===> Dico
- indāgābĭlis, e
[indagare] : qui recherche. --- Grom.
394, 5.
- Gaffiot
P. 802-804 --- Lebaigue
P. 617.
- indāgantĕr,
adv. : à la piste, en suivant la piste. --- Col.
- indāgātĭo,
ōnis, f. [indagare]
: recherche. --- Cic.
Off. 1, 15 ; Tusc. 4, 69; Gell. 18, 2, 6.
- indāgātŏr,
ōris, m. :
1
- celui
qui suit à la piste. --- Isid. Orig.
10.
2
- qui est
à la recherche de. --- Col.
2, 2, 20 ; 9, 8, 12.
3
- investigateur, chercheur, scrutateur.
- celatūm
(= celatorum) indagator, Plaut. Trin. 241 : qui est à l'affût des
secrets.
- naturæ
indagator, Solin. : scrutateur de la nature.
- conlocetur æneus gnomon, indagator umbræ qui græce
sciotheres dicitur, Vitr. 1, 6 : on placera une de ces aiguilles
de bronze qui traque l’ombre, et que l’on nomme sciothéres en grec. --- trad. J. P. Woitrain.
- indāgātōrĭum, ĭi, n. :
traqueur, pisteur, chercheur. ---
(Renaissance).
- ab
hoc Sciathericon horologium apud Plinium dictum est libro secundo, id
est umbræ indagatorium : c’est pourquoi l’horloge est nommée par Pline,
au deuxième livre des H. N. Sciathericon, c-à-d. « chasseur d’ombre ». [Scia = ombre ; Thêraô = chasser,
poursuivre, chercher à atteindre ou à saisir].
- indāgātōrĭus, a, um : qui cherche, qui mène des
investigations, qui enquête.
- canibus indagatoriis : chiens de chasse. --- traduction latine de Marc Aurèle
Gataker et Casaubon, I, § 7.
- methodum
scepticam criticam seu indagatoriam ad veritatem inveniendam perutilem
: la méthode sceptique, critique ou encore investigatrice est très
utile dans la découverte de la vérité.
--- G. I. Wenzel. Elementa logikes, ,1806, p. 201..
- suspensio
judicii indagatoria seu critica in amore veritatis : la suspension du
jugement, investigatrice ou critique quand elle se fait par amour du
vrai. --- idem p. 186.
- indagatori cuniculi : tunnel d'exploration,
de prospection, de sondage. ---
Principia juris metallici Hungarici, A. Faber, 1824.
- indagatoria vis : l’investigation, l’enquête policière. --- ( Capti, p. 299).
- socius
indagatorius : chercheur associé (socius = fellow). --- Vikipedia, article Conventiculum
Latinum Vasintoniense.
- deversoriorum
nomina in Interete facile comperiri possunt (inscriptis scilicet verbis
indagatoriis […] : les hôtels sont faciles à trouver sur internet : il
suffit de taper les mots clés suivants […]. --- Séminaire latin de Washington.
- indāgātrix,
īcis, f. [indagator] : celle qui cherche. --- Cic.
Tusc. 5, 5 ; Val. Max. 9, 4.
- indagatus
:
1
- indāgātus, a, um : part. passé de indago; suivi à la piste.
2
- indāgātŭs, ūs, m. : recherche soigneuse. --- Apul.
M. 7, 7.
- indāgēs,
is, f. : recherche. --- Prud. Symm. 2, 845
; Mamert. An. 2. 2.
- indago
:
1
- indāgo, āre, āvi,
ātum [indu + ago] : - tr. -
a
- suivre
la piste.
- ut
ad cursum equum, ad arandum bovem, ad indagandum canem, sic
hominem ad intellegendum et agendum, esse natum : Cic.
Fin. 2, 39 : (ils n'ont pas vu) que l'homme est né pour
penser et agir comme le cheval pour courir, le boeuf pour
labourer, le chien pour chasser.
- indagare
feras, Varr. L. 51, 94 : suivre les animaux
à la piste. --- cf. Col. 3, 10, 9.
b
- au fig.
chercher avec soin, rechercher, dépister.
- Cic.
Verr. 2, 135 ; Mil. 103 ; Or. 11; Tusc. 5, 64 ; Plin. 2,
80.
- indagare aliquid de
re publica,
Cic. Att. 2, 4, 4 : dépister,
découvrir qqch concernant les affaires publiques.
- tu
quicquid indagaris de re publica et maxime quos consules futuros putes
facito ut sciam, Cic. Att. 2, 4, 4 : ne me laissez rien ignorer de ce
que vous aurez pu pénétrer touchant les affaires; que je sache surtout
qui nous aurons pour consuls.
- in
illis annis unam habebam, non eo quod legitimum vocatur conjugio
cognitam, sed quam indagaverat vagus ardor inops prudentiæ, Aug. Conf.
4, 2 : en ces mêmes années, j’avais une femme qui ne m’était pas unie
par la sainteté du mariage, mais que l’imprudence d’un vague désir
m’avait fait trouver.
2
- indāgo, ĭnis, f.
:
a
- entourage
de filets, cordon de filets ou de chasseurs. --- Virg.
En. 4,
121; Tibul. 4, 3, 7.
b
- filet,
réseau. --- Hirt.
BG. 8, 18 ; Liv. 7, 37, 14.
c
- recherche,
investigation. --- Plin.
9, 16 ; Gell. 7, 16, 6.
- voir hors site indago
- indāgor,
āri : c. indago, āre. --- Varr. L.
5, 94.
- indāgus,
a, um : qui
cherche la piste.
--- Gloss.
Plac. 54,
1.
- indĕ
:
1
-
delà, de ce lieu.
- legiones
sese receperunt inde, quo temere
erant progressæ, Cæs. BC. 3, 45, 6 : les légions se
retirèrent
de l'endroit, où elles s'étaient aventurées témérairement.
- inde
loci,
Lucr. 5, 438 : de là.
2
- inde
= ex ea re.
- inde
= ex ea re. --- Cic. Amer. 75.
- inde
est quod, Plin. Ep. 7, 5, 1
: de là vient que.
- inde
quod, Ter. Haut. 54 = ex eo, quod : de
ce fait que. --- cf. Quint. 3, 2, 2.
3
- inde
= ex iis.
- inde = ex iis : d'eux,
d'entre eux, parmi
eux.
- nati
filii duo : inde ego hunc majorem adoptavi, Ter. Ad. 47 : il a eu deux
fils, et parmi eux j'ai adopté l'aîné.
- rege inde sumpto, Liv. 1, 18, 5 : en choisissant un roi dans leur
peuple (de chez les Sabins).
4
- inde
= ab iis.
- inde = ab iis,
Curt. 3, 1, 8 : d'eux, de leur part.
5
- à
partir de là, à partir de ce moment-là.
- jam
inde, Liv. 3, 36, 1 : à partir de ce moment.
- jam
inde ab ortu, Cic. Nat. 2,
124 : dès la naissance.
- jam
inde a principio hujus imperii, Cic.
Prov. 33 : depuis l'origine de notre domination.
- deinceps
inde, Cic. Br. 12 : à
partir de là successivement.
- altera
castra sunt adorti, inde tertia, deinceps reliqua, Cæs. BC. 3, 9 : ils
attaquèrent le second camp, puis le troisième et successivement tous
les autres.
- inde
ab initio : depuis le début.
- jam
inde ab initio : dès le début.
- jam
inde ab incunabulis, Liv. 4, 36 : dès le berceau.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- indēbĭtē
(indēbĭtō), adv. : indûment, injustement. --- Dig. 22, 3, 5 4; Dig. 12, 6, 25.
- indēbĭtus,
a, um : qui
n'est pas dû, immérité. --- Virg. En.
6, 66; Ov. H. 16, 9.
- (Lebaigue
P. 618)
- indebitum,
i, n. : ce qui n'est pas dû. --- Dig. 12, 6, 35.
- indĕcens,
entis : qui ne convient pas, inconvenant,
indécent, messéant.
- Mart.
5, 147 ; Petr. 128 ; Quint. 11, 3, 158, etc.; Suet.
Cl. 30.
- indecentior, Sen. Contr. 5, præf.
- indecentissimus, Isid. Ep. 9, 1.
- indĕcentĕr,
adv. : d'une manière inconvenante. --- Mart. 12, 22, 1;
Quint. 1, 5, 64.
- indecentius Sen. Ep.
27.
- indecentissime Quint.
8, 3, 45.
- indĕcentĭa,
æ, f. [indeccns] : inconvenance, indécence. --- Vitr. 7, 5, 6.
- indēceptĭbĭlis,
e : qu'on
ne peut tromper.
--- Boet. Ar.
top. 5,
p. 698.
- indĕcet,
ēre, impers. : être
inconvenant.
- juvenes
ea non indecent, Plin. Ep. 3, 1, 2 : cela ne messied
pas à la jeunesse.
- indēcĭdŭus,
a, um : qui
ne tombe pas.
--- Boét. Ar.
top. 6,
2, p. 706.
- indēclīnābĭlis,
e : - 1 - qui ne dévie pas. --- Sen. Ep. 66, 13 ;
Gell. 6, 2. - 2
- indéclinable. --- Diom. 309, 34.
- indēclīnābĭlĭtĕr : sans dévier. --- Aug. Civ. 9, 22.
- indēclīnātus,
a, um [in + declino] : inébranlable, immuable. --- Ov. P. 4, 10, 83
; Tr. 4, 5, 24.
- indēclīvis, e : sans
pente. --- Chal.Cid. Tim. 34.
- indĕcŏr
(indĕcŏris), is, e : sans
gloire, indigne.
--- Acc. d.
Non. 489,
1 ; Virg. En. 11, 845 ; V.- Fl. 1, 810.
- indecor
Char. 85, 27 ; Prisc. 6, 47.
- indĕcŏrābĭlĭtĕr,
adv. : c. indecore. --- Acc. Tr. 258.
- indĕcōrē,
adv. [indecorus] : d'une
manière inconvenante.
--- Cic. Off.
1, 14 ;
Tac. H. 5, 23.
- indĕcŏris,
e : c. indecor.
- indĕcŏro,
āre : - tr. - déshonorer, déparer, enlaidir.
--- Att. Tr. 459.
- indēcōrōsus,
a, um : c. indecorus.
--- Hilar. Job. 2.
- indĕcōrus,
a, um : - 1 - inconvenant, messéant. ---
Cic. Off. 1, 94 ; Or. 82.
- 2 - laid,
désagréable (à la
vue). --- Plin.
14, 28.
- indecorum
est + inf. : il ne convient pas de. --- Cic. Or. 72.
- indēfătīgābĭlis,
e (indēfătīgātus,
a, um) : infatigable. --- Sen. Ir. 2, 12, 4
; Marc. 18, 1.
- indēfectus,
a, um [in
+ deficio] : invariable, non affaibli. --- Apul. Socr. 4 ;
Tert. Pall. 3.
- indēfensē,
adv. [indefensus]
: sans défense. --- Cod. Just. 4, 18, 2.
- indēfensus,
a, um [in + defendo] : qui est
sans
défense, laissé sans défense, non défendu, non entendu (en
justice). --- Liv. 25,
15, 2, etc ; Tac. An. 2, 77.
- indēfessē (indēfessim),
adv. [indefessus] : sans
se lasser. --- Spart.
Hel. 5, 10 ; Sid. Ep. 3, 2.
- indēfessus,
a, um : non fatigué.
--- Virg. En.
11,
651; Ov. M. 9, 199 ; Tac. An. 16, 22.
- indēfĭcĭens,
entis [in + deficio] : qui ne fait pas défaut, inépuisable. --- Tert. Jud. 14.
- indēfĭcĭentĕr,
adv. [indeficiens] :
sans fin. --- Aug. Conf. 12, 11.
- indēfĭcĭentĭa,
æ, f. [indeficiens]
: perpétuité. --- Facund. Defens. 4, 2.
- indēfīnītē,
adv. [indefinitus] :
indéfiniment. --- Gell. 2, 24, 7.
- indēfīnītus,
a, um : indéfini,
indéterminé, vague.
--- Gell. 1,
7, 6;
16, 2, 3.
- indefinitus
modus, Gell. : l'infinitif.
- indēflēbĭlis,
e : qui
ne peut être pleuré. --- Gloss. Phil.
- indēflētus,
a, um [in
+ defleo] : non pleuré. --- Ov. M. 7, 611.
- indēflexus,
a, um : - 1 - non
détourné. ---
Apul. Socr. 2. - 2 - non courbé. --- Plin.
Pan. 4, 7; Amm. 27, 9.
- indējectus,
a, um [in + dejicio] : non
renversé. --- Ov.
M. 1, 289.
- indēlassātus,
a, um [in + delasso] : infatigable. --- Man. 5, 63.
- indēlēbĭlis,
e : indélébile, impérissable, ineffaçable. --- Ov. P. 2, 8, 26 ;
M, 15, 876.
- indēlectātus,
a, um [in
+ delecto] : contrarié,
fâché. --- Petr. 87, 4.
- indēlībātus,
a, um [in + delibatus] : - 1
- non
entamé,
entier, intact. --- Ov. Tr. 1, 5, 28. - 2 - chaste. --- Sil. 15, 271.
- indēlībĕrantĕr [in
+ delibero] : sans réflexion. --- Ps.-Hilar.
Job. 2.
- indēlībĕrātus,
a, um [in + delibero] : indécis,
irrésolu. --- Cassiod. Var. 12,
22.
- indēlictus,
a, um [in + delinquo] : non
répréhensible, irréprochable. --- Acc.
Tr. 384.
- indelictum,
i, n. : absence de faute.
- indemnātus,
a, um [in + damno] : non
condamné, sans
condamnation, qui n'a pas été jugé.
- Cic.
Agr 2, 56 ; Liv. 3, 56, 13; Vell. 2, 45; Amm. 15, 5; Quint. 3, 11, 14;
Juv. 6, 562.
- indemnis,
e [in, damnum] : qui
n'a pas éprouvé de
dommage.
--- Sen.
Const. 5;
Dig. 50, 8, 9, 4.
- indemnĭtās,
ātis, f. [indemnis] : - 1
- préservation
de tout dommage; salut, sûreté. --- Amm. 21, 16, 17. - 2
-
indemnité. --- Ulp. Dig. 12, 4, 5; néolatin.
- indēmonstrābĭlis,
e : qui
ne peut être démontré.
--- Apul.
Plat. 3.
- indēmonstrātus, a, um : non
démontré.
--- Boét. Ar.
an. pr.
2, 1.
- indēmūtābĭlis,
e : immuable. --- Tert. Herm. 12.
- indēmūtābĭlĭtĕr,
adv. : d'une
manière immuable.
--- Ennod. Ep.
5, 21.
- indēmūtātus,
a, um : immuable. --- Eccl.
- indēnuntiātus,
a, um : non
déclaré.
--- Sen. Suas.
5, 2.
- indĕpiscor
: c. indipiscor.
--- P. Fest. 106, 14.
- indēplōrātus,
a, um [in
+ deploro] : non pleuré. --- Ov. M. 11, 670.
- indēpravātus,
a, um [in + depravo] : non
altéré. --- Sen. Ep. 76, 19.
- indēprĕcābĭlis,
e [in
+ deprecor] : qui ne peut être détourné par des
prières, inévitable.
--- Gell. 1,
13, 3.
- indēprĕhensĭbĭlis,
e : imperceptible. --- Ps.-Quint.
Decl. 8, 11.
- indēprĕhensus
(indēprensus), a, um [in
+ deprehendo]
: insaisissable.
--- Virg. En.
5, 591;
Stat. Th. 6, 565.
- indepto,
āre : - tr. - atteindre.
--- P. Fest. 106, 11.
- indeptus,
a, um : part. passé de indipiscor. - 1
- qui a obtenu. - 2 - sens
passif obtenu, acquis.
- indescriptus,
a, um [in
+ describo] : non divisé.
--- Col. 3,
21, 4.
- indēsĕcābĭlis,
e [in
+ deseco] : qui ne peut être coupé. ---
Hil. Pict. Trin. 10, 34.
- indēsertus,
a, um : non
abandonné.
--- Ov. Am. 2,
9, 52.
- indēsĕs,
ĭdis : non
indolent, actif, diligent. --- Gell. 7, 22, 4.
- indēsignātus,
a, um : non désigné,
non tracé. --- Vict.-Ton.
Pænit. 8.
- indēsĭnens,
entis : ininterrompu. --- Ennod. Ep. 6, 10.
- indēsĭnentĕr,
adv. : sans relâche, sans cesse, incessamment,
continuellement.
--- Aug. Conf.
12, 11.
- indespectus,
a, um : qui n'a pas été vu d'en haut, invisible
d'en haut. --- Luc.
6, 748.
- indesponsāta,
æ, f. : celle
qui n'est pas fiancée. --- Ambr. Luc. 2, 2.
- indestrictus,
a, um [in
+ destringo] : sans être atteint (blessé).
--- Ov. M. 12, 92.
- indētermĭnābĭlis,
e : qu'on ne peut définir; qu'on ne peut
limiter, infini. --- Tert. adv. Haer. 7.
- indētermĭnātē
: d'une manière
indéterminée. --- Boēt. Ar. Elench.
3, p. 726.
- indētermĭnātus,
a, um [in, determino] : infini, à n'en plus finir. --- Tert. Hær. 33.
- indētonsus,
a, um
[in, detondeo] : non tondu, qui a les cheveux longs. --- Ov. M.
4, 13.
- indētrībĭlis,
e [in, detero] : incorruptible. --- P. Nol. Ep. 31, 6.
- indētrītus,
a, um [in,
detero] : qui n'est pas usé. --- Tert.
Res. carn. 58.
- indēvītātus,
a, um [in,
devito] : non évité. --- Ov. M. 2, 605.
- indēvōtē,
adv. [indevotus]
: sans respect, sans scrupule. --- Justin. Novell.
1, 3.
- indēvōtĭo,
ōnis, f. : - 1
- manque
de respect, mépris.
--- Cod. Just.
7, 2,
15 ; Dig. 39, 9, 1. - 2
- irréligion. --- Eccl.
- indēvōtus,
a, um : - 1
- qui
contrevient à la loi. --- Cod. Just. 8, 55,
35. - 2
-
irréligieux. --- Eccl.
- index,
ĭcis, m. ou f. adj. ou subst. (au masc. c. subst.)
[indico] :
1
- ce qui indique, indice,
signe, marque, symptôme.
- index
(digitus), m. : le doigt indicateur, l'index. --- Hor.
S. 2, 8, 26; Cic. Phil. 11, 5.
- mortis
index est, Cels. : c'est un symptôme de mort.
- vox
index stultitiæ, Cic. R. Perd. 18 : voix qui
révèle la sottise.
- ut
imago est animi vultus, sic indices oculi, Cic.
Or. 60 : si le visage est le miroir de l'âme, les yeux la
révèlent.
2
- celui ou celle qui indique,
dénonciateur, dénonciatrice, révélateur,
révélatrice; délateur, espion.
- Sestius
ab indice Cn. Nerio de ambitu est postulatus : Sextius fut accusé de
brigue par Cn. Nérius de la tribu Pupinia. --- Cic. Q. Fr. 2,
3, 5; id. Clu. 7, 21.
- idem index et testis, Tac. An. 4, 28 : tout à la fois dénonciateur et
témoin. --- Just.
32, 2.
- index : délateur,
espion. --- Cic. Mur. 24, 49; id. Sest. 44,
95; id. Vat. 10, 24.
3
- titre
d'un livre.
- Cic.
de Or. 2, 61; Liv.
38, 56 ; Suet. Cal. 49.
4
- inscription.
-
Liv. 41, 28, 8; Tib. 4, 1, 30.
5
- catalogue,
liste, table.
-
Sen. Ep. 39, 2 ; Quint. 10, 1,
57; Plin. Ep. 3, 5, 2.
6
- table
des matières, index;
sommaire.
- per
indicem rem exponere, Ascon. : exposer qqch sommairement.
7
- pierre
de touche. --- Ov.
M. 2, 706.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- voir hors site index
- Indi,
ōrum, m. : - 1 - les
Indiens. --- Cic.
Div. 2, 96 ;
Catul. 11, 2. - 2
- les
Ethiopiens. --- Virg.
G.
4, 293. - 3
- les Arabes. --- Ov. F. 3, 720.
- gr. Ἰνδοί.
- Indĭa,
æ, f. : l'Inde. --- Cic.
Tusc. 6, 77 ; Virg. G. 1, 57.
- gr.
Ἰνδία.
- Indĭānus,
a, um : qui séjourne dans l'Inde. --- Inscr.
- Indĭbĭlis,
is, m. : Indibilis
(ancien roitelet des Ilergètes). --- Liv.
22, 21, etc.
- indĭcābĭlis,
e
[indicare] : qui indique. --- C. Aur. Acut.
2, 3, 13.
- indĭcasso,
is, arch. : c. indicavero --- voir indico,
are. --- Plaut.
- indĭcātĭo,
ōnis, f. [indicare]
: indication de prix, taxe, mise à prix. --- Plaut.
Pers. 586 ; Plin. 22, 109.
- indĭcātīvē,
adv. : d'une
manière indicative. --- Prisc. Præex. 2, 8, p. 553.
- indĭcātīvus,
a, um [indicare]
: qui indique.
- (Lebaigue
P. 619)
- indicativus modus, Don. And. 2, 3, 7
: le mode indicatif. --- cf. Diom. 338, 21
; Prisc. 8, 63.
- indĭcātūra,
æ, f. [indico] : indication du prix, taxe, prix. --- Plin.
37, 18; 29, 21.
- indĭcātus,
a, um : part. passé de indico. - 1
- indiqué, montré. - 2
- révélé, dénoncé.
- 3 - mis à prix,
estimé.
- indīce,
impér. arch. : c. indic
-- voir indico,
ere.
- indīcendus,
a, um : qu'il
ne faut pas dire. --- Gloss. Phil.
- indicens
:
1
- indīcens, entis [in, préf. négatif
+ dico] : ne parlant pas.
- indicente
me, Ter. Ad. 507 : sans que je parle. ---
Liv. 22, 39, 2.
2
- indīcens, entis : part. prés. de indico, ere -- voir
indico,
ere.
- indicibilis is, e : indicible,
indescriptible. --- Moyen Âge et Renaissance
- sed in doctrina fidei
proponuntur quaedam homini ignota et indicibilia quibus habentes fidem
inhaerent, non cognoscendo aut perfecte verbo explicando, licet certius
eis inhaereant et altior sit huiusmodi inhaesio quam aliqua cognitio
naturalis, Thomas d’Aquin ( XIII°S) :
mais dans la doctrine de la foi sont proposées à l’homme des vérités
inconnues et indicibles auxquelles ceux qui ont la foi adhèrent sans en
avoir une connaissance qu’ils pourraient expliquer parfaitement par
leurs mots, bien qu’ils y adhèrent plus fermement et qu’une adhésion de
cette sorte soit plus élevée que celle qu’on retrouve dans toute autre
connaissance naturelle. --- trad. de Serge
Pronovost).
- caritas indicibilem consolationem angelis conferens, Br. de Suède (XIV° s.) : l’amour de
Dieu apportant aux anges une consolation indicible.
- (<pax>) ex qua et
in qua vivendo indicibili delectatione quiescimus, Nicolas de Cues (XV° s.) : et en vivant
de cette paix et dans cette paix nous vivons en repos, dans un plaisir
indescriptible.
- cum difficultatem indicibilem expertus essem, Huygens,
Christiaan (XVII° s.) : comme j’avais rencontré une
difficulté indescriptible (dans une démonstation).
