===> Dico
- Ælāna, æ, f. :
Elana (ville d'Arabie Pétrée). --- Plin. 6, 156.
- Gaffiot
P. 72-74 ; (Lebaigue
P. 38).
- Ælānitĭcus
sinus, Plin.
5, 65
: golfe Elanitique.
- Æliāna,
æ, f. : ville du Pont. --- Not. Imp.
- Ælĭānus,
a, um : d'Elius. --- Cic. Br. 206.
- Ælĭānæ
oratiunculæ
: les discours d'Elius Tubéron.
- Ælĭānum jus : recueil
de lois composés par Sextus Elius.
- Ælicē,
ēs, f. : ville de l'Afrique. --- Ant.
- ælĭnŏs,
i, m. : chant funèbre, chant de lamentation. ---
Ov. Am. 3, 9, 3.
- gr.
αἴλινος.
- Ælĭus,
ĭi, m. : Elius (nom d'homme).
- lex Ælia : loi Elia.
- Ăēllō,
ūs, f. : Aello. - 1 -
nom d'une Harpye. --- Ov. M. 13, 7101.
- 2
- une chienne
d'Actéon. --- Ov. M. 3, 219.
- gr.
Ἀελλώ, οῦς --- ἄελλα, ης
: ouragan.
- voir Harpyia
- cursu
fortis Aello, Ov. M. 3, 219 : Aello infatigable à la course.
- Strophadum
portubus infidis exterruit ales Aello, Ov. M. 13 : Aello, (harpie)
ailée,
(les) chassa épouvantés des ports peu sûrs des Strophades.
- ælūrus,
i, m. (c. lat. feles)
: chat. --- Gell. 20, 8, 6.
- gr.
αἴλουρος.
- Æmathia,
etc. : c. Emathia.
- æmĭdus,
a, um : enflé. --- P. Fest. 24, 4.
- Æmĭlĭa,
æ, f. : - 1 - la voie
Emilienne.
- 2 - (s.-ent. regio)
l'Emilie (la Gaule Cispadane, contrée d'Italie où passe cette voie,
contrée
située entre le Pô et l'Apennin). --- Mart. 6, 85, 5 ;
10, 12, 1.
- Æmilia
(via) : la voie Emilienne. --- Cic. Fam. 10, 30, 4; Liv.
39, 2.
- voir
Æmilius.
- Æmĭlĭānus,
a, um : Emilien (surnom).
- Æmilianus
vicus : quartier Emilien (à Rome).
- Æmiliāna,
ōrum, n. : faubourg de Rome. --- Varr. R. 3,
2, 6; Suet. Claud. 18, 1.
- prædia Tigellini Æmiliana,
Tac. An. 15, 40 : propriété de Tigellin dans le faubourg
Emilien.
- Æmĭlĭus
:
1
- Æmilĭus, ĭi, m. : Emile, Emilius (nom d'une grande famille romaine).
- L. Æmilius Paulus : L. Paul-Emile. - a
- il
périt à la bataille de Cannes. - b
- son
fils, de même nom, père adoptif du second Scipion l'Africain et
vainqueur
de Persée.
- au plur.,
imitemur nostros Brutos... Æmilios, Cic. Sest. 143 : imitons
nos Brutus, nos Emiles.
2
- Æmilĭus, a, um : Emilien, d'Emile.
- (via) Æmilia : la voie Emilienne.
- ratis Æmilia, Prop. 4, 2, 3 : le vaissau de Paul-Emile (qui rapporta
son butin).
- pons Æmilius, Juv. 6, 32 : le pont Emilien.
- Æmilius
ludus, Hor. A. P. 32 : école (de gladiateurs) fondée par un Emilius
Lepidus.
- voir
Æmilia.
- Æmon
: voir Hæmon.
- Æmonia
... : voir Hæmonia.
- æmŭla
: voir æmulus.
- æmŭlāmentum,
i, n. (plur.)
: rivalités. --- Ps-Tert. Marc. 4, 10.
- æmŭlantĕr,
adv. : avec le désir d'imiter, avec émulation. ---
Tert. Præscr. 40.
- æmŭlātĭo,
ōnis, f. [æmulor] : - 1
-
émulation,
désir d'égaler. - 2 -
rivalité, jalousie,
envie.
- æmulatio
est alicui cum aliquo : qqn désire rivaliser avec qqn.
- Satrius
Rufus, cui non est cum Cicerone æmulatio, Plin. Ep. 1, 5, 11
: Satrius Rufus, qui ne se pique pas de rivaliser avec
Cicéron.
- Ser.
Tullius regnavit annos quattuor et quadraginta ita ut bono etiam
moderatoque
succedenti regi difficilis æmulatio esset, Liv. 1, 18, 8 : Servius
Tullius
régna
quarante-quatre ans si bien qu'il serait difficile pour un successeur
même
bon et modéré de rivaliser avec lui.
- æmulationem
concitare : donner de l'émulation, exciter l'émulation.
- alit æmulatio ingenia, Vell. 1, 17, 6 : l'émulation alimente le
talent.
- æmulatione
: avec émulation, à l'envi.
- æmulatio
alicujus : désir de rivaliser avec qqn. --- Tac.
An. 2, 59 ; Suet. Calig. 19.
- æmulatio laudis, Nep.
Att. 5, 4 : émulation de gloire.
- æmulatio honoris, Tac. Agr. 21
: rivalité
d'honneur. --- cf. An. 2, 44 ; H. 2, 49.
- vitiosa
æmulatione, quæ rivalitati similis est, Cic. Tusc. 4, 56
: avec une
mauvaise émulation qui ressemble à la rivalité dans l'amour. --- cf.
Liv.
26, 38, 9; 28, 40, 9, etc.; Tac. Agr. 9 ; H. 1.65 ; 2, 30, etc.
- æmulatio cum
aliquo, Tib. 11 : rivalité avec qqn.
- æmulatio alicujus,
Suet. Ner. 23 : jalousie à
l'égard de qqn.
- pictura
fallax est, præsertim in æmulatione naturæ, Plin.
25, 8 : la peinture est trompeuse, surtout dans l'imitation de
la
nature.
- æmŭlātŏr,
ōris, m. : -
1 - qui cherche à égaler, à
imiter. - 2 - rival. --- Tac.
H. 3, 66.
- æmulator
Catonis, Cic. Att.
2, 1, 10 : qui se pique d'imiter Caton.
-
discipulus dei æmulatorque,
Sen. Prov. 1, 5 : [le sage] disciple et émule de Dieu.
- æmŭlātrix,
īcis, f. : celle qui rivalise. --- Cassiod. 7, 5.
- æmulatus
:
1
- æmŭlātus, a, um : part. passé de æmulor.
2
- æmŭlātŭs, ūs, m. : rivalité, jalousie.
- ne æmulatus ageret, Tac. An. 13, 46 : pour qu'il ne devînt
pas son rival.
- æmŭlo,
āre : c. æmulor, āri. --- Apul. M. 1, 23,
- æmŭlor,
āri, ātus sum [æmulus] : - tr. et intr. - être émule [en
bonne et mauvaise part]
1
- chercher à égaler, rivaliser avec.
- cum
aliquo æmulari (æmulari alicui, æmulari aliquem) : être rival de
qqn,
rivaliser avec qqn, entrer en concurrence avec qqn.
-
excitare ad æmulandum, animos, Liv. 26, 36. 8 : exciter les
cœurs à l'émulation.
- æmulari aliquem : chercher à
égaler qqn. --- Nep. Ep. 5, 6; Curt. 8, 4, 23; Quint. 10, 2,
17; Tac. An. 3, 30; 6, 22.
- æmulari aliquid, Cic. 63
: rivaliser avec qqch. --- cf. Liv. 1, 18,
2.
-
ad æmulandas virtutes Liv. 7, 7, 3, [exciter] à égaler les vertus.
--- cf. 3, 61, 11.
-
æmulari alicui : rivaliser avec
qqn. --- Quint. 10, 1, 122; Just. 6, 9, 2.
- æmulari
utile est, Cic. Tusc. 4 : l'émulation est utile.
- iis æmulari, qui ea habent, quæ nos habere cupimus, Cic. Tusc. 1, 19
:
jalouser
ceux qui possèdent ce que nous désirons avoir.
- excitare
ad æmulandum animos primum equestris ordinis, dein reliquæ plebis,
Liv.
26 : exciter d'abord l'émulation des chevaliers, puis celle des autres
citoyens.
- feruntur
hæc (siccata mala) pomis recentibus æmulari, Pallad. 4, 10, 8 : ces
pommes desséchées passent pour valoir les fruits frais.
- basilicæ
uvæ Albanum vinum æmulantur, Plin. 14, 30 : les vignes basiliques
donnent un vin qui rivalise avec celui d'Albe.
2
- être jaloux,
envier.
- æmulari alicui,
Cic. Tusc. 1, 44 : être jaloux de qqn.
- Pindarum æmulari, Hor. O. 4, 2, 1 : marcher sur les traces de Pindare.
- quoniam æmulari non licet, nunc invides, Plaut. Mil. 839 :
puisque tu
ne peux
pas
nous imiter, te voilà maintenant jaloux.
- meas
æmulor umbras, Prop. 2, 34, 19 : je suis jaloux de mon ombre.
- æmulari + inf. : chercher à l'envi à.
- pleraque
municipia et coloniæ æmulabantur corruptissimum quemque adulescentium
pretio inlicere, Tac. H. 2, 62 : la plupart des municipes et des
colonies
cherchaient
à l'envi à attirer les plus corrompus des adolescents en les payant.
3
- péj. rivaliser.
-
æmulari vitiis, Tac. An. 12, 64 : rivaliser de vices.
- æmulari cum aliquo, Liv. 28, 43, 4
: être rival de qqn.
- æmŭlus,
a, um :
1
- qui cherche à imiter, à égaler [en
bonne et mauv. part]
- le plus souvent pris subs.
au masc. ou au fém.
- æmulus alicujus : émule de qqn. --- Cic.
Br. 108; Sall. J. 85, 37; Liv. 34, 32, 4.
- æmulus alicujus rei : émule de qqch. --- Cic. Mur. 61;
Cæl. 34; Phil. 2, 28;
Tusc. 4, 7; Liv. 7, 26, 12; 21, 41, 7, etc.
- mihi
es æmula, Plaut. Rud. 240 : tu es comme moi (tu as les mêmes
sentiments que moi).
- magnis
amnibus æmula corpora, Lucr. 2, 296 : corps
rivaux des grands fleuves [c.-à-d. qui les égalent par leurs
effets; il
s'agit des vents].
- dictator
Cæsar summis oratoribus æmulus, Tac. An.
13, 3 : César le dictateur, rival (égal) des plus grands
orateurs.
- tibia
tubæ æmula, Hor. P. 203 : la flûte rivale (égale) de la
trompette.
2
- rival,
adversaire.
- Parthi
Romani imperii æmuli, Tac. An. 15, 13
: les Parthes rivaux de l'empire romain.
- Civili
æmulus, Tac. H.
4, 18 : adversaire de Civilis.
- æmulus
Triton, Virg. En. 6, 173 : Triton jaloux.
- æmula
senectus, Virg. En. 5, 415 : la vieillesse jalouse.
- æmulus : rival en amour. --- Cic.
Verr. 5, 82.
- tuus
æmulus, Cic. Verr. 5, 133 : ton rival.
- æmulus
prætoris, Cic. Verr. 5, 110 : rival du
préteur. --- cf. Att. 6, 3, 7; Catul. 71, 3; Hor. O.
4, 1, 18: liv. 30, 14, 1.
- Carthago
imperii Romani æmula, Sall. C. 10 : Carthage, rivale de Rome.
- Platonis æmulus exstitit : il fut le rival de Platon.
- æmulus
regni, Curt. : compétiteur au trône.
- si
nulla subest æmula, languet amor, Ov A. A. 2 : s'il n'y a pas de
rivale,
l'amour languit.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- Æmus
(Hæmus), i, m. : l'Hémus (mont de Thrace).
- Æmyndus,
i, f. : île
du golfe Céramique. --- Plin. 5, 134.
- ăēna
(ăhēna), æ, f. : chaudière.
--- Plin. 8, 192; 24, 111.
- Ænarē,
ēs, f. : Enaré (île de la mer Egée). --- Plin. 5, 137.
- Ænarĭa,
æ, f. : Enaria (île voisine de la Campanie, auj. Ischia. ---
Cic. Att. 10, 13, 1; Liv. 8, 22, 6; Suet. Aug. 92;
Paul. ex Fest. p. 20.
- Ænēa
(Ænīa), æ, f. : Enéa (ville
de
Macédoine,
fondée par Enée). --- Liv. 40. 4,
9; 44, 10, 7.
- Ænēātes,
ĭum, m. : les habitants d'Enéa. --- Liv.
40, 4, 4.
- Ænēātĭcus,
a, um : d'Enéa. --- Plin. 16, 197.
- Ænĕădæ,
ārum (Ænĕădūm), m. : - 1 -
les Enéades (compagnons
ou descendants d'Enée). --- Virg. En. 7, 616. - 2
- les
Enéades (les Romains). --- Virg. En. 8, 648.
- gén.
plur. Aeneadūm, Lucr.
1, 1; Ov. Tr. 2, 261.
- au sing.
Ænĕădēs, æ, m. : Enéade (fils
ou descendant d'Enée). --- Virg. En. 9, 653.
- Ænĕānĭcus,
a, um : descendant d'Enée. --- Apul. d. Prisc. Vers.
Æn. 5, 99.
- Ænēās,
æ, m. : Enée (prince
troyen, fils
de Vénus et d'Anchise, héros de l'épopée de Virgile, ancêtre des Romains).
- voc. Ænea; acc. Æneam (Ænean); dat. Æneæ; abl. Ænea.
- gr.
Αἰνείας, ου.
- Æneæ
solvuntur frigore membra, Virg. En. 1 : les membres d'Énée se
paralysent
de froid.
- quid
miserum, Ænea, laceras? Virg. En. : Enée, pourquoi déchires-tu un
malheureux?
- dominum Ænean in regna recepit, Virg. En. 4 : elle a accepté Énée
comme maître
dans notre royaume.
- voir
hors site : Enée.
- Ænēātes,
ĭum (um), m.: voir Enea.
- Ænēātĭcus,
a, um : voir Enea.
- ăēnĕātŏr
(ăhēnĕātŏr), ōris, m. : sonneur de trompette,
un trompette. --- Sen. Ep. 84, 10; apoc.
12, 1. Suet. Cæs. 32. Tert. de cor. 11. Amm. 24, 4, 22.
- Aeneatores
cornicines dicuntur, id est cornu canentes, Paul. ex Fest. p. 20.
- ăēnĕātus,
a, um : écrit ou gravé sur l'airain. ---
Inscr.
- Ænei,
ōrum, m. : habitante d'Enus [Thrace]. --- Liv. 37,
33.
- Ænēis,
ĭdis (ĭdis), f. (acc. -ida) : l'Enéide (poème de Virgile). ---
Ov. Tr. 2, 533; Stat. Th. 12; Gell. 17, 10.
- voir
hors site : Enéide.
- Ænēĭus,
a, um : d'Enée. --- Virg En. 7, 1; Ov. M. 14, 581; id. F. 4,
799; Stat S. 5, 3, 37.
- ăēnĕŏlus,
a, um : de bronze, d'airain. --- Petr. 73,
5.
- Ænēsi,
ōrum, m. : les compagnons d'Enée. --- Paul. ex Fest.
p. 20.
- ăēnĕus
(qqf. ăhēnĕus), a, um : - 1
-
d'airain, de bronze. --- Cic. Off. 3, 38.
-
2 - de la couleur
de
bronze. --- Suet. Ner. 2.
-
3 - dur
(comme l'airain), solide,
inébranlable.
- ahenea
proles, Ov. M. 1 : l'âge de bronze.
- ăēneus
ut stes, Hor. Sat. 2 : pour qu'on t'élève une statue d'airain.
- ăēnea
barba, Suet. Ner. 2 : barbe couleur de bronze.
- ăēnea
turris, Ov. : tour inébranlable.
- Ænīa,
æ, f. : c. Ænea.
- Æniānes,
um (Ænienses, ĭum), m. : habitants d'Enia (ville de Thessalie).
---
Cic. Rep 2, 8.
- Ænianum
sinus, Liv. 28, 5, 15 = Maliacus sinus.
- Ænidēs,
æ, m. : - 1 - fils
d'Enée. --- Virg. En. 9, 653. - 2 - un descendant
d'Enée (roi de Propontide).
- Ænidæ,
ārum, m. : les habitants de Cyzique (cité fondée par un fils d'Enée).
---
V.-Fl. 3, 4.
- ænigma,
ătis, n. :
- gr.
αἴνιγμα, ατος.
- dat.-abl.
plur. ænigmatis, cf.
Char. 123, 3.
1
-
énigme. --- Quint. 6,
3, 51; Gell. 12, 6, 1.
2
- allégorie
un peu obscure. --- Cic. de Or. 3, 167; Quint. 8, 6, 52.
3
- énigme,
obscurité. --- Cic. Div. 2, 64; Juv. 8. 50.
- ænigmata somniorum, Cic.
Div. 2, 64 : énigmes des songes.
- ænigmata legum, Juv. 8, 50
: obscurité des lois. --- Vulg. Num. 12, 8; 1 Cor.
13, 12.
4
- mystère
(païen). --- Arn. 3, 15.
- ænigmătĭcē,
adv. : d'une façon énigmatique. --- Ps.-Sen.
Paul. 13.
- ænigmătista
(ænigmătistēs), æ, m. : celui qui déchiffre des
énigmes. --- Sid. Ep. 8, 16, 4.
- Ænii,
iōrum, m. : habitant d'Enus [Thrace]. --- Liv.
37, 33.
- Æningia,
æ, f. : île de l'Océan septentrional. --- Plin. 4,
96.
- ăēnĭpēs
(ăhēnĭpēs), ĕdis : au pied de bronze, qui a des pieds
d'airain. --- Ov. H. 6, 32.
- Ænĭus,
a, um : d'Enius (ville de Thrace).
- Ænii,
ōrum, m. : les habitants d'Enius.
- Ænnum,
i, n. : Ennum (promontoire d'Egypte). --- Mel.
- Aēnŏbarbus
(Ahēnŏbarbus), i, m. : Ahénobarbus (surnom de la
famille Domitia). --- Suet. Ner. 1.
- Ænona,
æ, f. : Enona (ville de Liburnie). --- Plin. 3,
140.
- Ænos
: voir Ænus.
- aēnŭlum,
i, n. : petit vase d'airain. ---
P. Fest. 28, 4.
- ăēnum
(ăhēnum), i , n. (s.-ent. vas) : chaudron, marmite.
--- Virg. En. 1, 213.
- voir
hors site : ahenum.
- aenus
:
1
- ăēnus (ăhēnus), a, um : - 1 -
d'airain,
de bronze. ---
Lucr. 1, 316. - 2
-
solide (comme l'airain),
indestructible, invincible. - 3 -
dur (comme
l'airain), inflexible.
- ăēna manu, Hor. O. 1, 35, 19
: d'une main de fer.
- ăēna corda St. Th. 3, 380
: cœurs d'airain [inflexibles].
- ăhēna
(ăēna), æ, f. : Vitr. vase (pour délayer les couleurs).
- ăēnum
(ahenum), i , n. (s.-ent. vas) : voir ăēnum
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
2
- Ænus (Ænos), i : - a
-
fém.
Enus (ville de Thrace). --- Mel. 2, 2, 8;
Plin. 4, 11, 18, § 43; Cic. Fl. 14; Liv. 31, 16 4. - b
- masc.
l'Enus (fleuve de Rhétie, auj. l'Inn). --- Tac. H. 3, 5.
- gr.
Αἴνος.
- hac
classe Crassus ab Æno in Asiam navigavit, Cic. Fl. : avec cette
flotte,
Crassus est passé de la ville d'Énus en Asie.
- Ænuscabalēs,
is, m., source en Arabie. --- Plin. 6, 158.
- Æŏles,
um (Æŏlenses, ĭum), m. : les Eoliens(peuple de l'Asie Mineure).
- gr.
Αἰολεῖς.
- Æŏlenses,
ium, m. --- Serg. 476, 16, et Æŏles, um, m.
--- Cic. Flac. 27.
- Æŏlĭa, æ, f. : Eolie. - 1 - contrée de l'Asie
Mineure. --- Cic. Div. 1, 3; Nep. Con. 5. - 2 - résidence d'Eole,
dieu des vents. --- Virg. En. 1,
52.
- gr.
Αἰολία.
- Æŏlĭæ,
insulæ, et Æŏlĭæ, ārum, f. : îles
Eoliennes. --- Plin. 3, 92, sq.
- Æŏlicus,
a, um : des
Eoliens, éolien. --- Plin. 6, 7; Quint. 1, 4, 7;1, 7,
27; 8, 3, 59.
- (Lebaigue
P. 38 et P. 39)
- gr.
Αἰολικός.
- Æolica
ratio, Quint. : le dialecte éolien.
- Æŏlĭcus versus : vers
saphique. --- T.-Maur. 2148.
- Æŏlĭdæ,
ārum (um), m. : Eoliens [anciens
habitants de la Thessalie]. --- Luc. 6, 384.
- Æolides
:
1
- Æŏlĭdēs, æ, m. : fils d'Eole ou
descendant d'Eole. --- Ov. M. 12, 26; Ib. 47, 3.
- gr.
Αἰολίδης.
2
- Æŏlĭdes, um = Æoles : les Eoliens. --- * Vell. 1, 4,
4.
- Æŏlis,
ĭdis, f. : - 1
- Eolienne,
Thessalienne. --- Ov. M. 11, 579. --- H. 11, 34.
- 2 - l'Eolie (contrée
de l'Asie Mineure). --- Liv. 33, 38, 3;
37, 8, 12; Plin. 5, 103.
- gr.
Αἰολίς, ίδος.
- Æŏlĭus,
a, um : - 1 - des
Eoliens. --- Ov. M. 6, 116;
Plin. 36, 154; Sil. 14, 233 . - 2
- d'Eole
(dieu des vents). --- Ov. Am. 3,
12, 29; Tib. 4, 1, 58.
- gr.
Αἰόλιος.
- Æŏlus,
i, m. : - 1 - Eole (dieu
des vents). ---Virg. En. 1, 52 ;
Ov. M. 14, 224. - 2
- Eole (roi de Thessalie). --- Serv. En. 6,
585.
- gr.
Αἴόλος --- αἰόλος :
qui se meut sans cesse.
- æōn,
ōnis, m. : éon (nom
donné par
l'hérésiarque Valentin à des êtres imaginaires et immortels,
personnifiant
une abstraction : la science, la sagesse, la raison ...). --- Tert. Præscr.
7.
- gr. αἰών.
- Æopŏlĭum,
ĭi, n. : Eopolium (ville de Sarmatie). --- Plin. 4, 49.
- Æphĭtus
: voir Æpytus.
- æpulum
= epulum
- Æpy,
n. : Epy (ville de Messénie). --- Stat. Th.
4,180.
- gr. Αἰπύ,
τό.
- Æpytus,
i, m. : roi
d'Arcadie. --- Ov. M. 14, 613.
- Æpytĭus,
a, um : d'Epytus, d'Arcadie. --- Stat. Th. 9, 847.
- æquābĭlis,
e [æquo] :
1 - qui
peut être égalé à.
- vis
hostilis cum istoc fecit meas opes æquabiles, Plaut. Cap. 302
: la loi de la guerre a rendu ma condition égale
à la sienne.
2 - égal
à soi-même en toutes ses parties, régulier,
uniforme, uni.
- tractus
orationis æquabilis, Cic. de Or. 2 : style coulant et uni.
- par
(s.-ent.
est jus),
quod
in omnes æquabile
est, Cic. Inv. 2, 22, 68 : l'équité donne un droit égal à tous.
- æquabilis
satio, Cic. Verr. 3, 112 : ensemencement régulier.
- æquabilis
motus,
Cic. Nat. 2, 23 : mouvement uniforme.
- æquabile
genus orationis, Cic.
Off. 1, 3 : style égal.
- æquabilis
amnis, Cic. : fleuve d'un cours égal.
- corporis
habitus æquabiles, Cic. : mouvements de corps réglés (mesurés).
- æquabilis
fama, Sall. : réputation qui ne se dément pas.
- patientia
se æquabilem præbeat, Cic. Tusc. 2 : que notre patience ne soit
jamais
en défaut.
3
- égal, impartial, juste.
-
prædæ partitio, Cic.
Off. 2, 40 : répartition égale (impartiale) du butin.
- jus
æquabile, Cic.
Off. 2, 42 : droit égal pour tous.
- æquabilis cunctis
vitæ officiis, Tac. H. 4, 5 : égal à lui-même dans tous les
devoirs de la
vie.
- æquabilis in suos, Tac. An. 6, 31
: juste envers les siens.
- nihil
ea juris dictione æquabilius, Cic. Att. 5, 20 : rien de plus équitable
que cette juridiction.
- (rei
publicæ status) æquabilis in
omnes ordines civitatis, Cic. Rep. 2, 62 : (forme de
gouvernement) qui
maintient les principes d'égalité à l'égard de tous les ordres de
l'état.
- æquabilis
compensatio et juris et officii et muneris, Cic.
Rep. 2, 57 : égalité dans la répartition (fixation) des
droits, des
devoirs, des fonctions.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- æquābĭlĭtās,
ātis, f. [æquabilis] :
1 - égalité,
uniformité, régularité.
- æquabilitas in omni vita, Cic. Off. 1,
90 : unité [du caractère] dans toute la
vie.
- æquabilitas motus, Cic. Nat. 2, 15
: régularité d'un mouvement.
2
- équité, impartialité.
- æquabilitas decernendi,
Cic. Mur. 41 : impartialité des arrêts.
- æquabilitatis
conservatio, Cic. de Or. 1, 188 : maintien d'une justice
égale pour tous.
3
- égalité civile, égalité entre citoyen.
- hæc
constitutio habet æquabilitatem quandam magnam, Cic. Rep. 1, 69
: cette constitution
comporte l'égalité à un haut degré.
- ipsa
æquabilitas est iniqua, cum
habet nullos gradus dignitatis, Cic. Rep. 1, 43 : l'égalité
même est
injuste, quand elle ne comporte pas des degrés de mérite (de
considération).
- æquābĭlĭtĕr,
adv. : d'une manière égale,
uniforme, régulière. --- Cato, Ag.
103.
-
frumentum æquabiliter emere ab omnibus Siciliæ civitatibus,
Cic. Verr.
5, 52 : acheter le blé également à toutes les villes de Sicile.
- æquabiliter in
omni sermone fusum (genus facetiarum), Cic. de Or. 2, 218
: (sorte de
plaisanteries) esprit répandu également dans tout le discours.
- æquabiliter in
rem publicam, in privatos... in suos inruebat, Cic. Mil. 76
: il fonçait
indistinctement sur le gouvernement, sur les particuliers..., sur les
siens.
- æquabilius atque constantius sese res humanæ haberent,
Sall. C. 2 :
les affaires humaines auraient plus de régularité et de durée. ---
cf. Tac. An. 15, 21.
- æquævus,
a, um [æquus-ævum] : - 1
- du même âge. - 2 -
aussi ancien, aussi
vieux.
- æquævum
ab humo miserans attollit amicum, Virg. En. 5, 452 : en s'apitoyant sur
son ami, du même âge que lui, il le relève de terre.
- avec
dat. - lotos æquæva Urbi, Plin. 16, 236 :
lotus
aussi ancien que
Rome.
- urbs æquæva polo, Claud. : ville
qui doit vivre aussi longtemps que le
monde.
- æquālis,
e :
1 - égal, uni, de
niveau.
- mons æquali dorso continuus, Tac. An. 4 : montagne dont la crête
était de
niveau.
- ne
non æqualis (terra) ab omni parte foret, Ov. M. 1 : de peur que la
terre
ne fût égale dans toutes ses parties.
- per
loca æqualia, Sall. J. 79, 6 : à travers un terrain uni. --- cf.
Cato, Agr. 162, 2; Ov. M. 1, 34; Liv. 9, 40, 2.
2 - égal en grandeur,
semblable, pareil,
proportionné à.
- gloria
tua cum multis æqualis est, Sall. : ta gloire est comparable à celle
de beaucoup d'autres.
- virtutes
sunt inter se æquales, Cic. de Or, 1 : les vertus sont égales entre
elles.
- pars
pedis est æqualis alteri parti, Cic. Or. 56 : partie du pied
(métrique)
égale à l'autre.
- intervallis
æqualibus, Cic. de
Or. 3, 185 : par des intervalles égaux.
-
partem pedis æqualem esse
alteri parti (necesse est) Cic. Or. 188 : (nécessairement) une
partie du
pied est égale à l'autre [en métrique].
- quod
editissimum inter æquales tumulos occurrebat oculis, Liv. 7, 24, 8
: ce qui se présentait
à leurs regards comme dominant une chaîne de collines de même hauteur.
- paupertatem
divitiis esse æqualem, Cic. Leg. 2, 25 : [nous voudrions]
que la pauvreté fût l'égale de la richesse.
- æqualium
intolerans, Tac.
H. 4, 80 : ne pouvant supporter ses égaux.
- sunt
virtutes æquales, Cic.
de Or. 3, 55 : les vertus sont égales [entre elles]. ---
cf. 1, 83; Læl. 32;
Fin. 4, 55.
- lingua
aUt moribus æquales Liv. 40, 57, 7, peuples, que la
langue et les mœurs mettent sur le pied d'égalité.
3 - égal en durée, de
même âge que, contemporain.
- æqualis
alicujus (alicui) : de même âge que qqn.
- alicujus
æqualis, Cic. Balb. 9 : du même âge que qqn.
-
meus æqualis, Cic. de Or. 1, 117 : du même âge que moi.
-
æqualis temporum illorum, Cic. Div. 1, 39 : contemporain de
cette époque-là.
- æqualis temporibus illis, Liv. 8,
40, 5 : contemporain de cette époque-là.
- Q.
Maximum senem adulescens ita dilexi, ut æqualem, Cic. Sen. 4 :
adolescent,
j'ai aimé un vieillard, Q. Maximus, comme on aime quelqu'un de son âge.
- Aristides æqualis fere fuit Themistocli, Nep. Arist. 1 : Aristide fut
presque le
contemporain de Thémistocle.
- Livius
(Andronicus) Ennio æqualis fuit, Cic. Brut. 18 : Livius (Andromicus)
contemporain
d'Ennius.
- cum
ea (= arbore) cupressus æqualis, Plin. 16 : un cyprès du même âge que
cet arbre.
- sacra æqualia Urbi, Liv. : cérémonies aussi vieilles que Rome.
- ne
istuc Juppiter sirit ( = siverit) urbem in æternum conditam fragili
huic
et mortali corpori æqualem esse, Liv 28 : puisse Jupiter ne pas
permettre
que la ville fondée pour toujours ** ait une durée de vie égale à
mon corps fragile et mortel** = ait la durée de vie du mortel
fragile
que je suis.
- ducebat
exercitum æqualem stipendiis suis, Liv. : il commandait une armée qui
avait fait avec lui toutes ses campagnes.
- æqualis
memoria, Cic. : souvenirs contemporains.
- studiorum
agitatio vitæ æqualis fuit, Cic. CM 23 : leur activité
studieuse dura autant que leur vie.
- ejus
benevolentia in populum
Romanum est ipsius æqualis ætati, Cic. Phil. 11, 33 : son
dévouement à
l'égard du peuple romain est aussi vieux que lui-même.
- (sacrificium)
æquale hujus urbis Cic. Har. 37 : (sacrifice) aussi vieux que
notre
ville. --- cf. Leg. 2, 9.
4 - égal à soi-même,
constant, invariable,
uniforme.
- sibi æqualis, Plin. : toujours égal à lui-même.
- cæli
salubritas æqualis, Just. : air d'une salubrité constante.
- æquali
quadam mediocritate, Quint. 10 : d'une médiocrité qui se soutient.
- nil
æquale homini fuit illi, Hor. S. 1, 3, 9 : dans cet homme, il
n'y avait rien d'égal (de constant).
- æquali
ictu, Ov. M. 11, 463 : [frapper l'eau] à coups réguliers.
- æqualis cursus, Sen. Tranq. 2, 4
: cours
régulier (égal à lui-même).
- æqualis
fuit in tanta
inæqualitate fortunæ, Sen. Ep. 104, 28
: il fut toujours égal dans
de si grandes inégalités du sort.
- æqualis et congruens, Suet. Tib.
68 : ayant un corps régulier et bien proportionné.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- æqualĭtās,
ātis, f. [aequalis] :
1
- égalité de l'âge.
- aequalitas vestra, Cic. Br. 156
: le fait que vous êtes du même âge.
- æqualitatis
inter plausus, Phædr. : au milieu des applaudissements de ses
compagnons.
2
- égalité [sous divers rapports],
identité.
-
quis est, qui horum
consensum conspirantem et pæne conflatum in hac prope æqualitate
fraterna noverit, qui... Cic. Lig. 34 : est-il qqn, pour peu
qu'il
connaisse la manière dont leurs sentiments sont concordants et semblent
se confondre, dans cette quasi identité de leurs âmes de frères,
qui...
- virtutibus
exceptis atque vitiis cetera in summa æqualitate
ponunt, Cic. Leg. 1, 38 : pour eux, vertus et vices exceptés,
tout le
reste est absolument identique (indistinct, indifférent, ἀδιάϕορα).
3
- en politique égalité [des
droits, ἰσοτιμία].
- societas
hominum
et æqualitas et justitia, Cic. Leg. 1, 49 : la société humaine
et
l'égalité et la justice. --- cf. Tac. H. 2, 38; An.
1, 4; Plin. Ep. 9, 5, 3.
4
- esprit d'égalité [qui fait qu'un
citoyen ne cherche pas à s'élever
au-dessus des autres illégalement et respecte les droits assurés à
chacun par la constitution]. --- Cic.
Læl. 19.
5
- égalité de surface [surface unie].
- aequalitas maris, Sen. Ep. 53, 2
: calme de la mer. --- cf. Nat. 1, 5, 3.
- carnes
excrescentes ad æqualitatem reducere, Plin. 30 : égaliser les chairs
en faisant disparaître les excroissances.
6
- égalité des proportions, harmonie d'une
statue. --- Plin. Ep. 2, 5, 11.
7
- invariabilité,
régularité dans la vie. --- Sen. Ep. 31, 8; Ir.
41, 2.
- aequalitas gaudii, Sen. Ep. 59, 16
: joie toujours égale.
- æquālĭtĕr,
adv. : également, de niveau, uniformément, pareillement,
équitablement.
- reverentius
et æqualius duci parebant, Tac. H. 2, 27 : ils obéissaient à leur
général
avec plus d'égards et d'une manière plus soutenue.
- frumentum
æqualiter distributum, Cic. Verr. 3, 163 : blé
assigné [comme contribution] par
quantités égales. --- cf. Flacc. 89 ; Com. 53; Nat.
2, 115; Læl. 56; Q. 1,
1, 33; Fam. 11, 20, 3.
-
æqualiter constanterque ingrediens (oratio), Cic. Or. 198
: (style) qui
s'avance à pas égaux..., qui marche à une cadence égale et constante.
- collis
ab summo æqualiter declivis, Cæs. BG. 2, 18, 1
: colline à pente égale
depuis le sommet.
- (tributum)
aequaliter ex censu conferre, Liv. 1, 43, 13 : payer (l'impôt)
proportionnellement à la richesse.
- æquāmĕn,
ĭnĭs, n.
[aequo] : niveau (instrument pour niveler). ---
Varr. d. Non. p. 9, 18.
- æquāmentum,
i, n. : action
de rendre la pareille. --- Non. 3, 26.
- æquănĭmis,
a, um :
indulgent, bienveillant. --- Herm. Past. 2, 51.
- æquănĭmĭtās,
ātis, f. : - 1
- sentiments
bienveillants. --- Ter. Phorm. 34; Ad. 24. - 2 -
égalité d'âme, patience. --- Sen. Ep.
66, 13; Plin. 18, 123; Lact. 5, 22, 3.
- æquănĭmĭtĕr,
adv. : avec
égalité d'âme, avec sérénité. --- Tert. Patient. 8; Amm. 19,
10.
- æquănĭmus,
a, um : qui a de la patience, dont l'esprit est égal,
mesuré. --- Aus. Id. 3, 10.
- Æquānus,
a, um : d'Equa
(ville de Campanie). --- Sil. 5, 176.
- æquātĭo,
ōnis, f. : égalisation.
- aequatio gratiae, dignitatis,
suffragiorum,
Cic. Mur. 47 : nivellement du crédit, du rang, des suffrages.
- æquatio
bonorum, Cic. Off. 2, 73 : répartition égale des biens.
- æquatio
juris, Liv. 8, 4, 3 : égalité de droits.
- æquātŏr,
ōris, m. : inspecteur
ou essayeur (de la monnaie). --- Inscr.
- æquātus,
a, um : part. passé de æquo.
- 1
- uni, égalisé, aplani, nivelé. - 2
- rendu
égal.
- æquatum
mare, Varr. : mer apaisée.
- æquata
mensa, Ov. : table mise d'aplomb.
- æquati
campi montibus, Suet. : plaines élevées au niveau des montagnes.
- domus æquata solo, Quint. : maison rasée.
- domus
flammis æquata (s.-ent. solo), Liv. : maison
détruite par les flammes.
- æquatæ
spirant auræ, Virg. : les vents soufflent d'une haleine égale
(favorable).
- æquatus
cælo : élevé jusqu'au ciel.
- æquato
Marte, Liv. 1, 25 : avec des avantages égaux (sans vainqueurs ni
vaincus).
- æquē,
adv. :
- voir
la grammaire
1
- également, de la même
manière, autant.
- duæ
trabes æque longæ, Cæs. C. 2, 10, 2 : deux poutres de même longueur.
- omnes
aeque boni viri, Cic.
Planc. 14 : tous également hommes de bien.
- numquam
dextro (oculo) aeque
bene usus est, Nep. Han. 4, 3 : jamais il ne se servit aussi
bien de l'œil
droit.
-
honore non aeque omnes egent, Cic. Off. 2, 31 : tout le monde
n'a
pas un égal besoin d'honneur.
- æque
discordia, æque concordia, Tac. Agr. 15 : la discorde aussi bien que
la
concorde.
- avec et
- eosdem labores non aeque graves esse imperatori et militi,
Cic. Tusc. 2, 62 : [il disait que] les mêmes fatigues ne
pèsent pas d'un
poids égal sur le général et sur le soldat. --- cf.
Clu. 195 ; Mur. 28;
Fin. 1, 67; de Or. 3, 50; etc.
- avec ac (atque) - seque ac tu doleo, Cic.
Fam. 16, 21, 7 : je suis
aussi affligé que toi. --- cf. Cat. 3, 29; Fin. 1,
67, etc.
- nihil
aeque
atque illam veterem judiciorum gravitatem requirit, Cic. Caecil. 8
: il
n'y a rien qu'il réclame autant que cette ancienne gravité des
tribunaux
- aeque
ac si : autant que si. --- Cic. Sull. 51 ; Fin, 4,
65; Fam. 13, 43, 2;
Nep. Eum. 5, 6.
- pius
deis immortalibus æque ac si Manlius, collega ejus, devoveretur, Liv.
10 : pieux aux Immortels, autant que si c'eût été Titus Manlius, son
collègue, qui se fût dévoué.
- æque
est ac si (aquam) in puteum conjicias, Petr. 42 : c'est exactement
comme
si on jetait (de l'eau) dans un puits.
- aeque
quam : autant que. --- Plaut., Liv., Sen., Tac., Plin.
- aeque
ut : autant que. --- Ps.
Varr. Sent. 26; Cic. Phil. 2, 94; Plin. Ep. 1, 20, 1; Plin. 34, 165.
- æque
ut quasi, Plaut. : de même que si, tout comme si.
-
avec cum - aeque
mecum, Plaut. As. 332 : autant que moi. --- cf.
Ep. 648 ; Ter. Phorm. 1032 ; Quint. 9, 4, 126.
- suivi de l'abl.
- aeque hoc, Plaut. Amp. 293 : autant que lui.
--- cf. Asin. 493; Curc. 141; Plin. 35, 17.
- nullus
est hoc meticulosus æque, Plaut. : il n'est personne d'aussi timide
que
lui.
- aeque
ajouté au compar. - homo me miserior nullust
aeque, Plaut. Merc.
335 : d'homme plus malheureux que moi, il n'y en a pas au même
degré.
- æque
magnum : aussi grand.
- æque
non dubium, Plin. : il est tout aussi certain.
- gloriam
bonus et ignavus æque sibi exoptant, Sall. C. 11 : l'homme de bien et
l'incapable convoitent également la gloire.
- æque
ac (æque et, æque atque, æque quam) : aussi... que, autant... que.
- æque
pulchrum est et vincere reges et facere : il est aussi beau de vaincre
les rois que de les faire.
- nihil æque quam inopia aquæ (eos) fatigabat, Tac. H. 5 : rien ne les
accablait
autant que le manque d'eau.
- animum
adverte, ut æque mecum hæc scias, Plaut. As. : écoute bien pour en
savoir
autant que moi.
- æque
ac si + subj. de la sub. cond. : autant que si, tout comme si.
- Licinius æque enixe parabit ac si ipse id bellum gesturus esset, Liv.
44 :
Licinius
hâtera les préparatifs avec la même énergie que s'il allait lui-même
avoir la conduite de cette guerre.
- quo
factum est ut æque jumenta nitida ex castello educeret ac si in
campestribus
ea locis habuisset, Nep. : il arriva ainsi à tirer ses chevaux en aussi
bon état de cette forteresse que s'il les eût tenus dans des pâturages.
- spero
futurum ut æque me mortuum juvet tanquam vivum, Petr. 78 : j'espère
que
je trouverai dans la mort (le nard) aussi utile que dans la vie.
2
- justement, avec équité,
équitablement, à bon droit.
- societatem
conjunctionis humanæ æque tuens : maintenant avec équité le lien qui
unit les hommes.
- melius æquius, Cic. (formule
de droit)
: en tout
bien et toute justice.
-
aequissime, Cic. Verr. 3, 147 : très
équitablement.
-
ferro quam fame aequius perituros, Sall. H. fr. 3, 93 : il
sera
mieux de mourir par le fer que par la faim, cf. Plin. 8, 61..
- Æquensis,
is, m. : d'Equum [ville de Dalmatie]. --- Inscr.
- Æqui,
ōrum, m. : les Eques (peuple voisin des Sabins). --- Liv. 1, 9;
Cic. Rep. 2, 20.
- aequĭangŭlus,
a, um : équiangle, aux angles égaux. --- Ps. Boët.
Grom. 392, 10.
- aequĭbĭlis,
e : qui se porte mieux ou assez bien. --- C.-Aur.
Chron. 38.
- aequīclīnātum,
i, n. [aequus, clinatus] : fig. de gram. consistant
dans la répétition des mêmes cas. --- Carm. Fig.
103.
- Æquīcŏli
(Æquīcŭlāni, Æquīcŭli), ōrum, m. : les Eques. --- Plin.
3, 108; 3, 106; Liv. 1, 32, 5.
- Æquīcŭlus, a, um
: des Eques. --- Virg. En. 7, 747; Sil. 8, 371.
- æquĭcrūrĭus,
a, um [æquus + crus] : qui a deux côtés égaux. --- Capel.
6, 712.
- Æquĭcus,
a, um : des
Eques. --- Liv. 3, 4, 3; 10, 1, 7.
- æquĭdĭāle,
is, n. [æquus + dies] : équinoxe. --- P. Fest. 24.
-
(Lebaigue
P. 40)
- æquĭdĭānus,
a, um [æquus + dies] : équinoxial. ---
Apul. Mund. 11.
- æquidicus
:
1
- æquĭdĭcus, a, um : équidique.
- æquidici
versus, Diom. : vers équidiques (vers
composés
de deux hémistiches formant antithèse).
Ex. : alba
ligustra
cadunt, //
vaccinia nigra
leguntur, Virg.).
2
- æquĭdĭcus, i, m. : juge. --- Inscr.
Grut. 904, 9.
- æquĭdĭēs,
ēi, f. : équinoxe. --- Gloss.
- æquĭdistans,
antis : équidistant, parallèle. --- Capel. 8,
817.
- æquĭformes
versus, Diom. : vers composés d'une seule proposition. --- Diom. 498, 25.
- æquĭlanx,
ancis [equus + lanx] : qui a les deux plateaux égaux. --- Fulg. Virg.
165.
- æquĭlātātĭo,
ōnis, f. : largeur égale entre deux lignes parallèles, parallélisme. --- Vitr. 9, 7,
3.
- æquĭlātĕrālis,
e (æquilātĕrus, a, um) : équilatéral. ---
Censor. 8, 6; Capel. 6, 712.
- aequĭlătus,
ĕris, n. [aequus, lătus] : égalité des côtés d'un triangle. ----
Aus. Id. 11, 51.
- aequĭlăvĭum
ou aequĭlōtĭum, ii, n. [aequus, lavo ou lotus]
: déchet de la moitié [en parl. des laines dont la
moitié est perdue au lavage]. --- P. Fest. 24.
- aequĭlībrātĭo,
onis, f. : action de peser exactement. --- Cassian.
Coll. 1. 21. 2.
- æquĭlībrātus,
a, um : mis
en équilibre. --- Tert. Hermog. 41.
- æquĭlībris,
e [aequus,
libra] : de même poids, de même hauteur. --- Vitr. 5,
12, 4.
- æquĭlībrĭtās,
ātis, f. : juste harmonie, juste proportion, équilibre. --- Cic. Nat. 1,
109.
- æquĭlībrĭum,
ĭi, n. : - 1
- équilibre,
exactitude des balances ; niveau (des balances). --- Sen.
Nat. 3, 25, 6; Col. Arb. 5, 2. - 2
- compensation,
talion. --- Gell. 20, 1, 15.
- æquĭlōtĭum,
ĭi, n. : c. æquilavium.
- Æquĭmælĭum,
ĭi, n. : c. Æquĭmēlĭum.
- aequĭmănus,
i, m. : qui se sert également bien des deux mains, ambidextre.
--- Aus. Idyll. 12; Symm. Ep. 9, 101.
- Æquĭmēlĭum
(Æquĭmælĭum), ĭi, n. : l'Equimélium (un quartier
de Rome). ---
Varr. L. 5, 157 ; Cic. Div. 2, 39.
- æquĭnoctĭālis,
e : équinoxial.
--- Catul. 46, 2; Sen. Nat. 3, 28; Plin. 2, 216.
- aequĭnoctĭum,
ii, n. [aequus, nox] : équinoxe, égalité des jours et des
nuits. --- Cato, Ag. 144 ; Cic. Att. 12, 28, 3;
Caes. BG. 4, 36, 2; Varr. L. 6, 8 ; Plin. 2, 215.
- æquĭpār,
ăris [æquus-par] : égal, pareil. --- Aus. Id. 11,
58; Apul. Flor. 3, p. 15.
- æquĭpărābĭlis,
e : comparable, qu'on peut mettre en
parallèle. --- Plaut. Curc. 168.
- æquĭpărantĭa
(æquĭpĕrantĭa), æ, f. : égalité, équivalence. ---
Tert. Val. 16.
- æquĭpărāt-
: c. æquĭpĕrāt-.
- æquĭpăro,
(mieux æquĭpĕro), āre, āvi, ātum : - tr. et intr.
-
- tr. -
1 - égaler,
mettre au même niveau.
- aequiparare rem ad rem : comparer une
chose avec une autre. --- Plaut. Mil. 12; Gell. 20,
1, 34.
- aequiparare rem rei : Liv. 5, 23, 6 : comparer une chose avec
une autre.
- aequiparare rem cum re, Gell.
3, 7, lemm. : comparer
une chose avec une autre.
2
- égaler, atteindre.
- aequiparare
aliquid, aliquem : égaler qqch, qqn. --- Plaut.
Trin. 1126; Liv. 37, 53, 15; Ov. P. 2, 5, 44.
- aequiparare aliquid aliqua
re : égaler qqch en qqch.
- urbem
dignitate aequiperare, Nep. Them. 6, 1 : égaler la ville en
magificence. --- cf. Nep. Alc. 11, 2.
- intr. -
3
- être égal à. --- Enn.
An. 132; Pac. Tr. 401.
- avec dat. nemo
est qui factis me æquiperare queat, Enn. ap. Cic. Tusc. 5 : personne
ne
pourrait égaler mes actions.
- æquiparare
Jovi, Pac. : être l'égal de Jupiter.
- æquĭpĕdus,
a, um (æquĭpēs, ĕdis) [aequus, pes]
: qui a des pieds égaux, des côtés égaux. --- Apul.
Plat. 1, 7; Diom. p. 472 P.
- æquĭpĕrātĭo
(æquĭpărātĭo),
ōnis, f. : comparaison. ---
Gell. 5, 5, 7. .
- æquĭpĕrātīvus,
a, um : qui
exprime la comparaison. --- Prisc. 18, 142.
- æquĭpĕrātŏr,
ōris, m. : qui fait la comparaison. --- Virg. Gram.
106, 19.
- æquĭpĕro
: c. æquiparo.
- aequĭpollens,
tis : équipollent, équivalent. --- Apul. Plat. 3.
- æquĭpollentĕr,
adv. : d'une façon équivalente.
- æquĭpollentĭa,
æ, f. : équivalence.
--- Gloss.
- aequĭpondĕrus,
a, um : de même poids. --- Rufin. Recogn. 3, 11.
- æquĭpondĭum,
ĭi, n. : - 1
- poids
égal, contrepoids. --- Vitr. 10, 3, 4. - 2
- solstice. --- Aug. Serm.
19, 2.
- aequĭportĭo,
ōnis, f. : exacte proportion, juste répartition. ---
Dion.-Exig. 67, 410 Migne.
- aequĭsŏnantĭa,
ae, f., et aequĭsŏnantĭo, ōnis, f.
: identité des sons, unisson. --- Boët. Mus. 5, 11;
5, 12.
- æquĭsŏnus,
a, um : de
même son. --- Boët. Mus. 5, 10.
- æquĭtās,
ātis, f. :
1 - égalité, niveau,
commodité (d'un lieu).
- æquitas
loci, Hirt. : commodité d'un lieu (avantage d'un lieu).
2 - juste proportion,
équilibre, symétrie.
- æquitas
membrorum, Suet. : symétrie des membres.
- æquitas
portionum, Sen. Q. N. 3 : équilibre des parties (de la nature).
3 - équité, justice
naturelle, justice,
impartialité; droiture.
- summa æquitate res constituĕre : régler les affaires avec une équité
parfaite.
- pro æquitate contra jus dicere, Cic. de Or. 1 : défendre l'équité
contre
le droit rigoureux.
- quam
habet æquitatem ut...? Cic. Off. 2 : est-il juste que...?
- etenim
omnes viri boni ipsam æquitatem et jus ipsum amant, Cic. Leg. 1, 48 :
et en effet tous les gens de bien aiment l'équité pour l'équité et le
droit pour le droit.
- leges
interpretari æquitate explicanda, Cic. : interpréter les lois en
faisant
une large part à l'équité.
- æquitas
cordis tui, Vulg. Deut. : la droiture de ton cœur.
- judicabit
populos in æquitate, Vulg. Ps. 9 : il jugera les peuples avec droiture.
4 - égalité d'âme,
calme, tranquillité,
contentement.
- animi
maximi æquitas in ipsa morte, Cic. Tusc. 1 : la tranquillité d'une
grande
âme en présence de la mort.
- quæ
animi æquitatem indicant, Nep. : choses qui témoignent de sa
modération.
- Æquĭtātis
colonia : colonie romaine de Dalmatie. --- Orel. 502.
- æquĭtĕr,
adv. (c. æque) : également. --- Andron. 3;
Non. 512, 27; Plaut. d. Prisc. 15, 13.
- æquĭternus,
a, um [æqueæternus] : de même éternité.
--- Sid. Ep. 8, 13.
- æquĭvălĕo,
ēre [æque + valeo] : - intr. - égaler, valoir autant. ---
Philom. 6.
- æquĭvŏcātĭo,
ōnis, f. :
équivoque. --- Boët. Porphyr. 1.
- æquĭvŏcātus,
a, um (c. aequivocus) : équivoque, à double sens.
- æquĭvŏcē,
adv. : d'une manière équivoque. --- Boët. Porphyr. 2.
- æquĭvŏcus,
a, um : équivoque, à double sens. --- Capel. 4,
339.
- æquo,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1 - égaliser, aplanir,
niveler.
- pumice æquare, Catul. : polir à la pierre ponce.
- aequare locum,
Caes. BC. 2, 2, 4 : aplanir le
terrain.
- aequata
agri planities, Cic. Verr. 4, 107 : une surface aplanie
(un plateau).
- aequare campos, Curt. 4, 9, 10 :
niveler le sol de la plaine.
- aequare aream,
Virg. G. 1, 178 : faire une aire parfaitement plane.
2 - rendre
égal à.
-
avec cum + abl.
- tenuiores cum
principibus aequari se putant, Cic. Leg. 3, 24 : les petits
croient
devenir les égaux des grands. --- cf. Caes. BG. 6,
22, 4; Liv. 28, 40, 10.
- in
his primum cum Graecorum gloria Latine dicendi copiam aequatam, Cic.
Br. 138 : [je pense] que c'est avec eux pour la première fois
que
l'éloquence latine est arrivée au niveau de la renommée grecque.
-
aequare numerum cervorum cum navibus, Virg. En. 1, 193
: abattre un nombre de
cerfs égal à celui des navires.
- avec le datif
- (de philosophia
libri) qui jam orationibus fere se aequarunt, Cic. Off. 1, 3
: (mes
ouvrages de philosophie) dont le nombre est déjà devenu presque égal à
celui de mes discours.
-
aequare per somnum vinumque dies noctibus, Liv. 31, 41, 10
: passer indistinctement les jours et les nuits dans le
sommeil et
l'orgie.
- aequare aliquem alicui : égaler un homme à un
autre (mettre sur le pied d'égalité un homme avec un autre.
--- Liv.
3, 70, 1; 26, 48, 14.
- aequare solo : raser une maison.
--- Liv. 6,
18, 4; 24, 47, 15, 2, 9, 3.
- aequata
machina caelo, Virg. En. 1, 89 : machine qui atteint le ciel.
- caelo
aliquem laudibus aequare, Virg. En. 11, 125 : porter
qqn jusqu'aux nues.
- Capuae
amissae Tarentum captum aequare, Liv. 26, 37,
6 : égaler la prise de Tarente à la perte de Capoue. --- cf.
28, 4, 2.
- regii
nominis magnitudini semper animum aequavit, Liv. 33, 21, 4
: il tint
toujours ses sentiments à la hauteur du titre de roi.
3
- égaliser, mettre
sur le même plan, rendre
égal, répartir également.
- æquare
(solo) urbem, Liv. : raser une ville, anéantir une ville.
- stercora æquare, Col. 2, 22 : étendre également le fumier.
- æquato
omnium periculo, Cæs. BG. 1, 25 : le péril étant le même pour
tous.
- cum
aequassent aciem, Liv. 3, 62, 7 : [les Sabins] ayant formé un
front de bataille de même étendue.
-
aequata
fronte, Liv. 339, 7 : sur un front égal (sur une même ligne).
- aequato
jure omnium, Liv. 2, 3, 3 : avec l'égalité de droit
pour tous.
- certamen
aequare, Liv. 21, 52, 11 : équilibrer la lutte,
maintenir les chances égales.
- aequat
omnes cinis, Sen. Ep. 91, 16 : notre cendre
nous rend tous égaux.
- æquare
nocti ludum, Virg. En. 9 : *rendre la durée du jeu égale à celle
de la nuit* = passer toute la nuit à jouer.
4
- mettre en
parallèle, comparer.
- æquare
et conferre scelera alicujus cum aliis, Cic. Verr. 1 : comparer les
crimes
de qqn à d'autres.
- æquare
Hannibali Philippum, Liv. 31 : comparer Philippe à Annibal.
- hujus
adrogantiam pertinacia alterius aequabat, Liv. 5, 8, 11 : son orgueil
n'avait d'égal que l'entêtement de l'autre.
5
- égaler, être au
niveau de, être égal
à, atteindre (le niveau de).
- etiam
si non transierit, æquabit, Quint. Inst. 10, 2 : même s'il ne le
dépasse pas, il
l'atteindra.
- facta
dictis æquare, Liv. 6, 20, 8 : égaler les actions aux paroles.
- æquare
fastigium aquæ : s'élever au niveau de l'eau.
- aequari
summa infimis, Liv. 2, 9, 3 : (ils annonçaient que) les rangs
les plus
élevés seraient égaux aux rangs les plus bas (= que tous les
hommes seraient égaux).
-
mœnium altitudinem aequare, Curt. 4, 6, 21 : atteindre la
hauteur des remparts.
- nondum
subacta ferre jugum valet cervice, nondum munia comparis aequare, Hor.
O. 2, 5, 1 : elle ne peut encore ni porter le joug
sur le
cou, ni travailler autant que son compagnon.
-
aequare cursum equorum, Curt. 4, 1, 2 : égaler la course des
chevaux.
- aequare equos velocitate, Liv. 25,
34, 14 : égaler
les chevaux en vitesse.
- aequare equitem cursu, Liv. 31,
36, 8 : égaler un
cavalier à la course.
- aequare gloriam alicujus, Liv. 4,
10, 8 : atteindre la gloire de qqn.
- aequare odium Appii, Liv.
2, 27, 4 : être aussi détesté qu'Appius.
- voir
æquatus.
- æquom
: voir æquus.
- æquŏr, ŏris, n. [æquus] :
toute surface unie (plane).
- arch.
æcor
Varr. Men. 288.
1 - surface plane.
- æquor
speculorum, Lucr. 4, 187 : la surface polie des miroirs.
- æquor
ventris, Gell. : peau lisse du ventre.
- æquor
cereum, Aus. : tablette de cire (pour écrire).
2 - pays plat, plaine,
champ, campagne.
- æquore
campi, Virg. : dans la plaine.
- æquor
proscissum, Virg. : champ sillonné (par la charrue).
- prius ignotum
ferro quam scindimus æquor, Virg. G. 1, 50 : avant de fendre
avec le fer une campagne inconnue.
- immensum
confecimus æquor, et jam tempus equum fumantia solvere colla,
Virg. G. 2, 540 : nous avons parcouru une immense carrière, et voici
qu'il est temps de détacher du joug les cols fumants des chevaux.
- in camporum
patentium æquoribus, Cic.
Div. 1, 93 : sur la surface unie des
vastes plaines.
- Daren
agit æquore toto, Virg. En. 5, 456 : il pousse devant lui Darès par
toute
l'arène.
- fatus
medium procedit in aequor, Virg. En. 10, 451 : sur ces paroles, il
s'avance au centre du terrain.
3 - plaine liquide,
mer calme, mer, surface
d'un fleuve.
- vastum
maris æquor, Virg. : vaste plaine de la mer.
- æquore
et terrā, Sall. Fragm. ap. Don. : sur mer et sur terre.
- ac
primo placidum aequor mille navium remis strepere aut velis inpelli,
Tac. An. 2, 23 : et d'abord la mer, tranquille sous ces mille
vaisseaux, ne retentissait que du bruit de leurs rames, ne cédait qu'à
l'impulsion de leurs voiles.
- virides
secant placide aequore silvas,
Virg. En. 8, 96 : sur la surface paisible du fleuve ils
fendent les bois
verdoyants [qui s'y reflètent].
- aequora
ponti : les plaines de la mer. --- Lucr 1, 8; 2, 772,
etc.; Virg. G. 1, 469.
- jactati
aequore toto,
Virg. En. 1, 29 : ballottés sur toute la surface de l'Océan.
- arare
vastum maris aequor, Virg. En. 2, 780 : labourer (sillonner)
l'immense
plaine de la mer.
- sub axe tonanti sternitur aequor aquis, Virg. En. 5, 821 :
sous le ciel tonnant, la mer gonflée se fait étale.
- fig.
magno
feror æquore, Ov. M. 15, 176 : je suis entraîné en
pleine mer (= je me lance dans
un vaste sujet).
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- æquŏrĕus,
a, um : de mer, maritime, marin, relatif à la mer.
- Cilix,
iterumne rapinas vadis in æquoreas, Luc. 9 : Cilicien, vas-tu à
nouveau
faire tes brigandages sur les mers?
- æquoreus
Achilles, Luc. : Achille, fils d'une Néréide.
- æquorei
Britanni, Ov. : les Bretons que la mer environne.
- æquoreus
rex, Ov. M. 8 : le roi de la mer (= Neptune).
- æquoreum
genus, Virg. G. 3 : les poissons.
- Æquorna,
æ, f. : déesse de
la plaine liquide. --- CIL 1466.
- æquum,
i, n. :
- voir
æquus.
1 - terrain
uni,
plaine, plateau.
- in æquo campi, Liv. 5, 38 : dans la plaine.
- in æquum descendere, Liv. : descendre dans la plaine.
- in æquum eniti, Tac. An. 2 : chercher à atteindre le plateau (d'une
colline).
- ex aequo missa, Liv. 7, 23 : (les
traits) envoyés depuis un plateau.
- nec
obsidio sed bellum ex aequo erat, Liv. 10, 45 : ce n'était pas un
siège, mais un combat en rase campagne.
- facile
in hostem imparem ex aequo pugnare, Liv. 10, 43 : combattre facilement
de plain-pied un ennemi inégal.
2 - égalité, situation
égale.
- loc. adv.
- ex æquo : également, sur le pied de l'égalité, d'égal à
égal, de la même manière.
- ex
aequo venire in amicitiam, Liv. 7, 30 : venir à cette alliance sur le
pied d'égalité.
- disceptare ex aequo, Liv. 35, 16 : débattre d'égal à égal.
- agere
ex æquo, Tac. : traiter d'égal à égal.
- in æquo stare alicui, Sen. : être sur la même ligne que qqn, être sur
le même rang que qqn.
- in æquo ponere aliquem alicui, Liv. 39, 50 : mettre qqn au même rang
que
qqn d'autre.
- in æquo exstantia, Plin. : choses qui sont sur le même plan (en
peinture).
3 - équité, raison,
convenance, modération.
- jus
atque æquum, Enn. : le droit et l'équité.
- æquum
et bonum (æquum bonum), Cic. : l'équité naturelle.
- utilitas
justi prope mater et æqui, Hor. S. 1, 3, 98 :
l'utilité est la mère de la justice et de l'équité.
- ex
bono et æquo : d'après l'équité.
- æqui
bonique aliquid facere : supporter qqch, bien prendre qqch.,
s'accomoder
de qqch., accepter qqch.
- æquum
dicere, Ter. : parler raisonnablement.
- plus æquo, Hor. : plus que de raison, plus qu'il ne convient, trop.
4 - justice.
- observans æqui, Claud. : qui observe la loi.
- æquus,
a, um (æcus, a, um) : égal
- Lebaigue
P. 40 et P.
41
- arch.
aiquom = æquum
S.C.
Bacch. CIL. 1, 196, 27;
d. les mss souvent æquos = æquus,
æquom = æquum, æcum = æquum.
1 - plat,
uni, plan.
- æquus
locus, Cæs. BG. 7, 28, 2 : endroit
uni,
plaine.
- dorsum
jugi prope
æquum, Cæs. BG. 7, 44, 3 : [on
savait] que la croupe de la montagne était presque unie.
- æquiore loco,
Cæs. BG. 7, 51, 1 : sur un terrain plus plat.
- loqui ex inferiore loco, Cic. de Or.
3, 23
: parler d'un lieu plus bas
[= devant les tribunaux, les juges siégant plus haut que
l'avocat].
- loqui
ex superiore loco, Cic. de Or. 3, 23
: parler d'un lieu plus
élevé [ = devant le peuple, l'orateur étant à la
tribune aux
harangues qui dominait la foule].
- loqui
ex æquo loco, Cic. de Or. 3, 23
: parler de plain-pied [ =
devant
le sénat,
parce qu'on parlait de sa place].
- neutre pris
substt in
æquum
descendere, Liv. 22, 14, 11, etc.
: descendre dans la plaine.
- in
æquo
campi, Liv. 5, 38, 4 : en
plaine.
- au
fig. in
æquum descendere, Sen.
Ben. 2, 13, 2 : descendre au niveau de qqn.
- in
æquum deducere,
Sen. Nat. 4, 13, 4 : ramener au
niveau
de qqn.
2
- facile,
favorable, avantageux.
- locus æquus ad
dimicandum, Cæs. BC.
3, 73, 5 : emplacement favorable pour le combat.
- non æquum locum
videbat suis, Nep. Milt. 5, 4 : il
voyait que l'endroit n'était pas
favorable à ses troupes.
- et
loco et tempore æquo, Cæs. BC. 1, 85, 2
: avec l'avantage à la fois du lieu et des circonstances.
- locus æquus
agendis vineis, Liv. 21, 7, 6 : lieu
propice à la manœuvre des
mantelets
(à pousser les)...
3
- fig. favorable,
bien disposé,
bienveillant.
- mentibus
æquis, Virg. En. 9, 234 : avec des
dispositions favorables.
- meis æquissimis utuntur
auribus, Cic. Fam. 7, 33, 2
: ils ont en moi
le plus bienveillant auditeur.
- æquis
auribus audire : écouter d'une
oreille favorable. --- Liv.
2, 61, 9; 22,
25, 12.
- æquis oculis : d'un œil
favorable. --- Virg. En. 4,
372; Curt. 8, 2, 9; Sen. Tranq. 9, 2.
- æquior sibi
quam reo, Cic. Dej. 4 : mieux disposé
pour
soi-même que pour l'accusé.
- nimis
æquus aut iniquus, Liv. 38, 55, 4
: trop bienveillant ou trop malveillant.
- æquiores Lacedæmoniis quam
Achæis, Liv. 39, 35, 6 : plus
favorables aux Lacédémoniens qu'aux
Achéens. --- cf. Tac. An. 3, 8 ; 4, 4.
- quos
æquus amavit Juppiter, Virg.
En. 6, 129 : aimés de Jupiter favorable.
- Flavianis æquior a tergo
(luna), Tac. H. 3, 23 : la lune était
plus favorable aux Flaviens qui
l'avaient dans le dos.
- plur.
m. pris subst -- æqui
et iniqui : gens
bien et mal disposés, amis et ennemis.
--- Cic. Fam. 3, 6, 6;
Liv. 5, 45,
1; 22, 26, 5; Plin.
Ep. 9, 1, 3.
- utinam
quidem haec ipsa non modo iniquorum invidiae sed aequorum exspectationi
satis facere posset ! Cic. Syl. 19 : puisse-t-il même avec ce secours
satisfaire la sévérité de ses envieux, et même l'attente des
spectateurs équitables !
4
- égal
[en parl. de l'âme], calme,
tranquille.
- concedo,
quod animus æquus est, Cic. Amer. 145
: j'accorde, parce que je suis
résigné.
- æquo animo
: avec calme, avec sang-froid, avec résignation. --- Cæs.
BC. 1, 75, 1, etc.; Cic. Cat. 1, 20, etc.
- æquo animo ferre : supporter avec égalité d’âme, endurer patiemment.
- ut eos æquos
placatosque dimittas, Cic. Or. 34 : [tu
parviens] à renvoyer résignés et
apaisés ceux [mêmes contre lesquels tu décides].
- adversam fortunam
æquus tolerat, Tac. An. 5, 8 : il
supporte avec calme la mauvaise
fortune.
- quæ
sibi quisque facilia factu putat, æquo animo accipit, supra ea veluti
ficta pro falsis ducit, Sall. C. 3 : chacun n’accueille avec
calme que ce qu’il se juge en état de faire; le surplus, on le tient
pour mensonger comme des fictions.
5
- égal,
équitable, juste.
- æqua
sententia, Cic. Fin. 2, 37 : sentence
équitable.
- æquæ
condiciones, Cæs. BC. 1, 26, 4
: conditions
équitables.
- causa æqua,
Cic. Off. 3, 38 : cause juste.
- æquus
judex,
Cic. Verr. 1, 72, etc. : juge équitable.
- æquum
est : il est juste, il
convient [avec prop. inf.].
- tu
major; tibi me est æquom parere, Menalca, Virg. B. 5, 4 : tu es le
plus âgé de nous deux, Ménalque; il est juste que je t'obéisse.
- quinquaginta annorum
possessiones
moveri
non nimis æquum putabat, Cic. Off. 2, 81
: à ses yeux, il n'était guère
juste de déposséder d'une propriété de cinquante ans.
- avec
inf.
non æquomst abduci, pater, illisce apsentibus, Plaut. St. 131 : il
n'est pas juste qu'on soit enlevé à eux, mon père, en leur absence.
- æquum est ut : il est juste que.
- æquum
videtur tibi ut... dicam, Plaut. Rud. 1230
: il te paraît juste que je
dise. --- cf. Sen. Contr. 9, 3 (26), 1; Mart. 1,
114, 5.
- æquom videtur quin quod
peccarim... potissimum
mi id obsit, Plaut.
Trin. 588 : il me semble juste que mes fautes... ne retombent que sur
moi.
- plus quam me
atque illo æquom foret, Plaut. Bac. 488 : plus qu'il ne
conviendrait à lui et à moi.
- neutre sing.
pris substt -- æquum,
i, : l'équité.
- quid in jure
aut in æquo verum esset, Cic. Br. 145
: [découvrir] ce qu'il y a le
vrai
dans le droit écrit et dans l'équité.
- in
rebus iniquissimis quid
potest esse æqui? Cic. Phil. 2, 75
: peut-il être question de justice
dans les choses les plus injustes?
- plus
æquo, Cic. Læl. 58 : plus que
de
raison.
- æquum colens animus,
Sen. Ben. 3, 15, 1 : une âme qui a le
culte
de la justice.
- æquum
bonum : l'équitable et le bien.
- a quo nec
præsens nec absens quicquam æqui boni impetravit,
Cic. Phil. 2, 94 : de
qui ni présent ni absent il n'a jamais obtenu rien de juste ni de bien.
- si aliquam partem
æqui
bonique dixeris, Ter. Phorm. 637 : si
tu as des
prétentions tant soit peu raisonnables.
- æquum
bonum tutatus est, Cic.
Br. 198 : il défendit le droit naturel.
--- cf. 143.
- æqui boni facere
aliquid : trouver bon qqch, s'en accommoder.
--- Ter. Haut. 787; Cic. Att.
7,
7, 4; Liv. 34, 22, 13.
- sans boni
-- æqui istuc facio,
Plaut. Mil.
784 : cela m'est égal.
- quod
(quantum) æquius melius ou melius æquius,
Cic. Off. 3, 61 : comme il est plus équitable et meilleur, en
tout bien
et toute
justice.
6
- égal
[par comparaison].
- æqua parta cum P. fratre
gloria,
Cic. Mur. 31 : ayant acquis une gloire égale à celle de son
frère
Publius.
- æquo jure cum
ceteris, Liv. 21, 3, 6 : avec les mêmes
droits
que
les autres. --- cf. 10, 24, 16 ; 26, 24, 3.
- æqua
fere altitudine atque
ille fuerat, Cæs. BC. 2, 15, 1 : de la
même hauteur à peu près que
l'autre avait été.
- condiciones
pacis æquas victis ac victoribus fore,
Liv. 9, 4, 3 : que les conditions de paix seraient égales pour
les
vaincus et pour
les vainqueurs.
- æqua
Cannensi clades, Liv. 27, 49, 5
: défaite égale à
celle de Cannes.
- æqua
divinis, Sen. Vit. 16, 2 : des
avantages égaux à
ceux des dieux.
- æquo fere
spatio ab castris Ariovisti et Cæsaris,
Cæs. BG. 1, 43, 1 : à une distance à peu près égale du camp
d'Arioviste
et du camp de César.
- æqua
pars, Cæs. BC. 3, 10, 7 : une part
égale.
- pensionibus æquis,
Liv. 30, 37, 5 : par paiements égaux.
- æquis
manibus,
Liv. 27, 13, 5; Tac. An. 1, 63; æqua
manu, Sall. C. 39, 4; æquo
prœlio, Cæs. BC. 3, 112, 7; æquo Marte,
Liv. 2, 6, 10 : avec des
avantages égaux, le succès étant balancé, sans résultat décisif.
- æquis
viribus, Liv. 7, 33, 5 : avec des
forces égales.
- in æqua
causa
populorum,
Cic. Verr. 5, 49 : quand la cause des deux peuples était la
même.
- æquo
jure, Cic. Off. 1, 121 : avec l'égalité
de droit. --- cf. Liv. 3, 53, 9; 6,
37, 4.
- æqua libertas : liberté
égale
[pour
tous]. --- Cic.
Rep. 1, 47; Liv. 4, 5, 5.
- expression
adverbiale -- ex æquo : à
égalité, sur le pied de
l'égalité. --- Liv. 7, 30, 2; Sen. Ep. 121, 23; Tac.
H. 4, 64, etc.
- adversam ejus fortunam ex
æquo
detrectabant, Tac. H. 2, 97 : ils se
désintéressaient à un égal degré de son malheureux sort.
- in æquo esse
: être au même niveau, être égal. --- Tac.
An. 2, 44 ; H. 2, 20.
- in æquo
aliquem alicui ponere, Liv. 39, 50, 11
: placer une personne sur le
même
rang qu'une autre.
- in æquo
utramque ponit repulsam, Sen. Ben. 5, 6. 7
: il met sur la même ligne les deux refus.
- in æquo alicui stare,
Sen.
Ben. 2, 29, 2 : se tenir au même niveau que qqn.
- voir hors site lat-angl. lat-allem.
- āēr,
āĕris (qqf. āĕrŏs), m. (acc. sing. āĕrem
et
āĕra)
:
- gr.
ἀήρ, ἀέρος.
1
- air,
air atmosphérique, [qui
enveloppe la terre et qui est lui-même enveloppé par l'éther].
- terra sita in media parte mundi circumfusa undique est hac
animali spirabilique natura, cui nomen est āēr, Cic. Nat. 2 : la terre
située au centre du monde est entourée de cet élément vital et
respirable, qu'on appelle l'air.
- in aqua, in aĕre, Cic. Nat. 2, 42
: dans l'eau, dans l'air.
- crassissimus aēr, Cic. Nat. 2, 17
: la partie la
plus épaisse de l'air [qui entoure la terre] air [un des éléments]. --- Ac.
2, 118; Nat. 2, 48; 2, 125, etc.
- purus ac tenuis aēr, Cic. Nat. 2,
42 : air pur et léger.
- aēr liquidus, Virg. G. 1,
404
: air
transparent.
- aĕra
motus extenuat, Sen. Nat. 2, 57, 2 : le mouvement raréfie
l'air.
- quietus aēr, Virg. En. 5, 216
: air calme.
- aēr placidus,
inquietus, Sen. Nat. 1,
2, 9 : air tranquille, agité.
- in aĕre, Cic. Verr. 4, 87
: en plein air.
- in aĕre aperto, Lucr. 3, 508 :
à
l'air libre.
- poét. summus aēr
arboris, Virg. G. 2, 123
: la partie supérieure de l'air qui entoure l'arbre [la cime
aérienne
de l'arbre]. --- cf. V.-Fl. 6, 261.
2 - poét.
air
(atmosphère)
d'une région.
- in crasso aĕre natus, Hor. Ep. 2,
1, 244 : né dans
un air
épais.
- cf. Juv. 10, 50.
3
- nuage,
brouillard; exhalaison, odeur (ce qui est répandu par
les dieux autour de qqn).
- Virg.
En. 1, 411; Hor. O. 2, 7, 13 ; V.-Fl. 5, 399.
- aēr
pennæ, Luc. : l'odeur d'une plume.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- aera
:
1
- æra,
æ,
f.
(= lolium)
: mauvaise herbe, ivraie. --- Plin. 18, 155; 156.
- gr. αἰρα.
2
- æra
ou ēra, æ, f.,
[décadence]
:
a
- nombre, chiffre. --- Ruf. Brev. 1, 1.
b
- ère, époque. --- Isid. 5, 36, 4.
- era
Carm. ep. 721, 11, etc.
3
- æra
: plur. de æs.
4
- āĕra
: acc. sing. de aēr.
- ærācĭus,
a, um [æs] : d'airain, de bronze.
--- Vitr. 3, 1, 8.
- ærāmĕn,
ĭnĭs, n. [æs]
:
- 1
- airain,
bronze. --- Comm. Instr. 1, 20, 6, etc. - 2
- cymbale. --- Comm.
Instr. 2, 8, 19.
- ærāmentum,
i, n. [æs]
: objet d'airain, de bronze,
de cuivre. --- Colum. 12, 3, 8; Plin. 35, 182, etc.
- ærānĕus,
a, um (c. æranis, e) [æs] : couleur de
cuivre, cuivré.
- ærānis,
e [æs]
:
Isid. couleur de cuivre, cuivré.
- ærārĭa,
æ, f. (s.-ent. officina
ou cella) [æs] : mine de cuivre. --- Varr.
L. 8, 62; Cæs. BG. 3, 21, 3; Plin. 34, 128.
- ærārĭum,
ĭi, n. [æs] (s.-ent.
stabulum) : trésor public [placé
dans le temple de Saturne,
d'où l'expr. ærarium Saturni
; le
même lieu servait de dépôt des archives ; on y déposait les comptes des
magistrats, les registres du cens, les textes de lois, les enseignes
militaires, etc.].
- in ærarium deferre, Liv. 28,
38, 14 : verser au trésor public.
-
in ærarium inferre, Liv.
10, 46, 6 : verser
au trésor public.
-
in ærarium referre : verser au trésor
public. --- Cic. Agr. 1, 12, etc.; Liv. 37, 57, 12, etc.
-
venditum
sub hasta consul in ærarium redigere quæstores
jussit, Liv. 4,
53 : le consul le fit vendre à l'encan, et enjoignit aux
questeurs d'en rapporter le prix au trésor.
- in ærarium condere, Liv.
10, 46, 5 : enfermer dans le trésor public.
- ad ærarium deferre : déposer
au trésor. --- Cic. Phil. 5, 12; 39, 4, 8.
- ad ærarium referre Cic.
Pis. 61, etc. : remettre au trésor.
- in ærario ponere : déposer au
trésor. --- Liv. 39, 5, 8 ; 31, 50, 2.
- ærarium sanctius
: la partie la plus reculée (inviolable, sacrée) du
trésor public, la réserve du trésor (caisse de réserve), trésor secret.
- cf. Cic.
Att. 7, 21, 2; Cæs. BC. 1, 14, 1 ; Liv. 27, 10, 11.
- ærarium : dépôt d'archives secrètes. --- Cic.
Verr. 4, 140.
- mihi
litteras publicas, quas in ærario sanctiore conditas
habebant,
proferunt, Cic. Verr. 4, 140 : ils m'apportent leurs registres, qu'ils
tenaient cachés dans l'endroit le plus caché de leur
trésor.
- ærarii prætores, Tac. An.
1, 75 : préteurs, gardiens du trésor public.
- ærarii quæstor, Tac. An.
13, 28 : questeur,
gardien du
trésor public.
- ærarii præfectus : préfet
du trésor. --- Plin. Ep. 9, 13, 11, etc.
- ærarium militare : trésor
militaire [fonds destinés aux soldats].
--- Suet.
Aug. 49; Tac. An. 1, 78; 5, 8; [par ext.
en parlant du trésor du roi]. ---
Cic. Att. 6, 1, 3.
- ærarium privatum,
Nep. Att. 8, 3 : trésor particulier [caisse
constituée par les contributions de particuliers].
- voir hors site
: ærarium.
- ærarius [æs] :
1 - ærārĭus,
a, um : relatif à l’airain, relatif à l'argent monnayé, qui concerne
le trésor public.
- ærarius faber, Liv. 26, 30, 6
: fondeur.
- ærarium metallum : mine de
cuivre. --- Vitr. 7, 9, 6; Plin. 3, 3, 86,
etc.
- æraria fornax, Plin. 11,
119 : fonderie.
- æraria ratio, Cic. Quinct.
17 : cours de la monnaie.
- tribuni ærarii : tribuns du trésor.
--- Cic. Cat. 4, 15, etc.
- æraria fabrica, Plin. :
fonte d'airain.
- æraria sectura, Cæs. :
mine de cuivre.
- ærarii milites,
Varr. L. L. 5, § 181: soldats mercenaires.
2 - ærārĭus, i, m. : un éraire,
un simple contribuable (citoyen du
dernier
degré, dégradé par le censeur, qui formait la dernière classe, n’était
compris dans aucune tribu et se trouvait ainsi privé du droit de
suffrage).
- aliquem
in ærarios referri jubere,
Cic. Clu. 122 : faire
reporter qqn [par le greffier] au nombre des éraires. --- cf.
Liv. 24, 18,
8.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- ærātŏr, ōris, m. [æs] : débiteur. --- Gloss.
- ærātus,
a, um [æs] :
1
- garni,
couvert d'airain.
- naves æratæ, Cæs. BG. 2, 3, 1
: navires à éperons
d'airain.
- lecti ærati, Cic. Verr. 4, 60
: lits avec garniture de bronze.
- æratæ acies, Virg. En. 7,
703 : troupes revêtues d'airain.
2
- en
airain, d'airain.
- ærata securis, Virg. En.
11, 656 : hache d'airain.
- ærata cuspis, Ov. M. 5, 9,
pointe d'airain.
3
- muni
de monnaie (d'écus).
- tribuni non
tam
ærati quam
ærarii,
Cic.
Att. 1, 16, 8 : tribuns plutôt préposés à l'argent que riches en argents.
- Ærea,
f. : ville de la Gaule Narbonnaise. ---
Plin. 3, 36.
- ærĕlăvīna, æ, f.
: mot forgé par Varr. L. 8, 62, endroit où l'on nettoie le
cuivre.
- aereus
:
1 - ærĕus,
a, um [æs] :
a - d'airain
(cuivre, bronze).
- ærea signa, Liv. 34, 52, 4
: statues d'airain.
- æreus ensis, Virg. En. 7,
743 : épée d'airain.
b - garni
d'airain (cuivre, bronze).
-
temo æreus, Virg. G. 3, 173
: timon garni d'airain.
- ærea rota, Virg. En. 5, 274
: roue recouverte d'airain.
c - semblable
à l'airain.
- ærea vox, Serv. En. 6, 625
: voix d'airain.
- æreus color, Plin. 37, 58
: couleur cuivrée.
- æreus, i, m. (s.-ent.
nummus) : pièce de monnaie en cuivre.
--- Vitr. 3, 1, 7.
- æreum, i, n. : teinte
d'airain (cuivre, bronze). --- Plin. 8, 212.
2 - ăērĕus,
a, um [aēr] :
c. aerius. --- Ciris
173.
- Aĕrĭa,
æ, f. :
1 - ancien nom de la Crète. --- Plin.
4, 58, cf. Gell. 14, 6, 4.
2 - ancien nom de Thasos. --- Plin.
4, 73.
3 - ancien nom donné à
l'Egypte. --- Gell. 14, 6, 4, cf. Isid. 9, 2, 60.
- Aĕrĭas,
æ, m. : roi, constructeur du temple de Vénus à Paphos. --- Tac.
An. 3, 62; H. 2, 3.
- āĕrĭensis,
e : relatif à l'air (?). --- *Novel.
Valent. 3, 5, 4.
- ærĭfĕr,
ĕra, ĕrum [æs + fero] : porteur
d'airain [cymbales d'airain]. --- Ov. F. 3, 740.
- ærĭfĭcē [æs +
facio] : en travaillant l'airain. --- Varr. Men. 301.
- aërinávium portus : aérodrome. --- néolatin.
- aerinus
:
1 - āĕrĭnus,
a, um [aēr] : - a -
d'air, fait d'air. --- Varr. Men. 473. - b
- couleur
d'air, couleur du ciel [cf. couleur du temps]. --- Tert.
Fem. 1, 8.
- gr. ἀέρινος.
2 - ærĭnus,
a, um [æra] : fait avec de l'ivraie. --- Plin. 22,
125, etc.
- gr. αἴρινος --- αἶρα
: ivraie.
- ærĭpēs,
ĕdis [æs + pes] : - 1
- aux pieds d'airain. --- Virg.
En. 6, 802; Ov. M. 7, 105, etc. - 2
- aux pieds rapides; infatigable. --- Aus. Idyll. 11,
14.
- ærĭsŏnus,
a, um [æs + sonus] : qui retentit du
son
de l'airain. --- V.-Fl. 1, 704;
Sil. 2, 93.
- āĕrĭus,
a, um (qqf. āĕrĕus, a, um) [aēr] :
- gr. ἀέριος.
1
- relatif
à l'air, aérien.
- (animantium genus) āĕrium, Cic.
Tim. 35 : (espèce d'animaux) vivant dans l'air.
- āĕriæ grues,
Virg. G. 1, 375 : les grues au vol élevé.
- āĕrium mel,
Virg. G. 4,1 : le miel venu de l'air, du ciel. --- voir Plin. 11, 12.
2
- aérien,
élevé dans l'air, haut.
- āĕria quercus,
Virg. En. 3, 680 : chêne aérien.
- āĕriæ Alpes, Virg. G.
3, 474 : les Alpes qui se perdent dans les airs.
3
- qui a
la couleur de l'air (du ciel), azuré.
- Tert. Anim. 9.
4
- inconsistant comme l'air, vain.
- āĕria spes, Arn. 2, 86 :
espérance vaine.
- āĕrĭvăgus,
a, um : qui erre dans les airs. --- Chalcid.
Tim. 15.
- āĕrīzūsa,
æ, f. : turquoise (pierre
précieuse bleue). --- Plin. 37, 115.
- gr. ἀερίζουσα (part.
prés. de ἀεριζω : être pur
comme l'air).
- aero
:
1 - æro, āre
[æs] : - tr. - garnir
d'airain, faire avec du cuivre. --- Prisc.
8, 79.
2 - æro, ōnis,
m. (c. ēro) : corbeille (en
sparte ou en roseau, pour porter du sable).
- āĕrŏīdēs,
æ, m. : qui a la couleur de l'air (du
ciel). --- Plin. 37, 77.
- gr. ἀεροειδής.
- āĕrŏmantīa,
æ, f. : aéromancie, divination d'après
l'état du ciel. --- Isid. 8, 9, 13.
- gr. ἀερομαντεία -- μαντεία : faculté
de prédire; oracle, prédiction.
- āĕrŏmantis,
m. : aéromancien (devin
qui s'appuie sur l'état du ciel). --- Varr.
d. Serv. En. 3, 359.
- ærōnālis : voir
eronalis.
- Āĕrŏpa,
æ (Āĕrŏpē, ēs), f. : Aéropé
(femme d'Atrée). --- Ov. Tr. 2,
391; Hyg. Fab. 86, 88.
- gr. Ἀερόπη, ης.
- āĕrŏphŏbus,
a, um : aérophobe, qui craint l'air. --- C.-Aur.
Acut. 3, 12, 108.
- cf. gr. ϕόϐος : crainte.
- Aĕropus,
i, m. : Aéropus (nom d'homme). --- Just.
7, 2, 5; Liv. 29, 12, 11.
- ærōsus,
a, um [æs] : riche en cuivre, mêlé de
cuivre. --- Plin. 33, 93 ; 34, 143
- ærosus lapis, Plin. 34, 2 : calamine.
- ærūca,
æ, f. : vert-de-gris [fait artificiellement]. --- Vitr.
7, 12, 1.
- ærūgĭno,
āre : - intr. - se rouiller. --- Vulg.
Jac. 5, 3.
- ærūgĭnōsus,
a, um [ærugo] : couvert de rouille, rouillé,
couvert de vert-de-gris. --- Sen.
Brev. 12, 2.
- æruginosa manus, Sen. Contr. 1, 2, 21
: main couverte de
vert-de-gris [à force de manier la monnaie de cuivre].
- ærūgo,
ĭnis, f. [æs] :
- voir hors site
ærugo.
1
- rouille du
cuivre, vert-de-gris.
- æs Corinthium in æruginem
incidit, Cic. Tusc. 4, 32 : le bronze de Corinthe se couvre de
rouille.
--- Cato, Ag.
98, 2; Plin. 15, 34; 34, 160.
- ærugo
eorum (= auri et argenti) in testimonium vobis
erit, Vulg. Jac. 5, 3 : leur rouille s'élèvera en témoignage contre
vous.
- ærugo, Juv. 13, 60 : ferraille rouillée, argent rouillé.
2
- fiel, envie, médisance, venin.
- versus ærugine tincti, Mart. 10, 33, 5 : vers imprégnés de fiel.
--- Hor.
S. 1, 4, 101; Mart. 2, 61, 5.
3
- cupidité, âpreté au gain.
- animos
ærugo et cura peculi cum semel imbuerit, Hor. A. P. 330 : quand une
fois cette rouille, cette obsession du gain auront empoisonné
les esprits.
- ærumæruma
(?), æruma (?), n., plur. : chaudron de cuivre. --- P.
Fest. 26, 1.
- ærumna,
æ, f. [contr. de ægrimonia] : - 1
- peines, tribulations, misères, tourments, accablement,
chagrin, épreuve.
- 2 - revers,
défaite (dans les combats).
- ærumna (est) ægritudo laboriosa,
Cic.
Tusc. 4, 18 : ærumna
est une forme de la tristesse où entre l'idée de
peiner.
- mors est ærumnarum requies, Sall. C. 51, 20 : la mort est le repos
accordé
aux souffrances.
- sexta ærumna Herculi objecta, Plaut. : la sixième épreuve
imposée à
Hercule.
- Herculis
ærumnæ, Cic.
Fin. 2, 118 : les tribulations d'Hercule. --- cf.
Dom. 134; Plaut. Epid. 179 [au
sing.] ; Pers. 2.
- sociorum
ærumna, Cic. Prov. 17 : les misères des alliés. --- cf.
Sest. 7 ; 49 ; Att. 3, 14, 1 ; 3, 11, 2.
- plur.,
même sens. --- Cic. Inv. 2, 102; Att. 3,
8, 2; Par. 18; Sall. C. 51, 20; J. 14, 6; 14, 23, etc.; Liv. 29, 16, 7.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- ærumnābĭlis,
e [ærumna]
:
qui
cause de la peine, de l'accablement, pénible, accablant. --- Lucr.
6, 1231.
- ærumnātus
: accablé de misères. --- Plaut. *Capt. 641.
- ærumnōsus,
a, um [ærumna] : - 1
- malheureux, accablé de chagrin, tourmenté. - 2
- affligeant, douloureux.
- ærumnoso navigare salo, Cic. poét. Tusc. 3, 67 : naviguer sur une mer
tourmentée.
- cf.
Cic. Flacc. 73; Par. 16; Verr. 5, 162.
-
non huic ærumnosissimo venenum illud fuisset, Cic. Clu. 71, 201 : ce
poison ne l'aurait pas vraiment accablé. --- Cic. Att. 3, 19,
2 ; 3, 23, 5.
- nihil
est ærumnosius sapiente, Sen. Ir. 2, 7, 1 : rien n'est plus
tourmenté que le sage.
- ærumnŭlæ,
ārum, f. [ærumna] : petite fourche à porter
les bagages. --- Plaut. d. P. Fest. 24, 1.
- æruscātŏr,
ōris, m. : mendiant.
--- Gell. 14, 1, 2.
- ærusco,
āre : - intr. - mendier. --- [P. Fest. 24,
7] : Gell. 9, 2, 8.
- æs, æris, n. :
- (Lebaigue
P. 41 et P.
42).
- dat.
abl. æribus
Cato, Or. fr. 64, 2; Lucr. 2, 636 ; dat. arch. ære Cic. Fam 7, 13, 2; Liv. 31,
13, 5.
1 - airain, cuivre,
bronze.
- panes æris, Plin. : lingots d'airain.
- æs temperare, Plin. : tremper l'airain.
- ex
ære : d'airain (bronze, cuivre). --- Cic.
Verr. 4, 72; 94 ; 96, etc.
- ducere ex ære, Plin. : couler en bronze.
- æs Cyprium : cuivre (rouge).
- ære solum tractare, Lucr. : travailler la terre avec l'airain.
2 - ouvrage en
cuivre ou en bronze.
- pateræ et æra, Hor. : des patères et des coupes.
- pontum confindere ære, Tib. : fendre la mer avec la proue d'airain.
- abdere æra cibis, Ov. : cacher l'hameçon sous l'appât.
- ære caput fulgens, Virg. : tête resplendissante sous le casque.
- æra micantia, Virg. : cuirasses brillantes.
- æs rectum, Ov. : trompette droite.
- æs flexum, Ov. : trompette recourbée.
- æs thermarum, Mart. : la cloche des bains publics.
- ære
ciere viros, Virg. En. 6, 165
: entraîner les guerriers aux sons de l'airain [trompette].
- Corybantia
æra, Virg. En. 3, 111 : l'airain (les cymbales) des Corybantes.
- (telum)
ære repulsum, Virg. En. 2, 545 : (trait) repoussé par
l'airain du
bouclier.
- æra
fulgent, Virg. En. 7, 526 : l'airain [les armes]
resplendit.
- legum
æra, Cic. Cat. 3, 19 : l'airain des tables des lois.
- in
æs incidere, Cic. Phil. 1, 16 : graver sur l'airain.
- donarem...
meis æra sodalibus, Hor. O. 4, 8, 2 : je ferais cadeau de
bronzes à
mes amis.
- æs
triplex erat circa pectus illi qui... Hor. O. 1, 3 : il avait une
triple cuirasse d'arain autour de la poitrine, lui qui...
- æra
sudant, Virg. G. 1, 480 : l'airain des statues se couvre
de sueur.
3 - as, monnaie,
argent.
- rude,
infectum æs : métal brut.
- æs
signatum : lingot d'un poids déterminé portant
une empreinte [primit. celle d'une brebis ou d'un bœuf
]. --- Varr. R. 2,
1, 9 ; Plin. 18, 12
- æs
grave, P.
Fest. 98 : cuivre en poids, lingot d'une livre [comme
as libralis].
- æris (= assium) triciens : trois millions d'as.
- magister alicujus æris, Gell. 18, 5 : un maître de quelque valeur.
- decem
milibus æris gravis damnatur, Liv. 4, 41, 10 : on le condamne
à
dix mille livres pesant de cuivre [dix mille as].
- plebs
denis milibus æris gravis reos condemnavit, Liv. 5, 12 : le peuple
condamna les accusés à dix mille livres pesant de
cuivre. --- cf. 5, 12, 1 ; 5, 29, 7,
etc.
- æris gravis
viginti milia, Liv. 22, 33, 2 : vingt mille livres
pesant de cuivre [vingt mille as].
- sans gravis
- milibus æris
quinquaginta censeri, Liv. 24, 11, 7 : être porté sur les
listes de
recensement pour une somme de cinquante mille as.
- decies
æris, Liv. 24,
11, 8, [s. ent. centena
milia] : un million d'as.
- argentum
ære solutum
est, Sall. C. 33, 2 : on paya pour un sesterce [pièce d'argent
valant alors 4 as]
(les débiteurs payèrent un as, donc un quart de la
somme due).
- æs = pecunia. --- Plaut.
Asin. 201; Aul. 376, etc.; Cic. Rep. 6, 2;
Sall. J. 31, 11; Virg. B. 1, 33.
- prodigus
æris, Hor. P. 164 : prodiguant
l'argent.
- parvo
ære emere, Liv. 26, 35, 5 : acheter à peu de frais.
- in æs alienum incidere : s'endetter.
- gravis ære dextra, Virg. : main pleine d'argent.
- meret æra, Hor. : il gagne de l'argent.
- ære alieno aliquem levare, Cic. : acquitter les dettes de qqn.
4 - argent,
fortune, moyens.
-
meo sum pauper in ære, Hor. Ep. 2, 2, 12 : je
suis pauvre, mais vivant de mes propres ressources [sans dette].
-
æs
alienum : argent d'autrui, argent emprunté, dette, ou æs mutuum
Sall.
J. 96, 2.
-
hominem video non modo in ære alieno nullo, sed in suis
nummis multis, Cic. Verr. 4, 11 : je vois que cet homme non
seulement
n'est pas dans les dettes, mais qu'il est dans les écus abondamment
[qu'il est très riche].
- alicujus
æs alienum suscipere, Cic. Off. 2, 56
: se charger des dettes de qqn.
- æs
habere, Cic. Verr. 4, 11 ; æs
contrahere, Cic.
Cat. 2, 4; æs conflare, Sall. C. 14, 2 : avoir, contracter des
dettes.
-
æs solvere, persolvere Sall. C. 35, 3 ; æs dissolvere Cic. Off. 2,
84 : payer
une dette.
-
æri alieno alicujus subvenire, Cic. Phil. 2, 36 : payer
les
dettes de qqn.
-
ex ære alieno laborare, Cæs. BG. 3, 22, 1; ære
alieno
premi, Cæs. BG. 6, 13, 2 : être accablé de dettes.
- in ære alieno esse : avoir des dettes.
- in ære alieno nullo esse : n'avoir aucune dette.
- ære alieno opprimi (obrui) : être accablé de dettes.
- fig. ille in
ære
meo est, Cic. Fam. 15, 14, 1 : cet homme fait partie de mon
avoir, il
est
mon obligé. --- cf. Fam. 13, 62.
- virtus
suo ære censetur, Sen. Ep. 87, 17
: la vertu est inscrite au cens d'après ses propres facultés =
s'apprécie
par sa propre valeur.
- admonitus
hujus æris alieni, Cic. Top. 5
: rappelé au souvenir de ma dette [une promesse non tenue].
5
- solde militaire,
salaire, profit.
- studium quod ad æs exit, Sen. : étude qui a le gain pour but.
- æs manuarium, Gell. : gain du jeu, argent gagné au jeu.
- æs
militare : paie
militaire. --- Plaut.
Pœn. 1286; Varr. L. 5, 181.
- æra
militibus constituta, Liv. 5, 2, 3 : solde instituée pour
les soldats. --- cf. 5, 3, 4, etc.
- omnibus
his æra procedere, Liv. 5, 7,
12 : [on décide] que pour tous ceux-là une solde coure [qu'ils
reçoivent
une solde].
- cognoscentur
istius æra, Cic. Verr. 5, 33 : on apprendra à
connaître ses services militaires (ses campagnes).
- ære
dirutus : privé de sa solde. --- [Varr.
dans Non. 532] Cic. Verr. 5 33.
- sonat æs thermarum, Mart. 14 : la clochette des bains sonne.
- voir hors site
æs
thermarum.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- Æsacos
(Æsacus), i, m. : Æsacos (fils de Priam). --- Ov.
M. 11, 791, etc.
- gr. Αἴσακος.
- æsălōn,
ōnis, m. : petit oiseau de proie.
--- Plin. 10, 205.
- gr. αἰσάλων.
- Æsar
:
1 - Æsar, m.
: Esar (dieu étrusque). --- Suet. Aug. 97, 2.
2 - Æsar, aris,
m. : l'Esar (petit fleuve côtier de la Grande Grèce).
- i, pete diversi lapidosas Æsaris undas, Ov. M. 15, 23 : va, rejoins
l'Esar qui est loin d'ici et dont les eaux sont chargées de cailloux.
- Æsarēus
et Æsarĭus, a, um : de l'Esar. --- Ov. M. 15, 54.
- Æschinēs,
is, m. (acc. -em, -en) : Eschine.
- gr. Αἰσχίνης.
- voir hors site Eschine.
1 - Eschine
d'Athènes, disciple de Socrate, surnommé le Socratique. --- Cic. Inv. 1, 31.
2
- Eschine de Naple, disciple de Carnéade. --- Cic. de Or. 1,
45.
3
- Eschine, orateur d'Athènes, rival de Démosthène. --- Cic. Tusc. 3. 63.
4
- Eschine, de Milet, orateur asiatique, contemporain de
Cicéron. --- Cic. Br. 325.
5
- Eschine, médecin d'Athènes. --- Plin. 28, 44.
- Æschrio,
ōnis, m. : écrivain grec. --- Varr.
R. 1, 1, 9.
- gr. Αἰσχρίων, ωνος.
- æschrologia,
æ, f. : expression d'ambiguïté
obscène. --- Diom. 450, 32.
- gr. αἰσχρολογία.
- Æschylēus
: voir Æschylus.
- Æschylus,
i, m. : Eschyle. - 1
- poète tragique d'Athènes. Cic. de Or. 3,
27. -
2
- rhéteur de Cnide, contemporain de Cicéron. --- Cic. Br. 325.
- gr. Αἴσχυλος.
- Æschylēus, a, um : d'Eschyle, eschyléen. --- Prop.
2, 34, 41.
- gr. Αἰσχύλειος.
- voir hors site Eschyle.
- Æscŭlāpīum,
īi, n. : temple d'Esculape. --- Liv
38, 5, 2.
- gr. Ἀσκληπιεῖον.
- Æscŭlāpĭus,
ĭi, m. : Esculape (fils d'Apollon
et de la nymphe Coronis, dieu de la médecine). --- Cic.
Nat. 3, 57.
- gr. Ἀσκληπιός.
- voir hors site Asclépius.
- æscŭlātŏr,
ōris, m. [æsculor] : qui amasse de la petite monnaie. ---
Gloss. 2, 12, 36.
- æscŭlētum, i, n. : - 1
- forêt de chênes, chênaie. --- Hor. O. 1, 22, 13. -
2
- quartier
de Rome. --- Varr. L. 5, 152; Plin. 16, 37.
- aescŭlĕus,
a, um : de chêne. --- Ov. M. 1, 449.
- ou
aescŭlīnus, a, um. --- Vitr. 7, 2, 2.
- aescŭlor,
āri : - tr. - amasser de la petite monnaie. ---
Dosith. 59, 1.
- æscŭlus,
i, f. :
chêne, rouvre [consacré à Jupiter]. --- Serv. G. 2,
291;
Virg. G. 2, 16; Hor. O. 3, 10, 17; Ov. M. 10, 91; Plin. 12, 3; 16, 11,
etc.
- Æsēpus,
i, m. : l'Esèpe (fleuve de Mysie). --- Plin. 5, 141.
- gr. Αἴσηπος.
-
Æsēpĭus,
a, um : de l'Esèpe. --- V.-Flac. 3, 420.
- Æsernĭa
(Esernĭa),
æ, f. : Esernie (ville du Samnium,
près du Vulturne, auj. Isernia). --- Cic.
Att. 8, 11, D, § 2; Vell. 1, 14; Liv. Epit. 72, 73.
-
Aesernīnus, a, um : d'Esernie. --- Liv. 10,
31; id. 44, 40.
- Aesernīni,
ōrum, m. : les habitants d'Isernie. --- Liv. 27, 10.
- Aesernīnus,
i, m. : surnom de Marcellus, fait prisonnier à Esernie, par les
Sammnites. --- Liv. Epit. 73; Plin. 12, 1, 5, § 12.
- Aesernīnus, i, m. : surnom d'un
gladiateur célèbre. --- Lucil. ap. Non.
393, 28; Cic. Q. Fr. 3, 4; id. Opt. Gen. Orat. 6.
- Æsīnās,
ātis, d'Esis [ville d'Ombrie]. --- Plin. 11, 241.
-
plur.
Æsinates : les habitants d'Esis. --- Plin. 3, 113.
- Æsis,
is (acc. Æsim) : - 1
- masc. l'Esis
[fleuve d'Ombrie]. --- Liv. 5, 35, 3 ; Plin. 11,
241. - 2
- fém.
l'Esis (le fleuve).
- colonia
Æsis. --- CIL 9, 6831.
- Æsŏla
: voir Æsula.
- Æsōn,
ŏnis, m. : Eson (père de Jason). --- Ov. M. 7, 5.
- gr. Αἴσων, ωνος (ονος).
- Æsōnenses, ĭum : les habitants d'Eson
[ville des Pyrénées en Hispanie]. --- Plin. 3, 23.
- Æsŏnĭdēs,
ae, m. : descendant mâle d'Eson [Jason]. --- Ov. M.
7, 164.
- gr. Αἰσονίδης.
- Æsŏnĭus,
a, um : d'Eson. --- Ov. M. 7, 156.
- Æsōpēus, a, um : d'Esope,
ésopique. --- Sen. Pol. 8, 3.
-
ou
Æsōpĭcus.
--- Isid. 1, 39, 2.
- gr. Αἰσώπειος.
- Æsōpus,
i, m. : - 1
- Esope (fabuliste grec, du temps de Crésus). ---
Quint. 5, 11, 19. - 2
- Esopus (acteur tragique, contemporain et ami de Cicéron). ---
Cic.
Fam. 7, 1, 2; Tusc. 4, 65.
- gr. Αἴσωπος.
- Æsquil-
: voir Esquil-
- æstās,
ātis, f. :
- cf. gr. αἴθω.
1
- l'été; campagne militaire (de
l'été). --- Cic. Verr. 5, 29 etc.;
Caes. BG. 1, 54, 2, etc.; Vell. 2, 47; 82; Virg. En. 1, 756.
- aestate
ineunte, Cic. Att. 4, 2 : au début de l'été.
- summa
aestate, Cic. Verr. 2, 5, 31 : au fort de l'été.
- quae
duabus aestatibus gesta, Tac. An. 6, 39 : ces
événements qui se sont déroulés sur deux campagnes.
2
- année. --- Virg. G. 3, 190 ; En.
1, 756, etc.
3
- moment de l'été.
- ubi
apes aestate serena floribus insidunt, Virg.
En. 6, 707 : quand par un beau jour d'été les abeilles se
posent sur les
fleurs.
4
- air de l'été.
- per
aestatem liquidam, Virg. G. 4, 59 : [les abeilles volent] dans
l'air limpide de l'été.
5
- chaleur de l'été.
- igneam
aestatem defendere, Hor. O. 1, 17, 3 : repousser (protéger
contre) les ardeurs brûlantes de l'été.
- aesti
: voir aestus.
- æstifĕr,
ĕra, ĕrum [aestus, fero] : - 1
- qui apporte de la chaleur, brûlant. --- Lucr. 1,
663, etc.; Virg. G. 2, 353. - 2
- brûlé par la chaleur. --- Lucr. 6, 721 ; Luc. 1,
206.
- æstĭflŭus,
a, um [aestus, fluere] : où l'onde bouillonne. --- Anth. Lat.
720, 3 [234, 3].
- Æstii
(Æstyi), ōrum, m. : les Estiens (peuple
de Germanie). --- Tac. G. 45.
- æstĭmābĭlis,
e : que
l'on peut apprécier (évaluer), qui a de la valeur. --- Cic.
Fin. 3, 20, etc.
- æstĭmātĭo,
ōnis, f. [aestimo] :
1
- évaluation, estimation [du prix
d'un objet]. --- Cic. Verr.
4, 14, etc.;
Caes. BC. 1, 87, 1, etc.
- aestimatio frumenti,
Cic. Verr. 3, 202 : estimation du blé.
- aestimatio
possessionum, Caes. BC. 3, 1, 2 : évaluation des propriétés.
- in
aestimationem venire, Liv. 5, 25, 8 : être soumis à l'évaluation, être
évalué.
- aestimatio pœnae, Cic. de Or. 1, 232 : fixation du montant
d'une amende.
- aestimatio litium,
Cic. Clu. 116 : fixation des dépens d'un procès.
- praedia
in aestimationem ab aliquo accipere, Cic. Fam. 13, 8, 2
: recevoir
de qqn en paiement de dette des terres (biens-fonds)
conformément à l'évaluation [fixée au plus haut par César
après la
guerre civile, Caes. BC. 3, 1, 2; Suet. Caes. 42, 2].
-
d'où aestimationes,
Cic. Fam. 9, 18, 4 : biens reçus en paiement.
- aestimationem accipere, Cic. Fam. 9,
16, 7 : recevoir un paiement [de dette] réduit = [souffrir un
dommage].
2
- valeur marchande. ---
Catul. 12, 12.
3
- appréciation, reconnaissance de la valeur
d'un objet.
- aestimatio periculi
certaminisque, Liv. 37, 59, 2 : appréciation du danger et de
la lutte.
- aestimatione
recta, Tac. H. 1, 14 : d'après une appréciation saine.
4
- en phil., comme ἀξία
- prix attaché à qqch,
valeur. --- Cic. Fin. 3, 20; 3, 34,
etc.
- æstĭmātŏr,
ōris, m. :
1
- celui
qui estime, celui
qui évalue.
2
- celui qui taxe.
- aestimator frumenti, Cic. Pis. 86
: taxateur du blé.
3
- appréciateur.
--- Plin. Pan. 21; Liv. 34, 25, 8; Curt. 8, 1, 22.
- æstĭmātōrĭus,
a, um : relatif à la prisée,
relatif à l'estimation. --- Dig.
19, 3, 1; 21, 1, 18.
- æstimatus
:
1 - æstĭmātus,
a, um : part. passé de æstimo; estimé, prisé, évalué, apprécié,
jugé.
2 - æstĭmātŭs,
ūs, m. (seul. à l'abl. æstimatu) : évaluation, appréciation.
---
Macr. Sat. 1, 16, 31.
- æstĭmĭa,
æ, f. : c. aestimatio.
--- P. Fest. 26.
- aestĭmium,
ĭi, n. : c. aestimatio. --- [décad.].
- æstĭmo,
(arch. æstŭmo), āre, āvi, ātum
[aes + un verbe signifiant apprécier, cf. τιμῶ] : -
tr. -
- (Lebaigue
P. 42 et P.
43)
1
- estimer, évaluer, priser.
- aestimare frumentum, Cic. Verr. 1,
95 ; possessiones, Cic. Off. 2, 85 : estimer le blé, des
propriétés.
- id quanti aestimabat,
tanti vendidit, Cic. Verr. 4,10 : il a vendu
l'objet au prix qu'il l'évaluait
- aestimare pluris, Cic. Off. 3, 62 :
estimer plus.
- aestimare minoris, Cic.
Att. 9, 9, 4 : estimer moins.
- ternis denariis frumentum
aestimare, Cic. Verr. 5, 83 : estimer le blé à trois
deniers par boisseau.
- duodevicenis denariis
aestimati, Liv. 21, 41, 6 : estimés dix-huit deniers chacun.
- permagno aliquid
aestimare, Cic. Verr. 4, 13 : estimer qqch à très haut prix.
- rei pretium aestimare,
Cic. Verr. 5, 23 : évaluer le prix d'une chose.
- æstimare litem alicui
(alicujus) : évaluer le préjudice qui
incombe
à qqn. --- [après
avoir
porté leur sentence de condamnation, les juges, dans une seconde
sentence, fixaient le montant de la condamnation, de l'amende].
- his nominibus solis Cn. Dolabellae HS ad triciens litem esse
aestimatam, Cic. Verr. 2, 1, 95 : (sachez) que pour ces seuls
articles Cn. Dolabella fut condamné à une amende de trois
millions
de sesterces.
- lis ejus aestimatur centum
talentis, Nep. Timoth. 3, 5 : le
montant de sa condamnation est fixé à cent talents.
- pugnatum est, uti
lis haec capitis aestimaretur, Cic. Clu. 116 : on batailla
pour que cette
affaire fût évaluée comme une affaire capitale [pour que la
condamnation fût celle d'un procès capital].
- lites severe aestimatae,
Cic. Mur. 42 : une taxation sévère des amendes.
- litem aestimare, Caes. BG.
5, 1, 9 : évaluer l'objet de la contestation,
apprécier le dommage. --- cf. Liv. 29, 9, 10.
- aestimare noxam
pari pœna, Liv. 28, 31,
6 : taxer un méfait à une peine égale.
- voluntatis nostræ
tacitæ velut
litem æstimari audio, Liv. 45, 24, 2 : j'entends dire que nos
intentions
secrètes sont comme frappées d'une condamnation.
2
- apprécier,
estimer.
- aestimare aliquem,
Sen. Ben. 2, 28, 1, etc.; Liv. 40,
20, 3, etc. ; aliquid, Cic. Mur. 10, etc. : estimer qqn, qqch.
- aestimare magni,
Cic. Att. 10, 1, 1; magno, Cic. Tusc. 3, 8 : estimer beaucoup.
- aestimare pluris,
Cic. Fin. 3, 39 : estimer davantage.
- aestimare minoris,
Cic. Ac. 2, 37 : estimer moins.
- levi
momento aliquid aestimare, Cæs. BG. 7, 39, 3 : considérer
qqch comme de peu
d'importance.
- Aquitania
ex tertia parte Galliae est aestimanda, Caes.
BG. 3, 20, 1 : l'Aquitaine doit être évaluée au tiers de la
Gaule.
-
Atheniensium res gestae, sicuti ego aestumo, satis amplae
fuere, Sall.
C. 8, 2 : ce qu'ont fait les Athéniens a été, d'après mon
appréciation
personnelle, vraiment grand. --- cf. J. 110, 5.
- si
quis vere aestimet, Liv.
30, 22, 3 : si l'on apprécie les faits exactement.
- nec,
quantus numerus
sit, aestimari potest, Liv. 10, 33, 2 : et il est impossible
d'évaluer le
nombre [des ennemis].
- au datif d'intérêt
in universum æstimanti plus penes peditem roboris, Tac. G. 6, 4 : à
juger en général (= pour celui qui porte un jugement global),
c'est surtout l'infanterie qui fait leur force. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 219; éd. Peeters France.
- quod
carum aestumant, Sall. J. 85, 41 : ce
qu'ils mettent à haut prix.
- denis in diem assibus animam et corpus æstimare, Tac. An. 1, 17 :
estimer
l'âme et le corps (des soldats) à dix as par jour.
- amicitias inimicitiasque non ex re, sed ex commodo æstumare, Sall.
C.
10, 5 : apprécier les amitiés et les inimitiés non d'après leur réelle
valeur, mais d'après leur intérêt.
- sic
est vulgus : ex veritate pauca, ex opinione multa aestimat,
Cic.
Rosc. Com. 10, 29 : tel est le vulgaire : il juge rarement d'après la
vérité, souvent d'après l'opinion.
- aestimare aliquem
ex artificio comico, Cic. Rosc. Com. 10, 28 : apprécier qqn par son
mérite d'acteur.
- visu
æstimantibus hostes erant impares : pour ceux qui apprécient par la vue
(à juger par l’apparence) les ennemis étaient inférieurs.
3
- penser,
juger (= existimare).
- avec un attribut.
- Acc. Tr. 384; Varr. d Non. 528.
- ille eo
processit, ut nihil gloriosum nisi tutum aestumet, Sall. Lep. 8
: il en
est venu au point de penser qu'il n'y a de glorieux que ce qui est sûr.
- avec
prop. inf. - satis aestimare firmari
domum adversum iniquas
Agrippinse offensiones, Tac. An. 4, 39 : il jugeait suffisant
que sa
maison fût affermie contre les injustes ressentiments d'Agrippine.
- adjuvari se... aestimant,
Sen. Nat. 1, 1, 13 : ils croient être secondés. --- cf.
Plin. 11, 197; Phaedr. 3, 45; 4, 18, 15.
- pro
quibus meritis quanto opere dilectus sit, facile est aestimare, Suet.
Aug. 57 : avec ces qualités, il est facile d'imaginer combien il se fit
aimer. --- cf. Tac. Agr. 18.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- æstīva,
ōrum, n. [æstivus] : - 1
- camp d'été, quartiers d'été. - 2
- campagne (d'été), expédition militaire. - 3
- pâturages d'été; séjour des troupeaux dans la campagne; troupeaux
en pacage. --- Serv. G. 3,
472 ; Varr. R. 1, 6, 5, etc.
- æstiva (s.-ent. loca) : quartiers d'été, camp
d'été.
- ac primo ad illa æstiva prætoris accedunt, Cic. Verr. 2, 5 : et
d'abord
ils s'approchent de ce camp d'été du préteur.
- æstiva agere, Liv. 27, 8, 19, etc. : tenir
(avoir) ses quartiers d'été.
- æstiva (s.-ent. castra) : campagne (de l'armée).
- anni ejus æstiva, Liv. : la campagne de cette année.
- nulla
ex trinis aestivis
gratulatio Cic. Pis. 97, pas un témoignage officiel d'actions de grâce
après trois campagnes.
- æstivis confectis, Cic. Att. 5, 21, 6 : une fois la campagne
terminée.
- nec singula morbi corpora corripiunt, sed tota æstiva, Virg. G. 3,
472 :
et les maladies n'attaquent pas quelques individus isolés, mais
enlèvent
tout à coup des parcs d'été tout entiers.
- æstīvālis,
e : c. æstivus.
- æstivalis circulus, Hyg. Astr. 3, 24. : le tropique du Cancer.
- æstīvē,
adv. : comme (on est vêtu) en été.
- quom inspicio marsupium, viaticati admodum æstive sumus, Plaut. Men.
255 :
quand
je regarde notre bourse de voyage, nous sommes des plus légers.
- æstivo
:
1 - æstīvo,
āre, āvi, ātum : passer l'été (quelque part). --- Varr. R. 2,
1, 16, etc.; Plin. 12, 22, etc. ; Suet. Galba 4.
2 - æstīvō,
adv. : en
été. --- Apul. Mund. 11.
- æstīvōsus,
a, um : d'été,
qui a la chaleur de l'été. --- Plin. 34, 116, etc.
- æstīvus,
a, um [æstas] : d'été, relatif à
l'été.
- æstivi dies, Cic.
Verr. 5, 81 : les jours d'été.
- tempora
aestiva, Cic. Verr. 5, 80 : la saison d'été.
- per æstivos saltus deviasque calles exercitum ducimus, Liv. 22, 14, 8
: par
les pâturages d'été et les sentiers éloignés des routes, nous menons
notre armée.
- voir
æstiva.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- Æstlanĭa
: nom propre. --- CIL 10, 5978.
- Æstraeum
: voir Astraeum.
- Æstrĭa,
æ, f. : Æstria (île de l'Adriatique). --- Mel. 2, 114.
- Æstrĭenses,
ĭum, m. : habitants
d'Estréum [ville de Macédoine]. --- Plin. 4, 35.
- æstŭābundus,
a, um [aestuo] : bouillonnant,
écumant. --- Pall. 11, 17, 2.
- æstuans,
antis : part.-adj. de æstuo;
qui fermente, bouillonnant, écumant. --- Cic. Har. 2;
Sen. Ir. 2, 36, 2.
- æstŭārĭum,
ĭi, n. [æstus] :
1
- estuaire
[endroit inondé par la mer à la marée montante].
--- Cæs. BG. 3, 9, 4.
- æstuaria sunt
omnia, quā mare vicissim tum accedit, tum recedit, Gloss. ap. Fest. p.
380 Müll.
- pedestria esse itinera concisa æstuariis sciebant, Cæs. BG. 3 : ils
savaient que les chemins de terre étaient coupés lors des marées
montantes.
- in
æstuario Tamesæ, Tac. An. 14, 32 : dans l'estuaire de la
Tamise. --- cf. Agr. 22.
2
- lagune,
marécage.
--- Cæs. BG. 2, 28, 1.
3
- piscine
près de la mer.
--- Varr. R. 3, 17, 8.
4
- soupirail
[aération dans les puits de mine]. --- Vitr. 8, 6, 13;
Plin. 31, 49; Pall. 9, 9.
- æstŭātĭo,
ōnis, f. : agitation, effervescence;
emportement, violence. --- Cassiod. Hist.
3, 8; 6, 1.
- æstŭātus,
a, um : part. passé de æstuo; agité,
ballotté.
- æstum-
: voir æstim-
- æstŭo,
āre, āvi, ātum : - intr. -
1 - brûler,
être brûlant, être échauffé, avoir chaud.
- æstuat aer, Prop. : l'air est brûlant.
- dum scribilitæ æstuant, Plaut. : pendant que les tourtes sont
chaudes.
- cum
exustus ager morientibus aestuat
herbis, Virg. G. 1, 107 : quand la terre desséchée est toute
brûlante
avec ses plantes qui meurent.
-
homo aestuans, Cic. Tusc. 5, 74 : un homme
qui a très chaud.
- erudire
aliquem algendo aestuando, Cic. Tusc. 2, 34 : façonner qqn en
lui faisant souffrir le froid et le chaud.
2
- bouillonner,
être agité, fermenter.
- æstuantia vina, Pall. : vins qui fermentent.
- gurges æstuat, Virg. : le gouffre bouillonne.
- aestuat
ut clausis fornacibus ignis, Virg. G. 4, 263 : telle
l'effervescence du feu dans le fourneau fermé.
- ubi
Maura semper aestuat unda, Hor. O. 2, 6, 4 : où bouillonnent
sans cesse les flots de Mauritanie
- umor
in ossibus aestuat, Virg. G. 4, 309 : le liquide fermente dans
les os.
3
- au fig. bouillonner (sous l'effet d'une
passion), brûler (d'amour, de
jalousie...).
- desiderio alicujus æstuare, Cic. Fam. 7 : brûler d'impatience de
revoir
qqn.
- æstuare invidiā, Sall. C. 23 : brûler de jalousie.
- rex Odrysius in illa æstuat, Ov. M. 6, 491 : le roi Odrysius brûle
d'amour
pour elle.
- minari æstuat, Claud. : il brûle d'aller porter la menace.
- aestuare
illi qui pecuniam dederant
Cic. Verr. 2, 55, ils étaient en ébullition ceux qui avaient donné de
l'argent.
4 - au fig.
être agité, se
tourmenter,
s'inquiéter,
être inquiet; flotter, hésiter, être irrésolu, être incertain.
- aestuabat
dubitatione, Cic. Verr. 2, 74 : l'hésitation le mettait dans
une violente agitation.
-
quae cum aestuans
agitaret, Sall. J. 93, 2 : comme il remuait ces pensées dans
l'agitation.
-
in eo aestuavi diu Cic. Att. 7, 13a, 1 : là-dessus je me suis
longtemps cassé la tête.
- æstuatum est... quisnam modis... Arn. : on se demanda comment...
- æstŭōsē,
adv. : avec
les bouillonnements de la mer. --- Plaut. Bacch. 471.
- aestuosius,
Hor. Epo. 3, 18 [adj. ou adv.] : plus
ardent ou plus ardemment.
- æstŭōsus,
a, um : - 1
- brûlant, ardent. - 2
- bouillonnant, agité, houleux.
- aestuosa
via, Cic. Att. 5, 14, 1 : route brûlante.
-
oraclum Jovis aestuosi, Catul. 7, 5 : l'oracle de
Jupiter brûlant (Jupiter Ammon, dans le désert brûlant de Libye).
--- cf. Hor. Epod. 16, 62; Plin.
2, 11; id. 34, 116; Hor. O. 1, 22,
5.
- freta
aestuosa, Hor. O. 2, 7, 16 : les mers
houleuses.
- æstŭs,
ūs, m. (cf.
αἴθω) :
- gén. arch. aesti Pac. Tr. 97.
1 - grande
chaleur, ardeur, feu.
- aestu magno ducebat agmen,
Cic.
Tusc. 2, 35 : il menait ses troupes en marche par une chaleur
accablante.
- fontes celeriter aestibus
exarescebant, Caes. BC. 3, 49, 5 : la chaleur ardente
tarissait promptement les sources.
- propius aestus incendia
volvunt, Virg. En. 2, 706 : l'incendie roule
plus près de nous des tourbillons brûlants.
-
furit aestus ad auras,
Virg. En. 2, 759 : le tourbillon embrasé s'élance avec furie
dans les
airs.
-
aestu febrique jactari,
Cic. Cat. 1, 31 : être tourmenté par une fièvre brûlante.
2 -
chaleur de l'été, été.
- rubicunda
Ceres medio succiditur aestu et medio tostas aestu terit area
fruges, Virg. G. 1, 297 : c'est en pleine chaleur de
l'été
qu'on coupe la rubiconde Cérès. --- Ov. M. 1, 117;
Sen. Nat. 4, 2, 1 .
3
- agitation de la mer, flots houleux.
- tres naves in fretum
avertit aestus, Liv. 21, 49, 2 : la violence des flots emporta
trois
navires dans le détroit.
- furit aestus harenis,
Virg. En. 1, 107 : les
flots bouillonnants agitent le sable avec rage.
4
- marée.
- ventum et aestum nactus
secundum, Caes. BG. 4, 23, 6 : ayant
trouvé le vent et la marée favorables.
- aestu suo Locros trajecit,
Liv.
23, 41, 11 : ayant pour lui la marée, il passa à Locres.
- aestus maritimi
: les marées. --- Cic. Nat. 2, 19 ; 3, 24, etc. ; Caes. BG.
4, 29, 1.
- decessum aestus excipere,
Caes. BG. 3, 13, 2 : supporter le reflux (les
effets du reflux) sans dommage.
- aestus maritimi accedentes
et
recedentes, Cic. Nat. 2, 132 : le flux et le reflux.
5
- fig.bouillonnement
des passions, agitation violente;
irrésolution, doute, incertitude, perplexité.
- hunc
absorbuit aestus quidam gloriae, Cic. Br.
282 : il a été emporté en quelque sorte par le flot
bouillonnant de la
gloire. --- cf. Leg. 2, 9.
- repente
te quasi quidam aestus ingenii tui
procul a terra abripuit, Cic. de Or. 3, 145 : soudain, pour
ainsi dire,
le flot impétueux de ton génie t'a entraîné loin du rivage.
- magno
irarum fluctuat aestu, Virg. En. 4, 532 : son âme est
ballottée
par les violents transports de la colère.
- magno curarum fluctuat aestu,
Virg. En. 8, 19 : son
esprit est agité par une mer de soucis.
- fabula stultorum regum et populorum continet æstum, Hor. Ep. 1, 2, 8
: ce
poème contient les fureurs insensées des peuples et des rois.
- qui
tibi aestus (erit)? Cic. Caecil. 45 : dans quelle incertitude
vas-tu
t'agiter ?
- explica
aestum meum, Plin. Ep. 9, 34, 1 : débrouille mon embarras.
- Æsul-
: voir Æfula.
- Æsulanus, a, um : d'Esula.
- Æsyros,
i, m. : l'Esyrus (fleuve de Bithynie). ---
Plin. 5, 148.
- ætās,
ātis, f. (abrév. de ævitas)
:
- gén.
plur. ætatum Cic.,
Sen., Plin. ; ætatium
Liv., Sen., Quint.
1
-
temps de la vie, vie.
-
exspectemus Tartessiorum regis ætatem, Cic.
CM 69 : attendons une vie aussi longue que celle du roi des
Tartessiens.
-
in hoc flexu quasi ætatis, Cic. Cæl. 75 : à ce tournant pour
ainsi
dire de la vie.
-
ætatem agere, Cic. Br. 172 ; ætatem degere, Cic. Fin. 3, 50,
etc. : passer sa vie, vivre.
-
ætatem in aliqua re terere, Cic. de Or. 3,
123 ; conterere Cic. de Or. 1, 219; consumere Cic. Off. 1, 2
: user,
consumer sa vie à (dans) une chose.
-
cum ætas ejus incidisset in ea
tempora quibus, Nep. Eum. 1, 2 : comme sa vie avait coïncidé
avec
l'époque où. --- cf. Cic. Or. 39 ; Rep. 2, 18.
-
ut populi Romani ætas est, Cic. Br. 39 : par rapport au temps
d'existence (à l'âge) du peuple romain.
2
- âge de la vie, âge.
-
ætates vestræ nihil differunt, Cic. Br. 150 : vos âges ne
diffèrent en rien.
-
alicui ætate præstare, Cic. Br. 1,
161 : devancer qqn par l'âge.
-
id ætatis duo filii, Cic. Amer. 64 : les
deux fils ayant cet âge.
-
Ptolemæus, puer ætate, Cæs. BC. 3, 103, 2 : Ptolémée, encore
un enfant sous le rapport de l'âge.
- ætas
puerilis,
Cic. de Or. 3, 85 : l'enfance.
- ætas confirmata,
Cic. Cæl. 43; ætas constans, Cic.
CM 76 : âge affermi, mûr (âge viril).
- ætas quæstoria,
Cic. Rep. 1, 18 : âge de la questure (25 ans).
- ætas
consularis, Cic. Phil. 5, 48 : âge du consulat (45 ans).
-
ætas senatoria, Tac. H. 4, 42 : âge sénatorial (25 ans).
-
multi ex omni ætate, Cic. Cæl.
12 : beaucoup de personnes de tout âge. --- omnis ætatis, Liv. 23, 30, 6.
- homines
omnium ordinum, omnium ætatum, Cic. Cat. 4, 14 : des gens de
tout rang, de tout âge.
-
te ætas mitigabit, Cic. Mur. 65 : les années
t'adouciront.
- ætate
et usu doctus, Liv. 4, 46, 4 : instruit par l'âge et
l'expérience.
-
prima ætate, Cic. de Or. 1, 3 : au début de la vie.
- ejus
prima ætas
dedita disciplinæ fuit, Cic. Cæl. 72; Off. 2, 44 : les débuts
de son
existence [de sa jeunesse] furent consacrés à l'étude.
3
- en part. jeunesse,
vieillesse.
-
dum per ætatem licet, Ter. Ad.
108 : tant que la jeunesse le permet.
- propter
ætatem ejus in
procuratione erant regni, Cæs. BC. 3, 104, 1 : à cause de son jeune âge
ils administraient le royaume.
-
ætas ejus dare potuit suspicioni locum,
Cic. Cæl. 9 : sa jeunesse a pu donner prise aux soupçons.
-
ætatis excusatio, Cæs. BC. 1, 85, 9 : l'excuse de l'âge
[vieillesse].
-
labor alienus ab ætate nostra, Cic. Att. 16, 3, 4 : fatigue
qui ne
convient pas à mon âge [avancé].
- quibus
ætas ad militandum gravior esset, Liv. 3, 27, 4 : trop âgés pour faire
la guerre.
4
- temps.
-
ut tropæis tuis adlatura
finem sit ætas, Cic. Marc. 11 : en
sorte que le temps mettra un terme à la durée de tes trophées.
-
omnia
fert ætas, Virg. B. 9, 51 : le temps emporte tout.
-
incuriosa suorum ætas, Tac. Agr. 1 : époque indifférente à ce qui la
concerne.
- nec, si quid lusit
Anacreon, delevit ætas, Hor. O. 4, 9, 10 : et le temps n'a pas effacé
non plus les
badinages d'Anacréon.
5
- époque, siècle, génération.
-
usque ad nostram ætatem,
Cic. Nat. 1,
11 : jusqu'à notre époque.
-
in eodem numero ejusdem
ætatis C. Carbo
fuit, Cic. Br. 221 : c'est encore à l'effectif de la même
génération
qu'appartient C. Carbon.
-
hæc
extrema fuit ætas imperatorum Atheniensium, Nep. Timot. 4, 4
: ce fut la fin de la période
des généraux athéniens.
-
Herodotus et eadem
superiorque ætas, Cic. Or.
186 : Hérodote ainsi que ceux de la même génération et de la
génération
précédente.
-
heroicis ætatibus, Cic.
Tusc. 5, 7 : dans les temps
héroïques.
-
indigne ferebas quod
Catonem ætas sua parum intellexisset,
Sen. Const. 1, 3 : tu t'indignais de ce que son siècle avait
trop peu
compris Caton.
-
nec cum æqualibus solum,
sed cum vestra ætate atque
vobiscum, Cic. CM 46 : et non seulement avec les gens de mon
âge, mais
avec ceux de votre génération et avec vous. --- cf.
Br. 201 ; de Or. 1, 40
; Or. 18.
-
poét.
nos dura ætas, Hor. O. 1, 35, 35 : nous, génération sans cœur.
--- cf. Epo. 16, 9.
-
aurea ætas, Ov. M. 1, 89 : la génération de l'âge
d'or.
-
verborum vetus ætas, Hor. P. 61 : la vieille génération des
mots.
6
- loc.
adv.
- ætatem
: pendant la durée des siècles (toute la vie). --- Plaut. As.
21, 274, etc.; Lucr. 6, 236.
- jamdudum,
ætatem, Ter. Eun. 734 : depuis longtemps,
il y a un siècle.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- ætātĭum
= ætatum, gén. plur. de ætas.
- ætātŭla,
æ, f. : âge tendre, jeune âge. --- Cic.
Fin. 5, 55; Har. 42.
- æternābĭlis,
e : éternel. --- Acc. Tr. 264;
Ambr. Virg. 17, 114.
- æternālis,
e : éternel. --- Aug. Prisc. 5;
Tert. Jud. 6.
- æternālĭtĕr,
adv. : éternellement. --- Aug. Civ. 10, 15.
- æternĭtās,
ātis, f. [æternus] :
1 - éternité. --- Cic. Inv. 1, 38,
etc.
- ex
omni æternitate, Cic. Nat. 3, 14,
etc.
: de toute éternité.
- ex
æternitate, Cic. Fat. 38, etc. : de toute
éternité.
- ab
omni æternitate, Cic. Div. 1,
115 : de toute éternité.
2
- durée éternelle.
-
æternitas animorum, Cic. Tusc. 1, 39, etc : la durée
éternelle des âmes.
- opera
non minus æternitate tua quam gloria digna, Plin. Ep. 10, 41,
1 : travaux non moins dignes de l'éternité qui t'attend que de
ta gloire
actuelle.
- Archippus
per salutem tuam æternitatemque petit a me ut...
Plin. Ep. 10, 59 : Archippus m'a prié par ton salut et ton
éternité de...
- æternitatem
donare, Cic. : immortaliser.
- æternitati
mandare, Plin. : immortaliser.
- Æternĭus,
ii, m. : nom d'homme. --- Inscr.
- æterno
:
1 - æternō, adv. : éternellement, de tout temps.
--- Ov. Am. 3, 3, 11
; Plin. 2, 240.
2
- æterno, āre, āvi, ātum : - tr. - rendre éternel, éterniser,
immortaliser,
perpétuer.
--- Hor. O. 4, 14, 5.
- æternum,
adv. éternellement,
indéfiniment.
--- Virg. G. 2, 400;
En. 6, 617; Tac. An. 3, 26; 12, 28.
- æternus,
a, um [æviternus,
ævum] : - 1
- éternel. --- Cic. Nat. 1, 20;
Cat. 4, 22, etc. - 2
- qui dure longtemps.
- nihil quod ortum sit, aeternum esse potest, Cic. Nat. 1, 8 : rien de
ce qui a commencé ne peut être éternel.
- quid
aeternis minorem consiliis animum fatigas ? Hor. O. 2, 11, 11 :
pourquoi fatigues-tu ton faible esprit de projets qui embrassent un
long avenir ?
- dehinc
spero aeternam inter nos gratiam fore, Ter. Eun. 872 : désormais,
j'espère qu'il y aura entre nous une très longue amitié. ---
Lucr. 3, 924; id. 3, 1003; id. 2, 369; Plin. 35, 172; Virg. En. 1, 36;
Cic. Sen. 34; id. Font. 88.
- nec est ligno ulli æternior natura, Plin. 14, 9 : il n'y a pas de
bois qui dure plus longtemps.
-
in æternum : pour l'éternité, pour toujours. --- Lucr. 2, 570
; Ov. Tr. 1, 3, 63; Liv. 4, 4, 4, etc.; Sen.
Ben. 7, 21, 1, etc.; Tac. Ag. 32, etc.
- æthachatēs,
æ, m. : sorte d'agate. --- Plin. 37, 139.
-
peut-être anthachates.
- Æthalĭa,
æ, f. (Æthalis, ĭdis, f.) : - 1
- Etalia (ancien nom de l'île d'Elbe). --- Plin. 3, 81.
-
2
- Etalia (= Chio). -- Plin. 5, 136.
-
2
- île
près d'Ephèse.
--- Liv. 37, 13, 2.
- Æthălĭdēs,
is, m. : nom propre. --- V.-Fl. 1, 437;
Gell. 4, 11, 14.
- Æthălos,
i, m. : nom propre. --- Ov. Ib. 621.
- æthălus,
i, m. :
sorte de raisin [d'Egypte]. --- Plin. 14, 75.
- gr.
αἰθαλέος : fumeux; noirci
par le feu, noir.
- æthēr,
ĕris, m. (acc. æthera ou
ætherem)
:
- (Lebaigue
P. 43 et P.
44)
- gr.
αἰθήρ, έρος.
- gén.
aetheros St. S. 4,
2, 25; Th. 3, 525; acc. aetherem
Tert. An. 54 ; Marc. 1,13 ; Serv. En. 1, 47 et 58, etc.
1
- éther [air subtil des
régions supérieures, qui enveloppe l'atmosphère].
--- voir Cic. Nat. 2, 91; Sen. Nat. 2, 10, 1; Lucr. 5, 1205, etc.
2
- le
feu. --
il était de feu. --- voir Cic. Nat. 1, 37; 2, 41, etc., et
alimentait les astres. --- voir Lucr. 1, 231, etc.; Cic. Nat. 2,
42.
3
- poét. ciel, séjour des
dieux.
- sublatus
ad aethera clamor, Virg. En. 2, 338 : cris qui s'élèvent
jusqu'au ciel.
- rex
aetheris, Virg. En. 12, 140 : le roi du ciel [Jupiter].
4
- air.
- secare
aethera pennis, Virg. G. 1, 406 : fendre l'air de ses
ailes.
- volucres
aethera mulcebant cantu, Virg. En. 7, 34 : les oiseaux
mettaient dans l'air la douceur de leur chant.
5
- le monde d'en haut
[par opp. aux enfers].
- quam
vellent aethere in alto duros perferre
labores ! Virg. En. 6, 436 : combien ils voudraient, dans
l'air d'en
haut, endurer sans trêve les durs travaux [des vivants].
6
- Æthēr, ĕris (ĕros), m. : Ether
(= Jupiter ou son père).
- Ether
[dieu de l'air, Jupiter]. --- Lucr. 1, 250; Virg. G. 2, 325,
etc.
- Ether (= le père de Jupiter). --- Cic. Nat. 3, 53.
- aethĕra,
ae, f. : [néol. pour aether].
--- Apul. Mund. 1, p. 107,23 ; Grom. 350, 18.
- æthĕrius,
a, um :
- gr.
αἰθέριος.
1
- éthéré.
- sidera
aetherium locum obtinent, Cic. Nat. 2, 42 : les astres
occupent l'espace éthéré (l'éther).
2
- céleste.
-
sedes aetheriae, Ov. M. 2, 512, etc. : les demeures éthérées
(le ciel).
-
arces aetheriae, Ov. M. 15, 858 : les hauteurs de l'éther (du
ciel).
- ætheria
domus, Hor. : séjour céleste.
- mons ætherio vertice, Tib. : montagne dont le sommet touche le ciel.
- ætherios
animo concipere ignes, Ov. F. 1, 473 : recevoir dans son
cœur la
flamme
céleste (= l'inspiration divine).
3
- aérien.
-
quantum (aesculus) vertice ad auras aetherias tendit,
tantum... Virg. G. 2, 292 : autant (le chêne) élève sa tête
vers les
souffles de l'air [les airs], autant... --- cf. En. 4, 446.
4
- relatif au monde d'en haut [par
opp. aux enfers, le monde d'en bas].
-
vesci aura
aetheria, Virg. En. 1, 547 : respirer, vivre.
-
primus ad auras aetherias
surget, Virg. En. 6, 762 : le premier il s'élèvera [des
enfers] à l'air
d'en haut [il viendra sur la terre].
- Æthiōn,
ŏnis, m. : Ethion (personnage mythique qui est habile à
prévoir l'avenir). --- Ov. M. 5, 146
; Stat. Th. 7, 756 10, 732.
- Æthĭŏpē,
ēs, f. : Ethiopé (ancien nom de l'île de Lesbos). --- Plin. 5, 139.
- Æthĭŏpes,
um (acc. -as), m. : les Ethiopiens. --- Cic. Div. 2,
96; Plin. 2, 189.
- gr.
Αἰθίοπες.
- Æthĭopĭa,
æ, f. :
Ethiopie. --- Plin. 6, 187; Ter. Eun. 165.
- gr.
Αἰθιοπία.
- plur. Æthiopiae
duae sunt, Serv. En. 4, 481 : il y a deux Ethiopies.
--- cf. Plin. 5, 43, etc.
- Æthĭŏpĭcus,
a, um : d'Ethiopie, éthiopien.
- gr.
Αἰθιοπικός.
- mare
Æthiopicum, Plin. 6, 209 : la mer d'Ethiopie.
- æthĭŏpis,
ĭdis, f. (acc. -ĭda) : sauge d'Ethiopie. --- Plin. 27, 11, etc.
- gr.
Αἰθιοπίς, ίδος.
- Æthĭŏpissa,
æ, f. : Ethiopienne. --- Don. Eun. 165.
- gr.
Αἰθιόπισσα.
- Æthiops
:
- gr.
Αἰθίοψ, οπος.
1
- Æthĭops, ŏpis, m. (acc. plur. -ŏpes, -ŏpas) : - a
- Ethiopien. --- Catul. 66, 52 ;
Juv. 8, 33, etc. - b
- un
nègre, un noir. --- Juv. 2, 23; Plin.
32, 141. - c
- adj. m. f. : d'Ethiopie. --- Ov. M. 15, 320; Vulg. Act. 8, 7.
2
- Æthĭops, ŏpis, m. : Ethiops [fils de Vulcain]. ---
Plin. 6, 187.
- Æthĭŏpus
: c. Æthiops. --- Lucil. Sat. 3, 9.
- Æthlĭus,
ĭi, m. : Aéthlius (fils de Jupiter).
- Æthōn,
ōnis, m. : Æthon.
- gr. Αἴθων.
- un
des chevaux du Soleil. --- Ov. M. 2, 153.
- celui du
jeune Pallas. --- Virg. En. 11. 90.
- celui de
l'Aurore. --- Claud. Pros. 1, 282.
- nom
d'homme. --- Mart. 12, 77, 3 et 7.
- aigle
qui rongeait le cœur de Prométhée. --- Hyg. Q. 31, p. 65, 13.
- un
des Amours. --- Claud. Carm. min. 25, 140.
- æthra
:
1
- æthra, æ, f. : - a
- ciel (région de
l'éther où se trouvent les étoiles). --- Virg. En. 3,
585. -
b
-
limpidité de l'air, pureté du ciel. --- Enn. An. 435 [Virg.
En. 12, 247] ; Lucr. 6, 467.
- gr.
αἴθρα.
- vade
age, et ingentem factis fer ad æthera Trojam, Virg. En. 3, 585 :
allons,
va, et par tes exploits porte jusqu'au ciel Troie, la ville majestueuse.
2
- Æthra, æ, f. : Ethra. - a
- fille de l'Océan et de Téthys. --- Ov. F. 5, 171.
- b - femme d'Egée,
mère de Thésée. --- Ov. H. 10,
131.
- gr.
Αἴθρα.
- Æthrē,
ēs, f. : île près d'Ephèse. --- Plin. 5, 137.
- Æthrĭa, æ, f. : Æthria. - 1
- ancien
nom
de l'île de Thasos. --- Plin. 4, 73.
- 2
- c.
Rhodos. --- Plin. 5, 132.
- Æthūsa, æ, f. : c. Ægusa.
---
Plin. 2, 104.
- gr.
Αἴθουσα.
- Ætĭa,
ōrum, n. : titre d'un ouvrage de Callimaque. ---
Mart. 10, 4, 12; et aussi de Varron. ---
Char. 1, 144, 21.
- ætiologĭa, æ, f. : - 1
- recherche des causes.
--- Sen. Ep. 95, 65. - 2
- apport de preuves. ---
Isid. Orig. 2, 21, 39.
- gr.
αἰτιολογία.
- Aĕtĭōn,
ōnis, m. : Aétion [célèbre peintre grec].
--- Cic. Br. 70.
- gr. Ἀετίων.
- aetitē,
acc. ēn, f. : liseron des champs. --- Plin. 24, 139.
- āĕtītēs, æ, m. (āĕtītis, ĭdis, f.) : pierre
d'aigle (pierre que l'on
trouve dans l'aire de l'aigle).
- gr.
ἀετίθης (s.-ent. λίθος) ---
ἀετός : aigle.
- āĕtītēs.
--- Plin. 30, 130.
- āĕtītĭs, ĭdis. --- Plin. 37, 187.
- Ætĭus,
ĭi, m. : Aétius (général romain, vainqueur d'Attila). ---
Sid. Carm. 7, 359.
- Ætna, æ (Ætnē, ēs), f. (acc. -am,
- an, -en) : Etna.
- gr.
Αἴτνα (Αἴτνη).
1
- volcan de Sicile.
- forme Ætna, Cic.
Div. 2, 19; Ov. F. 4, 596; id. Tr. 5, 275.— forme Ætne,
Ov. F. 4, 491.
- Telemus
Siculam delatus ad Ætnen, Ov. M. 13, 770 : Télémus, porté (par les
flots)
en Sicile, au pied de l'Etna.
2
- nymphe de
Sicile. --- Serv. En. 9, 584.
3
- ville au pied de l'Etna. --- Cic. Verr. 2, 3, 23; 2, 3, 44.
- Ætnæus,
a, um : de l'Etna.
- gr.
Αἰτναῖος.
- Ætnæi,
ōrum, m. : les Etnéens (qui habitent au pied de l'Etna). ---
Just. 22, 1, 11.
- Ætnē,
ēs, f. : c. Ætna.
- Ætnensis,
e : de la ville de l'Etna. --- Cic. Verr.
3, 47.
- Ætnenses, ĭum, m. : les Etnéens (qui
habitent au pied de l'Etna). --- Plin. 3, 91.
- Ætōli,
ōrum, m. : les Etoliens (peuple de la Grèce). ---
Liv. 37, 6; Virg. En. 11, 308.
- Ætōlĭa, æ, f. : l'Etolie (contrée
de la Grèce). --- Cic. Pis. 91.
- gr.
Αἰτωλία.
- Ætōlĭcus
(Ætōlĭus), a, um : d'Etolie,
Etolien.
- gr.
Αἰτωλικός (Αἰτώλιος).
-
Ætōlĭcus. --- Liv.
37, 6, 5.
- Ætōlĭus. --- Ov. M.
14, 461.
- Ætōlis,
ĭdis, f. : Etolienne. --- Ov. H. 9, 131.
- gr.
Αἰτωλίς, ίδος.
- Ætolus
:
1
- Ætōlus, a, um : Etolus (fils de Mars, héros éponyme
de l'Etolie). --- Plin. 7, 201.
2
- Ætōlus, a, um : Etolien, d'Etolie. ---
Ov. 14, 528.
- gr.
Αἰτωλός.
- āĕtōma, æ, f. : faîte triangulaire
d'une maison ou fronton
d'un édifice. --- CIL 3, 6671.
- gr.
ἀέτωμα, ατος.
- aevĭfĭco,
āre, [aevum, facio] : - tr. - immortaliser. --- *Enn.
An. 404.
- ævĭtās,
ātis, f. [aevum] : - 1
- temps,
durée, âge. --- Cic. Leg. 3, 7. - 2
- immortalité.
--- Apul. Plat. 1, 120.
- æviternus,
a, um : c. æternus. --- Varr. L. 6,
11.
- ævum
(arch. ævom), i, n. :
- gr.
αἰών, ῶνος.
- aevos (aevus),
i, m. [arch.] Plaut. Pœn. 1187; Lucr. 2, 561; 3, 605.
1
- la durée [continue, illimitée],
le temps. --- Lucr. 1, 1004; 5, 306, etc.
-
labetur (amnis) in omne volubilis aevum, Hor. Ep. 1, 2, 43
: il (le
fleuve) coulera d'un cours éternel.
- possessio
omnis aevi, Sen. Ep. 102,
2 : la possession de toute la durée [de l'éternité].
- in ævum : pour toujours, à jamais. --- Hor. O. 4, 14, 3;
Plin. 35, 2, 2; Vulg. Eccli. 41, 16; ib. Bar. 3, 3.
2
- temps de
la vie, vie.
- agitare
(agere, degere, exigere) ævum : passer le temps, vivre.
- aevum agitare, Enn. An. 307
[Virg. G. 4, 154]; agere, Pacuv.
Tr. 262 [Ov. M. 10, 243, etc.]; degere, Lucr. 5, 172; exigere, Lucr.
4,1233 ; Virg. En. 7, 776, etc. : passer le temps de la vie,
vivre.
- aevum traducere leniter, Hor.
Ep. 1, 18, 97 : couler des jours tranquilles.
- primo
aevo, Prop. 3, 7, 7 : au début de la vie.
- medio
aevo, Plin. 7, 28 : au milieu de la vie.
- aevo
sempiterno frui, Cic. Rep. 6, 13 : jouir d'une
vie éternelle.
3
- âge de la vie, âge.
- aequali
aevo, Virg. En.
3, 491 : du même âge.
- meum
si quis te percontabitur aevum, Hor. Ep. 1,
20, 26 : si l'on te demande mon âge.
-
obsitus aevo, Virg. En. 8, 307 : chargé d'ans.
- nimis
pæne animo es molli, qui consuetus in armis ævom agere, Cic. Tusc. 2,
49 : tu es d'un caractère un peu trop sensible, toi qui es pourtant
habitué
à passer ta vie sous les armes.
- ævo
confectus, Virg. En. 11 : accablé par l'âge, accablé par la vieillesse.
- integer ævi, Virg. (integri ævi, Enn.) : qui est dans la force de
l'âge, à la
fleur de l'âge.
- primum ævum, Val. Fl. 7, 338 : la jeunesse.
4
- époque, temps, siècle.
- omnis
aevi clari
viri, Liv. 28, 43, 6 : les grands hommes de tous les siècles.
- hoc
nostrum delapsus in aevum, Hor. S. 1, 10, 68 : tombé dans
notre siècle.
-
exemplar aevi prioris, Plin. Ep. 2, 1, 7 : modèle de l'âge
précédent.
- consensus
aevi, Plin. 14, 72 : le suffrage du temps.
5
- les gens du siècle.
- aevi
prudentia nostri, Ov. M. 12, 178 : la
sagesse de notre siècle.
-
nulla dies umquam memori vos eximet aevo,
Virg. En. 9, 447 : jamais le temps ne vous arrachera du
souvenir des âges
[des hommes].
6
- moment de la durée, durée.
- intra
tam
brevis aevi memoriam, Liv. 26, 11, 12 : alors que le souvenir
porte sur
un si court espace de temps.
-
sperare perbrevis aevi Carthaginem esse,
Liv. 28, 35, 11 : il espérait que Carthage serait de bien
courte durée.
- Æx,
Ægis (Ægos), f. : la Chèvre (rocher de la mer Egée, qui ressemble à une
chèvre). --- Varr. L. 7, 22 ; Plin. 4,
51.
- mais
Ægos
flumen, Nep. Lys. 1, 4 : le fleuve de la Chèvre [Ægos
Potamos]. --- cf. Alc. 8, 1 ; Con. 1, 2.
- af,
prép. arch. : c. ab
(forme conservée longtemps dans les livres de
dépenses et de recettes, et qu'on trouve dans les inscriptions). --- Cic. Or. 158.
- afannæ,
ārum, f. : balivernes. --- Apul. M. 9,10
; 10, 10.
- Afer,
Afra, Afrum : Africain, d'Afrique. --- Ov. H. 7,
169; id. F. 4, 289; Hor. Epod. 2, 53; id. O.
2, 16, 35; id. Ep. 2, 2, 181; Ov. F. 2, 318.
- Ăfri,
ōrum, m. : les Africains. --- Cic. Balb.
18; Virg. B. 1, 65; En. 8, 724.
- aff- :
c. adf.
- (Lebaigue
P. 45 et P.
46)
- (adfaber,
adfabilis,
adfabilitas,
adfabiliter,
adfamen,
adfatim,
adfabricatus,
adfatus,
adfaveo)
-
-
- āflŭo,
ĕre (dans les manuscrits) : c. adfluo.
- forme qui se rencontre
parfois dans
les mss, mais semble se confondre avec la forme adfluo ; peut-être dans
Gell. 5, 16, 3, rend-il le terme épicurien ἀπορρεῖν.
- afflŭus,
a, um : qui coule avec abondance.
-
(Lebaigue
P. 47)
- āfŏre,
āfŏrem (= abfŏre, abfŏrem) : voir absum.
- āfŏrīs,
adv. (pour a foris)
:
du dehors,
de dehors.
- Āfrānĭānus,
a, um : d'Afranius. --- B. Hisp. 7,
4.
- Āfrānĭus,
ĭi, m. : Afranius.
1
- Lucius
Afranius [célèbre poète comique]. --- Cic. Fin. 1, 7.
2
- général
de Pompée en Espagne. --- Caes. BC. 1, 37, 1, etc.
- Afrārius,
a, um : d'Afrique. --- Inscr.
- afrātum
: voir aphrātum.
- Āfri,
ōrum, m. : les Africains.
--- Cic. Balb. 18; Virg. B. 1, 65; En. 8, 724.
- Āfrĭca,
æ, f. : -
1
- Afrique.
--- Sall. J. 89, 7. - 2
-
province d'Afrique. --- Cic. Pomp. 34.
- Africanus
:
1
- Āfrĭcānus, a, um : Africain,
d'Afrique. ---
Cic. Dej. 25.
- Africanus
Scipio : Scipion l'Africain.
- Africanæ
(s.-ent. ferae) : bêtes d'Afrique (panthères, lions,
léopards, tigres). --- Liv. 44,
18; Plin. 8, 64; Plin. Ep. 6, 34; Suet. Cat. 18; id. Claud. 21.
2
- Āfrĭcānus, i, m. : l'Africain
(surnom de deux des Scipions qui ont combattu en Afrique).
- P. Cornelius Scipio major, qui a
battu Hannibal à Zama (201 av. J.C.).
- P.
Cornelius Scipio Aemilianus minor, qui détruisit Carthage (146
av. J.C.), et soumit tout le territoire de Carthage.
- afrĭcĭa,
æ, f. : un gâteau (en usage dans les sacrifices). --- Arnob. 7, 24.
- Africus
:
1
- Āfrĭcus, a, um : d'Afrique, africain. --- Cic. de Or. 3, 167.
2
- Āfrĭcus (ventus), m. : l’Africus, vent du sud-ouest. ---
Plin. 2, 119; Sen. Q. N. 5, 16; Virg. En. 1, 86; Hor. O. 1, 3, 12; id.
ib. 1, 1, 15; id. ib. 3, 23, 5; id. Epod. 16, 22.
- āfŭi,
āfŭtūrus (= abfŭi, abfŭtūrus) : c. absum.
- Aga,
ae, m. : mont d'Arménie. --- Plin. 5, 33.
- Agag,
indécl. m. : Agag (roi des Amalécites).
- voir hors site
Agag.
- ăgăga,
ae, m. : entremetteur. --- Petr. 69, 2.
- agagŭla,
æ, m. f. : entremetteur,
entremetteuse. --- Gloss. Isid. 48.
- agalma,
ătis, n. : statue. ---
Capel. 6, 567.
- gr.
ἄγαλμα, ατος.
- Agamatæ
(Agamathæ), ārum, m. : les Agamates (peuple voisin du Palus-Méotide).
---
Plin. 6, 21.
- Agamēdē,
ēs, f. : - 1 - Agamède
(ville
de l'île de Lesbos). --- Plin. 5, 139.
-
2
- Agamédé
[fille d'Augée, héroïne au siège de Troie]. --- Hyg. F. 157,
p. 14.
- voir hors site Agamédé.
- Agamēdēs,
is, m. : Agamédès (architecte,
frère de Trophonios, avec qui il édifia à Delphes le premier temple
d'Apollon). --- Cic. Tusc. 1, 114.
- gr.
Ἀγαμήδης, ους.
- Agamemnōn
(Agamemno), ŏnis, m. (acc. -ŏnem, -ŏna) : Agamemnon (roi
de Mycènes, chef de l'expédition contre Troie). --- Cic. Tusc. 4,
17, etc.
- gr.
Ἀγαμέμνων, ονος.
- voir
hors site Agamemnon.
- Agămemnŏnĭus, a, um, Virg. En.
6, 489, etc. : d'Agamemnon.
- gr.
Ἀγαμεμνόνειος.
- Agămemnŏnĭdēs, ae, m.
: fils d'Agamemnon [Oreste]. --- Juv. 8, 215.
- gr.
Ἀγαμεμνονίδης, ου.
- ăgămus,
i, m. : qui ne s'est pas marié. --- Hier. Jovin. 1,
15.
- gr.
ἄγαμος.
- Agandei,
ōrum, m. : les Agandéens (peuple voisin du Tanaïs). --- Plin. 6,
22.
- Aganippē,
ēs, f. : - 1 -
Aganippe (mère
de Danaé). --- Hyg. Fab. 63. - 2 -
Aganippe (source de l'Hélicon,
consacrée aux Muses). --- Virg. B. 10, 12.
- gr.
Ἀγανίππη, ης.
- Aganippeus
(Aganippicus), a, um : de la source Aganippe.
- Agănippēus, a, um, Prop.
2, 3, 20, ou Agănippĭcus, a, um, Sid.
Ep. 9, 13.
- Aganippis, ĭdos, f. : de la source Aganippe
(consacrée aux Muses). --- Ov. F. 5, 7.
- Aganzaga,
æ, f. : Aganzaga (ville de Médie). ---
Plin. 6, 17.
- agapē,
ēs, f. : - 1
- amour,
amitié, charité. --- Tert. Martyr. 2. - 2
- agape (repas en
commun des premiers chrétiens). --- Tert. Apol.
39.
- gr.
ἀγάπη, ης : affection, amour
fraternel, amour divin; au plur. agapes.
<> ἔρως,
ωτος : désir des sens, amour, passion.
- per
curam ecclesiæ et agapen fratrum, Tert. : grâce aux soins de l'Église
et à la charité des frères.
- Agăpēnor,
ŏris, m. : Agapénor (un des chefs grecs devant Troie). --- Hyg. 97, p. 91.
- gr.
Ἀγαπήνωρ, ορος --- ἀγαπήνωρ,
ορος : qui aime la virilité, viril, courageux.
- ăgăpētæ,
ārum, f. : agapètes (filles ou veuves qui partageaient
la vie des premiers moines). ---Hier. Ep. 22, 14.
- gr. ἀγαπηταί.
- Agar
:
1
- Agar, indécl. f. : Agar (ville de la Byzacène).
- Agaritanus
: d'Agar.
2
- Agar, indécl. f. : Agar (femme d'Abraham). --- Bibl.
- voir hors site
Agar.
- ăgărĭcum
(ăgărĭcŏn), i, n. : agaric (un champignon phosphorescent qui
croît sur le
tronc des mélèzes). --- Plin. 25,
103.
- gr.
ἀγαρικόν.
- ăgāso,
ōnis,
m. : - 1 -
palefrenier, valet d'armée. --- Liv. 7,
14, 7.
- 2
- conducteur
de chevaux. --- Liv. 43, 5, 8. - 3
- valet
de bas étage, goujat. --- Hor. S. 2, 8, 72.
- Agassa,
æ (Agassæ, ārum), f. : Agasse (ville de Macédoine). --- Liv. 44, 7,
5; 45, 27, 1.
- Agasus
(Aggasus),
i, m. : Agasus (port d'Apulie). --- Plin.
3, 103.
- Agătha,
æ, f. : Agatha (ville de la Narbonnaise, auj. Agde).
--- Plin. 3, 33.
- Agatharchidēs,
æ, m. : Agatharchide (géographe grec). --- Plin.
7. 29.
- Agăthē,
ēs, f., nom de femme. --- Inscr.
- Agăthensis,
e : d'Agatha [Agde]. --- Greg. Franc. 9,
24.
- Agătho,
ōnis, m. : Agathon, fils de Priam. --- Hyg.
F. 90, p. 86.
- Agăthŏclēs,
i (is), m. : Agathocle. - 1
- écrivain babylonnien. --- Cic.
Div. 1, 50. - 2
- roi de Sicile. --- Cic.
Verr. 4, 122.
- gr.
Ἀγαθοκλῆς, έους.
- Agathŏclēus,
a, um : d'Agathocle. --- Sil.
14, 652.
- voir
hors site Agathocle.
- ăgăthŏdæmōn,
ŏnis, m. : bon génie (nom donné à un serpent qui a le pouvoir
de guérir). --- Lampr. Heliog. 28.
- cf.
gr. ἀγαθός : bon --- δαίμων,
ονος : divinité, puissance divine; démon; génie.
- voir
hors site agathodæmon.
- Agathusa
(Agathussa),
æ, f. : Agathusa (nom donné à l'île de Télos). ---
Plin. 4, 69.
- gr. Αγαθούσσα.
- Agathyrna,
æ, f. (Agathyrnum, i, n.) : Agathyrnum (ville de Sicile).
- Agăthyrna,
æ, f. Liv. 26, 40, 17, ou Agathyrnum, i,
n., Plin. 3, 90.
- Agathyrsi,
ōrum, m. : les Agathyrses (peuple de Scythie). ---
Virg. En. 4, 146.
- Agaunensis,
e : d'Agaunum ou d'Acaunum [ville de la
Gaule transalpine]. --- Greg. Fr. 3, 5.
- Agavē
(Agauē), ēs, f. : Agavé. - 1
- fille
de Cadmus. --- Ov. M.
3, 725. - 2 - une
des Néréides. --- Hyg.
Fab. præf. - 3
- une des Amazones. --- Hyg.
Fab. 163.
- Agāvi,
ōrum, m. : