Cana
:
- Gaffiot
P. 251-254 --- Lebaigue
P. 163.
1
- Cana, æ, f. : Cana (nom de plusieurs villes).
2
- Cana, æ, f. : Cana (nom de femme).--- Cic. Att. 13, 41, 1.
3
- cana, ōrum, n. (= canistra) : corbeilles de jonc, paniers.---
P.
Fest. 45.
cānăbŭlæ, ārum, f. : canalde
drainage.
--- Grom. 227, 14.
Cănăcē,
ēs, f. : Canacé.
- gr.
Κανάκη, ης.
1
-fille d'Eole, qui aima son
frère, et se donna la mort). --- Ov. H. 11. 2
-
nom d'un chien. --- Ov.
M. 3, 217; Hyg.
Fab. 181.
- voir hors siteCanace.
cănăchēnus,
i, m. : voleur, filou. --- *Arn. 6, 23.
Canachus,
i, m. : Canachus (nom de deux artistes de
Sicyone).
- gr.
Κάναχος.
- Cic.Br. 70; Plin. 34, 50.
Canæ,
ārum, f. : ville d'Eolide. --- Liv.
36, 45, 8.
Canaitis,
m. : fleuve d'Eolide. --- Plin. 5,
121.
cănālĭcĭus,
a, um [canalis] : en forme de canal.
- aurum
canalicium, Plin. 33, 68 : filon d'une mine d'or.
cănālĭclārĭus,
a, um [canaliculus] : qui fait des tuyaux
ou des conduits. --- CIL 6, 23.
cănālĭcŏlæ, ārum, m. : hommes pauvres ou
paresseux qui flânaient sur le Forum près du Canalis.
--- P. Fest. 45.
cănālĭcŭla, æ, f. [canalis]
: petit conduit.
--- Varr. R. 3,
5, 14.
cănālĭcŭlātim, adv. : avec des cannelures.
---
*Plin. 9, 103.
cănālĭcŭlātus,
a, um : cannelé, à cannelures. --- Plin.
19, 119.
cănālĭcŭlus, i, m. : 1 - petit canalou
conduit. --- Varr. R. 3,
5, 14. 2
-
cannelure (d'une colonne). --- Vitr. 4, 3. 3
- canon
(de la
catapulte appelé par les Grecsσῦριγξ). --- Vitr.
10, 10. 4
-éclisse, attelle. --- Cels. 8, 8.
- voir hors sitecanaliculus.
cănālĭensis, e (c. canalicius) : en forme
de canal.
--- Plin. 33,
80.
canalis
:
1
- cănālis,
e [canis] : de chien.
- Petr. 56, 9.
2
- cănālis,
is, m. :
- voir hors sitecanalis. a
- fossé
d'écoulement, rigole, tube, tuyau; canal, aqueduc.
- propter canalem, Plaut. Curc. : le long du caniveau (fossé qui, près du Forum, déchargeait ses
eaux dans la Cloaca Maxima).
-
canalis
animæ, Plin. 8, 10, 10, § 29 : le canal de la respiration, la
trachée-artère.
- canalis
arundineus, Virg. : tuyau de canne, sarbacane.
- canalis
columnarum, Vitr. : cannelure.
- Cato. Agr. 18,
2; Cæs. BC. 2, 10, 6; Virg. G. 3, 330;
Liv. 23, 31, 9; Plin. 6, 82. b
- filon d'une
mine.
- Plin. 33, 69. c
- canon de la catapulte.
- Vitr. 10, 13, 7. d
- éclisses, gouttières
(pour contenir les os fracturés).
- Cels. 8, 10, 65. e
- chalumeau (instrument
de musique).
- Calp. Ecl. 4,
76. g
- un ustensile de cuisine
inconnu.
- Dig. 33, 7, 12, § 21. h
- filet creusé dans la volute ionienne.
- Vitr. 3, 5, 7. k
- quelques
tournures remarquables.
- pleno
canali, Quint. 11, 3, 167, à
pleins bords.
-
canale directo, Apul. M. 6, 18 : en droite ligne, droit
devant soi.
Canama,
æ, f. : ville de Bétique. --- Plin. 3, 11.
- Canamensis, e
: de Canama. --- CIL.
Cananæus,
i, m. : Cananéen, de Cana. --- Bibl.
canaria
[canis] :
1
- cănārĭa herba : chiendent. --- Plin. 24,
176.
2
- Cănārĭa insula : une des îlesFortunées.
--- Plin. 6, 205.
- Cănārĭæ
insulæ, Arn. 6, 5 : les îles Canaries (îles
situées près de la côte d'Afrique et appelées ainsi à cause de
ses grands chiens). --- Arn. 6, 5.
Cănārĭi,
ōrum, m. : les Canariens (peuple vorace de Mauritanie).
canārĭus,
a, um : de chien, de chienne.
- canarium
(sacrificium) : sacrifice d'une chienne rousse (au temps de la
canicule,
pour les biens de la terre).
- canarium
augurium, Plin. 18, 14 : augure tiré du
sacrifice d'une chienne rousse.
- canaria
herba : chiendent. --- Plin. 24,
176.
Canastræum,
i, n. : Canastréum (promontoire de la Macédoine).
- Liv.
31, 45, 16; Plin. 4, 36.
cănātim,
adv. : à la manière des chiens. --- Nig. d. Non. p. 40, 26.
Cănauna
regio, f. : contrée del'Arabie.
--- Plin. 6, 150.
cānăvārĭa,
æ, f. : sommelière decouvent. --- Cæs.-Arel.
Virg. 28.
cancămum,
i, n. : gomme d'Arabie utilisée
dans la fabrication de l'encens. --- Plin. 12, 98.
- gr. κάγκαμον.
cancellarius [cancelli] :
1
- cancellārĭus, ĭi, m. : a
- huissier
(gardien de la
porte, littt préposé à
la grille).--- Vop. Carin. 16, 3 b
- sorte
de scribe,
de greffier; chancelier (autrefois séparé de la foule par une
barrière). --- Cod. Th. 6, 27; Cassiod.
Var. 11, 6.
2
- cancellārĭus, a, um
: engraissé derrière un grillage. -- Schol.
Pers. 6,
24.
cancellātē,
adv. : c. le suiv. --- Schol.Bern. Virg. G.
1, 98.
cancellātim,
adv. : en forme de treillis, en forme de grille.
- Plin.
7, 81; 9, 103 ; 11, 201.
cancellātĭo,
ōnis, f. [cancello] : la pose des bornes d'un champ, mesurage (des
champs), nom donné à la
délimitation d'un champ. --- Grom. 154, 17.
cancellātus,
a, um [cancello] : qui a l'aspect d'un treillis.
- cancellata
cutis, Plin. 8, 30 : peau (del'éléphant)
treillissée de rides.
cancelli,
ōrum, m. (qqf. au sing.) : voircancellus.
cancellōsus,
a, um : muni de barreaux.--- Cass. Var.
5,
42.
cancellus,
i, m. (surtout au plur.cancelli, ōrum)
[cancer] :
- au
sing. Dig.
43, 24, 9, § 1; cancellus,
d'où chancelier (autrefois séparé de la foule par une barrière). 1
- barreaux, treillis, balustrade.
-
fori cancelli, Cic. Sest. 58, 124 : balustrade du forum (placée
devant la tribune des juges). --- Varr.
R. 3, 5, 4; Col. 8, 17, 6; Cic. Verr
2, 3, 59, § 135; Ov. Am. 3, 2,
64; Dig. 30, 41, § 10; 33, 7, 12, § 26; Aug. Trin.
11, 2; Amm. 30, 4, 19. 2
- rides (de la peau de
l'éléphant).
- Plin. 8, 30. 3
- bornes, limites.
- extra hos cancellos
egredi, Cic. Quint. 10, 36 : sortir des limites.
- forensibus cancellis
circumscripta scientia, Cic. de Or. 1, 12, 52 : science circonscrite
dans les limites du barreau. --- cf. C.-Th.
1, 12, 8.
-
intra cancellos conjecti, Auct. B. Afr. 15 : renfermés dans un espace
restreint.
cancer
:
1
- cancer, cancri (qqf.
canceris), m. qqf. n. :
- gr.
καρκίνος.
- qqf.
gén. canceris et
plur. canceres
au sens de maladie. --- Cat. Agr. 157, 3; Arn. 1,
50. a
- cancre, crabe,
écrevisse. --- Plin. 9, 97. b
- le Cancer, signe du
zodiaque. --- Cic. Arat. 263; Lucr. 5, 617. c - poét. le sud.
--- Ov. M. 4, 625. c - chaleur violente. ---
Ov.
M. 10, 127. d
- cancer, chancre. ---
Cels. 5, 26, 31 ; [dans ce sens qqfois neutre. --- Prisc. 6, 43].
- fig. Orci
cancri,
Apul. M. 6, 8 : les griffes de Pluton.
2
- cancer, cancri, m.
: treillis.---
P. Fest. 46.
Candaulēs,
is, m. : roi de
Lydie. --- Plin. 35, 55.
Candāvĭa, æ, f. : la Candavie
(région voisine de la Macédoine).
--- Cic. Att. 3, 7, 3.
- gr. Κανδαουία.
candefăcĭo,
ĕre, fēci, factum : - tr. - blanchir, rendre blanc,
chauffer à blanc.
candefactus,
a, um : part. passé de candefacio. - 1
- blanchi. - 2 -
chauffé à blanc.
candefīo,
fĭĕri, factus sum : - 1
-
être chauffé à blanc. - 2
- devenir blanc.
candela,
æ, f. : - 1 -
chandelle, cierge
(faite de cire, de poix ou de suif). - 2
-
torche (faite de papyrus ou de corde, employée dans les enterrements)
- 3 - corde enduite de
cire.
candelabrārĭus,
ii, m. : fabricant de candélabres.
candelabrum
(candelaber, arch.), i, n. : candélabre, chandelier.
Candelifera,
æ, f. : celle qui porte un cierge (surnom de Diane Lucine).
candens,
entis : part. prés. de candeo. - 1
- qui est d'une blancheur éclatante, d'un blanc brillant. - 2
- ardent, brûlant, chauffé à blanc.
candĕo,
ēre, dui : - intr. - 1
- être
d'une blancheur éclatante, briller. - 2
-
être embrasé, être brûlant.
candentĭa,
æ, f. : la blancheur éclatante, le clair de lune.
candĭco,
āre : - intr. - tirer sur le blanc, blanchir, être blanchâtre.---
Plin. 11, 51 ; 37, 200; Apul. M. 5, 22.
candĭda,
æ, f.
[candidus] :
1
-
robe blanche du
candidat. --- Spart. Sev. 3, 3. 2
-
spectacle [combat de
gladiateurs] donné par un candidat.
- candidam edere, PS. Ambr.
Serm. 81 : donner des jeux. 3
-
attente, espérance.
--- Tert. Anim. 68 ; Marc. 4, 34. 4
-
autorité,
prestige. --- Tert. Ux. 1, 7; Scorp. 12.
candĭdārĭus
pistor, m. : boulanger qui fait du pain blanc. --- CIL 14, 2202.
- (Lebaigue
P. 164).
candĭdāta,
æ, f. : femme qui brigue (une fonction), candidate.---
Quint. Decl. 252.
candĭdātĭo,
ōnis, f. [candido] : couleur blanche, blancheur. ---
Aug. Psalm. 71,
18.
candĭdātōrĭus,
a, um : relatif à la candidature.
- candidatorium
munus, Cic. Att. 1, 1, 2 : obligation qu'impose le titre de candidat.
candidatus
:
1
- candĭdātus, a, um :
vêtu d’une toge blanche (blanchie
à la craie, pour solliciter une charge publique).--- Plaut. Cas. 446 ;
Rud. 270; Suet. Aug. 98.
- candidata, æ, f. : femme qui brigue (une fonction),
candidate.---
Quint. Decl. 252.
2
- candĭdātus, i, m.
[candidus] : - a - candidat, qui brigue une
charge.--- Cic. Verr.
4, 37 ;
Mur. 43, etc. - b - prétendant, aspirant à.
- candidatus prætorius,
Cic. Mur. 57 : candidat
à
la préture.
- candidatus consularis
Cic. Mur. 62 : candidat au
consulat.
- candidatus tribunicius
Cic. Att. 4, 15, 7 : candidat au
tribunat.
- candidatus quæsturæ,
Suet. Tib. 42 : candidat à la questure.
- candidatus Cæsaris
: candidat de César [recommandé par César].
--- Vell,
2, 124, 4 (Quint. 6, 3, 62, candidat de César = sûr du
succès).
- candidatus non
consulatus
tantum, sed immortalitatis et gloriæ, Plin. Pan. 63
: candidat
(aspirant) non seulement au consulat, mais à l'immortalité
et à la gloire.
- candidatus eloquentiæ, Quint. 6,
præf. 13 : aspirant à
l'éloquence, candidat orateur.
- candidatus socer, Apul.
Apol.
99 : aspirant au titre de beau-père.
- candidatus crucis, Apul.
M. 1, p. 108 : réservé au supplice de la croix.
- candidati principis :
questeurs impériaux (chargés de lire au sénat les
discours et les rescrits du prince). --- Dig.
1, 13; Sid. Ep. 2, 80; cf. Tac. A. 16, 27; Suet. Aug. 65; id. Tit. 6.
candĭdē,
adv. : - 1 - en blanc.
- 2
- franchement, sincèrement, avec candeur, de bonne foi.--- Cæl. Fam. 8, 6, 1;
Quint. 12, 11, 8.
- candide vestitus,
Plaut. Cas. 767 : de blanc vêtu.
candĭdo,
āre, āvi, ātum [candidus] : - tr. - blanchir, rendre blanc, revêtir
de blanc.--- Itala Apoc.
7, 14.
- candidans
: d'un blanc éclatant. --- Isid. 14, 8, 21.
candĭdŭlē,
adv.
[candidulus] : tout simplement. --- Arn. 2, 11.
candĭdŭlus,
a, um (diminutif de candidus) : joli et blanc.
- candiduli
dentes, Cic. Tusc. 5 : de jolies dents blanches.
candĭdum,
i, n. : -
1 - couleur blanche. ---
Plin. 30, 121 ; Juv. 3, 30; Ov. M. 11, 314. - 2 - le blanc de l'œuf. ---
Plin. 29, 39.
candĭdus,
a, um [ candeo] :
- voircandida
et candidum. 1 - blanc
éclatant,
blanc éblouissant.
- candida
de nigris et de candentibus atra facere, Ov. M. 11, 315 : rendre blanc
le noir et noir le blanc.
- [en parl. de la neige].
- candidum Soracte,
Hor. O. 1, 9, 1 : le Soracte éblouissant [de la neige qui le
recouvre].
- [des lis] Virg. En. 6,
708;
- [du peuplier] Virg. B.
9, 41;
- [de pierres] Cat. Agr.
38, 2;
- [de la cigogne] Virg. G.
2, 320;
- [d'un
agneau] Tib. 2, 5, 38;
- [de la barbe] Virg. B.
1, 28;
- [des cheveux]
Plin. 7, 28;
- [du corps] Liv. 38, 21,
9;
- [du cou] Virg. G. 4, 337
;
- [du vêtement].