- indĭcīna,
æ, f. [index] :
1
- dénonciation, délation. ---
Sen. Contr. 9, 3, 1 ; Apul. M.
7, 25.
2
- prix de la dénonciation [=
μήνυτρον Char. 553, 22]. --- Apul.
M. 7, p. 199, 10; id. ib. 6, p. 176, 14; Sen. Contr. 4, 28, § 4.
- indĭcĭum,
ĭi, n.
[index] :
1
- indication,
révélation,
dénonciation.
- conjurationis
indicium facere, Cic. : dénoncer une conspiration.
- indicium
facere, Plaut. Cist. 678 : faire une déposition, dénoncer, témoigner.
- indicium
deferre ad aliquem, Tac. An. 2, 28 : faire part à qqn d'une
dénonciation.
-
indiciis expositis atque editis, Cic. Cat. 3, 13 : les
dénonciations ayant été lues et rédigées en protocole.
--- cf. Cic. Div. 2,
46 ; Sall. J. 35, 6 ; Plin. Ep. 3, 16, 9.
2
- droit de révélation,
autorisation de faire une dénonciation.
- Cic.
Cæcil. 34 ; Att. 2, 24, 4
; Dig. 12, 5, 4.
3
- en
gén. indication,
preuve, indice, signe.
-
indicia veneni, Cic. Clu. 30 : indices d'empoisonnement. --- cf.
Cic. Cat. 3,
13 ; Sull. 17 ; Fam. 7, 6, 1.
- alicui
rei indicio esse, Nep. Att. 16, 3 : être la preuve de qqch.
- ei
rei indicio sunt sexdecim volumina epistularum ad Atticum missarum,
Nep.
Att. 16, 3 : ce qui le prouve, ce sont les seize livres de lettres
adressées
à Atticus.
-
alicujus rei indicio esse, Cic. Dom. 110 : être la preuve
de qqch.
- indicio
esse
avec int. ind. mihi quale ingenium
haberes fuit indicio oratio, Ter.
Haut. 385 : tes paroles m'ont montré ton caractère.
- quam
vere de eo foret judicatum, oratio indicio fuit, post mortem in domo
ejus
reperta est, Nep. Lys. 3 : combien était fondée la dénonciation faite
contre lui, on en eut pour preuve le discours qu'après sa mort on
trouva
chez lui.
- postquam
indicium est factum, Vitr. 9, 3 : quand on eut fait l'essai (à
la pierre de touche).
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- indĭcīvus,
a, um, adj. [indico] : qui indique, indicatif.
- indĭcīva, æ, f. : prix de la dénonciation. --- J.
Vict. Rhet. 4, 4. --- cf. indicina.
- indico
:
1
- indĭco, āre, āvi,
ātum [index] : - tr. -
- indicasso
= indicavero, Plaut.
Poen. 888, etc.
a
- indiquer, révéler, dévoiler,
découvrir, dénoncer,
trahir, faire des révélations sur.
- indicare rem alicui : révéler une chose à qqn.
- sed
tamen indicabo tibi, quod mehercule in primis te celatum volebam, Cic.
Q. Fr. 3, 5, 4 : cependant, je vais te dire une chose que, ma foi, je
m'étais promis de te tenir cachée, à toi tout le premier. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
249; éd. Peeters France.
- rem omnem dominæ indicavit, Cic. Clu. 64,
180 : il révéla tout à sa maîtresse.
- indicare
rem patri, Ter. Ad. 4, 4, 19 : révéler la chose à son père.
- indicare
lacrimis dolorem, Nep. Att. 4 : trahir sa douleur par des
larmes.
- jam me vobis, judices, indicabo, Cic. Arch. 28 : je vais maintenant
me montrer à vous, juges, tel que je suis (me dénoncer à vous, juges).
- indicare
conscios, Cic. Tusc. 2, 22, 52 : dénoncer ses complices.
- cave quoiquam indicassis aurum meum esse istic, Fides, Plaut. Aul.
608 : garde-toi de révéler à personne le dépôt que j'ai fait de mon or
dans ton temple, ô Bonne-Foi !
- quæ
res indicabat popularis esse, Suet. J. 58 : ce fait indiquait que
c'étaient des compatriotes.
- metuebat
scilicet ne indicaretur, Cic. Mil. 57 : iI craignait évidemment qu'on
le dénonçât.
-
vultus indicat mores Cic.
Leg. 1, 9 : le visage révèle, trahit le caractère.
--- cf. Br. 324.
- indicare de aliqua re : faire des révélations sur qqch.
- quis
tibi, Læli, de epistulis istis indicavit? Cic. Flac. 92 : qui, Lélius,
t'a parlé de ces lettres?
b
- mettre
à prix, évaluer, fixer (la
valeur, le prix). ---
Plaut. Pers. 4, 4, 25; id. ib. 37; Cic. Off. 3, 15, 62.
c
- mentionner. --- Plin.
6, 96; 33, 15; 15, 49; 36, 115.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
2
- indīco, ĕre, dīxi,
dictum [in + dico] : - tr. -
- impér. indice Plaut. Ps. 546 ; indic
donné par Diom. 349, 23, mais sans exemple.
a
- déclarer
officiellement ou publiquement, publier, notifier, annoncer.
-
indicere concilium, Cæs. BG. 5, 56, 1
: fixer la date d'une assemblée, convoquer une
assemblée.
-
indicere bellum alicui : déclarer la
guerre à qqn. --- Cic.
Verr. 4, 72 ; Cat. 2, 14.
- Corinthiis bellum indicamus an non ? Cic. Inv. 1, 12 :
déclarerons-nous la guerre aux Corinthiens ou non ? --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 114, éd. Vuibert.
-
indicere ut + subj. : notifier de.
--- Liv. 1, 50, 1.
b
- convoquer.
-
exercitu indicto ad portam, Esquilinam in posterum diem,
Liv. 6, 22, 8 : l'armée ayant été convoquée pour le lendemain
à la porte
Esquiline. --- cf. Liv. 10, 38, 4 ; 40, 41, 7 ; 41,
14, 2.
c
- notifier,
imposer, prescrire [une peine, une contribution, etc.].
- alicui
tributum indicere, Liv. 4, 60 : imposer un tribut à qqn. --- cf. Plin. 18, 11;
Liv. 39, 52, 9 ; Sen. Ep. 123, 5.
-
indicere servorum numerum senatoribus,
Tac. H. 3, 58 : fixer aux sénateurs la quantité d'esclaves à
fournir.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- indictīcĭus,
a, um [indico, ere] : imposé. --- Cassiod. Var. 5, 14.
- indictĭo,
ōnis, f. [indico, ere] :
1
- taxe
extraordinaire,
contribution. --- Plin.
Pan. 29 ;
Dig. 33, 2, 28.
2
- notification.
--- Fest. 254, 34.
3
- déclaration
[de guerre]. ---
Flor.
4, 10, 2.
4
- espace
de 15 ans. --- Cod. Th. 11, 28, 3.
- indictĭōnālis,
e : de
taxe extraordinaire. --- Amm. 17, 3, 5.
- indictīvus,
a, um [indico,
ere] : notifié, annoncé par le crieur public. --- Varr.
L. 5, 160 ; P. Fest. 106, 13.
- indictus
:
1
- indictus, a, um :
part. passé de indico, ere.
- indicto
dilectu in diem certam, Liv. 5, 19, 4 : ayant fixé un jour pour la
levée.
2
- indictus, a, um [in,
préf. négatif + dicere] :
a
- qui n'a
pas été dit. --- Hor. O. 3, 25, 8
; Virg. En. 7, 733.
b
- dont
on ne peut parler,
ineffable. --- Apul. Plat. 1, 5.
c
- non plaidé.
-
indictā causā, Cic. Verr.
2, 75 : sans que la cause soit plaidée. --- cf. Cæs. G. 7,
38, 2 ; Liv. 29,
18, 19.
- nihilo
credo magis illa
quam interrex noster tulit, ut dictator quem vellet civium, indictā
causā, inpune posset occidere,
Cic. Leg. 1, 15 : pas plus, je pense, que la
loi posée par notre interroi : le dictateur pourra mettre à mort et
sans l'entendre tout citoyen qu'il lui plaira.
- indictā
causā profugisset, Cic. Rab. 7,
22 : il se serait exilé sans attendre le jugement.
- indĭcŭlum,
i, n. : petit
exemple. ---
Aug. Serm. app. 66, 3.
- indĭcŭlus,
i, m. [index]
: table des matières. --- Symm. Ep. 6, 49.
- Indĭcus,
a, um : de l'Inde, indien. --- Ter. Eun. 413 ; Ov. P. 1, 5, 80.
- gr. Ἰνδικός .
- Indicæ
pecudes, Mart. 5, 37, 5 : éléphants.
- Indicus
dens, Mart. : ivoire.
- indicum,
i, n. : l'indigo
---
Plin. 33, 13, 67, § 163; 35, 6, 26, § 40.
- indicum nigrum, Plin. : encre de Chine.
- indĭdem,
adv. : - 1 - du même
lieu. - 2 - (= ex
ea re)
provenant de la
même chose. --- Cic. de Or. 3, 161.
- Meneclides
indidem Thebis, Nep. Epam. 5, 2 : Ménéclide, comme lui, de Thèbes. ---
cf. Liv. 39, 12, 1; Auct. ap. Gell. 6, 10,
4; Liv. 27,
12, 5; Plaut. Mil. 3, 1, 72; id. Ps. 2, 4, 50; Cic.
Nat. 2, 46, 118.
- indiffĕrens,
entis [in, differo] : - 1
- indifférent. - 2 - philo.
ni bon
ni mauvais. - 2
- qui n'est pas difficile
(sur les aliments). --- Suet. Cæs. 53.
- indifferens : ni bon ni mauvais, ni à souhaiter ni à éviter. ---
Cic. Fin. 3, 16, 53; Sen. Ep. 82, 10.
- subst.
indiffĕrens, entis, n. : chose ni bonne ni mauvaise.
--- Sen. Ep. 117, 8; Gell. 12, 5, 4; id. 9,
5, 5; plur. Sen. Vit. Beat. 22, 4.
- indifferens
syllaba : syllabe commune. --- Quint. 9, 9, 48; 93.
- indiffĕrentĕr,
adv. : indifféremment,
indistinctement. --- Quint. 11, 3, 1 ; Gell. 10, 24, 8.
- indifferenter
vivere, Scrib. : n'être pas difficile pour les aliments (manger de
tout).
- indiffĕrentĭa,
æ, f. : synonymie.
--- Gell. 13, 3, 6; Hier. in Didym. de Spir. Sanc. 1, 20.
- indiffĭcultĕr,
adv. : sans
difficulté. --- Mamert. St. anim. 1, 21.
- indĭgĕna,
æ, m. [indu + gigno] : indigène, né dans le pays (en
parl. des hommes et des dieux). --- Liv.
21, 30, 80 ; Juv. 13, 38.
- gén.
plur., indigenum Prud.
Symm. 2, 501.
- indigena,
adj. m. f. n. : du pays.
- indigena
sermo, Apul. : l'idiome national.
- indigena
vinum, Plin. : vin du pays.
- indigena
pietas, Prud. : la piété naturelle aux habitants.
- indĭgĕnitas, ātis, f. : caractère
indigène d’un peuple, d’une plante. --- (Néo-latin Historiens
et botanistes); v. Bérard, Capti, p. 28.
- indĭgens,
entis : part. prés. de indigeo. - 1
- qui manque de. - 2 -
qui a besoin.
- indigentes,
ium : ceux qui sont dans le besoin, les pauvres.
- nam aut
opera benigne fit indigentibus aut pecunia; facilior est haec posterior
locupleti præsertim, sed illa lautior ac splendidior, Cic. Off. 2, 52 :
car c'est en payant de sa peine que l'on fait du bien aux besogneux ou
en payant de sa fortune; cette seconde forme est plus facile surtout
pour le riche, mais la première est la plus élégante, la plus brillante.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 42; éd. Peeters.
- multā
curā indigens, Gell. : qui demande beaucoup de soin.
-
utrumque per se indigens alterum alterius auxilio eget, Sall. Cat. 1 :
chacune de ces choses (= le corps et l'âme), insuffisante en soi, a
besoin du secours l'un de l'autre.
- indĭgentĭa,
æ, f. [indigens] : - 1
- le
besoin. --- Cic. Læl. 27. - 2
- besoin
insatiable, exigence, insatiabilité. --- Cic. Tusc. 4, 21; 4,
16.
- indigentia est libido
inexplebilis, Cic. Tusc. 4, 9 : l'avidité est une cupidité insatiable.
- indĭgĕnus,
a, um [indu + gigno] : indigène, du pays. --- Apul.
M. 1, 1.
- indĭgĕo,
ēre, indĭgŭi [indu + egeo] : - intr. -
1
- manquer
de, être dépourvu
de, être privé de. --- Cæs.
BC. 4, 35 ; Nep. Ages. 7, 2 ; Tac. H. 3, 73 ; 4,
17.
- indigentes, subst. : ceux qui
sont dans le
besoin, les pauvres.
2
- avoir
besoin de.
- indigere alicujus rei. --- Att.
12, 35, 2 ; Fam. 6, 4, 2 ; Inv. 1, 9 ; 1, 65 ; Læl. 51.
- indigere aliqua re. --- Cic.
Q. 1, 3, 2; Inv. 1, 63; Fam. 12, 11, 2 ; Tusc. 1, 88.
- indigere
pecuniæ (pecuniā) : avoir besoin d'argent.
- indigere
aliis, Cic. : avoir besoin des autres.
- cotes
oleo indigentes, Plin. 36, 164 : les pierres à aiguiser qui
ont besoin d'huile. --- cf. Gell. 14, 2, 13.
- indigere
consilii, Cic. Att. 12, 35, 2 : avoir besoin de conseil.
- indigere
nihil, Varr. L. L. 5, 92 : n'avoir besoin de rien.
-
(Atticus) cum tanta prosperitate usus esset valetudinis, ut annis
triginta medicina non indiguisset, nactus est morbum, quem initio et
ipse et medici contempserunt, Nep. Att. 21 : (Atticus), après avoir
joui d'une santé si prospère que pendant trente ans il n'avait pas eu
besoin de remède, il contracta une maladie que d'abord lui-même et les
médecins méprisèrent. --- syntaxe latine Ernout et Thomas p.
416; éd. Klincksieck
- hoc
plane indigeo discere, Gell. 4, 1, 6 : il me tarde de le savoir
clairement.
- au
passif impers. præsidio earum
(avium) indigetur, Plin. 10, 75 :
on a besoin
de leur secours.
- indiges
:
1
- indĭgĕs, ĕtis : voir
indigetes.
2
- indĭgēs, is + gén. : privé de, qui manque de. --- Pacuv. Tr.
328.
- indĭgestē,
adv. [indigestus] : confusément, sans ordre. --- Gell.
præf. 3.
- indĭgestĭbĭlis,
e : indigeste. --- Th.-Prisc. Diæt. 6 ; C.-Aur. Acut. 2,
9, 55.
- indĭgestĭo,
ōnis, f. [indigestus] : indigestion. --- Hier. Ep. 22, 17; Schol.-Juv. 1, 146.
- indĭgestus [in
+ digero] :
1
- indīgestus,
a, um :
a
- confus,
sans ordre.
- Ov. M. 1, 7; Sen.
Ben. 6, 31, 4 ; Plin. 13, 98.
a
- non
digéré.
- Macr.
S. 7, 7; Veg. Mul. 3, 53.
a
- souffrant
d'une
indigestion.
- Schol. Juv. 1, 143; Acut. 3, 21, 198.
2
- indīgestŭs,
ūs, m. : indigestion.
- Schol. Juv. 4, 67.
- indĭgĕtāmenta
(indĭgĭtāmenta), ōrum, n. : rituel
indiquant les attributions des divinités et la manière d'invoquer
chacune d'elles. --- Serv. G. 1, 21.
- Indĭgĕtes,
um, m. [indu + gigno] : les Indigètes. - 1
- divinités
primitives
et nationales à Rome; héros élevés au rang de dieux après leur mort.
- 2
- peuplade d'Espagne.--- Sall. H. Pomp. 5.
- Di
Indigetes, Liv. : dieux Indigètes.
- au
sing. indĭgĕs, ĕtis : né à l'intérieur (du pays),
national,
indigète.
- Jovem Indigetem
appellant, Liv. 1, 2, 6 : on le nomme Jupiter Indigète. --- (le =
Enée).
- Indigetem
Aenean scis deberi cælo, Virg. En. 12, 794 : tu sais qu'Enée est promis
au
ciel
comme dieu indigète.
- voir
hors site : dieux
Indigètes.
- indĭgĕto
(indĭgĭto), āre : - tr. -
1
- invoquer selon
le rituel une divinité.
- cf. P. Fest. 114 ; Serv. En. 12,
794.
- deam indigetare, Varr.
d. NON. 152, 34 : invoquer une déesse. --- cf. Serv.
En. 8,
330 ; Macr. S. I, 17, 15.
2
- prononcer,
adresser une prière.
-
Tert.
Jejun. 16.
- indignābundus,
a, um : rempli d'indignation. --- Liv. 38, 57, 7 ;
Suet. Aug. 40.
- indignans,
antis : part. prés. de indignor. - 1
- qui s'indigne. - 2 -
furieux, plein de rage,
rétif.
- genus
indignantissimum servitutis, Col. 8, 17, 7 : la race la plus rétive à
servir.
- venti
indignantes, Virg. En. 1, 53 : vents furieux.
- freta indignantia, Ov.
M. 11, 491 : les flots indignés (agités, furieux).
- indignantĕr,
adv. : avec indignation. --- Arn. 3, 7 ; Amm. 15, 1, 3.
- indignātĭo,
ōnis, f. :
1
- indignation,
mécontentement, mauvaise humeur.
- indignationem
movere, Liv. : exciter l'indignation.
- virorum
et maxime Icili vox tota tribuniciæ potestatis ac provocationis ad
populum ereptæ publicarumque indignationum erat, Liv. 3, 48, 9 : mais
les hommes, et surtout Icilius, n'avaient de paroles que pour réclamer
la puissance tribunitienne et l'appel au peuple; et toute leur
indignation était pour la patrie.
- plebes ad id maxime indignatione exarsit, quod auspicari negarentur
posse, Liv. 4, 6 : la plèbe s'enflamma d'indignation surtout parce
qu'on lui refusait de prendre les auspices. --- Plin.
33, 18 ; Vell, 2, 66.
- secretæ bonorum indignationes exaudiebantur,
Liv. 25 : les gens de bien s'en indignaient en secret.
2
- motif,
occasion de s'indigner.
- ne qua indignatio desit, Juv. 5, 120 :
pour ne laisser perdre aucun motif d’indignation.
3
- rhét.
indignation = excitation de l'indignation.
- Cic. Inv. 1, 100 ; Quint.
4, 3, 15..
4
- irritation, inflammation
(t. de méd.).
- Veg.
Vet. 1, 63; 2, 13; 5, 14.
- indignātĭuncŭla,
æ, f. : léger
mouvement d'indignation. ---
Plin. Ep. 6, 17, 1.
- indignātīvus,
a, um : vif, irascible.
- indignativum,
i, n. Tert. : la partie irascible de l'âme, la faculté de se fâcher.
- indignātus,
a, um : part. de indignor; indigné,
irrité.
- (Lebaigue
P. 619 et P.
620)
- pontem
indignatus Araxes, Virg. En. 8, 728 : l'Araxe indigné du pont qui
l'outrage.
- indignē,
adv. : - 1 -
indignement, d'une
manière infâme, honteusement. - 2
- indignement,
injustement, cruellement. - 3
- avec indignation.
- indigne
ferre, Nep. (indigne pati, Cic.) : supporter avec peine.
- nuper
... indigne ferebas, sicut es iniquitatis impatiens, quod Catonem ætas
sua parum intellexerat, Sen. Const. 2, 1 : récemment tu t'indignais,
impatient de l'injustice comme tu l'es, de ce que la génération de
Caton l'avait mal compris. --- trad.
Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 140, éd. Vuibert.
-
Macedones eum sibi aliquando
anteponi indigne ferebant, Nep. : les Macédoniens voyaient avec peine
qu'on le leur préférât quelquefois.
- indignissime,
Cic. Verr. 5, 147 : de la
manière la plus indigne. --- cf. Cæs. BG. 7, 38, 8.
- indignĭtās,
ātis, f. :
1
- indignité
de qqn.
- Cic. de Or. 2, 63 ; Dej. 2.
2
- énormité, indignité d'une chose.
- Cæs. BG. 7, 56; Cic. Mur. 51
3
- outrage,
conduite indigne.
- Cic. Fam. 6, 14, 2 ; Cæs. BG. 2, 14, 3 ;
Liv. 42, 52, 1.
4
- fait d'être
traité indignement, traitement indigne.
- indignitas nostra, Cic.
Att. 10, 8, 3 : le traitement indigne que nous subissons.
5
- sentiment
d'être traité indignement.
- Liv. 5, 45, 6.
- indignor,
āri, ātus sum [indignus] : - 1 -
s’indigner, être
indigné. - 2 - rejeter
comme indigne, dédaigner,
repousser. - 3 -
rendre odieux. - 4
- irriter, aggraver, envenimer.
- arch. inf. indignarier, Lucr. 3,
870.
-
indignari
quod : s'indigner de ce que. --- Caes. BG. 7, 19, 4; Virg.
En. 5, 651.
- indignari si, :
s'indigner de ce que... Sulp. ap. Cic. Fam. 4, 5, 4; Curt. 6,
5, 5.
- indignari
aliquid : s'indigner de qqch. ---
Cic. Inv. 1, 17, 24; Sen. Tranq. 10; Quint. 1, 3, 6; Verg. En. 2, 93.
- apparuit
causa plebi, suam vicem indignantem magistratu abisse, Liv. 2, 31, 11 :
** la cause apparut à la plèbe...* les plébéiens comprirent qu'il avait
renoncé à sa charge, indigné qu'il était de leur sort.
- indignari
de aliqua re : s'indigner à propos de qqch.
-
nimium cito ait me indignari
de tabulis, Cic. Com. 5 : il dit que je suis trop prompt à m'indigner à
propos de ses registres.
- indignari + prop. inf. :
s'indigner de ce que, s'indigner de voir que, trouver
révoltant que.
- indignabamini ærarium expilari, Sall. : vous vous indigniez de voir
le trésor mis au
pillage.
- indignari + inf. : s'indigner de.
- non
indignabere vinci, Ov. : tu ne t'indigneras pas d'être vaincu.
- facti
indignandi causā, Cic. : pour rendre le fait plus révoltant.
- post-class.
indignari
alicui rei : s'indigner de qqch.
- contaminationi non indignari, Dig. 48, 5, 2 : ne pas
s'indigner d'une souillure.
- ne
tumentia indignentur, C.-Aur. Acut. 3, 3, 13. : pour ne pas aggraver
les enflures.
- indignus
:
1
- indignus,
a, um :
a
- indigne, qui ne mérite pas.
- divitias quivis
quamvis indignus habere potest, Cic. Tusc. 5, 46 : n'importe qui,
quelque
indigne qu'il en soit, peut avoir des richesses.
- avec abl.
omni
honore indignissimus, Cic. Vat. 39 : absolument indigne de
tout honneur.
- laude
indignus : indigne de louange.
- avec
gén. indignus avorum, Virg. En. 12, 649
: indigne de ses ancêtres, dégénéré.
- avec qui indigni
erant qui
impetrarent, Cic. Amer. 119 : ils étaient indignes d'obtenir.
- indignus
eras qui faceres, Ter. : tu ne devais pas le faire.
