===> Dico
- mē : acc. et abl. de ego.
- Gaffiot
P. 956-958 --- Lebaigue
P. 755.
- mĕābĭlis,
e [meo] :
- 1 -
où l'on peut passer, praticable. --- Plin.
6, 2. - 2 -
(air) qui pénètre facilement. --- Plin. 2, 10.
- mĕācŭlum,
i, n. [meo] : passage, chemin. --- Capel. 8, 813.
- mĕāmĕt
: abl. sing. fém. de meus
renforcé
par - met.
- meāmet
culpā, Plaut. Pœn. 446 : par ma faute.
- Mĕandĕr
: voir Mæander.
- mĕaptĕ
: abl. sing. fém. de
meus renforcé
par - pte.
- meapte malitiā, Plaut. Truc. 471 : à cause de ma rouerie.
- mĕātim,
adv. [meus] : à ma manière. ---
Char. 186, 2; Prisc. 12, 27.
- cf. tuatim.
- mĕātĭo,
ōnis, f. [meo] : marche, cours. --- C.-Aur. Acut. 2,
18, 105.
- mĕātŏr,
ōris, m. : voyageur. --- Inscr. Orell. 1417.
- mĕātŭs,
ūs, m. [meo, are] : - 1 - action de
passer d’un lieu dans un autre, passage, course. --- Lucr. 1, 128 ;
Virg. En. 6, 850 ; Tac. H. 1, 62. - 2
- cours (des astres). - 3
- chemin,
passage. --- V.-Fl. 3, 403; Plin. 70, 85; Luc. 2, 664.
-
(Lebaigue
P. 755 et P.
756)
- meatus
animæ, Plin. Ep. 6, 16, 13 : la respiration.
- ou meatus
spiritus. --- Quint. 7, 10, 10.
- meatus animae gravior et sonantior, Plin.
Ep. 6, 16, 13 : respiration plus forte et plus retentissante.
- meatus
spirandi, Plin. 28, 197 : la trachée-artère.
- solis
lunæque meatus, Lucr. 1, 128 : la marche du soleil et de la lune.
- cur
signa meatus deseruere suos, Luc. 1, 664 : pourquoi les astres ont-ils
abandonné
leur marche ? (pourquoi se sont-ils éclipsés ?).
- Danubius
in Ponticum sex meatibus erumpit, Tac. G. 1 : le Danube se jette dans
le
Pont-Euxin par six embouchures.
- Mecænas : voir Mæcenas.
- mēcastŏr,
interj. (s.-ent. juvet) : par Castor !
- mēchănēma,
ătis, n. : tour d’adresse. --- Sid. Ep. l, 9.
- gr. μηχάνημα, ατος.
- mēchănĭcus,
a, um : mécanique.
- gr. μηχανικός.
- mechanicus,
i, m. : mécanicien.
- mechanica, æ, f. : la mécanique.
- mechanica,
ōrum, n. : les engins.
- sunt artes
mechanicæ, veluti usus ambigui, atque faciunt et ad nocumentum, et ad
remedium, Bacon : les arts mécaniques ayant leurs
inconvénients, ainsi que leurs avantages, sont comme autant
d'épées à deux tranchants qui servent,
tantôt à faire le mal, tantôt à y
remédier.
- mēcōn,
ōnis, f. (acc. -ōna) : -
1
- euphorbe
maritime. --- Plin. 20, 209. - 2
- pavot. --- Apul. Herb. 53.
- gr. μήκων, ωνος.
- mēcōnĭum
(mēcōnĭŏn), ii, n. : - 1
- suc de pavot, opium. --- Plin. 20, 202. - 2
- méconium (excréments
des nouveau-nés). --- Plin. 28, 52. - 2
- plante appelée peplis. --- Plin. 27, 119.
- gr.
μηκώνιον --- μήκων,
ωνος : pavot; tête de pavot.
- mēcōnis,
ĭdis, f. : sorte de laitue
(soporifique, comme le
pavot). --- Plin. 19, 126.
- gr. μηκωνίς, ίδος : dont
le
suc est comme celui du pavot.
- mēconītēs,
æ, m. : une pierre précieuse
(ressemblant au pavot). --- Plin. 37, 173.
- gr. μηκωνίτης : semblable
au
pavot.
- mēcum
(cum + me) : avec moi.
- med =
me (acc.).
- dic
igitur med aniticulam, Plaut. : alors, dis que je suis ton petit canard.
- Mĕdamna,
æ (Mĕdamnē, ēs), f. [medius + amnis] :
Prisc. la Mésopotamie.
- meddix
(medix), icis, m. [de l'osque metideicos,
celui qui montre le
droit] : Enn. magistrat (chez les Osques).
- meddixtuticus
(meddix tuticus, medixtuticus), Liv. : médixtutique (magistrat suprême).
- Mēdēa,
æ, f. : Médée. - 1
- fille
d'Eétès, roi de Colchide, épouse de Jason, célèbre magicienne. ---
Cic. Cæl. 18; Hor. P. 185 ; Ov. M. 7, 9. - 2
- titre d'une tragédie. --- Quint. 10, 1, 98. - 3
- sorte de pierre précieuse. --- Plin
37, 173
- gr. Μήδεια.
- voir hors site
: Médée.
- Medea
Palatina, Cic. Cæl. 8, 18 : la Médée du mont Palatin (= Clodia).
- Medea nigra, une pierre
précieuse appelée plus tard Medea. --- Plin. 37, 10, 63, § 173.
- Mēdēis,
ĭdis, f. : de Médée. --- Ov. A. A. 2, 101.
- mĕdēla,
æ, f. [medeor] : médicament, remède. --- Just. 11, 1,
7; Gell. 12, 5, 3; fig. Gell. 20, 1,
22.
- mēdēlĭfĕr, ĕra, ĕrum : qui
apporte la guérison. --- Fort. Mart. 1, 362.
- Mēdēna, æ, f. :
nom plus moderne de la Médie. --- Ruf.
- mĕdens,
entis : part. prés. de medeor.
- medens,
entis, m. : médecin. --- Lucr. 2, 936 ; Plin. 25, 87.
- Medentĭus : peut-être mot
primitif pour Mezentius.
--- Prisc.
- mĕdĕo,
ēre : c. medeor. --- Fort. Mart. 2, 21.
- au
passif impers. - ut huic vitio medeatur, Vitr. 6, 11 :
pour
corriger ce
défaut.
- au
passif : ut ex vino stomachi dolor medeatur,
Hier. Ep. 22,
4 : pour
que le mal d'estomac soit guéri par le vin.
- mĕdĕor,
ēri : - 1
- donner ses soins
à, soigner, guérir. - 2
- fig. remédier
à, porter remède à, guérir, réparer.
- avec
datif, rarement contra
+ acc., très rarement avec acc. seul.
- alicui
mederi : soigner qqn, traiter qqn.
- alicui
rei mederi : soigner qqch.
- mederi vulneribus, Plin. 24, 36 : soigner des blessures.
- mederi
contra : être bon pour lutter contre.
- contra
serpentium ictus mederi, Plin. 9, 31 : être bon pour lutter contre les
morsures de serpents.
- minime mirum id quidem; nam efficit hoc philosophia : medetur animis,
Cic. Tusc. 2, 11 : il n'y a rien là d'étonnant; c'est l'effet de la
philosophie : elle guérit les maladies de l'âme.
- medendis
corporibus, Liv. 8, 36, 7 : en soignant les corps. --- cf.
Suet. Vesp. 5.
- medendi
ars : l'art de la médecine.
- oculis
herba chelidonia medetur, Plin. 8, 27, 41, § 98 : la chélidoine est
bonne
pour les yeux.
- ægrescit
medendo, Virg. En. 12, 46 : sa maladie s'aggrave avec les remèdes.
- facillime
inopiæ frumentariæ sese mederi posse existimavit, Cæs. BG. 5, 24 :
il
pensa pouvoir remédier très facilement à la disette de blé.
- au
passif ut ex vino stomachi dolor
medeatur, Hier. Ep. 22,
4 : pour
que le mal d'estomac soit guéri par le vin.
- medendæ
valitudini leniendisque morbis nullam divinam humanamque opem non
adhibuit,
Suet. Tit. 8 : pour améliorer l'état sanitaire et atténuer la
maladie, il n'eut aucun recours, ni divin ni humain.
- au
passif impers. - ut huic vitio medeatur, Vitr. 6, 11 :
pour
corriger ce
défaut.
- Mederĭăcum, i, n. : lieu
de la Belgique. --- Anton.
- Mēdi,
ōrum, m. : les Mèdes, les Perses. --- Cic. Off. 2, 41 ;
Hor. O. 1, 2, 51 ; Luc. 8, 386 ; Pers. 3, 53.
- gr. Μῆδοι.
- Mēdus, i, m. : un
Mède. --- Hor. O. 4, 14, 42.
- Media :
1
- Mēdĭa, æ, f. : la Médie (région d'Asie). --- Plin. 6, 114;
Virg. G. 2, 220.
- gr. Μηδία.
- voir
hors site : la
Médie.
2
- Mēdīa : c. Medea.
- mĕdĭāle, is, n. [medius] : le
milieu, le cœur [d’un arbre]. --- Solin. 20, 9; 52, 53.
- mĕdĭālis, is, f. [medidialis ;
medius dies] : victime noire qu’on immole à midi. --- P. Fest.
124, 7.
- medialem appellabant hostiam atram, quam meridie immolabant, voir P.
Festus.
- Mĕdĭamna, æ,
f. [medius-amnis] : (c. Medamna) la Mésopotamie. --- Prisc.
27, 151.
- gr. Μεσοποταμία.
- mĕdĭans, tis : part. de
medio.
- mĕdĭānus,
a, um [medius] : du milieu. --- Vitr. 3, 5, 15; 3, 2,
6; id. 3, 5, 12; Hier. Ep. 73, 3; Inscr. Fabr. 463, 95.
- medianus
digitus, Veg. 2, 40, 3 : le doigt du milieu.
- mediana testudo, Vitr. 5, 1 : la nef du milieu (en forme de tortue).
- mediana testudo inter
columnas est longa pedes CXX, lata pedes LX, Vitr. 5, 1 : la
nef du milieu, entre les deux rangs de colonnes, a cent vingt pieds de
longueur, et de largeur soixante.
- medianum,
i, n. :
a
- antiquité corridor, hall central
perpendiculaire à la rue, distribuant les pièces dans les appartements
à l’intérieur d’un insula, comparable
à l’atrium d’une domus.
- voir
hors site plan d'un medianum.
b
- néolatin
: salon, salle de séjour (= exedrium
ou sellaria, Stephen Bérard, Vita
nostra).
- quod
si ex mediano cenaculi quid dejectum sit, verius est omnes teneri, Ulp.
Dig. 9, 3, 5, 2 : si on a jeté quelque chose d'un corridor, il est plus
probable que tous ceux qui logent dans la maison en seront tenus comme
responsables.
- plur. n. mediana,
Apic. 4, 2 : les côtes (des bettes).
- mĕdĭastīnus,
i, m. [medius] : - 1
- esclave à tout faire, du dernier rang. - 2 - assistant
[docteur]. --- Plin. 29,
4; Dig. 4, 9, 1, 5.
- mediastrinus (?) Cat. d. Non.
143, 9; Lucil. 15, 19.
- tu
mediastinus tacitā prece rura petebas, Hor. Ep. 1, 14, 14 : toi,
esclave à tout
faire, dans une prière muette tu désirais la campagne. --- Col.
2, 13, 7.
- voir
hors site mediastini.
- mĕdĭātĕnŭs,
adv. (cf. hactenus)
: jusqu’à la moitié. --- Capel. 6, 688.
- mĕdĭātĭo,
ōnis, f. [medio] : médiation entremise. --- Aug. Civ.
9. 16, 2.
- mĕdĭātŏr,
ōris, m. : médiateur.
- parvi
se pendere tot mediatorum præsentiam, Apul. M. 9, 36, 1 : (il affirma
sérieusement) qu'il faisait peu de cas de tous ces médiateurs.
- Mediator
(Dei et hominum) : le Médiateur (= Jésus-Christ). ---
cf. Vulg. Gal. 3, 20; cf. voir 19; id. Heb. 8, 6; Lact. 4, 25;
Tert.
Carn. 15; id. Resurr. 51 al.; Aug. Conf. 10, 42, 2 sq.
- medica
:
1
- mĕdĭca,
æ, f. [medicus] : - a
- une
soignante, une infirmière. --- Apul. M. 5, p. 363 Oud.;
Inscr. Orell. 4230 sq.; Inscr. Grut. 635, 9; 636, 1 sq. - b
- une
sage-femme. --- Interpr. Paul. Sent. 2, 24, 8; Ambros. Ep. 5.
2
- mĕdĭca, ōrum, n. [medicus] : plantes médicinales. --- Plin. 19, 5,
27, § 89.
- mĕdĭcābĭlis,
e : - 1
- qu'on peut guérir,
curable. - 2 - Col.
qui peut guérir, salutaire.
- mĕdĭcābĭlĭtĕr,
adv. : Pall. en guérissant, de
manière à guérir.
- mĕdĭcābŭlum,
i, n. : Apul. lieu propice à la
guérison.
- mĕdĭcāmĕn,
ĭnĭs, n. : - 1
- médicament,
remède, potion. - 2 -
breuvage vénéneux,
poison; breuvage magique, philtre. - 3
- drogue,
ingrédient, préparation (pour modifier les qualités naturelles d'une
chose), assaisonnement, engrais. - 4
- matière
colorante, teinture. - 5
- fard, cosmétique.
- mĕdĭcāmentārĭus,
a, um : relatif aux médicaments.
- medicamentārĭus,
ii, m. : - a - Plin.
pharmacien. - b
- C. Th. empoisonneur.
- medicamentaria
(s.-ent. ars), Plin. : pharmacie.
- medicamentaria
(s.-ent. mulier), C. Th. : empoisonneuse.
- mĕdĭcāmentōsus,
a, um : médicamenteux.
- mĕdĭcāmentum,
i, n. : - 1
- remède,
médicament, drogue. - 2
- onguent, parfum.
- 3 - drogue nuisible,
breuvage empoisonnée,
poison. - 4 -
antidote. - 5
- breuvage magique, charme, enchantement, philtre. - 6
- ingrédient, assaisonnement. - 7
- matière
colorante, teinture, fard. - 8
- embellissement
(pour le style).
- amatorium
medicamentum : philtre d'amour.
- medicamento
sagittas tingere, Plin. 27, 11, 76, § 101 : tremper les flèches dans
le poison.
- medicamentis
delibutus, Cic. Brut. 60, 217 : couvert d'onguents.
- somnificum
medicamentum : un somnifère.
- medicatus
:
1
- mĕdĭcātus, a, um :
part.-adj. de medico et medicor.
a
- médicinal, propre à guérir, qui a
une vertu curative, salutaire.
- medicati
fontes : sources minérales. --- Cels. 4, 5; Sen.
Prov. 2, 1; Plin. 2, 93, 95, § 207.
- medicata
potio, Curt. 3, 6, 2 : breuvage médical. --- Juv.
12, 36.
- lac
bubulum medicatius, Plin. 28, 124 : le lait de vache est plus
sain.
-
res medicatissimæ, Plin. 28, 78 : plantes douées de vertus puissantes.
b
- qui a subi une préparation,
trempé, frotté d'une substance.
- medicatæ
sedes, Virg. G. 4, 65 : demeures parfumées (ruches frottées de sucs
odorants).
- medicatus
somnus, Ov. H. 12, 107 : sommeil causé par un breuvage.
- medicatæ
fruges, Virg. En. 6, 420 : graines préparées (de manière à avoir une
vertu soporifique).
- nimia
suffitione (vina) medicata, Col. 1, 6 : (vins) soumis à une fumigation
trop prolongée.
b
- empoisonné.
- medicata
veneno tela, Sil. 7, 453 : traits empoisonnés. --- Sil. 13,
197; Suet. Claud. 44: herbæ, Col. 11, 3, 64.
b
- teint, coloré.
- lana
medicata fuco, Hor. O. 3, 5, 28 : laine teinte.
- medicamentum
vellus, Ov. R. Am. 707 : toison teinte.
2
- mĕdĭcātŭs, ūs, m. :
remède magique. --- Ov. H. 12, 165.
- mĕdĭcīna,
æ,
f. [medicinus] :
- (Lebaigue
P. 756 et P.
757)
1
- (s.-ent.
ars) science
de la médecine, médecine,
chirurgie. ---
Cic. Off. 1,
151 ; Fin. 5, 16;
Quint. 2, 17, 9; Plin. 25, 25.
- medicinam
exercere, Cic. Clu. 178
; ou medicinam factitare, Quint.
7, 2, 26 : exercer la
médecine.
- ou
medicinam facere, Phædr.
1, 14, 2.
- tertiam esse
partem medicinæ, quæ manu curet, Cels. proœm. 7
: qu'il y a une troisième partie de la médecine, qui soigne avec les
mains.
2
- (s.-ent.
officina) cabinet [de docteur]. --- Plaut.
Amp. 1013 ; Men. 994.
3
- (s.-ent.
res) remède, potion.
-
medicinam alicui adhibere, Cic. Att. 16, 5, 5, ou
facere, Cic. Fam. 11, 7 : donner, faire une potion à
qqn.
4
- poison. --- Att.
Tr. 579.
5
- remède, soulagement.
- non
egeo medicinā, me ipse consolor, Cic. Læl. 3, 10 : je n'ai pas besoin
de soulagement, je me soigne moi-même.--- Cic. Rep.
2, 59; Att. 2, 1, 7.
- medicina
doloris, Cic. Ac. 1, 11 : remède
contre la douleur. --- cf. Cic. Fin. 5, 64; Sest. 51.
- medicina
consilii, Cic. Cat. 2, 17 : le remède de la persuasion. --- plur., Cic. de
Or. 2, 339.
6
- taille
de la vigne. --- Plin. 17, 191.
7
- moyen
artificiel pour améliorer qqch.
-
non ulla tua'st medicina figuræ, Prop. 1, 2, 7 : ta beauté se passe des
secours de l'art.
- mĕdĭcīnālis,
e : médical,
médicinal. --- Plin. 32, 123 ; 36, 157.
- cucurbitæ medicinales, Plin. 32, 123 : ventouses.
- medicinalis
digitus, Macr. 5, 7, 13 : le doigt annulaire.
- mĕdĭcīnālĭtĕr
: avec ou par des remèdes. --- Aug. Civ. 5, 5.
- mĕdĭcīnus,
a, um
[medicus] : de médecin. --- Varr. L. 5, 93.
- mĕdĭco,
āre, āvi, ātum : - tr. -
- voir
medicatus.
1
- soigner, traiter, guérir. ---
Plaut. Most. 387 ; Col. 9, 13, 7.
2
- faire tremper,
faire infuser, préparer avec un ingrédient, oindre, frotter
de.
- boletum
medicatum avidissimo ciborum talium optulerat, Suet. Claud. 44 : elle
lui
avait offert un cèpe empoisonné, à lui qui était grand amateur de ce
genre de nourriture.
- vinum
medicatum, Col. 1, 6, 20 : vin altéré.
- huc
tu jussos adsperge sapores, trita melisphylla et cerinthæ ignobile
gramen...
ipsæ (apes) consident medicatis sedibus, Virg. G. 4, 62 : ici
répands
les senteurs que je recommande : la mélisse broyée et l'herbe de la
cérinthe
commune... d'elles-mêmes (les abeilles) se poseront sur ces endroits
préparés.
-
medicare semina, Virg. G. 1, 193 : préparer (chauler) des
graines. --- Col. 11,
30, 40; Plin. 16, 118.
3
- teindre,
colorer.
- medicare
tuos desiste capillos, Ov. Am. 1, 14, 6 : cesse de teindre tes cheveux.
- mĕdĭcor,
āri, ātus sum : - tr. et intr. - soigner, traiter, guérir.
- alicui
medicari : soigner qqn.
- medicari
sibi, Ter. And. 944 : trouver un remède pour soi-même.
- senibus
medicari anhelis, Virg. G. 2, 135 : rendre la force aux vieillards
haletants.
- non
Dardaniæ medicari cuspidis ictum evaluit, Virg. En. 7, 756 : il ne put
traiter le coup de la pointe dardanienne.
- ego
istum medicabor metum, Plaut. Most. 2, 1, 40 : je vais guérir cette
peur.
- mĕdĭcōsus,
a, um [medicus] : médicinal, qui guérit. --- C.-Aur.
Acut. 2, 29, 158.
- medicus
:
1
- mĕdĭcus, a, um [medeor] : - a
- propre
à guérir, qui
soigne, guérit. --- Virg. G. 3, 455; Ov. Tr. 5,
6, 12; Plin. 36,
202.
- b
- de médecin, médical, médicinal. - c
-
magique, enchanteur.
--- Sil. 3, 300.
- ope
medicā, Ov. Am. 2, 9, 8 : par le secours de la médecine.
- multa
manu medica Phœbique potentibus herbis, Virg. En. 12, 402 : avec ses
gestes de médecin et les herbes puissantes de Phébus.
2
- mĕdĭcus, i, m. : - a
- médecin. --- Plaut.
Men. 875; Cic.
Clu. 57; Suet. Ner. 37; Plin. 29, 22. - b
-
doigt annulaire (cf. medicinalis).
--- Plin. 30, 108; cf. δάκτυλος
ἰατρικός.
- medice,
cura teipsum, Vulg. Luc. 4, 23 : médecin, soigne-toi toi-même.
- medico
diligenti, priusquam conetur ægro adhibere medicinam ... natura
corporis cognoscenda est, Cic. de Or. 2, 186 : un bon médecin, avant de
donner un remède à un malade, doit connaître son tempérament. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
151, éd. Vuibert.
- mĕdĭca,
æ, f. :
- a
- une
soignante, une infirmière. --- Apul. M. 5, p. 363 Oud.;
Inscr. Orell. 4230 sq.; Inscr. Grut. 635, 9; 636, 1 sq. - b
- une
sage-femme. --- Interpr. Paul. Sent. 2, 24, 8; Ambros. Ep. 5.
- nec
uxoris officiosam faciem sed medicæ laboriosam personam sustinens,
Apul. M. 5, 10, 2 : tenant non le rôle d'épouse servviable, mais celui
d'une soignante dans la peine.
3
- Mēdĭcus, a, um : de Médie, médique.
--- Luc. 8, 368; Plin.
12, 15; Aus. Ep. 24, 54.
- gr. Μηδικός.
- Medica
mala, Plin. 15, 47 : oranges, citrons.
- Medica
dea, Aus. Ep. 24, 54 : statue de Némésis en marbre de Paros.
- Mēdĭcus,
i, m. : le Mède (surnom de l'empereur Vérus, vainqueur des
Mèdes). --- Capitol. Verr. 7.
- mĕdĭē,
adv. [medius] : moyennement. ---
Apul. Plat.
2, 19; Lact. 6, 15.
- mĕdĭĕtās,
ātis, f. [medius]
: - 1
- le
milieu, le centre. --- Cic. Tim. 23;
Lact. 10, 19. - 2
-
moitié. --- Pall. Mart. 101 10; Cod. Th. 4, 19, 1.
- 3
-
juste milieu. --- Dig. 5, 4, 3. - 4
- nature
intermédiaire. --- Arn. 2, 31.
- Medilītānus,
a, um : de Médila (Numidie). --- Inscr.
- mĕdĭlūnĭa,
æ, f. [medius, luna] : premier quartier de la lune. ---
Capel. 7, 738.
- Medimni,
ōrum, m. : peuple d’Ethiopie. --- Plin. 6, 190.
- mĕdimnum,
i, n. : médimne (= 51, 84 litres, mesure
grecque de capacité). ---
Cic. Verr.
3, 112 et 113.
- ou mĕdimnus,
i, m. --- Lucil.
d. Non. 213, 21 ; Nep. Att. 2.
- gr. μέδιμνος.
- gén.
plur. habituel
medimnum. --- Cic. Verr. 3, 84 et 90.
- mĕdĭo, āre
[medius] : - 1
- tr.
- partager entre deux, partager par le milieu. ---
Apic. 3, 82.
- 2
-
intr. - être à son milieu, à moitié. --- Pall. Mart.
10, 32. - 3
-
s’interposer. --- Sid. Ep. 9, 3.
- die mediato : à la moitié du jour. ---
Aug. in evang. Joann. tract. 28, 8.
- inter
obstrictas affectu mediante personas, Sid. Ep. 9, 3 : entre des
personnes liées d'une étroite amitié.
- mĕdĭŏcĕr,
arch. : c. mediocris. --- Prisc. Accent. 23.
- mĕdĭŏcrĭcŭlus,
a, um : dim. de mediocris. --- Cato, d. P.
Fest. 154.
- mĕdĭŏcris,
e [medius] : - 1
- qui tient le milieu,
moyen, médiocre, ordinaire, de qualité moyenne, de
grandeur moyenne [en
parl. de pers. et de choses]. - 2
- modéré,
modeste, retenu, réservé, qui a de la mesure.
- mĕdĭōcris
Hor. P. 370.
- mediocre
castellum, Sall. J. 92, 5 : un petit fort (un fortin). ---
Cæs. BG. 5, 43; Hirt. BG. 8, 9; id. B. Alex. 30.
- C. L. Memmii fuerunt oratores mediocres, Cic. Brut. 36, 136:
: Caius et Lucius Memmius furent des orateurs moyens.
- mediocris
animi est, Cæs. BC. 3, 20 : c’est le fait d’un petit esprit que de.
- quis
mediocris gladiator ingemuit, quis vultum mutavit umquam ? Cic. Tusc.
2,
41 : quel gladiateur ordinaire a jamais poussé un gémissement et changé
de visage ?
- nec
tam tenuis census tibi contigit, ut mediocris jacturæ te mergat onus,
Juv. 13, 6 : tu n'as pas assez peu de revenus pour que le poids d'une
petite perte te coule à fond.
- litote - Jugurthæ non mediocris
animus, Sall. J. 8, 1 : l'ambition de Jugurtha, qui n'était
pas petite ( = qui était ardente). --- cf. Ter. Ad.
5, 9, 9; Cic. Rep. 2, 31, 55.
- mediocres
syllabæ : syllabes de quantité moyenne, intermédiaires entre la longue
et la brève, douteuses. --- Gell. 16, 18, 5.
- mĕdĭŏcrĭtās,
ātis, f. :
1
- mesure,
modération, milieu, moyenne, juste milieu.
- mediocritatem
illam tenere, quæ est inter nimium et parum, quæ placet
Peripateticis, Cic. Off. 1, 25 , 89 : observer cette juste mesure entre
le trop et le trop peu que goûtent les Péripatéticiens. ---
Cic. Fin. 1, 2; Br. 149; 166; 235; pl., Cic. Ac. 2, 135; Tusc.
3, 22.
2
- infériorité,
médiocrité, insignifiance.
- si
aut natura patitur aut mediocritas recipit hominum, Vell. 2, 130, 3 :
si la nature le permettait et si la faiblesse humaine l'admettait.--- Cic. Phil. 2,
2; Gell. 14, 2, 25; Quint. 11, 2, 39.
- mĕdĭŏcrĭtĕr,
adv. [mediocris] :
1
- moyennement,
modérément, passablement.
- mediocriter vestita veste lugubri, Ter, Haut. 286 : vêtue simplement
d'une robe de deuil.
- horum
ille nil egregie præter cetera
studebat et tamen omnia hæc mediocriter, Ter. And. 58 : lui n'avait
pour rien de tout cela aucun goût dominant et exclusif; mais il les
avait tous avec modération.
- ordo
annalium mediocriter nos retinet, Cic. Fam. 5, 12, 5 : la succession
méthodique des années ne nous fait éprouver qu'un plaisir médiocre.
--- Cic. Tusc. 3, 10, 22.
2
- avec
modération, calmement, tranquillement.
- cupit
triumphare; hoc vellem mediocrius, Cic. Attt. 1, 20, 5 : il désire le
triomphe; je voudrais qu'il le désirât un peu moins. ---
Cic. Verr. 3, 95.
- litote - haud
mediocriter ou
non mediocriter : grandement,
extrêmement,
beaucoup.
- reprehensus
est non mediocriter, Quint. 11, 1, 17 : il a été vertement blâmé.---
Plaut. Merc. 237 ; Cæs. BG. 1,
39, 1.
- Mĕdĭŏlānum,
i (Mĕdĭŏlānĭum, ĭi), n. :
- gr. Μεδιόλανον.
1
- Médiolanum
(Milan), ville
de la
Gaule Transpadane.
- Mediolanum. --- Plin.
3, 124; Just. 29, 5, 8; Tac.
H. 1, 70; Aus. de Clar. Urb. 4, 1.
- Mediolanium. ---
Liv. 5, 34, 9; 34, 46, 1; Suet. Aug. 20.
- Mĕdĭŏlānensis,
e : de Médiolanum. ---Varr. R. 1,
8; Cic. Pis. 26, 62.
- Mediolanenses,
ium, m. : les habitants de Médiolanum, les Milanais. Varr.
R. 1, 8, 2.
2
- Médiolanum
(Saintes), ville de
Gaule
sur la Charente. --- Amm. 15, 11, 12; Itin. Anton.
p. 459, 3.
- mĕdĭŏlum,
i, n.
[medius] : le jaune [de l’œuf]. --- Pl.-Val. 1, 64.
- Mĕdĭōmātrĭci,
ōrum, m. : les Médiomatrices (peuple de la
Gaule Celtique, près de Metz). ---
Cæs. BG. 4, 10, 13; Plin. 4, 106.
- medion
:
1
- mēdĭŏn, ĭi, n. : médion (sorte de campanule, une plante de
la Médie). ---
Plin. 27, 104.
- gr. μήδιον.
2
- Mĕdĭōn, ōnis, f. : Médion (ville d'Acarnanie). --- Liv. 36, 11,
10; 36, 12, 1.
- Mĕdĭōnii,
ōrum, m. : Liv. les habitants de Médion. --- Liv. 36, 12,
3.
- mĕdĭoxĭmus
(mĕdĭoxŭmus), a, um : - 1
-
intermédiaire. --- Plaut. Cist. 339 ; 241. - 2
- médiocre,
exigu. --- P. Fest. 123.
- mĕdĭpontus,
i, m. : sorte de câble. --- Cato, Agr.
3, 5, (al. melipontos),
Cato, R. R. 3, 5; 12.
- mĕdĭtābundus,
a, um [meditor]
: qui médite. --- Just. 38, 3, 7.
- mĕdĭtāmĕn,
ĭnĭs, n.
[meditor] : projet. --- Sil. 8, 324 ; Prud. Psych.
234.
- mĕdĭtāmentum,
i, n. : - 1
- exercice,
préparation. --- Tac. An. 15,
35; H. 4, 26. - 2
- éléments
[enseignés aux enfants]. --- Gell. 8, 10.
- mĕdĭtātē,
adv.[meditatus] : - 1
- à
dessein, de propos délibéré. --- Sen. Const.
11, 3.
- 2 - avec
précision, parfaitement. ---
Plaut. Bac. 545; Mil. 40.
- mĕdĭtātĭo,
ōnis, f. [meditor] :
1
- réflexion, méditation.
- meditatio
mali, Cic. Tusc. 3, 32 : action de penser à un malheur, la
pensée d’un malheur.
2
- préparation.
- in meditatione obeundi
sui muneris, Cic. Phil. 9, 2 : en se préparant à remplir sa chage.
- in
ipsa cura ac meditatione obeundi sui muneris excessit e vita, Cic.
Phil. 9, 2 : la mort l'a frappé s'occupant avec ardeur du soin de
remplir sa mission.
- meditatio mortis,
Sen. Ep. 54, 2 : préparation à
la mort, apprentissage de la mort.
- meditatio
campestris, Plin. Pan. 13, 35 : exercices militaires.
- anni
sunt octo, cum ista causa in ista meditatione versatur, Cic. Clu. 82 :
( huit ans sont passés depuis que) il y a huit ans que vous avez cette
cause ainsi à l’étude.
3
- préparation
de
discours, exercice préparatoire. --- Cic. Br
139; de Or. 2, 118.
4
- pratique
habituelle, habitude.
- ramum edomari meditatione curvandi, Plin.
17, 137 : que la branche s'assouplit à force d'être courbée.
