===> Dico
- obumbracŭlum,
i, n. [obumbro] : ombre, ce qui ombrage. --- Aug.
Serm. 153, 11, 14; Hier. adv. Jovin. 1, § 39.
- Gaffiot
P. 1063-1066 --- Lebaigue
P. 849.
- obumbrātĭo,
ōnis, f. [obumbro] : - 1
- obscurité,
ténèbres. --- Chalc.
Tim. 242. - 2
-
obscurcissement, voile.
--- Arn. 5, 41.
- ŏbumbrātrix, īcis, f.
: celle qui couvre de son ombre [fig.]. --- Tert. Apol. 9.
- obumbrātus,
a, um : - 1 - couvert
d'ombre,
ombragé, abrité. - 2
-
caché, dissimulé.
- obumbro,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- ombrager, couvrir d’ombre.
---
Ov Am. 2, 19; M.
13, 845 ; 14, 837, Curt. 5, 4, 8 ; Plin. 17, 165.
2
-
obscurcir, ternir.
- obumbrant
æthera telis, Virg. En. 12, 578 : ils obscurcissent le ciel de
leurs traits. --- cf.
Plin. 2, 111.
- nomina
numquam obscura, etiam
si aliquando obumbrentur, Tac. H. 2, 32 : noms [de Rome, du sénat, etc.]
qui ne sont jamais dans l’obscurité même s’il arrive parfois qu’une
ombre les recouvre.
- prov.
sapientia
vino obumbratur, Plin. 23, 41 : la sagesse se noie dans le vin. --- cf.
Quint. 8, prooem. § 23.
3
- voiler, dissimuler.
---
Ov. P. 3, 3, 75.
4
- couvrir, protéger.
- magnum
reginæ nomen obumbrat [eum], Virg. En. 11,
223 : le grand nom de la reine l’abrite de son ombre.
- obuncātus,
a, um [uncus]
: recourbé, crochu. --- C.-Aur. Chron. 2, 14, 198.
- obunco,
āre : accrocher.
---
Aldelm. Laud. Virg. 16.
- ŏbunctŭlus, a, um : légèrement
parfumé. --- •Titin. Com. 138.
- ŏbunctus,
a, um : parfumé,
oint. --- Apul.
M. 2, 9.
- ŏbuncŭlus, a, um [obuncus]
: un peu recourbé. --- *Titin.
d. Non. 536, 19.
- ŏbuncus,
a, um : crochu, recourbé.
---
Virg. En. 6, 597 ; Ov. M. 6, 516.
- obundātĭo,
ōnis, f. : inondation, débordement. --- * Flor.
4, 2, 27.
- obundo,
āre : - intr. -
déborder. --- Enn. An.
435; Stat. Ach. 1, 102.
- ŏburvo,
āre : c. urvo. --- Gloss.
Plac.
- ŏbustus,
a, um : brûlé (à
l'extrémité), brûlé autour;
brûlé
(par la gelée). --- Ov. Tr.
5, 2, 66.
- sudes
obustæ, Virg. En. 11, 894 : pieux durcis au feu. --- cf. En. 7, 506.
- obvăgĭo,
īre : - intr. - vagir. ---
Plaut. Pœn. prol. 31.
- obvāgŭlo, āre, ātum [obvagio] : -
intr. - réclamer à grands cris. --- XII Tab.
d. Fest. 375.
- obvallo,
āre, āvi, ātum : - tr. - entourer d'un retranchement. -- P. Fest.
179.
- fig.
obvallatus, Cic Agr. 2, 3 : fortifié.
- obvallus, a, um
: entouré par un retranchement. --- *Acc.
Tr. 111.
- obvārĭcātŏr, ōris, m. [obvaro]
: celui qui barre le chemin à qqn. --- Fest. 194.
- obvāro,
āre [ob, varus] : - intr. avec dat. - faire obstacle à, se mettre en
travers. --- Enn. ap.
Non. 147, 22 (Trag. v. 3 Vahl.).
- obvēlo,
āre : - tr. -
couvrir d’un voile, voiler. --- Cassiod.
Ecd. 10, 26.
- obvěnĭentĭa, æ, f. [obvenio]
: accident, événement, occurrence. --- Tert.
Val. 29.
- obvĕnĭo,
īre, vēni, ventum : - intr.
1
- venir au-devant de, se
présenter à [avec dat.].
- se in
tempore pugnæ obventurum, Liv. 29, 34, 8 : [il annonce] qu’il
interviendra dans le combat au moment voulu.
- obvenit
occasio : l'occasion s'est présentée. --- cf. Plaut. As.
281.
2
- échoir à, être dévolu à [dat.].
- quibus hæ
partes ad defendendum obvenerant, Cæs. BG. 7, 81, 6 : à qui
était échue la mission de défendre ce côté.
- Scipioni
obvenit Syria, Cæs. BC. 1, 6 : la Syrie échut à Scipion. --- cf. Cic.
Verr. 2, 17.
3
- langue augurale arriver
à l’encontre, survenir pour faire obstacle.
- vitium
obvenit : un vice s'est produit (dans
les augures). ---
Cic. Phil. 2, 33, 83; id. Off. 2, 21, 74; Div. 2, 77.
- obventīcĭus,
a, um
[obvenio] : qui arrive par hasard, accidentel. --- Tert.
Marc. 2, 3.
- obventĭo, ōnis, f. : obvention,
revenu. --- Ulp. Dig. 7, 1, 7.
- obventŭs, ūs, m. [obvenio]
: arrivée, rencontre. --- Tert. An. 41.
- obverbĕro,
āre : - tr. -
frapper fort. --- Apul. M.
7, 25.
- obversātus,
a, um : part. passé de obversor; qui s'est
présenté,
qui s'est offert.
- obversĭo,
ōnis, f. [obversor] : action de tourner vers. --- Hier. 18,
Jes. 66, 5.
- obversor,
āri, ātus sum : -
intr. -
1
- se trouver
devant, se montrer, se faire voir [avec
datif ou abst.]. --- Liv. 31,
11, 7; 33, 47, 10; 34, 61, 4; Plin. Ep. 5, 21, 2; 6, 5, 13.
- hunc
Aristonem Carthagine obversantem non prius amici quam inimici
Hannibalis
qua de causa venisset cognoverunt, Liv. 34, 61 : dès
qu'Ariston se
montra
à Carthage, les ennemis d'Hannibal comprirent avant ses amis
pour
quelle
raison il était venu.
2
- s’offrir (aux regards, à
l’esprit).
- obversari ante oculos,
Cic. Sest. 3 : s'offrir aux regards.
- obversentur
species honestæ animo, Cic. Tusc. 2, 52 : que des images d'honneur
s'offrent
à notre esprit.
- obversari animis, Liv. 35, 11, 3
: s'offrir à l'esprit.
3
- faire face
à, tenir tête à, combattre. --- Tert.
Gnost. 5.
- obverto
(obvorto), ĕre, verti, versum : - tr. - tourner vers, tourner
contre (avec dat. ou ad
ou in acc.)
- avec dat.
- obvertunt
pelago proras, Virg. En. 6, 3 : on retourne les proues vers
la mer.
- ne
pascentium capita sint obversa soli, Col. 7, 3 : (il importe au plus
haut degré) qu'en paissant le troupeau n'ait pas la tête en face
du soleil. --- Plaut.
Ps. 1021.
- avec ad.
--- Liv. 27, 18, 16.
- avec in acc. --- Liv. 9, 21, 5
- obvertere
in aliquem saevam cum lumine mentem, Ov. M. 2, 470 : tourner vers
quelqu'un des regards chargés de haine.
- au
passif obverti : se
tourner vers, se tourner
contre. --- Ov.
H. 19, 191.
- obversus orienti, ad orientem, Plin. 6, 33 ;
Col. 9, 7, 5 : tourné vers l'Orient.
- à l'acc. sans
in - obversus orientem, Apul.
M. 2, 28 : tourné vers l’Orient.
-
profligatis obversis, Tac. An. 12, 14 : ayant mis en
déroute les troupes qui lui étaient opposées.
- obversus
ad cædes, Tac. H. 3, 83 : tout occupé au carnage.
- obversis
militum studiis, Tac. H. 3, 11 : la faveur des soldats s'étant déclarée
pour lui.
- obviam,
adv. [ob + via] :
- ob vĭam. --- cf. Corss. Ausspr. I. 495,
769).
1
- devant,
au-devant, à la rencontre, sur le passage, sur le chemin.
- obviam
alicui fieri, Cic. Mil. 28 : rencontrer qqn.
- obviam
alicui ire, procedere, prodire, Cic. Mur. 67 ; Phil.
2, 78 ; 2,
58 : aller à la rencontre de
qqn, s’avancer à la rencontre de qqn.
- obviam
alicui mittere, Cic. Fam. 3, 7, 4 : envoyer à la rencontre de
qqn.
- si
qua ex parte obviam contra veniretur, Cæs. BG. 7, 28, 1 : pour le cas
où de quelque endroit on viendrait devant eux les attaquer.
- de
obviam itione, Cic. Att. 11, 16, 1 : sur la question d’aller à la
rencontre.
- fig. obviam
esse alicui, Plaut. Capt. 521 : se présenter à qqn, être à sa
disposition.
- nec
(meis) sycophantiis ullum mantellum obviam est, Plaut. Capt. 3, 3, 6 :
il n'y a pas moyen de couvrir mes fourberies.
- mihi
tot obviam eveniunt morae ! Plaut. Cas. 3, 4, 28 : je trouve
tant d'obstacles sur mon chemin !
- obviam
ire periculis, Sall. J. 7, 4 : courir au-devant des dangers, s'exposer
aux
dangers.
- obviam
ire crimini, Liv. 9, 26 : aller au-devant d'une accusation, affronter
une
accusation.
- ire
obviam discrimini statuit, Tac. Agr. 18 : il décida d'aller
au-devant du danger.
2
- contre, (aller
à) l’encontre de, s’opposer à, tenir tête à, combattre.
- obviam tribunorum audaciae senatus ibat, Liv. :
le sénat tenait tête à l'audace des tribuns.
- obviam
ire superbiæ nobilitatis, Sall. J. 5, 1 : couper court à l'orgueil
des nobles.
- obviam
ire cœptis, Liv. 23, 28 : s'opposer à une entreprise.
- obviam
ire hostibus, Sall. J. 97 : s'opposer à l'ennemi, tenir
tête à l'ennemi.
- cupiditati
hominum obviam ire, Cic. Verr. 2, 1, 106 : combattre la cupidité
humaine. --- cf. Sall. J. 22, 3, etc.
3
- obvier à, remédier à, prévenir.
- infecunditati
terrarum obviam ire, Tac. An. 4, 6 : obvier à la stérilité des terres.
- ni
Cæsar obviam isset, Tac. An. 4, 64 : si César n’avait pris des mesures
préventives.
- specie
pietatis obviam itum dedecori, Tac. An. 13, 5 : une démonstration de
respect filial prévint le déshonneur.
- obviam
ire dedecori, Tac. An. 13, 5 : prévenir la honte.
- obviam
ire timori, Tac. H. 4, 46 : écarter la crainte, prévenir
la crainte.
- obviam
ire fraudibus, Tac. An. 6, 16 : prévenir les fraudes.
- obvĭgĭlātus,
a, um : part. passé de obvigilo, inusité;
surveillé.
- obvĭgĭlāto
opus est ou
obvĭgĭlātost opus, Plaut. Bac. 398 : il faut de la vigilance.
- obvĭo,
āre, āvi, ātum [ob + via] : - intr. -
1
- aller au-devant de (avec datif).
---
Hier. Ep. 5, 1.
2
- barrer passage, s’opposer à. --- Macr.
Sat. 7, 5.
- obviare
alicui, Macr. : résister à qqn.
3
- prévenir, écarter, obvier à [datif].
---
Pall. 1, 35, 14.
- obvĭŏlo,
āre, āvi, ātum : -
tr. - violer, profaner. --- Inscr.
Grut. 996, 13.
- obvĭus,
a, um [ob + via] :
- (Lebaigue
P. 849 et P.
850)
1 - qui est ou se met
sur le passage de, qui
se présente, que l'on rencontre.
- obvias
alicui litteras mittere : envoyer une lettre au-devant de qqn.
- dare
se obvium alicui : aller à la rencontre de qqn.
- cui
mater media sese tulit obvia silva, Virg. En. 1, 314 : et voici
qu’au
milieu de la forêt sa mère vint à sa
rencontre.
- in
obvio alicui esse (fieri) : se trouver sur le chemin de qqn, rencontrer
qqn.
- esse
in obvio classi, Liv. : se trouver sur le passage de la flotte.
- montes,
qui obvii erant itineri adversariorum, Nep. : montagnes qui se
trouvaient
sur la route des ennemis.
- obvius,
ii, m. : un passant.
- obvios
percunctari, Cic. : interroger les passants.
2 - qui est dans le
voisinage, qui est à
portée, sous la main, qui s'offre, qui se
présente sans peine,
accessible.
- falces...
quidquid obvium fuisset amputaturæ, Curt. 4 : des faux ...
destinées
à couper tout ce qui serait à leur
portée.
- cuncta
obvia habere, Tac. : avoir tout sous la main.
3
- qui se présente de
soi-même, qui
ne coûte aucune
peine, facile; naturel, commun, banal.
- obvium
est dicere, Gell. : il est naturel de dire.
- municipes
et municipia sunt verba usu obvia, Gell. 16 : villes municipales et
citoyens
municipaux sont des termes couramment employés.
4
- qui marche contre, qui affronte,
qui s'oppose,
qui résiste, qui tient tête.
- Jugurthæ
obvius procedit, Sall. : il marche contre Jugurtha.
- obvii
hostibus fuerant : ils s’étaient portés
au-devant des ennemis.
5
- avec dat. - situé
devant, exposé à.
- obvia
urbs hostibus, Tac. : ville exposée aux ennemis.
- velut
rupes obvia ventorum furiis, Virg. En. 10 : tel un rocher
exposé à la
fureur des vents.
- abl.
abs. non
obumbrato vel obtecto calvitio, sed quoquoversus obvio, Apul.
10 : sans cacher ni protéger ma calvitie, mais la
montrant partout.
- obvium
soli cubiculum, Plin. : chambre tournée au soleil.
6
- qui va au-devant, qui est d'un
abord facile, prévenant,
serviable, affable, complaisant.
- est
obvius et expositus, plenusque humanitate quam præcipit, Plin. Ep. 1,
10, 2 :
il est d'un abord facile, accueillant et plein de la bienveillance
qu'il
enseigne.
- obvia
comitas, Tac. An. 2, 2 : humeur prévenante.
- obvia,
n. plur. pris comme adv. : en faisant face. --- Stat.
- voir
obviam
(adv.).
- obvŏlĭto, āre : - intr.
- voler
çà et là [fig.],
courir de côté et d’autre. --- P.-Lat. Decl. 11 ; 32.
- obvŏlūtātus,
a, um : embarrassé. --- Veg. Mul.
3, 4, 30.
- obvŏlūtĭo,
ōnis, f. : enveloppe. --- Macr.
Somn. 1, 11.
- obvŏlūtor,
āri : - intr. - se rouler.
- obvolutari
genibus : se jeter aux genoux (de qqn). --- Dosith.
52, 2.
- obvŏlūtus,
a, um : part. passé de obvolvo; enveloppé,
couvert.
- obvolvo,
ĕre, volvi, vŏlūtum : - tr. - 1
- envelopper, couvrir, voiler. --- Cic. Or. 74 ; Verr.
5, 72; Inv. 2, 149. - 2
- cacher,
dissimuler. --- Hor. S.
2, 7, 42.
- Ocălĕa, æ, ou Ocălĕē, ēs, f. : ville
de Béotie. --- Plin. 4, 26.
- Ocazanēs, is, m.
: rivière qui se jette dans le Cyrus. --- Plin. 6,
29.
- occa
:
1 - occa,
æ, f. : herse. --- Veg. Mul.
1, 56; Gloss. Isid.
2
- occa, æ, f.
: arbrisseau à fruits rouges. --- Gloss.
- occăbus, i, m.
: bracelet. --- Inscr.
Orel. 2263.
- gr. ὄκκαϐος.
- occæcātĭo, ōnis, f. [occæco]
: action de couvrir de terre. --- Seren d. Non. 61, 31.
- occæcātus,
a, um : part. passé de occæco. - 1
- frappé de cécité, devenu aveugle. - 2
- aveuglé, troublé, égaré.
- 3
- obscurci.
- 4 - recouvert de
terre.
- occæco
(obcæco), āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - frapper de cécité, aveugler.
---
Cels.
6, 6, 57.
2
- aveugler = empêcher de voir.
- occæcatus pulvere effuso
hostis, Liv. 22, 43, 11 : l’ennemi aveuglé par la poussière
soulevée (par
les tourbillons de...).
3
- rendre
obscur, cacher (la
lumière). --- Liv.
33, 7.
4
-
recouvrir (de terre). --- Cic. CM
51 ; Col. 2, 2, 9.
5
-
paralyser.
--- Virg. Cul. 198.
6
- rendre obscur,
inintelligible. --- Cic.
de Or 2, 329.
- occæcatus
cupiditate, Cic. Fin. 1, 10 : aveuglé par la passion.
--- cf. Phil. 4, 9;
Fam. 15, 1, 4.
- occallātus (obcallātus), a, um
[ob, callus] : rendu insensible, endurci.
--- Sen. Nat. 4, 13, 10.
- occallesco
(obcallesco), ĕre, callŭi : - intr. - 1
- devenir
calleux, devenir dur. --- Pl. As.
419 ; Cels.
4, 24. - 2
- fig.
devenir insensible, s’endurcir. --- Cic. Att.
2,18, 4 ;
Plin. Ep. 2, 15, 2.
- occāmen, ĭnis, n. [occo]
: hersage. --- Gloss. Isid.
- occăno,
ĕre, cănŭi
[ob, cano] : - intr. - 1
- sonner [de la trompette]. --- Sall. H. 1, 71. - 2
- sonner [en parl. de la trompette]. --- Tac. An. 2, 81.
- occanto,
āre [ob, canto] : - tr. - charmer,
jeter un charme, des
maléfices sur. --- Paul.
Sent. 5, 23, 9 ; Apul. Apol. 84, 8.
- occănŭi
: parf. de occano.
- occāsĭo,
ōnis, f. [occasum, de
occido] :
1 - occasion,
moment
favorable, temps propice.
- tempus occasionis opportunum Græce
εὐκαιρία,
Latine occasio
appellatur, Cic. Off. 1, 142 : le moment d'agir
favorable s'appelle en grec εὐκαιρία,
en latin occasio.
-
occasio
præclara, Cic. Mil. 38 ; occasio mirifica, Cic.
Att. 2, 14, 2 : occasion belle, merveilleuse.
-
occasio major, Planc. Fam. 10, 8,
2 ; occasio minor, Suet. Cæs. 3; occasio
summa, minima, Ter. Phorm.
885; Suet. Calig. 14 : occasion plus belle, moins
belle, la
meilleure, la moins bonne.
- occasionis
esse rem, non prœlii, Cæs. BG. 7,
45, 9 : que le succès est une affaire d'occasion, non de
combat.
- occasionem
amittere, Cic. Att. 15, 11, 2 : perdre une occasion.
- prætermittere,
dimittere, Cic. Verr. 5, 10 ; Cæs. BG. 5, 57, 1; 5,
38, 2 : laisser passer, négliger une occasion.
- teneo,
quam
optabam, occasionem neque omittam, Cic. Leg. 1, 5 : je tiens
l'occasion que je souhaitais et je ne la lâcherai pas.
- hanc
occasionem
oblatam tenete, Cic. Phil. 3, 34 : mettez à profit l'occasion
offerte.
- occasioni
non deesse, Cæs. BC. 3, 79 : profiter de
l'occasion.
- occasionem
captare, Liv. 38, 44, 3; arripere Liv.
35, 12,
17 ; sumere, amplecti, Plin. 2, 3 ; Plin. Ep. 2,
13, 1
: saisir
une occasion.
- occasionem
aperire, Liv. 4, 53, 9 : fournir une
occasion.
- si
fuerit occasio..., defendemus, Cic. Att. 5, 18, 2
: si l'occasion se présente, nous défendrons...
- occasione
data,
Cic. Phil. 7, 18 : l'occasion étant offerte. --- cf.
Cic. Fam. 12, 24,
2.
- per
occasionem, Sall. C. 51, 6 : en profitant de l'occasion.
--- cf. Liv. 1, 5, 5 ; 30, 3, 10, etc.
- per
omnem occasionem, occasione
omni, Suet. Aug. 67 ; Claud. 42 : en toute occasion.
- ex
occasione, Liv. 24, 3, 17 : selon l'occasion.
- ad
occasionem
auræ, Suet. Aug. 97 : en profitant de l'occasion d'un bon vent.
- occasionibus
utendum et cum re praesenti deliberandum est, Quint. 9, 4, 117 : il
faut prendre conseil des circonstances et tenir compte de la
conjoncture présente.
- occasione
aliqua nancisci imperium, Cic. Br. 281 : en profitant de
qq circonstance favorable obtenir le pouvoir. --- cf.
Cic. Agr. 2, 3.
- avec gén. brevis
consulendi est occasio, Cæs. BG.
5, 29, 1 : le moment favorable pour prendre une décision dure
peu. --- cf. Cæs. BG. 5, 57, 1 ; Cic. Inv. 2, 61 ;
Nep. Milt. 3, 3; Alc. 8, 5.
- avec ad
: occasionem sibi ad occupandam Asiam oblatam esse
arbitratur, Cic. Pomp. 4 : il pense que l'occasion lui est
offerte
d'occuper l'Asie.
- cf.
Planc. Fam. 10,
8, 2; Liv. 4, 53, 9; Sen.
Tranq. 5, 3.
- avec ut
+ subj. dare occasionem, ut... Cic.
Part. 30
: donner l'occasion de.
- habere
occasionem, ut... Plaut. Ep. 645
: avoir l'occasion de...
- est
occasio, ut... : l'occasion se présente de... Plaut. Ps. 285; Quint. 3,
7, 17.
- avec inf. occasio
adest
(est) : l'occasion se présente de. --- Plaut. Cap.
423 ; Pers. 725 ; Poen.
1212.
- à la fois gén. et inf.
--- Ter. Phorm. 885.
2
- moyen facile,
facilité, commodité, opportunité.
- occasio
solitudinis, Tac. An. 15,
50 : l'opportunité de la solitude (bonne occasion offerte par
la
solitude).
- occasio
oleæ rara est, Col. 9, 1 : on a de la peine à se procurer du
bois d'olivier.
- lapidum
occasio non erat... Plin. 36, 191 : il ne
s'offrait pas des pierres pour... cf. Quint. 3, 8,
47; 6, 1; 5.
3
- l'Occasion
(divinité). --- cf. Phædr.
5, 8; Aus. Epigr. 12, 3.
- occāsĭuncŭla,
æ, f. : petite occasion. --- Plaut. Trin. 974.
- occāsīvus, a, um [occasus]
: exposé au couchant. --- Capel. 6, 594.
- occāsūrus,
a, um : part. futur de occido [ob + cado]
- occasus
:
1 - occāsus, a, um :
part. passé de occido [ob
+ cado];
couché
(en parl. du soleil).
2
- occāsŭs, ūs, m. : - a
- chute, ruine,
destruction. - b -
chute (du jour),
déclin,
coucher (des astres),
coucher du soleil. - c
- le couchant, l'occident. --- Cæs. BG. 1, 1, 7; Cic. Nat.
2, 49. - d
- mort, trépas.
-- Cic. Ac. 1, 8. -
e - occasion.
- occasus
(solis) : coucher du soleil.
- solis
occasu, Cæs. BG. 1, 50, 3 : au coucher du soleil
- ab ortu ad occasum, Cic. Nat. 2, 19, 49 : du levant au couchant.
- ager longus
in occasum : une terre s'allongeant vers le couchant. --- cf. Virg. En. 11, 317.
- praecipiti in occasum die, Tac.