-
nemo est indignior, quem quisquam homo aut amet aut adeat, Plaut.
Bacch. 4, 3, 5 : personne ne mérite moins qu'un homme l'aime ou le
fréquente.
- avec
ut Liv. 22, 59, 17.
- avec le supin
indignum
relatu, Virg. : qui ne mérite pas d'être rapporté.
- avec inf.
indignum
referri, Ov. : qui ne mérite pas d'être rapporté.
b
- qu'on ne
mérite pas, indigne.
- indignæ
injuriæ,
Liv. 29, 17, 2 : injustices imméritées.
- indigna pati, Liv.
31, 30, 3 : subir un traitement indigne.
c
- indigne, qui
ne
convient pas.
- vox populi Romani
majestate indigna, Cæs. BG. 7, 17, 3
: parole indigne de la majesté du peuple romain.
- nobis indigna
audimus, Cic. Off. 1, 137 : nous entendons des choses indignes
de
nous.
- adjutorii genus indignum
ad constrictionem, C.-Aur. :
sorte d'adjuvant qui ne parvient pas à arrêter l'hémorrhagie.
- non indignum
videtur memorare, Sall. J. 79, 1 : il ne me
paraît pas
hors de propos de rappeler.
d
- honteux,
révoltant.
- indignum facinus,
Cic. Verr. 4, 147
: acte révoltant, indignité.
- indignum est + prop.
inf. : il est indigne que.
- indignum
est Italos Troiam circumdare flammis nascentem et patriā Turnum
consistere terrā, cui Pilumnus avos, cui diva Venilia mater, Virg. En.
10, 74 : c'est une indignité que de voir les Italiens entourer de
flammes une Troie qui renaît, et Turnus s'installer chez sur la terre
de ses pères, lui qui a Pilumnus pour aïeul et pour mère la déesse
Vénilia ! -- Touratier, Syntaxe latine, p. 17; éd. Peeters
Louvain-la-Neuve 1994.
- indignius est +
prop. inf. : il est plus honteux que.
- indignius
est vinci, Cic. : il est plus honteux d'être vaincu.
- indignissimum est + prop. inf.
: c'est la plus grande indignité que.
- indignum ! : chose
indigne ! ô honte ! --- Hor.
Ep. 1, 6, 22 ;
Ov. M. 5, 37
e
- immodéré,
excessif.
- indigna hiems, Virg. G. 2 : hiver rigoureux.
2
- indignus,
a, um : qui s'indigne, indigné, courroucé.
-
Itin.-Alex.
- indigus,
a, um [indigeo] :
1
- qui a besoin, qui
manque.
- avec
abl. Lucr.
5, 223.
- avec
gén. Virg. G. 2, 428 ; Plin. 8, 143 ;
Tac. H. 3, 22 .
2
- désireux de. ---Luc. 9, 254.
- indigŭus,
a, um : c. indigus. --- P.-Nol.
16, 196 ; Apul. M. 9, 12.
- indīlĭgens, entis :
1
- sans
soin, négligent.
- Plaut.
Bac. 201; indiligentior, Cæs. BG. 7,
71, 3; Nep. Att. 4, 3; avec
gén.
Gell. 15, 28, 1.
2
- mal soigné, négligé.
- Plin. 19, 57.
- indīlĭgentĕr, adv. [indiligens]
: sans soin, négligemment.
- Plaut. Mil. 28; Cic. Att. 16, 32.
- indīlĭgentius, Cæs. BG. 2, 33, 2.
- indīlĭgentĭa, æ, f. :
négligence, manque de soin, incurie. --- Cic.
Q. 1, 2, 7; Cæs. BG. 7, 17 ; Tac.
H. 4, 49.
- indīlūcesco,
ĕre : - intr. - commencer à luire. --- J.-Val.
3, 27.
- indīmensus, a, um : innombrable. ---
Amm. 19, 2, 4.
- indīmissus, a, um : non
renvoyé, non congédié, non répudié. --- Tert. Marc. 4, 34.
- indĭpisco, ĕre : c. indipiscor : saisir,
atteindre, rencontrer. --- Plaut. As. 279 ; Aul. 768.
- si
huic sese occasioni tempus subterduxerit, numquam quadrigis albis
indipiscet
postea, Plaut. As. 279 : s'il laisse échapper échapper le moment
pour (profiter de) cette occasion, jamais il ne la rencontrera par la
suite,
même avec un quadrige blanc.
- indĭpiscor, isci, indeptus sum
[indu + apiscor] : - 1
- saisir, atteindre, attraper. - 2
- prendre,
saisir, recevoir, obtenir, gagner, acquérir. - 3
- commencer, entamer.
- indeptus sens pass. Cod. Th.
9, 42, 13 ;
Just. 12, 24, 14.
- senex
voluit, si posset, indipisci de cibo, Plaut. Stich. 4, 1, 57 : le
vieillard
aurait voulu, si possible, obtenir de la nourriture.
-
multum in cogitando dolorem
indipiscor, Plaut. Trin. 2, 1, 2 : mes pensées me font éprouver bien
des
douleurs.
- pugnam
indipisci, Gell. 1, 11, 8 : entamer un combat.
- indīrectō,
adv. : indirectement, par un intermédiaire. --- Fort. 5, 6.
- indīrectus, a, um : indirect,
détourné. --- Quint. 5, 13, 2.
- indīreptus, a, um [in +
diripio] : non pillé. --- Tac. H. 3, 71.
- indīrumpĭbĭlis,
e : indestructible. --- Rustic. Aceph. 1208.
- indisciplīna, æ, f. : manque
d'instruction. --- Boēt. Ar. an. pr. 1, 3 ; Gloss. Phil.
- indisciplīnātē,
adv. : sans retenue. --- Common. Instr. 2,
15, 21.
- indisciplīnātĭo,
ōnis,
f. : indiscipline. --- Cassiod. Var. 7, 3.
- indisciplīnātus, a, um : indiscipliné,
qui est sans retenue. --- Cypr. Ep. 62, 4; Aug. Ep.
169.
- indisciplīnōsus, a, um : indiscipliné.
--- Vulg. Interpr. Eccli. 23, 7.
- indiscissĭbĭlis, e [in,
discindo] : inséparable. --- Rustic. Aceph. 1203.
- indiscissus,
a, um [in + disco] : qui n'a pas été déchiré. ---
Hier. Ep. 15, 1.
- indisco,
ĕre : - tr. - apprendre à fond. --- Schol. Juv. 6, 474.
- indiscrĕpans,
antis [in, discrepo] : convenable, raisonnable [en
parl. d'un prix]. --- Aug. Ep. 216, 6.
- indiscrĕpantĕr,
adv. : sans
différence, sans écart. --- Boēt.
Arith. 2, 38.
- indiscrētē, adv. : confusément,
pêle-mêle, indistinctement, indifféremmment. --- Plin.
11, 37, 65, § 174; Spart. Nigr. 3.
- ou indiscrētim. --- Cod. Th. 16, 2, 47;
Sol. 30.
- indiscrētĭo, ōnis, f. : indiscrétion. ---
Hier. Didym. Spir. 36.
- indiscrētus, a, um [in + discerno]
:
1
- non séparé,
étroitement uni, confondu.
- Varr. R. 3, 1, 7; Plin. 11, 129; Tac. H. 4, 52.
2
- qui ne
se
distingue pas, indistinct.
- Sen. Clem. 1, 26 ; Cels. 4, 3
3
- qu'on ne
peut distinguer.
- Plin. 35, 88 ; Virg. En. 10, 392.
4
- égal,
semblable.
- Cod. Th. 6, 7, l.
5
- indiscret.
- Sid.
Ep. 7, 9.
- indiscrīmĭnābilis,
e [in + discrimino] : qu'on ne peut distinguer. --- Mamert. Stat. 2, 10.
- indiscrīmĭnātim, adv. : indifféremment, sans
distinction, indistinctement. --- Varr. d. NON. 127, 21.
- indiscussē,
adv. [indiscussus] : sans discussion. --- Aug.
Serm. 35, 2.
- indiscussĭbĭlis,
e : qu'on ne peut discuter. --- Mamert. Stat. 2, 12.
- indiscussus,
a, um [in + discutio] : qui n'a pas été examiné à
fond. --- Mamert. Stat. 3, 11.
- indĭsertē, adv. : sans
éloquence.
- non
indiserte, Cic. : élégamment.
- indĭsertus, a, um : sans
talent, peu éloquent (orateur). --- Cic. Nat. 2, 1; Br. 79; de Or. 3, 112.
- indisjunctim,
adv. : sans désemparer. --- Mamert. Stat. 1, 12.
- indispensātus,
a, um [in + dispenso] : sans mesure, qui n'est pas ménagé, excessif.
--- Sil. 16, 341.
- indispertĭbĭlis,
e [in + dispertio] : qui ne peut être partagé. --- Mercat. Cyr. incarn. 25.
- indispŏsĭtē, adv. : d'une façon
désordonnée, sans régularité. --- Sen. Ep. 124, 19;
Aug. Conf. 10, 11.
- indispŏsĭtus, a, um : - 1
- confus, mal
disposé, mal ordonné, désordonné. --- Tac. H. 2, 68. - 2
- fig. non préparé. --- Aug. Ep. 69, 1.
- indispŭtābĭlis,
e : incontestable. --- Cassiod. Var. 12, 21.
- indissĕcābĭlis,
e : indivisible. --- Isid. 3, 5, 4.
- indissĭmĭlis, e : non
dissemblable, analogue, semblable. --- Varr. L. 9, 40.
- indissĭmŭlābĭlis, e : qu'on ne peut pas méconnaître,
qu'on ne dissimule pas. --- Gell. 10, 22, 24.
- indissĭmŭlanter : ouvertement. ---
Aug. Faust. 16, 1.
- indissŏciābĭlis, e : inséparable. --- Ambr.
Ep. 33, 1.
- indissŏcĭābĭlĭtĕr,
adv. : inséparablement. --- Mamert. Stat. 1, 18.
- indissŏcĭātus,
a, um : non séparé. --- Ps.-Hilar. Job. 1, p. 23.
- indissŏlūbĭlis, e :
1
- indissoluble.
- Plin. 11, 81.
2
- indestructible,
impérissable.
- Cic. Tim. 40.
- indissŏlūbĭlĭtĕr,
adv. : indissolublement. --- Mamert. Stat. 2, 2.
- indissŏlūtus, a, um : non dissous,
ininterrompu. --- Boēt. Music. 1, 3.
- indissuāsĭbĭlis,
e : dont on ne peut dissuader. --- Boēt. Ar.
top. 6, 4.
- indistantĕr,
adv. [in + disto] :
1
- de suite, sans
intervalle.
- Prisc. 2, 1.
2
- sans
distinction, sans exception.
- Amm. 27, 9, 4.
- indistinctē,
adv. : Gell. indistinctement.
- indistinctus,
a, um :
1
- qui n'est pas
distingué, confus.
- Quint. 8, 2, 23
; Catul. 64, 283.
2
- indistinct,
peu net, obscur.
- Tac. An, 6, 8 ; Gell.
10, 20, 9 ; 13, 30, 5 ; Quint. 12, 10, 39.
- indistrictus
: voir indestrictus.
- indĭtus, a, um : part. passé
de indo. - 1
- mis sur. - 2 - mis
à. - 3
- mis dans, enfoncé.
- inditum
nomen, Liv. 1, 34 : nom donné.
- puero post avi mortem in nullam sortem bonorum nato ab inopia Egerio
inditum nomen, Liv. 1, 34 : l'enfant, étant né postérieurement à la
mort de son aïeul, n'eut aucune part dans la succession, et fut laissé
dans un état de misère qui lui fit donner le nom d'Égérius.
- indīvĭdŭē, adv. : inséparablement. --- Eccl.
- indīvĭdŭĭtās, ātis, f. :
- (Lebaigue
P. 620 et P.
621)
1
- indivisibilité. --- Tert. Anim. 51.
2
-
indissolubilité. --- Tert. Monog. 5.
- indīvĭdŭus, a, um :
1
- indivisible.
- corpora
individua, Cic. Fin. 1, 17 : atomes.
- ou
individuum, i, n. : un atome. ---
Cic. Nat. 3, 29; Fat. 25; Nat. 1, 67.
2
- inséparable. --- Tac. An. 6, 10.
- indīvīsē,
adv. : indivisément. --- Ps.-Ascon. Verr. 1, 143; Eccl.
- indīvīsĭbĭlis, e : indivisible. --- Tert. Anim. 51; Isid. 3, 5, 3.
- indīvīsĭbĭlĭter : d'une
manière indivisible. --- Tert. Anim. 51.
- indīvīsīvē,
adv. : inséparablement, d'une façon indivisible. --- Ps.-Hilar. Job. 3, 236.
- indīvīsus, a, um [in + divido] :
1
- non partagé.
-
Varr. R. 2, 7, 2 ; Stat. Th. 8, 312.
2
- indivis.
- pro
indiviso, en commun, [ou] par portions égales. --- Cato, Agr.
137; Plin.
17, 1; 16, 137.
- indīvulsus, a, um [in +
divello] : inséparable. --- Macr. 1, 11, 25.
- indo,
ĕre, dĭdi, dĭtum : - tr.
1
- mettre sur,
poser sur, appliquer.
- avec
in + acc.
indere coronam in focum, Cat. Agr.
143, 2 : suspendre au foyer une couronne de fleurs.
- cf. Cato, Agr.
143, 23; Plaut. Mil. 2, 5, 1; id. Merc. 1, 2,
92; id.
Cas. 2, 3, 31.
- avec
in + abl. alia
in statua amputato capite Augusti effigiem Tiberii inditam, Tac. An. 1
: (il ajouta) que sur une autre statue on avait coupé la tête
d'Auguste pour y fixer celle de Tibère.
- avec
dat. indere compedes servis, Plaut. Men. 1, 1, 4
: mettre qqn aux fers. --- cf. Tac. An. 3, 14; 15,
57.
-
istos captivos duos, heri quos emi de præda de quæstoribus, his indito
catenas singularias, Plaut. Capt. 110 : ces deux captifs que j'ai
achetés hier au questeur dans la vente du butin, mets leur à chacun des
chaînes individuelles. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
341; éd. Peeters France.
- herbæ
cujusdam siccata folia et dilacerata terræ tibiæcanali indebant :
ils mettaient dans le tube (fourneau) d’une pipe en terre les feuilles
séchées et déchiquetées d’une certaine plante… J. Bodecherus
Banningius, Satiricon, 1631.
2
- mettre
dans, introduire.
-
novos ritus indere, Tac. H. 5 : introduire de nouveaux rites.
- indere
pavorem alicui, Tac. H. 4, 34 : inspirer
l'effroi à qqn. --- cf. Tac. An. 12, 3
3
- donner,
appliquer, imposer, attacher (un
nom à qqn, à qqch).
- indere
nomen alicui, alicui rei : donner,
appliquer, imposer, attacher un nom à qqn, à qqch. ---
cf. Plaut.
Men. 263 ;
Sall. H. 1, 41, 24 ; Liv. 7, 2, 6; 21, 31, 4, etc.
- nomen indere ab ou ex aliqua
re : donner un nom d'après qqch. ---
cf.
Curt. 8, 9, 14; Liv. 1, 34, 3; Sall. J. 78, 1; Tac. 2, 56.
- indŏcĭbĭlis, e : difficile
à instruire, peu susceptible d'instruction. --- Ambr. Ps. 47, 21.
- indŏcĭbilĭtās, ātis, f. : incapacité
d'être instruit. --- Rufin. Orig. Psalm. 36,
homil. 5, 1.
- indŏcĭlis, e :
1
- qu'on ne peut pas
instruire, indocile.
- nimis
indociles quidam tardique sunt,
Cic. Nat. 1 : il y a des
gens particulièrement indociles et lents d'esprit.
2
- rebelle.
- avec gén.
vir indocilis pacisque modique, Sil. 12 : héros rebelle à la paix et à
la mesure.
- avec
dat. natio
indocilis quieti,
Sil. 11, 11 : nation rebelle au repos.
3
- qui ne peut se faire à,
incapable.
- avec
inf. indocilis
pauperiem pati, Hor. C. 1 : incapable de supporter la pauvreté.
- et læta et
tristia ferre indocilis, Sil. 12 : incapable de supporter la bonne
comme la mauvaise fortune.
4
- ignorant,
qui
ne sait pas.
- Virg. En. 8, 321.
-
indocilis cæli, Plin.
18, 226 : qui n'entend rien
au temps.
4
- qui n'est pas
apte à.
- arbores indociles nasci alibi...
Plin. 14, pr. 1 : arbres qui ne peuvent naître ailleurs ...
5
- qu'on ne peut
enseigner.
- indocilis usus disciplina, Cic. Ac. 2, 2
: les
leçons de l'expérience qui ne s'enseignent pas.
6
- non appris,
non
enseigné.
- Prop. 1, 2, 12.
- indŏcĭlĭtās, ātis, f. (indocibilitas)
: incapacité
d'être instruit ---
Apul. Plat. 2, 4.
- indoctē,
adv. : - 1 - en
ignorant. - 2
- maladroitement.
- non
indocte solum, verum
etiam impie facere, Cic. Nat. 2 : se comporter non seulement en
ignorant mais aussi en impie.
- non
tu in triviis, indocte, solebas stridenti miserum stipula disperdere
carmen ? Virg. B. 3, 25 : as-tu seulement jamais eu une flûte à sept
tuyaux, ignorant, qui n'as jamais su que jeter au vent, dans les
carrefours, de misérables airs tirés d'un aigre chalumeau ?
-
verba haud indocte fecit, Plaut. Pers. 4, 4, 14 : elle n'a pas parlé
maladroitement.
- dicam ego indoctius, Gell. 12,
5, 6 : je te dirai sans érudition.
- indoctus,
a, um :
1
- qui n'est pas
instruit, qui n'est pas cultivé,
ignorant.
- Cic. Br. 178.
- est habitus indoctior, Cic. Tusc. 1, 4
: il fut considéré comme un homme mal dégrossi.
- indocti, Cic. Ac.
1, 4 : les ignorants.
2
- ignorant
de, qui ne connaît pas.
- avec
gén.
Hor. P. 380; Gell. 7, 3,8.
- avec
acc. Gell. 9, 10, 5.
- avec
inf. Hor. O. 2, 6, 2.
3
- en
parl. des choses qui ne doit rien à l'art, à
la science.
- indocta consuetudo, Cic. Or. 161 : la
coutume sans
l'art, instinctive.
- poét.
canere indoctum, Hor. Ep. 2, 2, 9
: faire entendre des chants qui ne doivent rien à l'art.
- indŏlātĭlis, e : qu'on ne
peut polir, qu'on ne peut perfectionner. --- Sid. Ep. 5, 5, 3.
- indŏlātus, a, um [in + dolo] :
raboteux, brute, qui n'est pas poli. --- Arn. 11;
Hier. Ep. 98, 22.
- indŏlens, entis [in + doleo] :
Hier. qui ne souffre pas. --- Hier. Ephes. 2, 4, 17.
- indŏlentĭa, æ, f. [in +
doleo] :
1
- absence de
toute douleur.
- Cic. Fin. 2, 11; Off. 3, 12.
2
- insensibilité.
- Cic. Tusc. 3, 12.
- indŏlēs, is, f. [indu +
olesco] : - 1
- qualités natives, dispositions
naturelles, penchants, talents. - 2 -
jeunesse, nouvelle
génération, jeune postérité.
- indoles
virtutis (indoles ad virtutem), Cic. : caractère porté à la vertu.
- bona indole præditus,
Cic. CM 26 : doué d'un bon naturel.
- quæ
indoles in savio est! Plaut. Rud. 426 : quels dons pour le baiser!
- cum
hac indole virtutum
atque vitiorum, Liv. 21 : avec ces dispositions pour le bien et pour le
mal.
- in
frugibus pecudibusque non tantum semina ad servandam indolem valent,
quantum terræ proprietas cælique, Liv.
38 : en ce qui concerne les plantes et les animaux, pour
garder
leur propriété naturelle, la semence n'a pas autant d'importance que
l'influence de la terre et du climat.
- indŏlesco, ĕre, indŏlŭi (usité surtout au parf.)
[in + doleo] :
1
- intr. et qqf. tr. - souffrir,
ressentir de la douleur, faire
mal.
- is
locus tactu indolescit, Cels. 8, 9 : cette partie est douloureuse au
toucher. --- cf. Plin. 31, 45.
- avec acc.
indolescere tactum
hominum, Just. 12 : sentir avec douleur le toucher de l'homme.
2
- intr. - sentir une douleur
(morale), s'affliger, être peiné.
- quis (fuit), qui non indoluerit tam
sero se, quam nequam hominem secutus esset, cognoscere, Cic. Phil. 2 :
qui n'a pas senti une vive douleur de connaître si tard quel homme
infâme il avait suivi?
-
indolescere quod (quia) : s'affliger de ce que, déplorer que.
- avec
abl. nostris malis
indolescere, Ov. : déplorer nos malheurs.
- décad.
res amicis indolescenda, Sid. : chose qui
doit affliger les amis.
- indoloria
:
1
- indŏlōrĭa, æ, f : c. indolentia.
- Sid. Carm. 14 pr.
2
- indŏlōrĭa, ōrum,
n. : v. indolorius.
- indŏlōris,
e : non douloureux. --- Gloss. Phil.
- indŏlōrĭus, a, um : sans
douleur, non douloureux. --- Hier. in Eph. 4, 17-19.
- indŏlōrĭa, ōrum,
n. : (remèdes) calmants, anesthésiques. --- Cael. Aur.
Tard. 2, 4, 79.
- indŏmābĭlis, e [in, domo] :
indomptable. --- Plaut. Cas. 4, 3, 12; Mythogr. Lat. 2, 136;
Cassiod. Var. 10, 29.
- indŏmĭnābĭlis, e [in, dominus] : qu'on
ne peut dominer. --- Gloss. Phil.
- indŏmitābĭlis, e [indomitus]
: indomptable. --- Victor Tunon. Poenit. 30.
- indŏmĭtus, a, um [in + domo] : - 1 - insoumis,
indompté.
- 2 - indomptable,
invincible. - 3
- indompté, effréné, violent, excessif.
- boves indomitos emere, Varr. : acheter des boeufs indomptés.
- indomitas et præferoces nationes regere, Tac. An. 15 :
gouverner des nations indomptables et particulièrement violentes.
- indomita
dextra, Ov. : bras invincible.
-
indomitæ animi cupiditates, Cic. Am. : les passions effrénées.
- indomitum Falernum, Pers. : le capiteux Falerne.
- indomitum argentum,
Arn. 6, 200 : argent non travaillé (ou non
monnayé).
- indōnātus,
a, um [in + dono] : à qui l'on n'a rien donné, sans
gratification. --- Lampr. Heliog. 28, 6.
- indormĭo,
īre, īvi (ĭi), ītum : - intr. - 1
- dormir sur; dormir dans. - 2
- fig.
s'endormir sur, être indifférent à. - 3
- se paralyser, s'engourdir (en parl. des membres). ---
Veg. Vet. 3, 23, 15; 5, 46, 2.
- indormire
alicui rei : dormir sur qqch. ---
cf. Hor.
S. 1, 1, 71.
- indormire
tempori, Cic. : laisser passer une occasion.
- in homine
colendo indormivisse, Cic. Q. 2, 13, 2 : avoir négligé de
cultiver
qqn.
- causā
indormire, Cic. Phil. 2, 30 : dormir sur une affaire.
- desidiā
indormire, Plin. Ep. 1, 2, 3 : dormir dans la paresse.
- indormis, e
: c. insomnis. --- Gloss.