- mĕdĭtātĭuncŭlā,
æ, f. [meditatio]
: petit exercice préparatoire. --- Mamert.
Stat 1, 3.
- mĕdĭtātīva verba,
n. [meditor] : verbes méditatifs ou désidératifs. ---
Diom. 346, 3; Prisc. 8, 74.
- mĕdĭtātŏr,
ōris, m. : celui quî médite. --- P.-Nol. Ep. 11, 7.
- mĕdĭtātōrĭum,
ĭi, n. [meditor] : - 1
- endroit
où se prépare qqch. --- Hier. Jov. 2, 12. - 2
- préparation,
prélude. --- Hier. Ep. 78, 42.
- meditatus
:
1
- mĕdĭtātus, a, um : part. passé de meditor. - a
- qui a médité, qui a réfléchi. - b
-
qui s'est préparé, qui s'est exercé, qui est en mesure de. - c
- sens passif
:
médité, réfléchi, préparé.
- inter
quæ diu meditato prolatoque sæpius consilio tandem Cæsar in
Campaniam, Tac. An. 4, 57 : cependant Tibère, exécutant à la fin un
projet médité longtemps et tant de fois différé, partit pour la
Campanie.
- qui venit, ut
noceat, semper meditatus venit, P. Syr. :
qui vient pour nuire vient toujours avec préméditation.
2
- mĕdĭtātŭs, ūs, m. : méditation, pensée. --- Apul. M. 8,
14.
- mĕdĭterrānĕus,
a, um [medius, terra] : qui est au milieu des terres.
- (Lebaigue
P. 758)
- nascitur ibi plumbum album in mediterraneis regionibus, in maritimis
ferrum, Cæs. BG. 5, 12, 5 : dans le centre du pays se trouvent des
mines d'étain; sur les côtes, des mines de fer.
- homines maxime mediterranei, Cic. Verr. 2, 5, 27, § 70 : les hommes
les plus reculés dans l'intérieur des terres.
- mĕdĭterrānĕum, i, n. : l'intérieur des terres. --- Plin. 3,
10.
- au
plur. -
mĕdĭterrānĕa, ōrum, n. : l'intérieur des terres.
- mediterranea Galliæ,
Liv. 21, 31, 2 :
les régions centrales de la Gaule. --- Plin.
33, 158.
- mediterraneum
mare : la mer Méditerranée. ---
Isid. 13, 16.
- mĕdĭterrĕus, a, um : c.
mediterraneus. --- P. Fest. 123, 22.
- mĕdĭtor,
āri, ātus sum : [fréq.
de medeor, donner ses soins à qqch.]
- tr. -
- gr. μελετᾶν
(μελετάω-ῶ) : prendre soin de (cf.
lacrima, de δάκρυον).
- sens passif [t. rare]. --- Min. Fel. 25,
1; mais meditatus, a, um,
a
souvent le sens passif. --- Cic. Cat. 1, 26; Off. 1, 27; Phil. 2, 85;
10, 6; de Or. 1, 257, etc.; [noter en parl. des pers.] probe meditatus, Plaut. Mil.
903; Trin. 817 : bien instruit, bien dressé.
1
- méditer,
penser à, réfléchir à.
- ea para, meditare, cogita, quæ, etc., Cic. Fam. 2, 5, 2 : prépare,
médite, roule dans ton esprit ce que...
- semper
forum, subsellia,
curiamque meditare, Cic. de Or. 1, 32 : penser toujours au
forum, aux
tribunaux, à
la curie. --- cf. Cic. Rep. 1, 35 ; Fam. 2, 5, 2.
-
meditare quibus verbis
comprimas, Cic. Pis. 59 : médite par quelles paroles tu peux
réprimer...
- quid
contra dicerem, mecum ipse meditabar, Cic. Nat. 3, 1, 1 : je
réfléchissais aux objections que je pourrais te faire. --- cf.
Cic. Att. 9, 17, 1.
- meditare
de aliqua
re, Cic. Fam. 1, 8, 4 : réfléchir sur qqch.
- ut jam de tua quoque ratione meditere, Cic. Fam. 1, 8, 4 :
afin que
tu réfléchisses toi aussi sur le parti que tu as à prendre.
- quæ
meditare, quæso, dies et noctes, Cic. Tusc. 2, 66 : médite donc cela,
je t'en prie, nuit et jour.
- meditari
id quod legitur ducit ad id proprium sibi efficiendum, idem secum
conferendo : méditer ce qu’on lit conduit à se l’approprier en le
confrontant avec soi-même. --- Vat.
Catéch. 2706.
2
- préparer, méditer qqch, avoir en vue qqch.
-
meditari fugam, Cic.
Cat. 1, 22 : se préparer à fuir.
- ad
hujus vitæ studium meditati illi
sunt qui
feruntur labores tui, Cic. Cat. 1, 26 : c’est pour la pratique de
cette vie qu’ont été préparés (ménagés) tous tes exercices si pénibles
dont on parle.
- multos
annos regnare meditatus, Cic. Phil. 2, 116
: visant depuis maintes années au pouvoir absolu.
- tu
ut ullam fugam meditere (= mediteris), tu ut ullum exilium cogites ?
Cic.
Cat. 1, 22 : toi, que tu envisages une fuite ? toi, que tu songes à un
exil ?
- te ut ulla res frangat, tu ut umquam te corrigas, tu ut ullam fugam
meditere, tu ut ullum exilium cogites ? Cic. Cat. 1, 22 : est-il
possible que rien ne brise ton inflexible caractère ! que jamais tu te
corriges ! que tu aies conçu l'idée de fuir ! toi, est-il
possible que tu songes à un exil !
- alio
incessu esse
meditabatur, Cic. Agr. 2, 13 : il se proposait d’avoir une
autre
démarche.
- meditari
ad aliquid, Cic. Fam. 2, 3, 1 : se préparer
à qqch.
3
- préparer,
travailler, étudier.
- meditari
causam alicujus, Cic. Att. 5,
21, 13 : préparer la défense de qqn.
- in
primis meditemur illud, ut hæc patientia dolorum in omni genere se
æquabilem
præbeat, Cic. Tusc. 2, 65 : d'abord travaillons à ce que cette
patience
dans
la souffrance se montre égale dans tous les cas.
- ea,
quia meditata putantur esse,
minus ridentur, Cic. de Or. 2, 246 : ces
plaisanteries, parce qu’elles semblent préparées (étudiées), font moins
rire.
- abst.
- sed
satin estis meditati ? Plaut. Pers. 465 : mais
avez-vous suffisamment étudié votre rôle ?
- non
in agendo solum, sed
etiam in meditando, Cic. Br. 88 : non seulement dans la
plaidoirie,
mais encore dans le travail de préparation.
- en particulier. -
meditari : faire des
exercices oratoires. ---- Cic. Br. 302; de Or. 1, 136.
- Mĕdĭtrīna,
æ, f. : Méditrine [déesse qui présidait aux guérisons].
--- P. Fest. 123, 16.
- Mĕdĭtrīnālĭa,
ĭum, n. : Méditrinales (fêtes en l’honneur de Méditrine). ---
Varr. L. 6, 21 ; cf. P. Fest. 123, 15.
- mĕdĭtullĭum,
ĭi, n. : milieu, espace intermédiaire. --- Cic. Top.
36; Hier. Galat. 5, 19; Apul. M. 10, 32.
- mĕdĭtullus,
a, um [medius] : intérieur, intime. --- J.-Val. 1,
33.
- mĕdĭum,
ĭi, n. [medius] :
1
- milieu, centre.
-
in medio ædium, Liv. 1, 57, 9 : au milieu de
la maison.
-
in agmine in primis modo, modo in postremis, sæpe in medio
adesse, Sall. J. 45, 2 : dans les marches, il accompagnait la
colonne tantôt en tête, tantôt en queue, souvent au centre.
- hostes
in
medio circumventi, Liv. 10, 2, 11 : les ennemis pris des deux
côtés furent enveloppés.
- à l'abl. sans
in - medio sextam legionem
constituit, Tac. An. 13, 38 : il plaça la sixième légion au centre.
-
medium ferire, Cic. Fat. 39 : frapper au
milieu, tenir le milieu.
-
medium diei, Liv. 27, 48, 17 : le milieu
du jour.
2
- milieu, lieu accessible à tous, à la
diposition de
tous.
- in
medio omnibus palma est posita, Ter. Phorm. 16 : la
palme est placée devant tous, accessible à tous.
-
bona interfectorum in
medium cedant, Tac. H. 4, 64 : que les biens de ceux qui
seront
tués soient mis en commun.
-
communes utilitates in medium afferre, Cic.
Off. 1, 22 : mettre en commun nos avantages à tous.
-
consulere in
medium, Liv. 24, 22, 15 : prendre des mesures dans l’intérêt
commun, vouloir le bien commun.
3
- lieu exposé aux regards de tous.
- rem
in medio ponere, Cic. Verr. 5, 149 : mettre un fait sous
les yeux, exposer une affaire.
- rem
in medium proferre, Cic. Verr. 4,
115 : publier une chose.
- in
medium evocare cogitationes, Liv. 9, 17, 2
: amener à exposer des réflexions.
- tabulæ
sunt in medio, Cic.
Verr. 2, 104 : les registres sont sous les yeux de tous.
- en
part. - rem in medio relinquere, Cic.
Cæl. 48 : laisser une chose en
suspens, au jugement de la foule.
---
Sall.
C. 19, 16.
- in
medium vocare, Cic. Clu. 77
: soumettre qqch au jugement public.
- venient
in medium, Cic.
Verr. 2. 175 : ils viendront sous vos yeux [pour témoigner].
- mater
virginis in mediost, Ter. Ad. 479 : la mère de la jeune fille
est là (on peut l'interroger).
-
prima veniat in medium Epicuri ratio, Cic. Fin. 1, 13
: faisons
d’abord comparaître la doctrine d’Epicure.
-
recede de medio, Cic. Amer.
112 : cède la place, retire-toi.
- statuit
repente secedere seque e medio quam longissime amovere, Suet. Tib. 10;
1 : il prit tout à coup le parti de se retirer et de
s'éloigner
le plus possible.
- aliquid
e medio pellere, Cic.
Off. 3, 37 ; tollere, Cic. de Or. 3, 177 ; de medio removere, Cic.
Verr. 2, 175 : bannir, écarter, supprimer qqch.
-
hominem de medio
tollere, Cic. Amer. 20 : faire disparaître un homme.
- e
medio
excedere, abire, Ter. Phorm. 967, 1019 : sortir du monde,
mourir.
4
- moitié.
--- Varr. R.
2, 7, 8; Col. Arb. 4, 5.
- medius
:
- (Lebaigue
P. 758 et P.
759)
1 - mēdĭus fĭdĭus ou
mēdĭusfĭdĭus ou
mē dĭus fĭdĭus = me dius
Fidius juvet : que le dieu Fidius me vienne en aide, que le
dieu de la bonne foi (=
Jupiter) m’assiste = certes,
par (sur) ma foi. ---
Cic. Fam. 5, 21, 1.
- ne
ille me Dius Fidius vir sapiens lætus ex his tenebris in lucem illam
excesserit, Cic. Tusc. 1, 74 : le sage peut, sur ma foi, quitter avec
joie les ténèbres d'ici-bas pour la lumière de l'autre monde. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
193, éd. Vuibert.
- ita me dius Fidius juvet : que le dieu
Fidius me soit en aide (= j'en atteste le dieu de la bonne Foi).
- ad
servos medius fidius res publica venisset ! Cic. Dom. 92 : ma parole !
la république serait tombée aux mains des esclaves ! --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 193, éd. Vuibert.
2
- mĕdĭus, a, um.
:
a
- qui
est au milieu, au centre, central.
- media
pars, Cic. de Or. 3,
192 : le milieu.
- medius
locus mundi, Cic. Tusc. 1, 40 : le centre du
monde. --- cf. Cic. Tusc. 5, 69; Nat. 2, 84.
- globus,
quem in hoc templo
medium vides, Cic. Rep. 6, 15 : le globe que tu vois au milieu
de ce
temple.
- quæ
regio totius Galliæ media habetur, Cæs. BG. 6, 13, 10
: région que l’on considère comme au centre de toute la Gaule.
--- cf.
Cæs. BG. 4, 19, 3.
- uti
aliquem locum medium utriusque conloquio
deligeret, Cæs. BG. 1, 34, 1 : de choisir en vue d’un
entretien
un endroit à égale distance de l’un et de l’autre.
- ne
medius ex tribus
foret, Sall. J. 11, 3 : pour qu’il ne fût pas celui des trois
qui
tiendrait la place du milieu.
- medius
Polluce et Castore, Ov. Am. 2,
16, 13 : entre Pollux et Castor.
b
- qui
constitue le milieu d’un objet
[pour la constr.
comp. extremus,
imus, etc.].
- in
media insula, Cic. Verr. 4, 106 : au milieu de
l’île.
- medio
in foro, Cic. Verr. 4, 86 : au milieu du forum.
- medium
arripere aliquem, Ter. Ad. 316 : saisir qqn par le milieu
du corps. --- cf. Liv. 23, 9, 9.
-
adcurrit, mediam mulierem complectitur, Ter. And. 133 : il accourt et
prend la fille à bras-le-corps. --- Touratier, Syntaxe latine, p.
437; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- ingressio
e media philosophia
repetita, Cic. Or. 11 : exorde tiré du cœur de la philosophie.
- in
medio jure civili versari, Cic. de Or. 1, 180 : être en plein
droit civil.
- hoc
e medio est jure civili, ut... Cic. Leg. 2, 53
: c’est du pur droit civil que de...
- in
media potione, Cic. Clu.
30 : pendant même qu’il buvait.
- inter
media argumenta, Cic. Or.
127 : au milieu même de l’argumentation.
c
- en
parl. du
temps - intermédiaire.
-
ultimum, proximum, medium tempus, Cic. Prov.
43 : le temps le plus reculé, le plus rapproché, intermédiaire.
-
medius dies, Cic. Br. 87 : un jour d’intervalle.
- ou
medius
dies : le milieu du jour, le midi, le sud.
- stabula ad medium conversa diem, Virg. G. 3, 303
: étables tournées vers le midi.
- occidens
Zephyros, austros medius dies mittit, Apul. Mundo, 11 : le couchant
nous envoie le zéphyr et le midi l'auster.
- nam mediis
fervoribus acrior instat, Virg. G. 3, 154 : car il est plus acharné aux
ardeurs du midi.
- media
ætas, Cic.
CM 76 : âge intermédiaire [entre la jeunesse et la
vieillesse],
âge mûr.
-
medio tempore, Suet. Cæs. 76 : dans l’intervalle.
- media
æstate, Cic. Pomp. 35 : au milieu de l’été.
d
- intermédiaire
entre deux extrêmes.
- non
placuit Epicuro
medium esse quiddam inter dolorem et voluptatem, Cic. Fin. 1, 38
: Epicure ne voulait pas qu’il y eût un état intermédiaire
entre
la douleur et le plaisir. --- cf. Cic. Phil. 8, 4.
- modo
intellegas
inter illum qui... et eum qui... esse illum medium, Cic. Fin. 2, 14
: pourvu que tu comprennes qu’entre celui-là qui... et celui
qui... il y a cet autre qui tient le milieu. --- cf.
Cic. Ac. 2,
139.
- medium
officium, Cic. Off. 1, 8 : devoir moyen, devoir
commun. --- cf. Cic. Off. 3, 14; Fin. 3, 58.
- avec dat. - Peloponnesii
Megaram, mediam Corintho Athenisque urbem, condidere, Vell. 1,
2, 4 : les Péloponnésiens fondèrent Mégare, ville à mi-chemin entre
Corinthe et Athènes.
e
- intermédiaire
entre deux partis, entre deux opinions.
- medium
quoddam tuum
consilium fuit, Cic. Fam. 4, 7, 3 : ta résolution tint une
sorte
de milieu.
- nego
quidquam esse medium, Cic. Phil. 2, 31 : je
déclare qu’il n’y a pas de milieu.
- medium
quiddam sequi, Cic. Br. 149
: suivre un juste milieu.
- medium
quiddam tenere, Plin. Ep. 4, 9, 9. : garder un juste milieu.
f
- neutre.
-
quid erimus ? nam medios esse jam non licebit, Cic. Att. 10, 8, 4 : que
serons-nous ? car il ne sera plus permis d'être neutres. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p.
553; éd. Peeters France.
- medium
se gerere, Liv. 2, 27, 3 : se montrer neutre,
ne pas prendre parti.
g
- indéterminé, équivoque.
- responsum
medium,
Liv. 39, 39, 8 : réponse équivoque.
- media
vocabula, Gell. 12, 9, 1
: termes ambigus.
- dubius
mediis Mars errat in armis, Virg. G. 2, 283 : Mars hésitant erre entre
les deux armées.
h
- moyen.
- eloquentia
medius, Vell. 2, 29, 2
: d’une éloquence moyenne.
- ipsi
medium ingenium, Tac. H. 1,
49 : lui-même avait d’honnêtes qualités morales.
ii
- intermédiaire
= participant à deux choses contraires.
- medium
erat in Anco
ingenium et Numæ et Romuli memor, Liv. 1, 32, 4 : le caractère
d’Ancus tenait le milieu, participant à la fois de celui de Numa et de
celui de Romulus.
-
pacis eras mediusque belli, Hor. O. 2, 19, 28
: tu participais à la paix et à la guerre.
j - intermédiaire,
médiateur, arbitre.
- paci
medium se offert, Virg. En. 7, 536 : il
s’offre comme médiateur pour la paix. --- cf. Ov. R.
Am. 678 ;
Sil. 16, 222.
k
- à la traverse.
- ne
medius occurrere possit, Virg.
En. 1, 682 : pour qu’il ne puisse arriver à la traverse de mes
desseins.
ll
- demi, qui est la moitié de (= dimidius).
- media
plus parte erectus in auras despicit omne nemus, Ov. M. 3, 43
:
plus de la moitié de son corps se dresse et son œil domine sur toute
la forêt.
- demere cibum medium, Varr. R. R. 3, 7, 9 : retrancher la moitié de la
nourriture.
- scrupulum
croci, Pall. 2, 18 : un demi-scrupule de safran.
- aurum
... medium, Capitol. Anton. Pius, 4 : la moitié de
l'or.
- medix
: c. meddix.
- Medma,
æ, f. : c. Medama. --- Plin. 3, 73.
- Medmassa,
æ, f. : ville de Carie. ---- Plin. 5, 107.
- Mĕdŏăcus
major et minor, m. : noms
de deux fleuves de la
Gaule Cisalpine. ---- Plin. 3, 121.
- Medobrēga
(Medubrīga, Mundobrīga), æ, f. :
Médobrega (ville de
Lusitanie, auj. Portalegre). --- Auct.
B. Alex. 48, 4.
- Medobrēgenses
(Medubrīgenses), ium, m. : les habitants de Médobrega. --- Auct. B. Alex. 48, 4.
- Medŏē,
ēs, f. : ville d’Ethiopie. ---- Plin 6, 193.
- Mĕdon,
ontis, m. : Médon. - 1
- un
des centaures. ---- Ov. M. 12, 303. - 2
-
fils de Codrus. ---- Vell. 2, 2, 2. - 3
-
prétendant de Pénélope. ----
Sabin. Ep. 1, 47.
- gr. Μέδων, οντος --- acc.
Medonta, Sabin. Ep. 1, 47.
- Mĕdontĭdæ, ārum, m. : les Métondites, les descendants de
Médon. --- Vell.
1, 2, 2.
- Mĕdŏrĕs,
is, m. : nom de guerrier. ---- Val.-Fl. 6, 211.
- Meduacus
: voir Medoacus.
- Mĕdŭāna,
æ, m. : la Mayenne [rivière]. ---- Luc. 2, 438.
- Medubrīga
: c. Medobrega.
- Mĕdŭli,
ōrum, m. : les Méduliens (les habitants du
Médoc). --- Aus.
Ep. 4,
2;
7, 1.
- Mĕdŭlus
(Mĕdŭlĭus), a, um : des Méduliens, du Médoc. ---
Plin. 32, 62.
- Mĕdŭlĭcus,
a, um : des Méduliens, du Médoc.
- Medulica
supellex, Sid. Ep. 8, 12 : les huîtres du Médoc.
- medulla
:
1
- mĕdulla, æ, f. [medius] :
a
- mœlle [des os].
---
Hor. Ep. 5, 37; Ov. M. 14, 208; Plin. 22, 178.
-
omne bonum in
visceribus medullisque condere, Cic. Tusc. 5, 27
: renfermer tout le
bien dans ses entrailles et dans ses mœlles [= dans les satisfactions
du corps].
- ossa
vides rerum vacuis exucta medullis, Juv. 8, 90 : tu vois leurs os vidés
de leur substance et séchés jusqu'à la mœlle.
- priscorum,
inquit, et remotorum ego verborum medullas et sanguinem perspicere et
elicere soleo, Gell. 18, 4, 6 : j'ai bien l'habitude, répondit-il, de
saisir et d'extraire la substance et la mœlle des mots anciens et peu
usités.
b
- mœlle
[des plantes]. ---
Col. 3, 18, 5 ; Plin. 16, 103.
c
- farine.
- frumenta...
candidiorem medullam reddunt, Plin. 18, 87 : le froment donne de la
farine plus blanche.
d
- mœlle
= cœur, entrailles.
-
quæ mihi sunt inclusa medullis, Cic. Att. 15, 4, 3 : ces
choses sont
gravées au fond de moi-même.
- hæc
mihi semper erunt imis infixa medullis, Ov. Tr. 1, 5, 9 : cela restera
toujours gravé au fond de mon cœur.
- tu
qui mihi hæres in medullis, Cic. Fam.
15, 16, 2 : toi qui habites au fond de mon cœur.
- nondum
implevere medullas maturæ mala nequitiæ, Juv. 14, 215 : les maux de
l'âge
mûr n'ont pas encore empoisonné son cœur.
- medulla
ventris, Plaut. Stich. 2, 2, 7 : les entrailles.
e
-
la fleur, la mœlle
d’une chose.
- suadæ
medulla, Enn. An. 309 : la mœlle de la
persuasion.
- medulla verborum,
Gell. 18, 4, 2 : la fine fleur de l'expression. --- cf. Cic.
Br. 59.
2
- Mĕdulla,
æ, m. : Médulla (nom
d'homme). --- Inscr.
- mĕdullāris,
e [medulla]
: qui pénètre jusqu’à la mœlle des os. ---
Apul. M. 7, 17.
- mĕdullātus,
a, um [medulla]
: plein de mœlle, riche, gras. --- Vulg.
Psalm. 65, 15; Is. 25, 6.
- Mĕdulli,
ōrum, m. : Médulles
[peuple des bords de l’Isère]. --- Plin. 3, 137 ;
Vitr. 8, 3, 20.
- Mĕdullĭa,
æ, f. : Médullie (ville du Latium,
colonie d'Albe).
--- Liv. 2, 33, 38; Plin. 3, 68.
- Medullinus
:
1
- Mĕdullīnus, a, um : - a
- des Médulles,
des Alpes. - b - des
habitants de Médullie,
des Médulliens.
- Medullini
te feret aura noti, Aus. Ep. 5, 27 : l’haleine du zéphyr des
Médules
t’emportera.
- Medullīni,
ōrum, m. : les habitants de Médullie. --- Inscr.
2
- Mĕdullīnus, i, m. : Médullinus (surnom).
- Furius
Medullinus, Liv. 4, 25, 5 : Furius Médullinus.
3 - Mĕdullīna, æ, f. : Médullina (surnom).
- Livia
Medullina : Livia Médullina. ---
Suet. Claud. 26; Juv. 6, 322.
- mĕdullĭtŭs,
adv. [medulla] : - 1
- jusque
dans la mœlle des os. ---- Varr. d. Non.
139, 9.
- 2
- au fond du cœur,
du fond du cœur, cordialement. --- Plaut. Most.
243; Amm. 14,
1, 9.
- mĕdullĭter, adv. : c.
medulitus.
--- néolatin.
- mĕdullo,
āre : remplir de mœlle.----
Apul. Plat.
2, 16.
- medulari : se remplir de mœlle. --- Aug. Anim. 4,
5.
- mĕdullōsus,
a, um [medulla]
: mœlleux, rempli de mœlle. ---- Cels. 8, 1, 102.
- mĕdullŭla,
æ, f. [medulla] : mœlle.
- mollior
cuniculi capillo vel anseris medullula, Catul. 25, 2 : plus mou que le
poil
de lapin, plus mou que la mœlle de l'oie.
- Mĕdullum,
i, n. : anc.
ville du Latium.
---- Plin. 3, 68.
- Medullus
:
1
- Mĕdullus, a, um : c. Medulus.
2
- Mĕdullus, i, m. : (le mont) Médulle (montagne de la
Tarraconnaise). ---- Flor. 4, 12, 50; Oros. 6, 21.
- Mĕdŭlus
: voir Meduli.
- medus :
1
- mēdus, i, m. : hydromel. --- Isid. 20, 3,
13.
2
- Mēdus, a, um : de Médie, des Mèdes. ---
Virg. G. 4, 211 ; Hor. O. 1, 27, 5.
- gr. Μῆδος.
- Mēdus,
i, m. : un Mède.
3
- Mēdus, i, m. : le Médus (rivière de Perse). ---
Curt. 5, 4, 7.
- gr. Μῆδος.
4
- Mēdus, i, m. : le fils de Médée (titre d'une tragédie de
Pacuvius). --- Cic. Off. 1, 31, 114.
- Mĕdūsa,
æ, f. : Méduse (une
Gorgone qui effrayait
les mortels par sa chevelure de serpents).
- gr. Μέδουσα.
- voir
hors site : Gorgone/Méduse.
- Mĕdūsæus,
a, um : de Méduse.
- monstrum
Medusæum, Ov. M. 10.22 : le monstre né du sang de Méduse (= Cerbère).
- equus
Medusæus, Ov. F. 5, 8 : cheval né du sang de Méduse (= Pégase).
- mĕfītis
: voir mephitis.
- Megabarri,
ōrum, m. : peuple d’Ethiopie. --- Plin. 6,
189.
- Mĕgăbazus,
i, m. : c. Megabyzus.
- Mĕgăbocchus
(Mĕgăboccus), i, m.
: Mégabocchus. - 1 -
complice de Catilina. ---
Cic. Scaur.
40. - 2
- nom donné par Cicéron à Pompée. --- Cic. Att. 2,
7, 3.
- Mĕgăbyzus,
i, m. :
Mégabyze. - 1
- prêtre de Diane à Ephèse. --- Plin. 35, 93.
- 2
- un général de Darius. --- Just. 7, 3, 7.
- 3
- un eunuque. --- Quint. 5, 12, 21.
- gr. Μεγάϐυζος.
- Megada,
æ, f.
: Mégada (ville d'Egypte). ---
Plin. 6, 178.
- Mĕgădōrus,
i, m. : Mégadore (personnage de l'Aululaire de Plaute).
- Mĕgæra,
æ, f. : - 1 - Mégère
(une
des Furies). - 2
- une mégère, une femme furieuse. --- Amm. 14, 1, 2.
- gr. Μέγαιρα.
- Megæra
quædam mortalis, Amm. 14, 1, 2 : une certaine Mégère incarnée.
- Megale
:
1
- Mĕgălē, ēs, f.
: la Grande, l'Auguste (surnom de Cybèle; en latin Magna Mater).
--- Inscr. Orell. 2, p. 389.
- gr. Μεγάλη, ης.
2
- Mĕgălē pōlis :
c. Megalopolis.
- Mĕgălensis
(Mĕgălēsis), e [Megale] : relatif à Cybèle.
- Megalenses
(ludi) : les jeux mégalésiens (en l'honneur de Cybèle).
- Mĕgălensĭa
(Mĕgălēsĭa), ĭum, n. : les Mégalésiennes (fêtes en l'honneur de Cybèle).
--- Cic.
Fam. 2, 11, 2; Ov. F. 4, 357 ; Varr L. 6, 15; Liv.
29,14, 14; Quint. 2,
5, 52.
- Mĕgălēsĭus,
a, um : des Mégalésiennes, de Cybèle. --- Prud. Sym. 2,
862.
- Mĕgălēsĭăcus,
a, um : des Mégalésiennes. --- Juv. 22, 193.
- Megalesiaca
mater : Cybèle. --- Aus.
- Mĕgăles-
: voir Megalens-
- Mĕgālĭa,
æ, f. : Mégalia (petite île dans la mer Tyrrhénienne,
auj.
reliée au continent par un pont et appelée Castel dell' Ovo). Castel
dell' Ovo,). --- Stat. S. 2, 2, 80;
appelée aussi Megaris,
Plin. 3, 82.
- mĕgălīum,
īi, n. : sorte d'onguent. --- Plin. 13, 13.
- gr. μεγαλεῖον.
- Megallæ,
ārum, m. : peuple de l'Inde. ---
Plin, 6, 73.
- Mĕgălŏbŭlus,
m. : nom d'homme. ---
Plaut. Bacch. 308.
- mĕgălŏgrăphĭa,
æ, f. : peinture des sujets
nobles. ---- Vitr. 7, 4, 4; 7, 5, 2.
- gr. μεγαλογραφία.
- Mĕgălŏpŏlis,
is, f. (Mĕgălē pŏlis, f.) : Mégalopolis (ville d'Arcadie).
- gr. Μεγαλόπολις (Μεγάλη
πόλις).
- acc.
Mĕgălēn pŏlin. --- Liv. 32,
5, 5; 35, 36, 10.
- Megalopolis,
Liv. 36, 31, 6; 45, 28, 4.
- Megale
polis, Plin. 4, 6, 10, § 20; Liv. 32, 5, 5; 35, 36, 10
- Mĕgălŏpŏlītæ,
ārum, m. : habitants de Mégalopolis. --- Liv. 28, 8.
- Mĕgălŏpŏlītānus, a, um : de Mégalopolis. .--- Liv.
36, 13.
- Mĕgălŏpŏlītāni,
ōrum, m. : habitants de Mégalopolis. --- Liv.
32, 22.
- Mĕgăpenthēs,
is, m. : fille de Prétus. ----
Hyg. Fab. 244.
- gr. Μεγαπένθης.
- Megara
:
1
- Mĕgăra, æ, f.
: Mégare. - a
- femme d'Hercule. --- Hyg. Fab. 31. -
b - au masc. un
Numantin. --- Flor. 2, 18,
4.
- voir hors site Megara.
2 - Mĕgăra, æ, f. : Mégare. - a
- ville de Grèce. --- Cic. Div. 2,
57. -
b
- ville de Sicile. --- Liv.
24,30 ; Sil. 14, 273.
- Mĕgăra,
ōrum, n. : Mégare (en Grèce). ---Liv.
28, 7, 16.
- Megaribus
(= Megaris), Plaut. Pers. 137. --- τὰ Μέγαρα.
- Mĕgărēa,
ōrum, n. : Mégare
[ville de Sicile]. --- Ov. F. 4, 471.
- Mĕgărensis,
e : de Mégare (en Grèce).
--- Plin. 7, 196; Gell. 6, 10, 3.
- Mĕgăres
: voir Megara.
- (abl. Megaribus).
- Megareus
:
1
- Mĕgărēus, a, um : de Mégare (en Grèce).
--- Cic. Ac. 2, 129.
- gr. Μεγαρεῖος.
2
- Mĕgăreūs, ĕi (ĕos), m. : Mégarée (fils de Neptune et père
d'Hippomène). ---
Ov. M. 10, 605; Hyg. Fab. 157.
- gr. Μεγαρεύς.
- Mĕgărēĭus, a, um : de Mégarée. ---
Stat. Th. 12, 219.
- Mĕgărēĭus heros, Ov. M. 10, 659 : Hippomène.
- Mĕgărĭcus,
a, um : de Mégare (en Grèce). --- Plin. 17, 42; 4,
57; Cic. Att. 1, 8, 2; 1, 9, 2.
- gr. Μεγαρικός.
- Megarici,
ōrum, m. : les philosophes de l'école de Mégare, les disciples
d'Euclide. --- Cic. Ac. 2, 42, 129.
- Mĕgărĭi,
ōrum, m. : les habitants de Mégare, les Mégariens. ---
Quint. 5, 11, 40.
