novi aliquid ab eis iniri consili
intellexissent,
Cæs. BG. 7, 12 : comprenant à l’attitude des Gaulois qu’il y avait
quelque
chose de changé dans leurs dispositions.
- valetudinis
significationes, Cic. Div. 2, 69, 142 : les symptômes de la maladie.
3 - marque
d'approbation, manifestation favorable,
témoignage.
- significatione
omni populi florere, Cic. Sest. 49, 105 : avoir mille témoignages de la
faveur du peuple.
- id
militibus fuit pergratum et jucundum ut ex ipsa significatione cognosci
potuit, Cæs. BC. 1, 86 : ce discours fut pour les soldats une très
agréable
joie, comme on put le reconnaître à leurs propres manifestations.
4 - action de faire entendre, allusion.
-
significatione aliquem appellare, Cic. Fam. 1, 9, 20 : nommer
(désigner) qqn par allusion.
5 - signification
(d'un mot), sens, acception.
- duas
significationes habet propositio vestra, Sen. Ep. 87, 28 : votre
proposition a
deux
sens.
6 - force expressive
d'un mot, [gr. ἔμφασις]
emphase.
- significatio
est quæ plus in suspicione relinquit quam... Auct. Her. 4, 53 :
l'emphase
est ce qui laisse plus à entendre que...
- signĭfĭcātīvē,
adv. : de manière à faire comprendre. --- Aug. Serm. 89, 6.
- signĭfĭcātīvus,
a, um [significo] :
1 - qui a la propriété de faire comprendre,
significatif. --- Aug. Civ.
14, 32.
2 - avec gén. qui est le signe (l'indication) de.
--- Ulp. Dig. 45, 1, 75; Paul.
Dig. 50, 16, 282; Prisc. 8, 1 ; Don. Andr. 804.
- signĭfĭcātŏr,
ōris, m. : celui qui indique. ---
Hier. Orig. Luc. 35.
- signĭfĭcātōrĭus,
a, um : qui signifie, qui indique. --- Tert. Herm. 32.
- signĭfĭcātum,
i, n. : désignation. ---
Gloss.
- significatus
:
1
- signĭfĭcātus, a, um : part. passé de significo. - a
- annoncé, révélé. - b
- mentionné,
cité.
- est
aliquid de virtute significatum tuā, Cic. Planc. 21, 52 : il y a là un
hommage rendu à la fermeté de votre caractère.
2
- signĭfĭcātŭs, ūs, m. : - a
- signe
précurseur, indice, pronostic. - b
- signification, sens, acception. - c
- dénomination, nom.
- tempestatum
significatus : signes précurseurs d'un changement de temps.
--- Vitr. 9, 7 fin.; Plin. 18, 25, 59, § 221; 18, 31, 74, § 310.
- signĭfĭco,
āre, āvi, ātum : [signum, facio] : - tr. -
- forme dépon. significor
donnée par Gell. 18, 12, 10, mais sans exemple.
1
- indiquer [par signe], faire
connaître, faire comprendre, montrer, donner à entendre.
- significare
deditionem, Cæs. BG. 7, 40, 6 : faire entendre qu’on se rend.
- significare
silentium, Cic. Br. 280 : faire comprendre [par gestes, cris, etc.]
que c’est le moment de faire silence, donner le signal du silence,
réclamer le silence.
- aliud
nihil habeo quod ex iis a te verbis significari putem, Cic. Att. 16, 7,
5 : je ne vois pas que dans ces mots tu me laisses entendre autre chose.
- ut quam
maxime significem, Cic. Tusc. 2, 20, 46 : pour me faire bien
comprendre.
- neve
inter vos significetis ego ero paries, Plaut. Truc. 788 : pour que vous
ne vous fassiez pas de signes, je vais me mettre entre vous deux comme
un mur.
- significare
+
prop. inf. ---
Cæs. BG. 2, 13, 2 ; 4, 3, 1 ; Cic. Mil. 4.
- ex
quo significabat ... Cic. Br. 88 : par quoi il laissait entendre que ...
- avec
interr. indir. ex
quo satis significavit, quantum esset in actione, Cic. de Or. 3, 213 :
par quoi il montra bien toute la puissance de l’action.
- significare
+ ut
subj. demander par signe que ... Cæs. BC. 1, 86, 2.
- voce
et manibus significare cœperunt ut statim dimitterentur, Cæs. BC. 1 :
de la voix et du geste, ils se mirent à faire savoir qu’ils devaient
être démobilisés immédiatement.
- uxor
me omnibus servat modis, ne quid significem quippiam mulierculis,
Plaut.
Rud. : ma femme ne fait que m'espionner pour m'empêcher de dire quoi
que
ce soit aux jeunes filles.
- non
prædonum adventum significabat ignis ex specula sublatus aut tumulo,
sed flamma ex ipso incendio navium et calamitatem acceptam et periculum
reliquum nuntiabat, Cic. Verr. 2, 5, 93 : ce n'était pas un feu élevé
au-dessus d'une hauteur ou d'un tertre pour signaler l'arrivée des
pirates; c'était la flamme provenant de l'incendie même des vaisseaux
qui annonçait à la fois le désastre subi et le danger qui restait à
craindre.
- hoc
mihi significasse et annuisse visus est, Cic. Verr. 2, 3 : c'est ce
qu'il
a paru me faire comprendre par un signe de tête affirmatif.
- non
nihil significabant tuæ litteræ subdubitare te, Cic. : ta lettre ne
faisait
qu'une faible allusion à tes hésitations.
- significare
si fures venerint, Cic. : donner l'alarme s'il vient des voleurs.
- canes
aluntur in Capitolio ut significent si fures venerint, Cic. Am. 56 :
des chiens sont nourris sur le Capitole pour avertir s'il vient des
voleurs. --- trad. Marcel Bizos,
Syntaxe latine, p. 112; éd. Vuibert.
2
- désigner, faire allusion à
(aliquem, à qqn).
- Zenonem
significabat, Cic. Tusc. 2, 60 : il faisait allusion à Zénon.
- Zenonem
significabat, a quo illum degenerare dolebat, Cic. Tusc. 2, 60 : il
faisait
allusion à Zénon, dont il était fâché de voir le disciple dégénérer.
3
- absolt.
faire des
signes, donner des indications. --- Cic. de Or. 1, 122 ; Cæs.
BG. 7, 3, 2.
- significare
de fuga, Cæs. BG. 7, 26, 4 : faire des démonstrations révélatrices de
la fuite.
- conclamare
et significare de fuga Romanis cœperunt, Cæs. BG. 7 : elles se mirent
à crier toutes ensemble et à signaler aux Romains le projet de fuite.
4
- annoncer, présager. --- Cic. Div. 1, 2 ;
Amer. 97 ; Ov. M. 9, 495 ; Tac. H. 1, 18.
- significare
placidos deos, Tibul. 2, 1, 25 : présager la faveur des dieux.
- significatur
imber, Plin. : c'est un signe de pluie.
5
- signifier, vouloir dire,
avoir tel, tel sens. ---
Cic. Tusc. 1, 88 ; Cæc. 88 ; Varr. L. 5, 3.
- hæc
significat fabula... Phædr. : cette fable montre (que)...
- multa
verba aliud significabant, Varr. : beaucoup de mots veulaient dire
autre
chose.
- uno
verbo significare res duas, Cic. Cæc. 88 : vouloir dire deux choses en
un mot.
- signīlis, e : du
Zodiaque. --- Capel. 6, 593.
- Signīnus,
a, um : voir Signia.
- signĭo, īre : marquer
d'un signe distinctif. --- Prisc.
Part. Æn. 8, 161.
- signĭtĕnens, entis
[signum teneo] : étoilé. --- Enn. ap.
Varr. L. L. 5, § 19.
- signo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - marquer d'un signe,
marquer, caractériser, distinguer.
- signare
campum, Virg. G. 1, 126 : marquer un champ par un signe distinctif, par
des bornes.
- signare
mœnia aratro, Ov. F. 4, 819 : marquer (tracer) les remparts au moyen de
la charrue.
- vocis
soni notis signati, Cic. Rep. 3, 3 : les sons de la voix notés par des
signes, des caractères.
- cera
signatur figuris, Ov. M. 15, 169 : la cire reçoit l'empreinte de
figures.
- locutio
proprio nomine signata, Cic. Or. 64 : façon de parler caractérisée par
un nom spécial.
2 - mettre à la façon
d'une marque (d'une empreinte), empreindre, graver, tracer.
- signare cæli regionem in
cortice, Virg. G. 2, 269 : marquer l'orientation sur l'écorce.
- signare nomina saxo, Ov.
M. 8, 539 : graver des noms sur la pierre.
- signare summo vestigia
pulvere, Virg. G. 3, 171 : imprimer une trace sur la surface de la
poussière.
- nomen signatum pectore,
Ov. H. 13, 66 : nom gravé dans le cœur.
- signari in animis, Cic.
Ac. 2, 71 : être empreint dans les esprits.
- signant
carmine saxum : hic situs est Phæton... Ov. M. 2 : ils gravent sur le
rocher ces vers : ici gît Phaéton...
- signata
frons, Lact. : front marqué au fer rouge.
- eos
ipsos exquisitis cruciatibus necaverunt; quæ omnia divinæ litteræ
signata conservant, Lact. Inst. 4, 11 : ils inventèrent de nouveaux
supplices pour les faire mourir, comme les livres sacrés le témoignent.
- (filia)
quæ patriā signatur imagine vultus, Mart. 6, 27, 3 : (fille) qui est le
vivant
portrait de son père.
- signatum
memori pectore nomen habe, Ov. H. 13, 66 : garde ce nom gravé à jamais
dans
ton coeur.
- placuit ære signari omnes honores mancipii, Plin. Ep. 8, 6 : on jugea
bon de
graver
sur le bronze tous les honneurs de cet esclave.
3 - marquer d'une empreinte marquer
d'un sceau, sceller.
- signatus libellus, Cic.
Att. 11, 1, 1 : billet scellé, cacheté. --- cf. Hor. Ep. 1, 13, 2; Nep. Pel. 3, 2;
Plin. Ep. 2, 20, 8, etc.
4 - fig. établir,
arrêter.
- jura signata, Luc. 3, 302
: lois arrêtées.
5 - sceller, fermer. --- Mart. 4, 45, 3.
6 - en parl. des
monnaies.
- argentum signatum, Cic.
Verr. 2, 5, 63 : argent frappé. ---
cf. Cic. Leg. 3, 6; Curt. 5, 2, 11.
- denarius signatus
victoria, Plin. 33, 46 : denier ayant comme empreinte une Victoire. --- cf. Liv. 44, 27, 9.
- falsæ
litteræ, signo adulterino T. Quinctii signatæ, Liv. 40 : une lettre
supposée
de T. Quinctius, scellée d'un faux cachet.
- fig.
pater ipse suo superum jam signat honore, Virg. En. 6, 780 : et son
père lui-même (Mars) lui donne l'emblème distinctif qu'il aura parmi
les mortels.
- responsum signare, Sen.
Ben. 7, 16, 1 : faire une réponse caractéristique.
7 - signaler, désigner, indiquer, nommer.
- verbis, appellatione
aliquid signare, Quint. 2, 14, 1 ;
4, 1, 2 : désigner quelque chose par des mots, par une
appellation.
- signare differentiam, Quint. 6,
2, 20 : marquer une différence.
- nomine
terras signare, Luc. 4, 655 : désigner la région par son nom.
- quæ
proprie signari poterant, Quint. : ce qui pouvait s'exprimer par le mot
propre.
- si
vis signare (me) responsum, Sen. Ben. 7 : si tu veux que je te donne
une
réponse précise.
8 - remarquer, distinguer.
- ora sono discordia
signare, Virg. En. 2, 423 : grâce à l'accent distinguer les voix
ennemies.
- se
signari oculis videt, Virg. En. 12, 3 : il voit les regards
spécialement dirigés sur lui.
9 - orner, décorer.
- cælum
coronā signare, Claud. : orner le ciel d'une couronne d'étoiles
- signare
aliquem superūm honore, Virg. En. 6, 781 : donner à qqn une majesté
divine.
- signum,
i, n. :
- (Lebaigue
P. 1161 et P.
1162)
1 - marque, signe,
empreinte, indice, indication,
preuve.
- signa
pedum sequi, Ov. : suivre l'empreinte des pas.
- quærenti
nulla ad speluncam signa ferebant, Virg. 8 : cherchait-on ? aucune
empreinte
ne menait à la caverne.
- oculis
mihi signum dedit, ne se appellarem, Plaut. Mil. : elle m'a fait signe
du regard de ne pas l'appeler.
- signum
crucis, Lact. : signe de croix.
- aut
pecori signum aut numeros impressit acervis, Virg. G. 1 : il marque son
troupeau ou numérote ses tas de blé.
- signa
rerum, Quint. : preuves extrinsèques; oppos
<> argumenta :
arguments, preuves
données par le raisonnement.
- de
ea re signa atque argumenta paucis verbis eloquar, Plaut. Amph. : je
vais
t'en donner en peu de mots des preuves évidentes.
2 - sceau, cachet.
- litteræ
integris signis prætoribus traduntur, Cic. Cat. 3 : les lettres sont
remises
au préteur, cachets intacts.
- sub
signo servare, Cic. : garder sous scellés.
- impressis
signis custodire, Sen. : garder sous scellés.
- imprimere
signa tabellis, Hor. : sceller des tablettes.
- signo
læso non insanire lagoenæ, Hor. Ep. 1 : ne pas se mettre en fureur à
cause du cachet brisé d'une bouteille.
3 - signe, présage,
pronostic; symptôme.
- ventorum
et imbrium signa, Cic. Div. 1 : les signes précurseurs du vent et de la
pluie.
- signa
habere ex spiritu, Cic. : faire le diagnostic d'après la respiration
(du
malade).
4 - signal
(militaire), signe de ralliement,
point de repère; mot d'ordre, consigne, ordre.
- signum
dare ut : ordonner le signal de.
- signum
tubā dare : donner le signal avec la trompette.
- signum
petere : demander le mot d'ordre.
- signum
proelii committendi dare, Cæs. : donner le signal d'engager le combat.
- signo
Felicitatis dato, Auct. B. Afr. 83 : le mot d'ordre étant Bonheur.
- signum
recipiendi dare, Cæs. : donner le signal de la retraite.
5
- enseigne, étendard, drapeau; par
métonymie,
corps de troupe, manipule, cohorte.
- signum
<> aquila : aigle de la légion.
- prima
signa : la première ligne de combat.
- signa
circumagere : opérer une conversion.
- signa
conferre cum hoste : livrer bataille, se concentrer.
- signa
constituere : faire halte.
- signa
consistunt : on fait halte.
- signa
convellere (vellere) : arracher les enseignes, se mettre en marche.
- signa
movere (e castris), Liv. : déplacer les enseignes, se mettre en marche.
- signa
convertere : faire demi-tour.
- signa
efferre : faire sortir les soldats du camp.
- signa
ferre : se mettre en marche.
- signa
inferre : marcher à l'ennemi, attaquer.
- signa
obvertere : faire face à, faire front à.
- proferre
signa extra vallum : sortir du camp.
- signa
referre : reculer.
- signa
servare : rester à son poste de combat, rester dans le rang.
- signa
sequi (subsequi) : suivre les enseignes, rester à son poste de combat. --- Sall. J. 80, 2; Liv. 24, 48, 11; Cæs.
BG. 4, 26.
- signa
sustinere : arrêter la marche.
- signa
tollere : se mettre en marche.
- ab
signis discedere, Cæs. : s'éloigner des enseignes, déserter,
abandonner
les rangs, fuir.
- signa
relinquere, Sall. : abandonner les enseignes, déserter, abandonner les
rangs, fuir.
- sub
signis : en ordre régulier.
- signa
hostium turbare, Liv. 9 : porter le trouble dans les rangs des ennemis.
- cum
unius signi militibus pergit ire ad urbem, Liv. 33 : il continue
d'avancer
vers la ville avec les soldats d'un seul manipule.
6
- image (travaillée avec art),
figure, statue; figure
en relief.
- signa
pulcherrima quattuor, Cic. Verr. 2, 4 : quatre très belles statues.
- signum
pictum, Plaut. : figure peinte, portrait.
- crater
impressus signis, Virg. En. 5 : un cratère incrusté de reliefs.
- palla
signis auroque rigens, Virg. En. 1 : un manteau hérissé de broderies
d'or.
7
- signe (du zodiaque),
constellation, astre.
- signum
brumale, Cic. : le Capricorne.
- jam
nox cælo diffundere signa parabat, Hor. S. 1 : déjà la nuit se
préparait
à répandre les étoiles dans le ciel.
8 - surnom, sobriquet.
- voir
hors site : signum.
- Sigovesus,
i, m. (c. Segovesus.)
: Sigovèse, ancien prince de la Gaule. --- Liv. 5, 34.
- Siguitani,
ōrum, m. : habitants de Sigus (ou de Siguus). --- Inscr.
- Sigus,
i, m. : Sigus (ville de Numidie). ---
Peut.
- sĭi
(c. sivi) : voir sino.
- sīl,
sīlis, n. : - 1 - sil,
sorte de terre minérale (ocre jaune). --- Plin. 33, 158 ;
Vitr. 7, 11. - 2
- c. seseli.
- abl. sile
(mais sili, Plin.
20, 36 ; P. Fest. 346).
- Sīla, æ, f. :
forêt du Bruttium. --- Cic. Br. 85;
Virg. G. 3, 219.
- sīlācĕus, a, um :
de sil. --- Vitr. 7, 4; Plin. 35, 50.
- Sīlæ, ārum, m. :
peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 77.
- Sīlāna, æ, f. : - 1
- ville
de Thessalie. --- Liv. 36, 13.
- 2
- nom
de femme. --- Tac. An. 11, 12.
- Sĭlānĭo (Sīlānĭōn),
ōnis, m. : nom d'un statuaire d'Athènes. --- Cic. Verr. 2, 4, 126; Plin. 34, 51.
- Sīlānĭānus, a, um : de
Silanus. --- Ulp. Dig. 29, 5, 1, 7.
- silanus
:
1
- sīlānus, i, m. : robinet, fontaine. ---
Lucr. 6, 1265; Fest. 352
- silanus
juxta cadens, Cels. 3, 18 : le bruit [de l'eau qui coule] d'un robinet
voisin.
- gr.
Σιληνός.
2
- Sīlānus, a, um : de la forêt de Sila. --- Cassiod. Var. 12, 12.
3
- Sīlānus, i, m. : surnom dans la famille Junia. --- Cic. Fin. 1, 24; Sall. C. 50, 4; Cic.
Br. 135; Liv. 23, 15.
- Sĭlărus,
i, m. : le Silare (fleuve qui séparait la Campanie de la Lucanie,
auj. le Sele). --- Virg. G. 3,
146; Plin. 2, 226.
- voir : Silaro.
- Sĭlās,
æ, m. : Silas (compagnon de voyage de saint Paul de Tarse,
puis de saint Pierre). ---
Bibl.
- sīlātum, i, n.
[sil] : vin de séséli. --- P. Fest.
346, 2.
- silaus, i, m. :
plante ressemblant à l'ache. ---
Plin. 26, 88.
- Silbĭum,
ĭi, n. : Silbium (ville de Phrygie).
- Silbĭāni,
ōrum, m. : les Silbians, les habitants de Silbium. --- Plin. 5, 106.
- Sīlēnē,
ēs, f. : une Silène. --- Lucr.
4, 1164.
- gr.
Σειλήνη, ης.
- Sīlēnĭcus,
a, um [Silenus] : de Silène.
- Silenicum
hederæ genus, Plin. 16, 146 : le lierre silénien.
- sĭlens,
entis : part. prés. de sileo.
- 1
- qui se tait, silencieux; où l'on se tait. - 2
- oisif, inerte, inactif.
- umbræ
silentes, Virg. En. 6 : les ombres silencieuses, les morts.
- silentes,
ĭum (poét.
um), m. : les morts, les mânes.
- rex
silentum, Ov. M. 5 : le roi des ombres (Pluton).
- silentum
sedes, Ov. M. 15 : le séjour des morts.
- anni
silentes, Claud. : les (cinq) années de silence (imposées aux disciples
de Pythagore).
- coetus
silentum, Ov. M. 15 : la réunion des silencieux (des disciples de
Pythagore).
- lunā
silenti, Cato, R. R. 29 : à l'époque où la lune ne brille plus, à la
fin du mois.
- dies
silens a ventis, Col. 4 : journée sans vent.
- sĭlentĕr,
adv. : silencieusement. --- Juvc.
3, 462; Vulg. 1 Reg. 24, 5.
- sĭlentĭārĭus,
ĭi, m. : - 1 - esclave qui fait observer
le silence aux autres. --- Salv. Gub.
4, 3. - 2
- silentiaire (huissier chargé de faire faire le
silence, à
l'époque des derniers empereurs). --- Cod. Just. 3, 28, 30.
- voir
hors site : silentiarius.
- sĭlentĭōsē,
adv. : en silence. --- Cassiod.
Var. 11, 1.
- sĭlentĭōsus,
a, um : silencieux, où règne le silence. --- Apul. M. 11, 1.
- sĭlentĭum,
ĭi, n. [sileo] :
1 - silence.