- indormisco,
ĕre : - intr. - s'endormir. --- Aug. Ep. 1, 20.
- indormĭtābĭlis, e : qui ne peut
s'endormir. --- Dion.-Exig. Creat. 12.
- indōtātus,
a, um : - 1
- sans
dot. - 2
- sans
ornement. - 3
- qui n'a pas reçu les derniers honneurs.
- indotata soror, Hor. : soeur sans dot. --- Ter. Ad. 4, 7,
11; id.
Phorm. 1, 2, 70; 5, 7, 45.
- ars indotata,
Cic. : art sans ornement.
-
(corpora)
dantur in altos indotata rogos, Ov. M. 7, 609 : (les cadavres) sont
jetés
sur de grands bûchers sans avoir reçu les derniers honneurs.
- indŭ
(endŏ), arch. (prép. et préfixe) : c. in.
- cf. gr. ἐν, ἐνθα, ἐνθεν.
- indu foro, Enn. An. 243
: dans le forum.
- surtout en compos.,
voir indigena, indipiscor, etc.
- indŭbĭē : indubitablement. ---
Cassiod. frg.; Eccl.
- indŭbĭtābĭlis, e [in,
dubito] : certain, indubitable. --- Quint. 4, 1, 55; 4, 5, 13; Dig.
28, 5, 9, § 8.
- indŭbĭtābĭlĭtĕr,
adv. : indubitablement. ---
Arn. 5, 183.
- indŭbĭtandus,
a, um : dont on ne
peut douter. --- Aug. Ep. 82, 7; 19, 2.
- indŭbĭtantĕr,
adv. : indubitablement. --- Dig. 37, 11, 2; Aug. de Vera
Relig. 46.
- indŭbĭtātē,
adv. : indubitablement. --- Liv. Epit. 70; souvent chez Tert.
- indŭbĭtātim (c. indubitate) :
indubitablement. --- Gloss. Vat. 6, 528.
- indŭbĭtātō,
adv. (c. indubitate) : indubitablement. --- Tert. adv. Marc. 1,
9.
- indŭbĭtātus, a, um [in,
dubito] : qui est hors de doute, incontestable. ---
Plin. 31, 45; Quint. 9, 4, 2 ; Dig. 42, 1, 49.
- indŭbĭtātior Dig
43, 13, 1, 8.
- indŭbĭto,
āre, āvi, ātum : - intr. avec dat. - douter de, mettre
en doute, se défier de. ---
Virg. En. 8, 404 ; Stat. S. 3, 5, 110.
- indŭbĭus,
a, um : qui n'est pas douteux, hors de doute, incontestable. --- Quint. 5, 13, 24; Tac. An 14, 45.
- indūcĭæ
: c. indutiæ.
- Inducĭŏmărus (Indutĭŏmărus),
i, m. : Induciomare, chef des Trévères. --- Cic.
Font. 17 ; Cæs. BG. 5, 2.
- interfecto
Indutiomaro, ad ejus propinquos a Treveris imperium defertur, Cæs. BG.
6, 2, 1 : après la mort d'Indutiomarus, le pouvoir suprême est remis
par les Trévires à ses proches.
-- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 24, éd. Vuibert.
- indūco,
ĕre, dūxi, ductum : - tr. -
- (Lebaigue
P. 621 et P.
622)
- induce
(= induc) Varr.
R. 3, 2, 18; induxti
(= induxisti), Ter.
And. 883; induxis
(= induxeris), Plaut.
Capt. 149.
1 - conduire dans,
conduire contre, mener
à, mener dans, conduire vers; introduire, faire
entrer, faire avancer.
- avec in + acc.
- cohortem prætoriam in medios hostis inducit,
Sall.
C. 60, 5 : il lance sur le centre des ennemis la cohorte prétorienne.
-
inducere exercitum in Macedoniam, Liv. 31, 28, 2 : introduire
une armée en
Macédoine.
-
inducere cohortem prætoriam in medios
hostes, Sall. C. 60, 5 : conduire la cohorte prétorienne contre le
centre
de l’ennemi.
- equites
ab utroque cornu in pugnam induxit, Liv. 34, 14 : il conduisit au
combat
les
cavaliers à chaque aile.
- principes
triariosque in cornua inducit, Liv. 30, 34, 11 : il conduit aux ailes
les
soldats
de deuxième et troisième ligne.
- inductum
in rempublicam ut... Aur.
Vict. liber de Caesaribus, 13, 12 : l'usage s'est introduit dans l'Etat
que... cf.
Varr. R. R. 1, 2, 12;
Liv. 31, 28, 2;
Liv. 27, 14,
6;
id.
44, 41, 3; Caes. BC.
3, 112.
- avec valeur permissive - ne nos inducas in tentationem, Vulg. Luc.
11, 4 : ne nous laisse pas entrer en tentation. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 178; éd.
Peeters France.
- induc in animum (induc animum) + prop. inf.
: laisse-toi persuader que ou
persuade-toi que (mets-toi dans la tête que) ...
- causam hanc justam esse animum inducite, Ter. Haut. prol. 41
: laissez-vous persuader que cette cause que je présente est juste.
- cf. opinionibus
vulgi rapimur in errorem, Cic. Leg. 2, 4 : nous nous laissons entraîner
vers l'erreur par des croyances populaires. --- Touratier, Syntaxe
latine, p. 178; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- inducite
in animum quod non induxerunt patres avique vestri, Liv. 7, 40 : osez
vous mettre en tête ce que n'ont point osé vos pères et vos ancêtres.
- id quod naturā non habes
induc in animum ita simulandum esse ut naturā facere videare, Q.
Cic. : si la nature t'a refusé une qualité, fais semblant de l'avoir,
afin que tu paraisses agir naturellement.
- sed magna pars morem hanc induxerunt, Plaut. Most. 114 : mais
beaucoup de gens ont cette manie. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 358; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- qui sine tecto sunt, induc in domum tuam, Tert. Marc. 4, 31 :
fais entrer chez toi ceux qui n'ont pas d'asile.
- avec
acc. - exercitum Aegyptum inducere, Liv. 45, 11 : faire
entrer
une armée
en Egypte. ---
Virg.
En. 11, 620;
Plin. Ep. 2, 17, 7.
- avec
dat. - fossā mare veteri urbi inducere, Suet.
Ner. 16 :
faire entrer
la mer par un canal dans la vieille ville.
- age,
mœnibus induc et patrios ostende lares et mutua redde hospitia, Stat.
12, 326 : allons, introduis-moi dans ces murs, montre-moi le palais de
tes aïeux; à ton tour, offre-moi l'hospitalité.
2 - appliquer sur,
mettre sur; mettre (un
vêtement), recouvrir, revêtir; étendre, enduire.
- inducere
vestem : passer un habit. --- Suet. Aug. 92;
Luc. 2, 387.
-
inducere tectorium, Cic. Verr. 1, 145 : appliquer un enduit.
-
super lateres coria inducere, Cæs. BC. 2, 10, 6 : appliquer du
cuir sur les tuiles.
-
parieti ceram inducere, Plin. 33, 122 : mettre une couche de cire
sur une
muraille.
- inducta nubes,
Liv. 1, 29, 4 : nuage étendu sur les objets.
-
inducere pontem saxis, Curt. 5, 5, 4 : élever un pont
sur des piles de pierre.
-
inducere cicatricem, Plin. Ep. 8, 5, 3 : cicatriser.
- inducere manicatam
tunicam in
lacertos, Cic. fr. A 12, 24 : recouvrir ses bras d’une tunique à
manches.
-
inducere calceum, Suet. Aug. 92 : mettre un soulier.
- non omni eumdem calceum induces pedi, P. Syr. : la
même chaussure ne va pas à tout pied.
- avec
acc. de relation - tunicā inducitur artus, Virg. En.
8 : il se
couvre
d'une tunique (*il est couvert quant à ses membres d'une tunique).
- inducere
humeros albenti amictu, Stat. S. 5, 2, 67 : se couvrir les épaules d'un
vêtement
blanc.
3 - introduire (dans
la conversation, dans
un écrit), faire figurer, faire paraître, exhiber, présenter
(au cirque, au
théâtre), représenter
(une pièce).
- hinc
ille Gyges inducitur a Platone, Cic. Off. 3, 9, 38 : c'est à ce sujet
que Platon a
parlé
du fameux Gygès (*c'est de là que le fameux Gygès est présenté par
Platon).
- gladiatorum
par inducere,
Cic.
Opt. Gen. Or. 6, 17
: présenter un
couple de gladiateurs.
- inducere
matrem familias precari Apollinem, Porphyr. :
représenter une mère de
famille implorant Apollon.
- inducere
causam, Cic. : alléguer un prétexte.
- inducere Tiresiam
deplorantem
cæcitatem suam, Cic. Tusc. 5,
115 : mettre en scène Tirésias déplorant sa
cécité.
- puero me hic
sermo
inducitur, Cic. Att. 13, 19, 4 : la mise en scène de ce
dialogue se
place dans mon enfance.
- tanta
consuetudo, quanta a
vobis inducitur, Cic. Cæl. 58 : une intimité aussi grande
que vous la représentez.
- hanc Epicurus
rationem
induxit, Cic Fat. 23 : Epicure a mis en avant cette
explication.
- querentem
Jovem inducit, quod Sarpedonem filium a morte contra fatum eripere non
posset, Cic. Div. 2, 25 : (Homère) nous montre Jupiter se
plaignant de ne pouvoir contre l'arrêt du destin soustraire à la mort
son fils Sarpédon.
- inducta Afrani togata, quae Incendium
inscribitur, Suet. Ner. 11, 4 : on joua une comédie d'Afranius,
intitulée l'Incendie. ---
Suet. Calig. 27; Plin. 8, 17; Suet. Claud. 34; 45; id.
Tib. 42; Hor. S. 1, 2, 22.
4 - effacer, biffer,
rayer; supprimer, abroger,
abolir (---->
étendre de la cire pour effacer); niveler,
aplanir.
- senatus
consultum inducere, Cic. Att. 1, 20, 4 : casser un décret du sénat.
- nomina
inducere, Cic. : effacer des noms.
- nomina
jam facta sunt; sed vel induci, vel mutari possunt, Cic. Att. 13,
14, 2 : les noms sont déjà placés; mais on peut à volonté les effacer
ou en mettre d'autres.
- solum
inducere, Plin. 2, 194 : niveler le sol.
5
- porter en compte, inscrire,
adjuger (un bien).
- inducere in
rationem, in
rationibus : introduire
dans un compte,
dans des comptes. --- Cic.
Verr. 1, 106; Fam. 3, 10, 6.
- inducere agrum
alicui pecunia ingenti, Cic. Agr. 2, 70 : passer
un champ en compte à qqn pour une grosse somme, le lui faire payer une
grosse somme.
6 - entraîner à,
conduire à, amener à,
déterminer à.
- discordiam
in civitatem inducere, Cic. Off. 1, 85 : amener la
discorde dans la cité.
- inducere
ad bellum, Nep. Han. 8 : décider à la guerre.
- promissis inducere aliquem,
Cic. Am. 76 : déterminer qqn par des promesses.
- ad
misericordiam, ad
pudendum, ad pigendum induci, Cic.
Br. 188 : être amené à la pitié, à la honte, au mécontentement.
- in spem
inducere aliquem, Cic. Off. 2, 15, 53 : porter qqn à espérer. ---
Cic. Lael. 15, 59.
- inducere
aliquem ut mentiatur, Cic. Ros. Com. 16, 46 : entraîner qqn à mentir.
--- cf. Cic. Leg.
2, 2.
- ab aliquo
inductus, Cic.
Amer. 39 : gagné, déterminé par qqn.
- inducere
in animum ut (inducere animum ut) : se mettre en tête de, se résoudre
à.
- inducere
in animum (inducere animum) + prop inf. ou
inf. : se mettre en tête
de,
se résoudre à.
- non
posse inducere in animum quin (quominus) +
subj. :
ne pas pouvoir se
résoudre
à.
- non
potuit inducere in animum quin vindicaret, Liv.
3, 71, 8 : il n’a pu se résigner à ne pas revendiquer.
- non
sustinui inducere in animum, quominus illi indicarem, Plin. Ep. 9, 13,
6 : je
n'ai pas pu me résigner à m'empêcher de lui indiquer...
- inducere
animum in aliquid (ad aliquid) : incliner à telle ou telle chose.
- id quod animum
induxerat,
Cic. Att. 7, 3, 8 : ce qu’il
s’était mis dans l’esprit.
- avec inf. - facere
inducam animum, Plaut. Bac.
1191 : je prendrai sur moi de faire.
- consulem
Mammium Pollionem ingentibus promissis inducunt sententiam expromere,
Tac. An. 12, 9 : à force de promesses on engage le consul, Memmius
Pollio, à proposer un sénatus-consulte.
- si
mea voce perterritus ire in exilium animum induxeris, Cic. Cat. 1, 22 :
si, effrayé par ma voix, tu te résignes à aller en exil.
- inducant
animum illa, quorum splendori capiuntur, ... contemnere, Cic. Tusc. 5,
10, 30 : qu'ils se mettent en tête de mépriser tout ce dont
ils
sont éblouis.
- tu
animum poteris inducere contra ea
quae a me disputantur de divinatione, dicere, Cic. Div. 1, 13, 22 : tu
pourrais te résoudre à combattre les arguments que je donne en faveur
de la divination.
- per
ego te deos oro, ut ne illis animum inducas credere, Ter. And. 834 : je
t'en prie, au nom des dieux, ne te laisse pas aller à croire ces
créatures.
- obsecro,
mi Pamphile, non tute incommodam rem, ut quaeque est, in animum induces
pati ? Ter. Hec. 603 : de grâce, mon Pamphile, ne veux-tu pas te
résoudre à souffrir ce désagrément, tel qu'il est ?
- postremo
Caesar in animum induxerat laborare, vigilare, Sall. C. 54, 4 : enfin,
César s'était astreint au travail, à la vigilance. --- Plaut.
Trin. 3, 2, 78; Ter. Eun. 3, 2, 37.
- animum inducere facile ut... Plaut. Pœn. 877 : se
laisser facilement à... cf. Cic. Amer. 53;
Att. 3, 9, 1.
- possum inducere animum, ne aegre patiar, Plaut. As. 830 : je
peux me résigner à ne pas supporter avec peine. --- Plaut.
Mil. 1269.
- nemo alteri concedere in animum inducebat, Liv. 1, 17, 4 : personne
ne pouvait se résoudre à céder à quelqu'un d'autre. --- Cic.
Sull. 83; Liv. 28, 18, 4, etc.
- avec sub. inf.
-
causam hanc justam esse animum inducite ut... Ter. Haut. prol. 41 :
persuadez-vous que la cause que je plaide est juste pour que... trad.
P. Grimal.
- hoc
scelesti in animum inducunt suum, Jovem se placare posse
donis, Plaut. Rud. 22 : les criminels se mettent dans l'idée qu'ils
peuvent apaiser Jupiter par des dons. --- Cic. Att. 14, 13,
6 ; Liv. 2, 54, 5.
7
- "mettre dedans",
induire (en
erreur), séduire, tromper,
duper, abuser.
- inducere
aliquem in errorem, Cic. Off. 3, 13, 55 : induire qqn en
erreur.
- hic (= vultus) eos quibus erat ignotus decepit, fefellit, induxit,
Cic. Pis. 1,
1 : voilà ce qui a trompé, abusé, égaré ceux qui ne le connaissaient
pas.
- semper, ut inducar,
blandos offers mihi voltus, Tibul. 1, 6, 1 : toujours, pour m'attirer,
tu m'offres un visage caressant.. --- Cic. Am. 117.
- inductĭbĭlis,
e
[induco] : qu’on peut étendre sur. --- C.-Aur. Acut.
2, 37, 201.
- inductīcĭus,
a, um [induco]
: introduit dans, importé. --- Aug. Duab. 12, 18.
- inductĭlis,
e : qu’on
peut étendre sur. --- Diocl. Edict. 7, 28.
- inductĭo,
ōnis, f. [induco] :
1 - action
d'amener,
d'introduire, introduction.
- horum
(juvenum in circum) inductio, Liv. 44, 9, 5 :
l'introduction de ces jeunes (dans le cirque).
- inductiones
aquarum, Cic. Nat. 2, 60, 152 : irrigations.
- inductio
ficta personarum, Cic. de Or. 3, 53, 205 : prosopopée (mise en
scène de personnages
imaginaires). --- cf. προσωποποιΐα.
- animi
inductio, Cic. Q. Fr. 1, 11, 32 : résolution, détermination.
2
- induction (mode de
raisonnement). --- Cic. Top. 10, 42;
id. Inv. 1, 31, 51; Quint. 5, 10, 73; 5, 11, 2 sq. --- cf. ἐπαγωγή.
- erroris
inductio, Cic. de Or. 3, 53, 205 : action d'induire en erreur,
tromperie. --- cf. ἀποπλάνησις.
3
- action d'étendre sur; enduit;
couche. --- Pall.
1, 15.
4
- supposition. --- Prisc. 18, 87.
5
- rature.
--- Dig. 28, 4.
6 - fomentation. ---
C.-Aur. Acut. 2, 27, 216.
- inductīvē
[induco] : par la persuasion. --- C.-Aur. Chron. 1,
5, 157.
- inductīvus,
a, um [induco] : hypothétique. --- Prisc. 18, 88.
- inductŏr,
ōris, m. [induco] : - 1
- celui qui
introduit. --- Gloss.
Phil.
- 2 - celui qui applique sur.
- inductores
tergi nostri,
Plaut. As. 551 : ceux qui
nous oignent l’échine [avec les verges].
- inductōrĭum, ĭi,
n. : enduit,
enveloppe. --- Plin.-Val. 1, 3.
- inductōrĭus,
a, um [induco]
: fallacieux. --- Aug. Acad. 1, 4.
- inductrix,
īcis, f. : celle qui dupe, trompeuse.
--- Apul. Socr. prol. p. 110.
- inductūra,
æ, f. [induco] : substance appliquée. --- C.-Aur
Acut. 3, 17, 148.
- inductus
:
1
- inductus, a, um : part. passé de induco.
- adjt. - a
- importé,
exotique,
étranger. --- Plin. Ep. 4, 3, 5. - b
-
étranger au
sujet. --- Plin. Ep. 5, 6, 44.
2
- inductŭs, ūs, m. (seul. à l'abl. inductū) : instigation,
conseil. --- Cic.
d.
Quint. 5, 10, 69.
- indūcŭla,
æ, f. [induo] : chemise de femme. --- Plaut. Epid.
223.
- indŭgrĕdĭor,
arch. : c. ingredior.
- indulco
(indulcŏro), āre : -
1 - tr. - édulcorer. ---
Tert. Jud. 13; Gloss. - 2 - intr. - parler doucement. ---
Vulg. Eccli. 12, 15.
- indulgens,
entis : part. prés. de indulgeo. - 1
- qui se livre à, adonné à, porté à. - 2
- indulgent pour, bienveillant, complaisant, trop bon, faible.
- 2
- pour qui on est indulgent, profondément aimé. --- Ps.-Quint.
Decl. 10, 13.
- avec dat. - aleae indulgens,
Suet. Aug. 70 : adonné au jeu de dés.
- civitas
minime in captivos indulgens, Liv. 22, 61, 1 : cité sans aucune pitié
pour les
prisonniers.
- et
non ferme desunt irarum indulgentes ministri, qui avidos atque
intemperantes suppliciorum animos ad sanguinem et caedes inritent, Liv.
24, 25, 9 : et il ne manque jamais de complaisants ministres de leur
colère qui poussent au sang et au meurtre ces esprits ardents et
impétueux du peuple.
- quo
enim est ipsum nomen amantius indulgentiusque maternum, hoc ... Cic.
Clu. 12 : plus ce nom rappelle de sentiments tendres et affectueux,
plus ...
- indulgens
sibi, Hor. O. 2, 2, 14 : complaisant pour soi-même, qui s'écoute.
- crescit indulgens
sibi dirus hydrops, Hor. O. 2, 2, 14 : le hideux hydropique, s'il
s'écoute, grossit encore. --- trad. François Richard, éd.
Garnier-Flammarion.
- indulgens
alicui rei : indulgent pour qqch.
- avec dat. - indulgens
peccatis, Cic. Lael. 89 : indulgent aux fautes commises, qui ferme les
yeux sur les fautes commises.
- indulgentissimus
imperator, Plin. Pan. 90 : l'empereur très bienveillant.
- nec
ullo tempore facilior aut indulgentior traditur, Suet. Vesp. 21, 3 :
c'était, dit-on, le moment où il était de l'humeur la plus douce et la
plus facile.
- indulgentĕr,
adv. [indulgens]
: avec bonté, avec bienveillance. --- Cic. Att. 9, 9,
2 ; Fin. 2, 109.
- dii
alios indulgentius tractant, Sen. Ben. 4, 32 : les dieux traitent avec
une grande faveur d'autres hommes.
- indulgentissime,
Sen.
Cons. ad Helv. 5.
- indulgentĭa,
æ, f. :
1 - indulgence,
douceur, ménagement, bonté,
bienveillance, complaisance.
-
indulgentia in aliquem, Cæs. BG. 7, 63, 8 : bontés
pour qqn. --- cf. Planc. Fam. 10, 23, 4 ; Balb. Att.
9, 7 a, 2.
- avec gén. - indulgentia filiarum, Cic.
Verr. 1, 112 : tendresse pour ses filles.
--- cf.
Cic. Leg. 1, 60.
- indulgentia
cæli, Plin.
17, 16 : clémence de la température. ---
Plin. 18, 186; Vell. 2, 80.
- au plur.
indulgentiae : des témoignages de bienveillance. --- Inscr.;
Aus.
2
- remise (d’une peine). ---
Capitol. Ant. 6,
3.
3
- remise (d’un tribut). --- Amm. 16, 5, 16.
4 - remise
(d'un péché); indulgence. ---
Eccl.
- indulgĕo,
ēre, indulsi, indultum : - intr. et tr. -
- supin indulsum Prisc.,
9, 51, sans
exemple.
- intr. -
1
- être
bienveillant, indulgent,
complaisant.
-
indulgere sibi, Cic. Leg. 1, 39 : avoir de la complaisance
pour
soi-même, ne se rien refuser.
-
indulgere peccatis,
Cic. Læl. 89 : être indulgent
pour les fautes.
-
indulgere legioni,
Cæs. BG. 1, 40, 15 : montrer de la
bienveillance à une légion.
- de ejus
filio indulsit illi quidem suus pater semper, Cic. Att. 10, 11, 3 :
quant à son jeune fils, son père lui a toujours montré de l'indulgence.
--- Touratier, Syntaxe latine, p. 39; éd. Peeters
Louvain-la-Neuve 1994.
-
indulgere precibus,
Plin. Ep. 4, 15, 11 : céder aux
prières.
2
- se
donner complaisamment à, s’abandonner à.
-
indulgere labori,
Virg. En. 6, 135 : se donner à une tâche.
- indulgere somno, Tac. An. 16, 19
: s’abandonner au sommeil.
-
indulgere novis
amicitiis, Cic. Læl. 54 : se donner à des
amitiés nouvelles.
-
si aviditati indulgeretur, Liv. 45, 35, 6 : si l’on
avait satisfait l’avidité.
-
indulgere valetudini,
Cic. Fam. 16, 18, 1 : avoir soin
de sa santé.
- dolori
indulgere, Nep. Reg. 1 : s'abandonner à la douleur.
- tr. -
3 - [arch.]
choyer.
- indulgere aliquem :
choyer qqn. --- Ter.
Haut. 988 ; Eun. 222.