- Mĕgăris,
ĭdis, f. : -
1 - c. Megalia. ---
Plin. 3, 82. - 2 - la
Mégaride
(contrée de la Grèce où était Mégare). ---
Mel. 2, 3, 4; Plin. 4, 23. - 3
- Mégare (ville
de Sicile). --- Cic. Verr. 2, 5, 25, §
63; Plin. 3, 89.
- attingit
Isthmum parte sui quæ appellatur Megaris ab colonia Megara, e regione
Pagarum, Plin. 4, 23 : (l'Attique) touche à l'Isthme par la partie
appelée Mégaride, d'après Mégare, colonie, qui est située en face de
Pages.
- Mĕgărōnĭdēs,
æ, m. : personnage de comédie. ---
Plaut. Trin.
- Mĕgărus,
a, um : de
Mégare [en Sicile]. --- Virg. En. 3, 689.
- Mĕgās,
m. : surnom grec. --- Cic. Fam. 13, 36, 1.
- Mĕgasthĕnēs,
is, m. : nom d’homme. --- Plin. 6, 58.
- Mĕgă
Tīchos ou Mĕgătīchos, n. : Mégatichhos (ville
située sur une montagne entre l'Egypte et l'Ethiopie). --
Plin. 6, 179.
- Megeda,
æ, f. : voir Megada.
- Mĕgēs,
ētis, m. : -
1 - un
des prétendants d’Hélène. --- Hyg. Fab. 97. - 2 - nom
d’un médecin. --- Cels.
- gr.
Μέγης, ητος.
- Mĕgilla,
æ, f. : nom de femme. --- Hor. O. 1, 27, 11.
- Megisba,
æ, f. : le lac Mégisba (dans l'île Taprobane).
-- Plin. 6, 86.
-
(Lebaigue
P. 760)
- mĕgistānes,
um, m. : les grands, les seigneurs. --- Tac. An. 15,
27; Sen. Ep. 21, 4; Suet. Calig. 5.
- gr.
μεγιστᾶνες.
- Mĕgistē,
ēs, f. : ville et port de Lycie. --- Liv. 37, 22.
- Mĕgistō,
ūs, f.: Mégisto (fille de Cétéus, changée en ourse). --- Hyg.
Fab. 12.
- gr.
Μεγιστώ, οῦς .
- mehe
: arch. pour me, voir ego.
- mēhercle
(mēhercŭle ou
mēhercŭlēs) : par
Hercule !
sur ma foi, assurément.
(juron des hommes). --- Plaut., Ter., cf. Cic. Or.
157.
- mehercle...
= me Hercules juvet : qu'Hercule
m'assiste.
- mei
: - 1 - gén. de ego. - 2
- formes de meus.
- Meidubrēgenses
: voir Medubrigenses. --- Inscr.
- meilĕs
: voir miles.
- mēio,
ĕre [p. migio, cf. mingo] : - intr. - 1
-
uriner, pisser.
--- Pers. 1, 114; Catul. 97, 8. -
2 - s’épancher
[dans]. --- Catul. 67, 30 ; Hor. S. 1, 2, 44; 2, 7, 52.
- 3 - fuir
(en parl.
d'un récipient). ---
Mart. 12, 32, 13.
- mēio,
āre. --- Diom.
369, 11; Prisc. 10, 1.
- parf. meii, Diom.
369, 11.
- nunc hoc est caldum meiere et frigidum potare, Petr. 67, 10 : à notre
époque il faut pisser chaud et boire froid (= donner plus que l'on
reçoit).
- meiūrus
: voir miurus.
- mĕl,
mellis, n. : - 1 -
miel. ---
Cic. CM 56 ; Plin. 11, 33; plur.
Virg. B. 4, 30; Col. 9, 15, 1. -
2
- charme, douceur.
--- Hor. Ep. 1, 19, 44; Plin. Ep. 4, 3, 3; Ov. A. A. 1,
748.
- gr. μέλι
: miel; μέλισσα : abeille.
- meum
mel, meum cor, Plaut. Pœn. 1, 2, 157 : mon chéri,
mon cœur. --- cf. Plaut. Curc. 1, 3, 8; id. Trin.
2, 1, 18.
- mella
petere in medio flumine, Ov. A. A. 1, 748 : chercher du miel au milieu
d'un fleuve (= chercher une aiguille dans une botte de foin).
- quia
te tango, mel mihi videor lingere, Plaut. Cas. 355 : il me semble, à ce
contact, que je lèche du miel.
- hoc
juvat et (s.-ent. mihi)
melli est, non mentiar,
Hor. S. 2, 6, 32 : sans mentir, cela me ravit, <cela est pour
moi cause
de douceur> = cela m'est doux comme le miel.
- Mela
:
1
- Mĕla, æ, m. : Méla (surnom romain) ---
Cic. Phil. 12, 3.
- Pomponius
Méla, géographe
romain, contemporain de Claude.
2
- Mĕla (Mella), æ, m. : le Mella (auj. Mela, rivière de l'Italie, près
de Brescia).
- Mĕlæna,
æ, f. : -
1
- nom
de l’île de Céphallénie. --- Plin. 4, 54. - 2
-
nom de l’île de Corcyre. --- Plin. 3, 152.
- mĕlænăĕtŏs,
i, m. : voir melanætos.
- Mĕlænis,
ĭdis, f. : personnage dans Plaute.
- Melambĭum, ĭi,
n. : lieu de Thessalie. --- Liv. 33, 6.
- mĕlamphyllŏn,
i, n. : l'acanthe
brancursine (plante à feuilles noires). ---
Plin. 22, 76.
- gr. μελάμφυλλον.
- Melamphyllŏs,
i, m. : -
1
- montagne
de Thrace. --- Plin. 4, 50. - 2
- nom
de l’île de Samos. --- Plin. 5, 135.
- mĕlampŏdĭum,
ĭi, n. : ellébore
noir [plante]. --- Plin. 25, 49.
- gr. μελαμπόδιον.
- mĕlampsythĭum,
ii, n. : sorte de raisin sec de couleur noire. --- Plin. 14,
80.
- gr. μελαμψύθιον.
- Mĕlampūs,
pŏdis, m., : Mélampe. - 1
- médecin et devin d'Argos. ---
Cic. Leg.
2, 33; Virg. G. 3, 550; Stat. Th. 3, 453. -
2
- fils d'Atrée. ---
Cic. Nat. 3,
53. -
3 - Ov. nom d'un
chien.
--- Ov. M. 3, 206.
- gr. Μελάμπους, ποδος.
- voc. Melampu.
--- Stat. Th. 3, 546.
- Mĕlăna
(Mĕlănĭa), æ, f. : sainte Mélanie. --- P.-Nol. 37,
136.
- mĕlănăĕtŏs,
i, m. : aigle noir. ---
Plin. 10, 6.
- gr. μελαναετός -- μέλας,
μέλαινα,
μέλαν : noir; ἀετός, ου : aigle.
- Mĕlanchætēs,
æ, m. : nom d'un chien d'Actéon. ---
Ov. M. 3, 232.
- gr. Μελαγχαίτης -- χαίθη
: longs cheveux, longue chevelure; crinière.
- mĕlanchŏlĭa,
æ, f. : humeur noire, atrabile. --- Cæl. Aur. Acut.
2, 12, 108; Isid.
4, 5, 5.
- gr. μελαγχολία -- χολή
: bile, fiel.
- mĕlanchŏlicus,
a, um : -
1
- causé
par la bile. ---
Plin.
22, 133 ; 27, 130. - 2
- mélancolique,
atrabilaire. ---
Cic. Tusc. 2, 80; Div.
1, 81.
- mĕlancŏryphŏs,
i, m. : bécasse à tête noire. --- Plin. 10, 86.
- gr. μελαγκόρυφος.
- genus
avium, quæ Latine vocantur atricapillæ, eo, quod summa eorum capita
nigra sunt, Paul. ex Fest. ---
voir hors site P. Festus..
- mĕlancrānis,
is, f., : sorte de jonc qui a, à son extrémité, de petits nœuds noirs. ---
Plin. 21, 112.
- gr. μελάγκρανις.
- mĕlandryum,
i, n. : tranche de thon mariné. --- Plin. 9, 48; Mart. 3, 77,
7; Varr. L. L. 5, 12, § 77.
- gr. μελάνδρυον.
- Mĕlănē,
ēs, f. : île près d’Ephèse. --- Plin. 5, 137.
- Mĕlăneūs,
ĕi ou
ĕos, m. :
-
1
- nom
d’un Centaure. --- Ov. M. 12, 306.
- 2
-
nom d’un chien. --- Ov. M. 3, 223.
- gr. Μελανεύς.
- melania
:
1
- mĕlănĭa, æ, f. : tache noire sur la peau. --- Plin.
24, 44; 26, 149.
- gr. μελανία -- μέλας,
μέλαινα,
μέλαν : noir.
2
- Mĕlănĭa (Mĕlăna),
æ, f. : (sainte) Mélanie. ---
P.-Nol. 37, 136.
- Mĕlănippē,
ēs, f. : Mélanippe. -
1
-
fille d’Eole. --- Hyg. Fab. 186; Varr. R. 2,
5, 5. - 2
- titre
d’une tragédie d’Accius. --- Cic. Off. 1, 114 ; Varr.
L. 7, 65 ; [et d’Ennius] Gell.
6, 11, 12. - 3
-
sœur d’Antiope. --- Just.
2, 4, 23 sq..
- gr. Μελανίππη,
ης.
- acc. plur. Melanippas,
Arn. 4, 26.
- Mĕlănippus,
i, m. : -
1
- nom
d*un Thébain. --- Stat. Th. 8, 740. - 2
- tragédie d’Accius.
--- Cic. Tusc. 3, 20.
- gr. Μελάνιππος.
- autre forme
Mĕnălippus.
- Mĕlănō,
ūs, f. : île dans le golfe Céramique. --- Plin. 5,
134.
- mĕlanspermŏn,
i, n. : voir melaspermon.
- mĕlantērĭa,
æ, f. : poix de cordonnier. --- Scrib.
208; C.-Aur. Acut. 3, 4, 44.
- gr. μελαντηρία
- gén.
sing. melanterias.
- mĕlanthĕmum,
i, n. (c. anthemis) : camomille. --- Plin. 22, 53.
- mĕlanthēs,
is, m. : pierre précieuse inconnue. --- Isid.
- gr. μελανθής
: à fleur noire; de couleur sombre.
- Mĕlanthēus,
a, um : de Mélanthus [matelot]. --- Ov. Ib. 623.
- Mĕlanthĭa,
æ, f. : nom d’une île déserte. --- Plin. 4, 74.
- Mĕlanthĭo ou Mĕlanthĭōn,
ōnis, m. : nom d’homme. --- Mart. 10, 67.
- melanthium
:
1
- mĕlanthĭum, ĭi,
n. : c. melanspermon. --- Cato, Agr.
102 ; Plin. 20, 182.
-
ou
mĕlanthum Samm. 574.
2
-
Mĕlanthĭum, ĭi, n. :
fleuve du Pont. --- Plin. 6, 11.
- Mĕlanthĭus, ĭi,
m. : - 1
- berger
d’Ulysse. --- Ov. H. 1, 95. - 2
-
peintre célèbre. --- Plin. 35, 50 et 76.
- gr. Μελάνθιος.
- Mĕlanthō,
ūs, f. : nymphe, fille de Protée. ---
Ov. M. 6, 120 ; Serv. En. 5, 373.
-
gr. Μελανθώ.
- voir hors site
Mélantho.
- mĕlanthum
: voir melanthium.
- Mĕlanthus,
i, m. :
- gr. Μέλανθος.
1
- fleuve de Sarmatie. --- Ov. P. 4, 10, 54.
2
- matelot changé en dauphin par Bacchus. --- Ov. M. 3, 617.
3
- roi d'Athènes, père de Codrus. --- Vell. 1, 2, 1.
- Mĕlantĭas,
ădis, f. : village de Thrace. --- Peut.
- gr. Μελαντιάς,
- ou
Mĕlantĭāna, æ.
- mĕlănūrus,
i, m. : sorte de poisson de mer. --- Ov. Hal. 113;
Col. 8, 16, 8; Plin. 32, 17; 32, 149.
- gr. μελάνουρος : à
queue noire.
- mēlăpĭum, ĭi,
n. : sorte de pomme-poire. --- Plin.
15, 14, 15, § 51
- gr. μηλάπιον --- μῆλον
: pomme; ἄπιον : poire.
- mēlārĭus, ĭi,
m. : pommier. --- Aldh. 14, 275.
- gr. μῆλον : pomme.
- melas
:
1
- mĕlas, ănos, m. (c.
melania) : tache noire sur la peau. ---
Cels. 5, 28, 18.
- acc.
sing. -an; -ana.
2
- Mĕlās, æ (ănis), m.
: Mélas (nom de plusieurs rivières).
- gr. Μέλας, ανος -- μέλας,
μέλαινα,
μέλαν : noir.
a
- rivière de Boétie. --- Plin. 2, 103,
106, § 230; Sen. Q. N. 3, 25, 3; Stat. Th. 7, 273.
b
- rivière de Thrace. --- Liv.
38, 40, 5; Mela, 2, 2, 8; Ov. M. 2, 274; Plin. 4, 11, 18, § 43.
c
- rivière de Sicile. --- Ov.
F. 4, 476.
d
- rivière de Capadoce. --- Plin.
6, 4, 4, § 11.
e
- rivière de Cilicie. --- Plin.
5, 27, 22, § 93.
3
- Mĕlas, ănis, m.
: Mélas (fils de Phryxus). ---
Cels. 5, 28, 18.
4
- Mĕlas sinus
: le golfe Mélas (en Thrace). ---
Plin. 4, 43.
- mĕlaspermon,
i, n. : nigelle [plante]. --- Plin. 20, 182.
- gr. μελάνσπερμον.
- melca,
æ, f. : lait aigri avec des épices. --- Apic. 7, 308.
- Melchisedech,
m. : roi de Salem. --- Bibl.
- melcŭlum,
i, n., et
melcŭlus, i, m. :
petit miel (terme de caresse, c. melliculum).
--- Plaut. d. Prisc. 3,
27 ; Cas. 837; Aug. d. Macr. S. 2, 4, 12.
- Melcumani,
ōrum, m. : peuple de Dalmatie. --- Plin. 3, 143.
- Meldæ,
ārum, f. : ville de Gaule. --- Greg.
- Meldi,
ōrum, m. : les Meldes (peuple
de Gaule, auj. Meaux). --- Cæs. BG. 5, 5, 1 ; Plin.
4, 107.
- Meldensis, e
: des Meldes. --- Fort.
- mĕlē
: plur. de melos.
- Mĕlĕăgĕr
(Mĕlĕăgrus, Mĕlĕăgrŏs), gri, m. : Méléagre. - 1
- Méléagre [qui tua le
sanglier suscité par Diane pour
ravager Calydon]. --- Ov. M. 8, 299; Val .-Fl. 1,
435; Hyg. Fab. 171.
- 2
- un des généraux d'Alexandre le Grand. ---
Curt. 10, passim.
- gr. Μελέαγρος.
- voir
hors site : Méléagre
et le général d'Alexandre.
- Mĕlĕagrēus
(Mĕlĕagrĭus), a, um : de Méléagre. --- Luc. 6, 365;
Stat. Th. 4, 103.
- gr. Μελεάγρειος.
- Mĕlĕagris,
ĭdis, f. : pintade (oiseau de Méléagre).
- gr. Μελεαγρίς, ίδος.
- Mĕlĕagrĭdes,
um, f. : les sœurs de Méléagre (changées en méléagrides - en
pintades
- après la mort de leur frère). --- Hyg.
Fab. 174; Ov. M. 8, 534 sq.
- Mĕleagrĭdes,
um, f. (s.-ent. aves) : les oiseaux de Méléagre, les
méléagrides, les
pintades. --- Varr. R. R. 3, 9, 18; Plin. 10, 26,
38, § 74.
- meles
:
1
- mēlēs (mēlis), is, f. : martre ou
blaireau. --- Varr. R. 3,
12, 3; Plin. 8, 138.
2
- Mĕlēs, ētis, m. : le Mélès (fleuve
au bord
duquel Homère serait né). --- Plin. 5, 118;
Stat. S. 2, 7,
33.
- gr. Μέλης, ητος.
- Mĕlētēus,
a, um : du Mélès
(le
fleuve); d'Homère. --- Tibul. 4, 1, 200.
- Mĕlētīnus, a, um
: du Mélès. --- Ov. F. 4, 236.
3
- Meles, ĭum, f. : Mélès (ville du Samnium).
- Meles
de Samnitibus vi cepit, Liv. 27, 1, 1 : il enleva de force Mélès aux
Samnites.
- melete
:
1
- mĕlĕtē,
ēs, f. : c. chamæleon.
--- Apul. Herb. 25.
- gr. μελέτη,
ης.
2
- Mĕlĕtē,
ēs, f. : Mélété (une Muse). --- Cic. Nat. 3, 54.
- Mĕlētēus,
a, um : voir Meles.
- Mĕlĕtīdēs,
æ, m. : un Athénien renommé pour
sa sottise. --- Apul. Apol. 24.
- Mĕlētīnus,
a, um : voir Meles.
- melia
:
1
- mĕlĭa, æ, f.
: lance, pique [de bois de frêne]. --- P.-Fest.
- gr. μελία
2
- Mĕlĭa, æ, f.
: nom de femme. --- Inscr.
- gr. Μελία.
- Mĕlĭbœa,
æ, f. : Mélibée (ville de Thessalie, célèbre par ses
teintures en pourpre). --- Mel. 2, 3;
Plin. 4, 7, 16, § 32; Liv. 36, 13, 6; 44, 13.
- gr. Μελίϐοια.
- Mĕlĭbœensis, e : de
Mélibée, mélibéen. --- Serv. En. 5, 521.
- Mĕlĭbœus, a,
um : de Mélibée, mélibéen.
- Melibœa
purpura : pourpre de Mélibée [fort estimée]. --- Lucr.
2, 500 ; Virg. En. 5,
251.
- Melibœus
:
1
- Mĕlĭbœus,
a, um : de Mélibée, mélibéen.
2
- Mĕlĭbœus,
i, m. : Mélibée (un berger).
- gr. Μελίϐοιος.
- mĕlĭcēria,
æ, f. : pus du mélicéris (qui ressemble à du miel).
--- Cels. 5, 26, 20.
- gr. μελικηρία.
- mĕlĭcēris,
ĭdis, f. : mélicéris (tumeur dont la matière jaunâtre
ressemble à du miel). --- Plin. 21, 151
; Veg. Mul. 3, 30.
- gr. μελικηρίς, ίδος.
- Mĕlĭcerta
(Mĕlĭcertēs), æ, m. : Mélicerte (dieu marin). ---
Ov. M. 4, 522; cf. Virg. G. 1, 437; Ov. F. 6, 485 sq.; Pers. 5, 103.
- gr. Μελικέρτης.
- mĕlichlōrŏs,
i, m. : pierre précieuse inconnue. --- Plin. 37, 191 ; Isid.
16, 7, 15.
- gr. μελίχλωρος.
- mĕlichrōs,
ōtŏs, m. : pierre précieuse inconnue (de la couleur du miel). ---
Plin. 37, 11, 73, § 191.
- gr. μελίχρως,
ωτος.
- mĕlĭchrysŏs,
i, m. : sorte d'hyacinte (pierre précieuse). --- Plin. 37, 9,
45, § 128; Isid. 16, 15, 6.
- gr. μελίχρυσος.
- mĕlicrātum,
i, n. : hydromel. --- Veg. Vet. 3, 15, 22.
- gr. μελίκρατον.
- melicus
:
1
- mĕlĭcus, a, um : - a
- musical, harmonieux. ---
Lucr. 5, 334. - b
- lyrique. ---
Cic. Opt. 1.
- gr. μελικός.
- mĕlĭcus, i, m. : poète lyrique. --- Plin. 7, 24, 24, § 89;
7, 56, 57, § 192.
- mĕlĭca,
æ, f. : poème lyrique, ode. --- Petr. 64, 2.
2
- Mēlĭcus, a, um [p. Medicus]
: mède, de Médie. --- Varr. R. R. 3, 9, 19; Col. 8,
2, 4; Plin. 10, 21, 24, § 48.
- Mĕlĭē,
ēs, f. : Mélié (fille de l'Océan).
- Inachus
in Melie Bithynide pallidus isse dicitur, Ov. Am. 3, 25 : Inachus,
dit-on,
coulait, pâle d'amour pour la Bithynienne Mélié.
- Meligunis,
idis, f. : nom de l’île Lipara. --- Plin. 3, 93.
- mĕlĭlōtŏs,
i, f. : mélilot (plante). --- Ov. F. 4, 440; cf.
Plin. 21, 11, 37, § 63; 21, 7, 18, § 39.
- gr. μελίλωτος.
- mĕlĭmēlum,
i, n. : pomme-miel [sorte
de pomme très douce]. --- Isid. 17,
7, 5.
- gr. μελίμηλον.
-
au plur. mĕlĭmēla, ōrum. --- Varr.
R. 1, 59 ; Hor. S. 2, 8, 31 ; Plin. 15, 51 ;
23, 104.
- melina,
æ, f. :
1
- mēlīna, æ, f. [mēlēs] : sac en peau de blaireau.
2
- mĕlĭna, æ, f. [mel] : hydromel, breuvage miellé.
- melinum,
i, n. :
- (Lebaigue
P. 760 et P.
761)
- melimelon
C.-Aur. Chron. 3, 2,
34.
1
- mēlĭnum (s.-ent. oleum)
: mélinum, huile
de fleur de coing.
2
- mēlĭnum (s.-ent. unguentum) :
mélinum, parfum à
base de jus de coing. --- Plin. 13, 5 ;
13, 11.
3
- mēlĭnum (s.-ent. vestimentum) : vêtement
couleur
de coing.
4
- mēlīnum (pigmentum) : blanc de Mélos (espèce de fard). --- Plaut. Most.
264; Vitr. 7, 7, 3; Plin. 35, 37.
- melinus
:
1
- mēlīnus, a, um [mēlēs] : de martre ou
de blaireau.
2
- mēlĭnus, a, um : de coing, jaune comme le coing.
3
- Mēlīnus, a, um : de l'île de Mélos.
- mĕlĭor,
mĕlĭus (gén. -ōris), compar. de bonus
: - 1
- meilleur, qui est en meilleur état; qui vaut mieux. - 2
- plus avantageux, plus utile. - 3
- plus
habile, plus capable. - 4
- plus doux, plus
bienveillant; plus joyeux.
- acc.
arch. meliosem Varr. L.
7, 27 ; dat. abl. meliosibus
P Fest. 264, 6.
- non laborant, ut
meliores fiant, Cic. Br. 92 : ils ne se soucient pas de se
perfectionner.
- quærere melius, Cic. Br.
268 : chercher mieux, être plus exigeant.
- meliores : ceux qui valent mieux, les meilleurs, les sages.
- da locum melioribus, Ter.
Phorm. 522 : fais place à qui vaut mieux que toi.
- age tu
interea huic somnium narra; meliorem quam ego sum suppono tibi, nam
quod scio omne ex hoc scio, Plaut. Curc. 255 : toi, pendant ce
temps-là, raconte ton rêve; je te donne à ma place quelqu'un de plus
habile que moi; ce que je sais, c'est lui qui me l'a tout appris. --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- obsequia meliorum nox
abstulerat, Tac. H. 1, 80 : quant aux gens sages, la nuit avait réduit
à rien leur obéissance.
- istic
est thensaurus stultis in lingua situs, ut quæstui habeant male loqui
melioribus, Plaut. Pœn. 625 : le trésor des fous est sur
leur
langue; ils croient gagner beaucoup en disant des injures à
ceux
qui valent mieux qu'eux.
- popularis error ad meliora
ducendus, Quint. 12 : peuple égaré qu'il faut ramener dans de bonnes
voies.
- videre
se ad meliora proficisci, Cic. Sen. 83 : (ceux dont le regard
porte au loin) voient qu'ils vont vers une vie meilleure.
- meliora
nuntiare, Cic. : annoncer de plus heureuses nouvelles.
- melius est + inf.
: il vaut mieux. --- Cic. Off. 1, 156,
etc.
- melius
fuit (fuerat) : il eût mieux valu. --- Cic.
Nat. 3, 81 ; Off. 3, 94.
- di
meliora (s.-ent. dent ou
velint), Cic. CM 47 : que les dieux m’en
préservent !
- non est bonitas, esse meliorem pessimo, P. Syr. : on
n’est pas bon pour être meilleur que le pire.
- vel taceas, vel meliora dic silentio, P. Syr. : ou
tais-toi, ou que tes paroles vaillent mieux que ton silence.
- voir melius.
- mĕlĭōrātĭo,
ōnis, f. [melioro] : amélioration, réparation. --- Cod. Just.
4, 66, 2; 2, 19, 24.
- mĕlĭōrātus, a, um
: part. p. de melioro.
- mĕlĭōresco, ĕre : - intr.
- s’améliorer. --- Gloss.
- mĕlĭōro, āre [melior] : - tr.
- améliorer. --- Ulp. Dig. 7, 1, 13.
- melioratus Cod.
Just. 5, 71, 16; Cassiod. Var. 9, 3.
- mĕliphyllum
: voir melisphyllum.
- melip-
: c.
medip-. --- Cato, Ag. 12 ; 68.
- mēlis
: voir meles 1.
- mĕlisphyllum
(mĕlissŏphyllŏn), i, n. : mélisse (plante aromatique, litt.
feuille à miel)). --- Virg. G. 4, 63; Plin.
20, 116; 21, 20,
149.
- gr. μελίφυλλον (μελισσόφυλλον).
- Mĕlissa,
æ, f. : Mélissa.
- gr. Μέλισσα
--- μέλισσα, att.
μέλιττα ---
μέλι, ιτος : miel.
1
- nymphe qui trouva la première le moyen de recueillir le
miel. --- Col. 9, 2, 3.
2
- fille du roi de Crète, Mélissée, qui, avec sa sœur Amalthée,
nourrit Jupiter enfant. --- Lact. 1, 22, 19 sq.
3
- femme
du philosophe Carnéade.
- Mĕlisseūs,
ĕi (ĕos), m. : Mélissée (roi de Crète, père
de Mélissa et d'Amalthée). --- Lact. 1, 22,
19 et 28.
- gr. Μελισσεύς, έως.
- Mĕlissus,
i, m. : Mélissée. - 1
- (c.
Melisseus) roi de Crète. --- Lact. 1, 22, 19; ib. § 28.
- 2
- philosophe
de Samos. --- Cic. Ac. 2,
118. -
3
- grammairien du siècle
d'Auguste. --- Suet. Gram.
21; Ov. P. 4, 16,
30.
- gr. Μέλισσος.
- Mĕlĭta,
æ, f. ou Mĕlĭtē,
ēs,
f.
: Mélite.
1 - île de Malte. ---
Cic. Verr. 2, 4, 46, § 103; Plin. 3, 8, 14, § 92.
2 - île
près de la côte de
Dalmatie (auj. Meleda). --- Plin. 3, 152;
Ov. F. 3, 567.
3
- ville d'Ionie. --- Vitr. 4, 1.
4 - ville de
Cappadoce. --- Plin. 6, 8.
5
- nymphe de la mer. --- Virg. En. 5, 825.
- Mëlïtæus,
a, um : de Mélite [Dalmatie]. --- Plin. 30, 43.
- gr. Μελιταῖος.
- Mĕlĭtānus,
a, um : de Mélite (Malte). --- Inscr. Grut. 751, 3.
- Mĕlĭtē,
ēs, f. : ville de Magnésie. --- Plin. 4, 32 || voir Melita.
- Mĕlĭtēnē,
ēs, f. : Mélitène. - 1 - région de la
Cappadoce. --- Plin. 5, 84. - 2 - ville de Cappadoce. ---
Tac. An. 15, 26.
- Mĕlĭtensis,
e : de Mélite (de Malte).
- Mĕlĭtenses,
ĭum, m. : les habitants de Mélite, les Maltais. -- Cic. Verr. 2,
176; 5, 27.
- Mĕlĭtensĭa
(s.-ent. vestimenta), n. : étoffes de Malte.--- Cic. Verr. 2,
183.
- Mĕlĭtēsĭus,
a, um : de Mélite, de Malte. --- Grat. Cyn.
404.
- melitinus
:
1
- mĕlĭtĭnus, a, um : de
miel. --- Plin. Val. 3, 26..
- gr. μελίτινος,
- melitinus apis : une sorte
de pierre précieuse. --- Plin. 36, 19, 33, § 140.
2
- Mĕlĭtīnus, i, m. : nom
propre. --- Inscr. Visc. Opt. Varr. t. 1, p. 182; Inscr.
Fabr. p. 45, n. 255.
- mĕlĭtītes, æ, m.
: vin miellé. --- Plin. 14, 85.
- gr. μελιτίτης,
- mĕlĭtŏn,
i, n. : c. melitites. --- Vitr. 8, 3.
- mĕlittæna (mĕlitæna), æ, f. : - 1
- c. melisphyllum. ---
Plin. 21, 149. - 2
- c. marrubium. ---
Apul. Herb. 45.
- gr. μελίτταινα.
- mĕlitturgus,
i, m. : celui qui soigne les abeilles. --- Varr. R.
3, 16, 3.
- gr. μελιττουργός.
- Mĕlītus
i, m. : nom d’un poète d’Athènes. --- Tert. Anim. 1.
- mĕlĭum,
ĭi, n. : collier de chien. --- Varr. R. 2, 9, 15.
- melius
:
1
- mĕlĭus : - a
-
compar. n. de bonus.
- b - adv. compar. de
bene :
mieux.
-
majus aut melius a deis datum munus homini, Cic. Ac. 2, 2, 7 : (je
crois, comme Platon, que c'est) le présent le plus beau et le
plus
précieux que les dieux aient fait aux hommes.
-
iter
melius, Hor. A.P. 68 : une meilleure direction (en parl. d'un
fleuve).
- æra
dabant olim; melius nunc omen in auro est, Ov. F. 1, 221 :
c'était
l'airain qu'on m'offrait jadis; mais maintenant l'or est un plus
heureux présage.
- si
di non sunt, quid esse potest in rerum natura homine melius, Cic. Nat.
2, 6 : s'il est vrai que les dieux n'existent pas, que peut-il y avoir
dans le monde de meilleur que l’homme ?
- amicitia
... qua quidem haud scio an ... quicquam melius homini sit a dis
immortalibus datum, Cic. Læl. 20 : l'amitié qui, je crois bien, est ce
que les dieux immortels ont donné de meilleur à l'homme. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 241;
éd. Peeters France.
- solem
enim e mundo tollere videntur, qui amicitiam e vita tollunt, qua nihil
a dis immortalibus melius habemus, nihil jucundius, Cic. Læl. 47 : il
me semble qu'ils suppriment du monde le soleil, ceux qui enlèvent de la
vie l'amitié; rien de meilleur nous a été donné par les dieux
immortels, rien de plus agréable. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 621; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- plurimas
civitates terrae motu aut incendio afflictas restituit in melius, Suet.
Vesp. 18 : il améliora la situation d'un grand nombre de villes
incendiées ou renversées par des tremblements.
- melius
emere : acheter à meilleur marché.
- melius
Pompeio factum est, Cic. : Pompée se porte mieux (il s'est rétabli).
- haruspicum
monitu reficienda est mihi ædes Cereris in praediis in melius et in
majus, Plin. Ep. 9, 39, 1 : je me vois obligé, par l'avis des
aruspices, de rétablir et d'agrandir un temple de Cérès qui se trouve
dans mes terres.
- Pompeius
melius animatus quam paratus, Cic. : Pompée mieux disposé que préparé.
- artificem
ne in melius quidem sinas aberrare, Plin. Ep. 4, 28, 3 : ne permets pas
que l'artiste s'éloigne de son modèle même pour mieux faire.
- hoc faciens vivam melius, sic dulcis amicis occurram, Hor. S. 4, 135
: en agissant ainsi, je vivrai mieux et je serai plus cher à mes amis.
- in
melius flecti, Sen. : s'améliorer.
- melius
est + inf. : il
vaut mieux.