- silentium
est, Ter. : on fait silence.
- silentium
facere, Cic. Plaut. : faire silence, se taire.
- silentium
facere, Liv. (indicere, Plin.-jn.)
: faire faire silence, demander le
silence.
- aliquid
silentio præterire, Cic. : passer qqch sous silence.
- ut
nulla fere pars orationis silentio præteriretur, Cic. Brut. 22 : si
bien
que presque toutes les phrases soulevaient des acclamations.
- vel taceas, vel meliora dic silentio, P.
Syr. : ou tais-toi, ou que tes paroles
vaillent mieux que ton silence.
- plur.
poétique - fida silentia sacris, Virg. En. 3 : le
silence
garanti
aux rites des mystères.
- silentium
agere de aliquo, Quint. : ne pas parler de qqn.
- silentium
de Partho est, Cic. : on n'entend pas parler des Parthes.
- convenire
silentio ne... Dig. : convenir tacitement de ne pas...
2 - calme, sérénité.
- lex
silentio perfertur, Liv. : la loi passe sans opposition.
- plur.
poétique - silentia noctis, Lucr. 4 : la
sérénité de la
nuit.
- silentia
agunt terras, Ov. : le silence règne sur la terre.
- silentia
ruris, Ov. : la paix des champs.
3 - t. augural
- silence, absence de
tout signe défavorable.
- id
silentium dicimus in auspiciis, quod omni vitio caret, Cic. Div. 2 : on
dit qu'il y a silence dans les auspices quand la prise est exempte de
toute
irrégularité.
- nec
suspicit nec circumspicit; statim respondet silentium esse videri, Cic.
Div. 2 : il ne lève pas les yeux, ne regarde pas autour de lui; il
répond
aussitôt qu'il lui paraît qu'il y a absence de tout signe défavorable.
- silentio
surgere, Fest. : avoir un heureux lever.
4 - repos,
tranquillité, cessation, inaction.
- silentium
judiciorum, Cic. Pis. 14 : le silence des tribunaux.
- ne
vitam silentio transeant veluti pecora, Sall. C. : pour ne pas passer
leur
vie obscurément, comme il arrive aux bêtes.
- biduum
silentium fuit neutris transgredientibus amnem, Liv. 37 : deux jours
s'écoulèrent
dans l'inaction, sans qu'aucun des deux partis cherchât à traverser le
fleuve.
- a
silentio vindicare, Cic. : tirer de l'obscurité.
- sĭlentus,
a, um [sileo] : silencieux, calme.
- silenta
loca, Læv. ap. Gell. 19 : lieux calmes.
- Sīlēnus,
i, m. : Silène. - 1 - père nourricier de
Bacchus. --- Cic. Tusc. 1, 114; Hor.
P. 239. - 2
- historien
grec. --- Cic. Div. 1, 49 ; Nep.
Han. 13, 3; Liv. 26, 49.
- gr.
Σιληνός.
- Sīlēni,
ōrum, m. : les Silènes [génies des forêts, voisins des Satyres, mais
ayant les oreilles velues avec les pieds du cheval]. --- Catul. 64, 252; Plin. 35, 110
- voir
hors site : Silène.
- sĭlĕo,
ēre, sĭlui :
1
- intr. - se taire, être
silencieux, ne pas
faire de bruit, garder le silence sur, ne pas parler de; être calme,
être
en repos.
- silere
de aliqua re : garder le silence sur qqch., ne pas parler de qqch.
- dixeram
de re publica ut sileremus, Cic. Brut. 42, 157 : j'avais dit qu'on ne
parlerait
pas de politique.
- si
patriam prodere conabitur pater, silebitne filius ? Cic. Off. 3, 90 :
si le père essaie de trahir sa patrie, le fils gardera-t-il le silence
? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 110, éd. Vuibert.
- ceteri
de nobis silent, Cic. : les autres se taisent sur notre compte.
- numquam
de me siluistis, numquam meam salutem non ab iis consulibus, qui
vendiderant, flagitavistis, Cic. post red. 3 : jamais vous n'avez gardé
le silence sur moi, jamais vous n'avez cessé de réclamer mon salut aux
consuls qui en avaient trafiqué. ---
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 470; éd. Peeters France.
- quisquis
ille, sileatur, Plin. Ep. 8 : quel qu'il soit, que l'on se taise.
- de
jurgio siletur, Ter. Phorm. 778 : sur le litige on fait
silence. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 179; éd. Peeters France.
- nocte
silenti, Ov. M. 4 (silenti
nocte, Liv. 26; silente
nocte, Tibul. 1) :
dans
le silence de la nuit.
- silenti
agmine ducam vos, Liv. 25 : je vous conduirai à pas étouffés.
- tempus
erat quo cuncta silent, Ov. M. 10 : c'était le moment où tout est calme.
- mare
silet : la mer est calme.
- silent
leges, Cic. : les lois sont muettes.
- nec
ceteræ nationes silebant, Tac. H. 3 : les autres nations ne
demeuraient
pas non plus en repos.
- fixāque
silet Gradivus in hasta, Val. Fl. 4 : et Gradivus (= Mars) se repose,
appuyé
sur sa lance.
2
- tr. - taire, ne pas parler de, se
taire sur, ne
pas dévoiler, passer sous silence, dissimuler, garder le silence sur.
- silere
omnia : taire tout, garder le silence sur tout.
- silere
aliquid : garder le silence sur qqch., ne pas parler de qqch.
- neque
te silebo, Hor. O. 1, 12 : et je ne garderai pas le silence sur ton
compte
(= je ne t'oublierai pas).
- ea
res siletur, Cic. Fl. 3 : *cette chose est gardée sous silence* = on
passe
cela sous silence.
- parf.
passif impers. - silitum est, Aug. Civ. Dei, 16,
2 : on a
gardé
le silence.
- voir silens.
- siler
:
1
- sĭlĕr, ĕris, n.
: sorte d'osier.
-
molle siler lentæque genistæ, Virg. G. 2, 12 : le souple osier et les
genêts flexibles. --- Plin. 16, 77;
24, 73.
2 - Sĭlĕr, ēris, m.
: c. Silarus. --- Luc. 2,
426; Col. 10, 136.
- sĭlesco,
ĕre : - intr. - 1
- devenir
silencieux. --- Virg. En.
10, 101. -
2 -
s'apaiser, devenir calme. ---
Ter. Ad. 785.
- venti silescunt, Ov. Tr. 2, 151 : le vent s'apaise.
- sĭlex,
ĭcis, m. qqf. f. : - 1
- pierre
dure, caillou, silex. - 2
- poét.
rocher, roc.
- Inscr. abl. -ĭci; fém.
Virg. B. 1, 15; id.
En. 6, 471; 6, 602; 8, 233; Ov. M. 9, 225; 9, 304; 9, 613; Amm. 14, 6,
16; cf. Quint. 1, 6, 2;
gén. plur. silicum,
Lucr. 6, 683; Luc. 4, 304.
- lapides silices,
Liv. 30, 43, 9 : pierres de silex.
- saxo silice, Liv. 1, 24, 9
: avec une
pierre de silex.
- fig.
natus silice, Cic. Tusc. 3, 12 : né d’un
rocher, avec un cœur de pierre.
- non e
silice nati sumus, Cic. Tusc. 3, 12 : nous ne sommes pas nés d'une
pierre.
- neque
in tenero stat tibi corde silex, Tibul. 1, 1, 64 : tu n'as pas dans ton
coeur
tendre
un caillou. --- Ov. M. 9, 614.
-
certo in loco silicem cædere, Cic. Div. 2, 85 : tailler dans le roc
dans
un lieu précis.
- silicem
pedibus conterere, Juv. 6, 350 : courir les chemins, battre le pavé.
- voir
hors site : silex.
- Sīlĭānus,
a, um : de Silius. --- Cic. Att. 12,
31.
- sĭlĭca
: voir siliqua.
- sĭlĭcārĭus,
ii, m. [silex] : paveur.
--- Frontin. Aq. 117.
- sĭlĭcĕo,
ōnis, m. [silex] : homme
de silex [autre explication du passage de Læv. cité à siliceus].
- sĭlĭcernĭum,
ĭi, n. : - 1
- repas funèbre. --- P. Fest. 295 ; Cæcil. Com.
122; Capel. 8, 805. - 2
- sorte de saucisse.
--- Arn. 7, 229. - 3
- cadavre ambulant (injure). ---
Ter. Ad. 587.
- voir
hors site : silicernium.
- voir hors site l'artticle de P. Festus.
- sĭlĭcernĭus,
ĭi, m. : cadavre ambulant. --- Fulg. Expos.
Serm. 560, 31.
- Silices,
um, m. : voir Silici. --- Plin. 6, 118.
- sĭlĭcĕus,
a, um : - 1 - de
silex, de caillou. ---
Cato, Agr. 18, 3 ; Vitr. 8, 3, 19. -
2
- dur comme une pierre, impitoyable, inflexible.
- quis tam siliceo
(est) ? Læv. d. Gell. 19, 7, 10 : qui est
assez
dur ?
- Silici,
ōrum, m. : nom de deux peuples dans l’Arménie et l’Assyrie.
--- Plin. 6, 118.
- sĭlĭcĭa,
æ, f. : fenugrec [plante]. ---
Plin. 18, 140.
- sĭlĭcĭnĕus,
a, um : c. siliceus. --- Grom.
306, 22.
- sĭlĭcis
: gén. de silex.
- sĭlĭcŭla,
æ, f. [siliqua] : silicule, petite silique.
--- Varr. B. 1, 23, 3.
- sĭlīgĭnācĕus,
a, um [siligo] : de
froment. --- Pl.-Val. 1, 46.
- sĭlīgĭnārĭus,
a, um : relatif au froment. --- Inscr.
- sĭlīgĭnārĭus, ĭi, m. : boulanger, pâtissier. ---
Ulp. Dig. 47, 2, 52, 11.
- sĭlīgĭnĕus,
a, um : [siligo] :
1 - du plus
pur froment.
- siliginea farina,
Cato, Agr. 121 : fleur de farine.
2 - de
fleur de farine. --- Sen. Ep. 123,
2.
- esurienti panem cibarium
siligineum videri, Varr. d. Non. 88, 14
: que la faim fait
paraître pain blanc le pain bis.
- sĭlīgĭnĭārĭus,
ĭi, m. (c. siliginarius) : boulanger, pâtissier. --- Inscr.
- sĭlīgo,
ĭnis, f. : - 1
- froment de première
qualité. --- Cato, Ag.; Varr. B. 1,
23 ; Col. 2, 6, 2.
- 2
- fleur de farine. ---
Juv. 5, 70; Plin. 18, 85.
-
tener et niveus mollique siligine fictus servatur domino, Juv. 5, 70 :
il y
en a du tendre, du blanc comme la neige, fait avec la fine fleur du
froment, pour le maître.
- sĭlĭqua,
æ, f. :
1 - silique,
cosse. --- Plin. 18, 120; Virg. G. 1, 74.
- d'où sĭlĭquæ,
ārum : légumes,
plantes légumineuses. --- Hor. Ep. 2, 1,
123; Juv. 11, 58.
2 - caroube.
- siliqua (Græca) : caroube. --- Col. 5,
10, 20; Plin. 15, 95.
3
- fenugrec (c.
silicia). --- Col. 2, 10,
33.
4
- [mesure]
1/6è du scrupule.
--- Veg.
Mul. 1, 20, 2.
- 1/24è
du solidus. --- Cod.-Just.
4, 32, 26.
- sĭlĭquastrensis,
e : de la grosseur du siliquastrum.
--- Anth. 761, 46.
- sĭlĭquastrum,
i, n. : grande passerage (plante
qui, croyait-on, guérissait de la rage). ---
Plin. 19, 187; 20, 174.
- sĭlĭquātārĭus,
ĭi, m. : percepteur de l’impôt dit siliquaticum. --- Cassiod. Var. 2,
26.
- sĭlĭquātĭcum,
i, n. : droit d'une silique (droit du 24è sur
toute vente). --- Cassiod. Var. 4, 19.
- sĭlĭquor,
āri [siliqua] : - intr. - se couvrir d’une silique.
--- Plin. 17, 54.
- silis
:
1 - silis
: gén. de sil.
2 - Silis, is, m. : le Silis (nom
de plusieurs rivières). --- Plin. 6, § 49; id. 6, §
20; id. 3, § 126.
- Sīlĭus,
ĭi, m. : Silius. - 1 -
Silius
Italicus (poète épique). --- Plin. Ep. 3,
7.
- 2
- P. Silius Nerva, propréteur en Bithynie. --- Cic. Fam.
13, 47. -
3
- A. Silius, ami de Cicéron. - 4
- T. Silius, tribun militaire. --- --- Cæs. BG. 3,
7.
- Silius,
a, um : de Silius. --- Cic. Att. 12, 27; cf. id.
ib. 12, 31.
- Silia
lex : la loi Silia.
- Sīlĭānus, a, um : de Silius. --- Cic. Att. 12,
31.
- voir hors site : Silius
Italicus.
- sillŏgrăphus,
i, m. : sillographe (auteur de silles, de poèmes
satiriques). --- Amm. 22, 16,
16.
- gr.
σιλλογράφος -- σίλλοι
: poèmes satiriques.
- sillybus
:
1
- sillybus, i, m. : c. sittybus.
2
- sillybus, i, f. : gondélie, sorte de chardon. sorte de chardon [al.
silybum]. --- Plin. 22, 85; 26, 40.
- gr.
σίλλυϐον
- silo
:
1
- sīlo, ōnis, m. : camus, camard. --- Varr. Men.
207.
2
- Sīlo, ōnis, m. : Silo (surnom romain). --- Dig. 48, 19,
27.
- au
plur. Silones Plin. 11, 158.
3
- Silo, indécl. f. : Silo (ville de Judée).
-
congregati sunt omnes filii Israel in Silo, Vulg. : tous les Israélites
(les fils d'Israël) s'assemblèrent à Silo.
- Siloa,
æ (Siloē, ēs), f. : Siloé (fontaine de Palestine, en Samarie).
-
vade, lava in natatoria Siloæ, Vulg. : va et lave-toi à la fontaine de
Siloé.
- silphĭum,
ĭi, n. : silphium [=
laserpitium], férule qui produit le laser. --- Plin. 19,38;
22, 100
(Col. 6, 17, 7; 12, 7, 4, écrit en grec).
-
gr. σίλφιον.
- ou silpĭum Cato,
Ag. 157, 7.
- Silpĭa,
æ, f. : Silpia (ville de la Tarraconnaise). --- Liv. 28, 12.
- sĭlŭa
: diérèse, voir silva.
- sĭlŭi
: parf. de sileo.
- Silumĭus,
ĭi, m. : Silumius (dieu de la Dacie ou de la
Pannonie). --- Inscr.
- Silŭres,
um, m. (acc. -as) : les Silures (peuple de Bretagne). --- Tac. An. 12,
32; id. Agr. 11 et 17; Plin. 4, 103.
- gr. Σίλυρες.
- apud
Siluras, Tac. : chez les Silures.
- sĭlūrus,
i, m. : silure ou glanis [poisson].
--- Plin. 9, 44 et 45; 32, 104; Lucil. ap. Varr. L. L. 7, §
47; Juv. 4, 33; 14, 132; Aus. Mos. 135.
- gr.
σίλουρος.
- (Lebaigue
P. 1163)
- silus
:
1
- sĭlus,
a, um : camard, camus. --- Cic. Nat. 1,
80.
2
- Sĭlus,
i, m. : Silus (surnom dans la gens
Sergia). --- Cic. de Or. 2, 285; Liv. 32, 27, 7; Tac. An. 15,
59.
- Silŭum
(Silvum), i, n. : ville d'Istrie. --- Peut.
- silva
(mieux que sylva), æ, f. :
- gr. ὕλη (p. ὕλϜη).
- sĭlŭa (trisyl.),
Hor. O. 1, 23, 4.
1 - forêt,
bois. ---
Cic. Div. 1, 114 ; Rep. 2, 33, etc. ; Cæs. BG. 2, 19, etc.
2 - parc,
bosquet.
- au sing.,
Cic. Verr. 1, 51; Nep. Att. 13, 2; Sen. Ep. 86, 3.
- plur.
inter silvas Academi, Hor. Ep. 2, 2, 45 : dans le
parc (les bosquets) d’Académus.
3
- plur.
arbres, arbustes,
plantes. --- Virg. G. 2, 26; Prop. 1, 14, 5;
Stat. Th. 2, 248 ; Luc. 2,
409.
- au sing.
[en parl. d’un arbre]. --- Mart. 11, 41, 3.
4
- grande
quantité, abondante matière, ample matière, ample moisson.
---
Cic. Or. 12; 139 ; de Or. 3, 103; 3, 118.
-
silva virtutum et vitiorum, Cic. : une foule de vertus et de vices.
-
silvæ satis ad rem, Plaut. Mil. : une assez bonne provision pour la
chose en question.
- poét.
forêt
de traits. --- Virg. En. 10, 887; Luc. 6, 205; forêt de cheveux.
--- Juv. 9, 13.
5
- matière
[au sens philos.] --- Aug.
Ver. 42, 79. Isid. 13, 3, 1.
6
- brouillon,
esquisse. --- Quint. 10, 3, 17.
7
- Silva ou
Silvæ : titre
d’ouvrage, cf. Gell. præf. 5; 6; Suet. Gram. 24.
- silva observationum, Suet. Gram. 24 : riche moisson d'observations.
- Silvæ
: les Silves (mélanges, variétés, titre d'un recueil de
poésies de
Stace).
8
- vie
du monde. --- Commodian. Apol. 600;
Instr. 1, 25, 3.
- Silvānæ,
ārum, f. : déesses des forêts.
--- Inscr. Orel. 2103.
- dat. plur.
Silvanabus.
- Silvānectæ,
ārum, m. : les Silvanectes (peuple de la Belgique,
dans le pays de Senlis). --- Not. Imp.
- Silvanectensis, e : des Silvanectes. --- Not. Imp.
- Silvānectum,
i, n. : Silvanecte (ville de Belgique, auj. Senlis). --- Greg.
- Silvānus,
i, m. [silva] : - 1 -
Silvain
(divinité champêtre). --- Virg. B.
10, 24; Hor. Ep. 2, 1, 143. -
2
- surnom donné à Mars.
--- Cato, Agr. 83. - 3
- surnom
de plusieurs Plotius. --- Tac. An. 4, 22.
- Silvāni, ōrum, m. : les Sylvains (les divinités champêtres).
--- Ov. M. 1, 193.
- voir hors site
: Silvain.
- silvātĭcus,
a, um : - 1 - qui est
fait
pour (couper) le bois. ---
Cato, Agr. 11,
5. -
2
- sauvage (en parl.
des plantes et des animaux). --- Cato,
Agr. 8, 2; 143, 3; Varr. R. R. 1, 40, 5; id. ap. Non. 555, 31; Pall.
Aug. 8, 5; Plin. 30, 8, 22, § 70.
- silvatica falx, Varr. : serpe pour couper le bois.
- silvesco,
ĕre : - intr. - pousser trop de bois, donner trop de branches. --- Cic. CM 52 ;
Col.
4, 11, 2.
- silvescentes crines, Arn. 3, 15 : une chevelure trop touffue.
- Silvestĕr,
tri, m. : nom de plusieurs papes. --- Greg.
- silvestris,
is, e [silva] :
- datif silvestro
Inscr. Orel. 4990;
gén. plur. silvestrum
Acc. Tr. 256.
- (qqf
silvester. ---
Plin. 14, 110; Col. 1, pr. 25).
-
silvestrior Plin. 16, 116 ; 22, 146.
1
- de
forêt, couvert de forêts, boisé. --- Cæs.
BG. 2, 18; 5, 19,
etc.; Cic. Læl. 68, etc.
- plur.
n. silvestria, Liv. 38, 49, 7
: endroits
boisés.
2
- qui
vit dans les forêts, appartenant aux forêts.
- collis ... passus circiter ducentos infimus apertus, ab superiore
parte silvestris, ut non facile introrsus perspici posset, Cæs. BG. 2,
28, 2 : une colline, dont le bas, sur deux cents pas environ, était
découvert, mais la partie supérieure était boisée au point que le
regard ne pouvait pas y pénétrer.
--- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 644; éd. Peeters France.
-
silvestris belua, Cic.
Rep. 2, 4 : bête des forêts. --- cf. Hor. P.
391.
- silvestris umbra, Ov. M.
13, 815 : ombre des forêts.
- silvestris Musa, Lucr. 4,
589 : la Muse des forêts.
3
- sauvage
[en parl. d’animaux et de plantes].
- tauri silvestres, Plin. 8,
74 : taureaux sauvages.
- arbor silvestris, Virg.
B. 3, 70 : arbre sauvage. --- cf. Ov. M. 2,
681 ; Hor. S. 2, 2, 57 ; etc.
- quod potui, puero
silvestri ex arbore lecta aurea mala decem misi; cras altera mittam,
Virg. Buc. 3, 70 : j'ai envoyé à l'enfant, c'est tout ce que j'ai pu,
dix pommes dorées cueillies sur un arbre sauvage; demain j'en enverrai
autant. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 108; éd. Peeters
Louvain-la-Neuve 1994.
- Silvi,
ōrum, m. : peuplades proches de l’Albanie. --- Plin.
6, 29.
- Silvia
(Sylvia), æ, f. : - 1
- Silvia
Rhéa (fille de Numitor, mère de Romulus et Rémus). --- Liv. 1,
3; Flor. 1, 1, 1. -
2
- Silvia (fille de Tyrrhénus). --- Virg. En. 7,
487.
- silvĭcædus,
i, m. [silva + cædo] : bûcheron.
--- Chalcid. Tim. 128.
- silvĭcŏla,
æ, m. f. : qui habite les forêts. --- Virg.
En.
10, 551.
- silvicolæ
viri, Prop. 3, 13, 34
: les Faunes.
- silvĭcŏlens,
entis : c. silvicola. --- CIL 2, 2660.
- silvĭcŏmus,
a, um [silva + coma] : qui a une chevelure de forêts.
--- Poet. d. M. Vict. 145, 5.
- silvĭcultrix,
īcis, adj. f. : qui habite les forêts. --- Catul.
63,
72.
- silvĭfrăgus,
a, um [silva
+ frango] : qui rompt les arbres. --- Lucr.
1, 275.
- silvĭgĕr,
ĕra, ĕrum [silva
+ gero] : boisé. --- Plin. 31, 43.
- silviger deus
: le dieu des forêts. --- Inscr. Orel. 1488.
- Silvīni,
ōrum, m. : peuplade d'Apulie. --- Plin. 3,
105.
- Silvĭus,
ĭi, m. : Silvius. - 1
- fils
d'Enée. - 2 - fils
d'Ascagne, roi d'Albe.
- 3 - nom donné par la
suite au roi d'Albe.
- Silvius
deinde regnat, Ascanius filius, casu quodam in silvis natus; is Aeneam
Silvium creat; is deinde Latinum Silvium, Liv. 1, 3, 6 : le fils
d'Ascagne, Silvius, régna ensuite; quelque hasard l'avait fait naître
dans les bois; il eut pour fils Enée Silvius, lui-même père de Silvius
Latinus. --- trad. Annette Flobert; éd. GF Flammarion.
- Liv. 1, 3; Virg. En. 6, 769; Ov. M. 14, 610.
- au fém. Silvia.
- silvōsus,
a, um [silva] :
1
- boisé. --- Liv. 9, 2, 7.
2 - touffu. --- Plin. 12, 23.
- silvŭla,
æ, f. [silva] : bosquet, petit bois.
- Col.
8, 15, 4; Sid. Carm. 9, 229.
- Silvum
(Silŭum),
i, n. : ville d'Istrie. ---
Peut.
- silybum,
i, n. : gundélie [plante]. --- Plin. 22, 85.
- gr. σίλυϐον.
- sīma,
æ, f. : doucine,
gueule droite [t. d'archit.]. --- Vitr. 3, 5, 15.
- sĭmæthus
: c. symæthus.
- Sīmălĭo,
ōnis, m. : nom d'homme.
--- Ter. Eun. 4, 7, 5.
- sīmātus,
a, um : c. sīmus. ---
Anth. 649, 37.
- Simbarri,
m. : peuple d'Ethiopie. --- Plin. 6, 191.
- Simbrŭīnus
(Simbrŭvīnus), a, um : du Simbruvium. --- Tac.
An.
11. 13; 14, 22.
- Simbrŭvĭum, ĭi,
n. : lac chez les
Eques, formé par l'Anio. --- Sil. 8, 371.
- sĭmeitu
: voir simitu.
- Simēna, ōrum,
n. : ville de Lycie. --- Plin. 5, 100.
- gr. Σίμηνα.
- Sĭmĕōn,
ōnis, m. : -
1 - fils
de Jacob. - 2 - autres
personnages du même nom.
- voir
hors site Siméon.
- sīmĭa,
æ, f. [sīmus] :
1 - singe.
--- Cic.
Div. 1, 76; 2, 69.
2
- imitateur. --- Plin.
Ep. 1, 5, 2.
- sĭmil
: voir similis.
- sĭmĭla,
æ, f. : fleur de
farine. --- Cels. 2, 18; Mart. 13, 10 lemm.
- sĭmĭlāgĭnārĭus,
a, um [similago] : qui
emploie la plus fine fleur de farine. --- CIL 1, 1017.
- sĭmĭlāgĭnĕus,
a, um : de fleur de
farine. --- Vulg. Eccl. 39, 31.
- sĭmĭlāgo, ĭnis,
f. (c. simila) : fleur de farine. --- Cato,
Ag. 75; Plin. 18, 89.
- sĭmĭlātĭo,
ōnis, f. (c. simulatio)
: ressemblance. --- Aug. Serm. 8, 14.
- sĭmĭlĕ,
is, n. de similis, pris
substt : - 1 - chose
semblable, analogue, analogie,
comparaison. - 2 - ressemblance.
- Cic. Fin. 3, 46; Quint. 11, 2, 30, etc.
- similia, Cic. Div. 2, 48 : faits
semblables, exemples analogues.
- tu
pueri simile es, Næv. : tu ressembles à un enfant (tu es tout le
portrait
d'un enfant).
- ut
nihil sit hoc simili similius, Fronto. : ... qu'il n'y a pas de
ressemblance
plus parfaite.
- sĭmĭlĭgĕnus,
a, um [similis
+ genus] : semblable, similaire.
--- C.-Aur.
Acut. 2, 19, 115.
- Sĭmĭlīnus,
i, m. : nom d'homme.
--- Greg.
- similis
:
1 - sĭmĭlis, e : semblable,
ressemblant, pareil, de même.
- superl. arch. simillumus.
--- simil = similis
Næv. Com. 60; Nov. Com. 62.
-
cf. gr. ὁμός (p. *σόμος),
ὅμοιος : semblable ---
ἅμα :
ensemble. --- racine sem-
--- angl.
similar.
- quam
simile istud
sit, tu videris, Cic. Nat. 3, 9 : à quel point ta comparaison
est-elle
juste ? je t'en fais juge toi-même.
- in
simili causa, Cic. Rep. 2, 63
: dans une cause semblable.
- simili
ratione, Cæs. BG. 7, 4, 1
: d'une
manière semblable, pareillement.
- avec gén.
similis
alicujus : semblable à qqn.
- Crassus
Cyri et Alexandri similis esse voluit, Cic. Br. 282 : Crassus
voulut être semblable (= le semblable de, ressembler) à Cyrus et à
Alexandre.
- similis
majorum suorum, Ter. Ad. 412 : semblable à sess ancêtres.
- vita
similis deorum, Cic. Nat. 2, 61 : vie qui se rapproche de celle des
dieux.
- alii
vestri similes, Cic. Phil. 2, 107 : d'autres qui vous
ressemblent.
- statuere
utrius te malles
similiorem, Cic. Br. 148 : décider
auquel des
deux tu aimerais le mieux ressembler.
- hic
noster quæstus aucupi simillimust (= simillimus est), Plaut. As. :
notre
métier est tout à fait semblable à celui de l'oiseleur.
- ab
Rullo et Rulli similibus
conquisiti, Cic. Agr. 2, 97 : choisis par Rullus et ses
pareils.
- dolorem,
morbum, paupertatem,
similia horum, Cic. Fin. 3, 51 : la
douleur, la maladie, la pauvreté et les autres choses semblables.
- quid
est simillimum veri ? Cic. Tusc. 5, 11 : qu'est-ce qui est le
plus
vraisemblable ?
- similis
sui, Ter. : qui ne dément pas son caractère.
- qqf. avec dat. alicui
similis, Cic. Ac. 2, 118
: semblable
à qqn.
- quid
simile habet epistula
contioni ? Cic. Fam. 9, 21, 1 : en
quoi
une lettre ressemble-t-elle à une harangue d'assemblée ?
- similis
patri, Cic. : semblable à son père.
- quid
illi simile bello fuit ? Cæs. BG. 7, 77 : en quoi cette guerre-là
ressemblait-elle
à celle d’aujourd’hui ?
- eruptio
... stationes hostium fudit fugavitque in castra ut eo die obsesso quam
obsidenti similior esset Pœnus, Liv. 23, 37, 5 : une sortie dispersa
les postes des ennemis et les mit en fuite vers leur camp, si bien que,
ce jour-là, le Carthaginois ressemblait davantage à l'assiégé qu'à
l'assiégeant. --- trad. Touratier,
Syntaxe latine, p. 647; éd. Peeters France.
- à
la fois
gén. et dat. Cic. Nat. 1, 90;
2, 149;
Lucr. 4, 1211.
- homines
inter se similes, Quint. 12, 10, 22 : hommes semblables entre eux.
- similis
virtute (similis virtutem, acc.
de relation) : semblable en courage (semblable
par rapport au courage.
- inter
se cum forma tum moribus similes, Cic.
Clu. 16, 46 : hommes semblables
entre eux par les traits du visage et les moeurs.
- similis
+ atque (ac), et, ut si, tamquam si.
- similes
sunt ut si qui dicant, Cic. Sen. 6, 17 : ils sont semblables à ceux qui
diraient.
- similes
sunt tamquam si loquantur, Cic. : ils sont semblables à ceux qui
diraient.
- similes
sunt dei ... tamquam si Poeni aut Hispani in senatu nostro loquerentur
sine interprete... Cic. Div. 2, 64, 131 : les dieux ressemblent à des
Carthaginois ou à des Espagnols qui viendraient discourir au sénat sans
l'assistance d'un interprète.
- aliquid
simile atque factum, Cic. : quelque chose de semblable à ce qui a été
fait.
- simile est... ac si... Cic. Rep. 3,
34 : c'est la même chose que
si.
- hortatur
ut simili ratione atque ipse fecerit suas injurias persequantur, Cæs.
BG. 7, 38 : il les exhorte à punir toute perfidie de la même manière
que lui-même l'a fait.
- avec cum
similis cultus cum æqualibus, Sen. Ir. 2, 21, 11 : un genre
de vie
semblable à celui des compagnons de son âge.
- avec in
acc. Apul. M.
10, 30, semblable par rapport à. --- cf. haud
dissimilis in
dominum, Tac.
An. 2, 39.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
2 - Sĭmĭlis,
is, m. : nom d'homme. --- Spart.
- sĭmĭlĭtās,
ātis, f.
: ressemblance. --- Cæcil.
Com. 216; Vitr. 2, 9, 5.
- similĭtĕr,
adv. [similis] : semblablement, pareillement. --- Cic.
Tusc. 4, 25 ;
Rep. 2, 61; etc.
- similiter
ac (atque) : de la même manière que. --- Varr.
R 1, 31,
3; Cic. Agr. 1,
13; Phil. 1, 9; Ac. 2, 72.
- similiter
ac si, Varr. L. 9, 10; Cic. Nat. 3, 8 : comme si.
- similiter
et si, Cic. Fin. 2, 21 :
comme si.
- similiter
ut si : comme si. --- Cic.
Off. 1, 87; Tusc. 4, 81.
- avec
dat. similiter his, Plin.
11. 86 : de la même manière qu'eux.
- similius,
Phæd. 5, 5, 34.
- simillime,
Cic. Tusc. 2, 54; Agr.
1, 13.
- similiter
atque : de la même façon que.
- similiter
ac si (ut si, et si) : comme si.
- neque
vero illum similiter atque ipse eram commotum esse vidi, Cic. Phil. 1,
9 : et lui, je n'ai pas trouvé qu'il avait été aussi bouleversé que je
l'étais moi-même. --- trad.
Touratier, Syntaxe latine, p. 645; éd. Peeters France.
- sĭmĭlĭtūdĭnārĭē,
adv. : approximativement. --- Don. Andr. 4, 5, 19.
- similitūdo,
ĭnis, f. :
1 - ressemblance,
analogie, similitude.
- est
homini cum deo similitudo, Cic. Leg. 1, 25 : l'homme a une
ressemblance
avec Dieu. --- cf. Cic. Br. 150.
-
morbis corporum comparatur morborum animi similitudo, Cic. Tusc. 4, 23
: une analogie est posée entre les maladies de l'âme et celles du corps.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 87; éd. Peeters
Louvain-la-Neuve 1994.
- id
ex similitudine floris lilium
appellabant, Cæs. BG. 7, 73, 9 : cet ouvrage, ils
l'appelaient lis
d'après sa ressemblance avec la fleur.
- aliquid
ad similitudinem
panis efficere, Cæs. BC. 3, 48: fabriquer qqch qui imite le pain.
- similitudo
servitutis, Cic Rep. 1,
43 : ressemblance avec la servitude. --- cf.
Cic.
Rep. 1, 64; 3, 46; Læl. 81.
- sine
cujusquam similitudine, Cic.
de Or. 2, 98 : sans ressembler à personne.
- plur. similitudines,
Cic. Br.
143 : cas semblables, faits analogues. --- cf.
Cic.
Off. 1, 11.
- mais
similitudines honesti, Cic. Off. 3, 13 = les apparences de l'honnête.
--- cf. simulacra virtutis,
Cic. Off. 1, 46, et aussi
Off. 3, 69.
2
- représentation,
portrait, image ressemblante.
- Cic. Or. 9; Sen. Ep.
71, 2.
3
- comparaison,
rapprochement.
- ut
ad valetudinis similitudinem
veniamus, Cic. Tusc. 4, 27 : pour faire un rapprochement avec
la santé
physique.
- sunt
quædam animi similitudines cum corpore, Cic. Tusc. 2, 23, 54 : l'âme
présente quelques points de comparaison avec le corps.
4 - rhét.
la similitude, l'analogie.
- Her. 4, 59; Cic. de Or.
2, 168.
- propter similitudinem, Cic. Inv. 1, 52
: par analogie.
5 - monotonie. --- Cic. Inv. 1, 76.
- sĭmĭlo,
āre : - int. - être
semblable. --- CIL 4, 1877; Drom. 365, 20.
- qqf confusion avec
simulo.
- sīmĭnīnus,
a, um [simia] : de
singe. --- Obseq. 103.
- siminina
herba, Apul. Herb. 86
: sorte de muflier [plante].
- sīmĭŏlus,
i, m. [simius] : petit singe. --- Cic.
Ep. 7, 2, 3.
- Simittu,
n. indécl. : ville de Numidie. --- Anton.
- Simittŭensis,
e : de Simittu. --- Plin. 5, 29.
- sĭmītū,
adv. : en même
temps, à la fois.
- Plaut.
Amp. 631; Trin. 223;
Lucil. d. Non. 175, 16.
- simitu
cum aliquo, Plaut. Men. 745
: en même temps
que qqn.
- sĭmītur :
en même temps que.
--- c. simitu, Inscr. Orel. 2863.
- sīmĭus, ĭi,
m. [simus] :
1 -
singe.
- Phæd.
1, 10, 6; Mart. 14, 202.
2
- singe,
imitateur servile.
- Sen.
Contr. 9, 12; Hor. S. 1, 10,
18.
- simma,
ătis, n. : voir sigma.
- Simmiēum
metrum, n. : mètre Simmien [de Simmias, poète grec].
--- Plot.
- simo
:
1
- simo, āre, āvi, ātum [simus] : - tr. - aplatir.
-
Lucil. d. Non. 169, 31; Sulp. Luperc. d. Anthol. Lat.
1; Vitr. 4, 2, 3.
2
- Sīmo, ōnis, m. : personnage de comédie. --- Pl., Ter.; Hor. P. 238.
3
- Sĭmo,
ōnis, m. : un chef juif. --- Tac. H.
5, 9.
- Simois,
entis (entos), m. : le Simoïs [rivière de la campagne de Troie]. --- Virg. En. 1, 100; Ov. M. 13, 24; Plin.
5, 124.
- gr. Σιμόεις,
όεντος.
- Sĭmōn
et Sīmōn,
ōnis, m. : nom de plusieurs personnages juifs.
- Simon
Petrus : saint Pierre. --- Vulg.
Matth. 5, 8.
- Simon
le Cyrénéen, disciple de J.-C. ---
Bibl.
- exeuntes autem invenerunt hominem Cyrenæum, nomine Simonem : hunc
angariaverunt ut tolleret crucem ejus, Vulg. Matth. : en sortant, ils
rencontrèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, qu'ils réquisitionnèrent
pour porter sa croix.
- voir hors site Simon de Cyrène, l’étranger qui aide le Christ à
porter sa croix
- Simon
le lépreux, reçut chez lui J.-C. ---
Bibl.
- Simon
de Cana, apôtre et martyr. ---
Bibl.
- Simon
magus, Simon le magicien. --- Vulg.
Act. 8, 18; voir simoniacus.
- nom
d'un statuaire. --- Plin. 34, 90.
- simoniacus,
a, um, adj. et subst. : simoniaque.
--- S. Greg. Ep. 8, 4; 9, 177.
- Sĭmōnĭdēs,
is, m. : Simonide (poète lyrique de Céos). --- Cic. Rep. 2, 20; Quint. 10, 1, 64.
- gr. Σιμωνίδης.
- Sĭmōnĭdēus,
a, um : de Simonide. --- Catul.
38, 8.
- simplāris,
e [simplus] : qui reçoit la ration simple. --- Veg. Mil. 2, 7.
- simplārĭus,
a, um : simple. --- Pomp. Dig. 21, 1,
48.
- simplex,
ĭcis [sem, cf. semel + plico] :
- (Lebaigue
P. 1163 et P.
1164)
1 - simplex,
ĭcis [sem + plex; cf. semel] :
- abl. regulier simplici; simplice, Lucr. 1, 1013.
a - qui
n'a qu'un pli, uni, simple; non mélangé.
-
aut simplex est natura animantis...aut concreta est ex pluribus
naturis, Cic. Nat. 3, 14, 34 : ou la substance de l'animal est
simple... ou elle est composée de plus d'un élément.
-
(auditūs) iter simplex et directum, Cic. Nat. 2, 57, 144 : conduit (de
l'oreille) uni et droit.
-
simplex officium, Cic. Sull. 9 : devoir simple (sans complication).
- simplex est
manere, illud anceps,
Cic. Att. 12 : la solution toute simple est de
rester,
l'autre (partir) est hasardeuse.
- simplex
aqua, Ov. Am. 2, 6, 32 : eau pure.
b - seul,
isolé,
unique.
-
simplici ordine intrarunt urbem, Liv. 44, 12, 6 : ils pénétrèrent dans
la ville sur une seule file.
- verba simplicia, collocata, Cic. de Or. 80 : mots
isolés, groupés.
- plus
vice simplici, Hor. O. 4, 14, 13 : plus d'une fois.
-
non simplex
Damasicthona vulnus adficit, Ov. M. 6 : ce n'est pas
qu'une seule fois que Damasichthon a été blessé.
-
nec via mortis erat simplex, Virg. G. 3, 482 : il y avait plus d'un
chemin conduisant à la mort.
c - simple,
naturel, sans ornement,
sans affectation.
-
sonus vocis rectus et
simplex, Cic. de Or. 3, 45 : timbre de la voix simple et naturel.
-
recta et simplicia, Cic. Off. 1 : les choses simples et
naturelles.
d - simple,
sans détours, sans duplicité, ingénu, naïf, crédule; sincère, ouvert,
franc, droit.
-
simplicissimi omnium habentur iracundi, Sen. Ir. 2, 16, 3 : de toutes
les personnes les plus franches passent pour être irascibles.
- vir
apertus et simplex, Cic. : homme simple et ouvert (franc et ouvert).
-
simplicior quis et est, Hor. S. 1, 3, 63 : tel autre est trop
franc.
- fiebant
autem simplici fide atque fiducia pietatis, Aug. Civ. 10, 9 : mais (ces
miracles) s'opéraient par la simplicité de la foi, par la
confiance de la piété.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
2
- Simplex,
ĭcis, m.
: Simplex (surnom). --- Tac. H. 2, 60.
- simplĭcābĭlis,
e : simple. --- Cassiod. An. 12.
- simplĭcĭtās,
ātis, f. [simplex] :
1 - simplicité
= substance
simple. --- Lucr. 1, 609, etc.
2 - ingénuité,
droiture,
franchise.
- nimia
simplicitas facile deprimitur dolis, P. Syr. : la
trop grande franchise est facilement dupe de l’artifice. ---
Liv. 40, 47, 3.
3
- candeur, naïveté.
--- Liv. 40, 23, 1.
- simplĭcĭtĕr,
adv. [simplex] :
1 - simplement, isolément, séparément.
- verborum
ratio simpliciter videnda est, deinde conjuncte, Cic. de Or. 3, 149 :
il faut, pour l’emploi des mots, les considérer isolément, puis réunis
ensemble. --- cf. Cic. Top. 84.
2
- purement et simplement, tout bonnement.
- quam
ille et ejus posteri simpliciter defenderunt, Cic. de Or. 3, 62 : (la
philosophie cyrénaïque), que lui et ses successeurs défendirent tout
bonnement.
3
- sans apprêt, sans ornement. ---
Cic. de Or. 2, 11.
4
- d’une manière facile à comprendre, sans
longueurs, sans détours. --- Cic. de Or. 2, 68 ;
Off. 2, 31.
5
- avec franchise, ingénument, sans détour.
- simpliciter
et candide, Cæl. d. Cic. Fam. 8, 6, 1 : avec
franchise et sincérité. --- cf. Curt. 7, 2, 36 ; Plin. Ep. 1,
13, 2, etc. ; Tac.
D. 21.
-
quo simplicius tibi confitebor, qua indulgentia meos tractem, Plin. Ep.
5, 19 : je vous avouerai donc plus franchement mon indulgence à l'égard
des miens.
- inde
graves simultates, quas Antonius simplicius, Mucianus callide eoque
implacabilius nutriebat, Tac. H. 3, 63 : de là des haines amères, plus
franches dans Antonius, mieux déguisées chez Mucien, et par là même
plus implacables.
- ego
ac tu simplicissime inter nos hodie loquimur, Tac. H. 1, 15 :
aujourd'hui même nous nous parlons l'un à l'autre en toute simplicité.
6
- au singulier.
- simpliciter
dicere, Hier. in Matt. 1, 2 : parler au singulier.
- simplĭcĭtūdo,
ĭnis, f. [simplex] : simplicité, expression simple. ---
Cledon. 38, 7.
- simplĭco,
āre [simplex] : - tr. - produire un seul. --- Pall.
2, 15, 15.
- simplo,
āre [simplus] : - tr. - Sedul. ramener à l'unité. --- Sedul.
1, 281.
- simplŭdĭārĕa funera,
n. plur. [simplus, ludus]
: jeux
funèbres dans lesquels il ne
paraissait que des histrions.
- simplŭdĭārĕa
funera sunt, quibus adhibentur duntaxat ludi, Fest. p. 334; Paul. ex
Fest. p. 335
- simplus,
a, um [cf. simplex et ἁπλοῦς] : simple, un, unique.
- huic
ergo duplæ morti nostræ Salvator impendit simplam suam, Aug. Trin. 4,
3, 6 : c’est donc de cette double mort que le Sauveur Jésus nous a
rachetés en mourant une seule fois. --- Prud. στεφ. 10, 878.
- simplum,
i, n. : l'unité. --- Cic. Top. 11, 49; Liv. 29, 15;
Dig. 49, 14, 5.
- simplum
solvere, Plaut. Pœn. 5, 6, 25 : payer seulement la somme due.
- simpla (s.-ent. pecunia), f. : la somme
telle quelle, la valeur telle quelle. ---- Varr. R.
R. 2, 10, 5; Dig. 21, 2, 60.
- simptax,
acis, m. : plantain [herbe]. --- Ps. Apul. Herb. 1.
- simpŭlārĭārĭus,
ĭī, m. : fabricant de simpules. --- Inscr. Orel. 4283.
- simpŭlātŏr,
ōris, m. [simpulum] : convive. --- Fulg. Exp. serm. 567.
- ou simpulo,
ōnis, m.
- simpŭlātrix,
īcis, f. : femme qui tient la simpule. --- P. Fest. 337, 11.
- simpŭlō,
ōnis, m. : c. simpulator.
- simpŭlum,
i, n. : simpule (petit vase en usage dans les sacrifices).
- simpulum
vas parvulum non dissimile cyatho, quo vinum in sacrificiis
libabatur; unde et mulieres rebus divinis deditæ simpulatrices
dicuntur, Fest. p. 337
- voir l'article de P. Festus.
- excitare fluctus in simpulo, Cic. Leg. 3, 36 : [prov.]
faire une tempête dans un verre d’eau.
- voir hors site simpulium.
- simpŭvĭātrīx,
īcis : c. simpulatrix. --- Schol. Juv. 6, 343.
- simpŭvĭum,
ii, n. : c. simpulum. --- Varr. ap. Non. 544, 30; Cic. Rep.
6, 2, 11; Plin. 35 § 158; Juv. 6, 343; Arn. 7, 235.
- sĭmŭl
(arch. sĕmŭl et sĕmŏl, CIL 1, 1531), adv. :
1 -
dans le même temps, en même
temps, ensemble.
- hi tres tum simul amabant, Ter. And. 87: elle avait alors ces trois
amants à la fois.
- hæc
simul increpans, Liv. 22, 3 : tout en faisant ces reproches.
- duas
res simul nunc agere decretum est mihi, Plaut. Merc. prol. 1
: mon intention est de faire aujourd'hui deux choses à la fois.
--- Cic. Rep. 1, 13 ; Læl. 67 ; Mil. 48, cf. Char. 222, 24.
- simul
cum aliquo (simul aliqua re) : en même temps que qqn, que qqch. ---
Cic. de Or. 2, 100 ; Læl. 13 ; Rep. 1, 70 ; Verr. 2, 4, 69 ; Att. 1,
16, 13, etc.
- simul
et : en même temps que. --- Cic. Att. 2, 20, 2 ; 10, 4, 12 ;
10, 16, 4 ; 16, 11, 6 ; Q. 2, 5, 3 ; Fin. 2, 33 ; Br. 228.
- ou sĭmŭl
ac, sĭmŭl
atque. --- Liv. 7, 26, 5 ; Curt. 3, 5, 2 ; Sen. Ep. 90, 25.
- simul
atque se inflexit hic rex in dominatum injustiorem, fit continuo
tyrannus, Cic. Rep. 2, 48 : dès que ce roi s'est tourné du côté d'une
domination un peu injuste, il devient aussitôt un tyran.
- simul
aliquid audiero, scribam ad te, Cic. Att. 8, 11 : aussitôt que
j'apprendrai quelque chose, je t'écrirai.
- quod
simul ac, continuo scietis, Cic. Att. 13, 21 : dès que je le saurai,
vous l'apprendrez aussitôt.
- simul
développé
par et…
et...
--- Cic. Phil. 10, 5 ; Tusc. 4, 60 ;
Cæs. BG. 7, 48, etc.
- et
simul : et en même temps. --- Cic. Phil. 1, 28 ; Fam. 13, 6,
2 ; Fin. 5, 28.
-
et
simul ad cenam in hortos invitavit in posterum diem, Cic. Off. 3, 58 :
et sur le champ (Pythius) invita (Canius) à dîner dans ses jardins pour
le lendemain. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 402; éd. Peeters
Louvain-la-Neuve 1994.
- simulque
: et en même temps. --- Cic. Fam. 1, 7, 8 ; 7, 10, 3 ; Vat. 23.
- simul
etiam : en même temps encore. --- Cic. Vat. 18.
- simul
et : en même temps aussi. --- Cic. Verr. 2, 4, 136 ; 5, 3 ;
Balb. 65 ; Prov. 36 ; Att. 1, 1, 4 ; Q. 1, 1, 34 ; Sall. J. 84, 5 ; 92,
2, etc. ; Liv. 44, 34, 10, etc.
- simul…
simul ... Cæs. BG. 4, 14, 5 : à la fois… à la fois, d’une part… d’autre
part en même temps. --- cf. Liv. 3, 5, 2 ; 9, 25, 8, etc.
2 - simul, prép. avec
abl. [poét.] : en même temps que.
- simul
his, Hor. S. 1, 10, 86 : en même temps qu’eux.
- quippe
simul nobis habitat discrimine nullo, Ov. Tr. 5, 10, 29 : car
des barbares demeurent ici confusément avec nous. --- cf. Tac.
An. 3, 64 ; 4, 55; Sil. 3, 268; Tac. A. 6, 9; Sil. 5,
418; Sen. Troad. 1049.
3 - simul ac,
simul atque, conj. : aussitôt que, dès
que. --- Cic. Verr. 2, 2, 46 ; Phil. 4, 1 ; Ac.
2, 51 ; Clu. 40 ; Mur. 22 ; Rep. 2, 49 ; Verr. 2, 4, 47 ; Cæs. BG. 5,
3, 3.
- ou
simul ac primum. --- Cic. Verr. 2, 1, 34 ; 1, 138 ; Phil. 4,
1.
- ou
simul ut. --- Cic. Ac. 2, 51 ; Tusc. 4, 5 ; Planc. 14 ; Q. 2,
5, 3.
- ou
simul et. --- Cic. Att. 2, 20, 2 ; 10, 4, 12 ; 10, 16, 4 ; 16,
11, 6, (leçon de M).
- simul
seul
: aussitôt que. --- Cic. Tusc. 4, 12 ; Ac. 2, 86 ;
Fin. 3, 21 ; Cæs. BG. 4, 26, 5 ; BC. 1, 30, 3.
- simul
perfecto ponte celeriter fortuna mutatur, Cæs. BC. 1, 59 : dès que le
pont est achevé, la fortune change vite (de camp).
- ou
simul primum : aussitôt que. --- Liv. 6, 1, 6 ; 35, 44, 5 ;
Suet. Cæs. 30.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- sĭmŭlac
(sĭmŭlatque)
: c. simul ac (simul
atque).
- sĭmŭlācrum,
i, n. [simulo] :
1 - représentation figurée de qqch.
- non
animorum simulacra, sed corporum, Cic. Arch. 30 : représentations, non
des âmes, mais des corps.
- simulacrum
oppidorum, Cic. Pis. 60 : reproductions de villes. --- cf.
Plin. 5, 36.
2
- image, portrait, effigie, statue. --- Cic.
Verr. 2, 2, 159, etc.
- simulacrum
ex ære Dianæ, Cic. Verr. 2, 4, 72 : statue de Diane en airain.
- simulacrum
celebrati ejus diei pingi jussit, Liv. 24, 16, 19 : il fit reproduire
dans un tableau le spectacle de cette journée.
- litterarum
simulacra, Sen. Ep. 94, 51 : tracé des lettres (figuration des lettres).
- ad
simulacrum templi Veneris, Suet. Cæs. 84 : à l’image (sur le modèle) du
temple de Vénus.
- simulacra
: mannequins d’osier [dans lesquels on enfermait des hommes
vivants, et
que l’on brûlait en l’honneur des dieux]. --- Cæs.
BG. 6, 16, 4.
3
- fantôme, ombre, spectre. ---
Lucr. 4, 99 ; Virg. G. 1, 477 ; Ov. H. 9, 39 ; etc.
4 - phil. image, simulacre
des objets. --- Lucr. 4, 130, etc.; cf. εἴδωλον.
5
- mnémotechnie
représentation matérielle des idées. --- Cic. de
Or. 2, 354.
6
- portrait moral. ---
Liv. 45, 25, 3.
7 - simulacre, apparence.
--- Cic. Div. 2, 71.
- simulacra
virtutis, Cic. Off. 1, 46 : des apparences de vertu.
- belli
simulacra, Lucr. 2, 41 : simulacres de la guerre, image de la guerre.
--- cf. Virg. En. 5, 585 ; Liv. 26, 51, 6 ; 35, 26, 2 ; Tac. An. 11, 31.
- sĭmŭlamĕn,
ĭnĭs, n. [simulo] : imitation, représentation. ---
Ov. M. 10, 727.
- sĭmŭlāmentum,
ī, n. [simulo] : artifice, stratagème. --- Gell. 15, 22.
- simulans
:
1 - sĭmŭlans,
antis : part.-adj. de simulo.
- speciem
uenturi simulans, Tac. An. 6, 1 : faisant croire à sa prochaine arrivée.
- simulans
amicum inimicus inimicissimus, P. Syr. : Un ami simulé est le plus
dangereux de tous les ennemis.
- in
patientia firmitudinem simulans, Tac. An. 6, 46 : patient pour paraître
fort.
- non
fuit vocum simulantior ales, Ov. Am. 2, 6, 23 : aucun oiseau n'imita
mieux
la voix (ne fut meilleur imitateur de la voix).
2 - Sĭmŭlans, tis, m. : titre d’une
comédie d’Afranius. --- Cic. Sest. 118.
- sĭmŭlantĕr
: c. simulate. --- Apul. M. 8, 10.
- sĭmŭlātē
[simulo] : d’une manière simulée, par feinte. --- Cic. Nat.
2, 168 ; Q. 1, 1, 13.
- simulatius
Anth. 476, 4.
- sĭmŭlātĭlis,
e : simulé. --- Ven. Vit. S. Mart. 2, 276.
- sĭmŭlātĭo,
ōnis, n. :
1 - simulation, faux semblant, feinte. ---
Cic. Off. 2, 43 ; 3, 61 ; etc.
- avec
gén. - simulatio insaniæ, Cic. Off. 3,
97 : feinte démence, folie
simulée. --- cf. Cic. Br. 53 ; Læl. 92 ; etc. ; Cæs.
BG. 6, 8, 2 ; BC. 3,
28, etc.
- Fausti
simulatione, Cic. Sulla 54 : en prétextant Faustus. --- cf.
Pomp. 66 ; Fam. 11, 3, 5 ; Tac. H. 2, 61.
- per
simulationem amicitiæ, Cic. Quir. 21 : en feignant l'amitié.
- cum
simulatione timoris, Cæs. BG. 5, 50, 5 : en feignant la
crainte.
- simulationum
falsa, Tac. An. 6, 45 : les ruses de l'hypocrisie.
- simulationum
falsa in sinu avi perdidicerat, Tac. An. 6, 54 : il avait
appris, à l’école de son aïeul, les ruses de la dissimulation. ---
Plin. Pan. 72 fin.
2
- ironie.
- εἰρωνεία
est simulatio, Mart. Cap. 5, § 523.
- sĭmŭlātō
: c. simulate. --- Ennod. Apol. 328 ; Lampr. Hel. 25, 4.
- sĭmŭlātŏr,
ōris, m. [simulo] :
1 - celui qui représente, qui copie, imitateur.
--- Ov. M. 11, 634.
2
- celui qui feint, qui simule.
--- Cic. Off. 1, 108 ; Tac. An. 13, 47.
- simulator
segnitiæ, Tac. An. 14, 57 : feignant l’indolence.
- animus
cujus rei libet simulator ac dissimulator, Sall. C. 5, 4
: esprit capable de tout feindre et de tout dissimuler.
- sĭmŭlātōrĭē
[simulatorius] : d’une manière feinte. --- Aug. Pecc. orig.
40, 45.
- sĭmŭlātōrĭus,
a, um (simulo), artificieux, faux. --- Aug. Ep. 82, 11.
- sĭmŭlātrix,
īcis, f. [simulator] : celle qui transforme, qui métamorphose [Circé].
--- Stat. Th. 4, 551.
- sĭmŭlātus,
a, um : part. passé de simulo. - 1
- assimilé, qui ressemble à, semblable à. - 2
- imité, représenté. - 3
- feint, contrefait.
- simulata
vultu probitas, nequitia est duplex, P. Syr. : qui
cache ses vices sous le masque de la vertu est doublement vicieux.
- ille
ad irritandam avaritiam captantium simulatus æger ! Sen. Brev. 7, 7
: (cet homme riche), qui fait le malade pour irriter la
cupidité
des coureurs de successions !
- sĭmŭlo,
āre, āvi, ātum [similis] : - tr. -
-
(Lebaigue
P. 1164 et P.
1165)
- qqf.
orth. similo.
1
- rendre semblable.
- Minerva
simulata Mentori, Cic. Att. 9, 8, 2 : Minerve ayant pris les traits de
Mentor (s’étant faite semblable à Mentor)
- anum
simulare, Ov. M. 3, 275 : prendre les traits d'une vieille femme.
- malitia,
ut pejor venit, se simulat bonam, P. Syr. : la
méchanceté, quand elle vient avec les desseins les plus noirs, prend le
masque de la bonté.
--- cf. Virg. En. 3, 349; Ov. M. 6, 26; 11, 310; id. F. 4,
517.
2 - reproduire, copier, imiter.
- aliquid
imitatione simulatum, Cic. de Or. 2, 189 : qqch reproduit par imitation.
- simulare
Catonem, Hor. Ep. 1, 19, 13 : copier Caton.
- avec prop. inf.
simulat terram prodere… Ov. M. 6, 80 : elle représente la terre
produisant…
3 - simuler, feindre.
- simulare
aliquid : simuler qqch. --- Cic. Off. 3, 61 ; Phil. 13, 2.
- simulare
ægrum, Liv. 25, 8, 12 : faire le malade.
- simulatā
amicitiā, Cæs. BG. 1, 44, 10 : sous prétexte d’amitié.
- nihil
fictum est, nihil simulatum, Cic. Læl. 26 : rien n’est feint, rien
n’est affecté.
- avec
prop. inf. simulat se proficisci, Cic. Clu. 27 :
il feint de partir.
- quo
et tutior ejus vita esset et plus aliquanto rei publicæ prodesset,
furere se simulavit, Cic. Off. 1, 108 : pour sa sécurité propre et plus
encore dans l'intérêt de l'Etat, il simula la folie. --- cf.
Cic. Læl. 99, etc. ; Cæs. BG. 4, 4, etc.
-
quotiens cubiculum ejus intraret, vivere filium ... simulabat, Plin.
Ep. 3, 16, 4 : chaque fois qu'elle entrait dans la chambre (de son
mari), elle lui laissait croire que leur fils était vivant. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
147, éd. Vuibert.
- id
quod naturā non habes induc in animum ita simulandum esse ut naturā
facere videare, Q. Cic. : si la nature t'a refusé une qualité, fais
semblant de l'avoir, afin que tu paraisses agir naturellement.
- avec
inf., poét. simulat abire, Ov. M. 2, 697 : il
feint de partir. ---
cf. Ov. M. 4, 338.
- simulat
Jove natus abire, Ov. M. 2, 697 : le fils de Jupiter fait semblant de
partir.
- sese
probos simulavere, Sall. J. 85, 9 : ils ont fait les gens honnêtes.
- simulare
quasi, Plaut. Amph. 200 : faire comme si, faire semblant de. ---
cf. Plaut. Mil. 909 ; etc.
- passif
impers. - quid est quod amplius simuletur ? Ter.
Heaut. 901
: à quoi bon feindre plus longtemps ?
4
- abst user
de feinte, feindre.
--- Cic. Q. 1, 1, 15.
- simultās,
ātis, f. [simul] :
1
- rivalité, compétition.
- in
simultate esse cum aliquo, Nep. Att. 17, 1 : être en contestation avec
qqn.
- de
locis summis simultatibus contendebant, Cæs. BG. 5, 44, 2 : ils
luttaient pour les grades militaires avec la plus ardente rivalité.
2
- inimitié, haine, rancune, brouille.
- simultatem
deponere, Cic. Att. 3, 24, 2 : faire trêve à son inimitié. ---
cf. Cæs. BC. 2, 25.
- simultates,
quas mecum habebat, deposuit, Cic. Planc. 76 : il oublia ses différends
avec moi.
- simultates
exercere cum aliquo, Cic. Fl. 88 : être en mauvais termes avec qqn.
- huic
simultas cum Curione intercedebat, Cæs. BC. 2, 25, 4 : il y avait
entre
lui et Curion une inimitié.
- simultates
facere, Tac. : engendrer des haines.
3
- lutte, combat. ---
Hyg. Fab. 84 ; 185.
- sĭmultĕr
: c. similiter. --- Plaut. Ps. 382.
- simulus
:
1
- sīmŭlus, a, um : un peu camus.
--- Lucr. 4, 1169.
2
- Sīmŭlus, i, m. : nom d’homme. ---
Ter. Ad. 465.
- simus
:
- gr. σιμός.
1
- sīmus,
a, um : camard, camus, qui a le nez épaté.
--- Plin. 11 § 158; Liv. Andron. ap. Non. 335, 22; Plin. 9 §
23; Virg. B. 10, 7; Mart. 6, 39, 8; Cels. 8, 10, 7.
- simo
vultu, Virg. M. 107 : en faisant la grimace.
2
- Sīmus, i, m. :
- a
- surnom
romain. --- Plin. 11, 158. - b
- nom
d’un peintre grec. --- Plin. 35, 143.
- Simyra,
æ, f. : ville de Phénicie. ---
Plin. 5, 77.
- sīn,
conj. : - 1 - mais si,
si au contraire.
- 2 - (avec
ellipse)
sinon, dans le cas contraire, autrement.
Remarque : sin
est formé de si + ne,
particule affirmative; quand il y a une négation, on trouve : sin...
non; sin nihil; sin nullus, sin minus; sin autem non,
etc.
- sin
timore defugiant illi, (dixit) se oneri non defuturum, Cæs. BC. 1, 32,
8 : mais s'ils reculent sous l'effet de la peur, lui au moins ne
manquera
pas à son devoir.
- si
suscipis...; sin istius amicitia te impedit... Cic. : si tu
entreprends...;
mais si ton amitié pour lui t'empêche...
- si
probas..., sin improbas... : si tu approuves...; si au contraire, tu
n'approuves
pas...
- danda
opera est ne qua amicorum discidia fiant; sin tale aliquid evenerit...
Cic. : il faut faire en sorte de ne pas avoir de brouilles avec ses
amis;
mais s'il arrive quelque chose de tel...
- si
illum relinquo ejus vitæ timeo; sin opitulor, hujus minas, Ter. And.
210 : si j'abandonne celui-là (= Pamphile), je crains pour sa vie; si
je le sers, gare aux menaces de l'autre !
- sin
autem : sinon, autrement, dans le cas contraire.
- si
malus est ... sin autem frugi'st... Plaut. Pers. 453 : si
c'est un vaurien... au contraire, s'il est bon... --- Cic.
Læl. 4, 14; Am. 49, 142; Att. 3, 8,
6; Just. 16, 4, 14; 31, 5, 7; Cic. Cæcin. 1, 3.
- ego
vobis regnum trado firmum, si boni eritis, sin mali, inbecillum, Sall.
J. 10, 6 : je vous transmets un royaume qui sera puissant si vous
êtes valeureux, mais faible si vous êtes maladroit.
- sin
aliter (sin minus, sin secus) : sinon, dans le cas contraire, autrement.
- sin
aliter acciderit, humaniter feremus, Cic. Att. 1, 2 : s'il en est
autrement,
je le supporterai avec résignation.
- id
si ita est, omnia faciliora; sin aliter, magnum negotium, Cic. Fam. 11,
14 : s'il en est ainsi, tout ira bien; sinon, on aura une grosse
affaire à débrouiller.
- si
mihi veniam, quam peto, dederit, utar illius condicione; si minus,
impetrabo aliquid a me ipso, Cic. Att. 9, 15 : s'il m'accorde ce que je
demande, j'accepterai son bienfait; sinon, je trouverai en moi
quelque ressource.
- denique,
si deus es, tribuere mortalibus beneficia debes, non sua eripere; sin
autem homo es, id quod es, semper esse te cogita, Curt. 7, 8
:
enfin, si tu es un dieu, tu dois répandre des bienfaits sur les
mortels, et non leur enlever ce qu'ils possèdent; si tu n'es qu'un
homme, ce que tu es réellement, pense toujours que tu es un homme.
- si
enim libertatem sequimur, qui locus hoc dominatu vacat ? sin
qualemcumque locum (sequimur), quæ est domestica sede jucundior ? Cic.
Fam. 4, 8, 2 : est-ce la liberté que nous cherchons ? il n'y
a
pas un coin du monde à l'abri de la servitude; mais
si nous cherchons le premier endroit venu,
il n'est rien de mieux que d'être chez soi.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- Sīna
(Sīnai), indécl. (Sīna, æ, f.) : le mont Sinaï (au nord-est
de l'Egypte, entre le golfe de Suez et celui d’Akaba).
- sĭnāpe,
is, n. (sĭnāpis, is, f.) ou
sinapi, indécl. : sénevé (graine de moutarde).
- acc.
-e, -im -- abl. -e, -i.
- infundere
sinapi ex aceto super pectus, Cels. : mettre sur la poitrine un
sinapisme
arrosé de vinaigre.
- sĭnāpĭ,
n. indécl. : moutarde ou graine
de moutarde. --- Plin. 19, 170.
- gr. σίναπι.
- ou sĭnāpe, Apic.
6, 225 ; 8, 385 ; ou
sĕnāpis, f. Plaut. Ps. 817 ou
sināpis, f. Col. 10, 122.
- sĭnāpismus,
i, m. : sinapisme (topique fait avec de la graine de moutarde). ---
C. Aur. Chron. 2, 7, 108 ; 3, 8, 112.
- gr. σιναπισμός.
- sĭnāpizo
(sĭnāpissō),
āre, ātum : - tr. - appliquer un sinapisme sur. ---
Veg. 3, 6, 11; 3, 5, 33; Cæl. Aur. Tard. 5, 2.
-
gr. σιναπίζω.
- sinapizatus
Veg. 2, 6, 98.
- Sinapŏdes,
um, m. : peuple d’Afrique. -- Mel. 3, 11.
- sincērē,
adv. [sincerus] :
1 - avec
intégrité,
comme il faut, de façon nette, sans altération. --- Plaut.
Epid. 634.
2
- franchement, sincèrement,
loyalement. --- Cæs. BG. 7, 20, 8
; Attic. d. Cic. Att. 9, 10, 9.
- sincērius
Gell. 6, 3, 55 ; sincērissime Aug. Ep.
137, 17.
- sincērĭtās,
ātis, f. [sincerus] : - 1
-
pureté,
netteté, qualité de ce qui est sain et entier, intégrité. - 2
- pureté (du style). - 3
- pureté
(de moeurs), sincérité, loyauté.
- cum
summa et animi et corporis sinceritate, Val.-Max. 2, 6, 8 : avec une
parfaite santé d'esprit et de corps. --- Plin. 15, § 22; Pall.
1, 3; Col. 4, 26.
- sinceritas
verborum, Gell. 2, 23, 21 : pureté de l'expression.
- neque
vitæ summa sinceritas neque constantissimus erga patriam amor,
Val.-Max. 5, 3, 2 : ni l'extrême pureté de ses moeurs, ni
l'amour
le plus constant pour la patrie. --- Sen. Vit.
Beat. 15; Gell. 14, 2, 5.
-
Sinceritas tua : Votre sincérité (titre honorifique qu'on donnait à
certains personnages). --- Cod. Just. 7, 62, 26; Cod. Theod.
2, 1, 8; 10, 15, 4; 7, 1, 9.
- sincērĭtĕr
: c. sincere. --- Gell. 13, 16, 1.
- sincērus,
a, um [sine cera ?] :
- voir hors site sine cera et
sine cera.
1 - pur, intact, naturel, non altéré, non
corrompu, non fardé.
- fucata
et simulata a sinceris atque veris, Cic. Læl. 95 : (on peut
distinguer) ce qui est fardé de ce qui est sincère, le simulé du
véritable. --- Cic. Fam. 13, 50, 2.
- sincerus
populus, Tac. H. 4, 64 : peuple sans mélange, de race pure.
- sincerum est nisi vas, quodcumque infundis acescit, Hor. Ep.
1,
2, 54 : si le vase n'est pas propre, ce que tu y verses
aigrit.
- sinceræ
vetustatis libri, Gell. 5, 4, 1 : livres d'une antiquitité
incontestable.
- ex
amphorā primum quod est sincerissimum effluit, Sen. Ep. 108, 26 : on
puise d'abord de l'amphore ce qui est le plus clair.
2 -
pur, de bon goût, probe
(en parl. du style).
- rerum
gestarum pronuntiator sincerus et grandis etiam, Cic. Br. 287 :
(Thucydide) historien qui raconte les faits dans un probe et même grand
style (historien impartial et même plein de noblesse).
- nihil
erat in ejus oratione nisi sincerum, Cic. Brut. 55, 202 : il n'y avait
rien que de très pur dans son style.
- sincerum
judicium, Cic. Or. 25 : goût sûr.
3
- pur, chaste, franc,
sincère, loyal.
- in
aliis quoque oraculis Delphicis aliquid non sinceri fuit, Cic. Div. 2,
118 : il y eut aussi dans les autres oracles de Delphes quelque
chose qui n’était pas irréprochable (franc, sincère).
- sincera
fide, Liv. 39, 2, 1 : sincèrement, avec une parfaite bonne foi.
- sincerus
stoicus, Gell. : vrai stoïcien.
- bicolor sinceræ baca Minervæ, Ov. M. 8, 664 : des olives bicolores
(noires et vertes), présents de la chaste Minerve.
- nihil
simplex, nihil sincerum, Cic. Att. 10, 6, 2 : nulle bonne foi, nulle
franchise.
- nec
minus acer quam bonus et sincerus apparuit, Plin. Ep. 6, 22, 6 : et il
a montré autant de vigueur que de loyauté et de franchise.
- adv. scire
licet non sincerum
sonere, Lucr. 3,
873 : on peut reconnaître que sa voix sonne faux.
- sincĭput,
ĭtis, n. [semi, caput] :
1
- demi-tête, la moitié de la tête.
--- Pers. 6, 70; Plin. 8, 209.
2
- tête, cervelle. --- Sid. Carm. 5, 424; [fig.] Pl. Men. 506.
3
- le devant de la tête. --- Gloss. Phil.
- sincĭpŭtāmentum
: voir
sincipitamentum.
- Sinda,
æ, f., Plin.
et Sindos, i, f. : ville de Pisidie.--- Mel. 1, 111
- Sindĭcus,
a, um, Plin. 6, 17, et
Sindēnsis, e, Liv. 38, 15 :
de Sinda.
- Sindŏnes,
um, m. : habitants de Sinda.--- Mel.
1, 110.
- Sindēs,
æ ou
is, m. : c. Sindus. --- Tac. An. 11,
10.
- Sindi,
ōrum, m. : peuple scythe, sur les bords du Palus-Méotide. --- Val. Flac.
- sindōn,
ōnis, f. : -
1 - fin
tissu, mousseline; vêtement de mousseline. --- Mart. 4, 19, 12; 11, 1, 2.
- 2
- linceul,
suaire.
- gr.
σινδών.
-- venit
quidam homo dives ab Arimathia nomine Joseph qui et ipse discipulus
erat Jesu; hic accessit ad Pilatum et petiit corpus Jesu, tunc Pilatus
jussit reddi corpus et accepto corpore Joseph involvit illud sindone
munda, Vulg. Matth. 27, 57 : arriva un homme riche d'Arimathée, nommé
Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus; il se rendit vers Pilate,
et demanda le corps de Jésus et Pilate ordonna de le remettre; Joseph
prit le corps, l'enveloppa d'un linceul blanc. --- id. Marc. 14, 52; id. Luc. 23, 53.
- Sindus,
i, m. : nom indien de l'Indus (le Sind). --- Plin. 6, 71.
- sine
:
1
- sĭnĕ + abl.,
prép. :
sans.
- sine regibus esse, Cic. Rep. 1, 58 : n'avoir pas de rois.
- lectionem
sine ulla delectatione neglego, Cic. Tusc. 2, 7 : je ne m'intéresse pas
à une lecture dépourvue de tout plaisir. --- cf. Cic. Tusc. 4, 13, etc.
- sine
omni sapientia, Cic. de Or. 2, 5 : sans une possession générale de la
science.
- sine
impensa opera, Liv. 5, 4, 4 : sans dépense d'activité. --- cf. Liv. 7, 12, 11 ; 45, 25, 7.
- cum
fratre an sine ? Cic. Att. 8, 3, 5 : avec mon frère ou sans lui ?
- après son rég.,
poét. flamma sine, Hor. S. 1, 5, 99 : sans feu. --- cf. Hor. S. 1, 3, 68.
- vitiis
sine, Hor. : sans défaut.
2
- sĭnĕ : impératif de
sino.
- sine
(souvent chez Plaute)
:
laisse-moi faire.
- sine
sis loqui me, Plaut. Ps. 3, 2, 50 : de grâce,
laisse-moi parler.
- sine,
priusquam complexum accipio, sciam, ad hostem an ad filium venerim,
Liv.
2, 40, 5 : permets-moi de savoir, avant d'accepter ton étreinte, si je
suis venu auprès d'un ennemi ou auprès d'un fils.
- sĭnĕdum
: permets seulement. --- Pl. Truc.
628.
- Singæ,
ārum, m. : peuple de l'Inde au-delà du Gange. --- Plin. 6, 74.
- Singăra,
ōrum, n. : ville de Mésopotamie. ---
Plin. 5, 86.
- Singărēnus,
a, um : de Singares. --- Sext. Ruf.
Brev. 27.
- singentĭāna
rādix, f. : c. acorus. --- Apul.
Herb. 7.
- Singidūnum,
i, n. : ville de la Mésie supérieure.
--- Anton.
- Singidūnensis
(Singidonensis), e : de Singidunum. ---
Aur. Vict. Epit. 44.
- Singilĭa,
æ, f. : ville de la Bétique. ---
Plin. 3, 10.
- Singiliensis,
e : de Singilia. --- Anton.
- singĭlĭo,
ōnis, m. : vêtement léger. ---
Gallien. ap. Treb. Claud. 17 dub.
- Singilis,
is, m. : voir
Singulis.
- singillārius,
a, um : c. singularius. --- Tert.
Val. 18; Anim. 6.
- singillātim
(sigillātim) :
1
- isolément, un à un, individuellement. --- Pl. Trin. 881; Ter., Lucr.; Cæs. BG.
3, 2, 3; Cic. Verr. 2, 5, 143.
2
- en détail, un à un. --- Suet. Aug. 9.
- singlārĭtĕr
: voir
singulariter.
- singŭla,
æ, f. : voir
sembella. --- Metrol. 70, 7.
- singŭlārēs,
ium, m. [singularis] :
1
- corps d'élite de cavalerie, gardes du
corps. --- Tac. H. 4,
70
2
- courriers des préfets dans les
provinces. --- Cod. Just. 1,
27, 1.
- singŭlārĭē
: en particulier. --- Cic. d. Char.
219, 24.
- singŭlāris,
e [singuli] :
1
- unique, seul, isolé, solitaire
- singularis
homo, Cæs. BG. 7, 8, 2 : homme isolé, marchant isolément. --- cf. Cæs. BG. 4, 26, 2; Cic. Agr. 2,
97; Rep. 1, 39; Ac. 1, 26.
2
- qui se rapporte à un seul.
- imperium
singulare, Cic. Rep. 1, 50 : autocratie.
- singulare odium,
Cic. Sull. 1 : haine particulière, propre, personnelle.
-
singularis Deus, Lact. : le
seul Dieu, Dieu qui est un.
- missus
est a Deo Patre, ut universis gentibus, quæ sub cælo sunt, singularis
et veri Dei sanctum mysterium revelaret, Lact. Inst. 4, 12 : il a été
envoyé par son père, pour révéler à toutes les nations qui sont sous le
ciel le mystère et l'unité d'un Dieu.
3
- gram.
singulier.
- singularis
numerus, Quint. 1, 5, 42, etc.
: le singulier. --- cf. Varr. L. 7,
33 ; 10, 54; Quint. 1, 6, 14; 1, 6, 26, etc.
- in
singulari Varr. L. 8, 66; Quint. 8,
6, 28, etc. : au singulier.
4
- unique (en son genre), singulier,
exceptionnel, extraordinaire, rare.
- Aristoteles
in philosophia prope singularis, Cic. Ac. 2, 132 : Aristote, philosophe
à peu près unique. --- cf. Cic. Br.
293; Div. 2, 97.
- audite
singularem ejus cupiditatem, Cic. Verr. 2, 4, 99 : écoutez un trait
inouï de sa cupidité. --- cf. Cic.
Verr. 2, 3, 106; Fin. 5, 56.
- eorum
inter Gallos virtutis opinio est singularis, Cæs. BG. 2, 24, 4 : leur
réputation de courage parmi les Gaulois est sans pareille.
- mox
vehiculum ascendit, assumit uxorem singularis exempli vel aliquem
amicorum, ut me proxime, Plin. Ep. 3, 5 : après il monte en voiture,
emmène avec lui sa femme, personne d'une vertu exemplaire, ou quelqu'un
de ses amis, comme moi dernièrement.
- Ciceroni in omnibus ejus
periculis singularem fidem præbuit : cui ex patria fugienti HS (=
sestertia) ducenta et quinquaginta milia donavit,
Nep. Att. 4, 4 : il témoigna
une extraordinaire fidélité à Cicéron dans tous ses dangers et lui fit
cadeau, lors de son départ en exil, de 250.000 sesterces. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 390;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- péj.
nequitia ac turpitudo singularis, Cic. Verr. 2, 3, 44, § 106 :
méchanceté et bassesse sans pareil.
- mais singŭlāris, is, fém. :
veuve. --- Commod. Instr. 2, 31, 15.
- singŭlārĭtās,
ātis, f. [singularis] :
1
- le fait d'être unique, unité. --- Tert. Val. 37, etc.
2
- célibat. --- Tert.
3
- gram.
nombre singulier. --- Charis.
93, 4.
4
- unité, nombre un. --- Capel. 7, 774, etc.
- singularitas omnibus mensura communis, Capel. 7, §§ 750 et 774.
- singŭlārĭtĕr,
adv. : - 1 -
isolément,
individuellement, personnellement. - 2
- singulièrement,
d'une façon singulière, beaucoup, surtout. - 3
- Quint. au singulier.
- singŭlārĭus,
a, um :
1 - isolé, unique, particulier.
- unicā
naturā ac singularia, Turpil. d.
Non. 491, 2 : d'une nature unique et particulière.
- catenæ
singulariæ, Pl. Capt. 112 : chaînes simples [à un seul tour, légères, opp. majores] ou
individuelles [en supposant qu'au
début les deux
esclaves sont attachés ensemble.
--- mss vincti ou juncti.
-
istos captivos duos, heri quos emi de præda de quæstoribus, his indito
catenas singularias, Plaut. Capt. 110 : ces deux captifs que j'ai
achetés hier au questeur dans la vente du butin, mets leur à chacun des
chaînes individuelles. --- cf.
Touratier, Syntaxe latine, p. 341; éd. Peeters France.
- litteræ
singulariæ, Gell. 17, 9, 2 = sigla.
2 - extraordinaire. --- Gell. 9, 4, 6.
- (equites)
singularii CIL 11, 1836,. voir
singulares.
- singullātim,
adv. : c. singillatim.
--- Cato, Agr. 76, 4.
- singŭli,
æ, a : - 1 -
tous séparément, un par
un, chacun un, chacun en particulier, individuellement, un à un. - 2
- un, un seul.
- (Lebaigue
P. 1165 et P.
1166)
- in
annos singulos : d'année en année.
- omitto innumerabiles viros quorum singuli saluti huic civitati
fuerunt, et qui sunt haud procul ab ætatis hujus memoriā commemorare
eos desino, Cic. Rep. 1, 1 : je ne mentionne pas les innombrables
hommes qui ont chacun à leur tour assuré le salut de notre cité, et je
renonce à citer ceux qui ne sont pas absents de la mémoire de notre
génération. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 40;
éd. Peeters.
- et quid
in annos singulos vectigalis populo Romano Britannia penderet
constituit, Cæs. BC. 5, 22, 4 : et (César) fixe le tribut que la
Bretagne devra payer chaque année (= en entrant dans chaque année) au
peuple romain. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 402; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- in
horas singulas : d'heure en heure.
- in
singulas horas capite dimicare suo, Liv. 2, 12, 10 : combattre pour sa
vie d'heure en heure.
- in
dies singulos : de jour en jour.
- cotidie vel potius in dies singulos breviores litteras ad te mitto,
Cic. Att. 5, 7 : chaque jour, ou pour mieux dire de jour en jour mes
lettres se font plus courtes. ---
cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 279; éd. Peeters France.
- singuli
venerunt : ils sont venus un à un.
- leges omnium
salutem singulorum saluti anteponunt, Cic. Fin. 3, 64 : les lois font
passer le salut de tous avant celui de chacun. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p.
41; éd. Vuibert.
-
crescit in dies singulos hostium numerus, Cic. Cat. 1, 5 : le nombre
des ennemis croît de jour en jour. --
cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 20, éd. Vuibert.
- meliores
erimus singuli, Sen. : nous serons meilleurs seuls.
- Pisaurum,
Fanum, Anconam singulis cohortibus occupat, Cæs. BC. 1 : il occupe
Pisaurum,
Fanum, Ancône, en mettant une cohorte dans chacune de ces places.
- cum
singulis interpretibus congressi sunt, Liv. 30, 30, 1 : ils eurent une
entrevue chacun avec un interprète.
- Cæsar
singulis legionibus singulos legatos et quæstorem præfecit, Cæs. BG.
1 : César mit à la tête de chaque légion un de ses lieutenants et un
questeur.
- ille
legiones singulas posuit Brundisi, Tarenti, Siponti, Cic. Att. 9 : il
plaça
une légion à Brindes, une à Tarente et une à Siponte.
- singuli
equites singulos (pedites) suæ salutis causa delegerant, Cæs. BG. 1 :
chaque cavalier avait choisi un fantassin pour lui confier son salut.
- sat
erit ... singulas gemmas singulis sarmentis relinqui, ne (vitis)
protinus
onere gravetur, Col. : il suffira de laisser un oeil à chaque
sarment
pour que (la vigne) ne soit pas tout de suite surchargée.
- nocturnæ
sic dixit imaginis augur, expendens animo singula dicta suo, Ov. Am. 3,
5, 33 : ainsi parla l'interprète des rêves de la nuit,
pesant chacune des mes paroles.
- in
singulos equites togas et tunicas dare, Liv. 22, 54 : donner à chaque
cavalier des toges, des tuniques.
- beneficia
quæ non universis sed singulis dantur : les bienfaits qui sont donnés
non universellement mais individuellement.
- singula
de nobis anni prædantur euntes, Hor. Ep. 2, 2, 55 : les années qui
s'écoulent nous enlèvent sans cesse quelque chose de nous-mêmes.
- crescit
in dies singulos hostium numerus, Cic. Cat. 1, 5 : le nombre des
ennemis croît de jour en jour.
- quid
in annos singulos vectigalis populo Romano Britannia penderet
constituit, Cæs. BG. 5, 22 : il fixe le tribut que la Bretagne devra
payer chaque année au peuple Romains.
- tum
misit illis hydrum, qui dente aspero corripere cœpit singulas, Phædr.
1, 2 : alors il leur envoya un serpent d’eau qui, d’une dent acérée, se
mit à les saisir l'une après l'autre.
- qqf.
au sing. singulus, a, um : - a
- chaque
fois un, chacun un. - b
- un, unique.
- nummo singulo multabatur, Gell. 18, 13, 6 : la peine était
chaque fois d'un écu.
- singulum
vestigium, Pl. Cist. 701 : une empreinte isolée.
- singulus
numerus, Gell. 19, 8, 5 : le singulier.
- singultim
[singultus] : d'une façon entrecoupée, par saccades. --- Hor. S. 1, 6, 56.
- singultĭo,
īre : - intr. -
1 - avoir des hoquets. --- Cels. 5, 26, 19; Plin. 23, 48.
2 - glousser. --- Col. 8, 11, 15.
3 - fig.
palpiter de plaisir. ---
Pers. 6, 52.
- singulto,
āre [singultus] :
- intr. -
1 - avoir des hoquets. --- Quint. 10, 7, 10.
2 - râler. --- Virg. En. 9, 333; Sil. 2, 362.
- verba
singultantia, Stat. S. 5, 5, 26 : paroles entrecoupées, saccadées.
- tr. -
3 - rendre avec des hoquets, en râlant. --- Ov. M. 5, 134; Stat. Th. 5, 261.
4 - entrecouper [de sanglots]. --- Ov. Tr. 3, 5, 16.
- singultŭs,
ūs, m.
1 - hoquet [en gén.]. ---
Sen. Ep. 47, 3; Plin. 20, 189.
- singultus
sternumento finitur, Cels. 2, 8 : l'éternuement fait cesser le hoquet.
2 - hoquet des pers. qui pleurent, sanglot.
--- Cic. Planc. 76; Lucr. 6,
1160; plur. Catul.
64, 131; Hor. O. 3, 27, 74.
- ora
singultu concutiente sonant, Ov. Am. 3, 9, 12 : <sa voix sonne
avec
un sanglot qui secoue> = sa voix sonne, secouée de sanglots.
- mitte singultus, bene ferre magnam disce fortunam, Hor. Od. 3, 27 :
cesse tes sanglots, apprends à bien porter ta haute fortune.
3 - râle, râlement. --- Virg. En. 9, 415; Sen. Marc. 11, 4.
- quæ
unius singultus opus est, Sen. Marc. 11, 4 : (la mort) qui est
l'ouvrage d'un seul râle.
- miramur
in hoc mortem, quæ unius singultus opus est, Sen.
Marc. 11, 4 : et l'on s'étonne qu'un de nous meure, quand c'est là pour
tous une nécessité !
4 - gloussement. --- Col. 8, 5, 3, etc.
5 - croassement. --- Plin. 18, 362
6 - fig.
gargouillement de l'eau. ---
Plin. Ep. 4, 30, 6.
- singŭlus
: voir
singuli.
- sini
: parf. arch.;
voir
sino.
- Sĭnis,
is, m. : Sinis (brigand qui fut tué par Thésée). ---
Prop. 3, 22, 37 ; Ov. M. 7, 440.
- sĭnistĕr,
tra, trum :
- comp.
sinisterior; sup.
sinistimus, Prisc. pp. 605 et
607, P. Fest. s. voir dextimum.
1 - gauche, qui est du côté gauche. --- Cæs.
BG. 7, 62, 4 ; etc. ; voir sinistra
(manus).
- sinistri,
Liv. 9, 27, 9 : les soldats de l’aile gauche.
- a
sinistro, Quint. 11, 3, 144 : [en partant] de gauche.
- in
sinistrum, Quint. 11, 3, 109 : [en allant] à gauche, sur la gauche.
- quid
augur, cur a dextra corvus, a sinistra cornix faciat ratum ? Cic. Div.
1, 39, 85 : pourquoi un augure attache-t-il tant d'importance à
l'apparition d'un corbeau à droite, d'une corneille à gauche ?
2
- gauche, maladroit, mal tourné, de travers.
- mores
sinistri, Virg. En. 11, 347 : caractère malencontreux.
--- cf. Catul. 29, 16.
- natura
prava et sinistra, Curt. 7, 4, 10 : nature mal faite et toute de
travers.
3
- malheureux, fâcheux, sinistre.
- arboribus
Notus sinister, Virg. G. 1, 444 : le Notus funeste aux arbres.
- sinister
pecori, Virg. G. 1, 444 : funeste aux troupeaux.
- sinister
rumor, Tac. H. 2, 93 : bruits fâcheux, contraires.
- avec gén. - fidei
sinister, Sil. 1, 56 : funeste sous le rapport de la loyauté, perfide.
- n. pris substt
studiosa sinistri, Ov. Tr. 2, 1, 257 : [femme] éprise du mal.
4
- t. religieux
- [chez les Romains]
à gauche = de bon présage, favorable, heureux.
- liquido
auspicio, avi sinistrā,
Plaut. Epid. 183 : avec un présage limpide
(heureux), avec un oiseau à gauche. --- cf. Cic. Div. 2, 74 ;
82 ;
Virg. B. 9, 15 ; Plin. Pan. 5, 3.
- [chez les Grecs]
de mauvais présage.
- omen
sinistrum, avibus sinistris, Ov. H. 13, 49 ; 2, 115
: présage funeste, avec de fâcheux auspices.
- sĭnistĕrĭor,
ĭus : voir sinister.
- sĭnistĕrĭtās,
ātis, f. [sinister] : maladresse, gaucherie.
--- Plin. Ep. 6, 17, 3; 9, 5, 2.
- cf.
dexteritas : habileté.
- sĭnistĭmus,
a, um : voir sinister.
- sĭnistra,
æ, f. (s.-ent. manus) :
1
- main gauche. --- Cæs.
BG. 1, 25, 3 ; BC. 1, 75, 3.
- te autem faciente eleemosynam, nesciat sinistra tua quid faciat
dextera tua, Vulg. Matth. 6, 3 : mais quand tu fais l'aumône, que ta
main gauche ne sache pas ce que fait ta droite.
- main
gauche [faite pour le vol].
--- Ov. M. 13, 110.
- nec
clipeus conveniet timidæ natæque ad furta sinistræ, Ov. M. 13, 110 :
et ce bouclier ... ne convient pas à une main timide qui ne semble
faite que pour le larcin. --- cf. Catul. 12, 1.
- d’où, en parl. de deux voleurs.
- duæ sinistræ Pisonis, Catul. 47, 1 : les
deux mains gauches (agents) de Pison.
- main
gauche [pour la parade, portant le bouclier].
--- Quint. 6, 3, 69.
2
- locutions
:
- a
sinistra, Cic. Phil. 6, 12 : du côté gauche.
- sub
sinistra, Cæs. BG. 5, 8, 2 : vers la gauche.
- dextera
ac sinistra Cæs. BC. 2, 8 : à droite et à gauche. --- cf.
Cic. Ac. 2, 125.
- voir sinister.
- sĭnistrātus,
a, um [sinister] : placé à gauche. ---
Grom. 247, 5.
- in
sinistrato : à gauche.
- sĭnistrē
[sinister] : mal, de travers. ---
Hor. P. 452; Tac. H. 1, 7; 3, 52; Plin. Pan. 45, 5.
- sĭnistrorsum
(sĭnistrorsus, sĭnistrōversus), adv. : vers la gauche,
à gauche. ---
Cæs. BG. 6, 25, 3 ; Suet. Galb. 4; Lact.
3, 9, 4.
- Sinnacēs,
is, m. : nom d’homme. --- Tac.
An. 6, 32.
- Sinnaus,
i, m. : voir Sannaus.
- Sinnĭus,
ĭi, m. : nom d’homme.
- Sinnius
Capito, grammairien. ---
Gell. 3, 21, 9.
- Sinnĭānus, a,
um : de Sinnius. ---
Gell.
5, 21, 14.
- Sinnum
flumen, n. : fleuve de la Gaule Cispadane. --- Peut.
- sĭno,
ĕre, sīvi, sĭtum : - tr. - 1
- placer, poser, laisser (sens premier).
- 2
- laisser
faire, laisser libre de, permettre de, ne pas empêcher de. - 3
- permettre (qqch).
- parf. siit Varr. d. Diom. 374, 16 ;
Ter. Ad. 104 ; autre forme sini
Scaur. d. Diom. 374, 16; formes sync. habituelles sisti, sistis, etc.,
siris, sirit, etc., sisset, sissent.
- in media est insula situs, Cic. Verr. 2, 4, 106 : (ce lieu) est situé
au milieu de l'île. ---
Liv.
30, 24, 9;
Nep.
Alcib. 5;
Plin.
5, 1, 1, § 4;
id.
9, 59, 85, § 180;
id.
6, 16, 18, § 46 et souvent.
- sita
Anticyra est in Locride læva parte sinum Corinthiacum intranti, Liv.
26, 26, 2 : Anticyre est situé en Locride, sur la gauche pour qui
entrent dans le golfe de Corinthe. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
412; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- hic situs est : ici gît, ici repose.
--- Inscr. Orell. 654; 4639 sq.; Tibul. 3, 2, 29; Cic. Leg. 2, 22, 57;
Atei. Capito ap. Gell. 20, 2; Liv. 1, 2; Plin. 13, 13, 27, § 84.
- accusare eum a quo ... accusatur, non est situs,
Cic. Sext. 95 : on ne l'a pas laissé accuser celui par qui il est
lui-même accusé. --- syntaxe latine Ernout et
Thomas n° 330; éd. Klincksieck
- ita me Venus amet, ut ego te hoc triduom nunquam sinam in domo esse
istac, quin ego te liberalem liberem, Plaut. Curc. 213 : que Vénus me
soit propice, comme il est vrai que je ne te laisserai pas dans cette
maison plus de trois jours, sans te rendre libre, toi qui es si digne
de l'être.
- sinere
aliquem + prop. inf. :
permettre à qqn de.
- præcipitem
amicum ferri sinit, Cic. Læl. 89 : il laisse son ami tomber
dans l’abîme.
--- cf. Cic. Rep. 3, 16 ; Phil. 22, 32.
- au
passif - hic accusare eum non situs
est, Cic. Sest. 95 : il ne lui a pas été permis de l’accuser.
- Cato
contionatus est, se comitia haberi non siturum, Cic. Q. Fr. 2, 5, 6 :
Caton a menacé à la tribune d'empêcher la tenue des comices.
- sinere
aliquem loqui : laisser qqn parler, permettre à qqn de parler.
- hæc
si neque ego neque tu fecimus, non sivit egestas facere nos,
Ter. Ad. 104 : si nous n'avons pas fait cela, ni toi ni moi, c'est la
misère qui ne nous l'a pas permis.
- moneo
ut exstinguas et longius progredi ne sinas, Cic. Verr. 2, 5, 174 : je
t'engage à faire disparaître (ces entreprises) et à
ne pas
les laisser se poursuivre plus longtemps.
- hic
accusare eum non situs est, Cic. Sest. 95 : il ne lui a pas
été
permis de l’accuser.
- avec subj. -
sine sciam, Liv. 2, 40, 5 : permets que je sache, laisse-moi
savoir. --- cf. Plaut. Pœn. 375, etc.; Hor.
Ep. 2, 16, 70 ; Virg. En. 2, 669, etc.
-
hanc veniam illis sine te exorem, Plaut. Bacc. 1900 : laisse-moi
obtenir de toi que tu leur accordes cette grâce.
- sine ... sciam ad hostem an ad filium venerim, Liv. 2, 40, 5 :
laisse-moi savoir si je suis dans ton camp ta prisonnère ou ta
mère. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 113, éd. Vuibert.
- sinite instaurata revisam prœlia; numquam omnes hodie moriemur
inulti, Virg. En. 2, 669 : laissez-moi reprendre un nouveau combat;
nous ne mourrons jamais tous aujourd'hui sans vengeance. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 110; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- sine
ut... : permets que... Ter.
Hec. 590 ;
And 188; Curt. 5, 8, 13; Tac. An. 1, 43.
- avec acc. - sine
hanc animam, Virg. En. 10, 598 : laisse-moi la vie.
- sinite
arma viris,
Virg. En. 9, 620 : laissez le fer aux hommes.
- sine
me, Ter. Ad. 321 : laisse-moi tranquille.
- abst. - sinentibus
nobis, Plin. Ep. 4,
10, 4 : avec notre agrément.
- dans la
conversation - sine, Ter. Eun. 381
: laisse-moi faire.
- sine
veniat, Ter.
Eun. 739 : qu’il vienne seulement !
- sine modo adveniat ! Plaut. Most. 11 :
laisse-le seulement arriver.
- sine,
Plaut. Bac. 811 : laisse faire, c’est
bon. --- cf. Plaut. Truc. 636.
- si tibi lubido est aut voluptati sino, Plaut. Pœn. 145 : si c'est ton
envie ou ton plaisir, je veux bien. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 4154;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- souhaits - ne
di sirint, ne di siverint, Plaul. Bac. 468 ; Merc. 323 : les
dieux nous en préservent ! aux dieux ne plaise !
- ne
istuc Juppiter
sirit, Liv. 28, 28 11 : puisse Jupiter ne .pas permettre cela.
- sinon
:
1
- sinon, f. : faux amome
[plante]. --- Plin. 27, 136.
2
- Sĭnon, ōnis, m. : Sinon
(un Grec qui conseilla aux
Troyens de faire entrer dans leur ville le cheval de bois. ---
Virg.
En. 2, 79 sq.; Hyg. Fab. 108; Dict.
Cret.
5, 12; Plin.
7, 56, 57, § 202.
- Sinōnĭa,
æ, f. : île de la mer Tyrrhénienne. --- Mel. 2, 7 ;
Plin. 3, 81.
- Sinope
:
1
- Sĭnōpē, ēs (Sĭnōpa,
æ), f. : Sinope
[ville et port de
Paphlagonie, patrie de Diogène].
--- Sinope,
Cic. Pomp. 21; Sinopa, Cic.
Verr.1, 87; Agr. 2, 53
- gr. Σινώπη.
- Sĭnopensis,
e : de Sinope. --- Dig.
50, 15, 1.
- Sĭnōpenses,
ĭum,
m. : les habitants de Sinope. --- Liv.
40, 2; Tac.
H. 4, 83 fin.
- Sĭnōpeūs,
ĕi ou
ēi, m. : de Sinope.
- gr. Σινωπεύς.
- dicam
: quia enim Persas, Paphlagonas, Sinopeas, Arabas... Plaut. Curc. 443 :
je vais le dire : Perses, Paphlagoniens, Sinopéens, Arabes...
- Sĭnōpeūs
Cynicus, Ov. P. 1, 3, 67 : le Cynique de Sinope (= Diogène).
- Sĭnōpĭcus,
a, um : de
Sinope. --- Cels.
5, 6; 6, 6, 19.
- gr. Σινωπικός.
- Sĭnōpis,
ĭdis, f. (s.-ent. terra) : terre de Sinope (sorte de
terre rouge).
- gr. σινωπίς.
2
- Sĭnōpē, ēs, f. : nom
grec de Sinuessa (ville du Latium). --- Liv. 10, 21, 8; Plin.
3, 59.
- Sinti
(Sintii), ōrum, m. : les habitants de la Sintique (en Macédoine). ---
Liv. 42, 51, 7.
- Sintĭcus,
a, um : de la Sintique.
- Heraclea
Sintica, Plin. 4, 10, 17, § 35 : Héraclée Sintique.
- ou Sintice
Heraclea, Liv. 45, 29, 6 et 7.
- Sĭnuessa,
æ, f. : Sinuessa (ville du Latium).
- Sĭnuessanus,
a, um : de Sinuessa.
- sīnum,
i, n. : jatte. --- Varr. L. 5, 123 ; Virg. B. 7, 33 ; Cic.
Fr. K 14.
- ou sīnus, i,
m., Plaut. Curc. 82 ; Rud. 1319.
- sĭnŭo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- rendre courbe, rendre sinueux, courber. ---
Virg. En. 2, 208 ; Ov. M. 9, 64.
- sinuere
arcum, Ov. M. 8, 381 : bander un arc.
- sinuere
orbes, Tac. An. 6, 37 : former des cercles.
- sinuari
in arcus, Ov. M. 3, 42 : se plier en arc.
- muri
introrsus sinuati, Tac. H. 5, 11 : murs à angles rentrants.
- in
Chattos sinuari, Tac. G. 35 : former une courbe jusque chez les Chattes.
2
- creuser en formant une sinuosité. --- Col.
7, 2, 21.
- sĭnŭōsē
[sinuosus] : d'une manière sinueuse
- fig.
sinuosius, Gell. 12, 5, 6 : d'une manière plus détournée.
- sĭnŭōsus,
a, um [sinus] :
1
- courbé, recourbé, sinueux. --- Virg. G. 1, 244; En. 11, 753; Plin.
5, 113
2
- fig.
avec des digressions, contourné, compliqué. --- Quint. 2, 4, 3; Gell. 14, 2, 13
- poét.
sinuoso in pectore, Pers. 5, 27 : dans les replis (au fond) du cœur.
- sinus
:
-
(Lebaigue
P. 1166 et P.
1167)
1
- sīnus, i, m. : voir sinum.
2
- sĭnŭs, ūs, m.
:
a
- courbure, sinuosité, pli [poét.]. ---
Cic. Nat. 2, 106 ; Ov. M. 15, 689.
b - plis de la voile [que le vent fait
disparaître en la gonflant]. --- Virg.
En. 3, 455 ; 5, 831.
c
- concavité, creux.
-
terra in ingentem sinum consedit, Liv. 30, 2, 12 : la terre s’affaissa
en forme de vaste entonnoir.
d
- golfe, anse, baie.
- Mare
Caspium ... in tres sinus diffunditur, Mel. 3, 5 : la mer
Caspienne forme trois golfes. --- Cic. Verr. 2, 5, 30 ; Att.
16, 6, 1, etc. ; Cæs. BC. 2, 32, 12 ; Sall. J. 78, 2.
-
sinus montium, Curt. 3, 9, 12 : la cuvette formée par les montagnes.
e
- pli (d'un vêtement),
pan, toge, robe.
f - en part. le pli de la
toge [quand, ayant passé derrière l’épaule
droite, elle remonte sur l’épaule gauche pour pendre le long du dos,
elle forme en travers sur la poitrine un large pli].
-
sinum ad ima crura deducere, Suet. Cæs. 82 : abaisser le pli de la toge
jusqu’aux pieds.
-
aliquid ferre sinu laxo, Hor. S. 2, 3, 172 : porter qqch dans le pli
trop lâche de sa toge [au risque de le perdre ; le pli servait
en effet
de poche].
- aurum
in sinu ejus invenerunt, Quint. 7, 1, 30 : ils trouvent une somme d'or
cachée dans son sein. --- Cic. Verr. 2, 5, 147 ; Liv. 21, 18,
13 ; fig. Tac.
H. 3, 19.
-
le pli de la
toge servait de bourse. ---
Prop. 2, 16, 12 ; Ov. Am. 1, 10, 18 ; Sen. Ben. 6, 43, 1.
-
abditis pecuniis per occultos aut ambitiosos sinus, Tac. H. 2, 92 : en
cachant leur argent grâce à des bourses [= chez des personnes] obscures
ou en vue.
-
Scaurus, rapinarum sinus, Plin. 36, 116 : Scaurus, recéleur des rapines.
g
- pli d’autres vêtements. --- Virg.
En. 1, 320 ; etc.
h
- p. ext. vêtements.
--- Ov. H. 13, 36 ; F. 2, 310 ; 5, 28.
ii
- fig. sein, poitrine.
-
sit in sinu et complexu meo, Cic. Fam. 14, 4, 3 : qu’il soit sur mon
sein et dans mes bras. --- cf. Cic. Cat. 2, 22.
-
suo sinu complexuque aliquem recipere, Cic. Phil. 13, 9 : recevoir qqn
sur son sein et dans ses bras.
-
esse in sinu, Cic. Q. 2, 13, 1 : être dans le cœur, dans l’affection de
qqn.
-
in sinu gaudere, Cic. Tusc. 3, 51 : se réjouir intérieurement.
-
Bibulum
noli dimittere e sinu tuo, Cic. ad Brut. 1, 7, 2 : ne perdez pas un
instant de vue les intérêts de Bibulus.
-
tamquam res publica in Vespasiani sinum cessisset, Tac. H. 3, 69 :
comme si l’État était venu dans les bras de Vespasien.
-
in sinu urbis, Sall. C. 52, 35 : au sein, au cœur de la ville. ---
cf. Cic. Verr. 2, 5, 96 ; Rep. 3, 43.
- in sinu
alicujus : au pouvoir de qqn.
- in
sinu suo habere, Dig. 22, 3, 27 : avoir en sa possession, avoir en main.
- opes
Cremonensium in sinu præfectorum fore, Tac. H. 3, 19 : que les
richesses passeraient aux mains des préfets.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- sīpărĭum,
ĭi, n. (cf. siparum) :
- gr.
σείφαρος.
1
- rideau [manœuvré entre les scènes,
tandis que l’aulæum ne l’était qu’au début ou à la fin de la pièce].
--- Apul. M. 1, 8 ; 10, 29 ; P. Fest. 341.
- fig. post
siparium, Cic. Prov. 14 : en cachette [derrière le rideau, dans la
coulisse]
2
- style comique, comédie.
- multa
coturno, non tantum sipario fortiora, Sen. Tranq. 11, 8 : beaucoup de
pensées dont la force dépasse le cothurne [la tragédie] et non pas
seulement la scène comique. --- cf. Juv. 8, 186.
3
- rideau garantissant du soleil le tribunal,
bannière fixée à une barre transversale. ---
Quint. 6, 1, 32 ; 6, 3, 72 ; cf. Tert. Apol. 16, 8 [où on lit sipharum].
- voir hors site siparium
- sīpărum
(sīphărum), i, n. : petite voile [qui surmonte la grande], voile de
perroquet. --- Sen. Ep. 77, 1 ; Med. 328 ; Luc. 5, 429 ; Front.
ad Ant. 1, 2.
- gr.
σίφαρος.
- d.
les mss souvent confusion avec supparum.
- Siphæ,
ārum, f. : ville de Béotie. ---
Plin. 4, 8.
- Siphnus
(Siphnŏs), i, f. : Siphnus, une des Cyclades, auj. Sifano. --- Mel. 2, 7; Plin. 4, 12, 22, § 66; 36,
22, 44, § 159
- gr.
Σίφνος.
- Siphnĭus,
a, um : de Siphnus. --- Plin. 36,
159.
- sīpho,
ōnis, m. :
- ou sīphon. --- Isid. Orig. 20, 6, 9.
- gr.
σίφων.
1
- siphon [grec
διαϐήτης].--- Sen. Nat. 2, 16; Col.
3, 10, 2; Plin. 2, 166.
2
- pompe à incendie. --- Plin. Ep. 10, 33, 2.
3
- petit tube. --- Cels. 1, 8.
4
- jet [d'un
liquide]. --- Juv. 6,
310.
- voir hors site sipho
- sīphōnārĭus
(sīpōnārĭus), ĭi, m. : pompier.
--- Inscr.
- sīphuncŭlus,
i, m. : petit tuyau. --- Plin.
Ep. 3, 6, 23.
- sipo
:
1
- sipo (suppo, supo), āre : jeter.
2
- sipo : c. sipho.
- sĭpŏlindrum,
i, n. : sorte d'aromate. --- Pl. Ps.
832 [cepolendrum A].
- Sīpontum
ou
Sīpuntum, i, n. : Siponte (ville d'Apulie). --- Cic. Att. 9, 15, 1; Plin. 3, 103.
- gr.
Σιποῦς.
-
Sipontum, aut ut Graii dixere, Sipus, Mel.
2, 4, 7.
-
Sīpontīnus, a, um : de Siponte. ---
Cic. Agr. 2, 71.
- siptachŏrās,
æ, m. : nom d'un arbre de l'Inde qui produit une résine odoriférante. --- Plin. 37, 39.
- gr.
σιπταχόρας.
- siptăcē
(sittăcē), ēs, f. (mot indien) : perroquet. --- Plin. 10, 117.
- cf.
gr. ψιττακός : perroquet.
- sīpuncŭlus
: c. siphunculus. --- Fronto Or. 1,
p. 158, 22.
- Sīpūs,
ūntis, f. : c. Sipontum. --- Luc. 5,
377; Sil. 8, 635.
- Sipontum, aut ut Graii dixere, Sipus, Mel. 2, 4, 7.
- Sĭpylēĭus,
a, um : du Sipyle.
- Sĭpylensis,
e : du Sipyle.
- Sĭpylēus,
a, um : du Sipyle.
- Sĭpўlus,
i, m. : Sipyle.
- gr.
Σίπυλος.
1
- nom d'un fils de
Niobé. --- Ov. M. 6, 231.
2
- le mont Sipyle, en
Lydie. --- Cic. Q. 2, 11, 3;
Liv. 36, 43, 9
- Sĭpўlēus,
Stat. S. 5, 1, 33 : du Sipyle.
- ou
Sĭpўlēĭus, a, um, Aus. Ep. 27
- ou
Sĭpўlēnsis, e, Ulp. fr. 22, 6.
- sīqua
: c. si qua.
- sīquandō
(mieux
sī quandō) : c. sī quandō.
- sīquī
: c. si qui.
- sīquĭdem
(ou sī
quĭdem ; poét.
sĭquĭdem) :
- sĭquĭdem Ov. M. 10, 104 ; etc.
1
- si
vraiment. --- Cic. Tusc. 1, 3 ; Nat. 3, 79, etc.
2
- oui,
si ; encore si. --- Tusc. 2, 39 ; 3, 76.
3
- puisque. --- Tusc. 1, 54 ;
3, 8, etc.
-
siquidem quid agatur in cælo quærimus, Cic. Rep. 1, 19 : puisque nous
nous demandons ce qui se passe dans le ciel. --- trad. Touratier,
Syntaxe latine, p. 174; éd. Peeters France.
-
quocirca nihil esse tam detestabile tamque pestiferum quam voluptatem,
siquidem ea, cum major esset atque longinquior, omne animi lumen
exstingueret, Cic. Sen. 41 : il n'y a rien de plus détestable, de plus
funeste que la volupté puisque son intensité et sa durée ont pour effet
d'éteindre la lumière de l'âme.
- sīquis
ou
sīqui, sīqua, sīquid ou
sīquod, ou
séparément sī quis, etc. : voir si
quis.
- sīquō
: c. si quo.
- Siraci,
ōrum, m. : peuple de Sarmatie. ---
Plin. 4, 12, 26, § 83; Tac. 12, 15 et 16.
- Siræ,
ārum, f. : ville de Thrace. --- Liv.
45, 4.
- gr.
Σεῖραι.
- sĭræum,
i, n. : vin cuit. --- Plin. 14, 80.
- gr.
σίραιον.
- Sirapilli,
ōrum, m. : peuple de Pannonie. ---
Plin. 3, 147.
- sirbēnus,
a, um : qui bredouille. ---
Fronto, Or. 3.
- gr.
συρϐηνός.
- Sirbĭtum,
i, n. : ville d'Éthiopie. --- Plin.
6, 194.
- Sirbōnis
lacus, m. : lac de la Basse Égypte. ---
Plin. 5, 68.
- sircĭtŭla,
æ, f. : sorte de raisin. --- Col.
12, 45, 1.
- Sirechæ,
ārum, m. : peuple de la Troglodyte. ---
Plin. 6, 176.
- Sīrēdŏnes,
um : c. Sirenes. --- Aus. Idyll. 11,
20.
- sĭremps,
adj. indécl. : absolument semblable.
- ou
sĭrempse, Plaut. Am. prol. 73
- sīremps
(sīrempse) [= similis res ipsa, d'après P. Fest. 343], adj. indécl. :
absolument semblable. --- Cato, Orat.
fr. 80; CIL 1, 582, 12, etc.
- omnium
rerum... siremps lex esto, Sen. Ep. 91, 16 : que tout soit soumis à la
même loi.
- Sīrēn,
ēnis, f. (acc. sing. -enem, -enen, -ena; acc. plur. -enas,
-enes) :
- gr.
Σειρήν, ῆνος.
1
- Sirène
[d'après la tradition de l'Odyssée, les Sirènes sont des divinités de
la mer qui, à l'entrée du détroit de Sicile, attiraient à elles par
leurs chants d'un attrait irrésistible les navigateurs passant dans
leurs parages et les entraînaient à la mort ; on les représente avec un
corps d'oiseau et une tête de femme]. ---
Sil. 14, 473; d'ordin. plur.
Cic. Fin. 5, 49.
- Sirenum
scopuli, Virg. En. 5, 854 : rochers des Sirènes [près de Caprée].
- Sirenum
domus, Petr. : le séjour des Sirènes (Naples).
2
-
fig. Sirène = qui chante agréablement.
--- Poet. d. Suet. Gram. 11; Juv.
14, 18.
- Rutilus,
qui gaudet acerbo plagarum strepitu et nullam Sirena flagellis
conparat,
Juv. 14 : Rutilus, qui se plaît à entendre le sinistre bruit des coups,
qui n'égale au sifflement des fouets aucun chant de sirène.
- poét.
vitanda
est improba Siren desidia, Hor. S. 2, 3, 14 : il faut éviter la
paresse,
dangereuse sirène.
3
- faux-bourdon [insecte]. --- Plin. 11, 48.
- Sīrēnĭus,
a, um : des Sirènes. --- Gell.
16, 8, 17.
- gr.
Σειρήνιος.
- Sīrēnæus
(Sīrēnēus), a, um : des Sirènes.
--- Hier. Ep. 82, 5.
- gr.
Σειρήνειος.
- Sīrēnis,
ĭdis, adj. f. (acc. sing. -ida) : des Sirènes.
- Sirenis
rupes Prisc. Peri. 354 : le rocher des Sirènes.
- voir
hors site : Sirènes.
- Sīrēna,
æ, f. : c. Siren. --- Hier. Ep. 22,
6; 54, 13; Capel. 6, 641.
- Sīrĭăcus,
a, um : de Sirius, de la canicule. ---
Avien. Arat. 285.
- gr.
Σειριακός.
- sīrĭāsis,
is, f. : siriasis [sorte de fièvre]. ---
Plin. 22, 59; 30, 135.
- gr.
σειρίασις.
- sīrĭcæ,
ārum, f. (pour sericæ) : vêtements de soie. --- CIL 4, 1940.
- sīrĭcārĭus
: c. sericarius. --- Inscr.
- sīrint
(c. siverint) : voir sino.
- ne
di sirint : <que les dieux ne le permettent pas ! > = aux
dieux ne plaisent !
- siris
:
1
- sīris
: c. siveris;
voir sino.
2
- Sīris,
is, m. :
- gr.
Σῖρις.
a
- nom d'une partie du
Nil en Éthiopie. --- Plin. 5,
54.
b
- fleuve de Lucanie. --- Plin. 3, 97
c
- fém.
surnom de la ville d'Héraclée.
--- Plin. 3, 97.
- sīrit
: c. siverit voir
sino.
- sīritis
: c. siveritis voir
sino.
- sīrĭum,
ĭi, n. : armoise [plante]. --- Apul.
Herb. 10.
- Sīrĭus
: Sirius (une
des étoiles
de la canicule) --- Hyg. Astr.
3, 34; 2, 35; Virg. G. 4, 425; id. En. 3, 141; Tibul. 1, 7, 21; Luc.
10, 211.
- Sirius,
a, um : de Sirius. --- Virg. En.
10, 273; Col. poët. 10, 289; Prud. Cath. 12, 22.
- Sirmĭo,
ōnis, f. : Sirmion (péninsule du lac Bénacus où Catulle avait une
propriété). --- Catul. 31, 1.
- Sirmĭum,
ĭi, n. : Sirmium (ville de la Pannonie). --- Sid. Pan. 774; Aus. Ep. 26, 1.
- Sirmĭensis,
e : de Sirmium. --- Ambr. Spir. 3, 10, 59.
- Sirmĭenses,
ĭum, m. : les habitants de Sirmium. --- Plin. 3, 148.
- Sirnĭdes,
um, f. : îles voisines de la Crète.
--- Plin. 4, 61.
- sīrŏmastēs,
æ, m. : bâton pour sonder (bâton terminé par
une pointe, qui servait aux douaniers pour sonder les tas de blé).
--- Hier. Ep. 109, 3; 147, 9.
- gr.
σιρομάστης (σειρομάστης)
-- σιρός : cavité dans le sol pour conserver le blé, silo
-- μαστήρ : qui cherche, qui
recherche.
- Sīron
: voir
Sciron.
- Sirōna,
æ, f. : nom d'une déesse des Gaulois. ---
Inscr. Orell. 2001; 2047 sq.
- sirpĕ,
is, n. : c. laser. --- Pl. Rud. 630;
Sol. 17, 48.
- sirpĕa et sirpĭa
: voir
scirpea.
- Sirpi,
ōrum, m. : ville de Pannonie. ---
Anton.
- sirpĭcĭum,
ĭi, n. [sirpe] : extrait du laser. ---
Cato, Agr. 157, 7.
- sirpĭcŭlus
: c. scirpiculus.
- sis
:
1 - sīs : c. si vis : si tu veux, de grâce, s'il te plaît.
- sine
sis loqui me, Plaut. Ps. 3, 2, 50 : de grâce, laisse-moi parler.
- refer
animum sis ad veritatem, Cic. Am. 48 : reviens, de grâce, à la
vérité.
2
- sis : subj.
présent de sum (---> sim, sis, sit, simus, sitis,
sint).
3
- sīs, arch.
: c. suis voir
suus.
- sīsămum
: voir
sesamum --- [qqs mss].
- Sisăpo,
ōnis, f. : ville de la Bétique. ---
Cic. Phil. 2, 48; Plin. 3, 14
- Sisăpōnensis,
e : de Sisapo. --- Plin. 33, 121.
- Siscĭa,
æ, f. : ville de Pannonie. --- Vell.
2, 113; Plin. 3, § 147; Prud. στεφ. 7, 3.
- Sīsenna,
æ, m. : surnom romain.
- nott L.
Cornélius Sisenna, orateur et historien latin, contemporain de Cicéron. --- Cic. Br. 228; Leg. 1, 7; Sall. J. 96,
2.
- autres
du même nom. --- Hor. S. 1, 7, 8;
Tac. An. 2, 1.
- Sĭsennus,
i, m. : nom d'homme. --- Fort. 1, 2,
21.
- sĭsĕr,
sĕris, n. : siser (raiponce ou chervis).
- gr.
σίσαρον.
-
siser erraticum sativo simile est et effectu; stomachum excitat, Plin.
20, 34 : le siser erratique, semblable au siser cultivé, produit les
mêmes effets; il excite l'estomac.
- sĭsĕra
: voir
sisara. --- *Varr. R. 3, 16, 26.
- Sīsichtōn,
ōnis, m. : surnom de Neptune. ---
Amm. 17, 7.
- gr.
Σεισίχθων.
- sisirus
: voir
sisara.
- Sisolenses,
ĭum, m. : ancien peuple du Latium. ---
Plin. 3, 69.
- sison
agrion : c. peucedanum : peucédanum ou queue-de-pourceau (plante). --- Apul. Herb. 94.
- Lebaigue
P. 1168
- sispĕs,
m. f. : c. sospes. --- Fest. 343,
14; Gloss. Isid.
- sispĭta,
æ, f. : c. sospita. --- Inscr.
- sissent
: voir sino.
- sistīs
: de sisto, et voir sino.
- sisto,
ĕre, stĭtī (qqf. stĕti), stătum :
- dans
Virg. En. 3, 403 ; Liv. 8, 32, 12, etc., les formes stet- sont plutôt de stare, cf. Gell. 2, 14, 1.
- gr.
ἴστημι (*σίστημι).
- tr. -
1 - faire se tenir, placer, poser, mettre,
établir.
- monstrum
sacrata sistimus arce, Virg. En. 2, 245 : nous plaçons le monstre [le
cheval de bois] dans l'enceinte sacrée de la citadelle.
- templum
juxta equos sistere, Tac. An. 12, 13 : poster des chevaux près du
temple. --- cf. Tac. H. 3, 77.
- alicui
jaculum sistere in ore, Virg. En. 10, 323 : planter un javelot dans la
bouche de qqn.
- huc
siste sororem, Virg. En. 4, 634 : fais venir ici ma sœur
2 - = statuere, élever, dresser, ériger [temple, trophées, etc.]. --- Tac. An. 4, 37; 15, 18; 15, 72, etc.
- sistere
fana, Fest. 351; P. Fest. 350
: déterminer les emplacements de temples futurs dans une fondation de
ville [ou d'après Antistius Labéo] établir des lectisternia à jours et
endroits déterminés.
3 - faire comparaître devant le tribunal à
une date fixée.
- se
sistere ou
sisti : comparaître, se présenter au jour dit. --- Cic. Quinct. 67; Gell. 7, 1, 10.
- vadimonium
sistere, Cic. Quinct. 30 : tenir l'engagement pris, comparaître, se
présenter.
- en gén. vas
factus est alter ejus sistendi, Cic. Off. 3, 45 : l'autre se porta
caution de la comparution de celui-ci = de son retour.
- sisto
tibi me, Pl. Curc. 163 : je me présente à ta sommation.
4 - d'où
venir se présenter, venir trouver qqn d'après une promesse faite. --- Cic. Att. 3, 25; 10, 16, 6.
5 - arrêter.
- se
sistere, Virg. En. 11, 853 : s'arrêter.
- sistere
gradum Virg. En. 6, 465;
sistere pedem, Ov. Rem. 80 :
arrêter sa marche.
- sistere
fugam, Liv. 30, 12, 1 : arrêter la fuite.
- sistere
iter, Tac. H. 3, 50 : faire halte.
- sistere
legiones Sabinas, Liv. 1, 37, 3 : arrêter l'élan des légions Sabines. --- cf. Liv. 10, 14, 18; Curt. 5, 3, 11;
Tac. H. 3, 71.
- se
sistere ab effuso cursu, Liv. 6, 29, 3 : s'arrêter dans sa course
désordonnée.
- sistere
aquam fluviis, Virg. En. 4, 489 : suspendre le cours des fleuves. --- cf. Ov. M. 7, 154, etc.
- sistere
sanguinem, Tac. An. 15, 54 : arrêter le sang.
- fig.
sistere lacrimas, querelas, Ov. F. 1, 367; M. 7, 711 : cesser ses
larmes, ses plaintes.
- sistere
ruinas, Plin. Pan. 50, 4 : arrêter les destructions.
6 - affermir, consolider.
- sistere
rem Romanam, Virg. En. 6, 858 : assurer l'existence de l'État romain [facere ut stet],
cf. Liv. 3, 20, 8.
- suam sibi rem salvam sistam, Plaut. Pœn. 1083 : je restituerai son
propre bien. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 40; éd. Peeters.
7 - fixer, déterminer, au
participe, voir
status.
- intr. -
8 - se poser, se placer, se tenir.
- sistere
capite ou
ore, Pl. Curc. 287; Capt. 793
: se tenir sur la tête, sur la figure, être renversé la tête la
première.
- in
terra sistere terram, Lucr. 2, 603 : la terre se poser sur la terre.
- sistere
legionem in aggere jubet, Tac. H. 3, 21 : il ordonne à la légion de se
poster sur la chaussée.
9 - comparaître devant le tribunal. --- Cic. Quinct. 25.
10 - s'arrêter.
- ubi
sistere detur, Virg. En. 3, 7 : [ne sachant] où il leur est donné de
s'arrêter.
- sistunt
amnes, Virg. G. 1, 479 : les fleuves s'arrêtent.
11 - tenir bon, tenir ferme. --- Virg. En. 11, 873.
12 - résister.
- sistere
alicui : résister à qqn. --- Tac. H.
1, 35.
13 - fig.
subsister, se maintenir. ---
Cic. Verr. 2, 3, 223
- passif impers.
non sisti potest, Pl. Trin. 720 : on ne peut y tenir, cela ne peut
aller plus loin.
- sisti
non posse, Liv. 45, 19, 13 : [il disait] que toute résistance serait
impossible. --- cf. Liv. 2, 29, 8;
3, 9, 8; 29, 10, 1.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- sistratus,
i, m. [sistrum] : qui porte un sistre.
- sistrata
turba, Mart. 12, 28, 19 : les prêtres d'Isis.
- voir hors site sistratus
- sistrum,
i, n. : sistre (sorte de crécelle en usage
dans les fêtes
d'Isis). ---
Virg. En. 8,
696; Ov. M. 9, 692; etc.
- voir hors site sistrum
- sĭsurna,
æ, f. : fourrure grossière, peau garnie de son poil. --- Amm. 16, 5, 5.
- gr.
σίσυρνα, ης (ἡ)
- ou sĭsŭra,
(σισύρα), æ, f.
- Sisygambis,
is, f. : Sisygambis (mère de Darius Codoman). --- Curt. 3, 3, 22.
- gr.
Σισύγαμϐις.
- sĭsymbrĭum,
ĭi, n. : - 1
- cresson
de fontaine. --- Plin. 20, 247.
- 2
-
menthe sauvage. --- Ov. F. 4, 869;
Plin. 19, 172.
- gr.
σισύμϐριον.
- Sīsўphēĭus,
æ, um : c. Sisyphius. --- Avien.
Phæn. 597.
- Sīsўphēus,
a, um : c. Sisyphius. --- Myth. 2,
105.
- Sīsўphĭdēs,
æ, m. : fils de Sisyphe [Ulysse]. --
Ov. A. A. 3, 313.
- gr.
Σισυφίδης.
- Sīsўphĭus,
a, um :
- 1
- de
Sisyphe. --- Prop. 2, 17, 7 ; Ov. H.
12, 204.
- 2
-
de Corinthe. --- Sil. 14, 51.
- Sīsўphus
(Sīsўphŏs),
i, m. : Sisyphe. - 1
- fils d'Éole, brigand tué par Thésée.
--- Cic. Tusc. 1, 98; Hor. S. 2, 3, 21; Ov. M. 4, 459.. - 2
- nain d'Antoine. --- Hor. S. 1,
3, 46.
- gr.
Σίσυφος.
- voir
hors site : Sisyphe.
- sĭsўringĭŏn
(sĭsўrinchĭŏn), ĭi, n. : sorte de plante bulbeuse. --- Plin. 19, 95.
- gr.
σισυρίγγιον.
- sisyrus,
i, f. : nom de la bruyère chez les Eubéens. --- Plin. 11, 42.
- sītănĭus,
a, um : de l'année.
- gr. σητάνιος.
- sitanius
panis, Plin. 22, 139 : pain fait avec du blé de l'année.
- sītarchĭa,
æ, f. : intendance des vivres, approvisionnement. --- Apul. M. 2, 11.
- gr.
σιταρχία.
- sītarcĭa,
æ, f. : - 1
- besace,
gibecière. --- Isid. 20, 9, 6.
- 2
-
vivres. --- Hier. Malch. 10.
- gr.
σιταρκία.
- sĭtella,
æ, f. [situla] : urne [de scrutin]. --- Cic. Nat. 1, 106 ;
Liv. 25, 3, 16 ; 41, 18, 8.
- Sīthōn,
ŏnis, m. : Sithon (être ambigu, tantôt homme, tantôt
femme). --- Ov. M. 4, 280.
- gr.
Σίθων.
- Sīthōnē,
ēs, f. : ville de Macédoine. --- Plin. 4, 38.
- gr.
Σιθώνη.
- Sīthŏnes,
um, m. (c. Sithonii) : les Sithoniens, les Thraces.
- adj.
Sithonas et Scythicos longum narrare triumphos, Ov. F. 3, 719 : il
serait trop long de compter tes victoires sur les Sithoniens, les
Scythes.
- Sīthŏnĭi,
ōrum, m. : voir Sithonius.
- Sīthŏnis,
ĭdis, f. : de Sithonie, de Thrace. --- Ov. H. 2, 6.
- subst. fém.,
une femme de Thrace. --- Ov. Rem. 605.
- Sīthŏnĭus,
a, um : de Sithonie, de Thrace.
- Sithonius
rex, Ov. P. 4, 7, 25 : le roi de Sithonie. --- Ov. M. 13, 571;
Virg. B. 10, 66; Hor. O. 3, 26, 10; Ov. H. 11, 13; id. M. 6,
588.
- Sīthŏnĭi,
ōrum, m. : les Sithoniens, les Thraces. --- Hor. O. 1, 18, 9
; Plin. 4, 41.
- gr.
Σιθόνιοι.
-
voir hors site Sithonie.
- Sitĭa,
æ, f. : ville de la Bétique. --- Plin. 3, 10; (al. Setia).
- siticĕn,
ĭnĭs, m. [situs + cano] : un trompette (pour
les funérailles).
- au plur. sĭtĭcĭnes.
--- Cato ap. Gell. 20, 2; Non. 54, 26 sq.
-
voir hors site siticen
- siticulōsus,
a, um [sitis] :
1 - desséché
[chaux].
--- Vitr. 7, 2.
2 - aride. --- Hor. Epo. 3, 16;
Col. 3, 11; Pall. Jan. 13, 4; Vitr.
7, 2; Auct. Priap. 64, 3.
3 - altéré. --- Sid. Ep. 2, 2,
12.
4 - altérant.---
Plin. 23, 104.
- sitiens,
entis : part. prés. de sitio.
- sitientĕr,
adv. [sitiens] : avidement, ardemment. --- Cic. Tusc. 4, 17,
37; Lact. 2, 1, 3; Apul. M. 9, 4, 1; 3, 14, 5.
- Sĭtĭfi,
n. et
Sĭtĭfis, is, f. : colonie romaine en Mauritanie [auj. Sétif]. --- Amm. 28, 6, 23
- Sĭtĭfensis,
e : de Sétif.
- sĭtĭo,
īre, īvi (ĭi), ītum :
1 - intr. - avoir soif.
- sitio,
Pl. Cas. 725 : j'ai soif. --- cf.
Curc. 103; Lucr. 4, 1100.
- sitiens,
Cic. Fin. 2, 64 : ayant soif, avec la soif.
- mactant igitur opimas ac pingues hostias Deo, quasi esurienti;
profundunt vina, tanquam sitienti; accendunt lumina, velut in tenebris
agenti, Lact. 6, 2 : ils immolent à Dieu de grasses victimes, comme
s'il était pressé de la faim; ils lui versent du vin, comme s'il était
tourmenté de la soif; ils allument des flambeaux devant lui, comme s'il
était dans les ténèbres.
- prov.
sitire mediis in undis, Ov. M. 9, 760 : avoir soif au milieu des eaux
(= ne pas voir son désir se réaliser).
- mediis
sitiemus in undis; pronuba quid Juno, quid ad hæc, Hymenæe, venitis
sacra, quibus qui ducat abest ? Ov. M. 9, 760 : nous connaîtrons la
soif au milieu des eaux; ô Junon, qui présides au mariage, ô Hyménée, à
quoi bon votre présence à cette cérémonie où manque l'époux ? --- trad. J. Chamonard; éd. Garnier
Flammarion.
- sitire
aeris Symm. Ep. 1, 27 : avoir soif (besoin) d'air.
- sitire
: avoir besoin d'eau, être à sec.
- tui quum
sitiant, ne agros alienos riga, P. Syr. :
quand vos champs ont besoin d’eau, n’allez pas arroser ceux d’autrui.
- agri
sitiunt, Cic. Or. 81 : les champs sont altérés. --- cf. Virg. B. 7, 57; G. 4, 402.
2 - tr. - avoir soif de, désirer boire.
- sitire
Tagum, Mart. 10, 96, 3 : avoir soif des eaux du Tage.
- quo
plus sunt potæ, plus sitiuntur aquæ, Ov. F. 1, 216 : plus on a bu
d'eau, plus on en veut boire.
- fig.
nostrum sanguinem sitire, Cic. Phil. 2, 20 : avoir soif de notre sang.
- honores
sitire, Cic. Q. 3, 5, 3 : avoir soif d'honneurs. --- cf. Cic. Rep. 1, 66.
3 - part. - adj.
sitiens : avide.
- sitientes
aures, Cic. Att. 2, 14, 1 : oreilles avides.
- avec le gén.
sitiens virtutis tuæ, Cic. Planc. 13 : avide de tes talents. --- cf. Cic. de Or. 3, 75; Gell. 12, 2,
13.
- Sitĭogagus,
i, m. : rivière d'Asie. --- Plin. 6,
99.
- sĭtis,
is, f. (abl. -i; acc. -im) :
1 - soif.
- sitim
depellere, Cic. Fin. 1, 37;
sitim explere, Cic. CM 26 :
chasser la soif, étancher sa soif.
- sitim
quærere, Cic. Phil. 5, 19 : chercher à avoir soif.
- litteras
Græcas ... arripui quasi diuturnam sitim explere cupiens, Cic. CM. 26 :
j'ai appris avidement le grec, comme si je désirais étancher une longue
soif. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe
latine, p. 133, éd. Vuibert.
- magna
hostium multitudo siti consumebatur, Cæs. BG. 8 : les ennemis, en
grand
nombre, mouraient de soif.
- fig.
cupiditatis sitis, Cic. Par. 6 : la soif, l'avidité du désir.
- sitis
libertatis, Cic. Rep. 1, 66 : la soif de la liberté. --- cf. Hor. Ep. 1, 18, 23; Juv. 10, 140;
Quint. 6, 3, 19.
2 - poét.
= manque d'eau. --- Virg. G.
2, 353; Tibul. 1, 4, 42; Plin. 19, 29
-
quamvis via longa paretur et Canis arenti torreat arva siti, Tibul. 1,
4, 41 : malgré la longueur de la route et les feux de la Canicule
desséchant les champs altérés.
- sītistus,
a, um (= altilis) : nourrissant, nutritif.
- gr.
σιτιστός.
- sītista ōva, n. : œufs nourris [tout en jaune]. --- Plin. 29, 45.
- sītītes,
æ, m. : sorte de pierre précieuse. --- Plin. 37, 7, 25, § 43 (Jahn, syrtites).
- gr.
σιτίτης.
- sĭtītŏr,
ōris, m.[sitio] : qui a soif de, avide de. --- Mart. 12, 2, 12; Apul. M. 1, 2.
- sititor
novitatis, Apul. M. 1, 2, 6 : assoiffé de nouveautés.
- Sitĭus
: voir Sittius.
- sĭtīvē
(*sitivus, situs) : selon la position.
--- *Tert. Prax. 29.
- sitla
: c. situla.
- sītōna,
æ, m. : intendant des greniers publics. --- Dig. 50, 8, 9, 6.
- gr.
σιτώνης.
- Sitŏnes,
um, m. : les Sitons (les habitants de la Scandinavie,
qui n'étaient pas de race germanique). --- Tac. G. 45.
- sītōnĭa,
æ, f. : intendance des greniers publics. --- Ulp. Dig. 50, 5, 2.
- gr.
σιτωνία.
- Sitræ,
ārum, m. : peuple de Mésopotamie. ---
Plin. 6, 118.
- sittace
:
1 - sittăcē
(siptăcē), ēs, f. (mot indien) : perroquet. --- Plin. 10, 117.
- cf.
gr. ψιττακός : perroquet.
2 - Sittacē,
ēs : voir Sittica.
- sittybus
(sittybos), i, m. (plur. sittyboe) : étiquette (bande de parchemin,
attachée aux livres des anciens, et portant le titre ou le nom de
l'auteur).
- cf.
gr. σιλλύϐους.
- sĭtŭla,
æ, f. : - 1
- seau. --- Plaut. Am. 2, 2, 39; Dig. 18, 1, 40. - 2
- urne (pour le vote). --- Plaut. Cas. 2, 6, 7.
- (Lebaigue
P. 1169)
- voir hors site situla.
- sĭtŭlus,
i, m. : seau. --- Cato, R. R. 10, 2; 11, 3; Vitr.
10, 9.
- sĭtūrus,
a, um : part. futur de sino.
- situs
:
1 - situs,
a, um : part. passé de sino.
a
- placé, posé.
- in
ore sita lingua est, Cic. Nat. 2, 149 : la langue est placée dans la
bouche. --- cf. Div. 1, 30.
b
- établi.
- juxta
siti, Sall. H. 4, 61, 17 : les voisins. --- cf. Tac. An. 12,
10.
- gens
in convallibus sita, Plin. 7, 28 : nation établie dans les vallées.
c
- situé.
- locus
in media insula situs, Cic. Verr. 2, 4, 106 : lieu sis au milieu de
l’île.
d
- en parl. des morts - placé
dans la tombe, enseveli.
- hic
est ille situs, Enn. d. Cic. Leg. 2, 57 : c’est ici qu’il repose. ---
cf. Leg. 2, 56.
- d’où les épitaphes - hic
situs est : ci-gît.
- hic
siti sunt : ici reposent.
d
- bâti, élevé, dressé.
- urbem
Philippopolim, a Macedone Philippo sitam circumsidunt, Tac. A. 3, 38 :
ils
assiègent la ville de Philippopolis, bâtie par Philippe de Macédoine.
--- 2, 7; id. H. 4, 22.
e
- quelques tournures remarquables.
- aliquid
situm est in aliquo, Cic. Mur. 83 : qqch repose sur qqn, dépend de qqn,
est en son pouvoir.
- quantum
est situm in nobis, Cic. Arch. 1 : autant qu’il dépend de nous.
- est
situm in nobis, ut ... Cic. Fin. 1, 57 : il dépend de nous de ...
- in
vestra manu situm est + inf. : il dépend de vous
de...
- in
vestra manu situm est ut + subj. : il dépend de
vous de...
- in
ejus pernicie patriæ sitam putabant salutem, Nep. : ils pensaient que
de sa mort dépendait le salut de la patrie.
- in
armis omnia sita, Sall. J. 51, 4 : tout dépend du sort des armes.
- quæ
sunt in casu sita, Cic. Off. 1, 115 : les biens qui relèvent de la
fortune.
- in
officio colendo sita vitæ est honestas omnis, Cic. Off. 1, 4 : c’est
dans la pratique du devoir que consiste toute l’honnêteté. ----
cf. Cic. Tusc. 5, 25.
- semper
in promptu situm, Enn. ap. Gell. 2, 29, 20 : toujours présent, sous la
main.
2 - sitŭs,
ūs, m. [sino] :
a
- situation,
position, emplacement.
- si
villæ situs ita conpetit, Col. 9, 5, 1 : si la situation de la métairie
le comporte.
- inexpugnabilis
terrestri ac maritimo situ urbs, Liv. 25, 23, 2 : ville imprenable à
cause de sa
situation terrestre et maritime.
- cujus hic situs atque hæc natura esse loci cælique dicitur ut ...
Cic. Verr. 2, 5, 26 : (Syracuse), dont la position est si heureuse et
le ciel si pur, que ... ---
Cic. Rep. 2, 22 ; Cæs. BG. 5, 57, 3, etc.
- au
plur., situs oppidorum, Cæs. BG. 3, 12, 1 :
l’assiette des places fortes.
-
castrorum situs cognoscere, Cæs. BG. 7, 83, 2 : apprendre la
position des camps.
b
- place, disposition des membres dans le corps
humain. --- Cic. Nat. 2, 153 ; Tusc. 1, 41.
- ab rhombis situ
tantum corporum differunt, Plin. 9, 36, 72 : ce n'est que par
leur posture qu'ils
diffèrent
du turbot.
c - site,
région, contrée, pays.
- a
meridiano situ ad septentrionem, Plin. 2, 245 : du midi au nord. ---
Plin. 2 § 127; 3 § 108; cf. Sill. ad Plin. 16, § 2.
- (pantheræ)
repleturæ illos situs, Plin. 27 : (les panthères) abonderaient dans ce
pays.
d
- oubli (où l'on est) état
d’abandon, de délaissement; jachère [en parl. des
champs]. --- Virg. G. 1, 72.
e - moisissure, rouille, pourriture,
détérioration.
-
arma situ squalent, Quint. 10, 1, 30 : les armes sont toutes sales de
moisissure, de rouille.
- militis
occupat arma situs, Tibul. 1, 10, 50 : la rouille recouvre les armes du
soldat.
- situs
araneosus, Catul. 23, 3 : une sale toile d'araignée.
- redolere
situm, Plin. : sentir le moisi.
- situ
carpi, Sen. : se rouiller.
- corrumpor
situ, Plaut. Truc. 915 : je me rouille ici (je me morfonds).
-
mens velut in opaco situm ducit, Quint. 1, 2, 18 : l’esprit, comme un
objet à l’ombre, se rouille.
-
verborum situs, Sen. Ep. 58, 5 : rouille des mots = mots surannés,
tombés en désuétude. --- cf. Hor. Ep. 2, 2, 118.
f - saleté corporelle, malpropreté. --- [poét.]
Cic. Tusc. 3, 26 ; Ov. M. 8, 802, etc.
g - inaction, oisiveté, négligence, abandon.
- marcescere
situ, Liv. 33, 45 : languir dans l'oisiveté. --- Ov.
Tr. 5, 12, 2.
- victa
situ senectus, Virg. En. 7, 440 : vieillesse vaincue par la décrépitude.
- longo ævi situ, Col. : par l'action lente du temps.
- in æterno jacere situ, Prop. 1, 7, 18 : être enseveli dans un
éterrnel oubli.
- passus
est leges istas situ atque senio emori, Gell. 20, 1, 10 : il a laissé
mourir
ces lois de vieillesse et désuétude.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- sĭum,
ĭi : voir sion.
- sīvĕ
(arch.
seive), ou seu :
1 - ou si
- si...
sive, Cæs. BG. 4, 17, 10 : si... ou si ...
- postulo,
sive æquumst, te oro, Ter. Andr. 190 : je te demande, ou, s'il le faut,
je te prie.
2 - sive...
sive... : soit que... soit que...
- avec un verbe dans
chaque membre. --- Cic. Cat.
4, 11; Tusc. 1, 76, etc.
- avec un verbe
commun.
- sive
casu accidit sive consilio, Cic. Tusc. 4, 64 : que l'événement soit dû
au hasard ou à la volonté
- sive
casu accidit sive consilio, Cic. Tusc. 4, 64 : que ce soit arrivé par
hasard ou à dessein. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 122, éd. Vuibert.
- sive
iracundia, sive dolore, sive metu permotus, Cic. Att. 10, 4, 6 : sous
l'empire soit de la colère, soit de la douleur, soit de la crainte.
- sive...
seu; seu... sive, voir seu.
3 - sive...
an... Tac. An. 11, 26 : soit...
soit plutôt...
- sive...
seu... an.... Tac. An. 14, 59 : soit... soit... soit plutôt...
- sive
= ou.
- sive
etiam, Cic. Q. 1, 1, 4 : ou même.
- ejectus
sive emissus, Cic. Sull. 17 : rejeté ou renvoyé.
- sive
adeo, Cic. Verr. 2, 1, 87 et sive
potius, Cic. Att. 8, 3, 3 :
ou pour mieux dire, ou plutôt.
- litterulæ
meæ sive nostræ tui desiderio oblanguerunt, Cic. Fam. 16, 10, 2 : mes
modestes écrits, les nôtres pour mieux dire, ont langui de ton absence. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 123, éd. Vuibert.
-
quid
perturbatius hoc ab urbe discessu sive potius turpissima fuga ! Cic.
Att. 8, 3 : quelle plus grande marque de trouble que ce départ de la
ville ou plutôt qu'une fuite si honteuse ! --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
123, éd. Vuibert.
- Petrus
seu quis alius : Pierre ou un autre.
- erravitne
via, seu lassa resedit, Virg. En. 2 : s'est-elle trompée de route ou
s'est-elle
arrêtée d'épuisement ?
- sive
iracundia sive metu permotus : poussé soit par la colère, soit par la
peur.
- literulæ
meæ, sive nostræ, tui desiderio languerunt, Cic. Fam. 16, 10, 2 : mes
modestes écrits, les nôtres pour mieux dire, ont langui de ton absence.
- avec
l'ind.
- sive habes quid (= aliquid) sive nil habes, scribe tamen aliquid,
Cic. : que tu aies quelques nouvelles ou que tu n'en aies aucune,
écris-moi quelque chose tout de même.
- sive
ad sapientiam perveniri potest ... sive hoc difficile est, tamen...
Cic.
: si on peut parvenir à la sagesse... ou si c'est difficile,
cependant...
- postulo,
sive æquom'st, te oro, ut ... Ter. And. 1 : je te demande, ou s'il le
faut, je te prie de ...
-
mihi Platonis illud, seu quis dixit alius, perelegans esse videtur,
Cic. Rep. 1, 29 : ce mot de Platon, ou d'un autre, me paraît de très
bon goût.
- avec
le subj. - sive ... sive ... :
pour le cas où... ou bien
....
- ad
hostem proficisci constituerat, sive eum ex paludibus elicere sive
obsidione
premere posset, Cæs. BG. 7 : il s'était résolu à marcher sur l'ennemi
pour le cas où il pourrait le faire sortir des marais ou bien l'y
bloquer
en l'encerclant.
- avec
le subj. de répétition - in
agmine, anteibat, capite
detecto,
seu sol, seu imber esset, Suet. : il marchait à la tête de l'armée,
la tête découverte, qu'il y eût du soleil ou qu'il plût.
- ejecto
sive emisso Catilina, Cic. : quand on eut expulsé ou, plus exactement,
laissé partir Catilina.
- voir
hors site dicolat-angl dicolat-allem
- sivi
: parf. de sino.
- smaragdineus,
a, um : d'émeraude.
- smaragdinus,
a, um : d'émeraude.
- smaragdus,
i, m. et f. : émeraude.
- smaris,
ĭdis, f. : smaris (petit poisson).
- smecticus,
a, um : détersif.
- smegma,
ătis, n. : - 1 -
liniment. - 2
- un détersif.
- smilax
:
1 - smilax, ăcis, f. : - a
- if. - b - une yeuse.
- c
- liseron.
2
- Smilax, ăcis, f. : Ov. Smilax (jeune fille changée en liseron).
- smurna
(smyrna), æ, f. : myrrhe.
- Smyntheūs,
a, um : de Smynthée, d'Apollon.
- Smyntheūs, ĕi (ĕos), m. : Smynthée (surnom d'Apollon).
- gr. Σμινθεύς.
- Sminthĭus,
a, um : de Sminthe [ville de Troade]. --- Arn. 3, 119.
- smўris,
ĭdis, f. : émeri, pierre dure pour polir le diamant. ---
Isid. 16, 4, 27.
- gr. σμύρις.
- smyrna
:
1
- Smyrna (Zmyrna), æ,
f. : Smyrna, la même que Myrrha, sujet d’un poème d’Helvius Cinna.
--- Catul. 95, 1.
2
- Smyrna (Zmyrna), æ, f. :
- gr.
Σμύρνα.
a
- Smyrne
en Ionie [une des villes
qui prétendaient avoir donné le jour à Homère]. ---
Cic. Fl. 71.
- Homerum Colophonii civem esse dicunt suum, Chii suum vindicant,
Salaminii repetunt, Smyrnæi vero suum esse confirmant, Cic. Arch. 9 :
Colophon s'attribue la gloire d'avoir vu naître Homère, Chio la
revendique, Salamine la réclame, Smyrne s'en empare à son tour.
b
- Smyrna
Trachea, Plin. 5, 115 : un des quartiers d’Éphèse.
- Smyrnæus,
a, um : de Smyrne (en Ionie). --- Plin. 5, 120; d’Homère,
[et par ext.]
héroïque, épique. --- Luc. 9, 984 ; Sil. 8, 595.
- Smyrnæi
: les habitants de Smyrne. --- Cic. Arch. 19 ; Liv.
37, 16, 8.
3
- smyrna (smurna), æ, f. :
myrrhe. ---
Lucr. 2, 504; Dig. 39, 4, 16, § 7;
voir myrrha.
- gr. Σμύρνα.
- smyrnĭŏn
(zmyrnĭum), ĭi, n. : smyrnium ou maceron [plante ombellifère].
--- Plin. 27, 133.
- gr. σμύρνιον.
- smyrrhīza,
æ, f. : c. myrrhis. --- Plin. 24, 154.
- gr.
σμυῤῥίζα.
- smȳrus
(zmyrus), i, m. : le mâle de la lamproie [poisson]. --- Plin.
32, 151.
- gr.
σμῦρος.