- toga candida, Liv. 27,
34, 12; 39, 39, 2 (Isid.
19, 24, 6) : toge blanche du candidat.
- candida turba, Tib. 2,
1, 16 : foule vêtue de blanc (Ov. F. 2, 654 ; 4, 906).
- [du sel] Cat.
Agr. 88, 1;
- [du pain] Varr. R. 3, 7,
9 ; Plin. 22, 139. 2 - d'une
lumière
claire (éclatante, éblouissante).
- [en parl. des astes]
Enn. An. 90 ; Plaut. Amp. 547; Rud. 3; Lucr 5, 1210 ; Virg. En. 7, 8 ;
Sen. Nat. 1, 17, 2 ;
- [du jour] Ov. F. 5, 548;
Tr. 2, 142; candidus
Zephyrus Col.18, 78, le clair Zéphyre [= qui rend le ciel
clair]. 3 - d'une
blancheur
éclatante, d'une beauté radieuse, [épithète
de dieux, de héros, d'héroïnes, etc.].
- candida
Dido, Virg. En. 5, 571 : la radieuse Didon.
- (Galatea) candidior
cycnis, Virg. B. 7, 38 : (Galatée) plus blanche que les cygnes.
-
candide Bacche, Ov. F. 3, 772 : ô radieux Bacchus. 4
- radieux,
heureux, favorable.
- [en parl. d'un jour
anniversaire] Tib. 1, 7, 64
;
- [de la paix] Tib. 1, 10,
45 ;
- candida
omina, Prop. 4, 1, 67 : présages heureux.
- candida
sententia, Ov. M. 15, 47 : sentence favorable.
- candidus
lapis, Catul. : pierre blanche (marquant un jour heureux). 5
- clair,
franc, loyal.
- Plotius, Varius,
Vergilius, animæ quales neque candidiores terra
tulit, Hor. S. 1, 5, 41 : Plotius, Varius, Virgile, chères
âmes,
comme la terre n'en a jamais porté de plus limpides.
- Albi,
nostrum sermonum candide judex, Ep. 1, 4, 1 : Albius, juge
sincère
de mes satires. 6 - clair,
net, sans
détours, sans apprêt.
- elaborant alii in puro
quasi
quodam et candido genere dicendi, Cic. Or. 53 : d'autres
s'attachent à
une sorte de style, pour ainsi dire limpide et transparent.
- dulcis
et candidus Herodotus, Quint. 10, 1, 73 : le doux (l'agréable)
et limpide Hérodote.
- candidissimus Quint. 2,
5, 19. 7 - (voix)
claire (opp. à fusca,
sourde). --- Plin. 28, 58; Quint. 11,
3, 15.
candĭfĭco,
āre [candeo, facio] : - tr. - blanchir, rendre blanc.
--- Aug. Civ. 21, 7.
candĭfĭcus,
a, um
[candeo, facio] : qui blanchit. --- Apul. Apol. 6.
candŏr,
ōris, m. : 1 - blancheur
éclatante.
- solis candor, Cic. Nat.
2, 40 : la blancheur éclatante du
soleil. 2 - [en
parl. des
personnes] éclat, beauté. --- Cic.
Cæl. 36.
- au
plur - satin' ut occæcatu'st
præ hujus corporis candoribus ? Plaut. Men. 181 : comme il est éclipsé
par ce teint éblouissant ! --- cf. Arn. 4, 22; cf.
id. 7, 20. 3
- chaleur
brûlante.
- candor æstivus, Claud.
Cons. Prob. 219 : la chaleur brûlante
de l'été. 4 - clarté,
limpidité.
- Livius clarissimi
candoris, Quint. 10, 1, 101 : Tite
Live, écrivain de la plus limpide clarté. 5 - bonne
foi, franchise,
innocence, candeur.
- illa tua
veritas, tuus candor ! Plin. Pan. 84 : votre franchise si connue, votre
candeur ! --- cf. Ep. 3, 21, 1.
candosoccus,
i, m. [mot
gaulois] : marcotte de vigne. --- Col. 5, 5, 16.
Candragori,
m. : ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 193.
Candyba,
ōrum, n. : ville de Lycie. --- Plin. 5, 101.
Canē,
ēs, f. : ville d'Arabie. --- Plin. 6, 104.
canens
:
1
- cānens, entis : part. prés.
de caneo; grisonnant, qui tire sur le
blanc.
- canens
senecta, Virg.
En. 10, 192 : la vieillesse grisonnante.
2
- cānens, entis : part. prés.
de cano.
3
- Cānens, entis, f. [cano] :
Canens (qui chante, nymphe, fille de Janus).---
Ov. M. 14, 333.
canentæ,
ārum, f. : ornements de tête. --- P. Fest. 46.
cānĕo,
ēre, cānŭi [canus] : - intr. - être blanc.---
Virg. En. 5, 416; G. 3, 325, Ov. M.
1, 110.
Cănēphŏrŏs,
i, f. : Canéphore (jeune Athénienne portant sur la tête
une corbeille sacrée).
- acc. canephoram,
Plin. 34, 70 --- Canifera,
P.-Fest. 65, 6.
- gr. κανηϕόρος.
- nom. plur. Canephorœ = κανηϕόροι (cf. Adelphœ,
arctœ,
etc.),
Cic. Verr. 2, 4, 3, § 5
- tibi
habe Canephoros, Cic. Verr. 4, 18 : garde pour toi les
Canéphores
[statue].
- voir hors siteCanéphoros.
cānesco,
ĕre, cānŭi [caneo] : - intr. - 1
- devenir
blanc (de vieillesse), blanchir, grisonner. ---
Ov. M.
9, 422; Plin. 30, 134. - 2
- blanchir
(par la chaleur, l'écume...), se dégrader.---
Ov. F. 3, 880; H. 3, 65; Ov. M. 2, 212..
- ante...
quam sine me Pthiis canescant æquora remis, Ov. H. 3, 65 : avant que,
sans moi, les mers blanchissent sous les rames de Phthie.
- canescunt
turpi tecta relicta situ, Ov. Am. 1, 8, 52 : un
palais abandonné se dégrade, parce qu'il est mal situé.
-
(quercus) canescet, Cic. Leg. 1, 2 : le chêne vieillira.
- cumque
oratio jam nostra canesceret, Cic. Br. 8 : et mon éloquence
étant déjà grisonnante (prenant déjà
de l'âge).
Cangi,
ōrum, m. : les Canges (peuple
de
Bretagne, dans le pays de Galles). --- Tac. An. 12,
32.
cāni, ōrum, m. plur. (s.-ent
capilli)
[canus] : cheveux blancs, vieillesse. --- Cic. CM 62;
Tib. 1, 10, 43;
Sen. Nat. 3, 29, 3.
cănĭcæ,
ārum,
f. : son de froment. --- Lucil. d. Non. p. 88, 16 ;
P. Fest. 46.
cănīcŭla, æ, f. [canis] : 1 - petite chienne. ---
Plin. 32, 79. 2
-chien
de mer (roussette). --- Plin. 9, 151. 3
- femme
hargneuse. --- Plaut. Curc. 598; Gell. 4, 20, 3. 4
- coup de chien (aux
dés, c'est un mauvais coup : le joueur a obtenu les quatre as). ---
Pers. 3, 49. 5
- la
Canicule
[constellation]. --- Hor. O. 3, 13, 9.
cănīcŭlāris,
e [canicula] : de la canicule, caniculaire.
-
inclementia canicularis,
Sid. Ep. 2, 2 : la chaleur excessive de la canicule.
cănīcŭlāta
uva, f. : espèce de raisin inconnue. --- M.-Emp. 14,
64.
Cānĭdĭa, æ, f. : Canidie
[nom d'une sorcière]. --- Hor. Epo. 3, 8.
Cānĭdĭus,
ĭi, m. : Canidius (nom romain).
--- Cic. Fam. 10, 21, 4.
cănĭfĕra, æ, f. : voir Canephoros.
cānĭfĭco,
āre [canus, facio] : - tr. - rendre
blanc, blanchir. --- Poēt. d. Atil. Gram. 6,
285, 11.
caniformis,
e [canis,
forma] : qui a la forme d'un chien. --- Prud. Apoth.
263.
canina
:
1
- cănīna, æ, f. (s.-ent. caro) : viande de chien.
- canis
caninam non est (= edit), Varr.
L. 7, 31 : le chien ne
mange pas de viande de
chien (= les loups ne se mangent entre eux).
2
- cănīna urtica, f. : une ortie sauvage.---
Plin. 21, 92.
Cănīnĭānus,
a,
um [Caninius] : de Caninius.
- Caninium
tempus, Cic. Fam. 1, 7, 3 : le temps où Caninius Gallus proposa le
rétablissement de Ptolémée.
Cănīnĭus,
ĭi,
m. : Caninius (nom de famille romaine).
-
Caninius Rébilus
[lieutenant de César dans les Gaules et, un jour, consul pour
quelques heures].
--- Cic. Att. 12, 37, 4.
-Caninio
consule scito neminem prandisse, Cic. Fam. 7, 30, 1 : sache que sous le
consul Caninius personne n'a dîné.
- Caninius Gallus
[accusateur d'Antoine, plus tard son beau-fils]. ---
Cic.
Fam. 1, 2, 1 ;
V.-Max. 4, 2, 6.
cănīnus,
a, um [canis] : - 1 -
de
chien, canin.
- 2 - mordant, cynique.
-canini
dentes, Varr. R. 2, 7, 3 : dents canines,
œillères.
- scæva
canina, Plaut. Cas. 973 : augure favorable
tiré de la rencontre d'un chien.
-pellem
rodere qui velint caninam, Mart. 5, 60 : (personnes) qui voudraient
mordre la peau d'un chien qui a mordu (= rendre coup pour coup).
-
caninum prandium, Varr. ap. Gell. 13, 30, 12 : repas de chien
(où l'on ne boit que de l'eau).
-
canina littera, Pers. 1, 109 : la lettre R (qu'on entend dans
l'aboiement du chien).
-canina
facundia, Sall. H Fragm. 2, 37 : éloquence agressive.
-canina
verba, Ov. Ib. 230 : paroles mordantes.
-caninæ
nuptiæ, Hier. Ep. 69 : unions impudiques.
-canini
philosophi (= Cynici), Aug. Civ. Dei, 14, 20 : les philosophes
cyniques. --- cf. Tert. Pat. 2.
canis
:
1 - cănis,
is, m. f. : a
- chien, chienne.
-
canes potius cum dignitate et acres paucos habendum quam multos, Varr.
R. 1, 21 : pour les chiens, on doit en avoir de fougueux et d'imposants
plutôt que beaucoup. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 180; éd. Peeters France.
- canes
legatos olim misere ad Jovem meliora vitæ tempora oratum suæ, ut
sese eriperet hominum contumeliis, Phædr. 3, 24 : les chiens envoyèrent
un jour des ambassadeurs à Jupiter pour lui demander une amélioration
de leur sort et le prier de les soustraire aux outrages des hommes. - canes
venatici, Cic. Verr. 4, 31 : chiens de chasse.
- stultitia
est, pater, venatum ducere invitas canes, Plaut. St. 139 : c'est
folie, père, d'emmener à la chasse les chiens malgré eux.
- pulicosæ
cani remedia sunt... Col. 7, 13 : le chien couvert de puces a pour
remèdes ...
-
cane pejus
vitare, Hor. Ep. 1, 17, 30 : fuir comme la peste.
- cave
canem, Inscr. : prenez garde au chien.
- tergeminus
canis, Ov.
Am. 3, 322 : le chien aux trois têtes [Cerbère].
- infernæ
canes, Hor. S. 1, 8, 35 : les chiennes de l'enfer [qui
accompagnent les Furies]. --- cf. les
chiens qui selon la fable
entourent Scylla. --- Lucr. 5, 892; Cic. Verr. 5, 146; 6, 77. b
- chien (t.
d'injure).
-contre
un poète médisant -quid
inmerentes hospites vexas, canis ignavos adversum lupos ? Hor. Epod. 6,
1 : pourquoi tourmentes-tu les étrangers inoffensifs, chien, lâche
contre les loups ?
- satis
habuit canem appellare, Suet. Vesp. 13 : (l'empereur) se
contenta de l'appeler "chien". --- cf. Plaut. Most.
1, 1, 40; Ter. Eun. 4, 7, 33; Hor. S. 2, 2, 56; Petr. 74,
9. c
- limier, agent, créature.
- multa
sibi opus esse, multa canibus suis quos circa se haberet, Cic. Verr. 2,
1, 48, § 126 : (il dit) qu'il a besoin de beaucoup
de chose pour
lui-même et pour la meute qu'il entretient autour de lui.
- Clodii
canis, Cic. Att. 6, 3, 6 : l'aboyeur d'Atticus. --- cf. Cic.
Verr. 2, 3, 11, § 28; 2, 4, 19, § 40; 2, 5, 56, §
146; id. Pis. 10, 23. d
- chien
de mer.
--- Plin. 9,
110. e
- le coup
du chien, l'ambesas (aux
dés, c'est un mauvais coup). ---
Ov. Tr. 2, 474.
-
tam facile quam canis excidit,
Sen. Apocol. 10, 2 : aussi facilement qu'on amène l'ambesas.
- damnosi
facito stent tibi sæpe canes, Ov. A. A. 2, 206 : fais en sorte d'avoir
souvent le coup de chien. g
- collier, carcan.---
Plaut.
Cas. 389; P. Fest. 45. h
- philosophe cynique.
--- Lact. Epit. 39, 4. ii
- Canicule (constellation).
- Canis
(Major) : Canicule --- Hyg. Astr. 3, 34; Vitr. 9, 5,
2; Virg.
G. 1, 218; 2, 353; Hor. S. 1, 7, 25; id. Ep. 1, 10, 16; Tib. 3, 5, 2;
Ov. F. 4, 904; Plin. 18, 26, 64, § 234 sqq.
- Canis
Minor : le Petit Chien (Procion, chez les Grecs)
appelé aussi Antecanis.
--- Προκύων. --- cf. Vitr. 9, 52; Plin. 18,
28,
68, § 268; Ov. F. 4, 904.
2
- Cănis, is, m. : fleuve
d'Arabie. --- Plin. 6, 148.
cănistella,
ōrum, n. : dimin. de canistra. --- Sym. Ep. 2, 81.
- cănistellus,
i, m. --- Not. Tir.
108, 96.
cănistra,
ōrum, n. : corbeilles d'osier
plates (pour pains, fruits et fleurs).
- gr. κάναστρον.
-
pabulaque in foribus plenis
adpone canistris, Virg. G. 4, 280 : et place aux portes (de la ruche)
des corbeilles pleines de cette pâture
- hanc pura cum veste sequar
myrtoque canistra vincta geram, Tibul. 1, 10, 27 : je suivrai
cette victime avec un vêtement pur, et je porterai une corbeille
couronnée de myrte. --- Cic.
Att. 6, 1, 13; Prop. 3 (4), 13, 28; 4 (5), 8, 12; Virg.
En. 8, 180; Hor. S. 2, 6, 105; Ov. M. 2, 713; 8, 675;
id. F. 2, 650; 4, 451; Col. 10, 277; Juv. 5, 74.