H. 3, 86 : le jour étant sur son déclin.
- ab matutino tempore duraverunt in occasum, Plin. 2, 99 : ils durèrent
depuis le matin jusqu'au coucher du soleil.
- senatum
populi Romani occasum atque interitum rei publicae lugere vetuisti,
Cic. Pis. 8, 18 : tu as défendu au sénat romain de pleurer la ruine et
le renversement de la république !
- Iliaci cineres ... in occasu vestro ... Virg. En. 2, 432 : cendres
d'Ilion ... lors de votre chute ... cf. Cic. Ac. 1, 2, 8; Quint.
Decl. 9, 18.
- aut occasus ubi, tempusve audere repressit : dès
que l'occasion ou le temps empêcha d'oser --- Enn.
- voir
hors site P. Festus.
- occātĭo,
ōnis, f. [occo]
: hersage. --- Cic. CM
51; Plin. 18, 180.
- occātŏr,
ōris, m.
[occo] : celui qui herse, herseur. --- Col. 2,
13 ; Fest. 181 ; [fig.]
Pl. Cap. 662.
- occātōrĭus,
a, um
[occator] : de hersage. --- Col. 2,
13, 2.
- occăvus, i, m. :
c. occabus.
- occĕcurri : voir occurro.
- occēdo,
ĕre, occessi [ob, cedo] : - intr. - aller vers, aller au-devant, aller
à la rencontre de. --- Pl. St.
673; Varr. R. 3, 17, 10.
- occedere
alicui obviam ou
occedere alicui : aller à
la rencontre de qqn.
- occensus,
a, um : brûlé.
---
Enn. An. 388.
- occentassim : voir occento.
- occentātĭo, ōnis, f. [occento]
: son [de la
trompette],
accents. --- Symm. Laud. Valent. 2, 14.
- occento,
āre, āvi, ātum [ob,
canto] : - tr. -
- occentassim
= occentaverim Fest. 181, 12.
1 - donner une
sérénade à.
- occentare aliquem. --- PL. Stich. 572.
- occentare ostium, Pl.
Merc. 408 : faire du vacarme devant une
porte.
2 - chanter publiquement, devant
la porte de qqn, des chansons
satiriques. --- XII Tab.
d. Cic. Rep. 4, 12; Fest. 181.
3 - annoncer
des
malheurs [en
parl. des oiseaux de mauvais augure]. --- Amm. 30, 5, 16.
- occentŭs,
ūs, m. : cri (de la souris, ce qui était de mauvais augure). --- Plin. 8,
223.
- occēpi
: parf. de occipio.
- occepso,
arch. :
c. occepero (Plaut.).
- occeptassit,
arch.
c. occeptaverit (Plaut.).
- occepto,
āre, āvi [occipio]
: commencer. --- Pl. Men.
917
- occeptassit, arch.
pour
occeptaverit Pl. Rud.
776.
- occessi
: parf. de occedo.
- occhi, ōrum, m. : sorte
de figuiers d’Hyrcanie. --- Plin. 12, 34.
- Occĭa,
æ, f. : Occia (une vestale). --- Tac. An.
2, 86.
- occĭdānĕus, a, um
: occidental, de l'ouest. --- Grom.
318, 25.
- occĭdens,
entis, m. : part. prés. de occido [ob, cado]. - 1
- tombant, finissant, mourant. - 2
- se couchant
(en parl. du soleil).
- subst.
occidens,
entis, m. : l’occident. --- Cic.
Nat. 2, 164.
- is cui se oriens
occidensque submiserat, Plin. 7, 112 : lui à qui s'étaient soumis
l'Orient et l'Occident.
- occidentālis,
e [occidens]
: occidental, de l’occident, du couchant. --- Plin. 18,
338; Gell. 2, 22, 22.
- occidi
: parf. de occīdo, ere et de occĭdo,
ere.
- occīdĭo,
ōnis, f. [occīdo, ere] : - 1 -
massacre, tuerie,
carnage, destruction. --- Liv. 3, 28; Tac. An.
12, 38 ; 13, 57. - 2
- destruction complète
(des vignes, des abeilles...) --- Liv. 3,
28; Tac. An. 12, 38 ; 13, 57.
- occidione
occidere : anéantir, tailler en pièces.
- equitatus
occidione occisus, Cic. Fam. 15, 4, 7 : cavalerie taillée en
pièces. --- cf.
Phil. 14, 36.
- occīdĭum,
ĭi, n. (c. occidio, onis) : destruction.
- occidium
sentit jam jamque futurum, Prud. Apoth. 695 (al. excidium).
- occido
:
- (Lebaigue
P. 850 et P.
851)
1 - occĭdo,
ĕre, cĭdi, cāsum [ob, cado] : - intr. -
a
- tomber
à terre.
- arbores
momento levi impulsae
occidebant, Liv. 23, 24, 7 : les arbres sous une impulsion
légère
tombaient à terre. --- cf.
Pl. Rud. 8; Liv. 21, 35, 12.
b
-
tomber,
succomber, périr. --- Cic. Br.
4; 267 ; Div. 1, 53; Tusc. 1, 18; 1, 93;
Lael. 104; Mil. 100, etc.
- securis, qua
multi occiderunt, Cic. Phil. 2,
51 : la hache sous laquelle beaucoup périrent.
- occidit a
forti Achille, Ov.
M. 13, 597 : il succomba sous les coups du vaillant Achille.
c
-
être perdu, être anéanti.
--- Pl. Cas. 621; Stich. 401, etc.; Cic. Q. 1, 4, 4.
- ni illos homines expello, ego obcidi planissume, Plaut. Stich. 401 :
si je ne chasse pas les autres parasites, alors je suis bel et bien
mort ! --- trad. P.
Grimal, éd. folio, Flammarion.
d
-
en parl. des astres tomber =
se coucher.
- solem
occidentem
videre, Cic. Fin. 2, 23 : voir le soleil se coucher.
--- cf. Cic. Nat. 2,
105.
- occidente
sole, Cic. Tusc. 1, 94 : au coucher du soleil.
- vita
occidens, Cic. Tusc. 1, 109 : la vie à son déclin.
- sol occasus
: le coucher du soleil. --- XII T. d.
Gell. 17,
2, 10
- mais ab oriente ad occasum, Varr. L.
6, 2, 4 : de l'orient à l'occident (en
parl. du mouvement du soleil).
- ante solem
occasum : avant le coucher du soleil. --- Pl.
Ep. 144; Men. 437.
- ad solem
occasum, Pl. Men. 1022 : jusqu’au
coucher du soleil.
--- cf. Lucil. 55; Gell 14, 7, 8.
2
- occīdo,
ĕre, cīdi, cīsum [ob, cædo] : - tr. -
- arch.
occisit =
occiderit, v. Fest. 178, 21 ; Macr. Sot. 1, 4, 19.
a
- couper, mettre en
morceaux, réduire [la
terre] en miettes. --- Varr. R. 1, 31, 1.
b
-
abattre en frappant.
- occidere aliquem
pugnis, Ter. Ad. 559 : assommer qqn de
coups de poing.
c
- tuer, faire périr.
--- Cic. Mil. 8; 25;
Fin. 2, 65,
etc.
- se occidere
: se tuer. --- Cic.
frg. S. 234 (Quint. 5, 10, 69); cf. Pl.
Trin. 129; Curt. 6, 10, 18; Quint. 7, 3, 7.
d
- tuer
moralement, causer
la perte de. ---
Cic. de Or. 2, 302; Ter. Phorm. 672.
- occidisti me tuis fallaciis, Ter.
Phorm. 4, 3, 67 : tes tromperies me tuent !
e
- tuer =
assommer, obséder, importuner. --- Pl. Ps. 931 ; Hor. Epo. 14,
5; P.
475.
- occidis me,
cum istuc rogitas, Plaut. Ps. 4, 1, 21 : tu m'assommes avec tes
questions.
- occĭdŭālis, e [occiduus]
: occidental. --- Prud.
Symm. 2, 598.
- occĭdŭus,
a, um [occido]
:
1 - qui se
couche.
- sol Auroram videt occiduus, Sen. Th.
823 : le soleil trouve l'Aurore à son coucher.
- sole
occiduo, Gell. 19, 7, 2 : au
soleil couchant. --- cf.
Ov. M. 1, 63.
2
- du couchant, occidental.
---
Ov.
F. 1, 314 ; 5, 558 ; Luc. 3, 294.
- subst. occiduus (s. -
ent. sol)
: l'ouest. --- Isid.
5, 35, 8.
3
- à
son déclin, qui touche à sa fin, à la mort. --- Ov. M.
15, 226.
4
- caduc, éphémère.
---
P.-Nol. Carm. 34, 306.
- occillātŏr, ōris, m.
: celui qui herse. --- Gloss. Phil.
- occillo,
āre [occo] : - tr. - 1
- herser. --- Gloss. Phil.
- 2
- fig.
meurtrir. --- Pl. Amp.
183.
- occĭno, ĕre, cĕcĭni et
cĭnŭi [ob, cano] : - intr. -
- parf. occecini Liv. 6,
41, 8; occinui
Liv. 10, 40, 14.
1 - ob, idée
d’hostilité faire entendre un chant ou un cri de
mauvais augure. ---
Liv. 6, 41, 8 ; 10, 40, 14.
- ante
consulem hæc dicentem corvus voce clara occinuit, Liv. 10, 40, 14 :
alors que le
consul tenait ces propos, devant lui, un corbeau croassa bruyamment.
2
- ob, à l’occasion
de, etc.
crier, chanter.
--- Apul. Flor. 13.
3
- en parlant de trompettes
sonner. ---
Amm. 16, 12, 62 ; 31, 15, 13.
- occĭpĭo,
ĕre, cēpi, ceptum
[ob, capio] : - tr. -
- arch.
occepso =
occepero Pl. As. 794 ; Amp. 673 ;
etc.; forme occupito
Pl. Stich. 760.
1 - commencer,
entreprendre. --- Pl. St.
766 ; Ter. And. 79.
- occipere magistratum,
Liv. 3, 19, 2 : entrer en charge, en fonction.
--- cf. Tac. An. 3, 2.
- occipere
sermonem : engager une conversation.
- occipere
+ inf.
--- Pl.
Trin. 1042; Liv. 1, 7, 6; Tac. An. 1, 39 ; H. 2, 16.
- (fabula)
occepta est agi, Ter. Eun. 22 : la représentation commença.
2
- absolt. commencer,
débuter.
- dolores
occipiunt, Ter. Ad. 289 : les douleurs commencent.
--- cf. Lucr. 5, 889; Liv. 29, 27, 6; Tac. An. 12, 12.
- occĭpĭtĭum,
ĭi, n. [occiput]
: l’occiput, le derrière de la tête. --- Pl. Aul.
64; Quint. 11, 3, 160.
- occĭpŭt, ĭtis,
n. [ob, caput]
: c. occipitium. --- Pers.
1, 62; Aus. Epig. 12, 18.
- occīsĭo,
ōnis, f. : meurtre, assassinat.
---
Cic. Inv. 2, 14; Cæc. 41.
- occīsĭto, āre : - tr.
- tuer souvent. --- Gracch.
d. Fest. 201.
- occīsŏr, ōris, m. [occido]
: meurtrier. --- Plaut. Mil. 1055.
- occīsōrĭus,
a, um : qu'on peut tuer, qu'on peut immoler, propre à être immolé, sacrifié. --- Tert. An.
33.
- occīsus,
a, um : part. passé de occido.
- obcisissumus
(occisissimus) sum omnium qui vivont, Plaut. Cas. 694 : je
suis le plus mort de tous les vivants. --- trad. P. Grimal, éd. Folio,
Gallimard.
- occlāmĭto (obclāmĭto), āre [ob,
clamo] : - intr. - crier à la face de qqn, criailler. --- Pl. Curc.
183.
- occlamitare
+
prop. inf. : crier aux oreilles que.
- occlāresco,
ĕre : - intr. - devenir célèbre. --- Solin.
2, 54.
- occlaudo,
ĕre : c. occludo. --- Cod. Th.
11, 24, 1.
- occlūdo,
ĕre, clūsi, clūsum [ob, claudo] : - tr. -
- parf.
sync. occlusti
Pl. Trin. 188.
1 - clore,
fermer.
- abi
intro atque occlude ostium, et ego hinc occludam, Plaut. Most. 425
: rentre, ferme la porte et je la fermerai moi aussi de
mon côté.--- Pl.
Most. 405; 444; Cic. Ac. 2, 47.
2
- mettre sous clef, enfermer.
--- Cic. de Or. 2,
248.
- occludere linguam, Pl.
Mil. 605 : fermer la bouche, empêcher de parler.
- occlūsĭo, ōnis, f. [occludo]
: action de boucher, obstruction. ---
Th.-Prisc. 4.
- occlusti : voir occludo.
- occlūsus,
a, um : part. passé de occludo; clos, fermé.
- occo,
āre, ātum [occa]
: - tr. - herser, briser les mottes de terre. --- Pl. Cap.
663 ; Cato, Agr. 33, 2; Fest. 181.
- occare segetes, Hor. Ep.
2, 2, 161 : herser un champ semé de blé.
- occœp-
: v. occep-
- occresco,
ĕre [ob,
cresco] : - intr. - croître, grandir. --- Aug. Civ.
2, 3.
- occŭbĭtŭs, ūs, m.
: coucher [de soleil]. --- Vulg. Gen. 28, 11.
- occŭbo,
āre, cŭbŭi,
cŭbĭtum : -
intr. - 1
- être couché (à
côté de qqn, alicui). --- Pl. Mil. 212. -
2
- être étendu mort, reposer dans la tombe. --- Virg. En.
5, 371 ; 10, 706.
- occubare morte,
Liv. 8, 10, 4 : mourir.
- occŭbŭi
: parf. de occubo et de occumbo.
- occŭcurri
: parf. de occurro.
- occulco
(obculco), āre [ob, calco] : - tr. - fouler aux pieds, piétiner.
---
Cato, Agr. 49, 2.
- occulcatus,
Liv. 27, 14, 7 : piétiné.
- occŭlo,
ĕre, cŭlŭi, cultum : - tr. - 1
- cacher,
dissimuler, céler. --- PL.
Most. 275 ;
Cic. Tusc. 2, 36; Att. 5, 15, 2; de Or. 2, 177; Liv. 25, 8, 5;
Virg. En. 1, 310. - 2
- ne rien
dire, garder le silence. --- Tibul. 1,
2, 37.
- parf.
sync. occulerunt
Arn. 5, 33; pqpf occulerat
V. Flac. 2, 280; occulisset,
Schol. ad Caes. Germ. Arat. 324.
- sparge fimo pingui et multā memor occule terrā, Virg. G. 2, 347 :
couvre (les arbustes) d'un bon fumier et n'oublie pas de les cacher
sous une épaisse couche de terre.
- feminae parietum umbris occuluntur, Cic. Tusc. 2, 15, 36 : les femmes
se cachent à l'ombre des murs.
- voir
hors site dico
latin-anglais.
- occultassis,
arch. :
c. occultaveris.
- occultātē : en cachette,
en secret.
- occultatius --- A.-Vict. Cæs. 17, 7.
- occultātĭo,
ōnis, f.
[occulto] : - 1
- action de se
cacher. --- Cic. Nat.
2, 127 ; Att. 9,
13, 5. - 2
- action de
cacher. --- Cæs. BG. 6,
21, 5. - 3
- rhét.
occultation.
--- Her. 4, 37.
- occultātŏr,
ōris, m. [occulto] : celui qui cache, recéleur. --- Cic. Mil.
51.
- occultātus,
a, um : part. passé de occulto. - 1
- caché. - 2
- obscur,
enveloppé d'obscurité.
- occultē,
adv. : en
cachette, en secret, secrètement. --- Cic. Agr.
1,
1; 2, 41: Fl. 44.
- occultius Cic. Dej. 18; occultissime Cic. Verr. 4,
65.
- occultim : c. occulte. --- Sol. 4, 5.
- occulto
:
1
- occultō,
adv. : c. occulte. --- Afran.
ap. Charis.
2
- occulto,
āre, āvi, ātum
[occulo] : - tr. - cacher,
dérober aux regards, faire disparaître.
- arch. occultassis = occultaveris
Pl. Trin. 627.
- se occultare
in [abl.] :
se cacher dans. --- Cic.
Div. 1, 120; Att. 9, 11, 1; Phil. 2, 77 ; Att. 10,
10, 3.
- ou se occultare + abl.
instr. --- Cic.
Pomp. 7 ; Cæs. BG. 19, 1; 6, 31, 3; 7,
45, 5.
- quæ natura occultavit, Cic. Off.
1, 1, 27 : les
choses que la nature a dérobées aux regards.
--- cf. Off. 1, 105.
- fugam
occultare, Cæs. BG. 1, 27, 4 : dissimuler sa fuite.
- ceterarum virtutum dicendi
mediocritatem actione occultavit, Cic. Br. 235 : sa médiocrité
dans le
reste des mérites oratoires, il la fit oublier grâce à l’action.
- stellæ occultantur, Cic. Nat. 2
: les étoiles se cachent.
-
avec inf. res,
quam occultabam tibi dicere, Pl. Pers. 493 : une chose que je
te
dissimulais.
- occultus,
a, um : part. - adj. de occulo. - 1
- caché, secret, dérobé à
la connaissance, occulte, mystérieux,
inaperçu.
- 2 - en
parl. des pers. qui se
cache, caché, dissimulé, qui dissimule.
- in occultis
locis, Plaut. Curc.
507 : dans des lieux cachés.
- occultum
periculum non habuit, Sall. : il ne laissa pas le danger
ignoré.
- occultiores
insidiæ, Cic. Verr. 1, 39 : embûches plus secrètes.
- res
occultissimas aperire, Cic. Ac. 2, 62 : dévoiler les choses
les plus
cachées.
- quæ
res eo occultior fuit, quod apud Persas persona regis sub specie
majestatis occulitur, Just. 1, 9 : le secret fut d'autant mieux gardé,
que, chez les Perses, il est de la majesté des rois de se soustraire
aux regards de leurs peuples.
- occultissimum iter, Suet. Cæs. 31 : itinéraire le plus secret.
- occultum
est nemini, Sall. : personne n'ignore.
- utrum
gravius existimet, nemini occultum est, Sall. J. 24 : laquelle des deux
alternatives a le plus de prix à ses yeux ? nul ne l'ignore.
- occulta,
ōrum, n. : - a - les
secrets. - b
- parties secrètes (d'un
temple).
- occulta
saltuum scrutari, Tac. An. 1, 61 : sonder les profondeurs de la forêt.
- occulta
conjurationis retegere, Tac. An. 15, 74 : dévoiler les secrets de la
conjuration.
- per
occultum, Tac. : en secret, secrètement, dans
l'obscurité, dans
l'ombre,
en dissimulant.
- in
occulto (ex occulto) : en secret, secrètement, dans
l'obscurité, dans
l'ombre, en dissimulant.
- in
occulto stare, Cic. Clu. 28, 78 : être caché.
- occultus
venit, Sall. J. 61, 5 : il
vint secrètement. --- cf.
Tac. An. 3, 24 ; 4, 12, etc.
- occultus + gén.
: caché sous le rapport de.
- occultus
odii, Tac. An. 4, 7 : qui dissimule sa haine.
- occultus
consilii, Tac. : qui dissimule ses projets.
- servi,
quibus occulta creduntur, Cic. Cæl. 23, 57 : esclaves à qui
l'on
confie
ses secrets.
- non
occulti ferunt, Tac. An. 4, 40 : ils ne se cachent pas pour dire.
- occŭlŭi
: parf. de occulo.
- occumbo,
ĕre, cŭbŭi, cŭbĭtum : - tr. et intr. -
1
- atteindre
en tombant.
- occumbere mortem
: trouver la mort. --- Cic.
Tusc. 1, 102 ; Liv. 2, 7, 8 ; 26, 25, 14.
- occumbere letum
Enn.
An. 398.
2
- succomber,
tomber.
- occumbere morte
: périr, mourir (de mort violente). --- Liv. 1,
7, 7 ; 29, 18, 6.
- ou
occumbere morti Enn.
Sc. 136; Tr. 176; Virg.
En. 2, 62.
- occumbere neci
Ov.
M. 15, 499.
- tellus
Epidauria per te vidit Vulcani occumbere prolem, Ov. M. 7, 437 : la
terre
d'Epidaure a vu succomber de ta main le fils de Vulcain.
- absolt. succomber,
périr. --- Enn.
An. 17; Suet. Aug. 12; Tit. 4 ; Ov. A. A. 3, 18.
-
ferro occumbere, Ov. M. 12, 207 : périr par le fer.
- alicui
occumbere, Sil. 5, 260 : succomber devant qqn, sous les coups
de qqn.
3
- se coucher [en
parlant
des astres].
---
Just. 37, 2, 3.
- occupassim
= occupaverim; voir
occupo.
- occŭpātīcĭus ager, m.
: champ qui, abandonné par ses cultivateurs, est occupé par
d’autres. --- Fest. 181 ; P. Fest. 180; voir hors
site P. Festus.
- occupātĭo,
ōnis, f.
[occupo] :
1
- action d’occuper, prise de
possession,
occupation. --- Cic. Off.
1, 21; Dom. 5.
- rhét.
ante occupatio : action de prévenir des objections. --- Cic. de
Or. 3, 205.
2
- ce qui
accapare l’activité, occupation.
- in maximis
occupationibus, Cic. Or.
34 : au milieu des occupations les plus importantes.
- propter
occupationem hominum, Cic. Tusc. 4, 6 : parce que les hommes
sont occupés
(absorbés).
- occupatio
animi, Cic. Inv. 1, 36 : occupation de l’esprit.
3
-
occupations que donne une chose.
- occupationes
rei publicæ, Cæs. BG.
4, 16, 6 : les occupations qu'imposent les affaires publiques.
- neque
has tantularum rerum occupationes sibi Britanniæ anteponendas
judicabat,
Cæs. BG. 4, 22 : et il ne croyait pas que ces petits
intérêts
dussent
être préférés à
son entreprise contre la Bretagne. --- cf. Tac.
D. 21.
- occŭpātōrĭus, a, um : c.
occupaticius. --- Grom. 2, 20 ; 5, 23.
- occupatus
:
- (Lebaigue
P. 851 et P.
852)
1
- occupātus,
a, um : part. - adj. de occupo. - a
- dont on a pris possession, dont on s'est emparé,
occupé, envahi. - b
- surpris, attaqué à
l'improviste. - c
- devancé, prévenu. - d
- occupé, affairé, préoccupé.
- qui in eo erat occupatus, ut bellum quam diutissime duceret, Nep.
Alc. 8 : qui était préoccupé à faire traîner la guerre le plus possible.
- occupatus
in faciendo, Cic. : occupé à faire.
- cædendis
materiis occupatus, Tac. : être occupé
à couper du bois.
- non
dubito quin occupatissimus fueris, qui ad me nihil litterarum, Cic.
Att. 12, 38, 1 : vous avez été surchargé d'occupations, j'en suis sûr,
puisque vous ne m'avez pas écrit. --- cf. Plin. Ep. 9, 21, 2.
- has ego tibi
litteras eo majore misi intervallo, quod comitiorum dilationes
occupatiorem me habebant, Cic. Fam. 8, 4, 3 : j'ai mis entre
cette
lettre et l'autre plus d'intervalle que de coutume, parce que la
prolongation des comices m'a fort occupé.
- si
mihi, homini vehementer occupato, stomachum moveritis, triduo me juris
consultum esse profitebor, Cic. Mur. 28 : tout occupé que je suis, pour
peu que vous me poussiez à bout, en trois jours je me ferai
jurisconsulte.
- unus
erit consul, et is non in administrando bello sed in sufficiendo
conlega occupatus, Cic. Mur. 85 : nous n'aurons plus qu'un consul, et
un consul moins occupé de soutenir la guerre que de se donner un
collègue.
- occupati,
ōrum, m. : les gens affairés.
- qui
illum di omnes perduint, qui primus commentust contionem habere, qui
homines occupatos occupat, Plaut. Men. 451 : que tous les dieux ruinent
l'homme qui a eu le premier la mauvaise idée de tenir une assemblée,
qui occupe les gens occupés !