- quando animus
eorum...
laxari indulgerique
potuisset, Gell. præf. 1 : leur esprit ayant pu trouver à se
détendre et
à se satisfaire.
4
- accorder,
concéder.
- alicui
sanguinem suum
indulgere, Liv.
40, 15, 16 : faire à qqn l’abandon de son sang.
-
damnatis arbitrium
mortis
indulgere, Suet.
Dom. 11 : laisser aux condamnés le choix de leur mort. --- cf.
Suet. Aug. 41 ; Cl. 24 ; Tac. An. 11, 20.
-
indulgere sese
videndum alicui, Stat.
S. 4, 6, 37 : se laisser voir à qqn [accorder la vue de soi à
qqn].
-
indulgere + inf.
: accorder de. --- Sil. 14, 672; Stat. Th.
1, 500.
- indulgĭtās,
ātis, f. : c. indulgentia. --- Cæl.-Ant. d.
Serv. G. 2, 345.
- indultŏr,
ōris, m. : - 1
- celui qui
favorise, qui
soutient. --- Tert. Marc. 4, 9. - 2 -
qui pardonne
(un crime). ---
Isid. Vir.
8, 10.
- indultum,
i, n. (c. indultŭs, ūs)
: permission, concession. --- Cod.
Th. 3, 10, 1.
- indultus
:
1
- indultus, a, um : part. passé de indulgeo; accordé.
2
- indultŭs, ūs (abl. indultū), m. : permission, concession. --- Sid. Ep. 1,
11.
- indūmentum,
i, n. [induo] :
1 -
vêtement.
--- Gell. 16,
19, 12.
- indumentum oris,
Bass. d. Gell. 5, 7
: masque.
2 - enveloppe.
--- Prud. Cath. 9, 99 ; Lact. 6, 13, 12.
- carnis
indumenta, Prud. Cath. 9, 99 : enveloppes de la chair (= les corps).
- indŭo,
ĕre, indŭi, indūtum : * tr. -
- (Lebaigue
P. 622 et P.
623)
- cf.
gr. ἐν-δύω : je fais entrer
dans, je vêts, j'habille - ἐνδυτός
: enveloppé de, revêtu.
1
- mettre
sur qqn, mettre à qqn.
- alicui
tunicam induere, Cic. Tusc. 2, 20 : mettre à qqn une
tunique, la lui faire
revêtir.
- sibi torquem induere, Cic. Fin. 2, 73, se mettre
un collier.
- sans sibi - induere anulum,
Cic. Off. 4, 38 : se mettre un anneau au doigt.
- induere galeam, Cæs. BG. 2, 21, 5
: se mettre un casque sur la tête.
- induere
arma : revêtir ses armes, prendre les armes. --- Liv. 30, 31; Ov. M. 14, 798; id. F. 1,
521; Virg. En. 11, 83; Luc. 1, 126.
- induere
scalas, Ov. M. 14, 650 : porter une échelle (en passant sa tête
entre
deux
échelons).
- passif - socci,
quibus
indutus erat, Cic. de Or. 3, 127 : les souliers dont il était
chaussé.
- duabus quasi a
natura
induti personis, Cic. Off. 1, 107 : pourvus par la
nature pour ainsi dire de deux masques, de deux rôles.
- passif
réfl. - exuvias indutus Achilli, Virg.
En. 2, 275 : s’étant revêtu des
dépouilles d’Achille. --- cf. Ter. Eun. 1015.
2
- revêtir,
couvrir.
- beluæ formā
hominum
indutæ, Cic. Sull. 76 : bêtes sauvages revêtues
d’une
forme humaine.
- Ægyptus
segetibus
induebatur, Plin. Pan. 30 : l’Egypte
se couvrait de moissons.
- pomis se arbor
induit,
Virg. G. 4, 143
: l’arbre se couvre de fruits [promesse de fruits].
- nux se induit
in
florem, Virg. G. 1, 188 : l’amandier s’enveloppe dans un
vêtement de
fleurs.
- induere homines in vultus ferarum,
Virg. En. 7, 20 : donner à des hommes
la figure de bêtes sauvages.
- cum venti se in
nubem
induerint, Cic. Div.
1, 44 : quand les vents se sont engouffrés dans un nuage.
- induere
alicui insignia Bacchi, Ov. M. 6 : revêtir qqn des insignes de Bacchus.
- avec
acc. de relation - ostrinum indutus supparum,
Varr. : vêtu
d'un
vêtement de toile pourpre.
3 - faire entrer
dans, faire passer
dans, enfoncer, introduire.
- se
induere aliqua
re (in aliquam rem) : s’embarrasser dans qqch,
tomber dans, se jeter
dans.
- se
induere vallis, Caes. BG. 7, 73 : s'engager dans un retranchement.
- se
induere hastis, Liv. 44, 41, 9 : s'enferrer sur les lances.
- se acutissimis
vallis
induebant, Cæs. BG. 7, 73, 4 : ils
s’enferraient sur la pointe des pieux. --- cf. Cæs.
BG. 7, 82, 1 ; Liv. 44,
41, 9.
- sese induere mucrone, Virg. En. 10, 681
: se jeter sur son épée.
- se
induere in
laqueum, Plaut. Cas. 113 : se mettre la corde au cou.
- fig. se
induere in
laqueos,
Cic. Verr. 3, 102 : s’entortiller dans des filets.
- se induere in captiones, Cic.
Div. 2, 41 : s’empêtrer dans des arguments captieux.
- sua confessione
induatur necesse est, Cic. Verr. 5, 166 : il est enveloppé
fatalement
dans les mailles de son aveu.
- quibus
in controversiis cum sæpe a mendacio contra verum stare homines
consuescerent, dicendi assiduitas induit audaciam, Cic. Inv. 1, 1, 4 :
acccoutumés, dans ces débats obscurs, à soutenir le mensonge contre la
vérité, leur audace s'accrut par l'habitude de la parole.
4
- mettre à, faire
revêtir à,
prêter à.
- personis fictam
orationem induere, Quint. 4, 1, 28
: prêter à des
personnages des paroles inventées.
- sibi ...
cognomen induere,
Cic. Fin. 2, 73 : prendre un surnom.
5
- sans sibi - se
mettre à soi, se revêtir de,
s’attribuer.
-
induere imaginem mortis, Cic. Tusc. 1, 92 : revêtir l’image de
la mort [être semblable à un mort, pendant le sommeil].
-
induere personam
judicis, Cic. Off. 3, 43 : assumer le rôle de juge.
- induere munia ducis, Tac. An.
1, 69 : revêtir les fonctions de chef.
- induere proditorem et hostem, Tac.
An.
16, 28 : assumer le rôle de traître et d’ennemi.
- induere seditionem,
societatem, hostilia : s’engager dans une
révolte, une alliance, une attitude hostile. --- Tac.
An. 2, 15; 12, 13; 12, 40.
- indŭpĕdĭo,
arch. : c. impedio.
- indŭpĕdītus,
a, um, arch. : c. impeditus.
- indŭpĕrans,
arch. : c. imperans ---> impero.
- indŭpĕrātŏr,
arch. : c. imperator.
- indŭpĕro,
arch. : c. impero.
- indūrātĭo,
ōnis, f. : endurcissement.
---
Eccl.
- indūrātus,
a, um : part. passé de induro. - 1
- durci. - 2 - au
fig.
endurci.
- indūresco,
ĕre, rŭi : - intr. -
1
- se durcir. --- Col.
2, 20, 20; Cels. 6, 18, 8.
2
- s’endurcir. --- Quint.
1, 3, 12.
- gregarius
miles induruerat pro Vitellio, Tac. H. 3, 61 : le simple soldat s'était
obstinément
attaché à Vitellius.
- nihil
jam ne me quidem impetraturum, tam obstinate magis ac magis
induruisse, Plin. Ep. 1, 12, 10 : (il m'annonça) que je n'obtiendrais
plus rien moi non plus, tant il s'endurcissait dans son obstination.
- ante
animum nostrum formare incipimus ... quam indurescat pravitas ejus,
Sen. Ep. 50, 5 : nous commençons à façonner notre âme avant que nos
travers ne s'y endurcissent. ---
trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 151, éd. Vuibert.
- indūro,
āre, āvi, ātum :
1
- tr.
- durcir, rendre dur.
--- Plin. 8, 212 ;
Ov. Tr. 3, 9, 14.
- non
est quod frontem ejus indures, Sen. Ben. 7, 28 : ne va pas l'endurcir
(le rendre effronté). --- Plin. Ep. 2, 17, 27.
- timor
induratur, Liv. 30,
18, 3 : la crainte s’affermit = fait place à la
fermeté.
2
- intr.
- se durcir. ---
Veg. Mul. 3, 82, 2.
- Indus
:
1
- Indus, a, um : de l'Inde, indien. --- Virg. En.
12, 67 ; Ov. Tr 4, 6, 7. --- voir Indi.
2
- Indus, i, m. : l'Indus. - a
- grand fleuve
de l'Inde (= le Sind). Cic. Nat. 2, 130;
Mel. 3, 7; Plin. 6, 71. -
b
- fleuve de Carie. ---
Liv. 38, 14,
2 ; Plin. 5, 103.
- Indus,
qui est omnium fluminum maximus, non aquā solum agros lætificat et
mitigat,
sed eos etiam conserit, Cic. Nat. 2, 52 : l'Indus, qui est le plus
grand
des fleuves, n'engraisse pas seulement les terres en même temps qu'il
les ameublit; il les ensemence aussi. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p.
196; éd. Peeters France.
- indūsiārĭus, ĭi, m.
[indusium] : fabricant de chemises. --- Plaut. Aul.
505.
- indūsiātus,
a, um : vêtu d'une chemise. --- Plaut. Epid.
231 ; Apul. M. 2, 19.
- intusiatus Varr.
L. L. 5, § 131.
- indūsĭo,
āre : - tr. - vêtir. --- Capel. 1, 65.
- indūsĭum,
ĭi, n. [induo]
: chemise
de femme. --- Varr. d. Non. 542, 24.
- intūsĭum
Varr. L.
5, 131.
- industrĭa,
æ, f. [industrius]
: application,
activité, assiduité. --- Cic.
Cæl. 45; Br. 323; Pomp. 29 ; Fam. 3, 9, 3 ; Sall. J. 95, 4 ; Nep. Ages.
3, 2.
- quibus maxuma
industria
videtur salutare plebem, Sall. J. 4, 3
: ceux qui considèrent comme la plus grande manifestation de
l’activité
le fait de saluer le peuple.
- de industria,
Cic. Or. 164
: volontairement, de propos délibéré, à dessein.
--- cf. Cic. Off. 1, 24.
- ou
ex
industria, Liv. 1, 56, 8 ; 26, 51, 11.
- ou industria seul
Plaut.
Truc.
57 ;
Plin. 16, 5.
- autres
locutions adverbiales : ex improviso : à l'improviste; magno
opere (magnopere) : beaucoup; in primis (imprimis) : surtout. ---
voir Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 91; éd. Vuibert.
- quasi ob
industriam,
Plaut. Cas. 805 : comme exprès.
- sine industria, Cic. Or. 166 : sans préméditation.
- industria
itineris, Suet. Aug. 8 : rapidité de la marche.
- summis
industriis, Plaut. Most. 334 : avec les plus grands efforts. ---
Her. 3, 14 ; Cic. Verr. 4, 81.
- multum
industriæ in scribendo ponere, Cic. Fam. 3, 9, 3 : donner beaucoup de
soins à la
composition.
- industrĭē,
adv. [industrius]
: avec activité, avec zèle. --- Cæs. BG. 7, 60 ;
Quint. 5, 13, 35.
- industrĭōsē,
adv.
[industriosus] : avec activité. --- Cassiod. Var. 5,
1.
- industrĭōsius Front. Cæs.
4, 3.
- industrĭōsissime Cato, Orig.
2, 2.
- industrĭōsus,
a, um [industria]
: actif, industrieux. --- Cassiod. Var. 8, 33.
- industrĭus
:
1
- industrĭus, a, um [endostruus Fest.
106; endo,
struo, qui prépare en lui-même] : actif,
laborieux, zélé. --- Cic. Cæl.
74; etc. Tac. An. 12, 12.
- industrior Plaut. Most.
150 ; Cato d. Prisc. 3. 8.
2
- Industrĭus,
ĭi, m. : nom d’homme. --- Sid.
- indūtĭæ,
ārum, f. :
1 - armistice,
suspension d’armes, trêve.
- indutias
tollere, Liv. 30, 4, 8 : rompre la trêve.
- indutias
facere (pacisci) : faire une trêve, convenir d'une suspension d'armes.
- per
indutias, Liv. 30, 37, 6 : pendant la trêve.
2
- trêve,
relâche, répit, repos.
- noctis
indutiae, Apul. M. 2, 26 : la tranquillité de la nuit.
3
- terme, délai
(pour l'impôt). ---
Cassiod. Var. 5, 34.
- indūtĭlis,
e [induo] : qui s’adapte. --- Cato, Agr.
135, 2.
- Indutĭomarus
: c. Induciomarus.
- indūtŏr,
ōris, m. [induo]
: qui
revêt. --- Aug. Faust. 8.
- indūtōrĭus,
a, um : qui sert à vêtir. --- Paul. Sent.
5, 6, 79.
- indutus
:
1
- indūtus, a, um : part. passé de induo.
- acc. de relation exuvias
indutus, Virg. En. 2, 275 : litt. revêtu
quant aux dépouilles.
- qui
redit exuvias indutus Achilli, Virg. En. 2, 275 : (Hector) qui revient
revêtu des dépouilles d'Achille. --
cf. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 9, éd. Vuibert.
2
- indūtŭs, ūs, m. : - a
- action de vêtir.
- b - vêtement,
habillement (fermé).
-
indutui,
Varr. L. 5, 131 : pour vêtir, pour le vêtement.
- indutui
gerere veste, Tac. An. 16, 4 : être vêtu d'une robe, porter comme
vêtement
une robe. --- Symm. Ep. 3, 10; Varr. L. L.
10, § 27; Apul. Flor. 9b.
- indutibus
imperatoriae
majestatis ornatus, Amm. 30, 7, 4 : décoré de la pourpre impériale. ---
Amm. 24, 2, 5.
- indŭvĭæ, ārum, f. [induo]
: vêtement. --- Plaut. Men. 191 ; Prud. Psych. 578.
- indŭvĭes,
ei, f. [induo] : parure dont qqn est revêtu. ---
Gell. 9, 13, 3.
- induxis,
induxti : voir
induco.
- ĭnebræ
aves, f. : oiseaux de mauvais augure. --- P.-Fest.
109, 9; Serv. En. 2, 246.
- ĭnēbrĭātĭo,
ōnis, f. [inebrio]
: action d’enivrer. --- Aug. Civ. 16, 1.
- ĭnēbrĭātŏr,
ōris, m. : celui qui enivre. --- Tert.
Marc. 5, 18.
- ĭnēbrĭo,
āre, āvi, ātum : - tr. - 1
- enivrer. --- Tert.
Marc. 5, 18. - 2 -
remplir (d'un liquide), abreuver,
imprégner, saturer. ---
Plin. 9, 139
; 17, 247.
- inebriare
aurem, Juv. 9, 113 : fatiguer les oreilles, étourdir.
- ĭnĕdax,
ācis : qui mange
peu.
--- Gloss. Phil.
- ĭnĕdĭa,
æ, f. [in, edo] : privation
de nourriture, inanition, diète. --- Plaut.
Curc. 309 ;
Cic. Fin. 5, 82.
- inediā
vitam finire, Plin. Ep. 3, 7, 1 : se laisser mourir de faim.
- quibus
inediā mori consilium est, Gell.
3, 10, 15 : ceux qui veulent se laisser mourir de faim.
- inediam
sustinere, Cels. 1, 3 : faire diète.
- ĭnēdĭtus,
a, um : qui n'a pas été publié, qui n'a pas été mis
au jour. --- Ov.
Pont. 4,
16, 39.
- ĭneffābĭlis,
e : ineffable, qu'on ne peut exprimer. --- Plin. 5, pr.
1 ; 28, 20.
- ĭneffābĭlĭtās,
ātis, f. : nature
ineffable,
ineffabilité. --- Aug. Ep. 147, 52.
- ĭneffābĭlĭtĕr,
adv. : d'une manière ineffable. --- Aug. Enchir.
89.
- ĭneffectus,
a, um : non effectué.
--- Hier. Didym.
Spir. 5 et 5.
- ĭneffĭcācĭa, æ, f. [inefficax]
: inutilité. --- Itin.-Alex, 64.
- ĭneffĭcācĭtĕr,
adv. : d'une manière inefficace, inutilement. --- Dig. 49, 8, 2.
- ĭneffĭcax,
ācis : - 1 - qui est
sans
action, sans effet, inutile, inefficace. --- Sen. Ir. 1, 10;
Ben. 4,
4. - 2
- qui ne peut produire, incapable.
- vox inefficax
verborum,
Sen.
Ir. 1, 3, 7 : une voix incapable de produire des mots.
- ĭneffĭcācior Plin.
34,109 ; ĭneffĭcācissimus Inscr.
- ĭneffĭgĭābĭlis,
e : qui ne
peut être représenté, immatériel. --- Tert. Anim.
24.
- ĭneffĭgĭātus,
a, um : - 1 - mal
formé,
informe. ---
Gell. 27, 10,
3. - 2 -
qui n'a
pas de forme, immatériel. ---
Tert. Anim 9.
- ĭneffrēnātus,
a, um : sans frein, effréné. --- Iren. Hær.
5, 8, 2.
- ĭneffŭgĭbĭlis,
e [in, effugio] : inévitable. --- Apul. Mund.
38.
- ĭnēlăbōrātus,
a, um : - 1 - non
travaillé. ---
Sen. Tranq.
1, 9. - 2 - gagné sans peine. ---
Cassiod. Var. 8, 52.
- ĭnēlĕgans,
antis : - 1 - qui est sans distinction,
sans goût, sans finesse,
grossier. --- Cic. Br. 282; Nat. 2, 64. -
2 - désagréable [odeur]. ---
Plin. 21, 169.
- (Lebaigue
P. 623 et P.
624).
- ĭnēlĕgantĕr,
adv.
[inelegans] : sans choix, sans goût, sans finesse, gauchement. ---
Cic. Br. 101; Fin. 2, 26; Gell. 27, 2, 26.
- ĭnēlĕgantĭa,
æ, f. : manque de choix. --- Gai Inst. 1, 84.
- ĭnēlīmātus,
a, um : qui n’est pas limé. --- Ennod. Ep. 3, 7.
- ĭnēlĭquātus,
a, um [in, liquo] : non tiré au clair. --- Jul. d.
Aug. c. sec. resp. Jul. 2, 27.
- ĭnēlixus,
a, um : non bouilli, peu cuit. --- Apic. 6, 217; 8,
385.
- ĭnēlŏquax,
ācis : inexprimable. --- Novat. de Trin.
29.
- ĭnēlŏquens,
tis : non éloquent. --- Lact. Opif. 20, 5; Aug.
Locut. Gen. 2, 27.
- ĭnēlŏquĭbĭlis,
e :
ineffable. --- Lact. 7, 5, 9; M.-Vict. Ar. 1, 47.
- ĭnēluctābĭlis,
e : - 1 - d'où l'on ne peut se
dégager. - 2
-
insurmontable, inévitable.
- ineluctabile
caenum, Stat. Th. 9, 502 : limon inextricable.
- venit
summa dies et ineluctabile tempus Dardaniae, Virg. En. 2, 324 : notre
dernier jour est arrivé, et la fin inéluctable pour la Dardanie. ---
Virg. En. 8, 334; Vell. 2, 57.
- ĭnēluctātus,
a, um : c. ineluctabilis. --- Ennod. Dict. 1, p. 645.
- ĭnēlŭĭbĭlis,
e [in, eluo] : qu'on
ne peut
laver, ineffaçable, indélébile. --- Lact. 7, 20, 9.
- ĭnēmendābĭlis,
e : qui
ne peut être corrigé, incorrigible. ------ Quint.
1, 1,
37; id. 11, 3, 12; Sen. Ira, 3, 41.
- ĭnēmendātus,
a, um : non corrigé,
incorrect. ---
Hier. Ezech. 40, 5.
- ĭnēmensus,
a, um : non
mesuré. ---
Not. Tir. 18.
- ĭnēmĕrĭbĭlis,
e : qu'on ne peut mériter, qu'on ne peut obtenir. --- Tert. Resur.
18.
- ĭnēmĭgrābĭlis,
e : qu’on
ne peut exiler. --- Ps. Hilar. Job. 2 p. 128.
- ĭnēmŏrĭor,
mŏri, mortuus sum [in + e + morior] : mourir dans, mourir
à.
- longo
die bis terque mutatæ dapis inemori spectaculo, Hor. Epo. 5, 34 :
mourir
lentement en regardant le festin changé deux ou trois fois par jour.
- ĭnemptus
(ĭnemtus), a, um
[in, emo] : non
acheté, obtenu sans corruption. ---
Virg. G. 4, 133; Hor. Epo. 2, 48.
- restitit
Vitellius deditque postea consulatum Simplici innoxium et inemptum,
Tac. H. 2, 60 : Vitellius résista, et donna depuis à Simplex un
consulat qui ne coûtait ni crime ni argent.
- ĭnēmundābĭlis,
e : qu’on
ne peut nettoyer. --- Aug. Ep. 181, 1.
- ĭnēnarrābĭlis,
e : qu’on
ne peut raconter, indicible. --- Liv. 44, 5, 1
; Plin. 8, 21; Vell. 2, 99, 2; Liv. 41, 15,
2; Sen. Nat. 3, 22; Quint. 11, 3, 177.
- ĭnēnarrābĭlĭtĕr,
adv. : d'une manière indicible, ineffablement.
--- Aug. Conf. 13, 20, 28.
- ĭnēnarrandus,
a, um : qu'on ne peut décrire, indescriptible. --- Hilar. Trin.
11, 23.
- ĭnēnarrātīvus,
a, um [inenarro] : impropre à la description, inexprimable. --- Tert.
Val. 27.
- ĭnēnarrātus,
a, um [in, enarro] : non expliqué. --- Gell. 12, 6,
1; 29, 14, 5.
- ĭnēnātābĭlis,
e [in,
enato] : d’où l’on ne peut se sauver à la nage. ---
Tert. Idol. 24.
- ĭnēnōdābĭlis,
e [in, nodo] : - 1 -
qu'on ne
peut
dénouer, qu'on ne peut démêler. --- Apul.
Apol. 4. - 2
- inexplicable,
inextricable, obscur, insoluble. --- Cic. Fat. 18;
Att. ap. Non. 15, 10.
- ĭnēnormis,
e :
qui n’est pas démesuré. --- Apul. M. 2, 2.
- ĭnēnuntĭābĭlis,
e
[in, enuntio] : indicible. --- Censor. 19, 3.
- ĭnĕo,
īre, ĭī (qqf. īvī), ĭtum : - intr. et tr. -
- parf. init = iniit Lucr. 4, 339 ;
Stat. Th. 1, 69, etc.
- intr.
-
1
- aller dans.
- inire in
urbem, Liv. 24, 9,
2 : entrer dans la ville.
2
- commencer.
- ineunte vere,
Cic. Pomp.
35 : au début du printemps.
- ab
ineunte ætate, Cic. de Or. 1, 97 : dès
l’âge le plus tendre.
- tr.
-
3
- pénétrer
dans.
- inire domum
alicujus, Cic.
Dej. 8 : entrer chez qqn.
- inire convivia, Cic. Amer. 52
: se
rendre dans des festins.