- cănistri,
ōrum, m., Pall. Nov. 17, 1.
- au
sing. canistrum. --- Hier. Ep.
31, 3.
- canistra
siccaria, Serv. ad Virg. En. 1, 706 : corbeilles (d'argent)
pour
les vases à boire.
- voir l'articlecanistrum.
cănistrĭfĕr,
ĕra, ĕrum [canistrum + fero] : qui porte des
corbeilles. --- Inscr.
cānĭtĭa, æ, f.
: c.
canities.
- Plin.
31, 7, 42, § 91; 11, 37, 64, § 169.
- Lebaigue
P. 164 et P.
165.
cānĭtĭēs,
ĭēi, f. [canus] :
1
- blancheur.
- Ov. F. 6, 134 ; Plin.
6, 54. 2
-
blancheur des cheveux, de la
barbe = vieillesse.
- Tac. G. 38;
An. 14, 54 ; Virg. En. 10, 549.
cānĭtūdo,
ĭnis, f. : c. canities.
- stultus est adversum ætatem et capitis canitudinem : il est sot malgré son âge et ses cheveux blancs. --- voirP. Fest.
Cānĭus,
ĭi, m. : nom d'homme. --- Cic. Off. 3, 58.
canna
:
1
- canna, æ, f.
:
- gr.
κάννα.
a
- canne,
jonc mince, plus petit que le
roseau.
- Ov. M. 8, 337; Col. 4, 32, 3; Ov. F. 2, 465, etc.
b
- roseau,
flûte pastorale.
- Ov. M. 2, 682 ;11, 171.
c
- barque
(en roseau).--- Juv. 5, 89.
c
- canna
gutturis : Cæl. Aur. Acut. 2, 16, 97 : trachée-artère.
2
- Canna, æ, f. :
Canna (fleuve d'Apulie, près de Cannes). --- Liv. 25, 12, 4.
cannăbētum, i, n.
[cannabis]
: chènevière. --- CIL 5, 3072.
cannăbĭnus,
a, um : de chanvre. --- Varr. R. 3, 5, 11.
- gr.
καννάϐινος.
cannăbis,
is, f. (acc. -im, abl. -i; qqf. -e) : chanvre.
- gr.
κάνναϐιςou κάνναϐος.
- nom. cannabis, Col. 2, 10, 21; Plin.
19, 4, 22, § 63; 19, 9, 56, § 173; acc. cannabim,
Varr. R. 1, 23, 6; abl. cannabi,
Plin. 19, 2, 8, §
29; cannabe, Pers. 5,
146; nom. cannabum,
Isid. Orig. 19, 27, 3; gen. cannabi,
Isid. l. l. 2; acc. cannabum,
Pall. Febr. 5; Mart. 5; Isid. l.
l. 3; abl. cannabo,
Varr. d. Gell. 17, 3, 4.
cannăbĭus,
a, um : c. cannabinus.--- Grat.
Cyn. 47.
cannăbum,
i, n. : c. cannabis. --- Isid. 19, 27.
- gr. κάνναϐος.
cannăbus
: c. cannabis.--- Diosc.
3, 158.
Cannæ,
ārum, f. : Cannes (ville d'Apulie, où Annibal remporta une
victoire écrasante sur les armées romaines en 216 avant J.-C.).---
Liv. 22, 44, 1; Cic. Tusc. 1, 89.
- Cannarum pugna, Liv. 23, 43, 4 : la bataille de Cannes.
- post Cannensem pugnam, Liv. 23 : après la bataille de Cannes.
- Cannenses, ĭum, m. : les habitants de Cannes.
- Cannensis, e : de Cannes.---
Cic. Br. 12; Liv. 23, 18, 13.
-te
pugna Cannensis accusatorem sat bonum fecit, Cic. Am. 89 : vous, grâce
à une nouvelle bataille de Cannes, vous occupez un des premiers rangs
parmi les accusateurs.
cannālis, e [canna] : de
canne. ---
Schol. Pers. 3, 14.
cannētum,
i, n. [canna] : lieu couvert de roseaux.---
Pall. 3, 22, 2.
cannĕus
(cannĭcĭus), a, um : de canne, de roseau.---
Amm. 23, 4,14 ; Pall. 1, 13.
- canneæ tegetes, Col. 12, 50, 8 : nattes de roseaux.
cannĭcĭa
(cannŭcĭa) æ, f. : c. cannetum.---
Aug. Psalm. 63,14 ; Grom. 315, 16.
cannĭcĭus, a, um [canna] :
de canne, de roseau.
Canninefātes, tum
(tium), m. : peuple de la presqu'île Batave.---Tac.
H. 4, 15.
-ouCannenefātes.
---Plin.
4, 101.
-sing.Canninefas,
ātis : Canninéfate.---
Tac. An. 11, 18; adj. Tac. H. 4, 16.
cannŏphŏrŏs,
i, m. : qui porte des roseaux.---
CIL 10, 24.
-gr.κάννη,
ϕέρω.
cannucĭæ, arum, f. (c.
cannetum) [canna] : lieu planté de roseaux.
cannŭla, æ, f. [canna] :
petit roseau, roseau.
-
parva casula cannulis contecta, Apul. M. 4, 6 : petite cabane couverte
de roseaux.
- cannula pulmonis, C.-Aur.
Tard. 2, 13, 152: la
trachée-artère.
Publius Cannutĭus (Canutĭus), ĭi, m. : Canutius (un orateur éloquent d'après Cicéron).
-paucis
verbis accusat, ut (de) re judicata, Canutius, Cic. Clu. 58 : Canutius
expose en peu de mots les chefs d'accusation, comme si la cause était
entendue. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 133, éd. Vuibert.
căno, ĕre, cĕcĭni, cantum
:
-parf. arch.canuiServ.G.
2, 384 ;canerit = cecineritFest.
270, 32 II impér.cantep.caniteSaliar.
d. Varr. L. 6, 75; formecaniturusdécad.
: Vulg. Apoc. 8, 13.
-intr.- 1- en
parl. d'hommeschanter.
- canere ad tibicinem, Tusc.
1, 3 : chanter avec accompagnement de la flûte.
- mihi cane et Musis, Cic. Br. 187 : chante
pour moi et aussi pour les muses.
- absurde canere, Cic. Tusc.
2, 12 : chanter faux.
- [diction chantante des
orateurs asiatiques] Or. 27.
-ranæ canunt, Plin. 8, 227
: les grenouilles coassent.
- [chant de la corneille, du
corbeau] Cic. Div. 1, 12; [du coq] Cic. Ac. 1, 74.
- excitare gallos ad
canendum : faire chanter les coqs. 2-résonner,
retentir.
- modulate canentes tibia,
Cic. Nat. 2, 22 : flûtes rendant un son mélodieux.
- cum symphonia caneret,
Cic. Verr. 3, 105 : alors que résonnaient les concerts.
- tuba cornuaque ab Romanis
cecinerunt, Liv. 30, 33, 12 : les trompettes et les clairons
sonnèrent dans le camp romain.
- ut
attendant, semel bisne signum canat in castris, Liv. 27, 47, 3
: qu'ils observent si le signal de la trompette retentit une
fois
ou deux fois dans le camp.--- cf
1, 1, 7; 24, 15, 1; 28, 27, 15.
- fig.neque
ea signa audiamus, quæ receptui canunt, Cic. Rep. 1, 3 : et
n'écoutons pas le signal de la retraite. 3-jouer
de.
- avec abl. - fidibus
canere, Cic. Tusc. 1, 4 : jouer de la lyre.
- ab ejus litui, quo
canitur, similitudine nomen invenit (bacillum), Cic. Div, 1, 30
: (le bâton augural) a tiré son nom,lituus, de
sa ressemblance avec lelituusdont on
joue, le clairon.
- citharā canere, Tac. An.
14, 14 : jouer de la cithare.
- tibicen sine tibiis canere
non potest, Cic. de Or. 2, 83 : le joueur de flûte ne peut jouer sans
flûte.
- tr.- 1- chanter.
- carmen canere, Cic. de Or.
2, 352 : chanter une poésie.
- versus canere, Enn. An.
214 : chanter des vers.
- nec tam flebiliter illa
canerentur... Cic. Tusc. 1, 85 : et l'on n'entendrait pas les chants si
plaintifs que voici...
- cantilenam
eandem canis, Ter. Phorm. 495 : tu chantes toujours la même
chanson. 2- chanter, commémorer, célébrer.
-ad
tibiam clarorum virorum laudes canere, Cic. Tusc. 4, 3
: chanter au son de la flûte la gloire des hommes illustres.
- quæ
(præcepta) vereor ne vana surdis auribus cecinerim, Liv. 40, 8, 10
: (mes préceptes) que j'ai bien peur d'avoir donnés vainement,
comme si je les avais chantés à des sourds. 3-chanter
= écrire en vers, exposer en vers.
- ut veteres Graium cecinere
poētæ, Lucr. 5, 405 : comme l'ont chanté les vieux poètes
grecs.
- Ascræum
cano Romana per oppida carmen, Virg, G. 2, 176 : chantant à la
manière du poète d'Ascra, je fais retentir mes vers à travers les
bourgades romaines.
- arma virumque cano, Virg.
En. 1, 1 : je chante les combats et le héros...
- motibus astrorum quæ sit
causa canamus, Lucr. 5, 509 : chantons la
cause des mouvements des astres.
- canebat
uti magnum per inane coacta semina... fuissent, Virg. B. 6, 31
: il chantait comment dans le vide immense s'étaient trouvés
rassemblés les principes (de la terre, de l'air, etc.) 4- prédire, prophétiser.
- ut
hæc, quæ nunc fiant, canere di immortales viderentur, Cic. Cat. 3, 18
: en sorte que les événements actuels semblaient prophétisés
par
les dieux immortels.--- cf.
Sest. 47 ; Div. 2, 98; Virg. En. 3, 444; 8, 499; Hor. O. 1, 15; 4; S.
1, 9, 30; Tib. 2, 5, 16.
- avec prop. inf.- fore
te incolumem canebat, Virg. En. 6, 345 : il prédisait que tu
serais sain et sauf.--- cf.
7, 79; 8, 340; Liv. 1, 7, 10; 26, 5, 14, etc.
- nec
ei cornix canere potuit recte eum facere, quod populi Romani libertatem
defendere pararet, Cic. Div. 2, 78 : une corneille ne pouvait
lui
annoncer qu'il faisait bien de se préparer à défendre la liberté du
peuple romain.
- hoc Latio restare canunt,
Virg. En. 7, 271 : les devins annoncent que cette destinée est
réservée au Latium. 5-jouer
d'un instrument, faire résonner (retentir).
- omnia intus canere, Cic.
Verr. 1, 53 : jouer tout à la sourdine [en
parl. d'un joueur de luth qui se contente de toucher les cordes de la
main gauche, c.-à-d. en dedans, de son côté; tandis que les faire
vibrer de la main droite avec leplectrum, c'estforis canere. --- Ps.
Ascon. Verr. p. 173].
- classicum
apud eum cani jubet, Cæs. BC. 3, 82, 1 : il donne l'ordre que
les
sonneries de la trompette soient faites près de lui [marque du commandt].
- tubicines
simul omnes signa canere jubet, Sall. J. 99, 1 : il donne
l'ordre
que les trompettes exécutent tous ensemble leurs sonneries.---
[signa canere jubet,
Sall. C. 59, 1,signapeut
être ou sujet ou compl. direct].
- bellicum me cecinisse
dicunt, Cic. Phil. 7, 3 : ils disent que j'ai donné le signal
de la guerre.
-Hasdrubal receptui propere
cecinit (= cani jussit), Liv. 27, 47, 2 : Hasdrubal fit vite sonner la
retraite.
-impers.
- nisi receptui cecinisset, Liv. 26,
44, 4 : si l'on n'avait donné le signal de la retraite.
- ubi primum bellicum cani
audisset, Liv. 35, 18, 6 : aussitôt qu'il aurait entendu
retentir le signal de la guerre.
- mais(Thucydides)
de bellicis rebus canit etiam quodam modo bellicum Cic. Or. 39
: (Thucydide) dans les récits de guerre semble même faire
entendre
des sonneries guerrières.--- bellicum, acc. n. de qualif.].
- tuba commissos canit
ludos, Virg. En. 5, 113 : la trompette annonce l'ouverture des
jeux.
- ut
(butina) cecinit jussos inflata receptus, Ov. M. 1, 340
: quand
(la trompe) dans laquelle il a soufflé a sonné l'ordre de la retraite.
Cănōbus,
i, m. (c. Canopus) : Canope (ville d'Egypte, à
l'embouchure du Nil).
cănōn, ŏnis, m. :
- gr. κανών, όνος.
-voir l'articlecanon. 1-loi, règle, mesure.---
Plin. 34, 55. 2- tuyau
de bois (dans les machines hydrauliques).---
Vitr. 10, 13. 3- contribution,
redevance annuelle (sur l'or, l'argent, le grain).--- Spart.Sev. 8;Lampr.Elag. 27. 4-catalogue sacré, canon des Ecritures (catalogue
des livres admis comme divinement inspirés).---
Eccl.
cănŏnĭcārĭa,
æ, f. [canonicus] : charge du collecteur des taxes.---
Cass. Var. 3, 8.
cănŏnĭcārĭi,
ōrum, m. [canonicus] : collecteurs des taxes.---
Cass. Var. 6, 8.
cănŏnĭcē
[canonicus] : -1-régulièrement.---
Charis. 237, 7.- 2-canoniquement,
selon les lois de l'Eglise.---
Cassian. Coll. 21, 5.
canonicus :
- gr.κανονικός. 1-cănŏnĭcus, a, um : a- qui concerne une règle, une mesure, régulier.
-canonica
ratio, Vitr. 5, 3, la théorie de l'harmonie [en musique].
- canonicæ
defectiones solis, Aug. Civ. 3, 15 : les éclipses (dans
l'ordre) régulières du soleil.
-canonica,
ōrum, n. : théorie.---
Plin. Ep. 1, 2, 12. b- relatif à une redevance, à une contribution.
- canonici
equi, Cod. Th. 11, 17, 3 : chevaux donnés pour se conformer à
une contribution. c-conforme aux canons de l'Eglise,canonique.---
Aug. Civ. 18, 36. 2-cănŏnĭcus, i, m. : -a- théoricien.---
Plin. 2, 73. -b-clerc,
[plus tard] chanoine.---
Eccl.
cănŏnizo,
āre : - tr. -1- mettre
au nombre des livres canoniques.--- Orig.
Matth. 18, 28, 3.- 2- plus tardcanoniser.
cănōpĭca,
ōrum, n. : sorte de gâteaux.---
Anth. 199, 48.
Cănōpicum
(Cănōbĭcum), i, n. : ville de la province d'Afrique.---
Plin. 5, 29.
Canopus :
1-Cănōpus, i, m. : Canopus (étoile
qui fait partie de la constellationArgo).---
Manil. 1, 215; Plin. 1, 178.
- gr. Κάνοπος. 2-Cănōpus(Cănōpos), i, m. :-a- Canope (ville
d'Egypte, à l'embouchure du Nil).---
Tac. An. 2, 60.- b- poét.