2
- occupātŭs,
ūs, m. : occupation, affaire. --- Schol.
Juv. 6, 33.
- occŭpĭo
: c. occipio.
- occupo
:
1
- occupo,
āre, āvi, ātum
[ob et capio] :
- arch.
occupassis = occupaveris Pl. Most.
1097, etc.
a
- prendre
avant tout autre,
prendre possession d'avance, occuper le premier, être le premier à
s’emparer de.
- theatrum
cum commune sit, recte tamen dici
potest, ejus esse eum locum, quem quisque occupant, Cic. Fin.
3, 67 : quoique le théâtre soit à tout le
monde, on a
pourtant raison
de dire qu’une place appartient à son premier occupant.
- ut,
cum auditum sit eum esse dicturum, locus in subselliis occupetur, Cic.
Br. 290 : que, à la nouvelle qu’il parlera, on prenne d’avance
[d’assaut] les banquettes. --- cf.
Cic. Sest. 86, etc.; Cæs. BG. 1, 38, 1 ; 7, 12, 2; BC. 3, 22, 2, etc.
- occupat
Æneas aditum, Virg. En. 6, 424 : Enée se hâte de franchir
l’entrée.
- ne
odii locum risus occupet, Cic. Or. 33 : pour éviter que le
rire ne prenne préalablement la place de la haine.
-
verba occupare, Cic. de Or. 2, 164 : être le premier à
employer des mots.
-
omnia quæ dicturus sum occupabit, Sen. Ep. 7, 29, 5
: il devancera tout ce que je veux dire.
b
- d’où prévenir,
devancer.
- occupavi
te, Fortuna, Cic. Tusc. 6, 27 : je t’ai prévenue, Fortune
[j’ai pris les devants].
- C.
Servilius Ahala Sp. Mælium occupatum interemit, Cic. CM 66 : C.
Servilius Ahala prenant les devants tua Sp. Mælius. --- cf.
Cic. Or. 138.
- omnes
alias curas una occupavit, Liv. 29, 16, 4 : toutes les autres
préoccupations cédèrent devant une seule.
-
Volteium Philippus occupat, Hor. Ep. 1, 7, 64 : Philippe prend
les devants sur Vulteius [il lui parle le premier].
-
Latagum saxo occupat, Virg. En. 10, 699 : il prévient Latagus
en le frappant d’une pierre.
--- cf. Virg. En. 9, 770.
-
avec inf.
volo ut occupes adire, Pl. Ps. 922 : je veux que tu
te présentes le premier.
- occupant
bellum facere, Liv. 2, 24, 4 : ils se hâtent de faire la
guerre les premiers [ils prennènt l’avance].
--- cf. Liv. 21, 39, 10.
b
- prendre une possession
exclusive de, s’emparer de, se rendre maître de. --- Cic. Agr.
2, 76; Phil. 13, 12, etc.
- occupare regnum,
tyrannidem : s’emparer du trône, de la
tyrannie. --- Cic. Læl. 40;
Off. 3, 90.
- occupare nomen beati, Hor. O. 4,
9, 46 : détenir le titre d’homme heureux.
-
fig. tantus
timor exercitum occupavit, ut... Cæs. BG. 1, 39, 1 : une si
grande frayeur s’empara de l’armée que..., cf. Cic.
Rep. 1, 26; Q. 1, 1, 38; Font. 20; Verr. 4, 113.
- hæc causa primos menses
occupabüt, Cæl. Fam. 8, 10, 3 : cette affaire
occupera (accaparera) les premiers mois.
- au
part. parf. passif occupatus : absorbé,
accaparé, occupé.
- in patria delenda occupati, Cic.
Off. 1, 67 : ayant comme seule occupation de détruire la
patrie. --- cf.
Cic. Font. 46; Mur. 26.
- in aliis rebus occupatus, Cic.
Amer. 91 : absorbé par d’autres soins. --- cf. Cæs. BG. 2,
19, 8; 4, 32, 6; 6,16, 3.
-
absolt. nostris
omnibus occupatis, Cæs. BG. 4, 34, 3 : les nôtres étant tous
occupés. --- cf.
Cic. Fam. 12, 30, 11.
- avec
abl. hostibus
opere occupatis, Liv. 21, 46, 2 : les ennemis étant absorbés
par ce travail.
-
en particulier
pecuniam occupare : prendre à part, prélever de l’argent pour
le placer, [d’où]
placer de l’argent.
- occupare
pecuniam alicui, apud aliquem : prêter de l’argent à
qqn. --- Cic. Fl.
61 ; Verr. 1, 91.
2
- Occŭpo,
ōnis, m. : qui s'empare, qui vole, qui rafle (surnom de
Mercure,
dieu des voleurs). --- Petr. 68,
11.
- occurro,
ĕre, occurri, occursum [ob, curro] :
- intr. -
- parf. occucurri PL.
Merc. 201 ; Sen. Ep. 120, 4 et occecurrit Æl.
Tubero d. Gell. 7, 9, 11.
- courir
au-devant.
1
- aller
au-devant, arriver au-devant, rencontrer.
- occurrere alicui
venienti, Cæs. BC. 3, 79, 7 : aller au-devant de qqn
qui vient.
- quibuscumque
signis occurrerat se aggregabat, Cæs. BG. 4, 26, 1 : au
premier drapeau qu’il rencontrait, il se ralliait.
2
- se
présenter.
- occurrere
in aliam civitatem, Cic. Verr. 3, 67 : se présenter dans une
autre
cité.
- occurrere ad
concilium (occurrere concilio) : se présenter à
une assemblée. --- Liv. 31, 29,
1 ; 31, 29, 2.
3
- en parl. de choses se
rencontrer.
- in
asperis
locis silex impenetrabilis ferro occurrebat, Liv. 36, 26, 6
: dans ces
lieux âpres se rencontrait du roc que le fer ne pouvait entamer.
4
- en
parl. de lieux être situé en face.
--- Plin. 6, 84.
5
- se
présenter [surtout
à l’esprit, à la pensée].
- mihi
occurrebas dignus
eo munere, Cic. CM 2 : tu te présentais à ma pensée comme
digne de ce
présent. --- cf.
Br. 26; Div. 1, 63.
- eorum
facta occurrent mentibus vestris,
Cic. Sest. 17 : leurs actes se présenteront à votre esprit.
- ipsi
numeri
occurrent orationi, Cic. de Or. 3, 191 : ces pieds d’eux-mêmes
se
présenteront dans le style.
- nihil
mihi occurrit cur... Cic. Tusc.
1, 49 : je ne vois aucune raison pour que..., cf. 2, 51.
-
utrisque ad
animum occurrit
+ prop. inf. : les deux partis ont
la pensée que. --- Cæs. G. 7,
85, 2.
-
occurrebat ei mancam præturam futuram suam, Cic. Mil.
25 : il lui venait à l’esprit que sa préture serait paralysée.
-
quod ἀδιάφορον dicunt, id mihi ita occurrit ut indifferens dicerem,
Cic. Fin.
3, 53 : ce qu’ils appellent ἀδιάφορον, il m’est venu
à la pensée de
l’appeler indifférent.
--- cf. Cic. Ac. 1, 14.
-
statim occurrit animo quæ
sit causa ambigendi, Cic. de Or. 2, 104 : aussitôt me vient à
l’esprit le
point particulier du débat.
-
occurrebat illa ratio, Cic. Verr. 5, 103 : à
son esprit se présentait ce calcul. --- cf.
Cic. Nat. 1, 61; Off. 3, 20;
Fin. 1, 19.
- duo
exercitus deleti occurrebant, Liv. 25, 24, 12 : la
destruction de deux, armées se présentait à son esprit.
-
non satis
occurrit quid scribam, Cic. Fam. 12, 9, 1 : je ne vois pas
bien quoi
écrire.
6
- faire face à, pourvoir à.
- occurrere bello,
Cæs. BG. 4, 6, 1 : faire
face à une guerre.
--- cf. Cæs. BG. 2, 33, 4; 3, 6, 4; 7, 16, 3; Cic. Sull.
69.
- occurrere
publicis et privatis officiis, Sen. C. S. 19, 2 : faire face à
des
obligations d’ordre public et privé.
7
- obvier à, prévenir.
- occurrere satietati
aurium, Cic. Verr. 4, 105 : prévenir l’ennui de l’audition. --- cf.
Cic. Clu. 63; Or. 219, etc.
- idée
d’opposition.
8
- aller
contre,
marcher contre.
-
occurrere Fabianis legionibus, Cæs. BG. 2, 40, 4 : marcher
contre les légions de Fabius. --- cf.
Cæs. BG. 2, 27, 2; Cic. Cæc. 64.
9
- s’opposer à, tenir tête à.
- oportet
esse armatos, ut
occurrere possimus interrogationibus eorum, Cic. Ac. 2, 46
: il faut être
armé afin de pouvoir tenir tête à leurs interrogations.
10
- opposer
une
objection, une réplique.
- huic
loco sic soletis occurrere... Cic.
Nat. 3, 70 : à cela vous répliquez d’ordinaire que...
- occurretur,
Cic.
Ac. 2, 44 : on leur répliquera.
-
occurritur nobis a doctis, Cic. Off. 2,
7 : une objection m’est faite par des hommes éclairés. --- cf.
Quint. 2, 6,
36.
- occursacŭlum,
i, n.
[occurso] : apparition, spectre. --- Apul.
Apol. 64.
- occursātĭo,
ōnis, f. [occurso]
: action d’aller au-devant de qqn, de lui faire des
amabilités ; prévenances, empressement, soins empressés. --- Cic.
Planc. 29; Cic. Mil. 95.
- occursātŏr,
ōris, m. [occurso]
: celui qui va au-devant de qqn, qui s’empresse. --- Aus.
Idyl. 2, 25.
- occursātrix,
īcis, f. [occurso]
: celle qui va au-devant, qui s’empresse. --- Fest. 333.
- (Lebaigue
P. 852 et P.
853)
- occursĭo,
ōnis, f. [occuro] : -
1
- action de se
présenter (à qqn), rencontre, visite.
---
Sid. Ep. 7, 10. - 2
- plur. choc, attaque. --- *Sen. Ep.
67, 14.
- occursĭto, āre : - intr.
- rencontrer. --- Solin. 25, 6.
- occurso,
āre, āvi, ātum [occurro] : - intr. -
1
- aller à la rencontre;
s’offrir, se présenter devant.
- numinibus
occursare, Plin. Pan. 81, 1 : se présenter devant les dieux,
fréquenter
les temples.
- dormientes
alias, alios occursantes
interficere, Sall. J. 12, 5 : [inf.
histor.] ils
tuaient les uns dans
leur sommeil, les autres au hasard des rencontres.
- occursantes inter se radices,
Plin. 16, 6 : des racines qui vont au-devant les unes des autres.
- ne
vagi palmites inter se pugnent occursantes, Plin. 17, 185 : de peur que
les branches vagabondes ne se rencontrent et ne se disputent le passage.
- avec
datif
occursare capro (cornu ferit ille) caveto, Virg. B. 9, 25 : prends
garde à ce bouc; il frappe de la corne. ---
cf. Tac. An. 3, 20.
2
- attaquer,
fondre sur. --- Gell. 3,
7, 6.
3
- faire obstacle à.
- inter
invidos, occursantis, factiosos, Sall. J. 85, 3 : au milieu des jaloux,
des opposants, des partis contraires.
4
- fig. aller
au-devant de,
obvier à [avec
datif].
- fortunæ
occursare, Plin. Pan. 25, 5 : aller au-devant de la fortune.
5
- s’offrir à l’esprit, à la
pensée, venir à la mémoire [avec ou sans anima]. --- Plin. Ep. 5, 5, 7
; 2, 3, 2.
- tr.,
arch. me occursant multæ, Pl. Mil. 1047
: elles
accourent à moi en foule.
- occursŏr,
ōris, m. : celui
qui vient à la rencontre. --- Aug. Mus.
6, 6,16.
- occursōrĭus,
a, um : de rencontre.
- occursoria
potio, Apul. M. 9, 23 : action de boire à l’entrée du repas,
coupe de bienvenue.
- occursŭs,
ūs, m. [occuro]
: action de venir à la rencontre, de se présenter devant,
rencontre. --- Liv. 5,
41, 5 ; Curt. 3, 3, 4 ; Sen. Marc. 18, 2; Tac.
An. 4, 60.
- Ōcĕănĕus,
a, um : de l'Océan.
- Ōcĕănĭcus,
a, um : de l'Océan.
- Ōcĕănĭdēs, æ, m. : fils
de l’Océan. --- Prisc.
Vers. Æn. 11, 199.
- Ōcĕănis,
ĭdis, f. : c.
Oceanitis. --- Prisc.
Vers. Æn. 11, 199.
- gr. Ὠκεανίς,
ίδος.
- Ōcĕănītis,
ĭdis, f. : fille de l’Océan. ---
Virg. G. 4, 342.
- gr.
Ὠκεανῖτις,
ῖτιδος.
- Ōcĕănus,
i, m. : - 1 -
Océan
(dieu
de la mer, époux de Téthys). --- Cic. Nat. 3, 48.
- 2
- l'Océan
Atlantique. -- Cic. Rep.
6, 20. - 3
- la
mer, l'océan. - 4
- Océanus (surnom). --- Mart. 3,
95, 10 ; 6, 9, 2. - 5
- grand bassin pour
le bain. --- Lampr.
Al. Sev. 25, 5.
- gr. Ὠκεανός.
- simul ipsa
precatur Oceanumque patrem rerum, Virg. G. 4, 382 : en même temps, elle
prie l'Océan, père des choses.
- qqf.
adj. mare Oceanum : l'Océan
Atlantique. --- Cæs. BG.
3, 7, 2 ; Tac. H. 4, 12.
- Ōcĕănĭus, a,
um : de l’Océan, situé sur l’Océan. --- Prisc.
Vers. Æn. 11, 199.
- voir
hors site Océan.
- Ocelensēs, ĭum, m.
: peuple de Lusitanie.--- Plin. 4,
223.
- Ōcēlis, is, f. et Ōcīlia, æ, f. : port de l’Arabie
Heureuse. --- Plin.
6, 104 ; 12, 88.
- gr. Ὤκηλις.
- Ocella,
æ, m. : Ocella (qui a de
petits yeux, surnom romain). --- Plin. 22,
150.
- ŏcellātus,
a, um [ocellus] : qui a de petits yeux. --- Gloss.
Lab.
- ŏcellāti,
ōrum, m. : - 1
-
petits
cailloux qui servent à des jeux d’enfants. ---
Suet. Aug. 33. - 2 -
pierres
précieuses ovales. --- Varr.
Men. 233.
- Ocellina, æ, f. : nom de
femme.
--- Suet. Galb. 3.
- ŏcellŭlus, i, m. : dim.
de ocellus. --- Diom. p. 323, P.
- ŏcellus,
i, m. [oculus] :
1
- petit
œil, cher œil. --- Catul. 3,
17; Ov. Am. 2, 8,15.
2
- fig. perle,
joyau, bijou. --- Cic. Att.
16, 6, 2; Catul. 32, 2.
3
-
terme de
tendresse
mon trésor. --- Pl. Trin.
245; Aug. d. Gell. 15, 7, 3.
4
- œil [d’une
racine]. --- Plin. 21,
20.
- Ōcĕlum i, n. : ville des
Alpes Cottiennes. --- Cæs. BG.
2, 10 ,5.
- gr. Ὤκελον.
- Ocha, æ, f. : ville de
l’Eubée. --- Plin. 4, 64.
- Ocharĭus, ĭi, m.
: fleuve d’Asie, au-delà du Palus-Méotide. --- Plin. 6, 22.
- ochra,
æ, f. : ocre,
sorte de terre jaune. --- Plin. 33,
30; Vitr. 7, 7.
- gr. ὤχρα.
- Ochus, i, m. :
- gr. Ὦχος.
1
- fleuve de la
Bactriane qui se jette dans l’Oxus. ---
Plin. 32, 75.
2
- nom d'un roi de
Perse. --- Curt. 10,
5, 23.
3
- fils de
Darius Codoman. --- Curt. 4,
24, 22.
- ōcĭmŏīdes, is, adj. :
qui ressemble au basilic.
--- Apul. Herb. 109.
- gr. ὠκιμοειδές.
- ōcĭmum,
i, n. : basilic
[plante odoriférante]. --- Plin. 19,
119 ; Col.
10, 319.
- gr. ὤκιμον.
-
ocima cantate, Pers. 4, 22 : crier « basilic ! » [à vendre].
- ōcĭmus,
i, n. : c.
ocimum. --- Æm. Mac.
d. Char. 72, 18.
- ōcĭnum, i, n. : sorte de
fourrage, trèfle. --- Cat.
Agr. 54, 3; Varr. R. 1, 31, 4; Plin. 17, 198.
- gr. ὤκινον.
- ōcĭŏr,
ōcĭus (gén.
ōcĭōris) : plus rapide (ocior :
comparatif
sans positif).
- cf. gr. ὠκύς,
εῖα, ύ : rapide, prompt, agile; et
ὠκέως, adv. : rapidement, vite, avec agilité.
- voir
hors site P. Festus.
- ventis et
fulminis ocior alis, Virg. En. 5, 319 : plus rapide que les vents et
que les ailes de l'éclair.
- (signa), quae vero obliqua,
ociore transeunt spatio, Plin. 2, 81 : , les signes qui montent
obliquement passent avec plus de rapidité.
- ōcissĭmē,
adv. : superl. de ociter.
- ōcissĭmus,
a, um (adj. sans positif)
: - 1
- très rapide, le plus rapide. - 2
- qui
vient très rapidement, très hâtif.
- constat omnium venenorum ocissimum esse aconitum, Plin. 27, 4 : il
est certain que de tous les poisons le plus prompt est l'aconit.
- ocissima
pira, Plin. 15, 53 : des poires très hâtives.
- ōcĭtĕr,
adv. : promptement. --
Apul. M. 1, 23.
- compar.
ōcĭus.
- superl.
ōcissĭmē (arch.
ōcissŭmē, oximē).
- profer
ociter, Apul. 1, 23, 8 : sers promptement.
- ne breviculo
quidem tempore refectos ociter reducunt, Apul. 6, 25, 4 : sans nous
laisser souffler, on nous fait retourner sur nos pas en toute hâte.
- ocius ad navem ! nihil obstat quin trabe vasta Ægæum
rapias, Pers.
5, 141 : vite au navire ! rien n'empêche que sur un fort navire tu
dévores la mer Egée.
- serius
ocius, Hor. O. 2, 3, 25 : tôt ou tard.
- ocĭus,
adv. : compar. de ociter.
1
- plus rapidement, plus
promptement, plus vite. --- Cic. Rep. 6, 29 ; Tusc. 4,
32 ; Att. 16, 3, 1.
2
- tôt, rapidement.
--- Pl. Most. 664 ;
Ter. Haut. 832 ; Hor. S. 2, 7, 34.
- ocissime, ocissume Sall. J. 25 ; Plin. 17, 87.
- utpote
cum ulcera omnia ibi ocissime sanentur, Plin. 34, 100 : en effet, on
voit là tous les ulcères se guérir très promptement.
- ŏclĭfĕrĭus,
a, um [oculus, ferio] : qui saute aux yeux. --- Sen. Ep. 33, 3.
- oclŏpĕta, ae, m. (c. otopeta)
: qui a de longues oreilles. --- qq mss.
- Ocnus
(Ocnos), i, m. : Ocnus.
- gr. Ὄκνος.
1
- Ocnus
[fondateur de Mantoue].
---
Virg. En. 10, 198.
2
- Ocnus [personnage allégorique, pris
pour type de l’indolence : il tresse une corde qu'un âne mange
à mesure]. --- Plin.
35, 137 ; Prop. 4, 3, 21.
- ocquĭnisco
(obquĭnisco ou oquĭnisco),
ĕre - intr. - se
pencher, se baisser. --- Pompon. Com. 126.
- ocrea
:
1
- ŏcrĕa, æ, f. : - a
- jambière (qui couvre la partie antérieure de la
jambe). --- Varr. L. 5, 118; Plin. 7, 200; Virg. En. 7, 634.
- b
- guêtre en
cuir (pour la chasse). ---
Virg. Moret. 121.
2
- Ocrĕa, æ, m. : Ocréa (surnom
romain). ---
Cic. Rosc. Com. 14, 43.
- ŏcrĕātus,
a, um : qui porte des guêtres en cuir. ---
Plin. 19, 27.
- dormis
ocreatus, Hor. S. 2, 3, 234 : tu dors avec tes guêtres.
- Ocrĭcŭlum
: Ocriculum (ville d'Ombrie, auj. Otricoli). --- Liv. 22, 11, 5; Plin.
Ep. 6, 25, 1; Tac. H. 3, 78.
- Ocrĭcŭlānus
(ou
Ocrĭcŏlānus et
Otrĭcŭlānus), a, um : d'Ocriculum. --- Cic.
Mil. 24, 64.
- Ocrĭcŭlāni,
ōrum, m. : les habitants d'Ocriculum, les Ocricolains.
--- Liv. 9, 41.
- ŏcris,
is, m. : rocher raboteux. --- Fest. 181.
- gr. ὄκρις
- Ŏcrīsĭa,
æ, f. : esclave de Tanaquil, mère de Servius Tullius. --- Arn.
5, 18.
- octăchordŏs,
ŏn, adj. : qui est à huit cordes. --- Vitr. 10, 8, 2.
- gr. ὀκτάχορδος.
- octăchōrus,
a, um : qui a huit chapelles. --- Ambros. ap. Inscr. Grut.
1166, 8.
- gr. ὀκτάχωρος.
- octăĕdrŏs,
ŏn, adj. : octaèdre, qui a huit faces. --- Capel. 6,
722.
- gr. ὀκτάεδρος.
- octăĕtēris,
ĭdis, f. : période de huit ans. --- Censor. 18, 4.
- gr. ὀκταετηρίς.
- octăgōnus,
a, um : c. octogonus. --- Vitr. 1, 6, 4.
- octăhĕdrum,
ī, n. : octaèdre. --- Chalc. Tim. 53.
- gr. ὀκτάεδρον.
- octămĕtĕr,
tra, trum : (vers) de huit pieds. --- Mar. Vict. 82, 27.
- gr. ὀκτάμετρος.
- octangŭlus,
a, um [octo, angulus] : qui a huit angles, octogone. --- Apul.
Plat. 1, 7.
- octans,
antis, m. [octo] le huitième, la huitième partie. --- Vitr. 10,
6, 1.
- octānus,
ī, m. : soldat de la huitième légion.
--- Prisc. Fig. 26.
- octăphŏrŏn
: v. octophoron. --- Suet. Cal. 43.
- octăs,
ădis, f. : huitaine, nombre de huit. --- Capel. 7,
740.
- gr. ὀκτάς.
- octăsēmus,
a, um : qui a huit temps [en
musique]. --- Capel. 9, 985.
- gr. ὀκτάσημος.
- octăstȳlŏs, ŏn : qui a
huit colonnes de front. --- Vitr. 3, 2, 7.
- gr. ὀκτάστυλος.
- octăteuchus, a, um, adj. : qui
contient les huit premiers livres de la Bible. --- Cassiod.
Inst. 1; Hier. Ep. 71, 5.
- gr.
ὀκτάτευχος.
- octāvæ, ārum, f. : impôt
du huitième. --- B. Afr. 98, 1 ; Cod. Just.
4, 61, 7.
- octāvāni,
ōrum, m. : les soldats de la huitième légion. --- Plin. 3,
35.
- octāvārĭum, ĭi, n.
: impôt du huitième. --- Cod.
Just. 4, 61, 8.
- octāvārĭus, ĭi, m. : le receveur
de cette taxe. --- Cod. Th. 4, 12, 8.
- Octavĭa,
æ, f. : Octavie. - 1
- sœur
d'Auguste, qui a été l'épouse de
Pompée, puis d'Antoine. ---
Suet. Aug. 4; 63; Tac. An. 4, 44. - 2
- fille de Claude, femme de Néron, qui la fit mourir pour
épouser Poppée. ---Suet.