-
inire viam,
Cic. Mur. 26 : prendre une route.
- popinas
inibat circumque vicos vagabatur ludibundus, Suet. Ner. 26 : il allait
dans les tavernes, parcourait en folâtrant tous les quartiers
de
la ville.
- au
passif - nemus nullis illud initur equis, Ov.
F. 3 : aucun
cheval
ne pénètre dans ce bois.
- prima
Romanis inita provinciarum, Liv. 28, 12 : la première de ces provinces
où
les Romains aient pénétré.
4 - pénétrer (sexuellement),
avoir des relations avec, être l'amant de; en
parl. des animaux s'accoupler
avec, saillir.
- quid te mutavit ? quod
reginam ineo ? Suet. Aug. 69, 3 : qu'est-ce qui t'a changé à mon
égard ? est-ce parce que je suis l'amant d'une reine ?
--- Sen. Ep. 95, 21.
- vacca
ăēnea ab agresti tauro inita, Liv. 41, 13, 2 : vache de bronze saillie
par un
taureau sauvage. --- Suet.
Aug. 69; Plin. 10, 178.
5
- commencer,
engager, entamer.
-
inita æstate, hieme, Cæs. BG 2, 35, 2;
3, 7, 1 : après le commencement de l’été, de l’hiver.
-
inire prœlium,
Cic. Off 1, 37 : entamer un combat.
- inire magistratum, Cic. Phil. 5,
2 : entrer en charge.
-
inire consulatum,
Liv. 24, 9, 7 : entrer dans le consulat.
-
bellum cum rege initum est, Liv. 31, 5, 1 : on entama la
guerre avec le
roi.
- Sex. Tempani, inquit, quæro de te
arbitrerisne C. Sempronium
consulem in tempore pugnam inisse, Liv. 4, 40, 6 : Sextus
Tempanius, dit-il, je te demande si tu estimes que le consul Sempronius
a livré bataille au bon moment. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 454; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
6
- entrer dans, entreprendre, se mettre à.
- inire æstimationem rei, Sen.
Ben. 3, 8, 4 : entrer dans l’appréciation d’une chose.
- inire consilium facinoris, Cic.
Dej. 4 : former le projet
d’un crime.
- consilia
inibat quemadmodum ab Gergovia discederet, Cæs. BG. 7, 43 : il songeait
aux
moyens de quitter Gergovie.
- inire rationem dierum,
Cato, Agr. 2, 2 : faire le compte des jours.
- numerum
inire : évaluer le nombre, calculer le nombre.
- numerus
interfectorum haud facile iniri potuit, Liv. 38, 23 : on ne put
facilement
évaluer le nombre de tués.
- fig. inire rationem
: prendre ses mesures, dresser un plan. --- Cic.
Verr.
3, 110; Fam. 5, 20, 4; Phil. 5, 53.
- rogo
... ut adjuves ineasque rationem, quemadmodum ea mulier Romam
perducatur, Cic. Fam. 13, 28, 2 : je te demande de m'aider à trouver le
moyen d'envoyer cette femme à Rome.
- inita
subductaque ratione,
Cic. Nat.
3, 71 : en faisant soigneusement le calcul, avec mûre
réflexion.
- inire societatem cum hominibus,
Planc. Fam. 10, 8, 3 : entrer en alliance avec
des gens, s’associer avec.
- Nabarzanes,
cum Besso inauditi antea facinoris societate inita, Curt. 5, 9,
2 : Nabarzanes,
qui s'était associé à Bessus pour un forfait jusqu'alors inouï.
- inita
cum Antonio et Lepido societate, Philippense bellum, duplici proelio
transegit,
Suet. Aug. 13, 1 : après avoir fait alliance avec Antoine et Lépide, il
termina
en deux batailles la guerre contre Philippe.
- inire gratiam ab aliquo, Cic.
Verr.
4, 143 : entrer dans les bonnes grâces de qqn. --- cf.
Plaut. Curc. 405; Ter. Eun. 557; Ad.
914; Cæs. BG. 6, 43, 5.
- plures ineuntur
gratiæ
si... Cic. Br. 209 : on se
fait plus d’obligés, si...
- suffragium
inire, Liv. 5,
27, 4 : voter.
- inire somnum, Virg. B.
1, 55 : dormir.
- inire imperia, Stat. Ach. 1, 281
: exécuter
des ordres.
- inire alicujus
munera,
Virg. En. 5, 846 : remplir les fonctions de qqn.
- ĭneptē,
adv. [ineptus] : maladroitement,
gauchement, à contretemps.
--- Cic.
Tusc. 1, 11;
Br. 284 ; Gell. 13, 24, 7.
- ĭneptĭus. --- Lact. Inst. 3, 17.
- ĭneptissĭme. --- Quint.
11, 3, 131.
- ĭneptĭæ,
ārum, f. [ineptus]
: sottises, niaiseries, impertinences. --- Cic. Tusc. 1,93,
etc.; Suet. Aug. 86; Cic. de Or. 2, 4, 18;
id. ib. 124, 111; id. Rosc. Am. 16, 47.
- sing. ineptia Plaut.
Merc. 26 ; Ter. Eun. 741; Ad. 749, même sens.
- ĭneptĭo,
īre [ineptus] : - intr.
- être fou,
perdre la tête. --- Ter. Ad. 934 ;
Catul. 8, 1.
- ĭneptĭŏla,
æ, f. [ineptia] : niaiserie, sornette. --- Aus. Id. 11, pr.
- ĭneptitūdo,
ĭnis, f. : c.
ineptia. --- Cæcil.
Com. 61.
- ĭneptus,
a, um [in + aptus] :
1
- qui n'est pas approprié,
déplacé, hors de propos, maladroit, gauche, impertinent.
-
[en parl. des
choses et des pers.] :
Cic. Or. 29 ; Tusc. 1,
86, 7 ; de Or. 2, 17 ; 2,
20.
2
- déraisonnable, sot.
- Cic. Clu. 176 ;
Nat. 1, 59
; Cæc. 14.
-
Christianus si nullius criminis nomine (reus) est, valde ineptum, si
solius nominis crimen est, Tert. Apol. 2, 20 : si le nom chrétien n'est
celui d'aucun crime, n'est-ce pas le comble de la déraison (et de la
fureur) qu'il suffise cependant pour nous rendre criminels ?
- et hi
plerisque videntur nihil boni negotii habere quod agant; inepti et
inertes vocantur, Sen. Ep. 76 : ces auditeurs même sont généralement
regardés comme des oisifs qui n'ont rien de mieux à faire; on les
traite de sots et de fainéants.
- ĭneptior, Quint.
9, 2, 70.
- ĭneptissimus, Quint. 9, 3, 100.
- ineptissimum est + inf.
: c'est vraiment
déraisonnable de. --- Quint. Sid.
- ĭnĕquĭtābĭlis,
e : impropre aux
chevauchées.
--- Curt. 8, 14, 3.
- ĭnĕquĭto,
āre : - intr. -
1 - aller à
cheval sur [avec
dat.]. --- Flor.
4, 12, 20.
2
- chevaucher
contre, insulter [avec dat.].
--- Macr.
S. 7, 15, 15.
3
- tr. - parcourir sur son char.
- cælum inequitare : parcourir le ciel
sur son char. --- Apul. M. 3, 1.
- ĭnermis,
e, ou ĭnermus, a, um [in
+ arma] :
- les
deux formes, en is et us, se trouvent dans Cic. et
Cæs.
1 - non
armé,
sans armes. --- Cic. Fam. 12, 10, 3 ; Sest. 79 ; Cæc. 33 ;
Fam. 11, 12, 1;
Cæs. BG. 1, 40, 6 ; BC. 1, 68, 2.
2
- sans
armée. --- Tac. H. 2, 81.
3
- sans
dent. --- Juv. 10, 200.
4
- inoffensif.
--- Ov. Ib. 2.
5
- sans
défense, faible. --- Cic. Fin. 1, 22.
- ĭnermo, āre [inermus] : - tr.
- désarmer. --- P. Fest. 110.
- ĭnerrābĭlis,
e [in + erro]
: - 1 - qui n'erre pas, fixe. --- Apul. Plat. 1, 11. - 2 -
infaillible. --- Aug.
Civ. 21, 8.
- ĭnerrans,
antis [in
+ erro] : fixe. ---
Cic. Nat. 2, 54 ; Lact. 2, 5, 18.
- ĭnerrātum, i, n.
: absence d'erreur, opposé de l'erreur. --- Boēt. Arith. 1,
præf.
- ĭnerro,
āre, āvi, ātum : - intr. - errer dans [avec dat.].
- Plin.
Ep. 1, 6, 3.
- fig.
inerrare oculis, Plin. Ep. 7, 27, 6 : flotter devant les yeux.
- acc.
de l'objet intér. ambitus inerrare,
Apul.
M. 10, 29 : former des ronds à l'aventure.
- ĭners, ĭnertis [in + ars]
:
- abl. inerti Plin. 16,
43, 83, § 227; inerte
Ov. P. 1, 5, 8; 1, 10, 14.
1
- étranger
à tout art. --- Cic. Fin. 2,
115.
2
- sans
capacité, sans talent. --- Cic.
Cæcil. 67.
- iners poeta,
Cic. CM 5
: poète sans valeur.
3
- sans activité, sans énergie, sans ressort,
inactif, mou.
- exercitus ei traditur a Sp. Albino proconsule iners inbellis ...
linguā quam manu promptior, Sall. J. 44, 1 : il reçoit du proconsul
Albinus une armée avachie, incapable de se battre, plus hardie en
paroles qu'en actes. --- cf. Touratier, Syntaxe
latine, p. 447; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- linguā
factiosi, inertes operā, Plaut. Bac.
542 : agiles pour
la langue, inertes pour l'action. --- cf. Cic. Verr.
2, 192 ; CM 36 ; Sest.
43.
- inertissimum
otium, Cic.
Agr. 2, 91 : l'oisiveté la plus
inerte.
- iners genus
interrogationis, Cic. Fat. 29 : le
raisonnement de l'inertie. --- [ἀργὸς λόγος].
- glæbæ inertes,
Virg. G.
1,
94 : mottes de terre improductives [à cause de leur masse
compacte].
- inertes horæ,
Hor. S. 2,
6, 61 : heures de paresse.
- inertes
querelæ, Liv. 1,
59, 4 : plaintes stériles.
- pecora inter
inertia, Virg. En. 4, 158 : au milieu du bétail sans vigueur.
- at homo
inertior, ignavior, magis vir inter mulieres, impura inter viros
muliercula proferri non potest, Cic. Verr. 2, 2, 192 : mais on ne peut
trouver un homme plus paresseux, plus lâche, plus homme au milieu des
femmes et femelle impure au milieu des hommes. --- Touratier,
Syntaxe latine, p. 15; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
4
- fade,
insipide.
- iners
caro, Hor.
S. 2, 4, 41 : viande fade.
5
- poét. qui rend inerte,
qui engourdit.
- iners frigus,
Ov. M. 8,
790
: le froid qui engourdit.
- ĭnertĭa,
æ, f. [iners] :
1 - ignorance
de tout art,
incapacité. --- Cic. Part. 35 ; Petr. 135, 6.
2
- inertie,
inaction,
indolence. --- Cic. Cat. 1, 4 ; de Or. 1, 68 ; Liv.
33,
45, 7.
- inertia
laboris, Cic. Com. 24
: aversion, répugnance pour le travail.
--- cf. Liv. 33, 45, 7.
- ĭnerticula
vitis, f. [iners] : sorte
de vigne, qui donne
un bon
vin, mais un vin qui ne grise pas. --- Plin. 14, 31;
Col. 3, 2, 24.
- ĭnertĭtūdo,
ĭnis, f. : inertie. ---
Gloss. Phil.
- ĭnērŭdītē,
adv. [ineruditus] : avec
ignorance, en ignorant. --- Quint. 1,
10, 33 ; Gell. 6, 3, 12.
- ĭnērŭdītĭo,
ōnis, f. : défaut de
science,
ignorance. --- Vulg. Eccli. 4, 30.
- ĭnērŭdītus,
a, um : - 1 - ignorant, peu éclairé. --- Cic. Fin. 1, 72
; Ac. 2, 132 ; Quint. 10, 1, 32. - 2 - fig.
non raffiné, grossier. --- Quint. 1, 12, 18.
- ĭnērumpĭbĭlis,
e : qu'on
ne peut déchirer. --- Cassiod. Eccl. 1, 14.
- ĭnescātĭo,
ōnis, f. [inesco] : action de duper. --- Aug.
- ĭnescatorĭum,
ĭi, n. [inesco] : amorce,
appât. --- Johann. Sarisber. lib. 3.
- Lebaigue
P. 625.
- ĭnesco,
āre, āvi, ātum [in + esca] : - tr. -
1
- appâter,
amorcer. --- Petr. 140 II
Liv. 22, 41, 5.
2
- fig.
amorcer, leurrer. --- Ter. Ad. 220 ;
Liv. 41, 23,
8.
3
- gorger
de nourriture, rassasier. --- Apul. M. 7, 14 ;
10, 15.
- ĭnesse,
ĭnest : voir
insum.
- ĭnēsus,
a, um : non mangé. ---
Gloss. Phil.
- ĭnĕundus
: voir
ineo.
- ĭnēvectus,
a, um [in
+ evehor] : s'élevant. --- Virg. Cul. 100.
- ĭnēvĭdens, tis : non
évident. --- Boet. Porph. 1,
p. 46.
- ĭnēvincĭbĭlis, e [in
+ evinco] : invincible. --- Cassiod. Eccl. 3,
7.
- ĭnēvītābĭlis,
e : inévitable. --- Sen. Nat. 2, 50 ;
Tac. An.
1, 74.
- plur.
n. inevitabilia, Sen. Ep. 30, 7 : les
choses
inévitables.
- ĭnēvītābĭlĭtĕr,
adv. : d'une manière inévitable, inévitablement. --- Aug. Enchir. 13.
- ĭnēvōlūtus,
a, um [in
+ evolvo] : non déroulé. --- Mart. 11, 1, 4.
- ĭnēvulsĭbĭlis,
e [in
+ evello] : qu'on ne peut arracher. --- Aug. Bapt. 3, 10,
14.
- ĭnexāmĭnātus, a, um
: non examiné. --- Firm. Math. 1, 2; Capel.
9, 895.
- ĭnexcĭtābĭlis,
e : léthargique (en parl. du sommeil). --- Sen. Ep. 83, 15.
- ĭnexcĭtābĭlĭtĕr, adv. : sans qu'il ait d'excès. --- Rustic.
Aceph. 1186.
- ĭnexcĭtus,
a, um [in
+ excieo] : non soulevé, calme, en repos. --- Virg. En. 7, 623
; Stat. Ach. 2, 353.
- ĭnexcoctus,
a, um [in
+ excoquo] : non cuit, non desséché. --- Sid. 7, 380.
- ĭnexcōgĭtābĭlis,
e : inimaginable, inconcevable. --- Lact. Inst. 1, 8
; Tert. Val. 37.
- ĭnexcōgĭtātus,
a, um : non inventé. --- Plin. 36, 107.
- ĭnexcultus,
a, um [in
+ excolo] : négligé, laissé à l'abandon. --- Gell. 13, 23, 1.
- ĭnexcusābĭlis,
e :
1 - inexcusable,
qu'on ne peut
excuser. --- Hor. Ep.
1, 18, 58 ; Ov. M. 7, 511.
2 - dont on ne
peut
s'excuser, qu'on ne peut
décliner. --- Dig. 5, 1, 50;
Cod. Th. 11, 6, 7.
- ĭnexcusābĭlĭtĕr, adv. : sans qu'on puisse se
dérober. --- Alcim. Ep. 3 ; St Greg. Ep. 8, 23.
- ĭnexcusātus,
a, um : non excusé. --- Ambr.
Jacob et Vit. 2, 2; 1.
- ĭnexcussus,
a, um [in + excutio] : - 1
- non ébranlé,
non abattu. --- Virg.
Cul. 300. - 2 - non
examiné. --- Dig.
- ĭnexercĭtābĭlis, e
: inexercé. --- Iren. Hær. 4, 38, 2.
- ĭnexercĭtātus,
a, um [in + exercito] :
1 - qui
ne fait pas
d'exercice, non occupé. --- Cels. præf. fin.
2 -
non exercé, novice, qui
n'a pas de pratique. --- Cic. Tusc. 2, 38 ; de Or.
2, 72 ; Br. 136 ; CM 64.
- ĭnexercĭtus,
a, um : non
importuné, non
tourmenté. --- Macr. 7, 8, 1; Tert. Nat. 2, 2.
- ĭnexēsus,
a, um : non rongé. --- Minuc.
Oct. 35, 3.
- ĭnexhaustus,
a, um [in + exhaurio] :
1 - non épuisé. --- Sil. 14, 686.
2 -
inépuisable. --- Virg.
En. 10, 174.
3
- non affaibli.
--- Tac.
G. 20.
- ĭnexĭnānĭbĭlis, e : qui ne
peut être anéanti. --- Mercat. Nestor. p. 874.
- ĭnexistens : voir inexsistens.
- ĭnexoptābĭlis,
e : qui n'est pas souhaitable. --- Not. Tir. p. 106.
- ĭnexōrābĭlis,
e :
1 - qu'on
ne peut fléchir, inexorable.
- inexorabiles
judices, Cic. Tusc. 1, 10 : juges inexorables. --- Pac.
d. Non. 184,
4; Hor. A. P. 121.
2 - inexorable
à l'égard de, sans pitié pour.
- inexorabilis in + acc. --- Cic. Sull. 31, 87.
- inexorabilis adversus. --- Liv. 34, 4, 18.
- inexorabilis contra.
--- Gell.
14, 4, 3.
- avec dat.
inexorabilis delictis,
Tac. An. 11, 18
: inexorable pour les fautes.
3 - [en
parl. de choses]
inflexible, implacable.
- Virg. G. 2,
491; Ov. M. 5,
244 ; V.-Max. 48,
2.
4 - qu'on
ne peut obtenir par prière. --- V.-Fl. 5, 321.
- ĭnexōrābĭlĭtās,
ātis, f. [inexorabilis] : caractère
inexorable. --- Serv. En. 12, 199.
- ĭnexōrābĭlĭtĕr : inexorablement. --- Don.
And. 1, 2, 18.
- ĭnexōrātus,
a, um : - 1 - qu'on n'a pas demandé. --- Arn. 3, 24.
- 2 - [pers.]
inexorable. --- Aug. Cresc. Don.
3, 50.
- ĭnexortus,
a, um : sans
commencement. --- Gloss.
- ĭnexpectātus,
a, um (c. inexspectatus) : inattendu.
- ĭnexpĕdĭbĭlis,
e : dont
on ne peut se tirer. --- Amm. 52, 25, 15.
- ĭnexpĕdītus,
a, um : embarrassé,
gauche. ---
Arn. 7, 43.
- ĭnexpeditissimum
est + inf. : il est très
difficile de. --- Arn.
5, 55.
- ĭnexpĕrĭens, tis
: inexpérimenté. --- Boēt. Divis. p. 638.
- ĭnexpĕrĭentĕr
: sans
expérience. --- Boēt.
Ar. top. 2, 3.
- ĭnexpĕrĭentĭa,
æ, f. : inexpérience.
--- Tert. Anim. 20.
- ĭnexperrectus,
a, um [in, expergiscor]
: non éveillé. --- Ov. M. 22, 317.
- ĭnexpers,
pertis : non habitué à, étranger à.
- avec gén.
inexpers Bacchi, Avien. Descr. Orb. 920.
- inexpertior Iren. 1 praef. 1.
- ĭnexpertĕ (c.
inexperienter) : sans expérience. --- Boēt. El. soph.
2, 2.
- ĭnexpertus,
a, um :
1 - qui
n'a
pas fait
l'expérience de, qui ne connaît pas, inexpérimenté, novice.
- ne
quid inexpertum relinqueret, Liv. 25, 23 : pour ne négliger rien
d'inexpérimenté.
- quique
lasciviā inexperti, Tac. An. 16, 5 : (ceux qui)... et qui, ne
connaissant pas cette licence, ...
- animus
ad contumeliam inexpertus, Liv. 6, 18, 4 : coeur peu fait aux outrages.
--- Hor. Ep. 1, 18, 86.
2
- dont on n'a pas fait l'essai, non
éprouvé, non essayé.
- suas
legiones civili bello inexpertas, Tac. H. 2, 75 : ses légions n'avaient
pas fait leurs preuves dans la guerre civile.
- ne
quid inexpertum frustra moritura relinquat, Virg. En. 4, 415
:
elle ne veut pas mourir en vain, laissant une possibilité inexplorée.
- fides
inexperta, Liv. 28, 18, 10 : loyauté qu'on n'a pas encore éprouvée.
--- cf. Liv. 3, 52, 9.
3
- nouveau, inusité, inédit.
- inexpertum
carmen, Stat. S. 4, 5, 11 : poème inédit.
- ĭnexpiābĭlis,
e : - 1 - inexpiable. --- Cic. Tusc. 1,
27 ; Har. 57
; Phil. 14, 8. - 2 - implacable. --- Cic. Tusc. 1,
27 ; Har. 57
; Phil. 14, 8.
- inexpiābĭlĭtĕr,
adv. : sans pouvoir être purifié, irrémédiablement. --- Aug. Gen.
litt. 11, 13.
- inexpiātus,
a, um : non expié. ---
Aug. Ep. 118, 2.
- ĭnexplānābĭlis,
e : inexplicable. --- Capel. 4, 329.
- inexplanātus,
a, um : indistinct,
confus.
- inexplanata
lingua, Plin. 11, 174 : prononciation embarrassée.
- ĭnexplēbĭlis,
e [in, expleo] : - 1 -
qui ne peut
se
remplir, qui ne peut être rassasié. --- Plin 11,
88; Sen. Ep. 89, 22. -
2
- insatiable,
infatigable. --- Cic. Tusc.
5, 16 ; Liv. 28, 17, 2.
- inexplebilis
potu, Plin. 11, 88 : qui ne peut se désaltérer. --- Sen. Ep.
89, 22; Cic. Rep. 1, 43, 66.
- inexplebilis cupiditas, Cic. Tusc. 5, 6, 16 : passion insatiable. --- Liv.
28, 17, 2; Flor. 3, 21, 6; Sen. Cons. ad Helv. 15, 1.
- cratera
inexplebilis,
Apul. Flor. 20 : coupe
insatiable (qui ne peut rassasier, toujours vide).
- ego
et alias crateras bibi ... jam vero universae philosophiae
inexplebilem
scilicet et nectaream, Apul. Flor. 20 : j'ai bu encore d'autres coupes
... enfin celle de la philosophie générale, coupe inépuisable et du
plus doux nectar.
- ĭnexplēbĭlĭtĕr : sans
se rassasier. --- Prosp. Vit. Cont. 1, 8.
- ĭnexplētus,
a, um : [in, expleo]
: non rassasié, insatiable. --- Stat. Th. 2, 518; fig. Stat. S. 3, 3,
8; Th. 6, 703.
- inexpletus lacrimans (= inexpletum
(adv.) lacrimans), Virg.
En. 8, 559 : versant des torrents de larmes.
- ĭnexplĭcābĭlis,
e :
1 - qu’on
ne peut dénouer. --- Curt. 3, 1, 13; Quint. 5,
10, 101.
2
- impraticable.
--- Liv. 40, 33, 2.
3
- inextricable, inexplicable.
--- Cic. Att. 8, 3, 6;
Ac. 2, 95; Liv. 37, 52, 9.
4
- innombrable. --- Plin. 34, 37.
5
- impossible.
- inexplicabile
est
+ inf. : il est impossible
de. --- Plin.
23, 32.
6
- sans
fin. --- Tac. An. 3, 73.
- ĭnexplĭcābĭlĭtĕr,
adv. : - 1 - d’une façon inextricable.
--- Aug. Ep. 118, 16.
- 2
- d’une
façon inexplicable. --- Apul. M. 2, 2.
- ĭnexplĭcātus,
a, um : non expliqué, non développé. --- Arn. 7, 12.
- ĭnexplĭcĭtus,
a, um [in, explico] : - 1
- qui ne se
déroule pas
[serpent]. ---
Prud Cath. 3, 153.
- 2
- embarrassé,
obscur, énigmatique, compliqué.
---
Stat. Th. 2,
510; Mart, 9, 47, 1.
- ĭnexplōrātē,
adv. : au hasard, par mégarde, sans examen préalable. ---
Gell. 5, 19, 5.
- ĭnexplōrātus,
a, um : non exploré,
non essayé,
inconnu. --- Liv. 26, 48,
4; Plin. 35, 43.
- abl. absolu n. inexplorato :
sans avoir envoyé à la découverte, sans recherche préalable. ---
Liv. 6, 30, 4.
- ĭnexpressus,
a, um [in, exprimo] : non exprimé, peu clair. --- Schol.
Luc. 3, 415.
- ĭnexpugnābĭlis,
e : - 1 -
inexpugnable,
imprenable, qui résiste à tous les efforts. - 2
- invincible. - 3
- impénétrable. ---
Plin. 55, 72. - 4
- qu’on
ne peut arracher. --- Ov. M. 5, 486.
- arx inexpugnabilis, Liv. 2, 7, 6 : citadelle inexpugnable. ---
id. 5, 6, 9; Vell. 2, 115, 3.
- naturalis
affectio inexpugnabilis rationi, Sen. Ep. 6, 57, 4 : un sentiment
naturel dont la raison ne peut venir à bout.
- volumus
enim eum, qui beatus sit, tutum esse, inexpugnabilem, Cic. Tusc. 5, 41
: nous voulons en effet que l'homme heureux soit à l'épreuve de tout,
invincible.
- inexpugnabile
amori pectus, Ov. M. 11, 767 : coeur inaccessible à l'amour.
- invenisse
te inexpugnabilem virum adversus insidias, Sen. Nat. 4, 0, 11 : (au
point de t'écrier) que tu as trouvé un homme qui demeure inébranlable
en face des pièges.
- inexpugnabile
gramen, Ov. M. 5, 486 : herbe qu'on ne peut déraciner.
- ĭnexpugnābĭlĭtĕr : d’une façon invincible. ---
Alcim. Hom. frag.
- ĭnexpugnandus, a, um
: invincible. --- Jord. Get. 7.
- ĭnexpugnātus, a, um
: invincible. --- P.-Nol. Ep. 18, 6.
- ĭnexpŭtābĭlis,
e
[in, exputo] : incalculable. --- Col. 9, 4, 6.
- ĭnexsătŭrābĭlis,
e : insatiable. --- Arn. 2, 71.
- ĭnexsistens, tis
: existant dans. --- Boēt. Ar. an. pr. 1, 11.
- ĭnexsŏlūbĭlis,
e
: insoluble. --- Ambr. Ep. 9, 70.
- ĭnexspectātus,
a, um : inattendu. ---
Cic. Or. 2, 225 ; Ov. M. 12, 65.
- plur.
n. inexspectata, Sen. Ep. 91, 3 : les
choses inattendues.
- ĭnexstinctus,
a, um : - 1 - non
éteint. --- Ov.
F. 6, 297. - 2 - insatiable. --- Ov. F. 1, 413
; Ib. 6, 428. - 3
- impérissable, immortel. ---
Ov. Tr.
5, 14, 36.
- ĭnexstinguĭbĭlis,
e : - 1 -
inextinguible. ---
Lact. 7,
19; Vulg. Matt. 3, 12; ib. Marc. 9, 42. - 2
- qu’on ne peut
vaincre,
ineffaçable. --- Varr. d. Non. 131, 6.
- ĭnexstinguĭbĭlĭtĕr : d’une façon
inextinguible, sans pouvoir être éteint. --- Greg.
Job. 18, 35.
- ĭnexstirpābĭlis,
e [in,
extirpo] : qu’on ne peut arracher. --- Plin. 15, 84.
- ĭnexsŭpĕrābĭlis,
e : - 1 - infranchissable.
--- Liv. 5, 36, 6; 44, 35, 8.
- 2 - invincible,
insurmontable.
--- Liv. 8,
7, 8.
- inexsuperabilior
saltus ad amnem Aoum fuit quam hic, Liv. 36, 17, 3 : le
défilé de
l'Aoüs n'était pas bien plus difficile que ce passage ?
- plur.
n. inexsuperabilia : impossibilités. ---
Liv. 38, 20, 8.
- ĭnextermĭnābĭlis,
e : impérissable,
immortel. --- Vulg. Sap. 2, 23.
- ĭnextĭmābĭlis,
e : inestimable. --- Gloss.
- ĭnextrīcābĭlis,
e [in, extrico] :
- (Lebaigue
P. 625 et P.
626)
1
- d’où l’on ne peut se
tirer,
inextricable. --- Virg. En. 6, 27.
2
- qu’on ne peut arracher. ---
Plin.
16, 188.
3
- fig.
incurable. --- Plin. 20, 232.
4 - indescriptible.
---
Plin. 11, 2.
- ĭnextrīcābĭlĭtĕr : d’une
façon inextricable. --- Apul. M. 11, 25.
- ĭnextrīcātus, a, um : non
débrouillé. --- Gloss. Phil.
- ĭnexustus, a, um [in,
exuro] : non consumé. --- Heges. 5, 42, 2.
- infabrē,
adv. :
d’une façon où il n’y a pas de main d’ouvrier; grossièrement,
sans art. --- Hor. S. 2, 3, 22; Liv. 36, 40, 2.
- infăbrĭcātus,
a, um [in, fabrico] : non façonné, non travaillé. ---
Virg. En. 4, 400.
- infăcētē (qqf inficētē)
: grossièrement. --- Vell. 2, 33, 4; Suet. Vesp. 20.
-
inficetissime Plin. 35, 25.
- infăcētĭae
(infĭcētĭae), ārum, f. plur. [infacetus] : balourdises. ---
Catul. 36, 19.
- infăcētus (qqf infĭcētus), a, um
: grossier, sans esprit. --- Cic. Off. 3, 58; Cæl.
69.
- infactus
: c. infectus. --- Tert. Apol. 11.
- infācundĭa,
æ, f. : inhabileté à
s’exprimer. ---
Gell. 11, 16, 9.
- infācundus,
a, um : qui a de la peine à s’exprimer, sans éloquence. ---
Liv. 4, 49, 12 ; Gell. 18, 3, 6.
- infācundior Liv. 7, 4,
5.
- infæco,
āre [in + fæx] : - tr. - souiller (au
fig.).
--- Tert. Anim.
53.
- infallĭbĭlis,
e
[in, fallo] : infaillible. --- Bed. Mundr sph. 1, p.
140.
- infallĭbĭlĭtĕr,
adv. : sans se
tromper. ---
Aug. Præd. Sanct. 15, 2.
- infalsātŏr,
ōris, m. [infalso] : faussaire. --- Aug. Faust. 22,
15.
- infalsātus,
a, um : part. de infalso; falsifié, corrompu, altéré. ---
Aug. Faust. 13, 4.
- infalso,
āre : - tr. - falsifier, altérer. ---
Vinc.-Ler. Comm. 28.
- infāmātĭo,
ōnis, f. [infamo]
: diffamation. --- Julian. d. Aug. lmperf. Jul. 2,
15; Non. 263, 8.
- infāmātŏr,
ōris, m. celui qui
diffame, qui
décrie. --- Gennad. Script. 24.
- infāmātus,
a, um : part. de infamo; décrié, diffamé.
- infāmĭa,
æ, f. : - 1 -
mauvaise réputation.
- 2 - honte, opprobre,
déshonneur, infamie,
ignominie.
- infamiam
facere alicui, Cic. Rep. 4, 12 : jeter du discrédit sur qqn.
- res
est insigni infamiæ, Cic. Att. 1, 12, 3 : la chose fait
scandale. --- cf. Ter. And. 444.
- infamiam
subire, Tac. An.
4, 33 : subir des peines infamantes.
- verum hoc ego vereor, ne istaec pollicitatio te in crimen populo
ponat atque infamiam, Plaut. Trin. 738 : mais j'ai peur que cette offre
ne t'expose aux accusations et aux médisances du public. ---
(trad. A. Ernout).
- trahere
aliquid ad infamiam, Tac. An. 12, 4 : jeter le discrédit sur qqch.
- infamiam
sarcire, Cæs. BC. 3, 74 : effacer la honte.
- flagrare
infamiā, Cic. Att. 4, 18, 2 : être couvert d'infamie.
- Cacus, Aventinae timor atque infamia silvae, Ov. F. 1, 551
: Cacus, la terreur et la honte des forêts de l'Aventin.
- di
te submoveant, o nostri infamia saecli, orbe suo, Ov. M. 8, 97 : que
les dieux t'éloignent de leur univers, toi, la honte de notre siècle.
- infāmis,
e [in, fama] : - 1 -
mal famé,
décrié.
- 2 - perdu d'honneur,
déshonoré, infâme,
déshonorant.
- infamis
furtis (ob furta, per furta) : déshonoré par ses vols.
- infamis
digitus, Pers. 2, 33 : doigt infamant, le doigt du milieu (qu'on tendait
pour accuser ou blâmer).
- infame est + prop. inf. : il est honteux que.
- infame est est quod, Aug. ap. Suet. : c'est une honte que.
- an
vereris, ne apud posteros tibi infame sit, quod videaris familiaris
nobis esse ? Suet. : craindrais-tu que ta réputation ne
souffre
auprès de la postérité si tu passes pour être de nos amis ?
- infāmĭtĕr
[inus.] : d’une manière infâme.
- infamissime Capitol.
Pert. 13, 8.
- infāmĭum,
ĭi, n. : c. infamia. --- Isid. 5, 27, 26.
- infāmo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- décrier, diffamer.
- tu
velim animo sapienti fortique sis, ut tua moderatio et gravitas aliorum
infamet injuriam, Cic. Fam. 9, 12 : je voudrais te voir armé de courage
et de sagesse : ta modération et ta gravité couvriront les autres de
honte.
- Juppiter
infamat seque suamque domum, Prop. 3, 11, 28 : Jupiter s'est déshonoré
et, avec lui, sa demeure (= l'Olympe). --- Nep. Alc. 11; Ov.
M. 14, 446; Stat. Th. 7, 416; Paul. Sent. 5, 15, 1.
2
- blâmer, accuser.
- apud
aliquem infamare aliquem temeritatis, Sen.
Ep. 22, 7 : accuser auprès de qqn qqn de témérité.
- fidem
infamare, Quint. 10, 1, 74 : s'en prendre à la bonne foi.
- ita
fit ut ... ager saepius infametur, Col. 1, 7 : il en résulte que trop
souvent c'est le champ que l'on incrimine. --- Liv.
40, 7, 8.
- infāmus,
a, um : c. infamis. --- Lucil.
1, 18.
- infandus,
a, um [in, fari] : - 1
- dont
on ne doit pas parler, indicible. - 2
- honteux,
abominable, affreux,
horrible, monstrueux.
- pecudesque
locutae (infandum !), Virg. G. 1, 478 : et des bêtes parlèrent,
indicible prodige !
- navibus
infandum amissis, unius ob iram prodimur, Virg. En. 1, 251 :
nous
avons (ô honte !) perdu nos vaisseaux, par la colère d'une
seule, nous sommes trahis.
- infandissimus Varius
d. Quint. 5, 8,
45.
- infanda furens,
Virg. En
8, 489 : ayant des accès de démence
criminelle.
- infandi
Cyclopes,
Virg. En. 3, 644 : les Cyclopes repoussants.
- infans,
antis, m. ou f. [in, fari] :
- infas, Momms. Inscr. R. N. 66;
5376; Inscr. Grut. 688, 2.
- gén.
plur. infantium, mais infantum, Plin. Ep. 9, 20, 14.
1
- qui
ne parle pas, muet. --- Cic. Div. 2,
121 ; Gell. 5, 9, 1.
- infantes
statuæ, Hor. S. 2, 5, 40 : les muettes statues.
- ejusdem
generis etiam illud est quod scribit Herodotus, Croesi filium, cum
infans esset, locutum, Cic. Div. 1, 53, 121 : du même genre est
l'histoire, contée par Hérodote, du fils de Crésus qui parla, bien
qu'il fût muet.
2 - incapable
de parler, sans éloquence. --- Cic. Br. 278; Or. 76.
- quamvis
ipsi infantes sint, tamen illo modo confidunt se posse dicere, Cic. Or.
76 : si incapables qu'ils soient de parler eux-mêmes, ils se figurent
qu'ils peuvent parler de la même façon.
- Scipionem
accepimus non infantem fuisse, Cic. Br. 77 : nous avons appris que
Scipion
n'était
pas sans savoir parler.
- infantior Cic. Q. 3,
4, 1 ; infantissimus Cic. Clu. 51.
- nihil
Lentulo infantius, Cic. Q. Fr. 3, 4, 1 : rien de moins éloquent que
Lentulus.
3
- incapable
encore de parler, tout enfant. --- Cic. Verr. 1,
153; Clu. 27; de Or. 2, 162.
- subst. infans : jeune enfant.
--- Cic. Fin. 2, 33; Cæs. BG. 7, 28.
- ab
infante, Col. 1, 8, 2 : dès la plus tendre enfance.
- en parl. de plus de deux - ab
infantibus, Cels. 7, 7, 15 : dès la plus tendre enfance.
4
- enfant
qui n’est pas encore né. --- Liv. 24, 10.
5
- d’enfant,
enfantin. ---
Ov. F. 6, 145, etc.
- pectora exsorbent avidis infantia linguis, Ov. F. 6, 145 : de leurs
langues avides ils cherchent à engloutir cette tendre poitrine.
6
- puéril.
--- Cic. Att.
10, 18, 1.
7
- (= infandus)
:
horrible, affreux. --- Acc.
Tr. 189.
- infans
facinus, Att. ap. Non. 56, 12 : crime affreux.
- infantārĭus,
a, um [infans] : qui aime les enfants.
- infantārĭa, æ, f. Mart. 4,
88, 3 : amie des enfants.
- infantārĭi,
ōrum, m. Tert. Nat. 1, 2 : meurtriers
d'enfants (épithète infamante appliquée aux chrétiens).
- infantĭa,
æ, f. [infans] :
1 - incapacité
de
parler, mutisme. ---
Cic. de Or. 3, 142 ; Att. 4, 16, 8.
- accusatorum
infantia, Cic. Att. 4, 16, 8 : le défaut d'éloquence des accusateurs.
- infantia
ejus, qui rem norit, sed eam explicare dicendo non queat, Cic. de Or.
3, 35, 142 : le silence forcé de celui qui sait mais qui ne peut
s'expliquer.
- non
alia longe ratione atque ipsa videtur protrahere ad gestum
pueros
infantia linguae, Lucr. 5, 1030 : c'est à peu près ainsi que
l'enfant est conduit au geste par l'impuissance à s'exprimer
avec
des mots.
2 - enfance, bas âge, première enfance. ---
Quint. 1, 1, 19; Tac. An. 1, 4.
- prima
ab infantia, Tac. An. 1, 4 : dès l'âge le plus tendre.
- statim
ab infantia, Plin. Ep. 4, 13, 9 : dès l'enfance.
- nonne ab
infantia huc pergens veni in pueritiam ? vel potius ipsa in me venit et
successit infantiæ
? Aug. Conf. 1, 8 : dans la traversée de ma vie jusqu'à ce jour,
ne suis-je pas venu de la première enfance à la seconde, ou plutôt
celle-ci n'est-elle pas survenue en moi, succédant à la première ?
3 - jeune
âge des animaux, des plantes. --- Plin. 8, 171;
15, 80.
4 - infantia
= les
enfants, la jeunesse. --- Quint. 1,
1, 26.
- surculi
infantiae adalligati, Plin. 32, 24 : branches portées par les enfants.
- ab
infantia sua usque in praesens, Vulg. Gen. 46, 34 : depuis leur
jeunesse jusqu'à présent.
5 - état
de ce qui
est récent, nouveauté,
fraîcheur, jeunesse.
- infantia
pomi, Plin. 15, 19, 21, § 80 : fraîcheur du fruit.
- vinum
cum in infantia est, Macr. S. 7, 7 : quand le vin est jeune.
- infantĭcīda,
æ, m. [infans, cædo]
: infanticide, celui qui tue son enfant. --- Tert.
Apol. 4; Nat. 2, 15.
- infantĭcīdĭum,
ĭi, n. : infanticide (meurtre). ---
Tert. ApoL 2.
- infantĭlis,
e [infans] : d’enfant, enfantin.
--- Dig. 34, 2, 25; Just. 17, 3, 20.
- infantĭlĭtĕr,
adv. : en enfant. --- Ps.-Fulg.
Serm. 23.
- infanto,
āre [infans] : - tr. - nourrir comme un
enfant. --- Tert. Marc. 1, 14.
- infantŭla,
æ, f. : petite fille.
--- Apul. M. 10, 28; Sid. Ep. 7, 2.
- infantŭlus,
i, m. [infans] : petit enfant,
petit garçon. --- Apul. M. 8, 15; Hier. Jes. 3, 7,
16.
- infarcio
: c. infercio.
- infascĭnābĭlĭs,
e : qui ne peut être fasciné. --- Gloss. Phil.
- infascīnātē
: sans être fasciné. --- Gloss. Phil.
- infastidĭbĭlis,
e : qui ne se rebute pas.
--- Cassiod. Inst. 16.
- infastīdītus,
a, um [in, fastidio] : non dédaigné, qui n'inspire pas de
dégoût. --- Sid. Carm. 16, 124; Cassiod. Var. 5, 41.
- infătīgābĭlis,
e : infatigable. --- Plin. 28,
357; Sen. Vit. 7.
- infătīgābĭlĭtĕr,
adv. : d'une manière infatigable, infatigablement. --- Aug.
Ep. 27, 2.
- infătīgātus,
a, um : non fatigué, infatigable. --- Capel. 6, 582.
- infătŭātĭo,
ōnis, f. [infatuo]
: extravagance. --- Hier. Job. 3.
- infătŭātus,
a, um : part. de infatuo. - 1
- devenu fade. - 2 -
rendu insensé.
- infătŭo,
āre [in, fatuus] : - tr.
- rendre sot, déraisonnable. --- Cic. FL
47; Phil. 3, 22; Sen. Ep. 59, 13.
- infaustē
: malheureusement. --- Cassiod. An. 12.
- infaustus,
a, um : - 1 - de
mauvais augure, funeste,
malheureux, sinistre. - 2
- éprouvé par le malheur.
--- Tac. An. 12, 10.
- quin
agite et mecum infaustas exurite puppis, Virg. En. 5, 635 :
allons, secouez-vous et brûlez avec moi ces poupes de malheur.
- infaustum Allia nomen, Virg. En. 7, 717
: l'Allia au nom sinistre. --- Virg. En. 11,
347; Ov. M. 3, 36; Tac. H. 2, 91; id. An. 1,
30.
- infaustum, i, n. : malheur, revers.
- apud Chaeroniam infausto Atheniensium (proelio), Plin. 16, 169 : lors
du désastre des Athéniens à Chéronée.
- infausti,
ōrum, m. Arn. : les réprouvés.
- infavorābĭlis,
e : défavorable. ---
Dig. 37, 6, 6.
- infăvōrābĭlĭtĕr
: défavorablement.
--- Ulp. Dig. 50, 2, 2.
- infēci
: parf. de inficio.
- infēco
: c. infæco.
- infectĭo, ōnis, f. :
- 1
- action de teindre,
teinture. --- Th.-Prisc. 1, 1. - 2 -
(c. stuprum) action
de déshonorer, souillure. --- J.-Val. 3, 31.
- (Lebaigue
P. 626 et P.
627)
- infectīvus,
a, um [inficio] : de
teinture, tinctorial, qui sert à teindre. --- Vitr.
7, 14, 2.
- infecto,
āre [inficio] : - tr. - troubler [fig.]. ---
Apul. M. 2, 18.
- infectŏr,
ōris, m. [inficio] : teinturier. --- Cic. Fam. 2,
16, 7 ; Plin. 20, 59.
- infector
succus (adj.) : suc tinctorial. ---
Plin. 22, 8.
- infectōrĭus,
a, um : [infector] : qui sert à teindre, tinctorial.
--- M.-Emp. 4.
- infectorium,
ii, n. : teinturerie. --- Gloss.
- infectrix, īcis, f. :
corruptrice. --- Julian. d. Aug. Sec. Resp. 2, 105.
- infectus
:
1
- infectus, a, um : part. de
inficio. - a
- mêlé de, pénétré de. - b
- souillé,
gâté, vicié, corrompu, infecté. - c
-
imprégné, coloré, teint.
2
- infectus, a, um. [in + factus] :
a
- non travaillé.
- infectum argentum, Liv. 34, 10, 4 ; infectum aurum,
Virg. En. 10, 528 : argent, or brut.
b
- non fait, non réalisé.
- damnum infectum, Cic. Top. 22 : dommage
non
causé, éventuel.
- aliquid pro infecto habere, Cic. Inv. 2, 80
: considérer qqch comme non avenu.
- omnia pro infecto sint, Liv. 9, 11,
3 : que tout soit non avenu.
- infectis iis, quæ agere destinaverat,
Cæs.
BG. 2, 32, 4 : sans avoir accompli ce qu’il s’était proposé de
faire.
- infecto negotio, Sall J. 58, 7 : sans avoir réalisé
son dessein.
- facta
atque infecta canere, Virg. En. 4, 190 : publier ce qui a eu lieu et ce
qui n'a
pas
eu lieu (publier le vrai et le faux).
- ne infecta re abiretur, Liv. 9, 6 : pour qu'on ne se retirât sans
avoir combattu.
- re
infecta inde discessit, Cæs. BC. 3, 40, 5 : il se retira sans venir à
bout de son
entreprise.
- fugit
ipse Latinus pulsatos referens infecto foedere divos, Virg. En. 12, 286
: Latinus lui-même s'enfuit en proclamant que les dieux ont été
insultés
par le pacte qui n'a pas été respecté.
- infectum reddere,
Plaut. Most. 4, 3, 23 : faire que quelque chose ne soit pas arrivé.
c
- non faisable, impossible.
- rex
nihil infectum Metello credens, Sall. J. 76 : le roi, croyant qu'il n'y
avait
rien d'impossible pour Métellus.
- mira et paene
infecta, Apul. M. 1, 20, 4 : faits étonnants et presque irréalisables.
3 - infectŭs, ūs, m. (seul. à
l'abl. infectu) : teinture.
--- Plin. 8, 193.
- infēcundē,
adv. [infecundus] : d’une manière non féconde, non
copieuse. --- Gell. 19, 3, 2.
- infēcundĭtās,
ātis, f. [infecundus] : infécondité, stérilité. ---
Tac. An. 4, 6 ; Plin. 11, 50.
- infēcundus, a, um
: infécond, stérile. --- Sall. J. 17, 5; Ov. Tr. 3, 14, 34
-
infēcundior Col. 3, 4, 7.
- infēlīcĭtās,
ātis, f. : - 1 - le
malheur, l'infortune. --- Cic. Div. 2, 62 ; Pis. 47. - 2
- stérilité. --- Quint. 10, 2, 8.
- infēlīcĭtĕr
: malheureusement. --- Ter. Eun. 329 ; Liv. 1, 45, 3 ; 2, 35, 8
- infēlīcĭtius Quint. 8, 6, 33; infēlīcissime Aug.
Civ. 12, 13.
- infēlīcĭto : voir infelico. --- Cæc. d. Non. 126, 26.
- infēlīco,
āre : - tr. - rendre malheureux. --- Plaut. Rud. 885;
1225; Merc. 436.
- infēlix, īcis :
1 - improductif, infécond,
stérile. --- Plin. 24, 68; Virg. G. 2,
239, etc.
- fig. infelix
opera, Quint. 10, 1, 7 : travail stérile.
2 - qui
essuie des échecs, malheureux,
infortuné.
- crux infelici et aerumnoso comparabatur, Cic. Verr. 2, 5,
62, 162 : une croix était préparée pour ce malheureux, cet infortuné.
- homo miserrimus atque infelicissimus, Cic. Rosc. Am. 41,
119 : homme très malheureux, très infortuné.
- infelix + gén. :
malheureux sous le rapport de.
- infelix animi Phœnissa, Virg. En. 4, 529 : la
Phénicienne, triste dans son coeur.
- infelix fidei, Sil. 12, 432 : malheureux dans sa
fidélité. --- cf. Sil. 9, 627.
- infelicior domi quam militiae, Liv. 5, 12, 1 : plus
malheureux dans sa cité qu'à l'armée.
3 - qui cause
du malheur, misérable, triste, funeste.
-
infelix rei publicæ, Cic. Phil. 2, 64 : funeste à l’Etat.
- hinc totam infelix volgatur fama per urbem, Virg. En. 12,
608 : dès lors, la triste nouvelle se répand dans toute la ville.
- arbor
infelix : - a - arbre sinistre [dont les
fruits étaient consacrés aux dieux
infernaux, voir
Macr. S. 2,
16, 2]. - b - arbre stérile et condamné
par la
religion, voir
Plin. 16, 108.
- c - arbre sinistre, où l’on pendait
les condamnés. --- Cic. R.
Perd. 13.
- infelix studium, Liv. 3, 56, 9 : zèle funeste.
- infelix
vates, Virg. En. 3, 246 : prophétesse qui présage des malheurs,
prophétesse de
malheurs.
- infēlox, ōcis : c.
infelix. --- Prisc. Accent. 34.
- infendĭtŏr, ōris, m. : qui
assiste en justice, défenseur. --- Gloss. Phil. --- σύνδικος.
- infendo, ĕre : - tr. - accuser,
attaquer. --- Gloss. Phil.
- infensē,
adv. [infensus] : en ennemi, d’une manière hostile. ---
Tac. An. 5, 3.
- quis porro Isocrati
est adversatus infensius ? Cic. Or. 172 : qui, d'ailleurs, s'est autant
déchaîné contre Isocrate ?
- infenso,
āre : - 1 - tr.
- traiter en ennemi, ravager, dévaster.
- 2 - absol.
- agir en ennemi avoir des sentiments hostiles. --- Tac. An.
13, 41.
- infensare
pabula, Tac. An. 6, 34 : (Pharasmane) massacre les fourrageurs
(d'Orode). --- Tac. An. 13, 37.
- discretum est, ut quasi infensantibus deis exitio tradi crederetur,
Tac. An. 13, 41 : on en conclut que les dieux irrités livraient
(la ville d'Artaxate) à sa
perte.
- infensus,
a, um [in, fendo] : - 1 - irrité,
furieux,
acharné, animé contre. - 2
- hostile, ennemi,
funeste.
- infensus
alicui (infensus in aliquem) : irrité contre qqn, ennemi de qqn.
- infenso atque inimico animo venire, Cic. Verr. 2, 2, 149 :
venir avec des sentiments de haines.
- Drances
infensus Turno, Virg. En. 11, 122 : Drancès ennemi de Turnus. ---
cf. Tac. An. 11, 1.
- infensius servitium, Tac. An. 1,
81 : une servitude plus cruelle.
- infensiores in se
... judices, Liv. 39, 6, 5 : juges plus sévères à son égard.
- infensa valetudo, Tac. An. 14, 56 : une
santé ennemie, qui fait obstacle.
- opes principibus
infensae, Tac. A. 11, 1 : puissance menaçante pour les princes.
- adeo infensa erat
coorta plebs, Liv. 2, 35, 3 : tant la plèbe s’était soulevée avec
colère.
- infer
:
1
- infĕr, ĕra, ĕrum : c. inferus,
a, um.
2
- infĕr : impér. prés. de infero.
- infĕrax,
ācis : stérile. --- Hier. Homil.
ex Orig. 2.
- infercĭo
(infarcĭo), īre, fersi, fertum : - tr. - 1
- fourrer, mettre dans. - 2
- remplir, bourrer,
farcir.
- infercire verba, Cic. Or. 69, 231; Tert. Anim. 6 : fourrer, ajouter
des mots.
- aliquid
aliqua re infarcire : bourrer qqch de qqch.
-
cf. Plin. 33, 1, 6, §
25; Lact. Most. Pers. 49, 3; Tert. Pall. 4; Tert.
adv. Marc.
3, 10.
- infĕri,
ōrum, m. [inferus] : les enfers.
- Cic.
Tusc. 1, 5, 10; Liv. 26, 32; Cic. Cat. 2, 9, 20; Cic. Vatin.
6, 14; Cic. Phil. 14, 12, 32.
-
sic, inquit (Leonidas), commilitones, prandete tamquam apud inferos
cenaturi, Sen. Ep. 82, 21 : camarades, dit Léonidas, déjeûnez en vous
disant que vous dînerez aux enfers. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 134, éd. Vuibert.
- aliquem
ab inferis
excitare : faire
sortir
qqn
des enfers, évoquer, ressusciter. --- Cic. Or. 25, 85; Cic. Brut.
93, 322.
- gén.
inferūm, Varr.
d. Macr. S. 1, 16; Sen. de Ira, 2, 35.
- infĕrĭæ,
ārum, f. [inferi] : sacrifice offert
aux mânes.
- alicui
inferias afferre (dare, mittere, facere) : offrir un sacrifice aux
mânes de qqn.
- alicui inferias afferre, Cic. Nat. 3, 16,
42; Virg. En. 9, 215.
- alicui
inferias dare, Ov.
F. 5, 422.
- alicui
inferias mittere,
Ov. M. 11, 381.
- inferias
alicui facere, Tac. H. 2, 95.
- cf. Suet. Calig.
15; id.
Claud. 11; id. Vit. 11.
- infĕrĭālis, e [inferiae] : qui
concerne les mânes.
- inferialia
(officia) : sacrifices funèbres, sacrifices aux mânes.
- infĕrĭālĭa, ōrum, n.
plur. (= inferiae) : sacrifices offerts aux mânes. --- Gloss.
Philox.
- officiis
inferialibus statim exactis puella protinus festinat ad maritum suum
demeare, Apul. M. 8, 7, 4 : les devoirs funèbres accomplis, la jeune
femme ne songe plus qu'à rejoindre son époux.
- infĕrĭor, infĕrĭus, compar. de inferus
:
1 - qui
est plus bas, inférieur.
- Cæs. BG.
7, 46, 3;
id.
ib. 2, 25;
id.
ib. 7, 35.
- ex inferiore loco dicere, Cic.
Att. 2, 24, 3
: parler d'en
bas (sans monter à la tribune).
- infĕrĭōres, um, m.
: les habitants de la partie basse (d'une ville). --- B.
Alex. 6, 3.
- inferior versus Ov. Am. 1, 1, 3 : le vers
inférieur dans
le distique, le pentamètre.
- inferior
ætate, Cic. Br. 182 : plus jeune. --- cf.
Br. 228.
2
- plus
faible.
- inferior
numero navium, Cæs. BC. 1, 57, 1 : plus faible
sous le rapport du nombre des navires.
- causa
inferior, Cic. Br. 30
: la cause la plus faible, la moins bonne.
- inferior
in jure
civili, Cic. Br. 179 : moins fort en droit civil.
- inferior
quam aliquis (inferior alicui, inferior aliquo) : inférieur à qqn.
- multo
inferior est pater filio : le père est bien inférieur à son fils.
- multo
inferior pater est quam filius : le père est bien inférieur à son fils.
- avec
dat. nemini
inferior, Sall. H. 2, 87 : qui ne le cède à personne.
- eā
continentiā vir gravis, et nulla arte cuiquam inferior, Sall. fragm.
: respectable par cette modération, et ne le cédant en rien à
aucun autre.
- avec
abl. humanos
casus virtute inferiores putare, Cic. Læl. 7
: croire que la vertu est plus forte que les vicissitudes
humaines.
- belli
laude non inferior quam pater, Cic. Off. 1, 116
: ne le cédant pas à son père pour les mérites guerriers. --- cf.
Br.
155 ; 179, etc.
3
- inférieur, d'un rang plus bas.
- omnia
inferiora virtute ducere,
Cic. Tusc. 4, 57 : mettre tout au-dessous de la vertu.
- inferioris
ordinis esse, Cic. Leg. 3, 30 : être d'un rang inférieur.
- subst.
inferior, Quinct. 95 : un inférieur.
- inferiores,
Cic. Læl. 72, etc. : les
inférieurs.
- inferiores
quinque dies, Varr. L. L. 6, § 13 : les cinq derniers jours.
- inferius
:
1 - infĕrĭus, adv.
compar. de infra
: plus bas, plus au-dessous.
- Ov. M.
2, 137 ; 2, 208.
- fig. virtutem
inferius adducere, Sen. Ep. 79, 10
: faire déchoir la vertu.
2
- infĕrĭus, a, um
[infero] : offert en sacrifice.
- inferium
vinum : vin nouveau offert en libation.
-
Cato, Agr. 132, 2 ; 134, 4, cf. P. Fest. 113, 2 ; Arn. 7, 31;
Serv. En. 9, 641.
- voir
inferiæ.
- infermentātus,
a, um : non fermenté, sans levain. --- P.
Nol. Carm. 26, 47.
- infermento, āre
: - tr. - faire fermenter. --- Rufin. Orig.
num. 23, 7.
- infermentum,
i, n. : ce qui n'a pas fermenté. --- Gloss.Phil.
- inferna,
ōrum, n. : - 1 - les
enfers. ---
Tac. H. 5, 5. - 2
- les parties basses
(du corps), le bas ventre.
- purgare
per inferna, Plin. 25, 51 : purger par le bas.
- infernālis,
e : de l'enfer,
infernal. --- Prud. Symm. 1, 388 ; Alcim. 2, 290.
- Infernās,
ātis : de la mer
Inférieure ou Tyrrhénienne. --- Plin. 16, 197 ; Vitr.
2, 9, 17.
- infernē,
adv. [infernus] : en
bas. --- Lucr. 6, 597.
- inferni,
ōrum, m. [infernus] : séjour
des dieux Inferi,
les
enfers. ---- Prop. 2, 1, 37.
- voir inferna.
- infernus,
i, m., l'enfer. --- Eccl.
- infernus,
a, um [infer] :
1 - d'en
bas, d'une
région inférieure.
- Cic. poet. Nat.
2, 114 ; Plin. 2, 128.
2 - qui
est sous terre,
des enfers, infernal.
- Virg.
En 6, 106 ; Tac. An. 2, 28.
- infernus,
i, m. (s.-ent.
locus) : l'enfer.
- inferna,
ōrum, n. (s.-ent.
loca) : les enfers, le monde infernal.
- inferni,
ōrum, m. (s.-ent.
loci) : les enfers, le monde infernal.
- infĕro,
ferre, intŭli, illātum (inlātum) : (Lebaigue
P. 628) -
tr. -
1
- porter, jeter dans,
vers, sur, contre.
- inferre
in ignem aliquid, Cæs. BG. 6,
19, 4 : jeter qqch au feu.
- in
equum aliquem inferre, Cæs. BG. 6, 30, 4 : jeter
qqn sur un cheval.
- inferre
scalas ad moenia, Liv. 32, 24, 5 : appliquer des
échelles contre les murs.
- aggeri
ignem inferre, Cæs. BG. 7, 22, 4 : mettre le feu
à la terrasse. --- cf. Cic. Cat. 3, 22.
- inferre
fontes urbi, Tac An. 11, 13 : amener
des eaux de source dans la
ville.
- inferre
ærario, Plin. Ep.
2, 11, 20 : verser au trésor.
- ne
naves terræ inferrentur, Liv. 29, 27,
11 : pour éviter que les navires ne fussent jetés à la côte.
2 - porter
au tombeau, ensevelir. --- Cic. Leg. 2, 64.
3 - porter sur la table, servir. --- Plin.
9, 120.
4 - produire des comptes (rationes). --- Cic.
Flac. 20.
5 - porter, inscrire
sur des comptes (rationibus).
--- Col. 1, 7, 7.
6
- imputer.
- inferre sumptum civibus,
Cic. Flac. 45 : porter une dépense au compte des citoyens.
- inmodicas
possedit opes, sed plura retentis intulit, Luc. 9, 197 : il posséda des
richesses excessives, mais il en porta plus au compte (du trésor) qu'il
n'en garda pour lui.
7
- verser
une contribution, payer.
- Plin. Pan. 39, 6 ; Col. 1, 1, 11.
8
- porter (la main), attaquer.
- inferre manus
alicui, in aliquem ; vim alicui : porter les mains sur qqn,
faire
violence à qqn.
- inferre
signa in hostem : porter les enseignes
contre l'ennemi, attaquer l'ennemi. --- Cæs. BG.
2, 26,
1, etc.
- inferre
signa patriæ, Cic. Flac. 5 : porter les enseignes contre sa patrie,
attaquer sa patrie.
- inferre
bellum
alicui, Cic. Pis. 84 ;
Italiæ, Cic. Att. 9, 1, 3
; contra
patriam, Phil.
2, 53 : porter, faire la guerre contre qqn, contre
l'Italie,
contre la
patrie.
- alicui
causam belli contra patriam inferendi dare, Cic. Phil. 2, 22 : fournir
un prétexte à qqn pour faire la guerre à sa patrie.
- de
bello in provinciam Syriam illato, Cic. Fam. 15, 2, 1
: au
sujet de la guerre portée dans la province de Syrie.
- cf.
Nep. Ham. 4, 2
; Liv. 9, 25, 1.
-
inferre arma,
Liv. 1, 30, 8 : commencer les hostilités.
- alias bellum
inferre alias illatum defendere, Cæs. BG. 2 : tantôt
faire une guerre offensive, tantôt faire une guerre défensive.
- gradum
inferre
: marcher,
aller de l'avant, attaquer. --- Liv. 10, 33,
4 ; Liv. 35, 1, 9.
- mais
pedem
inferre : porter le pied, poser le pied qq part, aller qq
part. --- Cic.
Cæc. 39.
- se
inferre ou inferri : se
porter (se jeter) sur, dans, contre; se diriger.
- lucus quo se
inferebat, Liv. 1, 21,
3 : bois, où il se retirait. --- cf. Cic.
Sull. 53.
- se
inferre in mediam contionem,
Liv. 5, 43, 8 : se porter au milieu de l'assemblée.
--- cf. Liv. 4, 33, 7;
7, 17, 5, etc.
- Galli
in Fonteium inferuntur, Cic. Font. 44 : les
Gaulois se jettent contre Fontéius.
- lucustarum
nubes in Apuliam
inlatæ sunt, Liv. 42, 10, 7 : des nuées de sauterelles se
jetèrent en
Apulie.
- magnifice
inferre sese, Plaut. Ps. 4, 1, 7 : marcher fièrement.
- se
inferre concilio, Liv. 33, 16, 8 : se présenter dans
l'assemblée.
- Tiberis
illatus urbi, Liv. 35, 21, 5 : le Tibre s'étant jeté
(ayant débordé) dans la ville.
- mais
se inferre : se mettre en avant, se faire valoir. --- Plaut.
Mil. 1045; Cic. Cæc.
13.
- fig.
se inferre in
periculum, Cic. Balb. 25 : se jeter dans le danger.
- inferre
eversionem, vastitatem tectis atque agris, Cic. Har. 3
: porter le
ravage, la dévastation dans les maisons et les propriétés.
- alicui
proditionis crimen inferre, Cic. Verr.
5, 106
: porter contre qqn l'accusation de trahison.
9
- mettre en avant,
produire, alléguer.
- in re
severa delicatum inferre sermonem, Cic. Off.
1, 144 : dans une circonstance grave tenir des propos
légers.
- mentio
inlata,
Liv. 4, 1, 2 : la mention la proposition] mise en avant.
- causam
inferre, Cæs. BG. 1,
39, 3
: alléguer un prétexte.
- inferre alicui causam belli, Cic. : prendre le premier prétexte venu
pour faire la guerre à qqn.
- latro
incitatus jurgii causam intulit. Phaedr. 1, 1 : le brigand prit un
prétexte pour lui chercher querelle.
- inferre : mettre en
avant (un raisonnement, une conclusion). --- Cic.
Inv. 1, 73 ; 1, 89 ; Quint.
5, 11, 27.
- inferre
aliquid ex alio, Cic. : conclure une chose d'une autre.
10
- inspirer, causer,
susciter.
- alicui
terrorem, spem inferre, Cæs. BG. 7, 8, 3;
2, 25, inspirer à qqn de la
terreur, lui donner
de l'espoir.
- alicui
periculum inferre, Cic. Sest. 2 : susciter à qqn des dangers.
- alicui
rei moram inferre, Cic. Inv. 1, 12 : apporter du retard à qqch.
- mæstitiam
alicui inferre : causer de la tristesse à qqn.
- infersi
: parf. de infercio.
- infersus
: c. infertus.
- infertĭlis,
e : infertile, stérile. --- Julian.
Antec. 111, 2.
- infertĭlĭtās, ātis, f. :
stérilité. --- Hier.
Orig. Ezech. 4, 1.
- infertŏr,
ōris, m. [infero] : qui fait le service de table. --- Gloss.
Phil. ; Sch. Juv. 9, 109.
- infertus,
a, um : part. passé de infercio.
- infĕrus,
a, um : qui est au-dessous, qui est plus bas, inférieur.
- infer
Cato, Agr. 149, 1.
- dii
inferi, Cic.
Læl. 12 :
les dieux d'en
bas, les dieux infernaux.
- mare
inferum : la mer Inférieure, la mer Tyrrhénienne.
- omnia
infera, Cic. Tusc. 1, 64 : tout ce qui est au-dessous.
- precari
superūm inferūmque numina : implorer les dieux du ciel et de l'enfer.
- inferus,
i, m. Vulg. (s.-ent.
locus) : l'enfer.
- inferi,
ōrum, m. : les enfers.
- apud
inferos, Cic. : dans les enfers.
- sic,
inquit (Leonidas), commilitones, prandete tamquam apud inferos
cenaturi, Sen. Ep. 82, 21 : camarades, dit Léonidas, déjeûnez en vous
disant que vous dînerez aux enfers. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine,
p. 134, éd. Vuibert.
- ab
inferis excitare, Cic. : faire sortir des enfers, ressusciter.
- infervēfăcĭo, ĕre, fēci,
factum : - tr. - faire
chauffer dans,
faire bouillir dans.
- Cato, Agr.
123 ; Col. 12, 17, 2.
- passif
infervefio, etc. Scrib. 271; Col. 9, 13, 5.
- infervĕo,
ēre : - intr. - être chauffé, bouillir dans, bouillir
sur. --- Cato, Agr.
108, 1; Col 12, 38, 5.
- infervesco,
ĕre, ferbui : - intr. - se
mettre à
bouillir.
- Cato, Agr.
90 ; Cels. 2, 30 ; Hor. S. 2, 4, 67.
- poét.
sol
infervescit fronti, Sil. 13, 341 : le soleil devient brûlant
sur la tête.
- infestātĭo,
ōnis, f. : vexation,
attaque. --- Tert. Apol. 1.
- infestātŏr,
ōris, m. : celui
qui a l'habitude d'attaquer. de harceler. --- Plin.
6, 143.
- infestātus,
a, um : part. passé de infesto.
- infestē,
adv. : d'une
manière hostile, en ennemi. ---- Liv. 26,
13, 7.
- infestius, Liv.
2, 55, 5, etc.
- infestissime,
Cic. Quinct. 66.
- infestīvĭtĕr, adv.
: sans
agrément. --- Gell. 9, 9, 9.
- infestīvus,
a, um : qui n'a pas d'élégance, sans grâce, dépourvu d'agrément.
--- Gell. 1, 5, 3.
- infesto,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- infester, harceler,
ravager, désoler.
- Plin.
6, 205 ; Sen. Ep. 71, 18 ; Ov. M. 13,
730.
2 - fig. attaquer, altérer,
gâter, corrompre.
- Plin.
23, 39 ; 27, 16
; Col. 1, 5, 7.
- infestus,
a, um [in + fendo; cf. defendo, offendo] :
1
- dirigé contre, ennemi,
hostile.
- infestus
alicui, Plaut. Cas. 676 ;
Cic. 5, 169 : animé contre qqn.
- infestus
alicui rei, Cic. Lig. 24
: hostile à qqch.
- urbes
huic imperio infestissimæ, Cic. Cat. 4,
21 : villes les plus acharnées contre notre empire.
- ac
ni C. Memmius tribunus plebis designatus, vir acer et infestus potentiæ
nobilitatis, populum Romanum edocuisset, Sall. J. 27 : et si le tribun
de la plèbe désigné C. memmius, homme énergique et ennemi déclaré des
privilèges de la noblesse, n'avait pas instruit le peuple romain. ---
Touratier, Syntaxe latine, p. 444; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
infestus
in cognatos, Her. 4,
52 : hostile à ses parents.
-
infestus in suos, Cic. Am. 31 : acharné contre les siens.
- animo
infestissimo, Cic. Verr. 5, 144 : avec les sentiments
les plus
hostiles.
- infestis
pilis, Cæs. BC. 3, 93 : avec les
javelots
prêts au jet.
- infesto
spiculo, Liv. 2, 20, 2 : avec la lance en
arrêt. --- cf. 2,
19, 8 : 4, 19, 4, etc.
- infestis
signis, Cæs. BG. 6, 8,
6 : en formation de combat (avec des
étendards dirigés contre,
enseignes
déployées).
- cum
infesto exercitu Romam venire : venir à Rome avec une armée offensive.
- animus
infestus alicui : sentiments hostiles à l'égard de qqn.
- gens
infestissima populo Romano (dat.),
Sall. : nation très acharnée contre
le peuple romain.
- animus
luxuriæ infestus, Sen. : âme qui fait la guerre aux voluptés.
- infestis
oculis conspici, Cic. Cat. 1, 7, 17 : être regardé d'un oeil
malveillant.
2 - exposé
au danger, exposé aux
attaques, mis en péril, menacé, infesté.
- via
excursionibus barbarorum infesta, Cic. Prov. 4 : route infestée par les
incursions des barbares.
- regio infesta ab
Samnitibus, Liv. 10, 46, 9 : région infestée par les Samnites.
-
infestior ager ab
nobilitate quam a Volscis, Liv. 6, 5, 3 : territoire mis en
plus
grand péril par la noblesse que par les Volsques.
- tempus ætatis aliorum libidine infestum, Cic. Cael. 10 : âge mis en
péril par les passions
d’autrui.
- mare
infestum habere, Cic. Sall. : infester la mer, écumer la mer, être
pirate.
- itinera
infesta reddere (facere, habere) : rendre les routes peu sûres.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.