Basse-Egypte, Egypte.---
Prop. 3, 11, 39.
- gr. Κάνοπος,plus
tardΚάνοϐος.
-Cănōpĕus, Cănōpĭus, Cănōpĭcus,
a, um : de Canope, canopique.---
Ambr. Ep. 18, 35 ; Isid. 14, 3, 28; Plin. 5, 62.
-Cănōpītæ,
ārum, m. : habitants de Canope.---
Cic. d. Quint. 1, 5, 13.
-sing. Cănōpītēs,
æ,Cels.
6, 6.
-Cănōpītānus,
a, um : de Canope.---
Sol. 32, 42.
3-Cănōpus, i, m. : Canopus (amiral
de la flotte d'Osiris, divinisé après sa mort).---
Rufin. Hist. 11, 26.
cānōr,
ōris, m. [cano] : son, son mélodieux, ensemble de sons
harmonieux.
- canor cycni, Lucr. 4, 181 : chant du cygne.
- Martius
æris rauci canor, Virg. G. 4, 71 : les accents guerriers du
rauque clairon.
cănōrus, a, um [canor] : 1- sonore,
mélodieux, harmonieux.
- vox canora, Cic. Br. 234
: voix harmonieuse.
- profluens quiddam habuit Carbo et
canorum, Cic. de Or. 3, 28 : Carbon avait qqch de coulant et
d'harmonieux.
- canorum illud in voce, Cic. CM 28
: cette sonorité dans la voix.
-canoræ nugæ, Hor. A. P. 322 :
phrases vides et sonores.
- en
mauv. part- sine
contentione vox nec languens nec canora, Cic. Off. 1, 133
: ton de voix naturel ni languissant ni chantant. 2- qui
fait entendre des sons harmonieux.
- canorus orator, Cic. Br. 105
: orateur à la voix harmonieuse (bien timbrée).
- animal (gallus) canorum sua sponte,
Cic. Div. 2, 57 : animal (coq) qui chante spontanément.
- aves canoræ, Virg. G. 2, 328
: ramage des oiseaux.
- fides canoræ, Virg. En. 6, 120
: lyre mélodieuse.
- æs canorum, Virg. En. 9, 503
: airain sonore [trompette].
cānōsus,
a, um [canus] : qui a les cheveux blancs.---
Vop. Prob. 5, 6.
Cantabās,
æ, m. : fleuve del'Inde.--- Plin.
6, 71.
cantābĭlis,
e [canto] : digne d'être chanté.---
Vulg. Ps. 118, 54; Cassiod. Var. 2, 40; id. 8, 9.
cantăbrārĭus,
ĭi, m. : qui porte l'étendard appelécantabrum.---
Theod. 14, 7, 2.
Cantăbri,
ōrum, m. : les Cantabres [peuple de la Tarraconnaise,
près des Pyrénées et sur l'océan].---
Cæs. BG. 3, 26, 6 ; Plin. 4, 110;sing.CantaberHor. O.
2, 6, 2.
-Cantăbĕr,
bra, brum : des Cantabres.---
Claud. Laud. Ser. 74.
Cantăbrĭa,
æ, f. : le pays des Cantabres.---
Plin. 34, 148.
-Cantăbrĭcus,
a, um : du pays des Cantabres.---
Hor. Ep. 1, 18, 55.
cantăbrĭca,
æ, f. : herbe inconnue.---
Plin. 25, 85.
cantabrum, i, n. : -1- son
[de céréale].---
C. Aur. Chron. 3, 4, 63.-2-
étendard, bannière.---
Tert. Apol. 16.
cantābundus,
a, um [canto] : qui chante, chantant.---
Petr. 62, 4.
1-cantērĭus(canthērĭus),
ĭi, m. : a-cheval hongre, cheval de peu de prix, bidet.---
Varr. R. 2, 7, 15; P. Fest, 46.
- minime, sis, cantherium in fossam, Liv. 23, 47 : de grâce,
ne
lance pas ton cheval hongre dans un fossé (= ne t'engage pas à la
légère). b- cheval de main ou cheval monté.---
Plaut. Cap. 814; Cic. Nat. 3, 11; Sen. Ep. 87, 9. c- chevron.---
Vitr. 4, 2, 1. d- étai en forme de joug où l'on fixe
la vigne (perche horizontale soutenu par deux autres).
- submittere canterium viti, Col. 4, 12, 1 : placer un étai sous la
vigne. e-appui pour soutenir le pied malade d'un
cheval.---
Veg. Mul. 2, 47.
2-Cantērĭus, ĭi, m. : Cantérius
(nom d'homme).---
Varr. B. 2, 1, 8.
Canthăra,
æ, f. : Canthara (nom de femme).--- Ter.
And. 766.
canthărĭās,
æ, m. : pierre qui représente un escarbot.---
Plin. 37, 187. - gr. κάνθαρος.
canthărĭda,
æ, f. : mouche cantharide.---
Isid. 12, 5, 5. - gr. κανθαρίς.
Canthăridæ,
ārum, m. : nom d'homme.---
Plin. 7, 174.
canthăris, ĭdis, f. : -1-
cantharide (insecte venimeux).---
Cic. Tusc. 5, 117.-2-
charançon.---
Plin. 18, 152.-3- insecte
qui nuit à la vigne.---
Pall. 1, 35, 6. - gr. κανθαρίς.
canthărītēs,
æ, m. : vin précieux qui vient d'outre-mer.---
Plin. 14, 75. - gr. κανθαρίτης
οἶνος.
Canthărŏlĕthrus,
i, m. : endroit de la Thrace.---
Plin. 11, 99.
canthărŭlus, i, m. [cantharus] :
petite coupe.---
Arn. 6, 26.
canthărum,
i, n. : c. cantharus 1.---
CIL 8, 6982.
cantharus : - gr.κάνθαρος.
1- canthărus,
i, m. : a- coupe à anses.---
Plaut. Bac. 69 ; Men.177 ; Ps. 1280; Virg. B. 6, 17. b- bassin en forme de coupe.---
Dig. 30, 41, 11. c- bénitier.---P.-
Nol. Ep. 32, 15. d- espèce de poisson de mer.---
Plin. 32, 146. e-nœud sous la langue du bœuf Apis.---
Plin. 8,184.
2- Canthărus, i, m. : nom
d'un statuaire.---
Plin. 34, 85.
canther- : voir canter-
canthus : 1-canthus,
i, m. : -a- cercle
de fer, bande qui entoure la roue, jante.---
Quint. 1, 5, 8.- b- roue.---
Pers. 5, 71. - gr. κανθός. 2-
Canthus, i, m. : Canthus (un des Argonautes).---
Hyg. Fab. 14.
Cantĭa,
æ, f. : voir Cantium.---
Greg. Franc. 4, 26.
cantĭca,
æ, f. : c. canticum.---
Fort. Radeg. 36.
cantĭcŭlum, i, n.
[canticum] : -1-
petite chanson, chansonnette.---
Septim. d. T.-Maur. 1981.-2- petit
enchantement. ---
Pomp. ap. Non. p. 482, 9.
cantĭcum, i, n. [cano]
: 1- chant, chanson, air.---
Sen. Ep. 114, 1 ; Phædr. 5, 7,
25; id. 5, 7, 31; Quint. 1, 2, 8; 1, 10, 23. 2- au théâtremorceau
chanté (avec accompagnement de flûte par un chanteur debout à
côté du musicien, tandis que l'acteur en scène exécute la mimique).---
Liv. 7, 2 ; Cic. Fam. 2, 22, 1. - canticum agere,
Liv. 7, 2, 9; canticum desaltare, Suet. Calig. 54 : danser,
mimer la monodie. 3-ton chantant de l'orateur. -rhetorum epilogus pæne
canticum, Cic. Or. 18 : la péroraison de ces orateurs est presque un
chant.---
Plin. Ep. 2, 14, 13; cf. Quint. 1, 8, 2; 11, 3, 13. 4- chant religieux, cantique.---
Eccl. 5- chanson, vers satiriques.---
Paul. Sent. 5, 4, 15. 6- chant magique, enchantement.---
Apul. M. 42.
cantĭcus,
a, um [cano] : de chant, musical.---
Macr. Somn. 2, 3, 7.
cantĭlātrix,
īcis, f. [cantilo] : c. cantatrix.--- Soran.
48, 14.
cantĭlēna, æ, f. [cantilo]
: 1- chant, chanson. ---
Gell.
9, 4, 14; 10, 19, 2 ; 19, 9, 8. 2-air rebattu, refrain,
rabâchage. --- Cic. Att. 1,19, 8.
- neque
ex scholis cantilenam
requirunt, Cic. de Or. 1, 105 : ils ne recherchent pas les
refrains de
l'école.
-
cantilenam eamdem canis, Ter. Phorm. 495 : tu chantes
toujours la même chanson (tu rabâches).
- totam
istam
cantilenam ex eo pendere, ut... Brut. Fam. 11, 20, 2 : que
tout ce
bavardage dérive de l'intention de... 3-vers satiriques,
pamphlet. --- Vop. Aur. 7, 2. 4-musique
[d'instruments]. --- Chalc.
Tim. 44. 5-accord. --- Chalc.
Tim. 45
; 46..
cantĭlēnōsus,
a,
um [cantilena] : qui renferme des chants, lyrique. ---
Sid. Ep. 3, 14.
Cantilĭus,
ĭi, m. : Cantilius (secrétaire d'un pontife, battu de verges jusqu'à la
mort). --- Liv. 22, 57, 3.
Cantĭum, ĭi, n. : Cantium
(le pays de Kent, en Angleterre).---
Cæs. BG. 5, 13,
1.
- ex
his omnibus longe sunt humanissimi, qui Cantium incolunt, Caes. BG. 5,
14 : de tous ces peuples, de beaucoup les plus civilisés sont ceux qui
habitent le pays du Cantium (le Kent)
cantĭuncŭla,
æ,
f. [cantio] : petite chanson. --- Cic. Fin. 5, 49.
canto, āre, āvi, ātum
{cano] :
-intr.- 1- chanter.
- saltare
et
cantare didicerunt, Cic. Cat. 2, 23 : ils ont appris à danser
et
à chanter. --- cf. de Or. 3, 86 ; Off. 1, 145, etc.
- cantare
ad
chordarum sonum, Nep. Epam. 2, 1 : chanter en s'accompagnant
sur la
lyre.
- cantare
et psallere jucunde scienterque, Suet. Tit. 3 : savoir
chanter et jouer d'un instrument à cordes avec de l'agrément
et du talent.
- inde
ad manum cantari histrionibus cœptum, Liv.
7, 2, 11 : dès lors le chant commença à soutenir
l'acteur en se réglant sur ses gestes.
- prius quam galli cantent,
Plaut. Mil. 690 : avant le chant du coq.
--- Cic. Div. 2, 56.
- [chant
du cygne] Virg. B. 2, 29.
- [chant des
oiseaux]
Prop. 4, 1, 68; 4, 9, 30.
-
surdo cantare, Prop. 4 (5), 8, 47 ou ad
surdas aures cantare, Ov. Am. 3,
7, 61 : parler à un sourd (parler en vain). 2- résonner, retentir.
- bucina
cantat, Prop. 4, 10, 30 : la trompe retentit.
- cantabat
tibia ludis, Ov.
F. 6, 659 : la flûte résonnait pour les jeux. 3- jouer de.
- avec abl. -fidibus
cantare seni, Plaut. Ep. 500 : jouer de la lyre pour le
vieillard
- scienter
tibiis cantare, Nep. præf. 1 : jouer de la flûte
avec art
- citharā
cantare, Varr. R. 3, 13, 3 : jouer de la cithare.
- calamo
cantare, Sen. Ben.
4, 6, 5 : jouer du chalumeau.
- lituo
cantare, Gell. 20, 2, 2 : jouer du clairon.
- tr. - 4- chanter, jouer (un rôle).
- incondita
cantare, Varr. Men. 363 : chanter des choses informes.
- hymenæum
cantare, Plaut. Cas. 809 : chanter le chant de l'hyménée.
-
cantavit Oresten matricidam, Suet. Ner. 21 : il joua le rôle d'Oreste,
meurtrier de sa mère. 5- chanter, célébrer.
- cantabimus
Neptunum et virides Nereidum comas, Hor. O. 3, 28, 9 : nous
chanterons Neptune et la verte chevelure des Néréides.
- cantant
laudes tuas, Ov. F. 2, 658 : ils chantent tes louanges. 6- déclamer.
- nil
præter Calvum et doctus cantare Catullum, Hor. S. 1, 10, 19
: habitué à ne déclamer que du Calvus et du
Catulle. --- cf. Mart. 5, 16, 3 ; 11, 3, 5; Plin.
Ep. 4, 19, 4, etc. 7- chanter, raconter,
prêcher, avoir sans cesse à la bouche.
- jam
pridem istum canto Cæsarem,
Cic. Q. 2, 11, 1, depuis longtemps je chante ton César [j'ai
toujours son éloge à la bouche].
- insignis
tota
cantabitur urbe, Hor. S. 2, 1, 46 : désigné par moi à
l'attention, il sera glosé dans toute la ville.
-
vera cantas ? Plaut. Most. 980 : dis-tu la vérité ?
- hæc dies noctesque tibi canto ut caveas, Plaut. Trin. 288 :
ce que je te répète jour et nuit, c'est de prendre garde.
8- chanter, exposer en
vers.
- carmina
non prius audita canto, Hor. O. 3, 1, 4 : ce sont des
vers, comme on n'en a pas encore entendu, que je chante.
- nova
cantemus Augusti tropæa Cæsaris, Hor. O. 2, 9, 19 : chantons
les nouveaux trophées de César Auguste. --- cf. 1,
6,19 ;
2, 19, 11 ; P. 137 ; Prop. 2, 12, 21, etc. 9- prononcer des paroles
magiques, frapper d'incantation.
- cantando
rumpitur anguis, Virg. B.
8, 72 : par les chants magiques on fait périr les serpents.
- cantato
densetur carmine cælum, Ov. M. 14, 369 : par l'effet du
chant magique le ciel s'épaissit.
- cantatæ
leges imponere lunæ, Prop. 4, 5, 13 : imposer ses lois à la lune
ensorcelée.
- cantatæ
herbæ,
Ov. M. 7, 98 : herbes enchantées. --- cf.
F. 2, 575, etc.
cantŏr, ōris, m. [cano]
: 1- chanteur,
musicien. --- Hor. S. 1, 3, 1. 2- qui
répète,
qui rabâche.
- cantor
formularum, Cic. de Or. 1, 236 : qui rabâche
des formules. 3-panégyriste.
- cantores
Euphorionis, Cic. Tusc. 3, 45 : les panégyristes
d'Euphorion. 4- le
chanteur (dans une pièce de théâtre). --- voir canticum. 5- l'acteur
qui harangue
le public et à la fin de la pièce crieplaudite.
--- Hor. P. 155 ; Cic. Sest. 118.
Canŭlēius, i, m. :
Canuléius (tribun du peuple).---
Liv. 4, 1, 1.
- Canŭlēius, a, um : de Canuléius.
- Canuleium
plebiscitum, Cic. Rep. 2, 63 : plébiscite de
Canuléius.
canus :
1- cānus, a, um : -a-
blanc, qui a des cheveux blancs, chenu. -b-
vieux, antique. -c-
auguste, respectable, vénérable.
- cani
fluctus, Cic. Arat.
34, 71 : flots argentés.
-
cana pruina, Hor. Od. 1, 4, 4 : gelée
blanche.
-canus
amator, Tibul. 1, 8, 29 : amant aux cheveux blancs.
-canæ
aristæ, Ov. M. 6, 456 : épis jaunissants.
- cani (capilli) : cheveux blancs.
-non
cani nec rugæ repente auctoritatem arripere possunt, Cic. Sen. 18 : ni
les cheveux blancs ni les rides ne donnent tout à coup de la
considération à un homme. ---
Hor. O. 2, 11, 15;
Virg. B. 2, 51.
-cano
capite atque alba barba, Plaut. Bac. 1102 : (être ainsi joué) avec une
tête chenue et une barbe blanche.
- canus
lupus, Ov. M. 6, 527 : loup au poil cendré.
-
cana
Fides, Virg. En. 1, 292 : l'antique loyauté.
- cana
veritas, Varr. Men. 141 : l'auguste vérité.
- cana Vesta, Virg. En. 5, 744 :
l'auguste Vesta.
2- Cānus (Kānus), i, m. : Canus
(surnom).---
Cic. Att. 13, 31, 4.
cănŭsīn-
: voir Canusium.
Cănŭsĭum, ĭi,
n. : Canusium (= Canosa di Puglia, ville d'Apulie).---
Cic. Att. 8, 11, D, § 1; Liv. 22, 50, 4; 22, 52, 4; Mel. 2,
4, 7;
Plin. 3, 11, 16, § 104; 8, 48, 73, § 190 sq.; Hor. S. 1, 5, 91; 2, 3,
168.
- ou
Cănŭsĭa, æ, f. --- Inscr. Murat. 1037, 3.
- Canusinus, a, um : de Canusium.---
Cic. Att. 1, 13, 1.
-
Cănŭsīni,
ōrum, m. : habitants de Canusium. --- Hor. S. 1,10,
30.
- cănŭsīna,
æ,
f. : vêtement en laine de Canusium. ---
Mart. 14, 127.
- cănŭsīnātus,
a, um : habillé en laine de Canusium. --- Mart. 9,
22, 9; Suet.
Ner. 30.
cānūtus,
a, um : c.
canus. --- Plaut. frag. inc. 16; Gloss.
căpābĭlis, e [capio] : -1- saisissable.
--- Aug. Maxim. 2, 9. -2-
capable de, susceptible
de. --- Cass. Hist. 1, 14.
căpācĭtās, ātis, f.
: 1- capacité, faculté de contenir.
--- Col. 12,
45, 2. 2- réceptacle.
-
capacitatem aliquam in animo esse...? Cic. Tusc. 1, 61
: [croyons-nous] que l'âme ait quelque réceptacle...? 3- capacité,
aptitude à. --- Aug. Nat. bon. 18. 4- habilité à
hériter. --- Gai. 31, 65, 1; Cod. Th. 9,
42, 1.
căpācĭtĕr, adv. [capax] : avec
capacité, aptitude. --- Aug. Trin. 11, 2, 5.
-
căpācius
Aug. Ep. 130, 17.
Căpăneūs,
ĕi ou ĕos m., Capanée [un des sept chefs devant Thèbes]. ---
Ov. M. 9, 404.
-
gr. Καπανεύς
-Căpănēius (Căpănēus), a, um : de
Capanée. --- Stat. Th. 12, 545; 10, 811.
- gr.
Καπανήιος.
căpanna,
æ, f. : cabane. --- Isid. 15, 12, 2.
căpax,
ācis [capio]
- (Lebaigue P.
166etP. 167) 1- capable,
qui peut contenir, qui
contient, spacieux, ample, étendu.
-capaciores scyphi, Hor.
Epo. 9,
33 : des coupes plus profondes.
- primo
urbis magnitudo capacior patientiorque talium malorum ea celavit, Liv.
39, 9, 1 : au début l'étendue et la taille de la ville ainsi que
l'impunité pour de tels méfaits cacha cette maladie. --- cf. Tert. Marc. 4, 10.
-flumen onerariarum navium
capax, Plin.
6, 23, 99 : fleuve navigable pour les vaisseaux de transport.
-vini
capacissimus, Liv. 9, 16, 13 : qui absorbe plus de vin que
personne.
-victoremque
cursu omnium ætatis suæ fuisse ferunt {et} seu virium vi seu
exercitatione multa, cibi vinique eundem capacissimum, Liv. 9, 16, 13 :
aucun de ses contemporains ne put, dit-on, lui disputer le prix de la
course; et soit la force de son tempérament, soit le résultat d'un
exercice presque continuel, aucun homme ne mangeait ni ne buvait plus
que lui.
-villa usibus capax, Plin.
Ep. 2, 17, 4 : villa qui se prête largement à
tous les besoins.
- sanctius
his animal mentisque capacius altæ deerat adhuc et quod dominari in
cetera posset, Ov. M. 1, 76 : un être plus noble et plus intelligent,
fait pour dominer sur tous les autres, manquait encore à ce grand
ouvrage.
- animus ad præcepta capax, Ov. M. 8, 243 : esprit docile aux
préceptes (esprit qui s'en pénètre et les retient).
-fig. aures
capaces, Cic. Or. 104 : oreilles
insatiables.
-capax secreti, Plin. Ep.
1, 12, 7 : capable de garder un
secret.
-capax imperii, Tac. H. 1,
49 : digne de l'empire.
-capax doli,
Dig. 43, 4, 1 : capable de dol, de fraude. 2- habile
à succéder, qui peut hériter. --- Paul. Dig. 34,
3, 29.
capedo : 1-căpēdo (căpūdo), ĭnis, f. [capis] :
cruche à anse (jadis en usage dans les sacrifices). --- Cic.Par. 1,
2, 11;Cic.Rep. 6,
2, 2.
-voir hors sitecapedo. 2-căpēdo : espace entre des
murs. --- Gloss.
căpēduncŭla,
æ, f. [capedo] : petit vase à anse. --- Cic. Nat. 3,
43.
capella : 1- căpella, æ, f. [capra] : -a- petite chèvre; [ordint]
chèvre. --- Lucr. 6, 970; Virg. B. 7, 3. -b- la Chèvre [étoile de la
constellation du Cocher]. --- Plin. 18, 248;
[annonce la saison pluvieuse] --- Ov. F. 5, 113.
- capella
: terme injurieux. --- Amm.
17, 12. 2-
Căpella, æ, m. : Capella (nom d'un poète du siècle
d'Auguste). --- Ov. P. 4, 16,
36.
- surnom d'un Statilius.
--- Suet. Vesp. 3.
- Martianus Capella
: savant grammairien de Madaure, en Afrique, au Ve
siècle
- căpellĭānus, a, um
: relatif à
un Capella. --- Mart. 11, 31, 17.
căpellus, i, m. [caper] :
petit bouc, chevreau.--- Prisc. 3, 40.
Căpēna, æ, f. :
Capène [ville d'Etrurie sur le Tibre]. ---
Liv. 22, 1, 10.
- Căpēnas, ātis, adj. : de Capène. --- Cic. Verr. 2, 2, 12, §
31; id. Fam. 9, 17, 2; Liv. 5, 24, 3.
- forme
ancienne - Căpēnātis lūcus : le bois de
Capène. --- Cato ap. Prisc. p. 629 P.
- Capenati bello, Liv. 5, 16, 2 : dans la guerre contre Capène.
- in Capenati, Cic. Flac. 71 : dans le territoire de Capène.
- in (agro) Capenate : dans le territoire de Capène. --- Liv.
27, 4, 14; 33, 26, 8.
- Capenates : les habitants de
Capène. --- Liv. 5, 8, 4; 26, 11, 9; Plin. 3, 5, 8, § 52.
-
Capenās, ātis, m. : le Capénas (fleuve voisin de Capène). --- Sil. 13, 84.
- Căpēnus, a, um, de Capène.
---
Virg. En. 7, 697.
- porta Capena, Cic. Tusc.
1, 13 : la porte de Capène.
caper : 1-
căpĕr, pri, m. : -a- bouc.
--- Virg. B. 7, 7.
-b- odeur
de bouc, odeur forte des aisselles.
--- Catul. 69, 6. -c- le Capricorne
[constellation]. --- Manil. 2, 178. -d- espèce de poisson. ---
*Plin. 11, 267.
- gr. κάπρος. 2- Căpĕr, pri, m.
: Flavius Caper, grammairien latin. --- Prisc.
Căpĕrenses,
ium, m. : peuple de la Lusitanie. --- Plin. 4, 118.
Căpēreūs
: voir Caphareus.
căpĕro (căperro), āre, āvi, ātum : 1- tr. - rider, froncer [le
sourcil].
- caperrata frons, Næv. d.
Varr.
L. 7, 107 : front ridé.
- caperatum supercilium
Apul. M. 9, 16, sourcil froncé. 2- intr.
- se rider, se renfrogner. ---
Plaut. Ep. 609.
căpĕsis = cape si vis,
Plaut. : prends, de grâce.
căpesso, ĕre, īvī, ītūrus [capio] : - tr. -
- arch. capissam = capessam Pacuv. Tr.
52; parf. capessi
donné par Diom. 370, 12, et Prisc. 10, 46; formes sync. capessisse Liv. 10, 5, 4; capessisset Tac. An. 13, 25. 1- prendre
[avec de l'empressement], saisir.
- capessere cibum dentibus,
Cic.
Nat. 2, 122 : saisir la nourriture avec les dents.
- sociis, arma
capessant, edico, Virg. En. 3, 234 (Ov. M. 11, 378; Liv. 4, 53, 1)
: j'ordonne à mes compagnons de saisir leurs arme. 2- tendre
vers un lieu, chercher à atteindre.
- Melitam capessere,
Cic. Att. 10, 9, 1 : gagner Malte. --- cf.
Virg. En. 4, 346; 5, 703; 11,
324, etc.
- omnes partes mundi medium
locum capessentes nituntur
æqualiter, Cic. Nat. 2, 115 : toutes les parties du monde
tendent vers le
centre avec une force égale.
- is animus superiora
capessat necesse est,
Cic. Tusc. 1, 42 : cette âme [formée d'un air
enflammé] doit forcément
gagner les régions supérieures.
- arch. - se capessere
: se porter, se rendre vivement qq part.
- capessere domum, Plaut. Amp. 262
: se rendre vite à la maison. --- cf. Asin.
158; Bac.
113; Rud. 172; Titin. Com. 180.
-abst saxum,
quo capessit, Plaut.
Rud. 178 : le rocher où elle cherche à parvenir. 3- se
saisir de, embrasser, entreprendre.
- capessere rem publicam,
Cic. Off. 1, 71 : embrasser la carrière politique, entrer dans
la vie
politique.
-
primus gradus capessendæ rei publicæ, Nep. : *son premier pas pour
administrer les affaires publiques* = ses débuts dans la
carrière
politique.
- capessere libertatem, Cic. Phil. 10,
19 : se saisir de la liberté.
-
juvenum munia capessere,
Liv.
44, 41, 1 : assumer le rôle des jeunes gens.
-nam, qui ero ex
sententia servire servus postulat, in erum matura, in se sera condecet
capessere, Plaut. Aul. 589 : et de fait, si un esclave veut servir son
maître selon ses souhaits, il convient qu’il s’occupe des affaires de
son maître comme prioritaires et des siennes comme pouvant attendre.
- capessere obsidia
urbium, Tac. An. 12, 15 : se charger du siège des villes.
- capessere pericula, Liv.
21, 4, 5 : affronter les dangers.
-capessere
fugam, Liv. 1, 25, 7
: prendre la fuite.
- ut segregaret pugnam eorum
capessit
fugam, Liv. 1, 27, 7 : (*pour séparer leur combat, il prit la
fuite*) = pour
les semer et les combattre un à un, il prit la fuite.
-capessere pugnam, Liv. 2, 6, 8
: engager
la lutte.
- capessere bellum, Liv. 26, 25, 5
: entreprendre la guerre.
- capessere partem belli,
Liv. 31, 28, 4 : prendre part à la bataille. --- cf. id. 26,
5, 15.
- capessere viam, Liv. 44,
2, 8 : adopter (prendre) une route, un itinéraire. 4- embrasser
par la pensée, comprendre. --- Gell. 12, 1, 11.
căpētum
: voir capitum.
Căpĕtus,
i, m. : Capétus Silvius, roi d'Albe. --- Liv. 1, 3, 8.
Capĕus
sinus, m. : golfe de l'Arabie Heureuse. --- Plin. 6,
147.
Caphāreūs
(Caphēreūs), ĕi, ou ĕos, m. : Capharée (promontoire
de l'Eubée, où se brisa la flotte des Grecs, en revenant de Troie).
---
Ov. M. 14, 472; Virg. En. 11, 260.
- gr. Καφηρεύς.
-
Caphārēus,
a, um : de Capharée. --- Ov. Tr. 5, 7, 36 ;
Caphārĕus Prop. 3, 7, 39.
- gr. Καφήρειος.
- Caphāris, ĭdis, adj. f. : de
Capharée. --- Sen. Herc. Œt. 805.
Căpharnaum,
i, n. : Capharnaüm [ville de Galilée]. --- Bibl.
- et
ingrediuntur Capharnaum ; et statim sabbatis ingressus synagogam
docebat; et stupebant super doctrina ejus : erat enim docens eos quasi
potestatem habens et non sicut scribae, Vulg. Marc. 1, 21 : ils se
rendirent à Capernaüm; et, le jour du sabbat, Jésus entra d'abord dans
la synagogue, et il enseigna; ils étaient frappés de sa doctrine; car
il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes.
-
Căpharnæus,
a, um : de Capharnaüm.
- voir hors siteCapharnaum.
Capheris,
is, f. : île de la mer Egée. --- Plin. 4, 74.
Caphrena,
æ, f. : ville de Mésopotamie. --- Plin. 6, 119.
Caphya,
æ, f. : forêt d'Arcadie. --- Plin. 16, 238.
Capĭdăva,
æ, f. : ville de la Mésie inférieure. --- Anton.
căpĭdŭla,
æ, f. [capis] : petite coupe. --- Prisc. 6, 67.
căpĭdŭlum,
i, n. : capuchon, cape. --- P. Fest 48.
căpillācĕus,
a, um [capillus] : -1- comme un cheveu.
--- Plin. 12, 114. -2- fait avec des cheveux. ---
Aug. Civ. 22, 8.
căpillāgo,
ĭnis, f. [capillus] : chevelure. --- Tert. Anim. 51.
căpillāmentum, i, n. [capillus] : 1- chevelure. ---
Plin. 16, 38. 2- faux cheveux, perruque. ---
Suet. Cal. 11; Petr. 110, 5, Tert. Cult. Fem. 7. 3-tigelle de plantes,
filaments.--- Col. 4, 11, 1; Plin. 19, 6, 31, §
99; 27, 12, 80, § 105; Sen. Ep. 86, 20. 4- rayures imitant les
cheveux sur des pierres précieuses. --- Plin. 37,
2, 10, § 28; 37, 5, 18, § 68.
căpillāre,
is, n. (s.-ent. unguentum)
: pommade pour les cheveux. --- Mart. 3, 82, 28.
căpillāris, e [capillus] :
relatif aux cheveux.
- herba capillaris, Apul. Herb. 47 : capillaire.
-
capillaris arbor, P.-Fest. 57 :
arbre auquel était attachée la chevelure des Vestales après leur
consécration.
căpillasco,
ĕre [capillus] : - intr. - se couvrir de cheveux. ---
Gloss. 4,
27, 27.
căpillātĭo, ōnis, f.
[capillatus] : -1-
chevelure. --- P.-Nol. Ep.
23, 23. -2-
filaments dans l'urine, trichiasis (maladie de la
vessie).--- C. Aur. Chron. 5, 4,
60; cf. τριχίασις.
căpillātūra, æ, f. [capillatus] :-1-
manière d'arranger la
coiffure.--- Tert.
Cult. fem. 2, 7.
- 2- rayures
sur les pierres précieuses (imitant une chevelure). --- Plin. 37,
190.
căpillātus, a, um [capillus]
: 1- qui a des cheveux.
-adulescens
bene
capillatus, Cic. Agr. 2, 59 : jeune homme à la belle chevelure.
-capillatior
quam ante barbaque majore, Cic. Agr. 2, 13 : les cheveux plus
en
désordre qu'auparavant et la barbe plus longue.
- vinum
capillato diffusum consule, Juv. 5, 30 : vin du temps des
consuls à
longue chevelure [vin très vieux].
- capillata arbor
: c.
capillaris.
- capillata vel
capillaris arbor, Paul. ex Fest. p. 57 Müll.; cf. Plin. 16, 235.
- subst. - capillatus
: prêtre
de Cybèle. --- CIL 6, 2262.
- capillati
: jeunes
nobles. --- Cassiod. Var. 4, 49.
- Capillāti, ōrum, m.
: les Chevelus (Ligures des Alpes-Maritimes).
---
Plin. 3, 135. 2- fin,
délié comme un cheveu. --- Plin. 19, 98; id.
16, 90.
căpillĭtĭum, ĭi, n. : chevelure.---Apul. M. 2, 2; Capel. 2, 181.
căpillor, ōris, m. : sorte
d'augure tiré d'un arbre consacré à Jupiter tonnant. --- Serv.
En. 10, 443.
căpillōsus, a, um [capillus]
: 1-garni de cheveux.
-
Cass. Fel. 5, 61. 2-rempli de filaments, filamenteux.
- C.-Aur. Chron.
5, 4, 67.
căpillŭlus, i, m. : petit
cheveu. ---Corn.
Gall.6.
căpillus, i, m. : -1-
cheveu, chevelure. -2- poil
de la barbe. -3-
poil des animaux. -4-
filaments des plantes.
-capillus promissus, Cæs. BG. 5, 14
: cheveux longs.
-
capillum promittere, Liv. : laisser pousser ses cheveux.
-
capillos a fronte retroagere, Quint. : rejeter sess cheveux en arrière.
- compti capilli, Cic. Pis. 25 : cheveux
bien peignés.
- capillus
Veneris : cheveu de Vénus, capillaire.
- capillorum animalia, Plin. : pouxoulentes.
-
mollior cuniculi capillo, Catul. : plus mou qu'un poil de lapin.---
cf. Col. 9, 10, 1; Pall. Jun. 7, 7; Gell. 12, 1,
15; Pers. 3, 10; Macr. S. 5, 11.
capio :
- Lebaigue P.
167etP. 168 1- căpĭo,
ĕre, cēpi, captum : - tr.
-
-arch.capso = ceperoPlaut.
Bac. 712 ;capsit = ceperitPlaut.
Ps. 1022; Acc. Tr. 454 (v. P. Fest. 57, 15);capsimus = ceperimusPlaut.
Rud. 304; capsisest
expliqué parcape si visCic.
Or. 154 (v. Quint. 1, 5, 66); cepet = cepitCIL 3,
14203. a- prendre,
saisir.
-cape
saxa manu, Virg. G. 3, 420 : prends des pierres dans ta main.
- clipeum capere,
Virg. En. 10, 242 : prendre son bouclier.
- cibum potionemque
capere, Liv. 24, 16, 13 : prendre la nourriture et la boisson
(= manger et boire).
- ab igne ignem
capere, Cic. Off. 1, 52 : prendre du feu au feu.
-collem capere,
Cæs. BG. 7, 62, 8 : prendre, occuper une colline.
- ad pignera
capienda, Liv. 3, 38, 12 : pour prendre des gages.
- si id capso (= cepero),
geritote amicis vostris aurum corbibus, Plaut. Bacch. 712 : quand je
1'aurai prise (cette forteresse), portez l'or à pleines corbeilles à
vos amis.
-
nisi quid conclarum capsimus (= ceperimus), incenati sumus, Plaut. Rud.
: si nous ne prenons pas de coquillages, nous ne dînons pas.
-
formido ne mi obvertat cornua, si occasionem capsit (= ceperit), Plaut.
Ps. : je redoute qu'il retourne ses cornes contre moi, si l'occasion se
présente.
- satietas, metus capit eum : le dégoût, la crainte le prend.
- capsis = cape, si vis. Cic. : prends, si tu veux; prends donc. b- atteindre.
- capere insulam, Cæs. BG. 4, 26, 5;capere portus, Cæs. BG. 4, 36, 4 : atteindre
l'île; atteindre les ports.
- locum capere, Cæs. BG. 5, 23, 4
: prendre terre.
- terras capere videntur (cycni), Virg. En. 1,
395 : (ces cygnes) vous les voyez gagner la terre.
- fig. eum sonitum aures
hominum capere non possunt, Cic. Rep. 6, 1 : ce bruit, les
oreilles humaines ne peuvent le percevoir.
- misericordiam
capere, Cic. Quinct. 97 : prendre pitié [se laisser attendrir].
- patrium animum
virtutemque capiamus, Cic. Phil. 3, 29 : prenons
(ressaisissons) le courage et la vertu de nos pères.
- deorum
cognitionem capere, Cic. Nat. 2, 140 : prendre une
connaissance de la divinité.
- fugam capere,
Cæs. BG. 7, 26, 3 : prendre la fuite.
- tempus ad te
adeundi capere, Cic. Fam. 11, 16, 1 : saisir l'occasion de
t'aborder. --- cf. Liv. 3, 9, 7; 26, 12, 15; Tac. H.
4, 34.
- capere augurium
ex arce, Liv. 10, 7, 10 : prendre les augures du haut de la
citadelle.
- consilium capere,
Cic. Verr. pr. 32 : adopter un conseil [mais
aussi prendre une résolution, voir consilium].
- cape
(lorum), oro te, et de perfida muliere vindictam, Apul. M. 3,
13,
4 : prends cette lanière, je te prie, et tire vengeance d'une femme
perfide.
- ex aliqua re documentum capere,
Cic. Phil. 11, 5 : tirer d'une chose un enseignement.
- capere
specimen naturæ ex optima quaque natura, Cic. Tusc. 1, 32
: prendre (tirer) le type d'un être dans (de) ce qu'il y a de
plus
parfait parmi ces êtres.
- capere
conjecturam ex facto ipso, Cic. Inv. 2, 16 : tirer la
conjecture du fait lui-même.
- a Bruto exordium
capere, Cic. Phil. S, 35 : commencer par Brutus.
-consulatum
capere, Cic. Pis. 3 : gagner, obtenir le consulat.
- cepi et gessi
maxima imperia, Cic. Fam. 3, 7, 5 : j'ai obtenu et exercé les
plus hautes fonctions.
- honores capere,
Nep. Att. 6, 2 (Sall. J. 85, 18) : obtenir les magistratures.
-maislubido
rei publicæ capiundæ, Sall. C. 5, 6 : désir de
s'emparer du gouvernement.
- rursus militiam
capere, Tac. H. 2, 97 : reprendre du service. c- prendre,
choisir.
- locum castris
idoneum capere, Cæs. BG. 5, 9, 1 : choisir un emplacement
favorable pour camper.
- anfractum
longiorem capere, Nep. Eum. 9, 6 : choisir (prendre) le détour
plus long.
- tabernaculum
vitio captum, Cic. Nat. 2, 11 : emplacement de la tente
augurale mal choisi.
- Veios sedem belli
capere, Liv. 4, 31, 8 : choisir Véies comme siège des
opérations.
- sedem
ipsi sibi circa Halyn flumen capere, Liv. 38, 16, 13 : ils
choisirent eux-mêmes pour s'installer les bords du fleuve Halys. d- prendre,
s'emparer de, s'approprier.
- avec abl., questionunde - signum Carthagine
captum, Cic. Verr. 4, 82 : statue prise à Carthage (sur les
Carthaginois).
- ex Macedonia
capere, Cic. Verr. 4, 129 : prendre en Macédoine.
- de præda hostium
capere, Cic. Verr. 4 88 : prendre sur le butin des ennemis.
- capere aliquid ex
hostibus, Cic. Inv. 1, 85; 5, 20, 5;de
hostibus, Cato, Orat. fr. 47, 6; Liv. 26, 34, 12
: prendre qqch aux ennemis (sur les ennemis).
- capere agros ex
hostibus, Cæs. BC. 3, 59, 2;capere
Cænonem ab Antiatibus, Liv. 2, 63, 6
: prendre des champs aux ennemis, Cénon aux Antiates.
- (tabula picta) ab
hostibus victis capta atque deportata, Cic. Verr. 5, 127
: (tableau) pris et enlevé aux ennemis vaincus.
- mais
classis a prædonibus capta et incensa est, Cic. Verr. 5, 137
: la flotte fut prise et incendiée par les pirates.
- urbem vi
copiisque capere, Cic. Verr. 4, 120 : prendre une
ville de vive force, avec des troupes.
- capere copiis,
consilio, virtute, Cic. Verr. 1, 56 : prendre par la force, avec une
armée, en même temps que par l'habileté tactique et la valeur
personnelle.
- cotidie
capitur urbs nostra, Liv. 29, 17, 16 : c'est chaque jour comme
une
prise de notre ville (= on la traite en ville prise).
- sexennio post
Veios captos, Cic. Div. 1, 100 : six ans après la prise de
Véies. e-prendre,
capturer, faire prisonnier qqn.
- a prædonibus
capti, Cic. Verr. 5, 72 : pris par les pirates.
- avec
abl. questionunde- Corfinio captus,
Cæs. B C. 1, 34, 1;captus
Tarento, Cic. Br. 72 : fait prisonnier à Corfinium, à Tarente.
- in acie capere
aliquem, Cic. Off. 3, 114 : faire prisonnier qqn dans la
bataille.
- fig. oppressa captaque
re publica, Cic. Dom. 26 : en opprimant et asservissant la
république. --- cf. Sest. 52 ; 112.
- d'où le part. pris substtcaptus
= captivus: prisonnier.
--- cf. Cic. Off. 2, 63; Cæs. BC. 2, 32, 9; Nep. Att. 5, 6;
Liv. 9, 7, 10, etc.
- [prendre des
oiseaux] Cic. Nat. 2, 129 ; [des poissons] Cic.
Off. 3, 58; [lesurusau
moyen de fosses, de trappes] Cæs. BG. 6, 28, 3. f- prendre,
dérober qqch.
- fures
earum rerum quas ceperunt signa commutant, Cic. Fin. 5, 74
: les
voleurs changent les marques des objets qu'ils ont dérobés. g- fig.prendre
qqn, le surprendre, avoir raison de lui, le battre.
- cum obsignes
tabulas clientis tui, quibus in tabellis id sit scriptum quo ille
capiatur,
Cic. de Or. 1, 174 : du moment que tu signes des actes pour
ton
client, des actes où figure une clause bonne pour le faire battre.
- in capiendo
adversario versutus, Cic. Br. 178 : habile à envelopper
l'adversaire. h- fig.
prendre, captiver, gagner.
- magis
specie capiebat homines quam dicendi copia, Cic. Br. 224 : par
l'allure extérieure il avait prise sur la foule plutôt que par la
richesse de son éloquence.
- nomine nos capis
summi viri, Cic. Br. 295 : c'est par le nom d'un homme éminent
que tu forces notre assentiment.
- aures capere,
Cic. Or. 170 : captiver les oreilles.
- sensus capere,
Cic. Nat. 2, 146 : captiver les sens.
- capere voluptate, forma : séduire par le plaisir, par la beauté. ii- fig.
s'emparer de qqn. (en parl. de qqch)
- [affection]qui (eo
animo ) esse poteris nisi te amor ipse ceperit ?
Cic. Fin. 2, 78 : comment pourras-tu avoir ces sentiments, si
l'affection elle-même ne s'est pas d'abord emparée de toi.
- [crainte]
Sall. J. 85, 47; Liv. 10, 35, 3; [colère, pitié] Liv. 21, 16, 2;
[honte] Liv. 24, 42, 9; [crainte religieuse] Liv. 28, 15, 11; [l'oubli] Cic.
Mil. 99; [le sommeil] Sall. J. 71, 2. k- au
passif être pris (saisi) par qqch.
- misericordiācaptus,
Cic. de Or. 2, 195 : saisi de pitié.
- captus pravis
cupidinibus, Sall. J. 1, 4 : possédé par des passions
mauvaises.
- formidine captus,
Virg. En. 2, 384 : en proie à l'effroi.
- vanāreligione
captus, Curt. 4, 10, 7 : en proie à de vaines craintes
religieuses.
- somno captus,
Sall. J. 99, 2 : saisi par le sommeil. l- au
passifêtre
séduit, charmé.
- facetiis captus,
Cic. Fam. 9, 15, 2 : charmé par les plaisanteries..
-
cum id, quod mihi horribile videtur, tu omnino malum negas esse,
capior, Cic. Tusc. 2, 29 : lorsque toi, tu affirmes que cette douleur,
qui me paraît horrible, n'est absolument pas un mal, je suis séduit.
-
Aeneas capitur locis, Virg. : Enée est séduit par l'aspect des lieux.
-oculis
captus,Cic.
Verr. 4, 101 : séduit par le moyen des yeux, par la vue.
- mais voir plus loinoculis
captus : privé de la vue.
- voluptate captus,
Cic. Leg. 1, 31 : séduit par le plaisir.
- dignitate hujus
sententiæ capitur, Cic. Tusc. 5, 31 : la beauté de cette
pensée le séduit. m- au
passifêtre
gagné, entraîné, abusé.
- eodem errore
captus, Cic. Phil. 12, 6 : abusé par la même erreur.
- hac ratione capi,
Cæs. BG. 1, 40, 9 : être abusé par ce calcul.
- dolis
capiebantur, Sall. C. 14, 5 : ils étaient gagnés par ses
artifices.
- abst - cavere,
ne capiatur, Cic. Ac. 2, 66 : [la supériorité du sage est] de
prendre garde de se laisser surprendre.
- uti
ne propter te fidemve tuam captus fraudatusve sim, Cic. Off. 3, 70
: pour que ni par toi ni par ta garantie je ne sois abusé ni
fraudé.