Claud. 27; id. Ner. 7.
- quae
nunc Octaviae porticibus ambiuntur, Vell. 1, 11 : (portiques)
aujourd'hui enfermés par les portiques d'Octavie.
- Octāvĭāni, ōrum, m. : les
Octaviens (nom d'une
légion impériale). --- Not. Imp.
- Octāvĭus, ĭi, m. : nom d’une
famille romaine. ---
Cic. Phil. 3, 15 ; Off. 1, 138 ; Nat. 1, 106.
- notamt
Octave
[plus tard l’empereur
Auguste]. ---
Juv. 8, 242.
- Octāvĭus, a, um : d’Octave. --- Suet. Aug. 29.
- Octāvĭānus, a, um : Octavien,
d’Octavius. --- Cic.
Div. 1, 4 ; Cæs. BC. 3, 9.
- Octāvĭānus, i, m. : surnom donné (après passage par adoption de la
gens Octavia
dans la gens Julia)
à celui qui sera l’empereur Auguste. --- Cic. Fam. 12, 25, 4 ; Tac.
An. 13, 6.
- octavum
:
1
- octāvum, adv. : pour la huitième fois. --- Liv. 6,
36, 7.
2
- octāvum, i, n. : l'octuple.
- ager
efficit cum octavo, Cic. Verr. 3, 112 : le champ rapporte huit fois (ce
qui a été ensemencé).
- octāvus,
a, um : huitième. --- Liv. 6,
36, 7
- octava
(hora) : la huitième heure (vers
deux heures de
l'après-midi). --- Mart.
4, 3, 5.
- subst.
m. octavo
Idus Apriles, Col. 22, 2, 34 : le huitième
jour avant les ides d’avril.
- octavusdecimus
(octavus decimus), a, um : dix-huitième. --- Tac. An.
13, 6.
- octennis,
e [octo, annus] : âgé de huit ans. --- Amm. 18, 6,
10.
- octennĭum,
ĭi, n. [octo, annus] : période de huit ans. --- Macr.
1, 13, 13.
- octĭēs
(octĭens), adv. : - 1
- huit fois. --- Cic. Rep. 6,12.
- 2
- pour la
huitième
fois. --- Amm. 16, 1, 1.
- octĭgēsĭmus
(= octingentēsĭmus), a, um :
huit-centième. --- Prisc. Fig.
22.
- octingēnārĭus,
a, um : de huit-cents. --- Prisc. Fig. 27.
- ou
octingentēnārĭus. ---
Varr. R. 2, 10, 11.
- octingēni
(octingentēni), æ, a : chaque fois huit cents, huit cents
chacun. --- Prisc. Fig. 24.
- octingentēsĭmus,
a, um : huit centième. ---
Cic. CM 4.
- octingentesimo (s-ent.
anno), Tac. An. 11, 11 : la huit centième année.
- octingenti,
æ, a : au nombre de huit cents. ---
Cic. Planc. 60.
- (Lebaigue
P. 854)
- gén.
plur. octingentūm, Liv. 30,
21, 4.
- octingentĭēs
(octingentĭens), adv. : huit cents fois.
--- Vopisc. Tac. 10; Mart. Cap. 6, § 610.
- octĭpēs,
ĕdis [octo, pes] : qui a huit pieds. --- Prop. 4, 1,
150 ; Ov. F. 1, 313.
- octiplĭcātus
: v. octuplicatus.
- octō,
adj. num. indécl. : huit.
- gr. ὀκτώ.
- milia passuum octo, Caes. BG. 1, 21 : huit mille
pas.
- centum et octo anni, Cic. Rep. 2, 10, 18 : cent
huit ans.
- ita
octo pontificum, novem augurum numerus factus, Liv. 10, 9 : ainsi on
porta à huit le nombre des pontifes, à neuf celui des augures.
- anni
sunt octo cum ista causa in ista meditatione versatur, Cic. Clu. 82 :
cela fait huit ans que ce procès fait l'objet d'étude de votre part.
- octŏăs,
ădis, f. [octo] (c. octas) : huitaine. --- Tert. Praescr. 49.
- octŏbĕr,
bris, bre (abl. octŏbrī) : du
huitième mois de l’année, d’octobre.
- Kalendæ Octobres, Cic.
Phil. 5, 19 : calendes d’octobre.
- mensis October, Suet.
Aug. 35 : le mois d'octobre.
- ou
October seul Col. 11, 3.
- ut
Hygino placet, Februario, Augusto, Septembri, Octobri, solo quam
altissime refosso, Plin. 16, 27, 88 : (se sème), d'après Hygin, en
février, en août, en septembre, en octobre, dans un terrain foui à une
grande profondeur.
- octŏchordŏs
: v. octachordos.
- octōdĕcim,
indécl. [octo, decem] : dix-huit. --- Liv. 39, 5, 14.
- Octodurensis,
e : d'Octodurus.
- Octodurenses,
ium, m. : les habitants d'Octodurus. --- Plin.
3, 135.
- Octodurus,
i, m. : Octodurus (bourg de la Narbonnaise, chez les
Véragres [auj. Martigny]. --- Cæs. BG. 3, 1.
- octōgămus,
i, m. : celuiqui s'est marié huit fois. --- Hier. in Jovin.
1, n. 15.
- cf . gr. ὀκτώ-γάμος.
- octogenarius
[octogeni] :
1
- octōgēnārĭus, a, um :
- a
- octogénaire,
âgé de quatre-vingts ans. --- Plin. Ep. 6,
33. - b
- qui a quatre-vingts
pouces de diamètre. --- Vitr. 8, 7.
2
- octōgēnārĭus, ĭi,
m. : qui commande à quatre-vingts
soldats. --- Inscr. Orel. 3629.
- octōgēni,
æ, a : - 1 - chaque
fois quatre-vingts,
chacun quatre-vingts. --- Liv. 10, 30. - 2
- quatre-vingts. --- Plin. 9, 51, 75, § 165.
- gén.
plur. octogenūm, Front. Aquaed. 58.
- Octogesa,
æ, f. : Octogésa (ville de la Tarraconnaise, sur
l’Ebre). --- Cæs. BC. 1, 31.
- octōgēsĭmus,
a, um : quatre-vingtième. --- Cic. CM 32.
- octōgessis,
is, m. [octoginta, as] : somme de quatre-vingts as. ---
Prisc. Fig. 31.
- octōgĭēs
(octōgĭens), adv. : quatre-vingts fois. --- Cic. Pis. 86.
- octōginta,
indécl. : quatre-vingts. --- Cic. CM 69.
- octōgōnŏs, ŏn
: qui a huit angles, octogone.
- gr. ὀκτώγωνος.
- subst. n.
octogonum, Vitr. 1, 6, 4 : un octogone.
- octōjŭgis,
e [octo, jugum] : attelé de huit chevaux; huit de front.
- octojuges
ire, Liv. 5, 2, 10 : marcher huit de front.
- octojugis, is, m. : un des éons de Valentin. --- Tert. adv.
Valent. 36.
- Octōlŏphum,
i, n. (Octōlŏphus, i, m.) : Octolophum (ville de Thessalie). ---
Liv. 31, 36, 6; 31, 40, 9; 44, 3, 1.
- octōmĭnūtālis,
e [octo, minutus] : qui vaut huit petites pièces d’argent. ---
Lampr. Al. Sev. 22, 8.
- octōnārĭus,
a, um [octoni] : qui renferme huit unités.
- octonarius numerus, Varr. L. 9, 86
: le nombre huit.
- octonarius versus, Quint. 9, 4, 72
: l’octonaire iambique.
- octonaria fistula : tuyau
de huit pouces de diamètre. --- Frontin.
Aqu. 28, 42; Plin. 31, 58.
- octōnātĭo,
ōnis, f. : le nombre huit. --- Iren. 1, 1, 3.
- octōni,
ae, a, distr. [octo]
: - 1
- chaque fois huit, chacun huit. --- Cæs.
BG. 7, 73, 8; 7, 75, 3; Liv. 32, 28. - 2
- huit. --- Ov. M. 5, 50; 13, 753.
- au
sing. octonus numerus : le
nombre huit. --- Hilar. prol.
in Psa. 14; Aus. Epith. 35, 1. p. 80.
- octonis
(s.-ent. assibus) æris vendere, Plin. 14, 94 :
vendre au prix de huit as.
- octona milia peditum praetoribus data, Liv. 32,
28 : on donna deux légions à chaque consul.
- octōphŏrŏs,
ŏn : porté par huit hommes.
- en apposition
lecticā octophoro ferebatur, Cic. Verr. 2, 5, 11, § 27 : il était
étendu dans une litière à huit porteurs.
- octophoron
(octaphoron), i, n. : litière à huit
porteurs. --- Cic. Q. Fr. 2, 10, 2; Suet. Calig. 43; Mart. 6,
84, 1.
- gr. ὀκτὠφορον.
- octōsyllăbus,
a, um (octōsyllăbŏs, ŏn) : composé de huit syllabes,
octosyllabe. --- Cæs.-Bass. Metr. 1, 3.
- octōtŏpi,
ōrum, m. : huit places différentes occupées par certaines
étoiles. --- Man. 2, 969.
- gr. ὀκτὼ τόποι.
- octōvir,
ĭri, m. (VIII VIR) : octovir, membre d’une commission de huit
personnes. --- Inscr. Orell. 3658; 3699; 3963; 3966.
- octŭāgĭēs
: c. octogies.
- octŭāginta
: c. octoginta. --- Col. 11, 2, 40.
- Octulāni,
ōrum, m. : peuple du Latium. --- Plin. 3, 69.
- octŭplex,
ĭcis : octuple. --- Not Tir. 107.
- octŭplĭcātĭo,
ōnis, f. : action de multiplier par huit. --- Capel. 7, 796.
- octŭplĭcātus,
a, um [octuplus] : rendu huit fois plus
grand. --- Liv. 4, 24, 7.
- octŭplus,
a, um : octuple, multiplié par huit. ---
Cic. Tim. 20.
- gr. ὀκταπλοῦς.
- octuplum,
i, n. : somme octuple, l'octuple.
- damnare aliquem octupli, Cic. Verr. 3, 28
: condamner qqn à la peine de l’octuple.
- judicium in octuplum, Cic. Verr. 3, 28
: action judiciaire en réclamation de huit fois la somme.
- octussis,
is, m. [octo, as] : somme de huit as. --- Char. 76,
4 ; Hor. S. 2, 3, 156.
- ŏcŭlārĭārĭus făbĕr,
m. : fabricant d’yeux pour les statues. --- Inscr.
Grut. 645, 1.
- ŏcŭlāris,
e : oculaire.
- ŏcŭlāre,
is, n. : collyre pour les yeux.
--- Pelag. Vet. 30.
- ŏcŭlārĭa, ĭum, n. (néolatin)
= vitra ocularia = perspicillum, i, n. = bésicles, lunettes.
- ou au sing.
vitrum oculare.
- ŏcŭlārĭtĕr,
adv. : au moyen des yeux. --- Sid. Ep. 7,
14.
- ŏcŭlārĭus,
a, um : oculaire. --- Inscr. Grut. 400,
7; Sol. 24, 9; id. 4, 6.
- ocularius testis : témoin oculaire. --- néolatin.
- voir hors site
ocularia.
- ocularius
(medicus) : ophtalmologue. --- Cels. 6,
6, 8; Scrib. 37.
- ŏcŭlāta,
ae, f. [oculatus] : sorte de poisson, peut-être
lamproie. --- Plin. 32, 11, 53, § 149; Cels. 2, 18, 25.
- ŏcŭlātus,
a, um [oculus] :
1
- pourvu
d’yeux, qui voit, clairvoyant.
- pluris
est oculatus testis unus quam auriti decem, Plaut. Truc. 489
: un témoin oculaire vaut mieux que dix qui n'ont eu que des
oreilles.
- Clodius male oculatus, Suet. Rhet. 5 : Clodius
qui a de mauvais yeux.
- oculatior deus, Tert. adv. Marc. 2, 25 : dieu
plus clairvoyant.
2
- en
forme d’œil. --- Sol. 17, 8.
3
- apparent,
visible, qui frappe la vue.
- senatus
statuam poni jussit quam oculatissimo loco, eaque est in rostris, Plin.
34, 24 : le sénat lui décerna une statue dans l'endroit le plus voyant
: elle est sur la place aux harangues.
- oculata die vendere, Plaut. Ps. 301
: vendre argent comptant [opp. die
cæca emere, acheter à crédit, v. cæcus].
4
- garni d'yeux, garni de
bourgeons.
- gemmis spissis et pluribus oculati, Pall.
4, 1 : (des scions) garnis d'une épaisse rangée de bourgeons.
- ŏcŭlĕus,
a, um [oculeus] : - 1
- qui a des yeux, qui voit très bien.
--- Plaut.
Aul. 555. - 2
- très perspicace. --- Apul. M.
2, 23. - 3 - couvert
d’yeux [d’étoiles]. --- Capel. 8, 810.
- vides hominem ferreum et insomnem, certe perspicaciorem ipso Lynceo
vel Argo et oculeum totum, Apul. M. 2, 23, 4 : je suis un corps de fer,
je ne dors jamais et, pour la perspicacité, je défierais Lyncée et
Argus; enfin je suis tout yeux.
- ŏcŭlĭcrĕpĭda,
æ, m. [oculus, crepo] : homme à l’œil poché
(à l’œil sonnant sous les coups) [mot forgé]. --- Plaut.
Trin. 1021.
- ŏcŭlissĭmus,
a, um [oculus] : qu’on aime comme ses yeux. ---
Plaut. Curc. 121 ; P. Fest. 179.
- ŏcŭlĭtūs,
adv. : comme ses propres yeux.
--- Plaut. d. Non. 147, 27; P. Fest. 179.
- ŏcŭlo,
āre [oculus] : - tr. - 1
- pourvoir d’yeux, donner des yeux, la
vue. ---
Tert. Poen. 12. - 2
- éclairer, rendre
clairvoyant, ouvrir les yeux. --- Tert.
Apol.
21. - 3
- rendre voyant, rendre apparent, visible,
sensible. --- Tert. Pud. 8.
- ŏcŭlōsus,
a, um [oculus] : plein d'yeux.
--- Aldelh. 5, 579.
- ŏcŭlus,
i, m. :
1
- oeil.
- ut eum quoque oculum, quo bene videret,
amitteret, Cic. Div. l, 48 : qu’il perdît aussi l’œil, dont il voyait
bien.
- altero oculo capitur, Liv. 22, 2, 11
: il perd un œil.
- oculum torquere,
Cic. Ac. 2, 80 : contourner (faire rouler) un œil.
- suis oculis videre : voir de ses propres yeux. --- Plaut.
Ps. 625 ; Ter. Hec. 863 ; Eun. 677.
- ab
oculis alicujus aliquo concedere, Cic. Cat. 1, 17 : se retirer
qq part
loin des regards de qqn ; v. conjicio,
adjicio.
- esse in oculis
civium, provinciæ, omnium : être sous les yeux (exposé aux
regards) des citoyens, de la province,
de tous. --- Cic.
Off. 3, 3; Verr. 2, 81 ; Q. 1, 3, 7.
- in oculis habitare, Cic. Planc. 66 : ne
pas cesser de se faire
voir.
- sub oculis omnium : sous les yeux de tous. ---
Cæs. BG. 5,16, 1 ; BC. 1, 71, 1.
- ante oculos esse, positum esse : être
devant les yeux, être placé devant les yeux. ---
Cic. Leg. 1, 48; Ac. 1, 5.
- ob oculos versari, esse : se dérouler,
se présenter devant les yeux. --- Cic.
Rab.
Post. 39 ; Liv. 28, 19, 14.
- ante oculos alicui versari : se
dérouler devant les yeux de qqn. --- Cic.
Amer. 98 ; Verr. 5, 94 ; Mur. 88 ; Læl.
102.
- aliquid ante oculos ponere ou
sibi ponere : se
représenter qqch. --- Cic.
Phil. 2, 115 ; 11, 7; Agr, 2, 53; Phil. 13, 4.
- ou
sibi ante oculos proponere. --- Liv. 2, 54, 6 ;
Sulp.
Fam. 4, 5, 1.
- ante oculos habere aliquid : avoir
qqch devant les yeux, se représenter qqch. --- Sen.
Ep. 11, 8; Plin. Ep. 2, 10, 4; 8, 24, 4.
- fig.
in oculis aliquem ferre : chérir qqn. --- Cic. Phil. 6, 11 ;
Q. 3, 1, 9.
- in oculis esse alicujus, Cic. Tusc. 2, 63 : être
dans les bonnes grâces de qqn.
- publicanis in oculis esse, Cic. Att. 6, 2, 5 :
être dans les bonnes grâces des publicains.
2 - œil, prunelle des yeux [t.
d’estime, d’affection].
- duo illos oculos oræ maritimæ effodere, Cic. Nat.
3, 91 : crever ces deux yeux du littoral [Corinthe et Carthage],
détruire ces deux perles du littoral.
- ocule mi ! Plaut. Curc. 203 : ô prunelle de mes
yeux !
3 - œil de la peau des panthères, de la queue du
paon. --- Plin. 8, 62 ; 13, 96.
4 - œil [dans une plante].
--- Virg. G. 2, 73 ; Col. 4, 24, 16.
5 - tubercule de certaines racines. ---
Cato, Agr. 6, 3 ; Varr. R. 1, 24, 3 ; Plin. 17, 144.
6 - plante appelée aizoon
majus. --- Plin.
25, 160.
7 - archit.
oculus volutæ, Vitr. 3, 5, 6 : œil de volute.
- Ōcўălē,
ēs, f. : Ocyalé (nom d'une Amazone).
--- Hyg. Fab. 163.
- gr. Ὠκυάλη.
- Ōcўdrŏmē,
ēs, f. : Ocydromé (une des chiennes d'Actéon). --- Hyg.
Fab. 181.
- cf. gr. ὠκυδρόμος, ος, ον,
agile à la course.
- Ocўdrŏmus,
i, m. : Ocydromus (un des chiens d'Actéon). --- Hyg. Fab. 181.
- cf. gr. ὠκυδρόμος, ος, ον,
agile à la course.
- ōcўmum : v. ocimum.
- Ōcўpĕtē, ēs, f. : une des
Harpies. --- Serv. En.
3, 209.
- gr. Ὠκυπέτη.
- Ōcўpŏtē, ēs, f. : nom d’une
chienne d’Actéon. --- Hyg.
Fab. 181.
- gr. Ὠκυπότη.
- Ōcўrhŏē, ēs, f. : nom d’une
nymphe. --- Ov. M. 2,
638.
- gr. Ὠκυρόη.
- ocyor
---> ocior.
- Ōcythŏus,
i, m. : Ocythoüs (un des chiens d'Actéon). --- Hyg. Fab.
181.
- gr. ὠκύθοος, η, ον : agile à la course.
- ōda,
æ (ōdē, ēs), f. : ode, chant. --- Philom.
13, 25.
- gr. ᾠδή, ῆς.
- Odanda,
f. : Odanda (île d'Arabie). --- Plin. 6,
151.
- ŏdārĭārĭus,
a, um
[odarium] : de chant. --- Inscr.
Orel. 2634.
- ŏdārĭum,
ĭi, n. : chant, chanson. --- Petr. 53,
11.
- gr. ᾠδάριον.
- ōdē,
ēs, f. : c. oda.
- (Lebaigue
P. 855)
- Odessŏs,
i, f. : Odessa.
- ōdēum
(ōdīum), i, n. : odéon (édifice
où
avaient lieu les concours
de poésie et de musique). --- Vitr. 5, 9; Suet. Dom. 5;
cf. Eutr. 7, 24; Tert. Res. Carn. 42; Amm. 16, 10, 14.
- gr. ᾠδεῖον.
- ōdi,
ōdisse, ōdisti (part.
fut. ōsūrus) : - tr. - 1
- haïr, détester, avoir de l'aversion pour. - 2
- ne pas aimer, ne pas supporter, redouter.
- la
conjugaison.
- parf. odivit Ant. d. Cic. Phil. 13, 42; parf. dépon. osus sum Gracch. d. Fest. 201, 18 ; Pl. Amph. 900 ; Sen. Rhet. Suas. 1, 5 ; Gell. 1, 3, 30.
- odi
: je hais.
- oderam
: je haïssais.
- odero
: je haïrai.
- oderim
: que je haïsse.
- odissem
: que je haïsse.
- parf. odivi,
Cic.;
osus sum, Plaut. : j'ai eu en horreur.
- jam
aderit tempus, cum sese etiam ipse oderit, Plaut. Bacch. 3, 3, 13 :
bientôt
viendra le moment où il sera mécontent de
lui-même.
- scelus
est odisse parentem, Ov. M. 10, 314 : c'est un crime que de
haïr son
père.
- quid
odisset Clodium Milo, Cic. Mil. 35 : pourquoi Milon aurait-il haï
Clodius ?
- neque
pejus quemquam odisse, quam istum militem, Cic. Mil. 128 : et (me dit-elle) il n'y
a personne au monde qu'elle déteste autant que ce soldat.
- nemini
impietas, ut solebat, objecta, quod odisset gladiatorem, Plin. Pan. 33
: personne ne fut déclaré impie, comme autrefois, pour n'avoir pas
apprécié un gladiateur.
-
absolt.
ita amare oportere ut si aliquando esset osurus, Cic. Læl. 59 : [il
disait] qu’on devait aimer comme si l’on était pour haïr un jour.
-
aut amat, aut odit mulier : nihil est tertium, P. Syr. : aimer ou haïr, voilà la femme : pour elle pas de milieu.
- neque studere neque odisse, Sall. C. 51, 13 : ne montrer ni partialité ni hostilité, ne prendre parti ni pour ni contre. --- cf. Cic. Læl. 65, etc.
- odisse
+
inf. : ne pas aimer (faire qqch), avoir horreur de.
- oderunt
peccare boni virtutis amore, Hor. Ep. 1, 16, 52 : les bons n'aiment pas
faire le mal, par amour pour la vertu.
- inimicos
semper osa sum obtuerier (= obtueri), Plaut. Amp. 900 : j'ai
toujours
eu en horreur de voir mes ennemis devant moi.
- dum
servire pejus odero malis omnibus aliis, Cic. ad Br. 1, 16, 6 : tant
que la servitude me sera plus odieuse que tous les autres maux.
- si
saperem, doctas odissem jure sorores, numina cultori perniciosa suo !
Ov. Tr. 2, 1, 13 : si j'étais sage, je vouerais une juste haine aux
doctes Soeurs, divinités funestes à leur adorateur ! --- cf. Sororres.
- ducit
te species, video : quo pertinet ergo proceros odisse lupos ? Hor. S.
2, 2, 35 : c'est l'apparence qui t'entraîne, il me semble : pour
quoi ne pas aimer les grands loups ?
- ruta
odit hiemem, Plin. 19, 156 : la rue déteste (redoute) l’hiver.
- oderint
dum metuant :
qu'ils me haïssent
pourvu
qu'ils me craignent.
--- Att. ap. Cic. Off. 1, 28, 97.
- voir
odio.
- voir hors site latin-anglais.
- Odĭa, æ, f. : une des Sporades. --- Plin. 4, 69.
- ŏdĭātus, a, um [odium] : odieux. --- Not. Tir.
- ŏdĭbĭlis, e [odi] : haïssable, odieux. --- Lampr. Heliog. 18.
- ŏdĭbĭlĭtĕr [odibilis] : d ’une manière odieuse. --- Cassian. Coll. 4, 49.
- Odĭcē, ēs, f. : nom d’une des Heures. --- Hyg. Fab. 183.
- ōdĭcus, a, um : harmonieux. --- M.-Vict. 2501.
- gr. ᾠδικός.
- ŏdĭendus,
a, um : haïssable.
- odĭo,
īre, īvi : - tr. - haïr, détester,
avoir
en horreur.
- odiant,
Arn. ; odiebant, Arn.; odies, Tert.; odiet, Hier.; odivi, Vulg. ; passif oditur, odiri Tert. Apol. 3 ; Cassiod. Hist. eccl. 6, 2.
- voir
odi.
- ŏdĭōsē,
adv. [odiosus] : d’une manière déplaisante, fatigante. --- Cic. Br. 284 ; de Or. 2, 262.
- ŏdĭōsissime Aug. Persev. 61.
- odiosicus
: c. odiosus.
- ŏdĭōsus,
a, um : - 1 - odieux,
haïssable.
- 2 -
déplaisant,
ennuyeux, fâcheux, importun,
fatigant.
- odiosum
est + inf. : il est fâcheux de.
- odiosum
! Ter. : c'est abominable !
- Oditēs,
æ, m. : Oditès (un centaure).
- odium
:
1
- ŏdĭum, ĭi, n. : - a
- haine, aversion,
antipathie, ressentiment. - b
- antipathie
naturelle (entre les choses), répugnance. - c
- désagrément, ennui. - d
- objet de haine,
objet d'aversion; homme haïssable.
- in
odium vocare aliquem, aliquid : faire détester qqn, qqch;
rendre odieux
qqn, qqch.
- venire
in odium alicui : se faire détester de qqn.
- odio
esse alicui : être haï de qqn.
- in
odio esse : être un objet de haine, être
haï.
- in
odio esse apud aliquem : être haï de qqn.
- hic
amor est odio majus scelus, Ov. M. 10, 315 : cet amour que tu
éprouves
en ce moment est un crime pire que la haine.
- atrox
odii, Tac. : implacable dans sa haine.
- odium
vitæ facere, Plin. : inspirer le dégoût de la vie.
2
- odĭum, ĭi, n. : c. odeum.
- ŏdōr
(ŏdōs), ōris, m. : - 1
- odeur,
senteur. - 2 -
mauvaise odeur. - 3
- chose odorante, parfum, essence, aromate. - 4
- bonne odeur, parfum. - 5
- odeur, indice;
pressentiment. - 6 -
vapeur, exhalaison.
- odoribus
liquidis perfusus, Hor. : parfumé d'essences.
- odor
dictaturæ non nullus est, Cic. : il y a quelque pressentiment d'une
dictature.
- ŏdōrābĭlis,
e : odorant.
- ŏdōrāmĕn,
ĭnis, n. : parfum, aromate.
- ŏdōrāmentum,
i, n. : parfum, aromate.
- ŏdōrātĭo,
ōnis, f. : action de flairer, odorat.
- ŏdōrātīvus,
a, um : odorant.
- ŏdōratus
:
1
- ŏdōrātus, a, um : part. passé de odoro. - a
- qui a une odeur (bonne ou mauvaise). - b
- parfumé.
2
- ŏdōrātus, a, um : part. passé de odoror; qui a
flairé, qui a senti
(au pr. et au fig.).
3
- ŏdōrātŭs, ūs, m. : - a
- action de
flairer. - b - odorat.
- c
- odeur.
- ŏdōrĭfĕr,
ĕra, ĕrum : - 1 -
odoriférant,
parfumé. - 2
- qui
produit des parfums.
- ŏdōrĭfĭcātus,
a, um : Ambros. parfumé.
- ŏdōro,
āre, āvi, ātum [odor] : - tr. -
1
- rendre odorant,
parfumer.
- odorare
aëra
fumis, Ov. M. 15, 734 : empester l'air de fumée.
-
odorare mella, Col. 9, 4, 4 : parfumer le
miel.
2
- flairer,
sentir [décad.].
- odorare oculis, Lact.
Opif. 6, 12 : sentir
avec les yeux. --- Aug. Serm. 112, 7.
- ŏdōror,
āri, ātus sum : - tr. -
1
- sentir,
flairer, reconnaître à l'odeur.
- [un
manteau] Plaut. Men.
166 ; [de la nourriture] Hor. Epo.
6, 10.
2
- chercher
en flairant, se mettre en quête de, pressentir.
- tu,
si quid potes, odorare, Cic. Att. 12, 22 : quant à toi,
cherche à avoir
vent de quelque chose, si tu le peux.
- odorari
quid futurum sit,
Cic. Att. 14, 22, 1 : pressentir
l'avenir.
- soles
enim tu hæc festive
odorari, Cic. Att. 4, 14, 2
: tu es si habile à sentir de loin les
événements. ---
Cic. Clu. 30, 82; Att. 4, 8, 4;
Verr. 4, 31; de Or. 2,
186.
3 - poursuivre,
aspirer à.
- quos
odorari hunc decemviratum suspicamini, Cic. Agr. 2, 24, 65 : (hommes)
que vous soupçonnez être à la piste du
décemvirat.
4 - ne
faire que flairer une
chose, sentir un peu de, effleurer.
- odoratus
philosophiam, Tac. Or. 19, 3 : ayant une teinture de philosophe.
- odorari
veritatem leviter,
Lact. 7, 1, 11 : effleurer la
vérité.
- ŏdōrus,
a, um : - 1 - odorant,
odoriférant,
parfumé, qui sent bon. --- Ov.
M. 9, 87. -
2
- qui a une mauvaise
odeur, qui sent mauvais. --- Claud.
VI Cons.
H. 324. -
3
- qui flaire,
qui a du flair.
- odora
canum vis, Virg. En. 4, 132 : le flair subtil des chiens.
- odorior
Plin. 20, 177 ;
odorissimus Isid. 17, 9, 3.
- ŏdōs,
arch. : c. odor.
- Odrysæ
(Odrŭsæ), ārum, m. : les Odryses (peuple de Thrace); les
Thraces. --- Curt.
10, 1, 45; 39, 53,
12.
- gr. Ὀδρύσαι.
- Odrysĭus (Odrŭsĭus), a, um : des Odryses; des Thraces.
- Odrusius
rex, Ov. M. 6,
490 : Térée [roi de Thrace].
- Odrysĭi,
ōrum, m. : les Odryses, les Thraces. ---
Ov. P. 1, 8, 15.
- Odrysĭus, ĭi,
m. : le Thrace (= Orphée). --- V.-Fl. 5, 100.
- Odyssēa,
æ, f. : l'Odyssée. - 1
- poème
d'Homère. --- Ov.
Tr. 2, 375. -
2 -
poème
de Livius Andronicus. --- Cic.
Br. 71; Gell. 4, 16,
11.
- acc.
grec Odyssian Varr.
Men. 60; Petr.
29, 4.
- gr.
Ὀδυσσεία
---
Ὀδυσσεύς,
έως : Ulysse.
- Odysseæ
portus, Cic. Verr.
5, 87 :
la pointe d'Ulysse (au sud de la Sicile). --- cf.
Ὀδυσσεία
ἄκρα, Ptol.
- Œa,
æ, f. : ville
d'Afrique,
près des Syrtes [auj. Tripoli]. --- Sil.
3, 257; Mel. 1, 7, 5.
- Œāgrĭus,
a, um : voir
Œagrus.
- Œāgrus,
i, m. : Œagre (roi de Thrace, père
d'Orphée). --- Ov.
Ib. 480; Hyg.
Fab. 14.
- gr. Ὀίαγρος.
- Œāgrĭus,
a, um : - a -
d'Œagre, de Thrace. --- Virg.
G. 4, 524. - b
- d'Orphée.
--- Sil. 4,
463.
- gr. Οἰάγριος.
- Œandenses, ĭum,
m. : peuple
de Galatie.
--- Plin. 5, 147.
- Œanthē,
ēs, f. : Œanthé (ville de Locride). --- Plin. 4,
7.
- (Lebaigue
P. 856)
- ou
Œanthīa,
æ, f. --- Mel.
2, 3.
- gr.
Οἰάνθεια.
- Œbălĭa,
æ, f. : Œbalie (autre nom de Tarente, colonisée
par le
Spartiate Phalante). --- Virg.
G. 4, 125.
- gr. Οἰϐαλία.
- Œbălĭdēs,
æ, m. : descendant d'Œbalus; Spartiate.
- gr.
Οἰϐαλίδης.
- Œbalides
puer, Ov. Ib.
588 :
le fils d'Œbalus, Hyacinthe.
- Œbălĭdēs
: Pollux. --- Val. Fl. 4, 293.
- Œbălĭdæ,
ārum, m. : Castor et Pollux. --- Ov.
F. 5, 705.
- Œbălis,
ĭdis, f. : de
Laconie, de Sparte. --- Ov.
H.
16, 126.
- Œbălĭdes
matres, Ov. F. 3, 230
: les Sabines [parce
que
les Sabins descendaient des Lacédémoniens].
- Œbălĭus,
a, um : v. infra.
- Œbălus
(Œbălos),
i, m. : Œbalus. - 1
- ancien
roi de Laconie. --- Hyg.
Fab. 78.
- 2
- roi des Télébœns,
allié de Turnus. --- Virg.
7, 734.
- gr. Οἴϐαλος.
- Œbălĭus,
a, um : - a
- de
Laconie, de Sparte. - b
- des
Sabins. --- Ov.
F. 1, 260 ;
v. Œbalis.
- Œbalia
pelex, Ov.
R. Am. 458 : Hélène.
- Œbalius
alumnus,
V.-Fl. 1, 422 : Pollux.
- Œbalius
puer,
Mart. 14, 173 : Hyacinthe.
- Œbăsus,
i, m. : chef
des troupes de Colchide. --- V.-Fl. 6, 24,5.
- Œbreūs,
ĕi, m.
: nom de guerrier. --- V.-Fl.
4, 200.
- Œcalices,
um, m.
: peuple d'Ethiopie. --- Plin.
5, 44.
- Œchalĭa,
æ, f. : Œchalie. - 1
- ville
de
l'Eubée, la même que Chalcis, détruite
par Hercule.
--- Virg. En. 8, 291;
Plin. 4, 64.
- 2 - ville
de Messénie. --- Plin.
4,
15.
- gr. Οἰχαλία.
- Œchalis,
ĭdis, f. : femme d'Œchalie. ---
Ov. M. 9, 331.
- gr. Οἰχαλίς,
ίδος.
- Œcleūs,
ĕi (ĕos), m. : Œclée (père
d'Amphiaraüs). --- Hyg.
Fab. 128.
- gr. Οἰκλεύς.
- Œclīdēs,
æ, m. :
le fils d'Œclée
[Amphiaraüs]. --- Ov.
M. 8, 317.
- gr. Οἰκλείδης.
- œcologĭa,
æ, f. : écologie. --- néolatin.
- Franciscum
putamus perinsigne praebere exemplum de rebus debilibus servandis deque
integra œcologia,
quae laetanter vereque tenetur : je crois que François (d'Assise) est
l’exemple par excellence de la protection de ce qui est faible et d’une
écologie intégrale, vécue avec joie et authenticité. --- pape
François, Laudato si, 11.
- œcologĭcus,
a, um : écologique. ---
néolatin.
- adest enim verum “œcologicum
debitum” potissimum inter septentrionalem et meridianam orbis partem :
il y a, en effet, une vraie “ dette écologique ” particulièrement entre
le Nord et le Sud. ---
pape François, Laudato si, 51.
- œcŏnŏmĭa,
æ, f. : disposition,
arrangement, économie [dans une oeuvre
littéraire]. --- Quint. 1, 8, 9 ; 3, 3,
9; écrit en grec Cic. Ac. 6, 1, 1; 6, 1, 11.
- gr. οἰκονομία.
- œcŏnŏmĭcus,
a, um : bien disposé, bien arrangé,
méthodique. --- Quint.
7, 10, 11.
- gr. οἰκονομικός.
- Œconomicus,
i, m. : l'Economique (traité de Xénophon). --- Cic.
Off. 2, 87;
Gell. 15, 5, 8.
- œcŏnŏmus,
i, m. :
économe [d'une
église]. --- Cod.
Th. 9, 45, 3.
- gr. οἰκονόμος.
- œcūmĕnē,
ēs,
f. : la terre habitée.
--- Grom. 61,
19 ; 62, 3.
- gr. οἰκουμένη
(s.-ent. γῆ).
- œcus
(œcos), i, m. : grande salle (destinée
ordinairement aux repas), salon.
- gr. οἶκος.
- Œdĭpŏdēs,
æ, m. : c. Œdipus. --- Claud.
Eutr. 1,
289 ; Stat. Th. 1, 48.
- gr. Οἰδιπόδης.
- Œdĭpŏdĭa,
æ, f. :
fontaine
d'Œdipe
[en Béotie]. --- Plin.
4, 25.
- gr. Οἰδιποδία.
- Œdĭpŏdīŏnĭdēs,
æ, m. : fils
d'Œdipe. --- Stat.
Th. 1, 313.
- Œdĭpŏdīŏnĭdæ,
ārum, m. : Etéocle et Polynice. --- Aus.
Epigr. 139;
cf. Stat. Th. 7, 216.
- Œdĭpŏdīŏnĭus,
a, um : d'Œdipe.
--- Ov.
M. 15, 429.
- Œdĭpŏdīŏnĭa
ales, Stat. Th. 2, 305
: le Sphinx.
- Œdĭpūs,
i (ŏdis), m. : Œdipe (fils de Laïus et de Jocaste,
père
d'Etéocle et de Polynice). --- Hyg. Fab.
66; 67; 242; Serv. Virg. En. 4, 470; 6, 609; Sen. Oedip.; Cic. Fat. 13,
sq.; Varr. Sat. Men. 62, 1.
- gr.
Οἰδίπους,
-ποδος.
- gén. Œdipŏdis,
Cic. Fin. 5, 1, 3; acc. Œdipum,
id. Sen. 7, 22; id. Fat. 13, 30; abl. Œdipŏde,
id. ib. 14, 33; Stat. Th. 7, 513: Œdipo,
Plaut. Poen. 312; plur. acc. Œdipodas,
Mart. 9, 26, 10)
- Davus
sum, non Œdipus, Ter. Andr. 194 : je suis Davus et non
Œdipe (= je n'entends
rien
aux énigmes).
- Œdipus
Colonēus : Œdipe
à Colone
(tragédie de Sophocle). --- Cic.
Sen. 7, 22; Val. Max. 8, 7,
ext. 12. --- gr. Οἰδίπους
ἐπὶ
Κολωνῷ
- voir
hors site : Œdipe.
- Œensis,
e : d' Œa.
--- Plin. 5, 27.
- masc.
plur. Œenses
: les
habitants
d'Œa.
--- Tac. H. 4, 50 ;
Plin. 5, 38.
- œnanthe
:
1
- œnanthē, ēs,
f. : - a
- fleur
de la vigne sauvage.
--- Plin. 12, 132. - b
- œnanthé
[plante].
--- Plin. 21, 167. - c
- sorte
d'oiseau [vanneau].
--- Plin. 10, 87.
- gr.
οἰνάνθη, ης.
2
- Œnanthē, ēs,
f.
: mère de Ptolémée Epiphane.
--- Just. 30, 3.
- œnanthĭnus,
a, um
: fait avec le raisin de la vigne sauvage.
--- Plin. 15, 28.
- gr. οἰνάνθινος.
- œnanthĭum,
ĭi, n.
: essence faite avec les raisins de la vigne sauvage.
--- Lampr. Heliog.
23, 1.
- Œnēis,
ĭdis, f. : fille d'Œnée, Déjanire. --- Sen.
Herc. Oet. 583.
- gr. Οἰνηίς,
ίδος.
- œnĕlæum,
i, n. : vin
mêlé avec de l'huile. --- M.-Emp.
6.
- gr.
οἰνέλαιον.
- Œnēĭus,
a, um : d'Œnée.
- Œneūs,
ĕi (ĕos), m. : Œnée (roi de Calydon,
père de Méléagre,
de Tydée et de Déjanire). --- Cic.
Tusc. 2, 20.
- gr. Οινεύς,
έως (poét. έος)
--- (litt. le
Vigneron).
- Œnēus, a,
um
: d'Œnée,
de Calydon.
--- Ov. M. 8, 273
- gr. Οἰνήϊος.
- ou Œnēĭus,
a, um : d'Œnée.
- Œneius
heros, Stat. Th. 5,
661 : le héros d'Œnée,Tydée.
- Œniădæ,
ārum, m. : les Œniades (peuple d'Acarnanie). --- Liv.
26, 24.
- gr. Οἰνιάδαι.
- Œnĭanda,
æ, f., ville de
Lycie. --- Plin. 5, 101.
- Œnĭandŏs,
i, f.
: ville de Cilicie [la même que Epiphania]. --- Plin.
5, 93.
- Œnĭās,
æ, m.
: nom d'un peintre. --- Plin.
35, 143.
- Œnīdēs,
æ, m. : - 1 - fils
d'Œnée,
Méléagre. --- Ov.
M. 8, 414. -
2 -
petit-fils d'Œnée, Diomède. --- Ov.
F. 4, 76.
- gr.
Οἰνείδης.
- œnĭgĕnos
= unigenitos. --- P. Fest. 195.
- Œnĭum
nĕmus, n. : forêt de Lycie (al.
Eunios).
--- Plin. 5, 101.
- Œnŏa,
æ, f. : v. Œnoe.
- œnŏbrĕchēs, f. : nom d'une plante
à gousses. --- Plin. 24, 155.
- gr. οἰνοϐρεχής.
- œnŏchŏŏs,
i, m.
: échanson. --- Schol. Germ. Arat. 287.
- gr. οἰνοχόος.
- Œnŏē,
ēs, f. : - 1 - île
de la mer Egée [la même que Sicinus].
--- Plin. 4, 70. - 2 - ancienne
ville de
Grèce. --- Plin. 4, 24.
- gr. Οἰνόη,
ης.
- œnŏfŏrum
: c. œnophorum.
- œnŏgărātus,
a, um : cuit dans l'œnogarum. --- Apic.
8, 7.
- œnŏgărum,
i, n. : œnogarum, sauce composée de vin et de
garum.
--- Apic.
1, 32.
- gr. οἰνόγαρον.
- Œnŏmăus,
i, m. : Œnomaüs. -
1 - fils
de Mars, roi
d'Elide et père d'Hippodamie. --- Hyg.
Fab. 8, 4.
- 2 - titre
d'une
tragédie d'Attius. --- Cic.
Fam. 9, 16, 4.
- œnŏmĕli, ĭtos,
n. : vin
mêlé de miel. --- Ulp.
Dig.
33, 6, 9.
- gr. οἰνόμελι,
ιτος.
- ou
œnŏmĕl.
--- Th.-Prisc. Chr. 2. 14.
- ou œnŏmĕlum.
--- Isid. 20, 8, 11.
- Œnōnē,
ēs, f. : Œnone. -
1 - nymphe
de Phrygie,
aimée de Pâris. --- Ov.
H. 5 ; Suet.
Dom. 10. - 2 - île
de
l'Attique, la même qu'Egine. --- Plin.
4, 57.
- gr. Οἰνώνη, ης.
- Œnōpē,
ēs, f.
: Œnope
[fille
d'Epopée, aimée de Neptune]. --- Hyg.
Fab. 157.
- œnŏphŏrĭum,
ĭi, n. = œnophorum. --- Paul.
Sent. 3, 6, 190.
- gr. οἰνοϕόριον.
- œnŏphŏrum, i,
n. : œnophore (récipient pour transporter le vin). --- Paul.
Sent. 3, 6, 190.
- gr. οἰνοϕόρον.
- Œnŏphŏrus,
i, f. : la
Porteuse de
vin [nom d'une statue de Praxitèle] (al. canephora).
--- Plin. 34,
70.
- gr. Οἰνοϕόρος.
- Œnŏpĭa,
æ, f. : Œnopie (ancien nom de l'île d'Egine).
- gr. Οἰνοπία.
- Œnŏpĭus,
a, um : d'Œnopie,
d'Egine. --- Ov. M. 7, 490.
- Œnŏpĭdes,
æ, m. : nom d'un mathématicien de Chios. --- Sen.
Nat. 4, 2, 26.
- gr.
Οἰνοπίδης.
- Œnŏpĭōn,
ōnis, m. : roi de Chios, père de
Mérope. --- Cic. Arat. 673.
- gr. Οἰνοπίων,
ωνος.
- œnŏpōlīum,
ĭi,
n. : cabaret.
--- Plaut.
As. 200.
- gr. οἰνοπωλεῖον.
- œnŏthēra,
æ, f. ou œnŏthēris,
ĭdis, f. :
épilobe (plante], nommé aussi onear.
- gr. οινοθήρας ou
οἰνοθηρίς.
- ou
ŏnŏthēra ou
onŏthūris.
- Œnōtrĭa,
æ, f. : - 1
- Œnotrie
[contrée
d'Italie entre Pestum et Tarente]. --- Serv.
En. 1, 532.
- 2
- l'Italie. --- Claud.
I, Cons. Stil. 2, 262.
- Œnotrius
(Œnotrus), a, um : d'Œnotrie, œnotrien,
italien.
- Œnōtrĭdes,
um, f : nom de deux îles de la mer
Tyrrhénienne. --- Plin. 3, 85.
- œnŏtrŏpæ, arum,
f. : celles qui changent l'eau en vin. --- Dict.
1, 23.
- gr. οἰνότροποι.
- Œnōtrus,
i, m.
: ancien roi de l'Œnotrie. --- Serv.
En.
1, 532.
- Œnōtrĭus
a, um
: oenotrien, italien, romain. --- Virg.
En. 7,
85; Sil.
1, 2;
id. 13, 713.
- gr. Ὀινώτριος.
- ou
Œnōtrus,
a, um. --- Virg.
En. 1, 532; Sil.
9, 473;
id. 8,
221;
id. 13, 51.
- Œnōtri,
m. plur.
: les Œnotriens. --- Plin.
3, 71.
- gr. Ὀινώτροί.
- Œnūnĭa,
æ, f. : ville
du Pont. --- Peut.
- gr.
Οἰνουνία.
- œnus
:
1
- œnus, arch. : c. unus.
2
- Œnūs, untis, m. : Œnonte (fleuve de Laconie). --- Liv.
34, 28, 1.
- gr. Οἰνοῦς,
οῦντος.
- Œnūsa
(Œnussa), æ,
f. : île voisine de Chios.
--- Mel. 2, 7; Plin. 6, 137.
- Œnussæ,
arum, f. : nom de trois îles voisines du
Péloponnèse. --- Plin. 4, 55.
- gr. Οἰνοῦσσαι.
- Œonæ, ārum,
f.
: îles de l'océan septentrional. --- Plin.
4, 95.
- œōnistĭcē,
ēs, f.
: divination par le vol des oiseaux. --- Capel.
9, 894.
- gr. οἰωνιστική
(s.-ent. τέχνη)
- Œscus,
i, m. : - 1 - fleuve
de Mésie. --- Plin.
3,
149. -
2
- fém. ville
sur ce fleuve. --- Anton.
- œstrus,
i, m. : - 1 - taon
[= asilus].
--- Virg.
G. 3, 148 ;
11, 47.
- 2
- délire, fureur (prophétique); enthousiasme
poétique. --- Stat.
Th. 1, 32 ;
Juv. 4, 123.
- gr. οἶστρος.
- au neutre
oestrum furor Græco vocabulo, Paul. ex Fest.
p. 195.
- Œstrymnicus
sinus, m. : golfe des Celtibériens. --- Avien.
Or. 95.
- Œstrymnides,
um, f. : les mêmes que Cassiterides.
--- Avien. Or. 96 II
Œstrymnis
: promontoire voisin de ces îles. ---
Avien. Or. 91.
- œsus,
arch. pour usus.
--- Cic. Leg. 3, 10.
- Œsyma,
æ, f. : ville de Thrace. --- Plin. 4, 42.
- gr. Οἰσύμη.
- œsypum,
i, n. : -
1 - laine
grasse. --- Plin.
29, 35. -
1 - extrait
pour
remède ou toilette, onguent. --- Plin.
30, 28 ; Ov. A.
A. 3, 213.
- gr. οἴσυπος.
- Œta,
æ, f. : l'Œta (mont de Thessalie, sur lequel Hercule se
brûla). --- Cic.
Tusc. 2, 19.
- Œtæus,
a, um : de l'Œta. --- Att. ap. Cic.
Nat. 3, 16, 41;
Prop.
1, 13, 24.
- Œtæus
(deus) : le dieu de l'Œta, Hercule.
--- Prop. 4, 1, 32;
Luc. 7,
807; Ov. Ib. 349.
- gr.
Οἰταῖος.
- Œtē, ēs, f. : c. Œta. --- Ov.
M.
9, 165 ; Luc. 8, 800.
- gr.
Οἴτη, ης.
- Œtæi, ōrum,
m. : peuple
de la Scythie d'Asie. --- Plin. 6, 50.
- œtor,
œti : v. utor.
- œtum,
i, n. : colocase [plante]. --- Plin.
21, 83.
- gr. οἶτον.
- ofella
:
1
- ofella, æ, f. [offa] : petite bouchée (de viande).
--- Juv. 11, 142.
2
- Ofella, æ, m. : Ofella (surnom). --- Cic.
Br. 178.
- offa,
æ, f. :
1 - bouchée,
boulette.
--- Cic. Div. 2, 72 ;
73 ;
Virg. En. 6, 420 ; Fest. 242.
- prov.
inter os et offam, Cato, d. Gell.
13, 17 : de la coupe aux lèvres.
2
- morceau
[de viande]. --- Plaut.
Mil. 760 ; Fest. 230.
3 - tumeur
[causée
par un coup].
--- Juv. 16, 11.
4
- lambeau,
morceau [de
poésie]. --- Pers.
5, 5.
- offarcĭnātus,
a, um [farcino] : chargé, bourré.
--- Tert. Marc. 4, 24.
- offārĭus, ĭi,
m. [offa]
: cuisinier. --- Isid.
20, 2, 26.
- offātim,
adv. : par
petits morceaux. --- Plaut.
Truc. 613
; Isid. 20, 2, 26.
- offăvĕo,
ēre : - tr. - accueillir favorablement.
--- Cypr. Ep. 1.
- offēci
: parf. de officio.
- offectĭo,
ōnis, f. [officio] : action de teindre, teinture.
--- Arn. 5, 164.
- offectŏr,
ōris, m. [officio] : teinturier.
--- P. Fest. 112, 6 ;
192, 10.
- offectūra,
æ, f.
: obscurité, ténèbres.
--- Cyp. Sent. episc.
10.
- offectus
:
- (Lebaigue
P. 857)
1
- offectus, a, um : part. passé de officio;
arrêté, empêché,
intercepté.
2
- offectŭs, ūs, m. : maléfice, charme, sortilège. --- Grat.
406.
- offella,
æ, f. [offa] : petit morceau.
--- Gloss. Plac. 72,
28.
- offendĭcŭlum,
i, n. [offendo] : pierre d'achoppement, obstacle. --- Plin.
Ep. 9, 11, 1; Vulg. 1 Cor. 8, 9; id. Isa. 57, 14; Paul. Nol. Carm. 27,
96.
- offendĭmentum,
i, n. : c. offendix. --- P.
Fest. 204.
- offendix,
ĭcis, f. (au plur.) : - 1
- noeuds
qui attachent les
brides du bonnet pontifical (apex).
--- Fest. 205. - 2
- attaches;
fermoirs d'un
livre. --- Gloss. Isid.
- offendo,
ĕre, offendi, offensum [ob
et inus.
fendo] :
- tr. et intr. -
-
intr.
-
1
- se
heurter contre; se heurter, subir un heurt.
-
offendere alicui rei : se heurter contre qqch.
- offendere
solido, Hor. S.
2, 1,
78 : se heurter contre du solide.
- offendere
in tenebris, Cic. Fam. 9,
2, 2 : se heurter dans les
ténèbres.
- offendere
ad fortunam, Phædr. 4, 14, 6 : se heurter contre la fortune.
2
- achopper,
subir un malheur.
- naves
in redeundo offenderunt, Cæs. BC. 3, 8, 2 : les navires
eurent un
échec à leur retour.
- quotiens
ducis vitio in
exercitu esset offensum, Cæs.
BC. 3, 72, 4 : [ils oubliaient] combien de fois par
la faute du chef une armée avait subi un échec.
--- cf. Cæs.
BG. 6, 36, 2.
- multi
viri fortes et terra
et mari sæpe offenderunt,
Cic.
Verr. 5, 131 : beaucoup d'hommes de guerre
énergiques ont
éprouvé des échecs et sur terre et sur
mer.
- quicquid
offendit, Sen.
Ep. 81, 2 : toute entreprise qui
échoue.
- fenus
offendit, Sen. Ep.
96, 1 : mes rentes sont compromises.
3
- broncher,
commettre une faute.
- ipsi
offenderunt, alios
reprehendunt, Cic. Clu. 98 : eux-mêmes ont
bronché,
ils
accusent autrui.
- si
quid offenderit, nihil
tibi offenderit, Cic.
Fam. 2, 18, 3 : s'il manque sur qq point, le manquement ne
retombera pas
sur toi.
- neque
in eo solum offenderat, quod ... Nep. Phoc. 2, 2 : il n'avait pas
commis une faute seulement du fait que...
- passif impers.
si paulum modo in numeris offensum est,
Cic. de Or. 3, 196 : s'il y a eu la moindre faute dans la
métrique.
4
- ne
pas réussir, être malheureux.
- offendere
apud
aliquem : n'avoir pas la faveur de qqn,
mécontenter qqn.
--- Cic.
Sest. 105.
- apud
plebem offendere, Cic. Att. 10, 4, 8 : devenir impopulaire,
être mal vu de la
plèbe.
5
- éprouver
un choc, être
choqué, mécontent, offensé.
- quis
venit, qui
offenderet ? Cic. Att. 12, 40, 2 : est-il qqn qui, venu me
voir, ait
été mécontent ?
- in aliquo
offendere, Cic.
Mil. 99 : être mécontent de qqn, avoir
qqch à lui
reprocher.
- at,
credo, si Cæsarem probatis, in me offenditis, Cæs. BC. 2, 32, 11 :
mais, je crois, si vous êtes contents de
César, vous
avez quelque chose à me reprocher.
- passif impers.
in poetæ cincinnis offenditur, Cic.
de Or. 3, 100 : on est choqué, mécontent
des frisures [du style trop orné] d'un poète. --- cf.
Cic. de
Or. 1, 259.
- tr. -
6
- heurter.
- offendere
aliquem genu,
Plaut. Curc. 282
: heurter qqn
du genou.
- offendere
caput ad
fornicem, Quint. 6, 3,
67 : donner
de la tête contre la voûte.
- latus
vehementer offendit,
Cic. Clu. 175 : il heurta son flanc (il se heurta le flanc)
violemment.
7
- trouver,
rencontrer.
- si
te hic offendero,
moriere, Enn. d.
Cic. R. Post. 29 : si je te rencontre ici, tu mourras. --- cf.
Cic.
Att. 7,
26, 1.
- nondum
perfectum templum
offenderant, Cic. Verr. 4, 64
: ils
avaient trouvé le temple encore inachevé.
- omnia
aliter
offendit ac jusserat, Cic. Rep. 1, 59 : il trouva tout autrement qu'il
n'avait ordonné. --- cf. Cic. Att. 15,
11, 3 ; Fam. 5, 17, 2 ; 9,
11, 1; 16, 10, 1.
8
- choquer,
blesser.
- nares
offendere, Lucr. 6,
791 : blesser l'odorat.
- offendere
aciem oculorum,
Plin. 35, 97
: blesser la vue.
9
- porter
atteinte à.
- existimationem
alicujus
offendere,
Cic. Fam.
3, 8, 7 : blesser la réputation de qqn. --- cf.
Cic. Verr. 2,
117.
10
- choquer,
mécontenter, offenser.
- quos
offendit noster
minime
nobis injucundus labor, Cic. Fin. 1, 3 : ceux que
mécontente le
travail auquel je me livre non sans plaisir.
- offendere
aliquem in
aliqua re, Cic.
Fam. 3, 8, 4 : offenser qqn en qqch.
- offendere
aliquem aliqua
re,
Cic. Balb. 59 : offenser qqn par qqch.
- fortasse
in eo ipso
offendetur (Cæsar),
cur non Romæ potius, Cic. Att. 9, 6, 1 : peut-être
sera-t-il
froissé précisément sur
ce point : pourquoi
pas plutôt à Rome ?
- cum
odio Semproni consulare nomen offenderet, Liv. 4, 42, 2 : comme le nom
du consul était en défaveur à cause de
la haine
portée à Semppronius.
- avec
prop.
inf. componi aliquid de se, offendebatur, Suet.
Aug. 89 : il
n'aimait
pas qu'on composât qqch à sa louange.
- offensa,
æ, f. [offendo] :
1 - action
de se heurter contre.
- nulla
dentium
offensa, Plin. 34, 104 : sans que les dents
rencontrent une résistance.
- plur.
offensæ : choses qui font qu'on se
heurte, achoppements. --- Sen. Ep. 107, 2.
2 - incommodité
physique,
malaise.
- Cels. 1,
6; Sen. Ep. 7,
1; Tranq. 2 , 1.
3
- défaveur,
disgrâce.
- magna
in offensa sum apud
Pompeium,
Cic. Att. 9, 2 a, 2 : je suis en grande défaveur
auprès de Pompée.
- cf.
Cæl.
Fam. 8, 16, 2; Suet. Vesp. 4 ; Ov. P. 4, 1, 16 ; Quint. 4, 2, 39.
4
- fait
d'être mécontent, choqué,
offensé.
- subito
offensa, Tac. H. 2,
92 : des manifestations subites de
mécontentement.
- offensas
vindicare suas,
Ov. Tr. 3, 8, 40
: venger ses offenses.
- offensācŭlum,
i, n. : c.
offendiculum. --- Apul.
M. 9, 9.
- offensātĭo,
ōnis, f. [offenso] : - 1
- action
de se heurter, de
donner
contre, choc, heurt. --- Plin.
28, 221 ;
Quint. 11, 3, 130.
- 2
- faute, défaillance.
- debemus
patienter ferre offensationes memoriæ labentis, Sen. Ben. 5, 25, 6 :
nous devons supporter patiemment les fautes d'une mémoire
infidèle.
- offensātŏr,
ōris, m. [offenso]
:
celui qui bronche, qui se trompe. ---
Quint. 10, 3, 20.
- offensĭbĭlis,
e [offendo]
: qui
peut broncher.
--- Lact.
4, 26, 10.
- offensĭo,
ōnis, f. [offendo] :
1 - action
de se
heurter contre.
-
offensio pedis,
Cic. Div. 2, 84 : action de
heurter le pied contre qqch, faux pas.
- nihil
offensionis
habere, Cic. Nat. 2, 47 : n'avoir rien où
l'on puisse
se heurter, n'avoir aucune saillie; aucune
aspérité. --- cf.
Cic. Tim. 17.
2
- action
d'achopper, d'éprouver
une incommodité physique; indisposition, malaise.
- Cic.
Tusc. 4, 31; Fam. 16, 10, 1.
3
- action
d'achopper, d'éprouver un
échec, échec, revers, mésaventure.
-
offensiones
belli, Cic. Pomp. 28 : les défaites militaires.
-
offensionum et repulsarum ignominia, Cic. Off. 1, 71 : la
honte
attachée aux rebuffades et aux échecs
[essuyés par
les candidats aux magistratures]. --- cf. Cic. Fam.
1, 7, 5.
4
- le
fait de
se choquer, d'être blessé,
mécontentement,
irritation.
- mollis
animus et ad
accipiendam et ad deponendam
offensionem, Cic. Att. 1, 17, 2 : caractère
également prompt à ressentir et à
oublier
l'irritation.
- odii non
dissimilis
offensio, Cic. de Or. 2, 208
: un sentiment d'irritation (de mécontentement)
assez
semblable à de la haine.
- sine
offensione accipere
quod dixero,
Cic. Phil. 7, 8 : accueillir mes paroles sans se piquer.
- aures superbæ et offensioni proniores, Tac. An. 4, 29 : oreilles
superbes et délicates (promptes à s'offenser).
- in
offensionem Atheniensium cadere, Cic. Nat. 1, 85
: être
exposé au mécontentement des Athéniens
=
être mal vu des Athéniens.
- ait
eum magno in periculo esse propter offensionem populi et odium militum,
Nep. Dion, 8 : il lui dit qu'il était dans un grand danger
à cause du mécontentement du peuple et de la
haine des
soldats.
- philos.
ad aliquid
offensio, Cic. Tusc. 4, 23 ou [abst]
offensiones : aversion pour qqch, aversions [opposées
aux
penchants]. --- Cic.
Tusc. 4, 23 ; 24
; 26 ; 27.
5
- action
de déplaire, de choquer.
- aliquid
offensionis habere, Cic. Off. 3, 105 : avoir qqch de choquant.
- offensio
est in aliqua re,
Cic. Or. 161 : qqch choque.
- mihi
majori offensioni sunt quam delectationi possessiunculæ
meæ,
Cic. Att. 13, 23, 3 : je trouve plus de déplaisir
que
d'agrément dans mes
propriétés minuscules.
- offensione
aliqua
interposita, Cic. Phil. 2, 7 : un froissement
étant intervenu. --- cf. Cic. Mur. 41.
- omnes
offensiones
judiciorum,
Cic. Clu. 139 : tous les scandales judiciaires.
6
- discrédit,
défaveur, mauvaise réputation.
- ad
offensionem adversarii, Cic. Or. 124 : pour le
discrédit de
l'adversaire, pour que l'adversaire soit mal vu.
- propter
offensionem
judiciorum, Cic. Verr. 5, 178 : à cause du
discrédit
où se trouvent les tribunaux.
- offensio
neglegentiæ,
Cic. Verr.
1, 103 : une mauvaise réputation de
négligence.
- offensiuncŭla,
æ, f. [offensio] : -
1 - léger
mécontentement. --- Cic.
Fam. 13, 1, 4. - 2 - léger
échec.
--- Cic.
Planc. 51.
- offenso,
āre [offendo] : - 1
- tr. -
heurter, choquer. --- Lucr.
2, 1059 ;
6, 1053 ; Liv. 25. 37, 9.
- 2 - intr. - hésiter
en
parlant, balbutier, rester court. --- Quint.
10, 7, 10.
- offensŏr,
ōris, m.
[offendo] : offenseur,
celui qui offense. ---
Arn. 7, 8.
- offensus
:
1
- offensus, a, um
:
a
- part. passé de
offendo.
- adj.
b
- offensé,
irrité, mécontent, hostile. --- Cic.
Att. 1,
17, 7 ; Tusc. 5, 106.
- offensus alicui : irrité contre qqn.
- quem
sibi offensiorem
sciebat esse, Cic. Clu.
172 : celui qu'il savait plus hostile contre lui.
- animus
in aliquem
offensior, Cic. Att. 1, 5, 5 : sentiments un peu trop hostiles
à
l'égard de qqn.
c
- odieux,
détesté. --- Cic.
Verr.
3, 145.
- offensus
alicui,
Cic. Sest. 125 : odieux
à qqn, détesté de qqn. --- cf.
Cic. Clu. 158.
- offensum
est
quod...lædit, Cic. Inv. 1, 92 : est odieux ce qui blesse...
2
- offensŭs, ūs, m. : action
de heurter, heurt,
choc. --- Lucr. 2, 223 ; 4, 359.
- fig. sin
vita in offensu est, Lucr. 3,
941 : si au contraire la vie t'importune, t'est à
charge.
- offĕrentia,
æ, f. [offero] : action de
s'offrir, de se présenter. --- Tert.
Marc. 4, 24.
- offĕro,
ferre, obtŭli, oblātum [ob et fero] : - tr. -
- (Lebaigue
P. 857 et P.
858)
1
- porter
devant, présenter, exposer, offrir, montrer, montrer en
perspective.
- offerre
strictam aciem
venientibus, Virg. En. 6, 290 : présenter son
épée nue à ceux qui viennent.
- alicui
se offerre,
Fam. 6, 20, 1 : se présenter à qqn,
aller au-devant.
- ou
alicui se offerre,
Cic. Att. 3, 10, 2 : se montrer à qqn.
- hoc
tantum boni, quod vobis ab dis immortalibus oblatum et datum est, Cic.
Pomp. 49 : cet insigne présent que les dieux vous ont offert et vous
ont accordé.
- formæ,
quæ reapse
nullæ sunt, speciem autem offerunt, Cic.
Div. 1, 81 : des formes (des êtres) qui en
réalité n'existent pas, mais offrent une
apparence. --- cf.
Cic. Div. 2, 143.
- souvent
le passif a un sens
réfléchi auxilium
ejus oblatum est, Cic. Verr. 4, 108
: son secours s'est offert.
- oblata
religio est, Cic.
Fam. 10, 12, 3 : un scrupule s'est fait jour.
- lux
quædam videbatur
oblata, Cic. Phil. 1, 2, 4 : un nouveau jour semblait nous
luire.
- alicui
metum
offerre, Cic. Verr. 2, 135 : présenter à
qqn des
sujets de
crainte [pour l'avenir].
- diffugiunt
metu oblato,
Cic. Fam. 15, 1, 5
: ils s'enfuient et se dispersent, à la perspective
d'un
danger
à craindre.
- mais
tempore oblato, Cic. Phil. 3, 32 : l'occasion
étant offerte.
- oblata
facultate, Cæs.
BC. 1, 72, 5 : la
possibilité étant offerte.
2
- avec
nuance d'obstacle,
d'opposition.
- oblata
religio Cornuto
est, Cic. Fam. 10, 12, 3 : on
opposa à Cornutus un scrupule de religion.
- exercitus,
qui se
ingredientibus fines consulibus obtulerat, Liv. 2, 16, 8
: l'armée, qui était venue s'opposer aux
consuls
pénétrant dans le pays.
- moram
offerre alicui, Plaut. Poen. 852 : retarder qqn.
3
- offrir,
exposer.
- telis
corpus suum offerre, Cic. Sest. 76 : exposer son corps aux
traits.
- offerre
vitam in
discrimen, Cic. Sest. 61 : risquer sa vie.
- se
offerre ad mortem ou
se offerre morti : s'exposer à la
mort. ---
Cic.
Tusc. 1, 32 ; Mil. 94.
4
- offrir
(faire une
avance).
- offerre
suam
operam, Liv. 40, 23, 1 : offrir son concours.
- se
offerre alicui,
Cic. Amer. 112 : offrir ses services à qqn.
- se
offerre aliquid
facturum : s'offrir
à faire qqch. --- Tac.
An. 11, 33 ; 16, 26.
5
- fournir,
procurer.
- offerre
beneficium alicui,
Cæs. BG. 6, 42, 3 : rendre
service à qqn.
- offerre
lætitiam, Ter.
Hec. 816 : procurer de la
joie.
- offerre
stuprum, Cic.
Phil. 2, 99 : faire subir les derniers outrages.
- offerre vitium
virgini, Ter. 383 : déshonorer une jeune fille.
- offerre
mortem hostibus,
Cic. Sest. 48 : porter la mort chez les ennemis.
- offerre
mortem
patri, Cic. Amer. 40 : donner la mort à son
père.
- offertŏr,
ōris, m. [offero] : celui qui fait une offrande, qui fait un sacrifice.
--- Commod. Insrt. 1, 39, 10.
- offertōrĭum,
ĭi, n. : -
1 - offrande
(pour la messe).
--- Isid. 1, 39, 10. - 2 - offertoire. --- Eccl.
- voir hors site
offertoire
- offĕrŭmentæ,
ārum, f. [offero] : présents, cadeaux, offrandes.
- offerumentas
habere in tergo, Plaut. Rud. 753 : avoir des présents sur
son dos (=
avoir
des cicatrices sur son dos).
- offĕrŭmenta,
ōrum, n. --- P. Fest. 188.
- offex,
ĭcis, m. [officio] : celui qui empêche, celui qui
nuit.
--- Gloss. Isid.
- offĭbŭlo,
āre [ob + fibula] : - tr. - mettre une agrafe, attacher
solidement. ---
Gloss. Isid.
- officialis
:
1
- offĭcĭālis,
e : - a
- relatif
au devoir.
--- Lact. 6, 11, 9; 6, 18, 15. - b
- officieux. --- Ulp. Dig. 38, 1, 6.
2
-
offĭcĭālis,
is, m. : - a
- serviteur, ministre (d'un
magistrat), appariteur. --- Cod. Th. 8, 7, 2; Inscr. Orell.
2952. - b
- en gén.
serviteur, satellite, acolyte. --- Tert. Marc. 1, 25.
- offĭcĭārĭus, ĭi,
m. (= officialis) : serviteur,
ministre (d'un magistrat),
appariteur; satellite, acolyte, officier --- dit
Du Cange.
- voir
hors site Du Cange.
- offĭcĭālĭtās,
ātis,
f. : l'ensemble
des serviteurs. --- Inc. Quu. ex Utroq. Test. 101.
- offĭcīna,
æ, f. [p. opificina, cf. opifex] :
- ŏpĭfĭcīna, chez Plaut.
Mil. 880; Jul. Val. Res Gest. Alex. M. 3, 83.
1
- atelier, fabrique, manufacture.
- Cic. Off.
1, 42, 150; Verr. 2, 4, 24, § 54.
- officina
armorum, Cæs. : manufacture d'armes.
- officina
fullonis, Plin. : atelier de foulon.
- officina
fabrorum, Sen. : forge.
- officina
promercalium vestium, Suet. : magasin de confections.
- officina : poulailler. --- Col. 8, 3, 1.
2
- fabrication, confection.
- Plin. 11, 2.
3 - fig.
fabrique, officine, école.
- officina
spirandi pulmo, Plin. 11, 188 : le poumon, organe de la respiration.
- officina
dicendi, Cic. : école d'éloquence.
- officina nequitiæ,
Cic. Rosc. Am. 46, 134 : officine de corruption.
- Cic.
de Or. 2, 13, 57; Or. 3, 12; 13, 40; Liv. 39, 11, 6;
cf. 39,
8, 7; Val. Max. 3, 1, 2; Sen. Contr. 5, 33, 2.
- offĭcīnātŏr,
ōris, m. : artisan, ouvrier. --- Vitr.
6, 11; Apul.
M. 9, 6;
Inscr. Orell.
1090.
- offĭcīnātrix,
īcis, f. [officinator] : ouvrière. --- Inscr.
Orell. 4257.
- offĭcĭo,
ĕre, fēci, fectum [ob, facio] :
- intr. -
1
- se
mettre devant, faire obstacle [avec dat.].
- officere
soli, Cic Nat. 2,
49 : masquer le soleil.
- officere
alicui apricanti,
Cic. Tusc. 5,
92 : faire
obstacle à qqn qui se chauffe au soleil, intercepter le
soleil à qqn.
- officere
luminibus, GAI.
Inst. 2, 31, etc.
: obstruer (boucher) les jours d'une maison par une
construction
voisine.
2
- fig.
masquer, éclipser, reléguer
dans l'ombre. --- Cic. Br. 66 ; R. Post.
43.
- ipsi
sibi officiebant,
Sall. J. 58, 6 : ils se barraient à
eux-mêmes le
passage. --- cf. Sall. J. 52, 6.
3
- faire
obstacle, gêner. --- Cic.
Amer. 112.
- officere
consiliis
alicujus, Sall. C. 27, 4
: gêner les projets de qqn.
- timor
animi auribus
officit,
Sall. C. 58, 2 : la crainte qu'il a au coeur lui bouche les
oreilles.
- hostium
itineri officere, Sall. J. 52, 6 : gêner la marche de
l'ennemi.
4
- être
nuisible.
- officiunt
frugibus herbæ, Virg. G. 1, 69 : les herbes nuisent aux moissons.
- officere
claritati oculorum, Plin. 20, 68 : nuire à (la
netteté de) la vue, troubler la vue.
- meis
commodis officere, Cic. Rosc. Am. 38, 112 : nuire à mes
intérêts.
- alicui
non
officere, quominus, Plin. Ep. 6, 29, 6 : n'être pas
pour qqn
un obstacle qui empêche que...
- tr. -
5
- gêner,
entraver [emploi particulier à
Lucrèce].
- officiuntur
extra, Lucr.