- melius
habent delinquere, Sall. : ils aiment mieux faire le mal.
- melius
apud bonos quam apud fortunatos beneficium collocari puto, Cic. Off. 2,
20, 71 : je crois qu'il vaut mieux obliger des gens de bien que des
riches.
- non
nasci melius fuit quam... : il aurait mieux valu ne pas naître que...
- quanto
melius fuerat in hoc promissum patris non esse servatum, Cic. Off. 3,
94 : combien il eût mieux valu dans un cas pareil que le père ne tînt
pas sa promesse !
- di melius faciant, Plaut.
Cas. 813 : les
dieux m’en préservent.
- di melius, Sen. Ep. 47, 8
: justes dieux !
- avec
verbe s.-ent.
- melius Graii qui... voluerunt, Cic. Leg. 2, 11
: les Grecs ont mieux fait : ils ont voulu..., cf.
Cic. de Or. 1, 253.
- melius Accius, Cic. Tusc.
1, 105 : Accius s’exprime mieux. --- cf. Cic.
Tusc. 2, 49.
- di melius, Sen. Ep. 98, 4
: les dieux ont mieux jugé que
moi.
- melius = potius.
- melius probas honesta quam
sequeris, Sen. Ep. 21, 1 : tu sais mieux approuver le bien que
le suivre.
- constantiam
dico ? nescio an melius patientiam possim dicere, Cic. Lig. 26 : je dis
constance ? je ne sais s'il ne vaudrait pas mieux dire résignation.
- melius
peribimus quam sine alteris vestrum viduæ aut orbæ vivemus, Liv. 1,
13, 3 : nous aimons mieux périr que de vivre sans vous, veuves ou
orphelines. --- cf. Liv. 7, 40, 13.
2
- Mēlĭus (Mælĭus), ii,
m. : Mélius (nom d'homme).
3
- Mēlĭus, a, um : de
l'île de Mélos. --- Cic. Nat. 1,
2.
- mĕlĭuscŭlē
: un
peu mieux. --- Cic. Fam. 16, 5, 1 ; Att. 4, 6, 2.
- mĕlĭuscŭlus,
a, um [dim. de melior] : - 1
- un peu meilleur, qui est
un peu
mieux. --- Plaut. Cap. 968; Varr. Men. 153; Sen. Ben. 1, 3, 9.
- 2
- un peu
mieux portant. --- Ter. Hec. 354.
- meliusculum est +
inf. : il vaut un peu
mieux de. --- Plaut. Curc.
489.
- Melizitānum,
i, n. : ville de la province d’Afrique. --- Plin. 5,
30.
- mĕlizōmum,
i, n. : breuvage
où il entre du miel. --- Apic. 1, 2, 2.
- gr. μελίζωμον.
- mella
:
1
- mella, æ, f. : eau miellée, hydromel. --- Col. 12, 11,
1 ; 12, 49, 3.
2
- mella, æ, f. (= lotos) : lotus. --- Isid.
3
- Mella (Mela), æ, f. : le Mella (auj. Mela, rivière d'Italie, près
de Brescia). --- Catul. 67, 33.
- mellācĕum,
i, n. [mel] : (c. sapa)
vin cuit. --- Non. 551, 21.
- Mellāria,
æ, f. : ville
de la Bétique. --- Plin. 3, 14.
- Mellārĭensis, e : de
Mellaria
- Mellārĭenses, ĭum, m. :
les habitants de Mellaria. --- Inscr. Grut. 321, 10.
- mellārĭum,
ĭi, n. : ruche. --- Varr. R. 3,
16, 12.
- mellārĭus,
a, um : relatif au miel, à miel, fait pour le miel. --- Plin. 21, 82.
- mellārĭus,
ii, m. : apiculteur. --- Varr. R. 3,
16, 17.
- mellātĭo,
ōnis, f. [mel] : récolte
du miel. --- Col. 11, 2, 50; Plin. 11, 41.
- mellĕus,
a, um [mel] :
1 - de
miel. ---
Plin. 15, 51; id.
11, 48; id. 37, 89; id.
36, 140; Aus. Eph. Parecb. 12.
2
- doux (comme le miel), suave, agréable.
--- Aus. Ep. 18;
Apul. M. 6, p. 175, 31.
- mellicras ou
mellicratum (c. melicratum) : hydromel.
- mellĭcŭlus,
a, um [mel] : doux comme le miel.
- corpusculum melliculum
! Plaut. Cas. : mon gentil petit corps. [terme de
tendresse]
- mellĭcŭlum, i, n. petit
miel [terme de tendresse]. ---
Plaut. Cas. 837 ; 843.
- mellĭfĕr,
ĕra, ĕrum : qui produit le miel. --- Ov. M. 15, 383.
- mellĭfex,
fĭcis, m. [mel, facio] : celui qui cultive le miel,
apiculteur. --- Col. 9, 8, 8.
- mellĭfĭcĭum,
ĭi, n. : production de miel, récolte de miel. --- Varr. R. 3,
16, 4; Col. 9, 13, 13.
- mellĭfĭco,
āre : - intr.
- faire du miel. --- Virg. d. Don. Vit. Verg.
- mellĭfĭcus,
a, um : propre à la production du miel. --- Col. 9, 8, 8;
9, 13, 14.
- mellĭfluens,
entis [mel, fluo]
: dont la parole est douce comme le miel. --- Aus.
Ep. 16, 14.
- mellĭflŭus,
a, um : - 1 - d’où coule le miel. ---
Avien. Descr. 468.
- 2 - doux,
suave, harmonieux. --- Boēt. Cons.
5; Carm. 2, 3.
- mellĭgo,
ĭnis, f. [mel] : - 1 -
propolis (résine
recueillie par les abeilles). --- Plin. 11,
14; 16, 28. -
2
- verjus. --- Plin. 12,
131.
- mellĭla,
æ, f. [mel] : ma petite
poupée en sucre (t. de tendresse). --- Plaut.
Cas. 135.
- mellīna,
æ, f. [mel] : vin de
miel. --- Plaut. Ep. 23; Ps. 741.
- mellīnĭa,
æ, f. : douceur du miel. --- Plaut. Truc.
704.
- mellītŭlus,
a, um [mellitus] : suave, chéri. ---
Hier. Ep. 79, 6.
- mea mellitula, Apul. M. 3,
22 : ma petite poupée en
sucre.
- mellītus,
a, um : - 1 - de miel. --- Varr. R 3,
16, 22; Gell. 13, 11 ;
Suet. Ner. 17. -
2
- mélangé de miel., où il entre du miel. --- Hor. Ep. 1,
10, 11. -
3
- doux comme le miel, aimable; cher, suave, agréable. --- Cic. Att. 1,
18, 1 ; Catul. 47, 1.
- mellitissimum
savium, Apul. M. 2, 10, 1 : un très doux baiser. --- cf. M.-Aur. d. Front.
Cæs. 4, 5.
- Mellodūnum
(Metlosedum, Metiosedum,
Melodunum, Metlodunum), i, n. : Metlosédum
(ville de Gaule, auj. Melun). --- Cæs. BG.
7, 58, 2; 7, 60, 1.
- Mellōna,
æ, f.[mel] : déesse
qui protégeait les
abeilles. --- Aug. Civ. 4, 34.
- ou Mellōnĭa,
Arn. 4, 8 et 12.
- Mellŏproxĭmus,
i, m. : près d'être nommé "proxime".
--- Cod. Th. 6, 26, 16; Cod. Just. 12, 19, 5; 7; 14.
- μέλλω + proximus.
- mellōsus,
a, um [mel] : de miel. --- C.-Aur. Acut. 2,
29, 151.
- mellum,
i, n. : collier de chien armé de clous. --- Varr. R. 2,
9, 15.
- melo
:
1
- mēlo, ōnis, m. : melon. --- Pall. 4, 9,
6; Arn. 2, 59;
Vop. Carin. 17.
- gr. μῆλον.
2 - mēlo, ōnis, m. (c. mēlēs (mēlis), is, f.) : martre ou
blaireau. --- Isid.
12, 2, 40.
3
- Mēlo, ōnis, m. : nom latin du Nil. --- P. Fest. 124
; Serv. G. 4, 291 ; Aus. Ep. 4, 75.
- Melo nomine alio
Nilus vocatur, Paul. ex Fest. p. 124.
- mēlōcarpŏn, i, n. (c. aristolochia)
: aristoloche. --- Apul. Herb. 19.
- melodes
:
1
- mĕlōdes, is, m. (c.
melodus) : agréaable chanteur. --- Sid. Ep. 9, 15.
- gr. μελῴδης.
2
- Mĕlōdes, fém.
: surnom. --- Inscr. Grut. 1157, 3.
- mĕlōdĭa,
æ. f. : mélodie. --- Capel. 9, 905.
- gr. μελῳδία.
- mĕlōdĭcus,
a, um : mélodique. --- Cassiod. Hist. Eccl. 8, 6.
- gr. μελῳδικός.
- mĕlōdĭna,
ōrum, n. : chants mélodieux, mélodies. --- Varr. ap.
Non. 49, 33.
- Melodūnum,
i, n. : voir Mellodunum.
- mĕlōdus,
a, um : qui chante mélodieusement, mélodieux. --- Aus. Prof.
15, 8.
- gr. μελῳδός.
- Mĕlŏessa,
æ, f. : île voisine du Bruttium. --- Plin. 3, 96.
- mēlŏfŏlĭa,
ōrum, n. [μῆλον, folium] : sorte de pommes. ---
Plin. 15, 14, 15, § 52.
- mēlŏmĕli,
indécl. n. : sirop de coing. --- Col. 12, 45,
3.
- (Lebaigue
P. 762)
- gr. μηλόμελι
: mélange de jus de coin avec du miel.
- mēlŏpĕpo,
ōnis, m. : melon. --- Plin. 19, 67.
- gr. μηλοπέπων.
- mēlophyllŏn,
i, n.
: c. millefolium. --- Apul. Herb.
88.
- mĕlŏpœĭa,
æ, f. : mélopée. --- Capel. 9, 938.
- gr.
μελοποιία.
- melopos
: voir metopion. --- *Sol. 27, 47.
- melos
:
1
- mĕlŏs, i, n. : chant mélodieux, poème lyrique. --- Hor. O. 3, 4,
2.
- gr. μέλος, ους -- τὰ μέλη
: la poésie lyrique.
- au
n. plur. - musæa mele, Lucr. : le
chant des Muses.
- cycnea
mele, Lucr. : les chants du cygne.
- acc.
masc. sing. melum Pav.
312, ; acc. masc. plur. melos
Acc. 238 ; Cat. d. Non. 213, 17.
2
- Mēlŏs (Mēlus), i, f. : Mélos (une des cyclades, auj. Milo).
--- Plin. 4, 70
; Mel. 2, 7, 11.
- gr. Μῆλος, ου.
- melosmŏs,
i, m. (c. polion) : polium (plante). --- Apul. H. 57.
- mēlōta,
æ, ou
mēlōtē, ēs, f. : peau de brebis
avec sa laine. --- Vulg. Heb. 11, 37; Cæl. Aur. Tard. 1, 4,
76..
- gr. μηλωτή, ῆς.
- autres
formes : mēlōtes, Isid.
19, 24, 19; mēlōtis,
idis, f., Ambros. Ep. 15, 9.
- mēlōthrŏn,
i, n. (= vitis alba) : bryone ou couleuvrée
(plante). --- Plin. 23, 1, 16, § 21; 21, 9, 29, § 53.
- ou mēlōtrum, Plin.
21, 53.
- gr. μήλωθρον.
- mēlōtris,
ĭdis, f. : sonde (de chirurgien). --- C.-Aur. Chron.
5, 4, 63.
- gr. μηλωτρίς, ίδις.
- Melpēs ou
Melphēs, m. : fleuve de Lucanie. --- Plin. 3, 72.
- Melpŏmĕnē,
ēs, f. : Melpomène (muse de la poésie et particulièrement
de la tragédie). --- Hor.
O. 1, 24, 3; Mart. 4, 37, 1.
- gr. Μελπομένη,
ης.
- voir
hors site : Muse/Melpomène.
- Melpum,
i, n. : ville de la Gaule Transalpine. --- Plin. 3,
36.
- Melsiăgum,
i, n. : marais de Germanie. --- Mel.
- meltom
: arch. pour meliorem ? --- P. Fest.
122, 2.
- mĕlum
: voir melos.
- Melzītānum,
i, n. : c. Melizitanum.
- Memacēni,
ōrum,
m. : peuple d’Asie. --- Curt. 7, 6, 17.
- mēmæcylon
: voir mimæ-
- membrana,
æ, f. :
1 - membrane.
--- Cic.
Nat. 2, 142 ; Cels. 8, 4 ; Plin. 11, 96;
11, 228.
2 - peau (du serpent). ---
Ov. M. 7, 272; Luc. 6, 679.
3
- enveloppe
[des fruits, de
l’œuf, etc.]. --- Plin. 19, 111 ; 29, 46.
4 - peau (préparée
pour écrire), parchemin (pour
écrire). ---
Hor. S. 2, 3, 2; Quint, 10, 3, 31 ; Plin.
7, 85.
5 - couverture
de parchemin pour
envelopper un volume. --- Catul. 22, 7.
6
- extérieur, surface,
superficie. ---
Lucr. 4, 95.
- voir hors site
membrana.
- membrānācĕus
(membrānācĭus), a, um
[membrana] :
- 1 - formé d’une membrane. ---
Plin. 10, 168. - 2 - semblable à une
peau. --- Plin. 16, 126.
- membrānārĭus,
ii, m. [membrana] : parcheminier, fabricant ou marchand de
parchemin. --- Diocl. 7, 38.
- membrānĕus,
a, um [membrana] : de parchemin. --- Ulp. Dig. 32,
50, 1 ; Mart. 14, 7.
- membrānŭla,
æ, f. : - 1 - petite
membrane.
- 2 - parchemin.
--- Cic. Att. 4, 4,
b, 1.
- 3 - au
plur. actes
sur parchemin. ---
Dig.
32, 102 proœm.
- oculi
membranula, Cels. 7, 7, 13 : membrane de l'œil. ---
cf. Cels. 8, 4
- membrānŭlum,
i, n. : dim. de membranum. --- Apul. M. 6, 26.
- membrānum,
i, n. : (plur.) parchemins.
--- Hier. Job. præf. fin.
- membrānus,
a, um [membrana] : de parchemin. --- Orig. Matth. 11.
- membrātim,
adv. :
1 - de
membre en membre, membre par membre. ---
Lucr. 3, 527 ; Plin. 26, 107.
2 - fig. pièce
par pièce, point par
point, en détail.
- membratim
enumerare, Varr. R. 1, 22 : énumérer un à un.
- membratim gesti
negotii explicatio, Cic. Part. 35, 121 : exposition du fait point par
point. --- Plin. 12 præf. § 1.
3 - par
membres de
phrase, en phrases courtes.
- membratim dicere,
Quint. 9, 4, 126 : avoir un style coupé. --- Cic. Or. 212;
225.
- membrātūra,
æ, f. [membro] : membrure, conformation des membres.
--- Vitr. 8, 5, 2.
- Membrēsa
(Membressa, Membrissa), æ, f.
: ville de la Zeugitane. --- Anton.
- membrĭpŏtens,
entis, [membrum, potens] : robuste, fort. --- Aug.
Imperf. Jul. 2, 22.
- membro,
āre [membrum] : - tr. - former les membres.
- membrari : avoir
ses membres formés.
--- Censor. 11, 7; Dracont. Hex. 220.
- membrōsĭtās,
ātis, f. : masse des membres. --- Eustath. 9, 5.
- membrōsus,
a, um [membrum] : bien membré. --- Priap. præf. 5.
- membrum,
i, n. (surtout au plur.)
:
1
- membre
(du corps)
- captus
omnibus membris, Liv. 2, 36, 8 : paralysé de tous les membres.
--- Cic. Fin. 3, 18; Virg. G. 4, 438; Suet. Vesp. 20; Gell. 4,
2, 15.
- membrum
= membrum virile. --- Auct. Priap. 70, 17; au
plur. membra, Ov. Am. 3, 7,
65; cf. Apul. M. 5, 6, p. 161; id. ib. 10, 31, p. 254; Aus. Epigr. 120,
4.
2
- partie
d’un tout, portion, morceau. --- Cic.
Nat. 2, 9;
de Or. 3, 119 || [en parl. de l’Etat]. --- Just. 5, 10, 10; Suet. Aug.
48; Sil. 12, 318.
- fluctuantia
membra Libyæ, Sil. 2, 310 : les débris flottants des bateaux
carthaginois.
3
- appartement,
pièce.
- dormitorium
membrum, Plin. Ep. 2, 17, 9 : chambre à coucher. --- Col.
6, 1, 1; Cic. ad Q. Fr. 3, 1, 1, § 2.
4
-
membre de phrase. --- Cic. Or. 211; Auct.
Her. 4, 19,
26.
5
- membre (de l'Eglise du
Christ). ---
Vulg. Eph. 5, 30.
- multi
unum corpus sumus in Christo, singuli autem alter alterius membra,
Vulg. Rom. 12, 5 : nous, à plusieurs, nous formons qu'un seul
corps dans le Christ, étant, chacun pour sa part, membres les uns des
autres. (trad. Bibl. Jér.)
- mēmĕcylŏn,
i, n. : arbouse
[fruit]. --- Plin. 15, 99.
- gr. μημέκυλον.
- mēmĕt
= me : voir ego.
- memini
:
1
- mĕmĭni,
mĕmĭnisse (verbe défectif) [racine men;
cf. mens] : -
tr. et intr. -
- part.
prés, meminens Liv. And. d.
Prisc. 22, 19; Aus. Prof. 2, 4; Sid. Ep. 4, 12.
- la
conjugaison
- cf. gr. μέμνημαι,
μιμνήσκω.
a
- avoir
à l’esprit, à la pensée.
-
suam
quisque homo rem meminit, Plaut. Merc. 1011 : chacun songe à son
intérêt.
- si non moneas, nosmet
meminimus, Plaut. Rud. 159 : quand même tu ne nous le
dirais pas, nous y songeons nous-mêmes. --- cf. Ter.
Eun. 216.
b - se
souvenir, se rappeler.
- meminisse aliquem,
aliquid, Cic. Phil. 5, 17 ; Ac. 2,
106 : se souvenir de qqn, de qqch.
- meminisse alicujus, alicujus rei,
Cic. Fin. 5, 3; Verr. 2, 73 : se souvenir de qqn, de qqch.
- memini
alicujus, alicujus rei : je me souviens de qqn, de qqch.
- veteris proverbii admonitu, vivorum memini nec tamen Epicuri licet
oblivisci, Cic. Fin. 5, 3 : averti par l'ancien proverbe, je pense aux
vivants et je ne puis pour autant oublier Epicure. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
386; éd. Peeters France.
- non
solum erat administer istius cupiditatum, verum etiam ipse sui
meminerat æque, Cic. Verr. 2, 2, 136 : il ne se contentait pas d'être
le ministre des passions de son maître, il songeait aussi à lui-même.
- memini
multo : je me souviens de bien des choses.
- memento
mei : souviens-toi de moi.
- meminisse de aliquo, Cic.
Att. 15, 27, 3 : se souvenir de qqn.
- de
Herode meminero, Cic. Att. 15, 27, 3 : je n'oublierai pas Hérode.
- ita me in re publica tractabo, ut meminerim semper, quæ gesserim,
Cic. Cat. 3, 12 : ainsi la république me trouvera toujours digne de ce
que j'ai fait pour la servir.
- avec inter. indir.
- meministi,
quanta hominum
esset admiratio, Cic. Læl. 2 : tu te rappelles quelle fut la
surprise du
monde.
- memini qui me
saxo petierit, qui panem dederit, Phædr. 3, 2 : je sais qui m'a jeté
des pierres et qui m'a donné du pain. --- cf. Ter.
Phorm. 224.
- avec cum
- memini, cum mihi desipere
videbare, Cic. Fam. 7, 28, 1 : je me souviens du temps où tu me
paraissais perdre la tête.
- memini +
prop.
inf. : je me souviens que. --- [inf.
présent]. --- Cic. Læl.
11; Verr. 2, 32; Dej. 38; Mur. 57, etc. ;
[inf. parf.]. --- Cic.
Amer. 112 ; Sest. 50; de Or. 1, 78, etc.
- ego illam vidi : virginem formā bonā
memini videri, Ter. And. 428 : je me souviens que je l'ai trouvée belle.
--- cf. syntaxe latine Ernout et Thomas n°
325; éd. Klincksieck.
- meministis me
ita distribuisse initio causam, Cic. Am. 122 : vous vous souvenez qu'au
début j'ai ainsi distribué mon plaidoyer. ---
cf. syntaxe latine Ernout
et Thomas n° 325; éd. Klincksieck.
- mementote
hos esse pertimescendos, Cic. Cat. 2, 3, 5 : souvenez-vous que nous
devons
redouter ces hommes au dernier point.
- memento + inf.
: souviens-toi de.
- memento mihi suppetias ferre, Plaut. Ep.
658 : n'oublie pas de venir à mon secours.
- memento
abnuere, Hor. S. 2, 5, 52 : n'oublie pas de refuser.
- præceptum
auriculis hoc instillare memento, Hor. Ep. 1, 8, 16 : souviens-toi de
glisser ce précepte à ses oreilles.
- memini
me scribere : je me souviens que j'écrivais.
- memini
me scripsisse : je me souviens d'avoir écrit.
- avec quia non classique memento,
homo, quia pulvis es, et in pulverem reverteris : souviens-toi, homme,
que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. --- Eccl.
- nec
seræ meminit decedere nocti, Virg. B. 8, 88 : (la génisse) ne songe pas
à se retirer quand la nuit est venue. --- Plaut. Ep.
658, etc.
- inf.
nominal - meminisse = faculté du souvenir,
mémoire. --- Lucr. 4, 765.
-
meminisse
jacet languetque sopore, Lucr. 4, 765 : la mémoire est inerte et
endormie.
- quamquam animus meminisse
horret, Virg. En. 2, 12 : bien que mon esprit se révolte à ces
souvenirs.
c - faire
mention de, mentionner [avec
gén.]. --- Cæs. BG. 39 108, 2; Plin. Ep. 2,
5, 13; Quint. 22, 2, 16; [avec de et abl.]. ---
Cic. Ph. 2, 91.
- Achillas,
cujus supra meminimus, Cic. : Achillas, dont nous avons fait mention
plus
haut.
- meministi
ipse de exsulibus, Cic. Phil. 2, 36, 91 : tu as toi-même fait mention
des
exilés.
2
- Memini,
ōrum, m. : peuple de la Narbonnaise. --- Plin. 3, 36.
- Mĕmĭnĭa,
æ, f. [memini] : nom de Vénus. --- Lamp.
- Memmĭa,
æ, f. : femme
d’Alexandre Sévère. --- Lamp.
- Memmĭus,
ĭi, m. : Memmius (nom d'une famille romaine, dont le plus
connu est C. Memmius, qui, accusé de brigue et condamné, alla en exil
à Athènes; Lucrèce lui a dédié un poème). --- Lucr. 2, 42;
Virg. En. 5, 117.
- ac
ni C. Memmius tribunus plebis designatus, vir acer et infestus potentiæ
nobilitatis, populum Romanum edocuisset, Sall. J. 27 : et si le tribun
de la plèbe désigné C. memmius, homme énergique et ennemi déclaré des
privilèges de la noblesse, n'avait pas instruit le peuple romain. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 444; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Memmĭădes, æ, m. : descendant de Memmius, de la famille Memmia.
--- Lucr. 2, 26.
- Memmĭānus,
a, um : de C. Memmius. --- Cic. Att. 5,
1, 1.
- Memnōn,
ŏnis, m. : Memnon (fils de l'Aurore, tué par Achille). --- Virg. En. 1,
489; Ov. M. 13, 600; Plin. 10, 74; Juv. 15,
5; Tac. An. 2, 61.
- gr. Μέμνων, ονος.
-
Memnonis
saxea effigies, Tac. : statue de Memnon (qui rendait des sons
lorsqu'elle
était frappée par les premiers rayons du soleil).
- Memnŏnĭus,
a, um : - a - de Memnon. --- Sol. 40. - b - d’Orient, Mauresque, noir. --- Ov. P.
3, 3, 96; Luc. 3, 284.
- Memnŏnĭa, æ, f.
: une pierre précieuse de couleur noire. --- Plin.
37, 173.
- Memnŏnĭdes,
um, f. (s.-ent. aves)
: les Memnonides (oiseaux qui
sortirent du bûcher
de Memnon). --- Ov. M. 13,
600; Plin. 10, 74.
- voir
hors site : Memnon.
- Memnōnes,
um, m. : peuple d’Ethiopie. --- Plin. 6, 190.
- Memnŏnĭdes,
um, f. : voir Memnon.
- Memnŏnĭus,
a, um : voir Memnon.
- memor
:
1 - mĕmŏr,
ŏris (abl. sing. -i; gén. plur. -um) [memini] :
- (Lebaigue
P. 762 et P.
763)
-
formes de
nominatif memoris, memore; comparatif memorior, d’après Prisc. 6, 47.
a - qui
a le souvenir, qui a la pensée, qui se souvient, qui se rappelle.
- memor
alicujus, alicujus rei : qui se souvient de qqn, de qqch. ---
Ter. And. 281; Cic.
Cat.
4, 19; Off. 3, 25.
- memor
magni generis, Ov. P. 1, 8, 17 : conscient de sa grande origine.
- vive
memor leti, fugit hora, hoc quod loquor inde est, Pers. 5, 154 : vis en
te souvenant que tu es mortel, l'heure fuit, le moment où je parle
n'est déjà plus.
-
ungula
... nec domini memorum proculcat equorum, Virg. En. 12 : le sabot des
chevaux
oublieux de leur maître le piétine.
- memori
referre alicui pectore aliquid, Hor. : rapporter qqch avec une mémoire
fidèle.
- venturæ
memores jam nunc estote senectæ, Ov. A. A. 3, 102 : dès maintenant
songez
à la vieillesse qui va venir.
- nec
minus regni sui firmandi quam augendæ rei publicæ memor centum in
patres legit, Liv. 1, 35, 6 : aussi attentif à affermir son autorité
qu'à étendre les bornes de son royaume, il nomma cent nouveaux
sénateurs.
- ergo
vale nostri memor, Juv. 3, 318 : adieu donc et souviens-toi de moi.
- medium
erat in Anco ingenium, et Numæ et Romuli memor, Liv. 1, 32 : le
caractère
d'Ancus se situait au milieu : il faisait penser à la fois à Numa et
à Romulus.
- memor
+ sub. int. indir. - vive memor, quam
sis ævi brevis, Hor.
S. 2, 6,
97 : vis en songeant combien la vie est brève.
- memor, quæ essent dicta,
Cic. Br. 302 : se souvenant
de ce qui avait été dit.
- memor
+ sub. inf. - memor Lucullum periisse,
Plin. 25, 3, 7 : se
souvenant
que Lucullus était mort. --- Suet. Aug. 28.
- avec inf. - sit
modo "non feci" dicere lingua memor, Ov. Am. 3, 14, 48 : que ta langue
se souvienne seulement de dire : "je ne l'ai pas fait".
- absolt. -
memor et
gratus, Cic. Fam. 13, 25 : qui a du souvenir et de la
reconnaissance.
- multā
memor occule terrā,
Virg. G. 2, 347 : n'oublie pas de les cacher sous une épaisse couche de
terre. --- Virg. En. 4, 539: cf. 6, 664; Hor. S. 2,
4, 11; id. A. P. 368; Juv. 11, 28.
- en parl. de
choses
- supplicium
exempli parum memoris legum humanarum, Liv. 1, 28, 11
: supplice,
qui donnait l’exemple d’un trop grand oubli des lois
humaines. --- cf. 3, 36, 5.
- memor Junonis ira, Virg.
En. 1, 4 : la colère
toujours vivace de Junon.
b - qui
a une bonne mémoire.
- mendacem
memorem esse oportet, Quint. 4, 2, 91 : il faut qu'un menteur ait une
bonne
mémoire. ---
Cic. de Or.
3, 194.
c - poét.
- qui fait souvenir, qui rappelle.
- nostri
memorem sepulcro scalpe querellam, Hor. O. 3, 11, 51
: grave sur mon sépulcre des regrets qui consacrent
notre
souvenir.
- cadum
Marsi memorem duelli, Hor. O. 3, 14, 17 : (va, cherche) quelque tonneau
de vin qui rappelle la guerre des Marses.
- memores
versus, Ov. P. 2, 7, 33 : vers destinés à perpétuer le souvenir ! ---
cf. Ov. P. 1, 13, 12; Ov. M. 4, 190; id. ib. 8, 744.
2 - Mĕmor,
ŏris, m. : Scævus Memor, poète. --- Mart. 22, 9.
- mĕmŏrābĭlis,
e [memoro] :
1 - qu’on
peut raconter =
vraisemblable. ---
Ter. And. 625.
2 - digne
d’être raconté.
--- Plaut. Curc. 8
3 - mémorable,
fameux, glorieux. --- Cic. Læl. 4; Br. 49; Phil. 13, 44.
- id facinus in primis ego memorabile existimo sceleris, Sall. C. 4 :
il y a là un forfait que j'estime mémorable entre tous.
- vir
memorabilis, bellicis tamen quam pacis artibus memorabilior, Liv. 38,
53, 9 : homme illustre, mais plus illustre dans la guerre que dans la
paix.
- mĕmŏrācŭlum,
i, n. [memoro]
: monument. --- Apul. Apol. 56.
- mĕmŏrādum
(memora + dum) : allons dis, raconte. ---
Plaut..; voir dum.
- mĕmŏrālis
: c. mĕmŏrialis. --- Arn. 6, 11.
- mĕmŏrālĭtĕr,
adv. [memoralis] : en
faisant souvenir. ---
Fort. 5, 5, 147.
- mĕmŏrālĭus,
ii, m. : auteur de mémoires. --- Gloss.
Gr.-Lat.
- mĕmŏrandus,
a, um : - 1 - adj.
verbal
de memoro.
- 2 -
mémorable, glorieux, fameux. --- Plaut. Ep.
433; Virg. En. 10, 793; Juv. 2, 102.
- mĕmŏrātim
: par un récit, en racontant. --- Diom.
- mĕmŏrātĭo,
ōnis, f. [memoro] : action de rappeler, récit. --- Boēt.
Arist. Rh. 3, 10.; Corn. Gall. 1, 291.
- mĕmŏrātīvus,
a, um [memoro] : qui sert à mentionner. --- Prisc.
14, 45.
- mĕmŏrātŏr,
ōris, m. [memoro] : celui
qui parle de, qui rappelle. --- Prop. 3, 1, 33.
- mĕmŏrātrix,
īcis, f. [memorator]
: celle qui rappelle. --- V.-Fl. 6, 142.
- memoratus
:
1 - mĕmŏrātus,
a, um : - a - part.
passé de memoro. - b - adj.
célèbre,
fameux,
mémorable. --- Virg. En.
5, 391 ; 7, 564.
- mĕmŏrātissimus Gell.
10, 18, 4.
2
- mĕmŏrātŭs, ūs, m. :
action de rapporter, action de rappeler.
- lepida memoratui, Plaut.
Bac. 62 : choses jolies à dire.
- digna memoratu,
Plin. 3, 95 : faits dignes d’être rapportés.
- memordi
: parf. de mordeo.
- memore
:
1
- mĕmŏrĕ, adv. (c. memoriter) : de mémoire, par cœur,
fidèlement. --- Pompon. 109.
2
- mĕmŏrĕ, n. : voir memor.
- mĕmŏrĭa,
æ, f. [memor] :
1 - mémoire.
- memoria
bona, Cic.
Att. 8, 4, 2 : bonne
mémoire.
- memoriā
tenent me : on a gardé en mémoire que je ...
- memoriā
tenent me ... ex Kalendis Januariis ad hanc horam invigilasse rei
publicæ, Cic. Phil. 14, 20 : on se souvient que depuis les Kalendes de
janvier jusqu'à cette heure-ci j'ai veillé pour la république. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe
latine, p. 88; éd. Vuibert.
-
obliviscor jam injurias tuas, Clodia, depono memoriam doloris mei, Cic.
Cæl. 50 : j'oublie maintenant tes injures, Clodia, je renonce à me
rappeler ma peine. --- cf. Touratier,
Syntaxe latine, p. 455; éd.
Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
at memoria minuitur; credo, nisi eam exerceas, aut etiam si sis natura
tardior, Cic. Sen. 21 : mais, dit-on, la mémoire s'affaiblit;
assurément si on ne l'exerce pas ou si l'on a de nature la tête un peu
faible.
- Hortensius memoria tanta
fuit, ut... Cic. Br. 301 : Hortensius
avait une telle mémoire que...
- memoria rerum, verborum,
Cic. Ac. 2, 2
: mémoire des
faits, des mots.
- ars memoriæ, Cic. Ac. 2, 2
: système mnémotechnique.
- memoriā
tenere aliquid, Cic.
Verr. 4, 77; custodire, Cic.
de Or. 1, 127
: garder qqch dans sa mémoire.
- alicujus nomen in memoria
alicui est,
Cic.
Sull. 38 : le nom de qqn est dans la mémoire de qqn.
- ex memoria aliquid
deponere, Cic. Sull. 18 : laisser tomber qqch de sa mémoire.
- aliquid
memoriæ mandare (tradere) : confier qqch à sa mémoire.
- aliquid
memoriā tenere (continere, retinere, custodire) : tenir qqch dans sa
mémoire.
- aliquid
ex memoria evellere (depellere) : chasser qqch de sa mémoire.
- memoriā
(ex memoriā) cedere : sortir de la mémoire.
- hujus
ad nostram memoriam monumenta manserunt duo, Nep. : il existe encore de
nos jours deux monuments qui nous rappellent Thémistocle.
2 - ressouvenir,
souvenir, souvenance.
- stulti
malorum memoriā torquentur, Cic. Fin. 1, 57 : les sots sont tourmentés
par le souvenir de leurs malheurs. -- cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 10,
éd. Vuibert.
- alicujus
rei memoriam
deponere,
Cæs. BG.
2, 14, 3 : consentir à l’oubli de qqch.
- ex memoria exponere,
Cic. Cat.
3,
13 : exposer de mémoire.
- aliquid memoriæ prodere,
Cic. de Or. 3, 14
: transmettre qqch au souvenir.
- memoriā digni viri, Cic.
Fin. 5, 2
: hommes dignes de mémoire.
- ad memoriam laudum
domesticarum, Cic. Br.
62 : pour rappeler les gloires domestiques.
- memoria beneficiorum fragilis, injuriarum
est tenax, Sen. : le souvenir des bienfaits
est fragile, le souvenir des injures est tenace.
- memoriæ proditum est
+ prop.
inf. : la
tradition rapporte que. --- Cic. Br. 3.
- memoria : un souvenir, un fait. ---
Cic. de Or. 1, 4.
3 - période
embrassée par le souvenir, époque.
- patrum nostrorum memoriā,
Cæs. BG. 1, 12, 5
: du temps de nos pères.
- patrum memoriā,
Cæs. BG. 6, 3, 5
: du temps de leurs pères.
- nostrā
memoriā, Cæs. BG. 2, 4, 7
: de notre temps.
- paulo supra hanc memoriam,
Cæs. BG. 6, 19, 4 : un peu avant notre temps.
- adeo excellebat
Aristides abstinentiā ut unus post hominum memoriam, quem quidem nos
audierimus, cognomine Justus sit appellatus, Nep. Arist. 1 : Aristide
brillait tellement par son désintéressement qu'il est le seul d'après
l'histoire - du moins d'après les témoignages venus jusqu'à nous - à
avoir reçu le surnom de Juste. ---
trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 648; éd. Peeters France.
- apud eos
fuisse regem nostrā etiam memoriā Diviciacum, Cæs. BG. 2, 4, 7 : de
notre temps, ils avaient encore comme roi Diviciacus. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p.
193, éd. Vuibert.
-
Rhodiorum usque ad nostram memoriam disciplina navalis remansit, Cic.
Pomp. 54 : la science navale des Rhodiens a duré jusqu'à notre
époque. --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 193, éd. Vuibert.
- princeps hujus memoriæ philosophorum, Cic. Off.
3, 5 : le
premier des philosophes de notre temps.
- quod in omni memoria est
omnino inauditum, Cic. Vat. 33 : une chose qui est absolument
inouïe à
n’importe quelle époque.
- hominum memoriā : de mémoire d’hommes. --- Cæs. BG. 3, 22, 3.
- post hominum memoriam
: de mémoire d’hommes. --- Cic. Cat. 1, 16.
- in
memoriam notam et æqualem incurrere, Cic. Br. 244 : arriver à
une
époque connue et contemporaine.
4 - souvenir
rapporté, relation.
- omnium rerum memoriam
complecti libro,
Cic. Br. 14 : embrasser dans un livre l’histoire universelle. --- cf.
Cic.
Or. 120.
- variat memoria actæ rei,
Liv. 21, 28, 5 : il y a des
variations dans le récit de cette opération.
- memoria annalium, Liv. 22,
27, 3 : souvenir transmis par les annales, la tradition des
annales.
- de
Magonis interitu duplex memoria prodita est, Nep. Hann. 8 : on a, sur
la
mort de Magon, une double version.
- plur. memoriæ,
Gell. 4, 6, 1 ; 7, 8, 1 : monuments historiques, annales.
- in veteribus
memoriis scriptum legimus, Gell. 4, 6, 1; 7, 8, 1 : nous lisons dans
les vieilles annales. --- Suet. Dom. 5; Gell. 2, 21, 6.
- memoriam
publicam incendere, Cic. Cæl. 78 : mettre le feu à des
registres
publics [du cens].
5 - monument
consacré au souvenir de qqn : chapelle, tombeau,
châsse (pour les reliques).
- memoria
beati Cypriani, Aug. Conf. 5, 15
: chapelle dédiée au bienheureux
Cyprien.
- memoriam
sibi et suis comparare, Inscr. Grut. 827, 8 : faire
bâtir un tombeau pour soi et pour les siens.
- mĕmŏrĭāle,
is, n. [memorialis] : ce qui fait souvenir, monument, souvenir.
--- Arn. Psa. 135 ;
Vulg. Exod. 3, 15.
- mĕmŏrĭālia, ĭum, n. plur.
: mémoires. --- Dig. 50, 16, 44; Macr. S. 3. 6, 11.
- mĕmŏrĭālis,
e [memoria] : qui aide la mémoire. --- Suet. Cæs. 56.
- mĕmŏrĭālis, is,
m. : historiographe (de l'empereur). --- Cod.
Just. 12, 29, 1.
- mĕmŏrĭŏla,
æ, f. : - 1 - petite
mémoire. --- Cic. Att. 12, 1, 2.
- 2 - petit tombeau. ---
Inscr. Fabr. p. 85, 155; Inscr. Murat. 994, 7.
- mĕmŏrĭōsē
: avec
une mémoire sûre. --- Front. 2194 ; P. Fest. 124.
- mĕmŏrĭōsus, a, um [memoria]
: qui a beaucoup de mémoire. --- P. Fest. 124.
- mĕmŏrĭtĕr,
adv. [memor] : - 1
- de mémoire, avec mémoire,
avec l’aide seule de la mémoire [sans secours aucun]. ---
Cic. de Or. 1, 88; Vat. 10 ; Br. 303 ; Suet. Ner. 10.
- 2 - avec une bonne
mémoire, une mémoire fidèle. --- Cic. de Or 1, 64; Fin. 1,
34; 4, 1 ;
etc.
- memoriter
respondeto, Cic. Vatin. 4, 10 : réponds exactement.
- tu,
qui tam memoriter tenes omnes (orationes), Plin. Ep. 6, 33, 11 : toi
qui
les retiens tous par cœur (si fidèlement).
- memoriter
meminisse, Plaut. Capt. 250 : se rappeler exactement.
- Q.
Mucius multa narrare de Lælio memoriter et jucunde solebat, Cic. Læl.
1, 1 : Quintus Mucius avait accoutumé de rapporter fidèlement
et
de façon attrayante une foule de traits de Lélius.
- Mĕmŏrĭus,
ĭi, m. : nom d’homme. --- Amm.
- mĕmŏro,
āre, āvi, ātum [memor] : - tr. - rappeler, raconter,
mentionner.
- memorare mores mulierum, Plaut. Aul. 524 : rappeler les mœurs des
femmes.
- nimia
memoras mira, Plaut. Amph. 616 : ce que tu dis est bien étrange. --- Cic. Verr. 1,
122 ; Leg. 2, 62.
- oppidi conditor Hercules
memorabatur, Sall. J. 99, 4 : on disait
qu’Hercule était le fondateur de la ville
- abst. -
memorare de
aliqua re : faire
mention de qqch, parler de qqch.
- de natura nimis obscure memoravit, Cic. Fin. 2, 5, 15 : il a parlé de
la nature des dieux d'une façon trop peu claire.
- quid illa pote pejus quicquam muliere memorarier ? Plaut.
Most.
256 : peut-on rien imaginer de plus pervers que cette femme ?
- memorant
(memoratur) + prop. inf.
: on rapporte que. ---
Tac. An. 11, 14; Mel. 3, 100.
- levia memoratu, Tac. An.
4, 32 : faits
insignifiants à rapporter.
- agere
digna memoratu, Tac. Agr. 1, 2 : accomplir des actions dignes d'être
mentionnées. --- trad. Marcel Bizos,
Syntaxe latine, p. 54; éd. Vuibert.
- vocabula
memorata priscis Catonibus, Hor.
Ep. 2, 2, 117 : mots employés par les Catons d’autrefois.
- memorare
possum, quibus in locis maximas hostium copias populus Romanus parvā
manu fuderit, quas urbis naturā munitas pugnando ceperit, ni ea res
longius nos ab incepto traheret, Sall. C. 7, fin : je pourrais rappeler
tous les endroits où Rome, avec quelques hommes, mit en déroute
d'énormes armées ennemies, toutes les villes naturellement fortifiées
qu'elle enleva; mais cela m'entraînerait trop loin de mon sujet.
- Memphis,
ĭdis, f. : Memphis (ville d'Egypte). --- Mel. 1, 9,
9; Plin. 2, 201; 5, 50; Liv. 45, 11 sq.; Hor. O. 3, 26, 10; Tac. H. 4,
84; Prop. 3, 11, 34, Ov. Am. 2, 13, 7.
- gr. Μέμφις, ιδος.
- Memphites,
æ, m. : de Memphis. --- Tibul.
1, 8, 28; Plin. 36,
56.
- gr. Μεμφίτης.
- Memphites
bos, Tibul. : le bœuf Apis.
- Memphiticus,
a, um : de Memphis; égyptien. --- Ov. A. A. 1,
77; Luc. 10, 6.
- Memphitis,
ĭdis, f. : de Memphis; égyptienne. --- Juv. 15, 122;
Ov. A A. 3, 193; Luc.
4, 136.
- mēn'
= mene.
- mena
:
1 - mena
: voir mæna.
2 - Mēna,
æ, f. : Ména (déesse qui présidait aux menstrues des femmes).
--- Aug. Civ. Dei, 4, 11; 7, 2.
3 - Mēna,
æ, m. : surnom romain. ---
Hor. Ep. 1, 7, 55.
- Mĕnăcē,
ēs, f. : ancien nom de Malaca. --- Avien. Or. 431.
- Mĕnæchmi,
ōrum, m. : les Ménechmes (comédie de Plaute).
- gr. Μέναιχμοι.
- Menæchmus,
i, m. : Ménechmus (nom d'homme)
-
(Lebaigue
P. 763 et P.
764)
- Mĕnænĭus
(Mĕnænus), a, um : de Mènes [Sicile]. --- Cic. Verr. 3, 55.
- gr. Μέναι
: Mènes.
- Mĕnæni,
ōrum, m. : les habitants de Mènes. --- Cic. Verr. 2, 3, 43, §
102.
- ou Mĕnanīni, Plin.
3, 91.
- menæus
:
1 - mēnæus
(s.-ent. circulus) : le cercle
mensuel. --- (c. manacus); Vitr.
9, 7, 6.
- gr. μηναῖος.
2 - Menæus,
a, um : de Mènes [Sicile]. --- Sil. 14, 266.
- gr. Μεναῖος.
- Mĕnalcās,
æ, m. : nom d’un berger. --- Virg. B. 5, 4 ; 2, 15.
- Mĕnălip-
: voir Melan-.
- Mĕnandĕr
(Mĕnandrŏs, Mĕnandrus), i, m. : Ménandre. - 1
- poète comique grec. --- Ter.
And. 9; Cic. Fin. 1, 4; Ov. Am. 1, 15, 18; Prop. 3,
21, 28 ; Vell.
1, 16, 3. -
2
- nom d'esclave et d'un affranchi. --- Cic.
Fam. 16,
13; Cic. Fam. 13, 70.
- Mĕnandrēus,
a, um : de Ménandre. --- Prop. 2, 5, 3.
- Mĕnandrĭcus,
a, um : de Ménandre. --- Tert. Pall. 4.
- Mēnānīni, ōrum, m. : c. Menæni.
--- Plin. 3, 91.
- Mĕnăpĭi,
ōrum, m. : les Ménapiens (peuple de la Gaule celtique).
--- Cæs. BG. 2, 4, 9; 4, 4, 2; Plin. 4, 106; Tac. H. 4, 28;
Inscr. Orell. 749.
- Mĕnapis
pour Menapiis, Mart.
13, 54.
- (Menapii)
ex iis ædificiis quæ trans flumen habuerant demigraverant, et cis
Rhenum dispositis præsidiis Germanos transire prohibebant, Caes. BG. 4,
4, 3 : les Ménapiens se retirèrent des demeures qu'ils avaient
jusqu'alors occupées de l'autre côté du Rhin et cherchèrent à empêcher
les Gerrmains de passer de ce côté-ci du fleuve. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p.
49; éd. Vuibert.
- Mĕnăpĭa, æ, f. : la Ménapie (contrée de Belgique). --- Aur.
Vict. Cæs. 39.
- Mĕnăpĭcus, a, um : de Ménapie, ménapien. --- Diocl.
4, 8.
- Menarĭa, æ, f. : île près
de la Corse. --- Plin. 3, 81.
- Menarĭæ, ārum, f. : île
près des Baléares. --- Plin. 3, 78.
- Mēnas, æ, m. : affranchi
de Sextus Pompée. --- Vell. 2, 73; Plin. 35, 200.
- gr. Μηνᾶς.
- menceps, ĭpis [mens, captus]
: qui a perdu l’esprit. --- Prisc. 5, 166.
- menda,
æ, f. : - 1 - défaut
physique,
tache (sur la peau). - 2
- faute, erreur (de
copiste). --- Suet.
Aug. 87; Gell. 20, 6, 14.
- in
toto nusquam corpore menda fuit, Ov. Am. 1, 5, 18 : elle n'avait sur le
corps aucune tache.
- nocte
latent mendæ, Ov. A. A. 1, 249 : la nuit cache les défauts.
- mendācĭlŏquĭum,
ĭi, n. : mensonge. --- Gloss.
- mendācĭlŏquus,
a, um : menteur. --- Aug. Faust. 15, 6.
- nihil
est stolidius, neque mendaciloquius, Plaut. Trin. 200 : il n'y a
rien de plus bête, de plus menteur.
- mendācĭlŏquus,
i, m. : un menteur. --- Tert. adv. Psych. 2.
- mendācĭŏlum,
i, n. (c.
mendācĭuncŭlum) :
petit mensonge.
- mendācĭtas,
ātis, f. [mendax] : habitude de mentir, mensonge. --- Tert. Præscr.
31.
- mendācĭtĕr,
adv. [mendax] : en mentant, faussement. ---
Solin. 1, 87.
- mendacissime Aug. Mor. Eccl. 1, 17.
- mendācĭum,
ĭi, n. [mendax] :
1 - mensonge,
imposture, fausseté.
- dicere
alicui mendacium de re aliquā, Plaut. Bacch. 4, 9, 33 : mentir
à qqn à propos de qqch.
- improbi
hominis (est) mendacio fallere, Cic. Mur. 30, 62 : il n'y a qu'un
malhonnête homme qui puisse tromper et mentir.
- mendacia
vatum, Ov. F. 6, 253 : les poétiques mensonges.
- cave
mendacium (s.-ent dicas), Plaut. Mil. 957 : pas de mensonge !
- mendacia famæ,
Ov. F. 4, 311 :
faux bruits répandus par la renommée. --- cf. Juv. 7,
111; Dig. 34, 2, 36; Vulg. Jer. 20, 6; 27, 10; 2
Thess. 2, 11.
2
- illusion (des
sens), erreur.
- oculorum
sensuumque reliquorum mendacia, Cic. Ac. 2, 147 : erreurs de la
vue et des autres sens.
3 - nouvelle fausse ou
erronée,
fiction, fable.
- mendacium
poëtarum, Curt. 3, 1, 4 : fictions des poètes.
4 -
imitation, reproduction,
contrefaçon.
- neque
est imitabilior alia mendacio vitri, Plin. 37, 112 : il n'est pas
(de
pierre) plus facile à contrefaire à l'aide du verre. ---
cf. 35, 6, 29, § 48.
- mendācĭuncŭlum,
i, n. [mendacium] : petit mensonge. --- Cic. de Or. 2, 241.
- Mendæ,
ārum, f. (Mendis, is, f.) : Mende (ville de Macédoine). --- Plin. 4, 36.
- Mendæum, i, n. --- Liv. 31, 45, 14.
- mendax
[mendum] :
1
- mendax, ācis, adj. : menteur; mensonger, faux, trompeur, feint.
- mendācĭor Hor. Ep. 2,
1, 112 ; mendācissĭmus Plaut. Rud. 754.
- mendax alicus rei : qui ment à propos de qqch. ---
Plaut.
As. 855.
- Artemona, si hujus rei me mendacem inveneris, Plaut. As. 855 :
Artémone, si ce que je te dis n'est pas l'exacte vérité.
- mendax
adversus aliquem (in aliquem) : menteur à l'égard de qqn, qui use
de mensonge
avec qqn.
- mendax
alicui : menteur à l'égard de qqn. --- Ov. H. 2, 11.
- mendax
in tenui farragine, Pers. 5, 77 : qui ment pour une bagatelle.
- mendaci
homini ne verum quidem dicenti credere solemus, Cic. Div. 2, 146 : nous
ne croyons pas un menteur même lorsqu'il dit la vérité.
- pennæ
mendaces, Ov. M. 10, 159 : des ailes trompeuses (des ailes
d'emprunt).
- fundus mendax, Hor. 3, 1, 30 : un champ qui déçoit, un champ
trompeur, un champ qui ne
produit
pas, contrairement à ce qu'on attendait.
- mendax
speculum, Ov. Tr. 3, 738 : miroir trompeur. --- Ov. A. A.
1, 431; Hor. Ep. 1, 16, 39; Tibul. 3, 6, 35; Juv. 10, 174.
2
- mendax, ācis, m. : un menteur.
- mendacem
memorem esse oportet, Quint. 4, 2, 91 : un menteur doit avoir une bonne
mémoire.
- Mendēs,
ētis, f. : Mendès (ville d'Egypte, dans le Delta).
- gr. Μένδης, ητις.
- adj. in Asclepiadis Mendetis Theologumenōn
libris lego, Suet. Aug. 94 : je lis dans les traités d'Asclépias de
Mendès.
- Mendēsīcus ou Mendēsĭus, a, um : de Mendès, Mendésien.
- Mendēsīcus. --- Plin. 5, 10, 11, § 64.
- Mendēsīus. --- Plin. 5, 49; 13, 17.
- gr. Μενδήσιος.
- Mendesius
nomos, Plin. 5, 49 : le nome Mendésien.
- Mendeterum, i, n. : ville
de l’île de Calydna. --- Plin. 5, 133.
- mendīcābŭlum,
i, n. [mendico] : mendiant. --- Plaut.
Aul. 695; Apul. M. 9, 4.
- mendīcābundus,
a, um [mendico] : qui mendie. --- Aug.
Ep. 261, 1.
- mendīcātĭo,
ōnis, f. [mendico] : action de mendier qqch. ---
Sen. Ep. 101, 13.
- mendīcē
[mendicus],
adv. : chichement, pauvrement. --- Sen. Ep. 33, 6.
- ne
mendicius patre cœnasset, Tert. Pall. 5 : pour ne pas souper plus
pavrement que mon père.
- mendīcĭmōnĭum, ĭi, n. : c.
mendicitas. --- Laber. d. Gell. 16, 7, 2.
- mendīcĭtās,
ātis, f. [mendicus] : mendicité, état
d’indigence extrême (qui pousse à la mendicité). --- Cic. Amer. 86;
id. Fin. 5, 32; Petr. 125; Plaut. Men. 204; id. Rud. 514.
- mendīco,
āre, āvi, ātum :
1
- intr. - demander l'aumône, mendier.
- illei mendicantem vivere, Plaut. Capt. 322 : vivre chez moi en
mendiant. --- Plaut. Bac. 508 ; Juv. 3, 16.
- mendicantes, ĭum, m. : les mendiants.
--- Sen. Contr. 10, 4 (33), 24.
2
- tr. - mendier.
- mendicatus panis, Juv. 10, 277
: pain mendié.
- a me mendicas malum, Plaut. Am.
1032 : tu viens me mendier des coups. --- Apul.
Mag. p. 287, 1.
- mendīcor,
āri, ātus sum (c. mendico) : - intr. - mendier, demander l'aumône,
tendre la main.
- mendicatus
: ayant mendié ou
mendié.
- histrionem cogis mendicarier,
Plaut. Capt. 12 : tu cherches à réduire à l'aumône l'acteur.
- mendīcŭlus,
a, um [mendicus] : de pauvre mendiant.
- mendicula
(s.-ent. vestis), Plaut. Ep. 226 : haillons de mendiant.
- mendīcum : voile à la
proue d’un navire.
- mendicum, velum quod in
prora ponitur, Paul. ex Fest.
p. 124.
- mendīcus,
a, um : - 1 - de
mendiant, mendiant, indigent. - 2 -
pauvre,
chétif, misérable, mesquin.
- mendicus,
i, m. : un pauvre, un mendiant, un gueux, un gredin.
- mendicum
malim mendicando vincere, Plaut. Bac. 514 : j’aimerais mieux surpasser
en gueuserie le plus gueux des mendiants.
- mendici,
ōrum, m. : les Galles, les prêtres mendiants de Cybèle. ---
Hor. S. 1, 2, 2.
- si
mendicissimi sint, Cic. Mur. 29, 61 : quand bien même ils seraient
les plus pauvres
des hommes.
- clamitent
me sycophantam, hereditatem persequi mendicum, Ter. And. 814 : on
criera que je suis un imposteur, un mendiant qui court les héritages.
- quid
tibi nos tactio est, mendice homo ? Plaut. Aul. 423 : de quel droit
nous frappes-tu, vilain mendiant ?
- instrumentum
mendicum, Cic. de Or. 3, 24, 92 : moyen mesquin.
- Mendis,
is, f. : c. Mendæ.
- mendōsē,
adv. [mendosus] : - 1 - d'une
manière
défectueuse, avec beaucoup de fautes. - 2
- mal, d'une manière peu juste, mal à propos, à tort.
- mendose
colligere, Pers. 5, 85 : tirer une conclusion fausse.
- de
Latinis vero, quo me vertam, nescio, ita mendose et scribuntur et
veneunt, Cic. Q. Fr. 3, 5, 6 : je ne sais à qui m'adresser pour les
livres latins, tant sont fautifs ceux que l'on copie et que l'on
vend.
- mendōsissime, Cic Inv. 1, 8.
- mendōsĭtās,
ātis, f. [mendosus] : défectuosité, fautes,
incorrections [dans un mscr]. --- Aug. Ep. 71, 5, Civ. 15,
13.
- mendōsus,
a, um : - 1 - plein de défauts, de tares.
-
2
- défectueux,
vicieux, corrompu, dépravé. - 3
- qui se trompe, qui commet des erreurs, qui copie incorrectement.
- nec
equi mendosa facies, Ov. M. 12, 399 : ce qu'il avait du cheval était
sans défauts.
- mendosus
risus, Apul. : rire forcé.
- mendosum
est, Cic. de Or. 2, 19, 83 : c'est une défectuosité.
- mendosi mores,
Ov. Am. 2, 4, 1 : mœurs qorrompues.
- his
laudationibus historia rerum nostrarum est facta mendosior, Cic. Br.
16, 62 : ces éloges ont rempli notre histoire de mensonges.
- adv.
- mendosum (= mendose) tinnire, Pers. 5, 106 : sonner mal,
rendre un son faux.
- mendum,
i, n. : - 1 - faute, erreur [dans un texte].
--- Cic. Verr. 2, 104 ;
Att. 13, 23, 2.
- 2
- faute [dans la manière d’agir] ---
Cic. Att. 14, 22, 2.
- 3
- défectuosité physique. --- Ov. A. A.
3, 261.
- idus
Martiæ magnum mendum continent, Cic. Att. 14, 22, 2 : aux ides de mars,
on a commis
une
grande faute (i. d. en ne tuant pas Antoine en même temps que César).
- Mĕnĕclēs,
is, m. : Ménéclès (rhéteur). --- Cic. de Or. 2, 95.
- gr. Μενεκλῆς.
- Mĕnĕclīus,
a, um : de Ménéclès. --- Cic. Brut. 95, 326.
- Mĕnĕclīdēs, is, m. : nom
d’un noble thébain. --- Nep. Ep. 5, 2.
- Mĕnĕcrătēs,
is, m. : Ménécrate.
- 1 - général de Persée. --- Liv 44, 24.
- 2 - poète d’Ephèse. --- Varr. R. 1, 1, 9. - 3 - affranchi de Sextus Pompée. ---
Plin. 35, 200.
- gr. Μενεκράτης.
- Mĕnĕdēmus,
i, m. : Ménédème.
- gr. Μενέδημος.
1 - philosophe d’Erétrie. --- Cic.
Ac. 2, 129.
2 - rhéteur athénien. --- Cic. de Or. 1, 85.
3 - lieutenant
d’Alexandre. --- Curt. 7, 6, 13; 7, 7, 15.
4 - autres du même nom. ---
Cic. Att. 15, 19, 2; Gell. 13, 5, 3.
5 - person. de Ter. Haut.
- Mĕnĕlāēus,
a, um : de Ménélas. --- Prop. 2, 15, 14.
- Mĕnĕlāis,
ĭdis (ĭdos), f. : Ménélaïs (ville d'Epire).
- Menelaidem
in Dolopia vi atque armis expugnare, Liv. 39, 26 : prendre
par la force
des armes Ménélaïs en Dolopie.
- Mĕnĕlāites nomos, m. : le nome Ménélaïte [dans le port de
Ménélas]. --- Plin. 5, 49.
- Mĕnĕlaĭus, i, m. : montagne de
Grèce, près de Sparte. --- Liv. 34, 28.
- Mĕnĕlāus
(Mĕnĕlāŏs), i, m. : Ménélas. - 1
- roi de Sparte, époux d'Hélène, frère d'Agamemnon. - 2
- autres du même nom.
- gr. Μενέλαος.
- Menelai portus, Nep. Ag. 8, 6 : port
de Ménélas.
- Mĕnĕlāēus,
a, um : de Ménélas. ---
Prop. 2, 15, 14.
- voir
hors site : Ménélas.
- Mĕnēnĭus, ii, m. : Ménénius (nom de fam.) -
1
- nott. Ménénius
Agrippa [qui
apaisa le peuple révolté en lui faisant comprendre l’apologue les
membres et l’estomac]. ---Liv. 2, 16, 7; 2, 32, 8; 2, 33, 10. - 2
- autre du même
nom. --- Hor. S. 2, 3, 287.
- Menenia
tribus, f. : la tribu Ménénia (à Rome). --- Cic. Fam. 13, 9, 2.
- Mĕnēnĭānus, a, um : de Ménénius (Agrippa).
--- Liv. 2, 52, 8.
- Mĕnĕphrōn, ŏnis, m. : homme qui
fut changé en bête féroce. --- Ov. M. 7, 386.
- gr. Μενεφρων.
- Mĕnerva,
arch. : c. Minerva. --- cf. Quint. 1, 4, 17.
- mĕnervo, āre [arch.]
: avertir. --- P. Fest. 123.
- Mĕnēs,
ētis, m. : Ménès. -
1
- lieutenant d’Alexandre. --- Curt. 5, 1. - 2
- l’inventeur, suivant la légende, des
lettres [caractères d’écriture].
- Mĕnestheūs, ĕi
(ĕos), m. : Ménesthée. -
1
- roi d’Athènes. ---
Just. 2, 6. - 2
- fils d’Iphicrate. --- Nep. Iph. 3, 4. - 3
- cocher de Diomède. --- Stat. Th. 6,
661.
- gr. Μενεσθευς.
- Mĕnexĕnus,
i, m. : le Ménexène (un dialogue de Platon).
- gr. Μενέξενος.
- Mĕnĭa, Mĕnĭus, Mēnĭānum : voir Mæni-
- (Lebaigue
P. 765)
- mēninga,
æ, f. : méninge. --- Th. Prisc. 2, 2, 9.
- gr. μῆνιγξ, ιγγος.
- Mēninx
(Menninx), ingis, f. : Plin. île de la côte d'Afrique. --- Mel. 2, 7, 7; Plin. 5, 41.
- gr. Μῆνιγξ, ιγγος.
- ou
Menix Liv. 22, 31, 2.
- mēnĭŏn, ĭi, n. (c. menogenion)
: plante contre le somnambulisme. --- Apul. Herb. 64.
- Mĕnippĕæ satiræ, f. [Menippus]
: satires Ménippées [de Varron]. --- Gell. 2, 18, 7 ; Macr. S.
1, 1, 42.
- gr. Μενίππειος.
- Mĕnippus,
i, m. : Ménippe. - 1 -
philosophe
cynique. ---
Cic. Ac. 1, 8; Gell. 2, 18, 7; Macr. S. 1, 11, 42. -
2 - orateur de Stratonicée.
--- Cic. Br. 315. - 3 - général de Philippe. --- Liv. 27, 32. - 4 - député
d’Antiochus. --- Liv. 34, 57.
- gr. Μένιππος.
- Mĕnippēus,
a, um : de Ménippe. --- Varr. Men. 542; Arn. 6, 23.
- gr. Μενίππειος.
- mēnis,
ĭdis, f. : demi-lune, croissant placé au frontispice
des livres. --- Aus. Prof. 25, 1.
- menis
libri, Aus. : commencement d'un livre.
- mĕniscor : voir miniscor.
- Mēniscus, i, m. : nom
d’homme. --- Cic. Verr. 3, 200.
- Menismeni, ōrum, m.
: peuple nomade d’Ethiopie. --- Plin. 7, 31.
- Mēnĭus,
ĭi, m. : Ménius (fils de Lycaon, foudroyé par Jupiter). --- Ov. Ib.
472.
- gr. Μήνιος.
- Mēnix : voir Meninx.
- Mennis, is, f. : ville de
la Babylonie. --- Curt. 5, 1, 15.
- Mĕno,
ōnis, m. : Ménon (lieutenant de Persée).
- Mēnoba : voir Mæn-.
- Menobardi, ōrum, m.
: peuple d’Asie. --- Plin. 6, 28.
- Mĕnœceūs,
ĕi (ĕos), m. : Ménécée (fils de Créon, roi de Thèbes). --- Cic.
Tusc. 1, 48, 116; Juv. 14, 240; Stat. Th. 10, 620; 651; 11, 709; Hyg.
Fab. 67.
- gr. Μενοικεύς.
- Mĕnœcēus,
a, um : de Ménécée. --- Stat. Th. 10, 756.
- gr. Μενοίκειος.
- Mĕnœtēs,
æ, m. (acc. -en) : Ménétès. -
1 -
un des compagnons d’Enée. --- Virg.
En. 5, 161. -
1 -
Arcadien tué par Turnus. --- Virg. En.
12, 517.
- gr. Μενοίτης.
- compellare
voce Menœten,
Virg. En. 5, 161 : appeler Ménétès à haute voix.
- Mĕnœtĭădēs,
æ, m. : le fils de Ménétius (Patrocle). --- Prop. 2, 1, 38.
- gr. Μενοιτιάδης.
- Mĕnœtĭus,
ĭi, m. : Ménétius (un
des Argonautes, fils d'Actor et père de Patrocle). --- Hyg. Fab. 14
et 97.
- gr. Μενοίτιος.
- Mēnŏgĕnēs,
is, m. : -
1 - nom d’homme. --- Plin. 7, 54;
Val.-Max. 9, 14, 5. - 2 - sculpteur célèbre. --- Plin. 34, 88.
- mēnŏgĕnīŏn,
ĭi, n. : plante contre le somnambulisme. ---
Apul. H. 64.
- gr. μήνη : lune; γένειον : menton.
- mēnŏīdēs
luna, f. : la nouvelle lune. --- Firm. Math. 4.
- gr. μηνοειδής.
- Mĕnōn,
ōnis, m. : - 1 - le
Ménon (un
dialogue de Platon sur la vertu). --- Cic.
Tusc. 1, 57. -
2
- Ménon
(lieutenant de Persée). --- Liv. 42, 58. -
3
- Ménon
(lieutenant d'Alexandre). --- Curt. 4, 8, 11.
- gr. Μένων, ωνος.
- Menoncaleni, ōrum, m.
: peuple des Alpes. --- Plin. 3, 133.
- Mĕnophrus, i, m. : c.
Menephron. --- Hyg. F. 253.
- Menosca, æ, f. : ville de
la Tarraconnaise. --- Plin. 4, 110.
- Menotharus, i, m. : fleuve
d’Asie. --- Plin. 6, 21.
- Mēnŏtyrannus, i, m. : l’arbitre
des mois. --- Inscr. Gr. 28, 6.
- gr. μηνοτύραννος.
- mens,
mentis, f. [racine men.,
cf. memini, gr. μένος, ους] :
- nom.
sing. mentis Enn. d. Varr. L. 5, 59; cf.
Prisc. 7, 64; gén. plur., toujours mentium.
--- Varr. L. 8, 67, etc.
1 - faculté
intellectuelle, intelligence.
- mens animi, Lucr. 4, 758 : faculté
intellectuelle de l’esprit. --- cf. Plaut. Cist. 209 ; Ep. 530
; Catul. 65, 4.
- quæ pars animi mens vocatur, Cic. Rep. 2,
67 : la partie de l’âme qu’on
appelle intelligence.
- totus et mente et animo in bellum
insistit, Cæs.
BG. 6, 5, 1 : il se donne à la guerre de toute son intelligence
comme de
tout son cœur.
- mentes animosque perturbare, Cæs. BG. 1,
39, 1 : troubler
les intelligences et les cœurs.
2 - raison.
- ut ad bella suscipienda
Gallorum promptus est animus, sic mollis ac minime resistens ad
calamitates perferendas mens eorum est, Cæs. BG. 3, 19, 6 : si les
Gaulois ont le cœur prompt à entreprendre des guerres, ils ont en
revanche une raison insuffisamment ferme et solide pour supporter les
revers.
- mentis suæ esse, Cic. Pis. 50 ou mentis compotem esse, Cic. Pis.
48 : être en possession de sa raison.
- captus mente, Cic. Ac. 2, 53 : qui
n’a pas toute sa raison.
- mentem amittere, Cic. Har. 31
: perdre la
raison.
- malam mentem habere, Sen. Ben. 3, 27, 2
: n’avoir pas sa tête à
soi, n’avoir pas son bon sens.
3
- esprit, pensée,
réflexion; avis, opinion.
- mens enim ipsa, quæ sensuum fons est atque etiam ipse sensus est,
Cic. Ac. 2, 30 : car l'esprit lui-même, qui est la source des
sensations et est lui-même sensation. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 362; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
mens sana in corpore sano,
Juv. 10, 356 : un esprit sain dans un corps sain.
- in mente aliquid agitare ou mente aliquid
agitare : remuer
qqch dans son esprit, élaborer une pensée. --- Cic. Nat. 1,
114; CM. 41.
- mihi
venit in mentem (+ gén.) : je me
souviens de.
- venit
mihi Catonis in mentem : je me souviens de Caton.
- quid
tibi istuc in mentem venit ? Plaut. Am. 666 : quelle idée as-tu de me
dire cela ? (trad. Grimal)
- mihi
venit in mentem + inf.
: il me vient à l'idée de.
- qui
in mentem venit tibi, istæc dicta dicere ? Plaut. Trin. 56 : d'où t'est
venue l'idée de me tenir ce langage ?
- tibi in mentem
non venit jubere, Cic. Verr. 4, 28 : il ne t’est pas venu à
l’esprit
d’ordonner.
- mihi
venit in mentem + prop. inf.
: il me vient à l’idée que.
- res alicui in mentem venit,
Cic. Att. 12, 37, 2 : une chose vient à l’esprit de qqn.
- venit in mentem non esse vitandum illum
nobis conventum,
Cic. Verr. 4, 138 : il nous vint à l’esprit que nous ne devions pas éviter cette
réunion.
- avec gén. - mihi venit
in menlem alicujus rei : il me souvient de qqch, il me vient à
l’esprit
l’idée, le souvenir, la pensée de. --- Cic. Fin. 5, 2; Verr. 5,
180,
etc.
- in
mentem venit de speculo malæ, Plaut. Most. 271 : cette maligne a eu
l'idée ingénieuse du miroir.
- longe
alia mihi mens est, Sall. C. 52 : ma manière de voir est tout autre.
4
- disposition
d’esprit.
- senatus, princeps
salutis mentisque publicæ, Cic. Har. 58 : le sénat, chef du salut
et de
l’esprit publics.
- nemini dubium esse debet, quin reliquo
tempore
eadem mente sim futurus, Nep. Hann. 2, 5 : personne ne doit douter
que
dans l’avenir je ne garde les mêmes dispositions d’esprit.
- scire ex te
cupio, quo consilio aut qua mente feceris ut ... Cic. Vat. 30
: je désire
savoir de toi dans quel dessein ou dans quel esprit tu as fait en sorte
de..., cf. Cic. Cat. 2, 11.
5 - intention.
- ea mente ut, Cic. Phil. 1,
6 : avec l’intention de. --- cf. Cic. Fam. 12, 14, 1.
- hac mente esse, ut
... Cic. de Or. 1, 180 : avoir l’intention que.
- non
mihi mens est (+ inf. ou gér.
en -di)
: je n’ai pas l’intention de.
6 - conscience.
- deum
se adhibere testem, id est mentem suam, Cic. Off. 3, 10, 44 : prendre
dieu à témoin, c'est-à-dire sa conscience. --- Juv. 1, 166; 13, 194.
7 - courage.
- mentes
alicui dare : donner du courage à qqn. --- Virg. En.
12, 609 ; Hor. Ep. 2, 2, 36.
8
- la Raison (déesse).
- Mens, Cic. Leg. 2, 19 : déesse de la
raison. --- cf. Liv. 22, 10, 10; cf. Ov. F. 6, 241.
- mensa,
æ, f. :
1 - table [pour repas].
- ad mensam consistere, Cic.
Tusc. 5, 61 : se tenir près de la table (pour servir).
- a mensa surgere, Plaut. Ps. 296 : se lever
de table.
- cibos in mensam alicui apponere, Plaut.
Men. 1, 3, 29 : servir qqn (à table).
- propria et parciore mensa, Tac. An. 13, 16
: (assis) à une table séparée et plus frugale.
- verecundari neminem apud mensam decet,
Plaut. Trin. 478 : personne ne doit être gêné à table.
2
- nourriture, plats,
repas. --- Cic. Tusc. 5, 100.
- de mensa mittere, Cic. Att. 5, 4, 1
: envoyer des plats de la table.
- mensam
removere (movere, auferre, tollere) : ôter la table, desservir.
- mensam
tolli jubere, Cic. : faire desservir.
- Syracusiæ
mensæ, Cic. Tusc. 5, 35, 100 : la bonne chère de Syracuse.
- prior, secunda mensa : premier, second
service. --- Plin. 14, 16;
Cic. Att. 14, 6, 2; cf. Nep. Ages. 8, 4.
3
- invités, hôtes.
--- Suet. Aug. 70.
4
- étal (de boucher, de marchand de légumes). ---
Suet. Cl. 15.
5
- table de sacrifice (pour les offrandes et
les objets sacrés).
- Curiales
mensæ, in quibus immolabatur Junoni, quæ Curis est appellata, Paul. ex
Fest.
- mensæ
deorum, Virg. En. 2, 764 : tables d'offrandes aux dieux. --- Plin.
25, 105.
- mensæ
Delphicæ, Cic. Verr. 4, 131 : tables delphiques [de luxe].
--- cf. Plin. 34,
3; Mart. 12, 66.
6
- petit autel sur un
tombeau. --- Cic. Leg. 2, 66.
7
- comptoir, table de
banquier. ---
Hor. S. 2, 3, 148; Cic. Fl. 44.
- publica
mensa : le trésor public. --- Cic. Fl. 19, 44; id. Pis. 36, 88.
- mais
mensa
lusoria, Aug. Conf. 8, 6 : table pour le jeu.
8
- plate-forme,
où se tenaient les esclaves mis en vente. --- Apul. M. 8,
26; Apol. 17.
9
- table dans la
catapulte. --- Vitr. 10, 11, 6.
- voir hors site mensa.
- mensālis, e [mensa] : de table à manger, qu’on
sert à table]. --- Vop. Aurel. 9, 6.
- mensārĭus, a, um : [mensa] :
relatif au comptoir de banque.
- mensārĭus, ii, m. : banquier, changeur. ---
P Fest. 124, 17 ; Suet. Aug. 4.
- mensārĭus, ii, m. : banquier d’État. ---
Cic. Fl. 44.
- quinqueviri ou
triumviri mensarii : commission de cinq ou de trois membres
faisant des opérations de banque au nom de l’État. --- Liv. 7, 21 ;
23, 21; 26, 36, 8.
- mensārĭum, ii, n. : ce qui est sur une
table. --- Prisc. 2, 50.
- voir hors site mensarii.
- mensātim,
adv. : de table en table, table par table. ---
Juvc. 3, 214.
- mensĭo,
ōnis, f. [metior] : appréciation, mesure. ---
Cic. Or. 177.
- mensis,
is, m. : -
1 - mois. - 2
- flux menstruel. --- Plin. 21, 156; 22, 83; 22, 147; 23, 138
et souvent; au sing. Plin. 17, 267; 28,
77; [jument] Varr. R. 2, 7, 8.
- gén. plur. mensium; mais
aussi mensum et mensuum
d. les
mss.
- mensium Cic. Att. 15,
20, 4; Verr. 2, 182.
- mensum Cic. Fam. 7,
17, 1 ; Att. 15, 20, 4 ; Cæs. BG. 1, 5, 3 (a); Liv. 3,
24, 4; 8, 2, 4 ; 9, 33, 6; 10, 5, 12;
29, 3, 5; 45, 15, 9.
- mensuum mss Plaut. Most.
82 ; Cic. Fam. 3, 6, 5.
- cf. gr. μήν, μηνός : mois; μήνη, ης : lune.
- singulis
mensibus, in singulos menses : chaque mois, tous les mois.
- primo
mense, Virg. En. 6, 453 : au début du mois.
- paucos menses regnavit,
Cic. Læl. 41 : il régna quelques mois seulement. ---
Varr. L. 6, 33 ; Cic. Nat. 2, 69.
- mensŏr,
ōris, m. [metior] :
- (Lebaigue
P. 765 et P.
766)
1 - mesureur.
- mensor
terræ, Hor. O. 1, 28, 1 : géomètre. --- Paul. Dig.
27, 1, 26.
- mensor
cæli, Hor. : astronome.
2 - arpenteur. ---
Col. 6, 1; Ov. M. 1, 136; Cass. Var. 3, 52.
3
- architecte. ---
Plin. Ep. 10, 27, 5.
4 - ingénieur. ---
Amm. 19, 11, 8.
- mensōrĭum, i, n.
[mensorius] : plateau d’une balance. --- Cassiod. Eccl. 10, 15.
- mensōrĭus, a, um : de
mesure, de mesureur. --- Grom. 31, 12.
- menstrŭa,
ōrum, n. [menstruus] : menstrues. --- Lucr.
6, 796; Sall. H.
4, 90; Cels. 6, 6, 38; Plin. 22, 65.
- au sing. menstruum
[en parl. d’une
femelle]. --- Plin. 29, 98.
- voir menstruus.
- menstrŭālis,
e : - 1 - qui a lieu tous les
mois, mensuel. --- Plaut. Capt. 483.
- 2 - qui a des menstrues, menstruel. ---
Plin. 7, 63; 19, 177.
- menstrŭans,
antis [menstruo] : qui a ses menstrues.
--- Pall. 1, 35, 3.
- menstrŭātus, a, um [menstrua]
: taché de menstrues; fig.
taché, souillé. --- Vulg. Ezech. 18, 6; Jer. 64, 6.
-
menstrŭāta (s.-ent.
mulier), f. : femme qui a ses menstrues.
- menstrŭus,
a, um : - 1 - qui a
lieu tous
les mois, de chaque mois, mensuel. - 2
- qui
dure un
mois, pour un mois.
- 3 - de
menstrues, menstruel.
- menstrua
usura : les intérêts d'un mois. --- Cic. Att. 6, 1, 3.
- menstrŭa,
ōrum, n. : les sacrifices mensuels.
- duæ
Galliæ mulieres conventuum vitantis ad menstrua solvenda montem
ascendunt, Sall. Fragm. ap. Non. 492, 32 : deux femmes
gauloises, qui, pour passer leur époque, étaient au moment de se
retirer de la société, gravirent la hauteur.
- menstrŭum,
i, n. : service d'un mois.
- menstruum
meum Kalendis Septembribus finitur, Plin. Ep. 10, 24, 3 : mon mois de
service finit au premier septembre.
- vita
jucunda menstrua : un mois de félicité. --- Cic. Fin. 4, 12, 30.
- hujus
hanc lustrationem ejusdem incensa radiis menstruo spatio luna complet,
Cic. Nat. 1, 31, 87 : la lune qui doit sa clarté au rayonnement de
l'astre du jour accomplit en un mois sa révolution rituelle.
- menstrua
cibaria : des vivres pour un mois. --- Cic. Verr. 2, 3, 30, § 72.
- menstrŭum
(s.-ent. frumentum), n. : provision de blé pour un mois. ---
Liv. 44, 2.
- voir menstrua.
- mensŭālis, e [mensis]
: mensuel. --- Grom. 393, 12.
- mensŭla,
æ, f. [mensa] : petite table. --- Plaut. Most. 308; Apul. M. 2, 11.
- mensŭlārĭus,
ii, m. [mensula] : banquier, changeur. ---
Sen. Contr. 9, 4, 12; Scæv. Dig. 2, 14, 47, 1; Ulp. Dig. 42, 5, 24, 2.
- mensum
: - 1 - gén. plur.
poét. pour mensium --->
mensis. - 2
- n. de mensus. ---> metior.
- mensūra,
æ, f.[metior] :
1 - mesure, mesurage.
- mensuram
alicujus rei facere, Ov A. A. 3, 265 : mesurer qqch.
- mensuram
alicujus rei agere, Plin. Ep. 10, 28, 5 : mesurer qqch. (inire. Col. 5, 3).
- qui
modus mensuræ medimnus appellatur, Nep. Att. 2, 6 : cette mesure
s'appelle
médimne.
- quicquid
sub aurium mensuram aliquam cadit, Cic. Or 20, 67 : tout ce que
l'oreille
peut mesurer.
- mensura
ex aqua, Cæs. BG. 5, 13, 4 : mesure par l'eau (clepsydre).
--- Cic.
Ac. 2, 126 ; Plin. Ep. 10, 28, 5 ; Col. 5, 3.
2 - mesure (résultat du mesurage),
quantité, dimension, capacité, degré.
- mensuraque juris vis erat, Lucain, 1, 175 : la mesure du droit était
la force.
- eadem mensura, majore
mensura, cumulatiore mensura : dans (avec) la même mesure, avec une
mesure plus grande,
en faisant meilleure mesure. --- Cic. Br. 15; Off. 1, 48;
Verr. 3, 118.
- mensuras itinerum nosse, Cæs. BG. 6, 25
: connaître les mesures itinéraires [l’évaluation des distances].
- noscenda est mensura sui, Juv. 11, 35
: il faut apprendre sa mesure, sa
capacité.
-
plebeia mensura contentus
fuit, Col. 1, 3 : il se contenta de la portion donnée aux plébéiens (i.
e. 50 jugères de terrain).
- se ad mensuram alicujus submittere, Quint.
2, 3, 7 : se mettre
à la portée de qqn.
3 - quantité [en
métrique]. --- Quint. 10, 1, 10.
- mensūrābĭlis,
e [mensuro] : mensurable. ---
Prud. Apoth. 813.
- mensūrālis, e [mensuro]
: qui sert à mesurer. --- Grom. 7, 20 ; 22.
- mensūrālĭtĕr : au moyen d’une mesure. ---
Grom. 181, 15.
- mensūrātĭo, ōnis, f. [mensuro] : arpentage. --- Grom. 359, 11;
Jul.-Vict. 3, 5.
- mensūrātus, a, um : part. p. de mensuro.
- mensurnus, a, um [mensis] : (c. menstruus) mensuel. --- Cypr.
Ep. 34, 4; 39, 5; Cic. *Inv. 1, 39, cf. Prisc. 2, 62.
- mensus,
a, um : part. passé de metior. - 1
- qui a mesuré, qui a évalué. - 2
- qui
a parcouru. - 3 - sens
passif : mesuré, évalué, parcouru.
- menta
(mentha), æ, f. : menthe (plante). --- Ov.
M. 10, 729; 8, 663; Plin. 19, 159; Mart. 10, 48, 10; Col. poët. 10, 119.
- μίνθη.
- væ
vobis pharisæis, quia decimatis mentam et rutam et omne holus et
præteritis iudicium et caritatem Dei! Vulg. Luc. 11, 42 :
malheur à vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme de la menthe,
de la rue et de toutesherbes et que vous négligez la justice et l'amour
de Dieu ! --- cf. Vulg. Matt. 23, 23.
- mentagra,
æ, f. : la mentagre (une dartre qui affecte tout
particulièrement le
menton) --- Plin. 26, 2.
- lat. mentum + gr. ἄγρα.
- mentālis,
e [mens] : mental. --- Ps.-Aug. ad Frat. Erem. Serm. 19.
- mentastrum,
i, n. [menta] : menthe
sauvage. --- Cels. 5, 27, 7 ; Col. 11, 3, 37; Plin. 14, 105.
- Mentēsa,
æ, f. : Mentésa (ville de la Tarraconnaise).
- Mentēsānus, a, um : de Mentésa. --- Plin. 3, 9;
Inscr. Grut. 384, 2; Plin. 3, 25.
- Mentissa, æ, f. : c. Mentesa. --- Liv. 26, 17,
4.
- mentha, æ,
f. : c. mentha.
- μίνθη.
- mentībor
: fut. arch. de mentior.
--- Plaut.
- mentĭens,
entis : part. prés. de mentior.
- mentiens,
entis, m. : argument captieux.
- quomodo
mentientem, quem ψευδόμενον vocant, dissolvas, Cic. Div. 2, 4, 11 :
comment se réfute l'argument du menteur qu'on appelle ψευδόμενον...
- mentīgo,
ĭnis, f. : tac, maladie des agneaux. --- Col. 7, 5,
21.
- mentigo, quam pastores ostiginem vocant, Col. 7, 5, 21 : le tac, que
les
bergers appellent ostigo.
- mentio
:
1 - mentĭo,
ōnis, f. [memini] :
a - action de
mentionner, de rappeler,
mention.
- mentionem
facere (rei, de re, alicujus, de aliquo) : parler, faire mention (d’une
chose ou de qqn), mentionner (une chose, qqn).
- mentio tui, Cic. Att. 5, 9, 3 :
le fait de parler de toi.
- mentio civitatis, Cic. Verr. 5, 166
: le fait
de rappeler le titre de citoyen.
- in eorum mentionem
incidi, Cic. Cæcil. 50 : j’ai été amené à parler d’eux.
- alicujus mentionem facere, Cic. Br.
279 : faire mention de qqn. --- cf. Br. 117.
-
mentio de lege nulla fiebat, Cic. Verr. 5, 178 : il n’était
fait aucune
mention de la loi. --- cf. Cic. Agr. 3, 4; Leg. 3,
14.
- nullam
habere imaginem
filii carissimi voluit, nullam sibi de illo fieri mentionem,
Sen.
Marc. 2, 4 : elle ne voulut avoir aucune image de son fils si
tendrement aimé; elle ne souffrit pas qu’on lui en parlât. ---
trad. René Waltz, in Budé.
b
- motion, proposition,
projet, proposition,
motion.
- in senatu consules faciunt
mentionem placere statui...
Cic. Verr. 2, 95 : au sénat les consuls proposent qu’on décide
de
statuer..., cf. Cic. Att. 1, 13, 3.
- alicujus rei
mentionem movere, Liv.
28, 11, 10 : soulever, provoquer une motion.
- mentio illa fatua, Cæl. Fam.
8, 4, 3 : cette proposition extravagante.
- mentio
illata a tribunis,
ut... Liv. 4, 1, 2 : la motion proposée par les tribuns,
que..., cf. Liv.
4, 3, 4.
- erat
mentio inchoata affinitatis, Liv. 29, 23, 3 : on avait
entamé des pourparlers (des projets) de mariage.
- secessionis
mentiones ad vulgus militum sermonibus occultis serere, Liv. 3, 43, 2
: par des propos secrets semer dans la foule des soldats des
projets de
révolte.
2 - mentĭo, īre : voir mentior.
- mentĭor,
īri, mentītus sum [mens] : - intr. et tr. -
-
fut. arch. mentibitur, mentibimur
Plaut. Mil. 35 ; 254; il est difficile
de reconnaître si le participe mentitus,
a, um, est pris au sens passif ;
on peut le plus souvent le traduire par qui
ment, menteur, trompeur,
qui imite, etc.
- voir mentiens.
- intr. -
1
- mentir, ne pas dire la vérité.
- optimos nos esse sapientissimos adfirmantibus adsentimur, cum sciamus
illos sæpe mentiri, Sen. Ep. 59, 11 : nous sommes d'accord avec les
gens qui affirment que nous sommes parfaits, alors que nous savons
qu'ils mentent souvent. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 129, éd. Vuibert.
-
mentiri
in re aliqua ou de re
aliqua : mentir à propos de qqch. --- Cic. Att. 12, 21, 4;
Nat. 3, 14.
- mentiri
alicui : mentir à qqn. --- Plaut.
Cap. 704; Ter. Eun. 704; Cic. Fin. 1, 16.
- dives
ea et numquam tellus mentita colono, Sil. 7, 160 : terre féconde qui
n'a jamais trompé l'espoir du cultivateur.
- mentitur
hyperbole, Quint. : l'hyperbole exagère la vérité.
- mentior,
mentiar nisi... : je suis un menteur, que je sois un menteur
si... ne pas... cf. Sen. Ep. 106, 5.
- adeo
veritatis diligens, ut ne joco quidem mentiretur, Nep. Epam. 3, 1 :
aimant tellement la vérité que même par jeu il ne mentait pas.
- nulla
est hæc amicitia, cum alter verum audire non vult, alter ad mentiendum
paratus est, Cic. Amic. 98 : nulle amitié n'est possible entre deux
êtres dont l'un ne veut pas entendre la vérité et dont l'autre est
toujours prêt à mentir.
- Antonius aiebat se tantidem æstimasse quanti Sacerdotem, neque
mentiebatur, Cic. Verr. 2, 3, 215 : Antonius prétendait l'avoir
estimé au même prix que Sacerdos, et il ne mentait pas. (quanti Sacerdos æstimasset) ---
cf. syntaxe latine; Ernout et Thomas § 196 p. 170
2
- se tromper; tromper.
- mentire,
Plaut. Trin. 362 : tu dis
une chose fausse.
- videmus
hæc signa numquam fere mentientia nec tamen cur ita fiat videmus,
Cic. Div. 1, 15 : nous voyons que de tels présages ne mentent presque
jamais, nous ne voyons pas pourquoi il en est ainsi.
- frons,
oculi, vultus sæpe mentiuntur, Cic.
Q. 1, 1, 15 : le front, les yeux, le visage mentent (trompent)
souvent. --- cf. Cic. Nat. 2, 15.
3
- feindre, imaginer [fictions
poétiques]. ---
Hor. P. 151.
4
- manquer de parole.
- honestius
mentietur, Cic. Off.
3, 93 : il sera plus honorable pour lui de manquer à sa parole.
- tr.
-
5
- dire mensongèrement.
- mentiri tantam
rem : dire un tel mensonge. --- Plaut.
Mil. 35; Sall. C. 48, 6.
- ut ne commemorem interim suppositicia
falsoque titulo Ciceronem auctorem mentientia, Erasm. Cicer. 72,
502
: je ne vais pas ici mentionner tous les livres mis dans le berceau des
œuvres de Cicéron, et faussement etiquetés de son nom ! --- trad. J.
P. Woitrain.
- mentiri + prop.
inf. --- Liv.
24, 6, 12; Ov. Tr. 1, 3, 53.
6
promettre faussement [en ne tenant
pas
parole].
- hos
(oculos) tu jurabas, si quid mentita fuisses, ut tibi suppositis
exciderent manibus, Prop. 1, 15, 35 : tu jurais naguère que si jamais
tu trahissais tes promesses, tu arracherais tes yeux toi-même de tes
propres mains.
7
- abuser, décevoir.
- spem
mentita
(est) seges, Hor. Ep. 1, 7, 87 : la moisson a trompé
l’espérance.
8 -
feindre, controuver.
- auspicium
mentiri, Liv. 10, 40 : annoncer de faux auspices.
9
- imiter, simuler, contrefaire, faire semblant.
- color,
qui chrysocollam mentitur,
Plin. 35, 48 : couleur qui imite celle de la chrysocolle.
- nec varios
discet mentiri lana colores, Virg. B. 4, 42 : la laine
n’apprendra plus
à emprunter des couleurs diverses.
- mentiris
juvenem tinctis capillis,
Mart. 2, 43, 1 : tu fais le jeune homme en te teignant les
cheveux.
- nutritor
… ridere simulat, timere fingit, flere mentitur : (pour se mettre à la
portée des enfants), l'éducateur fait semblant de rire, feint d’avoir
peur, simule de fausses larmes. ---
Petrus Chrysologus sermon 62.
- mentĭōsus,
a, um [menta]
: qui sent la menthe. --- M.-Emp. 33.
- Mentissa,
æ, f. : (c. Mentesa) :
ville du pays des Oretani. ---
Liv. 26, 17, 4.
- mentītus,
a, um : part. parf. de mentior. - 1
- qui a menti. - 2 -
qui a raconté une chose
fausse. - 3 - qui a
promis faussement. - 4
- qui a pris l'air de (les traits de). - 5
- sens passif :
feint,
déguisé, faux, contrefait,
prétendu, mensonger.
- mento,
ōnis, m. [mentum] : celui dont le menton est saillant. ---
Arn. 3, 14.
- Mentor,
ŏris, m. (acc. -ŏrem, -ŏra) : Mentor. - 1
- précepteur de Télémaque
et
ami d'Ulysse. ---
Cic. Att. 9, 8, 2. -
2 - un
célèbre ciseleur. ---
Cic. Verr. 4, 38; Plin. 33, 147. -
3 - un Mentor
= une
coupe ciselée avec art. ---
Juv. 8, 104; Mart. 11, 11, 5.
- gr. Μέντωρ, ορος.
- Mentŏrĕus,
a, um : de Mentor (le ciseleur). ---
Prop. 1, 14, 2; Mart. 4, 39, 5.
- voir hors site
: Mentor.
- Mentŏres,
um, m. : peuple de Liburnie. --- Plin. 3, 139.
- (Lebaigue
P. 767)
- mentŭla,
æ, f. (= membrum virile)
: le membre viril, la verge. --- Catul.
20, 18, 21; 29, 14; 115, 8 et souvent; Mart. 6, 23, 2.
- mentŭlātus,
a, um : membré. --- Priap, 36, 11.
- mentum
:
1
- mentum,
i, n. : - a
- menton. --- Cic. Verr. 2, 4, 43, § 94; Plin. 11,
251; 8, 204. - b
- barbe blanche. - c
-
larmier (t. d'arch.). ---
Vitr. 4, 3, 6.
- triste mentum = mentagra. --- Mart. 11,
98, 5.
- nosco
crines incanaque menta regis Romani, Virg. En. 6, 809 : je
reconnais les cheveux et la barbe blanche du roi romain.
2
- mentum = commentum.
- mentum
dicebant, quod nos commentum, Paul. ex Fest. p. 124.
- mĕo,
āre, āvi, ātum
: - intr. - aller, passer, circuler.
--- en parl.
des
pers. Hor. O. 1, 4, 77; Tac. An. 3, 34 ; Quint. 8, 4,
3; en parl.
des choses. --- Lucr. 2, 151 ; Curt. 3, 5, 6;
Tac. An. 4, 5; Quint. 11, 2, 22.
- mĕoptĕ
: voir meus.
- mĕphītĭcus,
a, um [mephitis] : méphitique, infect, fétide, pestilentiel. ---
Sid. Ep. 3, 13.
- mephitis
:
1
- mĕphītis
(mĕfītis),
is, f. (acc. sing. -im) : exhalaison infecte, pestilentielle, méphitique.
--- [venant du sol] Virg. En. 7, 84; [venant du gosier] Pers. 3, 99.
2
- Mĕphītis
(Mĕfītis),
is, f. : Méphitis (déesse des exhalaisons infectes).
--- Varr. L. 5, 49; Plin. 2, 208; Tac. H. 3, 33; Serv.
En. 7, 84.
- mepte
: voir ego. --- Plaut. Men. 1059.
- Mēra
: voir Mæra.
- mĕrācē (inus.
au
positif) : sans mélange, purement.
- meracius
Cels. 1, 3; Sol. 33, 18.
- mĕrācŭlus,
a, um [meracus] : assez pur. --- Cels. 3, 19; Plin.
20, 209.
- sync.
meraclus Plaut.
*Cas. 639.
- mĕrācus,
a, um [merus] : pur, sans mélange. --- [vin] Cic.
Nat. 3, 78;
[ellébore] Hor. Ep. 2. 2, 137.
- meraca
libertas, Cic. Rep. 1,
66 : liberté sans mélange.
-
mĕrācior Cic. Nat. 3, 78.
- mĕrācissimus
Sid. Ep. 3,
10.
- mĕrālis,
e [merus] : de vin pur. --- M.-Emp. 27.
- mĕramĕlas,
antis, m. [μέρος et μέλας]
: pierre précieuse inconnue. ---
Isid. 16, 11, 6 ; voir mesomelas.
- mĕrārĭa,
æ, f. : cabaret. --- Gloss. Isid.
- mĕrātus,
a, um (c. meracus) : pur, sans mélange. --- C.-Aur.
Chron. 1, 1, 17, etc.
- mercābĭlis, e [mercor]
: qui peut être acheté, achetable. --- Ov. Am. 1, 10, 21
- ou mercālis, e, Cod. Just. 4, 7, 6.
- mercantĭa,
æ, f. [mercor] : commerce. --- Ps.-Aug. ad Fratr. Erem. Serm. 3.
- au plur. mercantĭæ
: opérations commerciales.
- mercātĭo,
ōnis, f. [mercor] : achat ou vente, trafic. ---
Gell. 3, 3, 14; Firm. Math, 3, 8.
- mercātŏr,
ōris, m. : commerçant,
négociant, marchand. --- Cic. Or. 232 ;
Cæs. BG. 4, 3.
- mercatoribus est aditus magis eo ut quæ bello ceperint quibus vendant
habeant, quam quo ullam rem ad se importari desiderent, Cæs. BG. 4, 2,
1 : les marchands s'y rendent plus pour avoir à qui vendre leur butin
de guerre que parce qu'ils désirent voir importer chez eux la moindre
marchandise. --- trad. Marcel Bizos;
Syntaxe latine, p. 136, éd. Vuibert.
- mercator
alicujus rei : trafiquant de qqch. --- Cic. Verr.
1, 60; Juv. 13, 154.
- non consules, sed mercatores provinciarum
: non des consuls, mais des trafiquants de provinces. --- Cic. post
Red. in Sen. 4, 10.
- mercatōrĭus,
a, um : de marchand, de commerce. --- Plaut. Bac. 236.
- mercātūra, æ, f. [mercor] -
1 -
commerce, négoce.
- 2 - marchandise,
objets de commerce. - 3
- achat, trafic, commerce.
- mercaturas
facere, Cic. Verr. 2, 5, 28, § 72 : faire du commerce.
- hæc emendi et vendendi turpissima
mercatura, Cic. Agr. 2, 65 : ce trafic si honteux
d’acquisitions et de ventes.
- mercatura
utilitatum, Cic. Nat. 1, 122 : trafic d'intérêts.
- tamquam
ad mercaturam bonarum artium, Cic. Off. 3, 2, 6 : comme pour
s'approvisionner de
sagesse.
- mercatura, si tenuis
est, sordida putanda est; sin magna et copiosa ... non est admodum
vituperanda, Cic. Off. 1, 42 : si le métier de marchand est de peu de
rapport, il doit être regardé comme méprisable, mais s'il donne de
grands profits, il n'est pas tout à fait condamnable. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 122, éd. Vuibert.
- mercatus
:
1
- mercātus, a, um : part. passé de
mercor. - a
- qui a acheté. - b - sens
passif acheté.
2
- mercātŭs, ūs, m. :
a
- commerce, trafic,
négoce. ---
Cic. Phil. 2, 6.
b - place du marché,
marché. --- Plaut. Most. 971.
c - marché
public, marché, foire. --- Cic. Verr. 2, 133; Rep. 2,
37.
- in
mercatu Olympiaco, Just. 13, 5, 3 : aux jeux olympiques [qui se tenait en même
temps que les jeux]. --- cf. Cic. Tusc. 5, 9; Liv. 33, 32,
2.
- mercēdārĭus,
ĭi, m. [merces] : celui qui donne un
salaire, caissier. --- Sen. Contr. 10, 4, 5.
- mercēdĭtŭus,
i, m. : mercenaire. --- P. Fest. 124.
- mercēdŏnĭus,
a, um : (jour) où le salaire est payé.
- mercedonios
(dies) dixerunt a mercede solvendā, Paul. ex Fest. p. 124.
- mercēdonĭus,
ii, m. : qui donne un salaire, caissier, payeur. --- Gloss.
Isid. 37.
- mercēdonius
mensis, m. : mois intercalaire de 22 ou 23 jours. --- Inscr. Grut. p. 133.
- gr. μερκηδόνιος (μερκεδῖνος).
- mercēdŭla,
æ, f. [merces] : - 1 - chétif salaire. --- Cic. de Or. 1,
198 ; Sen. Ben. 6, 15, 1.
- 2 -
petit revenu, faible
rapport [d’une terre]. --- Cic. Att.
13, 11, 1.
- mercēnārĭus
(mercennārĭus), a, um : salarié, payé, stipendié, mercenaire,
vénal. --- Cic. Pis. 49; Verr. 5,
54; Liv. 24, 49.
- mercēnārĭus, ĭi,
m. : mercenaire, domestique à gages.
--- Cic. Off. 1, 41; Clu. 163; Sen.
Ben. 3, 22, 1.
- mercenarius
autem, et qui non est pastor, cujus non sunt oves propriæ, videt lupum
venientem, et dimittit oves, et fugit : et lupus rapit, et dispergit
oves, Vulg. Joan. 10, 12 : mais le mercenaire, qui n'est pas le
pasteur, et à qui les brebis n'appartiennent pas, voit venir le loup,
laisse là les brebis et prend la fuite; et le loup les ravit et les
disperse.
- mercenarii
testes, Cic. Fam. 3, 11, 3 : témoins achetés.
- liberalitas mercennaria, Cic. Leg. 1, 48
: générosité
intéressée.
- mercennaria vincla, Hor. Ep. 1, 7, 67
: les liens d’un
travail.
- merces
:
1 - mercēs, mercēdis, f. [mereo] :
a
- récompense pour un
travail, salaire,
paye, solde, gages, appointements, honoraires.
- mercedem missionis accipere, Cic. Verr. 5,
110 : recevoir le
prix d’un congé (se faire payer un congé qu’on accorde). --- cf.
Cic. Verr.
6, 134.
- data merces est erroris mei magna, Cic.
Dom. 29 : j’ai payé cher
mon erreur.
- nullam virtus aliam mercedem laborum
præter hanc laudis
et gloriæ desiderat, Cic. Arch. 28 : la vertu ne
réclame pas d’autre
récompense pour les peines que la nôtre (celle dont nous parlons),
l’estime et la gloire. -- cf. Cic. Phil. 5, 35; Tusc. 1,
34.
- istuc nihil
dolere non sine magna mercede contingit immanitatis in animo,
stuporis in corpore, Cic. Tusc. 3, 12 : votre 'ne pas souffrir', on l’obtient contre
la chère rançon d’une réputation de férocité morale,
d’insensibilité physique.
- spe
mercedis adductus, Cic. Læl. 31 : guidé par une pensée d’intérêt.
- mercede
docere, Cic. de Or. 1, 126
: se faire payer ses leçons. --- cf. Cic. Phil. 2, 8.
- hæc
merces erat
dialecticorum, Cic. Ac. 2, 98 : c’étaient les
honoraires des
dialecticiens.
- una
mercede, Cic. Amer. 80 : pour un seul salaire.
- mercede
accepta, Cic. Verr. 4, 77 : ayant reçu un salaire.
- Germanos
mercede arcessere, Cæs. BG. 1, 31 : engager les Germains comme
mercenaires.
- mercede
diurnā aliquem conducere, Hor. S. 2, 7, 17 : prendre un homme de
journée.
- hæc
merces erat dialecticorum, Cic. Ac. 2, 30, 98 : tels étaient les
honoraires
des dialecticiens.
- mercedes
scenicorum, Suet. Tib. 34 : salaire des acteurs.
- ne
ars tanta abduceretur ad mercedem atque quæstum, Cic. Div. 1, 41, 92 :
de peur qu'un si grand art ne dégénérât en un métier mercenaire.
- non
aliā bibam mercede, Hor. O. 1, 27, 13 : je ne boirai qu'à ce prix (à
cette
condition).
- pro
quā mercede, Virg. : en récompense de ce que, parce que.
- sine
mercede, Phæd. : sans profit, sans résultat.
- unā
mercede duas res adsequi, Cic. Rosc. Am. 80 : faire d'une pierre deux
coups.
- dignus
est operarius mercede suo, Vulg. Luc. 10, 7 : l'ouvrier mérite son
salaire.
b
- prix d'un service
illégitime ou honteux.
- pretio
atque mercede minuere majestatem rei publicæ, Cic. Verr. 2, 5 : porter
atteinte à la majesté de la république par un trafic honteux.
- merces
proditionis : le prix d'une trahison.
- priusquam
infanda merces perficeretur, Liv. 5, 49 : avant que cet
infâme marché
fût conclu.
c
- salaire, peine,
châtiment.
- merces
temeritatis, Liv. 39, 55 : le juste prix de sa témérité.
- merces
spreti numinis, Liv. 2, 36, 4 : punition pour avoir méprisé
l'ordre des
dieux.
d
- tort, dommage.
- non
sine magnā mercede, Cic. Tusc. 3, 6, 12 : non sans grave préjudice.
- mercede
suorum, Virg. En. 7, 317 : pour le malheur des siens.
- hac
gener atque socer coeant mercede suorum, Virg. En. 7, 317 : ils devront
payer ce prix, pour que s'accordent gendre et beau-père.
- magnā
res tuas mercede colui, Sen. Tranq. 11, 2 : il m'en a coûté beaucoup
pour administrer tes biens.
e
- intérêt, rapport, rente,
revenu.
-
merces prædiorum, Cic. Fin. 2, 85 : revenu des terres. --- cf.
Cic. Att. 15, 20, 4.
- plus
mercedis ex fundo refectum, Cic.
Verr. 3, 119 : plus de revenu tiré du fonds.
- mercedes
habitationum
annuæ, Cæs. BC. 3, 21, 1 : les loyers annuels.
-
quinas capiti mercedes
exsecat, Hor. S. 1, 2, 14 : il rogne sur le capital un intérêt de
cinq
pour cent (par mois). --- cf. Hor. S. 1, 3, 88.
- fig. magna mercede
res tuas colui, Sen. Tranq. 11, 2 : cela m’a rapporté beaucoup de
cultiver ton bien [ironie].
- mercedes
habitationum annuæ, Cæs. BC. 3, 21 : loyers des maisons.
- publicanos
tertiā mercedum parte relevavit, Suet. Cæs. 20 : il fit remise aux
fermiers
publics du tiers de leurs fermages.
- merces
aut nummi, Hor. : intérêt ou capital (l'argent prêté).
- mercedem
aut nummos unde unde extricare, Hor. S. 1, 3, 88 : tirer de tous côtés
les intérêts ou le capital.
2
- mercēs, arch. : c. merx.
- mercimonĭum,
ĭi, n. [merx]
: denrée, marchandise, emplette. --- Plaut. Amp. 1; Most. 912;
Turpil. Com. 204 ; Tac. An. 15, 18.
- mercor,
āri, ātus sum : acheter.
- arch. mercassitur pour mercatus
fuerit, Inscr. Grut. 512, 20; inf. mercarier
pour mercari, Hor. S. 2, 3, 24.
- mercari
aliquid ab aliquo, Cic. Off. 1, 42, 150 : acheter qqch à qqn.
- qui mercantur ... nihil
proficiant, nisi mentiantur, Cic. Off. 1, 150 : les marchands ne
vendraient rien s'ils ne mentaient pas.
--- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 118, éd. Vuibert.
- mercari
aliquid de aliquo, Cic. Fl. 20, 46 : acheter qqch à qqn.
- grandi
mercari præsenti pecuniā, Plaut. Men. 1159 : acheter cher et argent
comptant.
-
mercari aliquid vitā, Cic. Att. 9, 5, 3 : acheter qqch au
prix de sa vie.
- ego
hæc officia vitā mercanda puto, Cic.
Att. 9, 5, 3
: ce sont des devoirs qu'il faut,
selon moi, accomplir au prix de sa vie.
- mercans,
antis, m. : un acheteur.
- spem mercantium frustrari, Suet. Aug. 75 :
tromper l'attente des acheteurs.
- absolt. - mercari
: faire du commerce.
- dico
esse iturum me mercatum, si velit, Plaut. Merc. 83 : je dis à mon père
que je suis prêt à partir faire du commerce, s'il le veut. --- cf. Cic.
Rep. 2, 9.
- sens
passif - mercari : être acheté. --- Plin. 34, 11,
25, § 108.
- mercātus,
a, um : acheté. --- Sall. Fragm. ap. Non. 138, 12; Prop. 1, 2, 5.
- Mercŭrĭālis,
e : - 1 - de Mercure.
- 2 - de la planète
Mercure. --- Macr. Somn. Scip. 2, 4.
- Mercuriale
cognomen, Hor. S. 2,
3, 25 : titre de favori de Mercure.
- Mercurialium
custos virorum, Hor. O. 2, 17 : le protecteur des favoris de Mercure (=
le protecteur des poètes).
- mercurialis
(herba) : mercuriale (plante). ---
Cato, Agr.
158; Plin. 25, 38.
- Mercŭriales,
ĭum, m. : membres du collège des marchands.
- Mercŭrĭŏlus, i,
m. [Mercurius] : petite statue de Mercure. --- Apul. Apol.
61.
- Mercurius
:
1
- Mercŭrĭus, ĭi, m. : - a
- Mercure (fils
de Jupiter et de Maïa, messager des dieux, dieu des poètes, des
marchands
et des voleurs). - b
- statue de Mercure,
hermès.
--- Nep. Att. 3, 2.
- c
- la planète Mercure.
- voir
hors site : Hermès/Mercure.
- stella
Mercurii ou Mercurius
: la planète Mercure. --- Cic. Univ. 9; id. Rep. 6, 17,
17.
- dies
Mercurii : le jour de Mercure, mercredi. ---
Inscr. Mur. 402, 7.
- aqua
Mercurii, Ov.
F. 5, 673
: l'eau de Mercure (source près de la voie Appienne).
- tumulus
Mercurii, Liv. 26, 44, 6 : le Tombeau de Mercure
(lieu dit près de Carthagène en Tarraconnaise).
- promunturium
Mercurii : le promontoire de Mercure (auj. le Cap Bon, près de
carthage). --- Liv. 29, 27 ; Plin. 3, 87.
2
- mercŭrĭus, ĭi, m. : garrot,
partie du corps [entre nuque et dos] de
certains animaux. --- Veg. Mul. 3, 59 ; 6, 2, 1 ; Pelag. Vet.
9, p. 47.
- merda,
æ, f. : merde, excréments, fiente. --- Hor. S. 1, 8, 37; Mart.
3, 17, 6; Veg. 2, 8, 4; Phædr. 4, 17, 25.
- merdācĕus et
merdālĕus, a, um : souillé d’excréments. --- Anthol. 902,
6; Priap. 68, 8.
- mĕrē,
adv.
[merus] : purement, sans mélange. --- Hemin. d. Non. 133, 6;
Gell. 12, 1; Plaut. Truc 43 (mss).
- merenda
:
1
- mĕrenda, æ, f. :
a
- [= prandium]
repas de midi]. ---
P. Fest. 123.
- merendam
antiqui dicebant pro prandio, quod scilicet medio die caperetur, Paul.
ex Fest. p. 123.
b
- repas après midi. --- Non. 28, 32; Plaut.
Most. 966
c
- collation. ---
Isid. Orig. 20, 2, 12.
d
- nourriture d’animaux. --- P. Fest. 59.
2
- Mĕrenda, æ, m. : Mérenda (surnom
romain). ---
Liv. 3, 35.
- mĕrendārĭus,
a, um : qui demande de quoi goûter, mendiant. --- Sen. Contr.
5, 33.
- mĕrendo, āre [merenda] : -
intr. - dîner. --- Isid. 20, 2, 12.
- mĕrens,
entis : part. prés. de mereo et mereor. - 1
- qui mérite, digne de, coupable. - 2
- qui
rend service, qui oblige.
- (Lebaigue
P. 768)
- merens
de aliquo (merens alicui) : qui rend service à qqn.
- increpare
merentes, Sall. J. 100, 3 : blâmer ceux qui le méritent.
- bene
merens alicui, Plaut. Men. 693 : qui rend de bons services à qqn.
- merens
de republica, Cic. d. Non. 344, 19 : qui mérite bien de l’Etat.
- bene
merens, m. : bienfaiteur. --- Plaut. Capt. 935 ; Most. 232.
- merentissimus
CIL 3, 3544, etc.
- mĕrĕo,
ēre, mĕrŭi, mĕrĭtum ou
mĕrĕor,
ēri, ĭtus sum - tr. et intr. -
1 - mériter, être
digne de.
- si
merebuntur, Suet. : s'ils en sont dignes.
- numquam
filios suos populo commendavit ut non adiceret : "Si merebuntur", Suet.
Aug. 56, 4 : jamais il ne recommanda ses fils au peuple romain sans
ajouter : "S'ils le méritent".
- præmia
merere, Cæs.
BG. 7, 34, 1
: mériter des récompenses.
- merere
fidem, Quint. : être digne de foi.
-
neque enim ulli patientius reprehenduntur quam qui maxime laudari
merentur, Plin. Ep. 7, 20, 1 : et personne ne se laisse critiquer avec
plus de patience que ceux qui méritent le plus les éloges. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
178; éd. Peeters France.
- non minorem laudem exercitus quam ipse imperator meritus videbatur,
Cæs. BG. 1, 40, 5 : l’armée n’avait pas mérité moins d’éloges,
semblait-il, que son général lui-même. --- cf. Cic.
Div. in Cæcil. 18, 60.
- prima putatur hostia sus meruisse mori, Ov. M. 15, 111 : on
croit que le pourceau mérita d'être la première victime immolée.
- merere
(mereri) ut : mériter de. --- Cic.
de Or. 1, 232; Plaut. Cap. 422; Ter. And. 281 ; Liv. 28, 19, 6.
- nec meruerant Græci cur diriperentur, Liv. 31, 45, 13 : les Grecs
n'avaient pas mérité qu'on les maltraitât.
- eos ille non pro vanis
hostibus, uti meriti erant, sed accurate ac liberaliter habuit, Sall.
J. 103 : au lieu de les recevoir en ennemis sans foi, comme ils
l'auraient mérité, Sulla les traita avec égards et générosité. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 419;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- merere
ne... Plin. : mériter de ne pas.
- diligo
adulescentem, sicut meretur, Plin. Ep. 1, 14 : j'aime cet adolescent,
comme
il le mérite.
2 - mériter, être
méritant, rendre un service
(bon ou mauvais).
- bene
mereri de aliquo (bene merere de aliquo) : bien mériter de qqn, rendre
service à qqn.
- de
re publica bene mereri, Cic. Fam. 10, 5, 2: bien mériter de l'Etat,
bien
servir l'Etat.
- male
mereri de aliquo : nuire à qqn, démériter de qqn, désobliger qqn.
- jam
istic gaudeo, ut ut erga me est merita, Plaut. Amph. 5, 1, 52 : j'en
suis
ravi, quelle qu'ait été sa conduite à mon égard.
- melius
de quibusdam acerbos inimicos mereri quam eos amicos qui dulces
videantur, Cic. læl. 90 : (on connaît ce mot de Caton) : d'âpres
ennemis valent mieux pour certaines gens que des amis qu'ils trouvent
pleins de douceur.
- perniciosius
mereri de re publica, Cic. Leg. 3, 14 : faire plus de mal à l'Etat.
- melius
fortuna quam cura de illo merebat, Sen.-rh. : le hasard le servait
mieux
que le travail.
- alios
sui memores facere merendo, Virg. En. 6, 664 : perpétuer son souvenir
par des
bienfaits.
- male
mererer de meis civibus, si... Cic. Fin. 1, 7 : je rendrais un
mauvais
service à mes concitoyens, si...
- si
verterem Platonem ... ut verterunt nostri pœtæ fabulas, male mererer de
meis civibus, Cic. Fin. 1, 7 : si je traduisais Platon comme les poètes
ont traduit les pièces grecques, je ne rendrais guère service à mes
concitoyens. --- trad. Marcel
Bizos; Syntaxe latine, p. 119, éd. Vuibert.
-
de re publica bene meritos aut
merentes
colere, Cic. Off. 1, 149 : honorer ceux qui ont rendu ou qui
rendent des
services à l’Etat.
-
male de se mereri, Cic. Fin. 5, 29 : se
maltraiter,
se traiter durement.
-
quoquo modo merita de me erit, Cic. Mil. 93
: quelle que soit la conduite qu’elle tiendra envers moi.
- utut
erga me
meritast, Plaut. Amp. 1101 : quelle qu’ait été sa conduite à mon
égard.
-
nec meruerant Græci, cur deriperentur, Liv. 31, 45, 13 : et la
conduite
des Grecs ne justifiait pas le pillage de leur territoire.
3 - gagner (un
salaire), toucher (de l'argent),
se faire payer.
- merere
(stipendia) ou
mereri
(stipendia) : toucher
la solde militaire, faire son service militaire, servir.
- equo
(equis) merere : servir dans la cavalerie.
- pedibus
merere : servir dans l'infanterie.
- mereri
sub aliquo (mereri aliquo imperatore) : servir sous le commandement de
qqn.
- merere
annua stipendia, Liv. : faire un service annuel.
- merere
stipendia vicesima, Liv. : en être à sa vingtième
campagne.
- quid
meres ? Plaut. Ps. 1192
: que
touches-tu ? que te donne-t-on ?
- merere
non amplius duodecim æris, Cic.
Com. 28 : ne pas gagner plus de douze as.
- non
meream alterum tantum
auri, ut non... Plaut. Bac. 1184 : je ne voudrais pas toucher le
double d’or
pour ne pas... = on m’offrirait le double d’or à condition de ne pas...
que je refuserais. --- cf. Plaut. Stich. 24; Men. 217.
- quid
mereas (merearis) ut... : que voudrais-tu
toucher, que demanderais-tu, pour que... ? --- Cic. Nat. 1,
67 ; Fin. 2, 74.
- quid
arbitramini Reginos
merere velle ut... Cic. Verr. 4, 135 : qu’est-ce que, à
votre avis, les habitants de Régium demanderaient pour que... ?
- quid
merear quamobrem mentiar, Plaut. Most. 987 : qu’est-ce que je
gagnerais qui
justifierait mes mensonges ? [...à mentir ?]
- uxores,
quæ vos dote meruerunt, Plaut. Most. 281 : des femmes qui vous
ont achetés avec leur dot.
- mereri
vina nardo, Hor. : recevoir du vin pour des parfums.
- coactus
ad merendum, Gell. : forcé de gagner sa vie.
- quid
arbitramini Rheginos merere velle, ut ab eis marmorea Venus illa
auferatur ?
Cic. Verr. : selon vous, quel prix voudraient obtenir les habitants de
Rhégium pour l'enlèvement de leur Vénus de marbre ?
4 - mériter, obtenir,
acquérir.
- de
te neque re neque verbis merui, ut faceres quod facis, Plaut. Aul. : ni
par mes actions ni par mes paroles je n'ai mérité de toi que tu agisses
comme tu le fais.
- merere
gloriam, Plin.-jn. : acquérir de la gloire.
- odium
merere : mériter la haine, encourir la haine.
- merere
legatum ab aliquo, Dig. : être institué légataire par qqn.
5 - mériter une faute, un crime = mériter l’imputation de.
--- Virg.
En. 7, 307.
- quid
tantum merui ? Prop. : quel crime si grand ai-je commis ?
- quid
mali meruit ? Tac. : quel mal a-t-il fait ?
-
ob meritam noxiam, Plaut. Tr. 23 : pour une faute justement
imputée. --- cf. Liv. 8, 28, 8.
- mĕrĕtrīcābĭlis,
e [meretrix] : c. meretricius. --- Cassiod. de Amic. 22, 46; id.
ib. prol. § 55.
- ou mĕrĕtrīcārĭus, a, um.
- mĕrĕtrīcātĭo, ōnis, f.
[meretricor] : conduite de courtisane ou métier de courtisane.
--- Cassian. Inst. 5, 20.
- mĕrētrīcĭē,
adv. [meretricius]
: en courtisane. --- Plaut. Mil. 872.
- mĕrĕtrīcĭus,
a, um [meretrix] : de
courtisane, de femme publique. ---
Plaut. Bac. 41; Cic. Phil. 2, 44; Cæl. 48.
- mĕrĕtrīcĭum,
ĭi, n. : métier de courtisane. ---
Suet. Calig. 40.
- mĕrĕtrīcor,
āri, ātus sum
[meretrix] :
- intr. - faire
le métier de courtisane. --- Aug. Psal. 136, 9.
- mĕrĕtrīcŭla,
æ, f.
[meretrix] : courtisane de bas étage. --- Cic. Verr. 3, 30
; Nat. 1, 93.
- mĕrĕtrix,
īcis, f.
[mereo] : courtisane, femme publique. --- Cic. Cæl.
49; Sen. Ben. 1, 14, 4; Ov. Am. 1, 10, 21.
-
meretrix mulier, Plaut. Stich. 746 : femme courtisane.
--- cf. Plin. 9, 119.
- merga,
æ, f. : plongeon
[oiseau]. --- Gloss. Lab.
- mergæ,
ārum, f. [merga] : fourches à deux dents (pour
soulever les gerbes : cette fourche tient son nom du plongeon : cet
oiseau plonge dans l'eau, comme les moissonneurs plongent leur fourche
dans la moisson).
- mergæ
furculæ, quibus acervi frugum fiunt, dictæ a volucribus mergis, quia,
ut illi se in aquam mergunt, dum pisces persequuntur, sic messores eas
in fruges demergunt, ut elevare possint manipulos, Paul. ex Fest, p.
124.
- multi mergis, alii pectinibus spicam ipsam legunt, Col.
2, 20, 3
: beaucoup
enlèvent l'épi même avec une fourche, d'autres avec un rateau.
- mergæ pugneæ, Plaut. Rud. 763 : poings
servant de fourches.
- si attigeris ostium, tibi in ore fiet messio mergis pugneis, Plaut.
Rud. 763 : si tu touches ma porte, tu recevras sur la figure une riche
moisson de coups de poing.
- Mergentīni, ōrum, m.
: peuple d’Ombrie. --- Plin. 3, 114.
- mergĕs, ĭtis, f. : botte,
gerbe. --- Virg. G. 2, 517; Plin. 18, 296.
- mergĭto,
āre [mergo] : - tr. - plonger (baptiser). --- Tert. Cor. Mil. 3.
- mergo,
ĕre, mersi, mersum : - tr. -
- inf.
mergier, Juvenc. 1, 385; mergeri (= mergi),
Vulg. (Amiat.) Matth. 14, 30.
1
- plonger, enfoncer,
faire pénétrer
dans.
- mergere in aquam, in mari : plonger dans
l’eau, dans la mer. --- Cic. Nat. 2, 7 ; 2, 124.
- mersuræ aquæ, Ov. Ib. 340 : eaux qui
doivent
submerger.
- mersis in effossam terram capitibus, Liv.
22, 51, 8 : la tête enfouie dans la terre creusée.
- mersis in
corpore rostris, Ov. M. 3, 249 : avec leurs becs enfoncés dans le
corps.
- fluvius in Euphratem mergitur, Plin. 6,
128 : le fleuve se plonge dans
l’Euphrate.
- eos
mergi in aquam jussit, Cic. Nat. 2 : il les fit plonger dans l'eau (en
parl. des poulets).
- aves,
quæ se in mari mergunt, Cic. : oiseaux, qui plongent dans la mer.
- mersa
navis omnes destituit, Curt. 4 : la barque sombra et abandonna tous ses
passagers.
- quis
te, Palinure, deorum medio sub æquore mersit ? Virg. En. 6 : lequel des
dieux, Palinure, t'a noyé en pleine mer ?
- corpusque
sub æquora mersi, Ov. M. 13 : et je plongeai sous l'eau.
2
- engloutir,
précipiter dans.
- mergere aliquem malis,
Virg. En. 6, 512 : plonger qqn dans le malheur.
- mergi ou
se mergere in
voluptates : se plonger dans les
plaisirs. --- Liv.
23, 18, 11 ; Curt. 10, 3, 9.
- mersus secundis rebus, Liv. 9, 18, 1
: submergé, écrasé par
la prospérité. --- cf. Liv. 41, 3, 10.
- mergentibus sortem usuris, Liv. 6,
14, 7 : les intérêts engloutissant le capital.
- mersis
fer opem rebus, Ov. M. 1, 380 : viens au secours de notre profonde
détresse.
- mergere censum domini, Plin. 9,
67 : engloutir la fortune du maître.
- malim
istius modi mihi amicos furno mersos quam foro, Plaut. Ep. 124 : les
amis de
ton
espèce, je préfèrerais les voir plutôt accablés de coups que de dettes.
- vino
somnoque mersi, Liv. 41 : plongés dans l'ivresse et
dans le sommeil.
- mergunt
Pelion et templum, Val.-Flac. : ils perdent de vue le mont Pélion et le
temple.
3
- cacher,
rendre invisible.
-
cælum mergens sidera, Luc. 4, 54 : la partie occidentale de la
terre,
l’Occident [où se plongent les astres].
- mergunt Pelion, V.-Fl. 2, 6 : ils
perdent de vue le Pélion [en naviguant].
- mergere
vultum, Sen. Herc. Œt. 1348 : baisser la tête.
- mergere
lumina, Sen. : baisser les yeux.
- mergŭla,
æ, f. : dim. de merga.
--- Gloss. Lab.
- mergulus
:
1
- mergŭlus, i, m. [mergus] : plongeon. --- Vulg. Deut. 14, 17.
2
- mergŭlus, i, m. [mergo] : mèche de lampe. --- Gloss. Lab.
- mergus,
i, m. [mergo] : - 1 -
plongeon (oiseau
palmipède). ---
Varr. L. 5, 78; Virg. G.
1, 361; En 5, 128; Plin. 18, 362; Ov. M. 8, 625. -
2 - marcotte, provin. --- Col. 4, 15, 1;
Pall. 3, 16, 1.
- mĕrĭbĭbŭlus, a, um [merum,
bibulus] : qui boit sec, buveur. --- Aug. Conf. 9, 8.
- mĕrīdĭālis, e [meridies] : du Midi, méridional.
--- Gell. 2, 22, 14.
- mĕrīdĭānus,
a, um [meridies] : de midi, du sud, méridional.
- meridianus somnus, Plin. Ep. 9, 40, 2
: la méridienne.
- meridiano
tempore : à midi, vers midi.
- mĕrīdĭāni (s.-ent. gladiatores) : les gladiateurs qui
luttaient
à midi. --- Suet. Claud. 34.
- mĕrīdĭānō (s.-ent. tempore) : à midi. --- Plin. 2, 96.
- mĕrīdĭānum, i, n. : le sud. --- Vell. 2, 126, 3; Vulg.
Eccli. 34, 19; id. Act. 8, 26.
- mĕrīdĭāna, ōrum, n. : le Midi, les contrées méridionales. ---
Plin. 7, 24.
- voir hors site meridiani.
- mĕrīdĭātĭo,
ōnis, f. [meridio] : méridienne, sieste.
--- Cic. Div. 2, 142.
- mĕrīdĭēs,
ēi, m. [medius + dies] : - 1
- midi, le milieu
du jour. --- Varr. L. 6, 4 ; Cic.
Or. 158 ; Quint. 1, 6, 39. -
2 - le midi
(point cardinal), le
sud. --- Cic. Nat. 2, 49. -
3 - milieu (du temps).
- fém.
d. Amm. 26, 1, 9.
- noctis
meridies, Varr. ap. Non. 451, 9 : minuit.
- ætatis
meridies, Non. ib. 14 : moitié de la vie.
- mĕrīdĭo,
āre (mĕrīdĭor, āri) : - intr. - faire la sieste, faire la méridienne.
--- Suet. Cal. 38; Cels. 1, 2.
- amabo, mea dulcis Ipsithilia, jube ad te meridiatum, Catul. 32, 3 :
je t'en prie,
ma douce Ipsithilia, invite-moi à faire la sieste à tes côtés.
- mĕrīdĭōnālis,
e : méridional, situé au midi. --- Firm. Math. 2, 12.
- mĕrīdĭōnārĭus,
a, um (c. meridianus) : méridional, situé au midi. --- Apul. Orth. 10.
- Merīnātes, um (ĭum), m.
: habitants de Merinum [ville d’Apulie]. --- Plin. 3, 105.
- Mērĭŏnēs,
æ, m. : Mérion [écuyer d’Idoménée]. --- Ov. M. 13,
358.
- gr. Μηριόνης.
- mĕris, ĭdis, f. : pièce de
terre isolée. --- Inscr.
- gr. μερίς, ίδος.
- mĕrismŏs,
i, m. : énumération des parties d’un tout. --- Sacerd. Gram.
1, 149.
- gr. μερισμός.
- Merisus, i, m. : montagne
de Thrace. --- Plin. 4, 50.
- mĕrĭtissĭmē (mĕrĭtissĭmō), adv.
: voir merito.
- merito
:
1
- mĕrĭtō, adv. : à bon droit, à juste titre, avec raison.
- jure
ac merito ou recte ac
merito : à bon droit,
à juste titre, avec raison.
- meus
derideret filius meritissumo, Plaut. Ep. 3, 3, 49 : mon fils rirait de
moi, et
il
aurait parfaitement raison. --- cf. Turp. ap. Non. 139, 17;
Caecil. ib. 18; Cic. de Or. 1, 55, 234; Plin. Ep. 8, 6, 6;
Flor. 1, 9.
- mais meritissime,
Sol. 7, 18.
- prorsus
merito, Sen. : avec les meilleures raisons du monde.
- L.
Flaccus et C. Pomptinus prætores merito ac jure laudantur, Cic. Cat. 3
: on décerne aux préteurs L. Flaccus et C. Pomponius des éloges
méritées
et justes.
2
- mĕrīto, āre, āvi [mereo] : - a
- tr.
- gagner (un salaire), rapporter (un bénéfice). - b
- intr. - servir
à l'armée, être soldat, combattre. --- Cato, d. P. Fest. 152; Sil.
10, 655.
- fundus
qui sestertia dena meritasset, Cic. Verr. 2, 3, 119 : un champ qui
rapporterait dix
mille
sesterces. --- cf. Plin. 7, 129.
- (stipendia)
meritare : servir à l'armée, être soldat.
- Siculas
longe meritare per oras, Sil. 10, 656 : aller au loin combattre en
Sicile.
- meritavere
Cato ait pro meruere, Paul. ex Fest. p. 152.
- mĕrĭtōrĭus,
a, um : - 1 - qui
rapporte
un salaire, qui procure un gain. - 2
- qui
gagne de l'argent par la débauche. --- Cic. Phil. 2, 41,
105; Suet. Claud. 15.
- per
diversissimas domos meritoriam salutationem circumferre, Sen. Brev. 14,
3 : aller dans les maisons les plus éloignées porter leurs salutations
intéressées.
- meritoria
artificia sunt, hactenus utilia si praeparant ingenium, non detinent,
Sen. Ep. 88 : ce sont des industries intéressées, qui peuvent
servir à préparer l'esprit, mais non à l'occuper (à propos des arts
libéraux).
- meritoria
raeda, Suet. Cal. 39 : voiture de louage. --- Plin. Ep. 2,
17; Suet. Vit. 7.
- mĕrĭtōrĭum,
ĭi, n. : mauvais lieu, lieu de débauche. --- Firm. Math. 6, 31.
- mĕrĭtōrĭa,
ōrum, n. : appartements qu'on loue, appartements de rapport. ---
Juv.
3, 234.
- mĕrĭtum,
i, n. :
- (Lebaigue
P. 768 et P.
769)
1 - chose méritée, gain,
salaire.
- meritum
delictorum, Tert. Apol. 21 : punition des péchés. ---
cf. Apul. M.
8, 28.
2
- service [bon ou
mauvais, mais le plus souvent bon], conduite à
l’égard de qqn.
- meriti sui in Harpagum oblitus, Just. 1,
6, 8 : oubliant sa conduite [criminelle] à l’égard d’Harpage.
- Bruti præstantissimum meritum in rem
publicam, Cic. Phil. 5, 36 : le service
si éminent rendu par Brutus à l’Etat. --- cf. Cic. Phil. 3, 14
; Cat. 3, 15.
- alicujus in rem publicam merita, Cic.
Phil. 14, 31 : services rendus
par qqn à l’Etat. --- cf. Fam. 1, 1, 1.
- merita dare et recipere, Cic. Læl.
26 : rendre et recevoir des services.
3
- acte (conduite) qui
mérite,
qui justifie qqch.
- en mauv. part
- nullo meo merito, Cic.
Sest. 39 : sans que j’aie rien fait pour cela.
- alterius
meriti cur ego damna tuli ? Ov. Am. 3, 3, 16 : (dieux,
répondez :) pourquoi faut-il que j'expie le crime d'une autre ?
- eo gravius ferre
quo
minus merito populi Romani res accidissent, Cæs. BG. 1, 14, 1 : il
en était
d’autant plus fâché que le peuple romain était moins responsable de ce
qui était arrivé. --- cf. Liv. 40, 15, 10 ; 25, 6, 4.
- en bonne part
- meritum tuomst, Ter. Phorm. 1051 : tu l’as bien mérité.
- merito tuo
feci, Cic. Att. 5, 11, 6 : tu as bien mérité ce que j’ai fait.
- Pisonem
merito ejus amo plurimum, Cic. Fam. 14, 2, 2 : j’ai la plus grande
affection pour Pison et il la mérite bien. --- cf. Cæs. BG. 5,
4, 3.
- meritissumo ejus quæ volet faciemus,
Plaut. As. 737 : nous
lui
donnerons satisfaction comme il l’a si bien mérité.
- pro
cujusque merito, Liv. 26, 40, 16 : selon le mérite de chacun.
- poét.
- quo sit
merito quæque notata dies, Ov. F. 1, 7 : [tu verras] quel acte a
valu à
chaque jour d’être noté dans le calendrier.
4
- décad. -
valeur,
mérite. --- Dig.
- meritum
agri, Pall. : valeur d'un champ.
- mella tertii meriti, Pall. 1, 37, 3 : mielle de troisième
qualité.
- meritus
:
1 - mĕrĭtus,
a, um : part. passé de mereo et de mereor. - a
- qui a mérité, qui a bien mérité de. - b
- qui a servi, qui a été soldat. - c
- sens
passif - qui est mérité, juste, légitime, convenable.
- famā
optimā et meritissimā frui, Plin. Ep. 5, 15, 3 : jouir d'une réputation
excellente
et fort bien méritée.
- nihil suave meritumst, Ter.
Phorm. 305 : rien de doux n’est mérité (ils ne méritent rien
d’agréable).
- meritissimo
ejus, Plaut. : comme il l'a bien mérité.
- meritis
de causis, Dig. : pour des raisons légitimes.
- servus
pessime meritus, Arn. : esclave qui a commis une faute grave.
- cui
ego omnia meritissimo volo, Quint. 9, 2, 30 : à qui je veux toute sorte
de biens
qu'il a grandement mérités.
- eos ille non pro vanis
hostibus, uti meriti erant, sed accurate ac liberaliter habuit, Sall.
J. 103 : au lieu de les recevoir en ennemis sans foi, comme ils
l'auraient mérité, Sulla les traita avec égards et générosité. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 419;
éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
2 - Meritus, i,
m. (c. Merisus) : montagne de Thrace. --- Plin. 4,
50.
- merkēdŏnĭus, voir mercedonius.
- Mermē, ēs, f. : ville
d’Arabie. --- Plin. 6, 154.
- Mermĕrŏs (Mermĕrus), i, m. : nom d'un Centaure. --- Ov. M.
12, 305.
- gr. Μέρμερος.
- Mermessus,
i, f. : Mermesse (ville de Phrygie). --- Lact.
- Mermessĭus, a, um : de Mermesse. ---
Tibul. 2, 5, 67.
- Mĕro,
ōnis, m. [merum] : Méro (= l'Ivrogne, surnom donné à Tibère). --- Suet. Tib. 42.
- Mĕrŏbaudēs, æ (is), m.
: nom d’un roi franc. --- A.-Vict.
- mĕrŏbĭbus,
a, um [merum, bibo] : qui aime le vin, buveur. --- Plaut. Curc. 77.
- Merobrica (Merobriga), æ, f.
: ville de Lusitanie. --- Plin. 4, 116
- Merobrigensis, e : de Mérobriga. ---
Inscr.
- meroctes : sorte de pierre
précieuse.
- ou mŏrŏchītes
(mŏrŏchthos), ae, f. --- Plin. 37, 173.
- Mĕrŏē, ēs, f. : Méroé [île du Nil]. --- Mel.
1, 9, 2; Plin. 2, 184; Ov. F. 4, 570; Luc. 10, 303; Juv. 6,
528.
- gr. Μερόη.
- Mĕrŏēni, ōrum, m. : habitants de Méroé. ---
Mel. 2, 15.
-
Mĕrŏītānus (Mĕrŏētĭcus), a, um : de Méroé. --- Fulg. Myth.
2, 15; Luc 10, 117.
-
mĕrŏis, ĭdis, f. : herbe
de Méroé (qui pousse à Méroé). --- Plin. 24, 163.
- gr. μεροΐς.
- Mĕrŏpē,
ēs, f. : Mérope (fille d'Atlas, épouse de Sisyphe, une
des Pléiades). --- Ov. F. 4, 175.
- gr. Μερόπη.
- Mĕrŏpĭa, æ, f. (c. Siphnus) :
une des cyclades. --- Plin. 4, 65.
- Mĕrŏpis, ĭdis,
f. : la terre des Méropes (autre nom de l’île de Cos). --- Plin. 5,
134.
- merops :
1 - mĕrops, ŏpis, m. : mésange [oiseau].
--- Virg. G. 4, 14; Plin. 10, 99.
- gr. μέροψ, οπος
2 - Mĕrops,
ŏpis, m., Mérops. - a - époux de Clymène. ---
Ov. M. 1. 763; Tr. 3, 4, 30. - b - roi de l’île de Cos. --- Quint. 8, 6,
71.
- gr. Μέροψ, οπος.
- Mĕrŏs, i, m. (c. Merus) :
montagne de l'Inde. --- Curt. 8, 10, 12.
- mĕrōsus, a, um (c. meracus) :
pur, sans mélange. --- Isid. Diff. 1, 41.
- mers
: c. merx.
- mersātus,
a, um : part. passé de merso.
- mersi
: parf. de mergo.
- mersĭo,
ōnis, f. [mergo] : immersion. --- Gloss.
Phil.
- mersito
: fréq. de merso. --- Sol. 45, 18.
- merso,
āre, āvi, ātum : - tr. - plonger à différentes
reprises. --- Virg. G. 1, 272; Tac. An. 15, 69.
- fig. leto
mersare, Lucr. 5, 1008 : plonger dans la mort.
- mersari [en parl. des astres]
: se
coucher. --- Capel. 8, 844.
- mersus,
a, um : part.-adj. de mergo. - 1
- plongé, enfoncé dans. - 2
- enfoncé,
plongé (au pr. et au fig.); ruiné; absorbé, dévoré.
- merto, āre, arch. pour
merso. --- Att. d. Non. 138, 33; P. Fest. 81 ; 124 ; Quint. 1, 4,
14.
- merula
:
1 - mĕrŭla,
æ, f. :
a - merle
(oiseau). ---
Varr. 5, 76;
Cic. Fin. 5, 42.
b - merle
(machine
hydraulique). --- Vitr. 10, 12.
c
- poisson de mer
inconnu. --- Plin. 52 ; Ov. Hal.
114.
2 - Mĕrŭla,
æ, m.
: surnom romain. --- Liv. 33,
55; Tac. An. 3, 52.
- mĕrŭlātor,
ōris, m. [mero] : buveur de vin pur. --- Inscr. Mur. 1442, 5.
- mĕrülentus, a, um [merum]
: ivre. --- Fulg. Myth. 1.
- mĕrŭlus, i, m. (c. merula) :
merle. --- Philom. 13.
- mĕrum, i, n. [merus] : vin
pur. --- Plaut. Curc. 126 ; Hor. Ep. 1, 19, 11 ; Plin. 14, 145.
- merus
:
1 - mĕrus,
a, um. : - a - pur,
non étendu
d’eau, sans mélange. - b
- vrai, authentique.
- c - seul, unique, rien que.
- d - nu,
dépouillé.
- mero meridie, Petr. 37 : en plein
midi.
- merum (vinum) : vin pur.
- priusquam
in lagunculam funderet merum, primoribus labris sorbebat exiguum, Aug.
Conf. 9, 8 : avant de verser le vin pur dans un flacon, elle en goûtait
un peu de l’extrémité des lèvres. ---cf. Plaut. Hor. Ov. Plin.
- mera libertas, Hor. Ep. 1, 18, 8 : la liberté vraie. --- Plin.
Ep. 8, 24, 2; Juv. 6, 187.
- merum bellum loqui, Cic. Att. 9, 23, 8
: ne parler
que de la guerre.
- meri principes, Cic. de Or. 2, 94 : rien
que des
maîtres, des chefs.
- amicos habet meras nugas, Cic. Att. 6, 3,
5 : il a
pour amis des farceurs uniquement.
- immo nil (habet) nisi spem meram, Ter. Ph.
147 : il n'a même rien, il n'a que l'espérance.
- sulcos
et vineta crepat mera, Hor. Ep. 1, 7, 85 : il n'a à la bouche que
labours
et vignobles.
- mero
pede, Juv. 6, 158 : pieds nus (nu-pieds). --- Prud. Péri. 6, 91.
2 - Mĕrus, i, m.
: montagne de l’Inde. --- Plin. 6, 79.
- merx,
mercis, f. : marchandise, denrées.
- arch.
nominatif mers; merces Sall. d. Charis. 42, 12; mercis Plaut. Ps. 954.
- merces
adventiciæ, Cic. Rep. 2, 7 : marchandises venant de l’étranger. --- cf.
Cic.
Verr. 5, 154; Rab. Post. 40 ; Inv. 2, 54.
- mers tu mala’s, Plaut. Pers. 238 : tu
es une mauvaise denrée. --- cf. Plaut. Cas. 754; Truc. 409.
- (ætas) mers mala (est), Plaut.
Men. 758 : l’âge est une mauvaise marchandise.
- mĕsa,
æ, f. : qui est au milieu, du milieu. --- Plin.
19, 174.
- gr. μέσος.
- Mēsăbătēnē, ēs, f. : voir Massabatene.
- Mesaches, m. plur.
: peuple d’Ethiopie. --- Plin. 6, 190.
- Mesæ, ārum, m. : peuple de
l’Inde, près de l’Indus. --- Plin. 6, 77.
- Mesala, æ, f. : ville
d’Arabie. --- Plin. 6, 158.
- Mesalum, i, n. : ville
d’Arabie. --- Plin. 12, 69.
- Mesammŏnes, um, m. : c.
Nasamones. --- Plin. 5, 33.
- mĕsancŭla,
æ, f. (mĕsancylum, i, n.) : sorte de trait auquel
tient une courroie. ---
Gell. 10, 25, 2; P. Fest. 125.
- Mēsāpĭa, etc. : voir Messapia.
- mĕsaulœ, ōn. f. plur.
: couloir, corridor. --- Vitr. 6, 7.
- mese :
1 - mĕsē, ēs, f. : mèse, note du médium
dans la musique grecque. --- Vitr. 5, 4 ; 5, 5.
- gr. μέση, ης.
2 - Mĕsē, ēs, f. : une des îles
Stéchades. --- Plin. 3, 79.
- Mĕsembrĭa,
æ, f. : Mésembrie (ville de Thrace). --- Plin. 4, 45 ;
Mel. 2, 2, 5.
- gr. Μεσημϐρία.
- Mĕsembrĭăcus,
a, um : de Mésembrie. --- Ov. M. 10, 1, 37.
- Mĕsēnē, ēs, f. : la Messénie (contrée
du milieu, nom de la Babylonie, dont le Canal royal, qui coulait près
du mur médique, faisait une île). --- Plin. 6, 129;
Amm. 24, 3, 12.
- gr. Μεσήνη (Μεσσήνη), ης.
- voir hors site
Messénie.
- mĕsēs, æ,
m. : vent du nord-est. --- Plin. 2, 120.
- gr. μέσης.
- Meseūs, ĕi, m. : fleuve de
la Perside. --- Amm. 23, 6, 26.
- Mēsĭa silva, æ,
f. : colline boisée voisine du Tibre. --- Liv. 1, 33, 9 ; Plin.
8, 225.
- Mesāĭtes, um (ĭum),
m. : peuple de la Rhétie. --- Peut.
- mēsis : c. mensis.
--- Inscr. Fabr. 31, 59.
- mais mēsis : voir messis. --- N. Tir.
- mĕsŏbrăchys, (s.-ent.
pes), m. : pied compose d’une brève précédée et suivie de
deux longues. --- Diom. 481, 20.
- gr. μεσόϐραχυς.
- mĕsŏchŏrus, i, m.
: coryphée. --- Plin. Ep. 2, 14, 6; Schol. Juv. 11, 172.
- gr.
μεσόχορος.
- Mĕsŏgītēs, æ,
adj. m. : du mont Mésogis [en Lydie]. --- Plin. 14, 75.
- mĕsŏīdēs, is, f. : qui correspond à la corde
du médium appelée mèse. ---
Capel. 9, 965.
- gr.
μεσοειδής.
- mĕsŏlăbĭum, ii, n. : mésolabe [instrument de
mathématiques]. --- Vitr. 9, 14.
- gr.
μεσολάϐιον.
- mĕsŏleucŏs, i, m. : sorte
de pierre précieuse. --- Plin. 37, 174 II f., plante. --- Plin. 27, 102.
- gr.
μεσόλευκος.
- Mesolum : voir Mausoleum. --- Insc. Or. 4370.
- mĕsŏmăcrŏs, i, m. : pied
composé d’une longue précédée et suivie de deux brèves. --- Diom.
481, 16.
- gr.
μεσόμακρος.
- Mĕsŏmēdēs, is, m. : nom
d’homme. --- Capit.
- mĕsŏmĕlas,
ănos, m. : mésomélas (une pierre précieuse inconnue). --- Plin. 37, 174.
- gr. μεσομέλας.
- (Lebaigue
P. 770)
- mĕsŏnauta,
æ, m. : matelot de rang moyen (entre le pilote et les matelots).
--- Pomp. Dig. 4, 9, 1.
- gr. μεσοναύτης.
- mĕsŏnyctĭus,
a, um : de minuit. --- Isid. 5, 30, 4.
- gr. μεσονύκτιος : du
milieu
de la nuit ---
μέσος,
η, ον : situé au milieu
--- νύξ, νυκτός : nuit.
- mesonyctĭum,
ĭi,
n. : apparition qui a lieu au milieu de la nuit. --- Inscr. Mur. 333.
- Mĕsŏpŏtămĭa,
æ, f. : la Mésopotamie (région de l'Asie entre
le Tigre et l'Euphrate). --- Cic. Nat. 2, 130 ; Plin. 5, 66.
- gr. Μεσοποταμία
---
μέσος, η, ον : situé au milieu
--- ποταμός : fleuve.
- Mĕsŏpŏtămēnus (Mĕsŏpŏtămĭus), a, um : de Méopotamie. ---
Val. ap. Vop. Aur. 11.
- Mĕsŏpŏtămēsii,
ōrum, m. : les habitants de la Mésopotamie. --- Spart. Hadr. 21, 12;
Schol. Juv. 1, 104.
- Mĕsŏpŏtămĭi,
ōrum, m. : les habitants de la Mésopotamie.
- voir hors site
: Mésopotamie.
- mesŏpylus, a, um : placé à la
porte centrale d’un temple. --- Inscr. Grut. 32, 11.
- gr. μέσοπύλη : porte du milieu.
- mēsŏr, ōris, m. : voir mensor.
- mĕsosphærum, i, n. : sorte de
nard. --- Plin. 12, 12, 26, § 44.
- gr. μεσόσφαιρον.
- mĕsozeugma, ătis, n.
: mot qui relie plusieurs mots ou plusieurs propositions. ---
Diom. 444, 14.
- gr. μεσόζευγμα, ατος.
- mespĭlum, i, n. : -
1 - nèfle [fruit]. --- Plin. 15, 84. - 2 - néflier [arbre]. --- Pall. Insit. 69.
- gr.
μέσπιλον.
- mespĭlus, i, f. : -
1 - néflier [arbre]. --- Plin. 15,
84. - 2 - nèfle. --- Pall. Insit. 91.
- Messa, æ, f. : ville de
Thrace. --- Plin. 4, 45.
- Messăbătæ, ārum, m.
: peuple de la Babylonie. --- Avien. Descr. 1209.
- Messāla (Messalla), æ, m.
: surnom dans la famille Valéria. --- Cic. Att. 15, 17, 2;
Tibul. 4, 1, 1: Hor. P. 371.
- Messālīna, æ, f. : -
1 - Messaline [femme de l’empereur Claude].
--- Tac.
An. 11, 2; Juv. 10, 333; Suet. Claud. 17; 26. - 2 - Messaline Statilie.
--- Tac. An. 15, 68 ; Suet. Ner. 53.
- Messālīnus, i, m.
: surnom romain. --- Plin. Ep. 4, 22, 5; Tac. An. 2, 33.
- Messālum : voir Mesalum.
- Messāna, æ, f. : -
1 - Messine [ville de Sicile]. --- Cic.
Verr. 4, 17; Cæs.
BC. 2, 3. - 2 - Messène [ville du Péloponnèse]. ---
Stat. Ach. 1, 422.
- Messānĭcus, i, m
: une des bouches du Pô. --- Plin. 3, 119.
- Messānĭus
: voir Messena.
- Messāpĭa,
æ, f. : Messapie (contrée de l'Italie méridionale). --- Plin. 3, 99; Fest.
125.
- Messapia Apulia a Messapo rege
appellata, Paul. ex Fest. p. 125.
- Messāpĭus,
a, um : de Messapie. --- Ov. M. 14, 513.
- Messāpĭi,
ōrum, m. : les Messapiens, les habitants de Messapie. --- Ov. M. 14, 513.
- Messāpus,
i, m. : Messape (fils de Neptune, roi de Messapie). --- Virg. En. 7, 691.
- Messē, ēs, f. : village de
Cythère. --- Stat.
- Messēis, ĭdis,
f.: fontaine de Thessalie. --- Plin. 4, 30; V.-Fl. 4, 374.
- gr. Μεσσηΐς, ΐδος.
- Messēna, æ, f. (Messēnē, ēs,
f.) : Messène [ville
du Péloponnèse]. --- Mel.
2, 3, 4; Plin. 4, 15; Nep. Ep. 8; id. Pel. 4; Liv. 36, 31, 1; 32,
21, 23; Ov. M. 6, 417.
- Messēnĭus (Messānĭus), a, um, : de Messène ou
de Messénie. --- Ov. M. 2, 679.
- gr. Μεσσήνιος.
- Messēnĭi,
ōrum, m. : les Messéniens. --- Liv. 36, 31.
-
Messēnia, ae, f. : la Messénie [pays de Messène]. --- Plin.
4, 5, 7, § 15.
- Messia :
1 - Messĭa, æ, f. [messis] : déesse des
moissons. --- Tert. Spect. 8.
2 - Messĭa silva : voir Mesia silva.
- Messĭās, æ, m. : le Messie.
--- Eccl.; Lact. 4, 7; Vulg. Johan. 4, 25.
- Messĭdĭus, ĭi,
m. : nom d’homme. --- Cic. Q. 3, 1, 1.
- Messĭēnus, i, m. : nom
d’homme. --- Cic. Fam. 13, 51.
- messĭo, ōnis, f. [meto, ere]
: la moisson. --- Varr. R. 1, 50.
- messis,
is, f. [meto, ere] :
-
messis, masc. Lucil. 27,
47; acc. arch. messim Cato Agr.
134;
Plaut. Most. 161 ; Varr. R. 3, 3, 6 ; abl. messi
Varr. 5, 21 ; R. 1, 53.
1 - récolte des produits
de la terre, moisson. ---
Varr. R. 1, 50, 1 ; Cic. de Or. 1, 249; Virg. G. 1, 219.
- messis Cilicum et Arabum, Stat. S. 3, 3,
34 : la récolte des Ciliciens et des Arabes (le safran et
l'encens).
2 - récolte
[à faire], moisson, ce que l'on récolte.
- prov. messis
in herba est, Ov. H.
17, 263 : la moisson est encore en herbe [être encore loin du
but].
- messes
suas urere, Tibul. 1, 2, 98 : brûler ses moissons (= se nuire à
soi-même). --- cf. vineta sua caedere.
- fig. condita
cum tibi sit jam sexagensima messis et facies multo splendeat alba
pilo, Mart. 4, 79, 1 : bien que déjà tu aies rentré ta soixantième
moisson et que ton visage soit émaillé de mille poils blancs.
- sinite
utraque crescere usque ad messem, Vulg. Matt. 13, 30 : laissez-les
croître tous deux ensemble (l'ivraie et le froment) jusqu’à la moisson
(= jusqu'à la fin des temps).
- messis
bellatura, Stat. : moisson de combattants (guerriers nés des
dents du dragon semées par Cadmus.)
- ut
acerbum 'st, pro benefactis quom mali messim metas ! Plaut. Ep. 718 :
qu'il est dur de faire le bien et de ne récolter que du mal !
- Sullani
temporis messis, Cic. Par. 6, 2, 46 : moisson de victimes au temps de
Sylla.
- transiit
messis, finita est aestas, et nos salvati non sumus, Vulg. Jer. 8, 20 :
la moisson est passée, l'été est fini, nous ne sommes pas sauvés.
3
- temps de la moisson.
--- Virg. B. 5, 70; Cic. Par. 46.
- Messĭus, ĭi, m. : nom
d’homme. --- Hor. S. 1, 5, 52.
- messor
:
1 - messŏr,
ōris, m. : - a - moissonneur. --- Cic. de
Or. 3, 46. - b - fig. celui qui recueille des fruits de.
--- Plaut. Capt.
661. - c - dieu de la moisson. --- Serv. G. 1. 21.
2 - c. mensor. --- Inscr. Or. 3504.
- messōrĭus,
a, um : de moissonneur. ---
Cic. Sest. 82.
- ou messŭārĭus,
a, um. --- Serv. Virg. B. 8, 82.
- messŭi
: parf. de meto, ĕre.
- messus,
a, um : part. passé de meto, ĕre; coupé, moissonné.
- Mestrĭus, ĭi, m. : nom
d’homme. --- Suet. Vesp. 21.
- Mestus, i, m. : fleuve de
Thrace. --- Plin. 4, 40; 8, 45.
- Mesŭa,
æ, f. : presqu’île de la Narbonnaise. --- Mel. 2, 5, 6.
- mĕt : particule
inséparable qui se place à la fin des pronoms. --- cf. egomet, memet, tutemet, temet, nosmet, illemet,
etc.
- mēta,
æ, f. :
1 - cône,
pyramide.
- ipse
collis est in modum metæ fastigatus, Liv. 37, 27 : la
colline elle-même
s'élève en forme de cône.
- lactantes
metae, Mart. 1, 44, 7 : fromages en cônes.
- in
metas fœnum exstruere, Col. 2, 18, 2 : mettre le foin en meules. --- cf. Cic. Rep. 1, 22.
- meta
molendaria ou meta
molendinaria : meule
du moulin. --- cf. Dig. 33, 7, 18, § 5; Amm. 17, 4, 15.
2 - borne
(en forme
de cône ou de pyramide
et autour de laquelle on tournait dans le cirque). --- Hor. Od. 1, 1, 5; Prop. 3, 20,
25.
- fama
... hæsit ad metas, Cic. Cæl. 31 : la réputation ... s'est heurtée
à la borne (= elle a été endommagée).
3
- toute espèce de but.
--- Hor. P. 412; Virg. En. 5, 159.
- jamque
fere mediam cæli Nox humida metam contigerat, Virg. En. 5, 835 : et
déjà
la Nuit humide avait presque atteint la borne médiane du ciel (= et
déjà
il était presque minuit).
- metae
custos : gardien de but (football). --- néolatin.
4
- extrémité, terme,
fin, bout. --- Virg. En. 3, 714 ; 10, 472 ; 12, 546; Ov. M.
3, 145.
- metas
lustrare Pachyni, Virg. En. 3, 429 : doubler le promontoire de Pachynum.
- properare
ad metam, Ov. A.A. 2, 727 : courir vers le but.
- ad
duas metas dirigere, Varr. R. 1, 4 : viser deux buts à la fois.
- sol
ex æquo metā distabat utrāque, Ov. M. 3, 145 : le soleil était à égale
distance des deux extrémités de sa course. (= à midi).
- ad
metas ævi pervenire, Virg. En. 10 : parvenir au terme de la vie.
- detur
inoffenso vitæ tibi tangere metam, Ov. Tr. 1, 9 : puisses-tu parvenir
sans encombre au terme de ta vie.
5
- Meta sudans.
- Meta
Sudans, Sen. Ep. 56, 4 : la Meta Sudans
[fontaine qui ressemblait à la
borne du cirque].
- voir hors site meta.
- mĕtăbăsis, is, f.
: métabase [rhét.]. --- Rutil. Fig. 2, 1.
- gr. μετάϐασις.
- mĕtăbŏlē, ēs, f.
: changement de mode [musique]. --- Fulg. Myth. 3, 9; [en grec
d. Quint. 9, 4, 50].
- gr. μεταϐολή.
- Mĕtăbus, i, m. : - 1
- chef des Volsques, père de Camille. ---
Virg.
En. 11, 540; Hyg. Fab. 252. - 2
- fils de Sisyphus, fondateur de Métaponte.
--- Serv. En. 11, 540.
- gr. Μέταϐος.
- mĕtăcismus, i, m. [p.
mytacismus] : - 1
- répétition trop fréquente de la
lettre m. --- Capel. 5, 514. - 2
- élision de cette lettre à la fin d’un
mot. --- Diom. 448.
- gr. μυτακισμός.
- mĕtăfŏra : voir metaphora.
- Mĕtăgōgeūs, ĕi, m. : nom
d’un
des Eons de Valentin. --- Tert. Valent. 10.
- gr.
μεταγωγεύς.
- mĕtăgōn, ontis, m. : , m.
: chien courant. --- Grat. Cyn. 264.
- gr. Μετάγων.
- Mĕtăgōnītis, ĭdis, f.
: nom grec de la Numidie. --- Plin. 5, 22.
- gr.
Μεταγωνῖτις.
- Mĕtăgōnĭum, ĭi, n. : promontoire de Numidie.
--- Mel. 1, 7, 1.
- Mĕtalcēs, æ, m. : un des
fils d’Egyptus. --- Hyg. Fab. 170.
- gr.
Μεταλκής.
- mĕtălepsis,
is, f. : métalepse [rhét.]. --- Quint. 6, 3, 52 ; 8, 6, 38.
- gr. μετάληψις.
- mētālis, e [meta] : conique, pyramidal. ---
P. Fest. 335.
- mētālĭtĕr : en forme de cône, de
pyramide. --- Capel. 8, 859.
- metalla :
1 - Mĕtalla, ōrum, n., ville de Sardaigne. ---
Anton.
2 - mĕtalla : voir metella. --- [qqs mss].
- mĕtallārĭa, æ, f. [metallarius]
: ouvrière des mines. --- Cod. Just. 11, 6, 7.
- mĕtallārĭus, ĭi,
m. : ouvrier mineur. --- Cod. Just. 10, 19, 15.
- metallicus
:
1
- mĕtallĭcus, a, um [metallum] : de
métal. --- Plin. 34, 173; 27, 15.
2
- metallicus, i, m. : - a
- ouvrier mineur,
mineur. --- Plin. 34, 157 ; Cod. Just. 11, 6,
7. -
b - condamné
au travail des mines. --- Dig. 48, 19, 10. - c - tailleur de
pierre. --- Cassiod. Var. 7, 15.
- mĕtallĭfĕr, fĕra, fĕrum
[metallum, fero] : riche en métaux [or et argent]. --- Stat. S.
4, 4, 23; Sil. 15, 498.
- Mĕtallīnensis, e
(Metellīnensis, e) : de Métallinum. --- Plin. 4, 117.
- Mĕtallīnum, i, n. : ville de
Lusitanie. --- Anton.
- mĕtallum,
i, n. :
- (Lebaigue
P. 770 et P.
771)
- gr.
μέταλλον.
1 - mine, filon, métal,
or, argent, fer. --- Vitr. 7, 7, 5 ; Plin.
33, 118.
- auri metallum, Virg. En. 8, 445 : le métal d'or.
- argenti rivos ærisque
metalla ostendit, Virg. G. 2, 165 : (ce pays) nous a montré des
filons d'argent et des mines d'airain. --- Juv. 13, 30.
- instituere metalia, Liv. 39, 24
: ouvrir des mines.
- damnare in
metallum, Plin. Ep. 2, 11, 8 : condamner aux mines [ad metalia Suet. Cal.
27].
2
- la mine. ---
Plin. 33, 96; Virg. En. 8, 445.
3
- toute production
minérale, minerai.
- metalla
gemmarum, Pacat. Pan. 4 : mines de pierres précieuses.
-
quoniam
negassent Campani alicam confici sine eo metallo posse, Plin. 18, 114 :
sous prétexte que les Campaniens avaient déclaré que l'alica ne pouvait
pas se préparer sans ce fossile (= la craie). --- cf. Stat. S. 4, 3, 98.
4
- métal,
matière.
- saecula
meliore metallo, Claud. III. Cons. Hon. 184 : l'âge d'or.
- Mĕtămĕlos, i, m. : le Repentir personnifié. --- Varr. Men.
239.
- gr.
μετάμελος.
- mĕtămorphōsis, is, f. : métamorphose, changement
de forme. --- Sen. Apoc. 9, 5; Quint. 4, 1, 77 ; Tert. Val. 12.
- gr.