- mente captus: pris
du côté de l'intelligence, aliéné, en délire.
--- Cic. Cat. 3, 31; Pis. 47; Off 1, 94.
- captus
animi, Tac. H. 3, 73 : hébété.
- velut mente captā
vaticinari, Liv. 39, 13, 12 : rendre des oracles comme en
proie au délire prophétique.
- membris omnibus
captus, Cic. Rab. p. 21 : pris de tous ses membres (paralysé).
- oculis et auribus
captus, Cic. Tusc. 5, 117 : privé de la vue et de l'ouïe. n- obtenir,
recueillir, recevoir.
- Olympionicarum
præmia capere, Cic. Inv. 2, 144 : recevoir la récompense des
vainqueurs aux jeux olympiques.
- donum capere,
Cic. Leg. 3, 11 : recevoir un présent.
- hereditatem capere, Cic.
Cæc. 102 : recevoir un héritage.
- capit ex suis
prædiis sescena sestertia, Cic. Par. 49 : il retire 600.000
sesterces de ses domaines.
- capere stipendium
jure belli, Cæs. BG. 1, 44, 2 : percevoir un tribut par le
droit de la guerre.
- benevolentia
capitur beneficiis, Cic. Off. 2, 32 : la bienveillance se
gagne par les bienfaits.
- gloriam capere,
Cic. Læl. 25 : recueillir de la gloire.
- capere lætitiam
memoriā rei, Cic. Fin. 2, 96 : trouver de la joie dans le
souvenir d'une chose.
- capere utilitatem
ex belua, Cic. Nat. 1, 101 : tirer parti d'une bête. o- éprouver, ressentir.
- dolorem capere,
Cic. Att. 11, 21, 1 : éprouver de la douleur.
- infamiam capere,
Cic. Verr. S, 40 : encourir le discrédit.
- capere molestiam
ex aliqua re, Cic. Sull. 1 : éprouver de la peine de qqch.
- calamitatem
capere, Cic. Div. 1, 29 : éprouver un malheur [un désastre].
- capere desiderium
e filio, Cic. CM 54 : ressentir du regret de l'absence de son
fils. p- jurisc.recevoir
qqch légalement, avoir la capacité juridique pour recevoir.
- Pætus mihi
libros donavit; cum mihi per legem Cinciam licere capere Cincius
diceret, libenter dixi me accepturum,
Cic. Att. 1, 20, 7 : Pétus m'a offert en cadeau des livres ;
Cincius me déclarant que la loi Cincia me permettait de les prendre,
j'ai répondu que je les recevrais avec plaisir; [en part. pour
les
héritages]. --- Leg. 2, 48 : 2, 49 ; 2, 51;
2, 52.
- abst -
capere non potes, Quint. 5, 14, 16 : tu n'as pas capacité
d'hériter.
- usu capere:
prendre par usucapion (par prescription).
- usu capere Italiam,Liv. 22
: s'approprier l'Italie par prescription. q- contenir,
renfermer.
-tabulæ
nomina illorum capere non potuerunt, Cic. Phil. 2, 16 : les registres
ne purent contenir leurs noms. --- cf. Agr. 2, 59;
Verr. 4, 7; Off. 1, 54.
- capere ejus
amentiam provinciæ, regna non poterant,
Cic. Mil. 87 : les provinces, les royaumes étrangers ne
pouvaient
contenir sa démence (fournir à sa démence un théâtre suffisant).
- gloriam,
quæ vix cælo capi posse videatur, Cic. Phil. 2, 114 : une
gloire
telle que le ciel semble à peine pouvoir la contenir.
- est ille plus
quam capit, Sen. Ep. 47, 2 : celui-là mange au-delà
de sa capacité.
- itaque orientem
(fortunam) tam moderate tulit, ad ultimum magnitudinem ejus non cepit,
Curt. 3, 12, 20 : aussi, après avoir supporté avec tant de
modération sa fortune naissante, à la fin il n'en put contenir la
grandeur [il en fut grisé].
- nec te Troja
capit, Virg. En. 9, 644 : Troie ne peut plus tecontenir
[= ne te suffit plus].
- orbis te non caperet, Curt. 7, 8 : le monde ne te contiendrait pas (=
ne te suffirait pas).
- vires
populi Romani, quas vix, terrarum capit orbis, Liv. 7, 25, 9
: la
puissance romaine, que l'univers suffit à peine à contenir. r- renfermer dans sa
capacité, comporter, admettre, être susceptible de.
- capit hoc natura, quod nondum ulla ætas tulit, Sen. Ben. 3, 32, 6 :
la nature renferme dans ses possibilités ce fait, qu'aucun âge encore
n'a produit.
- metire ætatem tuam; tam multa non capit, Sen. Ep. 88, 41 : mesure la
durée de
ton existence; elle n'est pas faite pour tenir tant de choses.
- dum,
quicquid mortalitas capiebat, impleret, Curt. 8, 3, 7 : jusqu'à ce
qu'il eût accompli tout ce dont un mortel était capable.
- temet
ipsum ad ea serva, quæ magnitudinem tuam capiunt, Curt. 9, 6, 14 :
conserve-toi toi-même en vue des actions qui sont à la mesure de ta
grandeur.
-
(promissa) quanta ipsius fortuna capiebat, Curt. 5, 4, 12 : (des
promesses) aussi grandes que la position de cet homme les comportait.
- ætates
nondum rhetorem capientes, Quint. 1, 9, 2 : les âges qui ne sont pas
encore faits pour l'enseignement du rhéteur.
- contio
capit omnem vim orationis, Cic. de Or. 2, 334 : l'assemblée du peuple
comporte (admet) tout le déploiement de l'éloquence.
- quantam
vix poterat ætas ejus capere, sollertia, Curt. 10, 5 : une activité, à
laquelle son âge pouvait à peine suffire.
- non
capiunt angustiæ pectoris tui... tantam personam, Cic. Pis. 11 : ton
âme
est trop étroite pour comprendre un si grand rôle.
- magna
accepimus, majora non cepimus, Sen. Ben. 2, 29 : nous avons reçu de
grands
bienfaits (des dieux), notre nature n'en admettait pas davantage.
- capere
ejus amentiam civitas, Italia, provinciæ, regna non poterant, Cic.
Mil. 87 : Rome, l'Italie, les provinces, les royaumes n'étaient plus un
théâtre assez vaste pour son égarement.
- non
capit æstimari Deus, Tert. Apol. 17, 3 : Dieu n'est pas susceptible
d'être compris.
- impers. - non
capit prophetam perire extra Jerusalem, Vulg. Luc. 13, 33 : il n'est
pas admissible qu'un prophète périsse hors de Jérusalem. --- cf. Prud.
Apoth. 154; Tert. Pud. 1; adv. Hær. 44; Paul. Nol.
Carm. 9, 22. --- cf. gr. οὐκ
ἐνδέχεται.
-
concupiscis quæ non capis, Curt. 7, 8 : tu désires ce que tu ne peux
pas
embrasser.
- præmia
quæ capit illa ætas, Quint. 1, 1, 20 : les récompenses qui sont à la
portée de
cet âge.
- capit id
rerum natura ut... Quint. 12, 11, 25 : il est dans la nature que...
- quidquid
mortalitas capere poterat, implevimus, Curt. 9, 3, 7 : tout ce que
pouvait
faire un mortel, nous l'avons accompli.
- capere fissuram, Plin. 16, 212 : être susceptible de se fendre.
- capere moram, Ov. : admettre un retard.
- dummodo
ejus ætatis sit ut dolum capiat, Dig. 40, 12, 15 : pourvu que la
personne soit d'un âge où l'on soit capable d'être de mauvaise
foi. s- embrasser, concevoir.
- (ista) non
capiunt angustiæ pectoris tui, Cic. Pis. 24 : ton âme étroite
n'est pas à la mesure de ces sentiments.
- tam
magna, ut ea vix cujusquam mens capere possit, Cic. Marc. 6
: de
si grandes choses que l'intelligence d'un homme peut à peine les
concevoir.
- (docet)
nostram intellegentiam capere, quæ sit et beata natura et æterna,
Cic. Nat. 1, 49 : (il montre) que notre intelligence conçoit
l'idée d'un être à la fois heureux et éternel.
- majus
lætiusque quam quod mente capere possent, Liv. 27, 50, 7
: [succès] trop important et trop réjouissant pour que l'on
pût
s'en faire l'idée.
- qui ex regibus
(senatum) constare dixit, unus veram speciem Romani senatus cepit,
Liv. 9, 17, 14 : celui qui a dit du sénat romain que c'était
une
assemblée de rois en a par excellence embrassé la véritable image. 2- căpĭo, ōnis, f. [capere]
: action de prendre possession. --- Gell.
5, 10, 3; Dig.
- usus capio,voir usucapio.
căpis, ĭdis, f. (c.capedo)
: vase à anse --- Varr. L. 5, 121; Liv. 10, 7, 10.
-voir hors sitecapis.
Capisa, æ, f.
: ville d'Asie, près de l'Indus. --- Plin.
6, 92.
Capisēnē, ēs, f.
: pays voisin de Capisa. --- Plin. 6, 92.
căpistellum, i, n.
[capistrum] : licou. --- Diocl. 10, 6.
căpistērĭum, ĭi, n.
: crible (van) pour nettoyer les grains. --- Col. 2,
9, 11.
- gr.σκαπιστήριον.
capistrārĭus, ii,
m. [capistrum] : fabricant de muselières. ---CIL 12, 4466.
capistrātus, a,
um : part. passé de capistro.
căpistro, ātum, āre
[capistrum] : - tr. - 1- mettre
une muselière, un licou, museler.
- Col.6, 19, 2;Plin.18, 19,
49, 177;Ov.H. 2, 80;
Sid, Carm. 22, 23.
- canem fiscellācapistrare
: museler un chien, mettre une muselière à un chien. 2- lier
la vigne, attacher des arbres.
- Col. 11, 2, 95.
căpistrum, i, n. [capio] : 1- muselière,
licol, bâillon.
- Varr. R. 2, 6, 4; Virg. G.
3, 188; Ov. M. 10, 125.
-fig. maritale
capistrum, Juv. 6, 43 : la muselière conjugale. 2-lien à attacher la vigne.
-Col. 4,
20, 3. 3-courroie adaptée aupressoir.
-Cato.
Agr. 12.
-voir hors sitecapistrum.
căpĭtăl, ālis, n.
[capitalis] : 1- crime
capital.
-capital facere, Plaut.
Merc. 611 : commettre un crime capital.
-capitalia vindicare, Cic.
Leg. 3, 6 : punir les crimes capitaux.
-capital
est avec inf. : c'est un crime capital de... --- Liv.
24, 37,
9; Sen. Ben 4, 38, 2; Curt. 8, 9, 34; Plin. 12, 63; 18, 12.
-formules
de lois - si servus...
fecerit, ei capital (esto), Dig. 47, 21, 3,
1 : si un esclave a fait..., que ce soit pour lui un crime
capital
(Cic. Inv. 2, 96).
-qui non paruerit, capital
esto, Cic. Leg. 2, 21 : pour qui n'aura pas obéi, crime
capital.
-capitale,
Tac. Agr. 2; Quint. 9, 2, 67 au lieu de capital. 2- bandeau
des prêtresses dans les sacrifices.
- Varr. L. 5, 130 ; P. Fest. 57,
6.
căpĭtāle, is, n. : 1-crime capital.
- capitale est objicere
anteacta,Quint.
9, 2, 67 : c'est un crime capital de revenir sur le passé. --- Tac.
Agr. 2. 2- oreiller.
--- Gloss.
Căpitālĭa : nom
donné à une montagne de l'Inde. --- Plin. 6, 74.
căpĭtālis, e [caput] : 1- qui
concerne la tête, capital, [c.-à-d., suivant les cas] qui entraîne la
mort (peine de mort), ou seulement la mort civile.
- pœna capitalis, Liv. 6,
4, 5, etc. : peine capitale.
- accusare aliquem
rei capitalis, Cic. Verr. 2, 2, 28, § 68 : accuser qqn d'un crime
capital.
- fraus capitalis, Cic. de
Or. 1, 232 : crime capital.
- crimen capitale, Cic.
Verr. 5, 23 : accusation capitale.
- triumviricapitales,
Cic. Or. 156 : les triumvirs (commissaires) aux affaires
capitales.--- cf.
Liv. 25, 1, 10; 39, 14, 10. 2- fig.
mortel, fatal, funeste.
- capitalis hostis, Cic.
Cat. 2, 3 : ennemi mortel.
- nulla capitalior pestis
quam, Cic. CM 39 : pas de fléau plus funeste que.
- capitale odium, Cic. Læl.
2 : haine mortelle.
- capitalis oratio, Cic.
Off. 2, 73 : discours fatal.
- capitalis ira, Hor. S. 1,
7, 13 : colère mortelle.
- hoc
erat etiam capitalior, quod idem pecunias iis qui ab isto aliquid
mercabantur fænori dabat, Cic. Verr. 2, 2, 170 : il était même plus
fatal (à la Sicile) par ce fait qu'il prêtait à intérêt l'argent dont
on achetait les faveurs de Verrès. 3- capital, éminent,
supérieur.
-
Siculus
ille capitalis, Cic. Q. Fr. 2, 11 : ce Sicilien,
écrivain de
premier ordre.
- capitale vocamus Ingenium sollers, Ov. F. 3, 839 : nous appelons capital un esprit ingénieux.
- capitalis jocus : plaisanterie
exquise. --- Treb. XXX. Tyrann. 10.
capitalismus, i, m. : capitalisme. --- néolatin.
-
quamvis magnæ
mutationes factae sint in societatibus excultioribus, humana
capitalismi vitia cum conseguenti dominatu rerum in homines minime
defecerunt : malgré les changements importants survenus dans les
sociétés les plus avancées, les déficiences humaines du capitalisme
sont loin d'avoir disparu, et la conséquence en est que les choses
matérielles l'emportent sur les hommes. --- lettre encycl. centesimus annus, Jean-Paul II, pape.
căpĭtālĭtĕr, adv.
[capitalis] : 1- en
menaçant la vie.
-
reminiscebatur quam capitaliter ipsum me apud centumviros lacessisset,
Plin. Ep. 1, 5, 4 : il se ressouvenait quel procès capital il
m'intentait
devant les centumvirs. 2- en
frappant de mort.
- capitaliter animadvertere
in militem, Veg. Mil. 2, 22 : punir de mort un soldat. 3- avec
acharnement.
- capitaliter
odisse, Amm. 21, 16, 11 : haïr mortellement.
căpĭtānĕus,
a, um [caput] : - 1- qui se distingue
par sa grandeur.
- 2- d'une
importance capitale.
- capitaneæ litteræ, Grom.
362, 30 : lettres
capitales.
- capitanei versus, Cass. Ps.
135 pr : les premières lignes.
căpĭtārĭum æs :
capital (d'une dette...).
- căpĭtārĭum æs
quod capi potest, Paul. ex Fest. p. 65.
căpĭtātim
: c. capitulatim. --- Serv. G. 2, 177.
căpĭtātĭo, ōnis,
f. [caput] : -1- capitation, taxe par tête..
--- Dig. 60, 15, 3. -2- droit par tête de bétail..
--- Cod. Th. 7, 4, 8.
căpĭtātus, a, um
: 1- pourvu
d'une tête.
- herba
impia vocatur incana, roris marini aspectu, thyrsi modo vestita atque
capitata, Plin. 24, 173 : l'herbe appelée impie est blanchâtre,
ressemble au romarin, est garnie de feuilles en manière de thyrse et se
termine par une tête. 2- qui
a une grosse tête. --- Lucil. 72;
Varr. R. 2, 9, 15; Plin. 19, 105; 20, 48.
-
capitata vinea, Col. 5, 5, 9 : vigne qui n'a plus que des ceps (après
élagage).
- capitati caules, Plin. : choux pommés.
căpĭtellum, i, n.
[caput] : -1- tête, extrémité. ---
Veg. Mul. 3, 17, 2; Cass. - Fel. 44.
-2-
chapiteau (de colonne).--- Coripp. 4, 59; cf. Isid. Orig. 15, 8, 15; 19, 10,
24;
Vulg. 3 Reg. 7, 16.
căpĭtĭlăvĭum,
ĭi, n. [caput, lavo] : lotion de la tête à l'enfant
nouveau-né. --- Isid. 6, 18, 14.
capitium : 1-
căpĭtĭum, ĭi, n. [caput] : -a- vêtement de femme qui
couvre la poitrine. --- Varr. L. 5, 131. -b- cape qui couvre la tête.
--- Non. 542, 25.-c- ouverture supérieure de la
tunique. --- Laber. 62; Gloss. 5, 617. 2-
Căpĭtĭum, ĭi, n. : Capitium (ville de Sicile).--- Cic. Verr.
3, 103.
- Căpĭtīnus, a, um
: de Capitium. --- Cic. Verr. 3, 103.
capito :
1- căpĭto, ōnis, m. [caput]
: a- qui a
une grosse tête.--- Cic. Nat. 1,
80.
-eis cognomentum
erat duris Capitonibus, Plaut. Pers. 60 : (les parasites) avaient comme
surnom Grosses Têtes Dures. b- muge ou chabot [poisson de
mer]. --- Cat. Agr. 158, 1. b- un
poisson blanc d'eau douce. --- Aus. Mos. 85. 2- Căpĭto, ōnis, m. : Capiton (surnom des Atteius, des
Fonteius).
Căpĭtōlĭăs,
ădis, f. : ville de Cœlé-Syrie. --- Anton.
-adj.
f. - Căpĭtōlĭăs : de Capitolias. ---
CIL 6, 210.
Capitolinus
[Capitolium] :
1-
Căpĭtōlīnus, a,
um
: du Capitole, Capitolin.
- Juppiter Capitolinus, Cic.
Verr. 4, 66 : Jupiter Capitolin.
- ludi
Capitolini, Liv. 5, 50, 4 : jeux Capitolins [célébrés en
l'honneur de
Jupiter].
- dapes Capitolinæ, Mart.
12, 48 : festin servi à Jupiter dans
la cérémonie du lectisternium.
-
Capitolina quercus, Juv. 6, 387 : couronne de chêne (prix du
vainqueur dans les jeux Capitolins, institués par Domitien).
-
Capitolini, ōrum, m. : les Capitolins (collège d'hommes choisis pour
présider les jeux en l'honneur de Jupiter Capitolin).---
Cic. Q. 2, 5, 2.
- Capitolinus (Jupiter) : Jupiter Capitolin.
2- Căpĭtōlīnus, i, m. :
Capitolinus (surnom de Manlius qui sauva le Capitole).--- Aur. Vict. Vir. Ill.
24.
Căpĭtōlĭum, ĭi,
n. [caput] (= Καπιτώλιον) : 1- le Capitole [une
des sept collines de Rome
sur laquelle était bâti le temple de Jupiter Capitolin]. --- Varr.
L. 5, 41; Liv. 5, 54, 6; Cic. Verr. 4, 129.
- multi reges ... habent in animo Capitolium sic ornare ut templi
dignitas ... desiderat, Cic. Verr. 2, 4, 68 : de nombreux rois ont
l'intention d'honorer le Capitole, de la façon que le demande la
dignité du temple. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 132, éd. Vuibert.
-
Căpĭtōlĭum Vĕtus : le vieux Capitole (sur le mont Quirinal, à Rome). --- Varr. L. L. 5, § 158. 2- le
Capitole (nom donné par
d'autres villes à leurs citadelles ou à leurs temples les plus
magnifiques). --- Suet. Tib. 40 ; Cal. 57. 3- le Capitole
(temple dans le Ciel). --- Prud. contr.
Symm. 1, 632.
- fig.
tamquam totius corporis capitolium, Chalcid. Tim. 233 : (la tête) est
comme le capitole de tout le corps.
-voir hors site:Capitole.
căpĭtŭlāni, ōrum, m. : c.
capitularii. --- Symm. Ep. 9, 10, 2.
căpĭtŭlāre, is,
n. [capitulum] : coiffure, capuchon. ---
Isid. 19, 31, 3.
căpĭtŭlārĭus,
a, um [capitulum] : qui concerne les collecteurs d'impôts.
--- Cod. Th. 11, 16, 14.
- căpĭtŭlārĭi,ōrum, m. : - 1- collecteurs d'impôts.
--- Cass. Var. 10, 28. - 2- officiers recruteurs.
--- Cod. Th. 6, 35, 3.
- căpĭtŭlārĭum, ĭi, n. : capitation, taxe par tête. --- Inscr. Orell. 3345.
căpĭtŭlātus,
a, um [capitulum] : qui a une petite tête.
-
capitulatus surculus, Plin. 17, 21, 156 : crossette, branche
qui garde
quelque peu de bois de l'année précédente.
- capitulatæ costæ, Cels.
8,
1 : côtes qui ont une tête [arrondies à l'une des extrémités].
Căpĭtŭlenses,
ĭum, m. : les habitants de Capitulum.--- Ulp.
- (Lebaigue P.
169)
capitulum :
1- căpĭtŭlum, i, n. [caput]
:
-capitulus, m. Ps.-Cypr. Pasch.
15. a- petite
tête, tête.
-operto capitulo bibere,
Plaut. Curc. 293 : boire la tête couverte.
-
fig. capitulum
cepæ Col. 11, 3, 15, tête d'oignon. b- homme,
individu [langue de la comédie].
- capitulum
lepidissimum, Ter. Eun. 531 : la plus délicieuse des créatures. ---
cf. Plaut. As. 496. c- coiffure,
capuchon. --- Isid. 19, 31, 3;
[ou] cape.
--- Non. 542, 30. d- chapiteau (t. d'archit.).
--- Vitr. 3, 3. e- poutre
transversale de la baliste ou de la catapulte.
--- Vitr. 10, 10, 1. f- partie
saillante arrondie. --- Varr. R. 3, 5,
10. g- chapitre,
division d'un ouvrage. --- Tert. Jud. 9. h- article,
titre d'une loi. --- Cod. Just. 5, 37, 28. ii- recrutement.
--- Cod. Th. 11, 16, 16. 2- Căpĭtŭlum, i, n. : Capitulum
(ville de Campanie).--- Plin. 3, 63.
- Căpĭtŭlenses, ĭum, m.
: habitants de Capitulum. --- Dig. 50, 15,
7.
căpītum
(căpētum), i, n. : fourrage, nourriture des
animaux. --- Amm. 22, 4, 9; Cod. Th. 7, 4, 7.
- gr. καπητόν.
caplātŏr
: sync. pour capulator. --- CIL 10, 5917.
caplum,
i, n. (sync. pour capulum)
: corde. --- Gloss. 5, 614.
capnĭās, æ, m. :
-1- sorte de jaspe brun. ---
Plin. 37, 118. -2- espèce de chrysolithe
enfumée. --- Plin. 37, 128.
- gr. καπνίας.
capnĭos, ĭi, f. :
vigne aux raisins noirs (comme la fumée).---
Plin. 14, 39.
- gr. κάπνιος : de la couleur de la fumée.
capnītis, ĭdis,
f. : -1- sorte de jaspe brun (c.
capnias). --- Plin. 37, 151. -2- tutie ou
oxyde de zinc. --- Plin. 34, 101.
- gr. καπνῖτις.
capnos, i, f.
(capnĭon, ii, n. ) : fumeterre. --- Plin.
25, 155.
- gr. καπνός : vapeur, fumée.
Capotēs,
æ, m. : montagne de la Grande Arménie. --- Plin. 5,
83.
cappa
: 1- cappa, n. indécl.
: lettre de l'alphabet grec. --- Aus. Id. 12, 27.
- gr. κάππα. 2- cappa, æ, f.
: sorte de coiffure. --- Isid. 19, 31, 3. 3- Cappa, æ, f.
: ville de la Bétique. --- Raven. 317, 5
Cappădŏca
(lactuca), æ, f. : laitue de Cappadoce.--- Mart. 5, 78.
Cappădŏcarchĭa,
æ, f. : fonction religieuse en Cappadoce. --- Dig. 27, 1, 6.
- gr. Καππαδοκαρχια.
Cappădŏcĭa, æ,
f. :la Cappadoce [province
centrale de l'Asie-Mineure]. --- Cic. Agr. 2, 55; Plin. 6, 3,
3, § 8 sq.; Cic. Att. 5, 18, 1; id. Fam. 15, 2, 1 sq.; Curt.
3, 1, 24; Nep. Eum. 2, 2.
- gr. Καππαδοκία.
- Cappădŏcĭus, a, um : de
Cappadoce. --- Col. 11, 3, 26; Plin. 21, 9, 27, § 51.
- Cappădŏcus, a, um : de Cappadoce.---
Plin. 6, 2, 2, § 6; Mart. 10, 76; cf. Pers. 6,
77; Col. 6,
17, 7; cf. Plin. 31, 7, 39, § 73; Col. 10, 191; cf. id. 10,
184.
Cappadox 1-
Cappădox, ŏcis, m. : le Cappadox (fleuve de Cappadoce). --- Plin. 6, 9.
- gr. Καππάδοξ. 2-
Cappădox, ŏcis, adj. : de Cappadoce, cappadocien.--- Cic. Sen.
14; Hor. Ep. 1, 6, 39.
- Cappădŏces, um, m. (acc. -as, -es) : les Cappadociens.
cappæ
: voir campæ. --- Fest. 44 (plus. mss.).
cappara : 1- cappăra, æ, f.
: pourpier [plante]. --- Apul. Herb. 103. 2- Cappara, æ, f.
: c. Capara. --- Anton.
cappari, indécl.
n. : câpre.
capparis
: 1- cappăris, n. indécl.
: câpre, fruit du câprier. --- Cels. 4, 16 ; Plin
13, 127.
- gr. κάππαρις. 2-
cappăris, is, f. : -a- câprier [arbrisseau]. ---
Plin. 15, 117. -b- fruit du câprier, câpre. ---
Plaut. Curc. 90; Cels. 2, 18; Mart. 37, 7.
- gr. κάππαρις.
capra :
1-
capra, æ, f. [caper] : -a-
chèvre. --- Cato ap. Charis. p. 79 P.; Varr. R.. 2, 3, 1 sq.;
Col. 7, 6 sq.; Plin. 8, 200; Cic. Læl. 62. -b- la
Chèvre (étoile de la constellation du Cocher). --- Hor. O. 3,
7, 6; Cic. poët. Nat. 2, 43, 110.
- olidæ capræ, Hor. Ep.1, 5,
29 : l'odeur forte des aisselles [m. à m. les chèvres
puantes].
- Capræ Palus, Liv. 1, 16, 1
: le marais de la Chèvre [endroit où Romulus disparut
et où s'éleva plus tard le Cirque Flaminius].
2-
Capra, æ, m. : Capra. -a- surnom d'un homme aux
cheveux hérissés. --- Suet. Calig. 50. -b- surnom des Annius.
--- Varr. R. 2, 1, 10.
caprāgĭnus
(caprūgĭnus) : de chevreuil.
--- Macr. S. 3, 13, 12.
caprāgo,
ĭnis, f. : laitue sauvage.
--- Apul. Herb. 108.
Caprarĭa, æ, f. :-a-
Caprarie (= Cabrera, île voisine des Baléares). --- Plin. 3, 78.
-b-
Caprarie (une des îles Fortunées).--- Capel. 6,
702. -
c- (=
Caprasia), æ, f. : Caprarie (île voisine de la Corse).--- Plin. 3, 81.
- Caprarĭensis, e : de
Caprarie (île près des Baléares).--- Plin. 34, 164.
caprarius [caper]
: 1-
caprārĭus, a, um : relatif aux chèvres.--- Sol. 1, 97. 2-
caprārĭus, ii, m. : chevrier.--- Varr. R. 2,
3, 10.
Caprasĭa, æ, f.
: -1-
Caprasie (= Capraria, île voisine de la Corse). --- Varr. R. 2,
3, 3. -2- une
des embouchures du Pô. --- Plin. 3, 120.
- mais Caprāsĭa, ōrum, n. :
Caprasie (ville du Bruttium). --- Peut.
Capratīnæ
: voir Caprotinæ. --- CIL 4, 1555.
caprĕa,
æ, f. [capra] : chèvre sauvage, chevreuil. --- Hor.
O. 3, 15, 12.
- jungere capreas lupis,
Hor. O. 1, 33, 8 : croiser les chèvres avec les loups [pour
marquer une chose impossible]
- Capreæ palus, Ov. F. 2,
491 : c. Capræ palus, voir capra.
Caprĕæ,
ārum, f. : Caprée [île de la mer Tyrrhénienne, auj. Capri]. ---
Tac. An. 4, 67.
caprĕāgĭnus, a, um : de la
race des chèvres.--- Plaut. Ep. 18.
Caprĕensis
(Caprensis), e [Capreæ] : de Caprée. --- Suet. Tib.
43.
caprĕĭda, æ, f.
: chèvrefeuille. --- Cato, Agr. 122.
caprĕŏla,
æ, f. [caprea] : petite gazelle. --- Ambr. Psalm.
118, 6, 12.
caprĕŏlātim
[capreolus] : à la manière des tendrons de la vigne. ---
Apul. M. 11, 22.
caprĕŏlus (caprĭŏlus Gloss.), i, m.
: 1- jeune chevreuil.
--- Virg. B. 2, 41. 2- binette [instrument de
labour]. --- Col. 11, 3, 46. 3- vrille de la vigne.
--- Varr. R. 1, 31, 4. 4- chevron, support. ---
Cæs. BC. 2, 10, 3; Vitr. 4, 2.
caprĕus,
a, um : de chèvre. --- Prisc. 3, 40.
Caprĭcornus,
i, m. [(caper, cornu] : le Capricorne [signe du zodiaque].
--- Cic. Arat. 91, etc.: Hor. O. 2, 17, 20.
caprĭfīcātĭo,
ōnis, f. [caprifico] : caprification [procédé pour hâter
la maturité des figues en les faisant piquer par une espèce de
moucherons]. --- Plin. 1, 25, 21; 15, 81 ; 17, 254.
caprĭfīco,
āre [caprificus] : - tr. - hâter la maturation des figues sauvages (par
caprification).--- Plin. 16, 114.