2, 155 : les atomes] trouvent sur leur
route un obstacle extérieur.
- offecto
lumine, Lucr. 5,
776
: la lumière étant masquée.
- offecti
sensus,
Lucr. 4, 763 : les sens momentanément
entravés [par
le sommeil].
6
- appliquer
[une couleur].
- proprio
colori novum
officere, P. Fest. 112, 6 : sur la couleur naturelle en
appliquer
une nouvelle. --- cf. offector.
- offĭcĭōsĭtās,
ātis, f. [officiosus] : complaisance,
empressement
officieux, obligeance. --- Sid. Carm. 23, 478.
- offĭcĭōsē,
adv.
[officiosus]
: avec complaisance,
officieusement, obligeammant. --- Cic. Læl. 81; Att.
1, 20, 1.
-
officiosius, Cic. Att. 6, 1. 22; officiosissime, Plin. Ep. 10, 21.
- offĭcĭōsus,
a, um [officium] :
1
- officieux,
obligeant,
serviable.
-
officiosior, officiosissimus in aliquem, Cic. Fam. 23, 60, 1; 13, 6, 2
: plus serviable, très serviable à
l'égard de
qqn.
- officiosa
amicitia, Cic.
Planc. 46 : amitié
empressée.
2
- dicté par
le
devoir, juste, légitime.
- officiosus
dolor, Cic. : Tusc. 3, 28, 70 : douleur légitime. ---
id. Mil. 5, 12; Sen. Ep. 99, 18.
3
- subst.
officiosus,
i, m. : - a - surnom
donné
aux gens immoraux. --- Sen.
Contr. 4,
præf. 10.
- b
- esclave
qui garde les
vêtements
des baigneurs.
--- Petr. 92, 11.
- offĭcĭperda,
æ, m. f.
[officium, perdo] : qui fait mauvais emploi des services
d'autrui. --- Val.-Cat. Dist. 4, 43.
- offĭcĭperdus,
i, m. [officium,
perdo] : qui n'est pas récompensé de sa
peine. --- Gloss. Isid.
- offĭcĭum,
ĭi, n. [ob, facio, cf. opificium] :
1
- fonction, charge, service,
emploi, office, occupation,
travail, métier.
- nulla
vitæ pars neque publicis neque privatis vacare officio potest,
Cic. Off. 1, 2 : à aucun moment de la vie publique
ou
privée, il ne peut
manquer
d’y avoir un office à remplir.
- officia
civilia, Cic. : affaires publiques.
- officiorum
per officia processus, Sen. : emplois qui mènent
à d'autres emplois.
- novum
officium a voluptatibus, Suet. Tib. 42 : nouvelle charge, celle
d'intendant
des plaisirs.
- officio
præsse, Cæs. : être préposé
à un service.
- officium
vatis peragere, Just. : remplir les fonctions de devin.
- officium
corporis, Lucr. 1, 336 : propriété que
possède le corps.
- pes
non satis suum officium facit, Ter. Eun. 4, 5, 3 : le pied ne
fonctionne
pas bien.
- supellex
quæ pluribus officiis conteritur, Quint. : objets usés
à force de
servir.
- confecto
legationis officio, Cæs. BC. 3, 103 : après avoir rempli
leur mission.
- toti
officio maritimo
præpositus, Cæs. BC. 3, 5, 4 : mis à la
tête de
tout
le service maritime, ayant sur mer le commandement suprême.
- confecto
legationis
officio, Cæs. BC. 3, 103, 4 : s'étant
acquitté des devoirs que comportait la fonction
d'ambassadeur.
- privati
officii mandata
habere ab aliquo ad aliquem, Cæs. BC. 1, 8, 2
: tenir de qqn une mission privée pour qqn.
- consulum,
senatus,
imperatoris officium, Cic. Att. 16, 14, 3 : la
fonction des consuls, du sénat, du
général en chef.
- nemo ad id officium admittitur nisi honesto loco, Nep.
Eum. 1, 5 : nul n'est
admis à cet emploi (de scribe), s'il n'est de naissance
noble.
- cotidianum
itineris
officium, Cæs. BC.
1, 80, 4 : le service de marche journalier.
- primum
oratoris officium
est dicere ad persuadendum, Cic. de Or. 1, 138 : le premier
devoir de
l'orateur est de parler pour persuader.
- tria
oratoris officia,
Cic. Br.
197 : les trois offices (devoirs) de l'orateur.
- quoque
plures partem administrandæ rei publicæ caperent, nova officia
excogitavit, Suet. Aug. 37 : et pour appeler un plus grand nombre de
citoyens à l'administration de l'État, il imagina
de
nouvelles fonctions.
2
- au plur.
officiers
(civils ou militaires), employés, fonctionnaires, familiers.
- officia
admissionis, Suet. : huissiers chargés d'introduire.
- officia
palatina, Treb. Poll. Gall. 17, 8 : officiers de la cour
impériale.
3
- devoir, obligation morale,
obligation.
- officia
: les
devoirs particuliers, communs [en oppos. avec le devoir en
soi, le bien en soi].
- hunc locum
philosophi
solent in officiis
tractare, Cic. Or. 72 : cette question, les philosophes la
traitent
d'ordinaire à propos de la morale pratique.
- suum
officium facere, Ter.
Ad. 69 : faire son devoir.
- in
officio esse,
Cic. Fam. 14, 1, 5 ; officio fungi, Cic. Fam. 3, 8, 3
: accomplir
son
devoir.
- omnia
officia persequi,
Cic. Tusc. 2, 55 : accomplir
scrupuleusement tous les devoirs.
- illud
est in officio,
ut...
tribuamus,
Cic. Off. 1, 47 : c'est un devoir pour nous d'accorder.
- cumulata
erant
officia vitæ, Cic. Tusc. 1, 109 : il avait
été
satisfait
amplement aux devoirs (aux obligations) de la vie.
- ad
officium pertinet... Cic. : c'est un devoir de...
- ad
officium redire : rentrer dans le devoir.
- ad
officium reducere : faire rentrer dans le devoir.
- discedere
ab officio, deserere officium : manquer à son devoir.
- in
officio manere, Cic. : rester dans le devoir.
- de
officiis præcepta, Cic. : règles du devoir.
- omnibus
officiis amicitiæ servatis, Cic. Fam. 5, 17, 3: ayant
observé toutes
les obligations de l'amitié.
- summo
officio præditus homo, Cic. Verr. 2 : homme esclave des devoirs, homme
extrêmement obligeant.
- officium : devoir, sentiment du devoir. --- Cic.
Tusc. 4, 61; Fam. 10,
1, 4 ; Verr. 1, 137 ; Clu. 107 ;
Nep. Att. 4, 2 ; Cæs. BG. 1, 40, 14.
- utrum apud eos pudor atque officium an timor plus valeret, Cæs. BG.
1, 40, 14 : (afin de savoir) si, chez eux, c'était l'honneur
et
le devoir ou si c'était la crainte qui prévalait.
4
- devoir d'obéissance,
fidélité au
devoir, soumission.
- continere
in officio, Cæs. : maintenir dans le devoir.
- officio
assuefactus, Cæs. : accoutumé à
l'obéissance.
- Sallustius
officio vincit omnes, Cic. Fam. 14 : Sallustius l'emporte sur tout le
monde
par son dévouement.
5
- service volontaire, bienfait,
service rendu, bons
offices.
- officia
: bons
offices, marques d'obligeance,
services rendus. --- Cic. Br. 1; Mur. 7 ; Sull. 26 ;
Phil. 13, 7 Fam. 2,
6, 1; 13, 45 ; 16, 4, 3, etc.
- in
aliquem magna officia
conferre, Cic.
Fam. 13, 21, 2 : donner à qqn de grandes marques de
prévenance.
- conscientia
meorum officiorum, Cic. Fam. 5 , 7 : la conscience des services que je
rends.
- officium
suum præstare alicui : rendre service à qqn ou
assister qqn (dans un procès).
- neque
eo setius Atheniensibus, a quibus erat profectus, officia præstabat,
Nep. Milt. 2 : il n'en rendait pas moins de nombreux services aux
Athéniens qu'il avait quittés.
- eadem
est condicio tibi, præstare domino si par officium potes, Phædr. 3,
7, 7 : tu auras le même sort si tu peux rendre au
maître
les mêmes services que moi.
- litteræ
plenæ officii, Cic. : lettre affectueuse.
6
- devoir de
déférence,
serviabilité, politesse,
obligeance, civilités, hommage, honneurs rendus,
témoignages de respect.
- officia : bons
offices, devoirs de
l'amitié.
- veteri
nostræ
necessitudini jamdiu debitum...
officium reddidi, Cic. Fam. 5, 8, 1 : je me suis
acquitté
de ma
dette de bons offices à l'égard de notre ancienne
liaison.
- vereor
ne desideres
officium meum, Cic. Fam. 6, 6, 1 : j'ai peur
que tu
ne croies que je manque à tous mes devoirs.
--- cf. Cic. Fam. 2, 1,
1, etc.
- amicis officia
urbana præstitit, Nep. Att. 4, 3 : il se montra attentionné
auprès de ses amis à Rome.
- officium
nuptiarum celebrare, Suet. : assister à une noce.
- officio
togæ virilis interesse, Plin. Ep. 1, 9, 2 : assister à une
prise de
toge
virile.
- specie
officii, Suet. Cæs. 82 : sous prétexte de rendre ses
devoirs.
- novorum
consulum officium, Suet. Cæs. 50 : visites aux consuls nouveaux.
- in
officio salutationis, Suet. Aug. 27, 8 : (le préteur) venu
pour saluer (l'empereur).
- vi adductus,
non
officio ac voluntate, Cic. Verr. 2, 153
: déterminé par la
violence, mais non par le désir
d'être aimable et par le bon vouloir. --- cf.
Cic. Fam. 13, 21, 2.
- officia
legum, Tac. : respect des lois.
- officia
suprema, Tac. : les derniers devoirs, les funérailles.
7
- complaisance honteuse, service
amoureux.
- faciundum
est puerile officium, conquiniscam ad cistulam, Plaut. Cist.
657 :
il faut jouer le rôle de mignon et se
baisser pour
ramasser la cassette.
- cf. Prop.
3, 15, 24; Ov. Am. 1, 10, 46; 3, 7, 24; Theod. Prisc. 2,
11; Petr. 140.
8
- amis, appuis, courtisans,
escorte, cortège, suite.
- cum
officio angelorum, Tert. : avec le cortège des anges.
9
- salle d'audience.
- prætoris
officium, Plin. Ep. 1 : le prétoire.
- offīgo
(obfīgo), ĕre, fixi, fixum : - tr. - attacher, clouer, fixer
à. --- Cato, Agr.
48, 2 ; Plaut. Most. 360.
- Offĭlĭus
(Ofĭlĭus), ĭi, m. : nom
d'homme ; nott
Aulus Offilius, jurisconsulte, ami de César. --- Cic. Fam. 7, 21;
un Campanien illustre.
--- Liv. 9, 7, 2..
- offirmātē
(obfirmatē), adv. : avec opiniâtreté,
obstinément. ---
Suet. Tib. 25.
- offirmātus
(obfirmātus),
a, um : part.-adj. de offirmo; constant,
ferme, résolu, obstiné. --- Plaut.
Amp. 646.
-
offirmatior, Cic. Att. 1, 11, 1
: plus entêté (obstiné).
- offirmo
(obfirmo), āre, āvi, ātum : - tr. - consolider, affermir.
- perticā
quā
stabuli fores offirmari solebant, adreptā,
Apul. M. 7, 28, 2 : saisissant la barre qui servait à bien
fermer la porte de l'écurie.
- animum
suum offirmare :
affermir son coeur. --- Plaut. Merc. 82 ; Catul. 76,
11 ; Plin. Ep.
7, 27, 8.
- se
offirmare, Acc. Tr. 372
: affermir son coeur.
- se
offirmare, Ter. Haut. 1052, ou
offirmare abst
Plaut. St. 68 : se raidir,
s'opiniâtrer, s'obstiner.
- quod mihi
offirmatum
erat, Plaut. Bac.
1199 : ce qui était pour moi une chose
arrêtée.
- offirmare
+ inf.
: persister à, s'obstiner à. --- Plaut.
Pers.
224 ; Ter. Eun. 218 ; Hec. 454.
- offla,
æ, f. : c. offula.
- offla
crucis, Petr. 58
: gibier de potence.
- offlecto,
ĕre : - tr. - tourner,
détourner. --- Plaut. Rud. 1013.
- offōco
(offūco), āre [ob,
faux] : - tr.
-
1
- serrer
[la gorge], suffoquer. --- Flor.
2, 11, 6 ; [fig.] Sen. *Marc. 24, 5.
- bonis
suis offocantur, Sen. Brev. 2 : leurs biens les étouffent.
2
- forme offuco
:
verser de l'eau dans la gorge. --- P.
Fest. 211, 10 Lindsay.
- offrēnātus
(obfrēnātus), a, um : bridé, dompté,
maîtrisé. --- Plaut. Capt. 755 :
Apul. M. 6, 19 ; Apol. 77.
- (Lebaigue
P. 859)
- offringo
(obfringo),
ĕre, frēgi,
fractum [ob, frango] : - tr. - briser (les mottes) par un second labour,
labourer une
deuxième fois. --- Varr. R. 1, 29 ; Col.
2, 11, 3 ; P. Fest. 199.
- offūcĭa,
æ, f. : fard. --- Plaut. Most. 264.
- offuciæ,
ārum, f. : tromperies. ---
Plaut. Cap.
666 ; Gell. 14, 1, 2.
- offuco
:
1
- offūco, āre
[ob, fuco] : - tr.
- couvrir de fard, cacher. --- Gloss. Plac. 73, 4.
2
- offūco : c.
offoco.
- offūdi
: parf. de offundo.
- offŭla,
æ, f. [offa] : petit
morceau, boulette
[de
viande, de pain, de pâte]. --- Varr. R. 2,
4, 11 ; L. 5, 110 ; Col.
12, 53, 4 ; Pall. 1, 29, 4.
- offulcĭo,
īre, fultum [ob,
fulcio] : - tr.
- boucher, fermer. --- Apul. M. 1, 13.
- offulgĕo,
ēre, fulsi : - intr. - briller, luire, apparaître. ---
Sil.
13, 114; Ps.-Quint.
Decl. 9, 7.
- nova
lux oculis offulsit, Virg. En. 9, 110 : une lumière inconnue
brilla
devant
ses yeux.
- offulsi
: parf. de offulgeo.
- offultus,
a, um : part. passé de offulcio; bandé (en parl.
d'une blessure).
- offundo
(obfundo), ĕre, fūdi, fūsum : - tr. -
1
- répandre devant.
- cibum
(avibus) Plaut. As.
216,
répandre de la nourriture devant les oiseaux.
2
- étendre
devant.
- offundere
noctem rebus, Cic. Nat. 1, 6
: étendre la nuit sur les
objets.
- nobis āēr
offunditur, Cic. Ac. 2, 81 : l'air s'étend
devant nous,
nous enveloppe.
-
ignis ob os offusus, Cic. Tim. 49 : le feu qui
s'étend devant le visage.
- caliginem
oculis offundere, Liv. 26, 45, 3
: étendre un brouillard
devant les yeux, donner le vertige.
- fig.
si quid tenebrarum offudit exsilium, Cic. Tusc. 3, 82
: si
l'exil assombrit l'âme.
- incompositis
pavorem offundere, Liv.
10, 5, 7
: répandre la terreur sur une troupe en
désordre.
- periculum
est, ne
quis error vobis offundatur, Liv. 34, 6, 3 : il est
à craindre qu'un
voile d'erreur ne vous enveloppe.
- quamquam
multa offunderentur, Tac.
An. 11, 20 : quoique beaucoup de pensées se
présentassent à son esprit.
3
- voiler, offusquer,
éclipser.
- offunditur
luce
solis lumen lucernæ,
Cic. Fin. 3, 45 : l'éclat du soleil offusque,
éclipse la lumière d'une
lampe.
- fig.
Claudius pavore offusus, Tac. An. 11, 31
: Claude,
l'esprit offusqué, obscurci par la crainte.
-
Marcellorum
meum pectus
memoria obfudit, Cic. Marc. 10 : le souvenir des Marcellus a
obscurci
un moment mon coeur (m'a troublé, m'a étourdi).
- offuscātĭo, ōnis, f. (offusco] : action
d'obscurcir [fig.], de
rabaisser. --- Tert.
Nat. 1, 10.
- offusco,
āre, ātum : - tr. - 1 - obscurcir [fig.]. --- Salv. Gub. 7, 19, 81.
- 2 - flétrir. --- Tert.
Marc. 2, 12.
- offūsĭo, ōnis, f. [offundo] : -
1
- action de répandre sur. --- Ambr.
Hex.
1, 8, 32.
- 2 - fig.
action d'aveugler. --- Ambr.
Fug. sæc. 1, 1.
- offūsus
(obfūsus), a, um : part. passé de offundo. - 1
- répandu devant, répandu autour. - 2
-
couvert, rempli de.
- Ofĭlĭus
(Offĭlĭus), ĭi,
m. : nom d'homme ; nott
Aulus Offilius, jurisconsulte, ami de César. --- Cic. Fam. 7, 21;
un Campanien illustre.
--- Liv. 9, 7, 2.
- ogdoas
:
1
- ogdŏăs, ădis, f. : le nombre
huit, une huitaine. --- Iren. 2,
14, 1.
- gr. ὀγδοάς, άδος.
2
- Ogdoas, adis, f. : un des Eons
de Valentin. --- Tert.
Val. 7.
- oggannĭo
(obgannĭo), īre, īvi (ĭi), ītum : -
1
- intr. - assommer de bavardages. --- Enn. d.
Non. 147, 11. -
2
- tr. - ressasser, rebattre. --- Plaut.
As. 42e
; Ter. Phorm. 1030 ; Apul. M. 2, 2.
- oggĕro
(obgĕro),
ĕre : - tr. - apporter en quantité [mot de Plaute].
- (amor)
amarum ad satietatem obgent, Plaut. Cist. 70 : (l'amour) vous apporte
l'amertume jusqu'à satiété.
- oggere osculum alicui, Plaut.
Truc. 103 : couvrir qqn
de baisers.
- Oglasa, æ, f. : île près de la
Corse. --- Plin.
3, 80.
- Ogulnĭus, ĭi, m., et Ogulnĭa, æ, f. : nom
d'homme,
nom de femme.
--- Liv.
27,
3; Juv. 6, 352.
- adj.
Ogulnia
lex : la loi Ogulnia (qui
permit aux plébéiens de
devenir prêtres).
- Ōgygēs,
is (i), m. : Ogygès (fondateur de Thèbes, en
Béotie). --- Varr. R. 2,
1, 2.
- ou
Ōgygus, i, ou Ōgygĭus, ĭi, m.
- gr. Ὠγύγης, Ὤγυγος, Ὠγύγιος.
- Ōgygĭdæ, ārum, m. : les descendants
d'Ogygès,
les Thébains. --- Stat.
Th. 2, 586.
- Ōgygĭus, a, um : d'Ogygès.
- Ogygius deus, Ov. H. 10, 48 : le
dieu d'Ogygès, Bacchus.
- Ogygia chelys : : la
lyre d'Amphion. --- Didon. Carm.
16, 3.
- Ogygia moenia : Thèbes. --- Acc. d. Fest.
178.
- Ogygius, m. : c. Ogyges. --- Aug.
Civ. 18, 8.
- Ōgygĭa, æ, f. : Ogygie. -
1 - une des filles d'Amphion. --- Hyg. Fab. 69. -
2 - l'île de Calypso. --- Plin.
3, 96.
- Ōgygus : c. Ogyges. --- Fest. 178.
- Ogyris, is, f.
: île de
la mer Erythrée. --- Plin. 6, 153.
- gr. Ὤγυρις.
- oh,
interj. : oh! ah! --- Plaut.;
Ter.
- ōhē
(ŏhē),
interj. : hé ! holà ! --- Plaut.
Cas. 249 ; St. 733 ; Hor. S. 1, 5, 12 ; Mart. 4, 91, 1.
- oho
(oh, oh),
interj. : oh ! oh ! --- Plaut.;
Ter.
- oica, æ, f.
: nom d'une
pierre précieuse inconnue.
--- Plin.
37, 176 ;
Isid. 16, 12, 1.
- oiei,
interj. : aïe (cri de lamentation). --- Plaut.
Mil. 1400 ; Ter.
Phorm. 663 ; Eun. 716.
- Oīleūs,
ĕi (ĕos),
m. : Oïlée. - 1
- roi des Locriens, père d'Ajax. --- Cic.
Tusc. 3, 71.
- 2
- Ajax, fils
d'Oïlée. --- Sen. Med.
661.
- gr. Ὀϊλευς.
- Ŏīlĭădes,
æ, m. :
le fils d'Oïlée, Ajax. --- *SIL. 14,
479.
- gr. Ὀϊλιάδης.
- ou Ŏīlīdes,
æ, m. --- Prop.
4, 1, 117.
- oinos,
a, um, arch. : c. unus.
- oinvorsei : c. universi.
--- Inscr.
- Olabi, ōrum, m. : peuple
d'Ethiopie (al. Alabi). --- Plin.
6, 190.
- Olachās, æ, m. : rivière de
Bithynie. --- Plin.
31, 23.
- ŏlācĭtās,
ātis, f. [oleo] : mauvaise odeur. --- Gloss.
Isid.
- Olāna, æ et Olānē, ēs, f.
: nom
d'une des bouches du Pô [al. Volane].
--- Plin.
3, 120.
- Olariōnensis,
e : (de l'île) d'Olarion (= de l'île d'Oléron). --- Plin. 4,
19.
- Olarso, ōnis, f.
: ville
maritime de la Tarraconnaise.
--- Plin.
3, 29.
- Olaurensis, e
: d'Olaurus [ville de la Bétique, auj. Lora].
--- Inscr.
- ŏlax, ācis [oleo]
: qui
exhale une odeur. --- Capel. 1, 82.
- Olbĭa,
æ, f. : Olbia.
- gr. Ὀλϐία.
1 -
ville de
Pamphylie. --- Mel. 2,
1, 6.
2 - ville
de Bithynie, appelée
plus tard Nicée. --- Plin. 5,
148.
3
- ville
de la Narbonnaise
(= Hyères). --- Mel. 2, 5.
4
-
ville de Sardaigne. --- Cic. Q.
2, 6, 7.
- Olbianus,
a, um : d'Olbia (en Bithynie). --- Mel. 1,
19, 4.
- Olbiensis,
e : d'Olbia (en Sardaigne). --- Cic. Q.
2, 3, 7.
- Olbĭŏpŏlis, is, f.
: ville de la Scythie d'Europe, à l'embouchure du
Borysthène.
--- Plin.
4, 82.
- Olbĭŏpŏlīta, æ, m., habitant
d'Olbiopolis. --- Capit.
Ant. 9.
- Olbonenses, ĭum, m. :
peuple de
Liburnie.
--- Plin.
3, 139.
- Olbus, i, m.
: nom de
guerrier.
--- V.-Fl.
6, 638.
- Olcădes, um, m.
: les
Olcades [peuple de la Tarraconnaise, au-delà de
l'Ebre].
--- Liv.
21, 5.
- olcē, ēs : v. holce.
- Olcĭnĭātes, um
(Olcĭnĭātæ, ārum),
m. : habitants d'Olcinium.
--- Liv.
45, 26, 2.
- Olcĭnĭum, ĭi, n.
: ville
maritime de l'Illyrie.
--- Liv.
45, 26 ; Plin. 3,
22.
- ŏlĕa,
æ, f. : - 1 -
olivier. --- Cic. Div. 2, 16; Rep. 3, 9, 15;
Quint. 8, 6, 48; 8, 3, 8; 10; Ov. F. 4, 741; Vulg. Isa. 17, 6;
24, 13. -
2
- olive. --- Varr. L. 5,
108; Cato, R. 58; 144; Plin. 15, 2, 3, § 12;
Virg. G. 2, 302.
- ancien dat.
plur. oleabus
Gell. d. Char. 54, 18.
- gr. ἐλαία (ἐλαίϝα); cf. oliva.
- prov.
nil intra est oleam, Hor. Ep. 2,
1, 31 : [soutenir un tel raisonnement, c'est une absurdité aussi grande
que prétendre que] «l'olive n'a pas de noyau ».
- ŏlĕācĕus,
a, um [olea] : - 1 -
semblable à
l'olivier. --- *Plin.
21, 18. -
2 -
huileux, oléagineux. --- *Plin.
35, 179.
- ŏlĕāgĭna, æ, f. [olea]
: olivier. --- Fort.
7, 12, 119.
- ŏlĕāgĭnĕus,
a, um [olea]
:
- 1 -
d'olivier. --- Cato, Ag.
48 ; P. Fest. 192. -
2 - semblable
à
l'olive. --- Plin. 14,
38. -
3
- de la couleur de l'olive. --- Plin.
37, 77.
- ŏlĕāgĭnus
[olea]
: d'olivier. --- Virg.
G. 2, 31 ; Nep. Thras. 4, 1.
- ŏlĕāmĕn, ĭnis et ŏlĕāmentum, i, n.
[oleum]
: ingrédient où il entre de
l'huile. --- Scrib.
2, 269 ; 222.
- ŏlĕāris,
e [oleum]
:
huilé, humecté d'huile. --- Plin. 34,
146 ; Col. 11, 2, 42.
- ŏlĕārĭus,
a, um [oleum]
:
à huile, d'huile.
- cella
olearia, Cic. CM 56 : cellier à l'huile. ---
cf. Plin. 15, 33; Plin. 15, 8, 8, § 33; Dig.
50, 4, 5.
- oleārĭus,
ii, m. : fabricant, marchand d'huile. --- Plaut.
Cap. 489; Col. 12, 50, 13.
- Ōlĕărŏs
(Ōlĕărus) ou
Ōlĭărŏs
(Ōlĭărus), i, f. : Oléaros (une des Cyclades). --- Virg. En.
3, 126; Plin. 4, 67; Ov. M. 7, 469.
- gr.
Ὠλέαρος, Ὠλίαρος.
- ŏlĕastellus, i, m., dim. de oleaster
: sorte d'olivier sauvage. --- Col.
12, 49, 3.
- ŏlĕastĕr,
tri, m. [olea]
:
olivier sauvage. --- Virg.
G. 2, 182 ; Plin. 17, 129.
- oleastrum
:
1 - ŏlĕastrum, i, n. : c. oleaster. --- Calp.
Ecl. 2, 44.
2 - Olĕastrum, i, n. : ville de la
Bétique. --- Plin.
3, 15.
- Olĕastrensis, e : d'Oléastre. --- Plin.
34, 164.
- ŏlĕātus, a, um [oleum]
: fait avec de l'huile. --- Vulg.
Num. 11, 8.
- ŏlĕfăcĭo, ĕre : c.
olfacio.
--- N.-Tir.
- ŏlĕĭtās,
ātis, f. [olea]
: récolte
des olives. --- Cato,
Agr. 68 ; 144, 5; Minuc. Fel. 17, 9; Mamert. Grat. Act. 22.
- Olĕnĭdēs,
æ, m. : fils d'Olénus. --- V.-Flac. 3, 204;
v. Olenus.
- gr. Ὠλενίδης.
- Olĕnĭē,
ēs, f. : la chèvre Amalthée [constellation]. --- Man. 5, 130; v. Olenus.
- gr. Ὠλενίη,
ης.
- Olĕnĭus,
a, um : v. Olenus.
- Olennĭus, ĭi, m. : gouverneur d'un
canton de la Germanie sous Tibère. --- Tac. An. 4, 72.
- Ōlĕnŏs
: c. Olenus.
- ŏlens,
olentis : part.-adj. de oleo.
1
- odorant,
odoriférant. --- Virg.
G. 1, 188
; 4, 30 ; Ov. M. 10, 729.
2
- qui
sent mauvais, infect, puant. --- Plaut.
Men.
864 ; Hor. O. 1, 17, 7 ; Virg. G. 3, 564.
3
- qui
sent le moisi, vieux, suranné. --- Tac. D.
22.
- ŏlentĭa,
æ, f. [oleo] : odeur. --- Tert.
Marc. 2, 22.
- ŏlentĭca,
ōrum, n.
[oleo] :
lieux infects. --- P.
Fest. 192.
- ŏlentĭcētum,
i, n.
[oleo] : lieu
immonde. --- Apul. Apol. 8; Mamert. An. 2, 9.
- Ōlĕnum,
i, n. : c. Olenus.
- Olenus
:
1
- Ōlĕnus
(Ōlĕnŏs), i, f. (Plin. Ōlĕnum, i, n.) : Olène - a
- ville d'Achaïe (Jupiter y fut nourri par la
chèvre Amalthée). ---
Plin. 4,
13. -
b
-
ville
d’Etolie. --- Hyg. Astr. 2, 13; Sen. Troad. 826.
- gr. Ὤλενος.
- Ōlĕnĭē,
ēs, f. : la Chèvre Olénienne (= la
Chèvre Amalthée,
constellation).
- gr. Ὠλενίη,
ης.
- capra
Olenie : la Chèvre Olénienne. --- Man. 5,
130.
- Ōlĕnĭus,
a, um : d'Olène, d'Achaïe ou d'Etolie.
- gr. Ὠλένιος.
- Olenium
pecus, Stat. Th. 1, 402 : la Chèvre Olénienne (= la
Chèvre Amalthée,
constellation).
--- Ov. H. 18, 188.
- nascitur
Oleniæ signum pluviale Capellæ, Ov. F. 5, 113 : voici
qu'apparaît l'astre
pluvieux de la Chèvre Olénienne.
2
- Ōlĕnus
(Ōlĕnŏs), i, m. : Olénos (fils de
Jupiter, époux
de Léthéa, changé avec elle en rocher). --- Ov. M. 10, 69.
- Ōlĕnĭdēs, æ, m. (acc. -en) : le fils d'Olénos (= Phocée). --- V.-Flac. 3, 204.
- ŏlĕo,
ēre, ŏlŭi :
- arch.
ŏlo, ĕre; olunt (= olent); subj.
prés. olat, Afran. ap.
Non. 147, 2; olant,
Plaut. Poen. 1, 2, 56; id. Most. 1. 3, 121; Pompon. ap. Non. 147, 5
- (Lebaigue
P. 859 et P.
860)
- intr. -
1
- avoir une odeur.
- ut
olet ! PL. Truc.
354 : quel parfum elle répand !
- ego
malo mihi vitrea, certe non olunt (= olent), Petr. 50 : moi, j'aime
mieux
le verre; évidemment, il n'a pas d'odeur.
- bene
olent, quia nihil olent (mulieres),
Cic. Att. 2, 1, 1 : (les femmes) sentent bon, parce qu’elles
ne sentent
rien.
- olere
male : sentir mauvais. --- Plaut. Most. 1, 3, 120
sq.; id. Truc. 2, 4, 3.
- avec abl.
sulfure olere, Ov. M. 5, 405 : sentir le soufre.
-
aurum huic olet, Pl. Aul. 216 : mon or dégage pour lui une
odeur, il sent mon or.
-
illud non olet, unde sit quod... ? Cic. Or. 154 : la raison ne
se fait-elle pas sentir, qui justifie que... ?
-
nihil olet
(Epicurus) ex Academia, Cic. Nat. 1, 72 : il (Epicure) n’a pas
le moindre
parfum qui vienne de l'Académie, il n’a rien qui sente l’Académie.
- olet homo quidam malo suo ! Plaut. Amph. 319 : je sens qqn
pour son malheur ! (gare à lui !)
- tr. -
2
-
exhaler une odeur de.
- olere crocum,
Cic. de
Or. 3, 99 : sentir le safran.
- olere vina,
Hor. Ep. 1, 19, 5 : exhaler une odeur
de vin.
3
- sentir, annoncer, indiquer.
- olere malitiam,
Cic. Com. 20 : sentir la méchanceté. --- cf.
Cic. de Or. 3, 44.
-
verba alumnum urbis
oleant, Quint. 8, 1, 3 : que la langue sente (annonce) le
nourrisson de
Rome.
- metuo
ne olant (= oleant) argentum manus, Plaut. Most. 268 : je crains que
tes
mains
n'aient une odeur d'argent.
- ad
summam, adhuc patrimonii mei reliquias olent, Petr. 105 : bref, ils
fleurent encore les débris de mon patrimoine.
- nihil
olere peregrinum, Cic. de Or. 3 : ne rien dénoter
d'étranger.
- impers.
- illud non olet unde sit ? Cic. Or. 45, 154 : ne devine-t-on pas d'où
vient cela ?
- ŏlĕŏmella,
æ, f. [oleum, mel] : arbre de Syrie. --- Isid. 17, 7,
11.
- ŏlĕŏsĕlīnum,
i, n. (oleum, σέλινον] : ache [plante]. --- Isid.
17, 11, 3.
- ŏlĕōsus,
a, um [oleum] : huileux. --- Plin. 27, 106 ; 28, 134.
- ŏlĕrācĕus,
a, um [olus] : herbacé. --- Plin. 26, 85.
- ŏlĕrārĭum,
ĭi, n. [olus] : petit légume. --- Gloss. Cyr.
- ŏlĕrātŏr,
ōris,
m. [olus] : marchand de légumes. --- Gloss. Cyr.
- ŏlĕro,
āre [olus] : - intr. - ensemencer de légumes. --- Matt. d.
Prisc. 6, 91.
- ŏlĕror,
āri : - intr. - s’approvisionner de légumes. ---
Eutych. 458, 32.
- ŏlĕrōrum,
gén. : v. olus.
- ŏlesco,
ĕre : - intr. - croître. --- P. Fest. 308,
4.; v. hors site P. Festus.
- Oletandrŏs,
i, f. : une des îles Sporades. --- Plin. 4, 69.
- ŏletas
: c. oleitas.
- ŏlēto,
āre, āvi [oletum, oleo] : - tr.
- 1 - souiller,
infecter. ---
Frontin, Aqu. 970.
- 2 - fig. gâter,
corrompre. --- Ambr. Conc. Aquil. 59.
- oletum
:
1
- ŏlētum,
i, n. [olea] : plantation d’oliviers. ---
Cato, Agr. 3, 5.
2
-
ŏlētum, i, n. [oleo] : excréments. --- P. Fest. 203;
Pers. 1, 112.
- ŏlĕum,
i, n. : huile
d’olive, huile [en gén.]. --- Cato, Agr.
65 ;
Varr. R. 1, 55; Virg. En. 5, 135.
- gr. ἔλαιον.
- prov. oleo
tranquillior, Pl. Pœn.
1236 : plus doux qu’un agneau.
-
oleum et operam perdere, Pl. Pœn. 332;
Cic. Fam. 7, 1, 3 : perdre son temps et sa peine. --- cf.
Cic. Att. 2, 17,
1; cf. gr. πίττῃ καὶ ἐλαίῳ πῦρ κατασϐεννύναι.
- oleum
addere camino, Hor. S. 2, 3, 321 : verser de l’huile sur le
feu.
-
fig., en parl. de l’huile dont se frottaient les athlètes
- eram decus
olei, Catul. 63, 65 : j'étais la gloire de la palestre.
- verba
palæstræ magis et
olei, Cic. de Or. 1, 81 : expressions qui sentent plutôt
l’école et la
parade.
- nitidum
quoddam genus est verborum et lætum, et palæstræ magis et olei, quam
hujus civilis turbæ ac fori, Cic. de Or. 1 : c'est un style brillant et
fleuri, plutôt fait pour les discussions d'école
que pour les
tumultueux
débats du forum.
- plus
temporis atque olei plus, Juv. 7, 99 : plus de temps et plus de peine.
- quibus
pars vitæ in oleo consumitur, Quint. 1, 11, 15 : ceux qui passent une
partie de
leur vie à exercer leur corps.
- olfăcĭo,
ĕre, fēci, factum [sync. olefacio] : - tr. -
- impér.
olfac Aug. Serm.
112.
1
- flairer,
sentir. --- Cic. Tusc. 5, 111.
- olfacere
sagacissime, Plin. 11, 137 : avoir
l’odorat très subtil.
2
- flairer, dénicher.
- olfacere nummum,
Cic. Agr.
1, 11 : flairer, dénicher de l’argent.
3
- donner l’odeur de.
- olfacere
labra
(agni) lacte, Varr. R. 2, 2, 16 : donner aux lèvres (de
l’agneau) l’odeur
du lait (l’habituer au lait).
- olfactārĭus
: v. olfactorius.
- olfactātrix,
īcis, f. [olfacto] : qui sent, qui flaire. --- Plin.
17, 239.
- olfacto,
āre, ātum [olfacto] : - tr. - 1
- flairer,
sentir. --- Pl.
Men. 167 ; Plin. 20, 155. - 2
-
aspirer, humer. --- Plin. 18, 364.
- olfactōrĭa,
æ, f. (c. olfactorium) : boîte à parfums. ---
Front. Or. 1.
- olfactōrĭŏlum,
i, n. : petite boîte à parfums. --- Isid. Orig. 19,
31; Vulg. Isa. 3, 20.
- olfactōrĭum,
ĭi, n. [olfacto] : boîte à parfums.
--- Plin. 20, 92.
- olfactōrĭus,
a, um : odorant. ---
Front. Or. 1.
- olfactus
:
1
- olfactus, a, um : part. passé de olfacio;
flairé, senti.
2
- olfactŭs, ūs, m. : - a
- action
de flairer, de sentir. --- Plin. 32, 28. - b
-
odorat. --- Plin. 10, 194.
- olfēci
: parf. de olfacio.
- Olfĭcus,
i, m. [flacon d’odeurs] : nom d’homme. --- Mart. 9,
96.
- olfīo,
ĭĕri : passif d’olfacio. --- Dosith. 63, 11.
- Olĭărŏs
(Olĭărus) : v. Olearos. ---
Ov. M. 7, 469.
- ŏlība,
etc. : v. oliva. --- Ed. Diocl. 6, 89.
- ŏlĭdus,
a, um [oleo] :
1
- qui sent mauvais, infect, puant, fétide.
--- Hor.
Ep. 1, 5, 29; Juv. 8, 157; Suet. Tib. 45.
- ŏlĭdissimus
Petr. 21.
2
- qui a
de l’odeur.
- bene
olidus, Col. 12, 17 : qui a une bonne odeur.
- ōlim, adv.
[ole, olle, ollus ou olus, arch. pour ille] :
1
- autrefois, jadis,
un jour, en ce temps-là.
- alium
esse censes nunc me, atque olim ? Ter. And. 545 : me crois-tu autre que
je n'étais autrefois ? --- Enn. d. Cic. Br. 76; Cic. Div. 2,
55; Fam. 7, 24, 1 ; 15,
20, 2, etc.
2
- un jour à venir, un jour,
quelque jour.
- utinam...
olim... ! Cic. Att. 11, 4, 1 : fassent les dieux qu’un jour...
!
- non,
si male nunc, et olim sic erit, Hor. O. 2, 10, 17 : si le présent
est mauvais,
à l'avenir il n'en sera pas de même.
- sunt
clari hodieque et qui olim nominabuntur, Quint. 10, 1 : nous avons
aujourd'hui de célèbres écrivains dont on parlera un jour avec
éloge.
- Elysios
olim liceat cognoscere campos ! Tibul. 3, 5, 23 : qu'il me soit donné
de ne connaître que plus tard les Champs-Elysées !
- forsan
hæc olim meminisse juvabit, Virg. En. 1, 203 : peut-être
sera-t-il agréable
un jour de se souvenir de cela. ---
cf. Virg. En. 4, 625; Hor. S. 1, 4, 137.
- emplois particuliers.
3
- depuis longtemps. ---
Cic. Arch. 19.
- olim
nescio quid sit
otium, Plin. Ep. 8, 9, 1 : depuis longtemps je ne sais pas ce
que c’est
que du loisir.
- olim
provisum erat, Tac. An. 13, 15 : depuis longtemps on avait eu soin
--- cf. Tac. An. 14, 15; Sen. Ep. 77, 3.
4
- dans
les comparaisons ou expressions proverbiales : de
longue date, d’ordinaire.
- nunc
lenonum et scortorum plus est quam olim muscarum est cum caletur
maxime,
Plaut. Truc. 64 : actuellement il y a plus d'entremetteurs et de
prostituées
qu'il n'y a d'ordinaire de mouches au moment où il fait très
chaud.
- color
oris erat qui frondibus olim esse solet seris, Ov. F. 6, 149 : son
visage avait la couleur que prennent d'ordinaire les feuilles qui
tardent à tomber.
- ut pueris olim dant crustula, Hor. S. 1, 1, 25 : comme on
a
l'l'habitude de donner des gâteaux aux enfants.
---
Pl. Mil. 2 ; Virg. En. 5, 125; 8, 391; Ov.
M. 11, 508 ; F. 3, 555.
- Olintigi,
n. : ville de la Bétique. --- Mel. 2, 1, 4.
- ou Olontigi,
Plin. 3, 12.
- olisatrum
: c. olusatrum. --- Apic. 3, 97; 4, 124.
- oliserum,
i, n. : c. olusatrum. --- Apic. 3, 93.
- Ŏlĭsīpo
(Ŏlĭsippo), ōnis, m. :
Olisippo (= Lisbonne, ville de Lusitanie,
à l'embouchure du Tage).
--- Plin. 4, 117 ; Varr. R. 2, 1, 19.
- Ŏlĭsīpōnensis,
e : d’Olisippo.
--- Plin. 4, 113.
- Ŏlĭsīpōnenses,
ĭum, m. : les habitants
d’Olisippo. --- Plin. 9, 9.
- ōlitāna
[olim] : c. vetusta. --- Gloss. 4, 264, 36.
- ŏlĭtor
(mieux
hŏlĭtor), ōris, m. [holus] : jardinier,
marchand de légumes. --- Pl. Trin. 408 ; Cic. Fam. 16, 18, 2;
Col. 10, 229.
- ŏlĭtōrĭus
(mieux
hŏlĭtōrĭus), a, um [olitor] : -
1
- de légumes, de jardinier. ---
Varr. L. 5, 146; Liv. 21, 62; Tac. An. 2, 49. - 2
- de jardin potager, potager. ---
Plin. 19, 125.
- olitorium
forum, Liv. 21, 62 : marché aux légumes.
- olitoria
ostiola, Plin. 19, 125 : petites portes de jardins maraîchers.
- olitorii
horti, Dig. 50, 16, 198
: jardins
potagers.
- ŏlīva,
æ, f. :
1
- olivier
[arbre]. --- Cic. Nat. 3, 45; Hor. Ep. 1,
16, 2.
2
-
olive [fruit]. --- Pl. Curc. 90 ; Col. 12,
50.
3
- poét. bâton
d’olivier. --- Virg. B. 8, 16.
4
-
branche d’olivier. --- Hor. O. 1, 7, 7.
5
-
ad Olivam, Anton.
: ville de la Mauritanie Césarienne.
6
- clivus Olivarum
ou
mons Olivarum
: mont des Oliviers. --- Vulg.
Reg. 2, 15, 30 ; Zach. 14, 4.
- ŏlīvans,
tis [oliva] : qui fait la cueillette des olives. ---
Plin. 15, 12.
- ŏlīvārĭus,
a, um [oliva]
: qui concerne les olives. --- Dig. 33, 7, 21.
- ŏlīvastellus,
i, m. [olivaster] : petit olivier sauvage. --- Grom.
305, 4.
- ŏlīvātĭo,
ōnis, f. : préparation de l’huile. --- Gloss.
- ŏlīvēta
(ŏlīvīta), æ, f. : c. olivitas. --- P.
Fest. 192; v. hors site P. Festus.
- ŏlīvētum,
i, n. [oliva] : lieu planté d’oliviers. --- Cic. Nat.
3, 86 ; Rep. 3, 16.
- mons
Oliveti : le mont des Oliviers (près de
Jérusalem). --- Vulg. Matt. 21, 1; 26, 30; id. Act.
1, 12.
- ŏlīvĭfĕr,
ĕra, ĕrum [oliva, fero] : - 1
- qui
produit
beaucoup d'olives.
---
Virg. En. 7, 711. -
2
- qui est fait de branches
d'olivier. ---
Mart. 12, 99.
- ŏlīvĭtās,
ātis, f. [oliva]
: olivaison, récolte des olives. --- Varr. Men. 219;
Col. 12, 50.
- ŏlīvĭtŏr,
ōris, m. [oliva]
(c. holitor) : celui qui cultive l’olivier. --- Sid.
Ep. 2, 9.
- Olīvŭla,
æ, f. : port de Ligurie. --- Anton.
- ŏlīvum,
i, n. [oliva] :
1
- huile
d’olive. --- Pl. Ps. 301; Lucr. 2, 392;
Virg. B. 5, 68.
2
-
huile pour les athlètes. --- Hor. O. 1, 8, 8.
3
- huile
parfumée, essence. --- Catul. 6, 8; Prop. 4, 16, 31.
- Olizōn,
ōnis, f. : ville de Magnésie. --- Plin.
4, 32.
- gr. Ὀλιζών,
ῶνος.
- olla
:
1
- olla,
æ, f. : - a - marmite,
pot. --- Cato, Agr.
52, 1; Plaut. Aul. 390; Cic. Fam. 9,
18, 4. - b - urne
cinéraire. --- Inscr.
Grut. 865, 10.
- ancienne
forme aula.
--- Plaut., Cato.
- olla male
fervet, Petr. 38, 13 : la
marmite bout mal [on
fait une mauvaise
cuisine].
- voir hors site
: olla.
2
- olla
: de olle ou ollus.
- ollātus,
a, um [olla] : chargé d'une marmite ou garni
d'une marmite.
- pressit
in ollatum gravidum caput ille caminum : (le valet), tout
étourdi de vin, vient donner de la tête sur le
fourneau
garni de marmites. --- Ulrich von
Hutten, vers 131. --- trad. J.-P. Woitrain.
- ollāris,
e [olla] :
gardé
dans des pots de terre. --- Col.
12, 45, 7.
- ollārĭum,
ĭi, n. [olla] : niche
de caveau funéraire.
--- Inscr. Fabr. 13, 60.
- ollārĭus,
a, um [olla]
: qui concerne les marmites ou les urnes sépulcrales.
--- Inscr. Grut. 630, 9.
- olle,
arch. : c. ille.
- datif olli Enn.
An. 34 ; Cic. Leg. 2, 21; Virg. En. 1, 252 ; v. ollus.
- olli,
arch. : datif de olle
et nom. plur. de ollus.
- ollic,
arch. : c. illic. --- P.
Fest. 196, 6.
- ollĭcŏquus,
a, um [olla + coquo] : cuit dans la marmite.
--- *Varr. L. 5, 104.
- ollĭcŭla,
æ, f. [olla] : petit pot, petite marmite.
--- Th.-Prisc. 4, 1.
- Ollĭcŭlāni,
ōrum, m. : peuple du Latium.
--- Plin. 3, 66.
- ollis
: forme de olle ou ollus.
- Ollĭus, ĭi,
m. : -
1
- rivière
de Rhétie, affluent du
Pô. --- Plin.
3, 118. - 2
-
rivière d'Eolide.
--- Plin. 5, 122.
- 3
-
nom d'homme. --- Tac.
An. 4, 1.
- ollus,
olla, ollum : formes archaïques de ille. --- Varr.
L.
7, 42.
- nom.
plur. olli
Enn. An. 544 ; Virg. En. 5, 197 ; dat. plur. ollis
Enn. An. 307 ; Lucr. 6, 208 ; Cic. Leg. 3, 7 ; acc. plur. ollos et olla
Cic. Leg. 2, 22; 2, 21.
- v. olle.
- olma,
æ, f. : nom de la plante ebulum
chez les Daces. --- Apul.
Herb. 91.
- Olmīus, ĭi, m.
: rivière de Béotie, qui se jette dans
le Permesse. --- cf. Strab. 9.
- gr. Ὀλμειός.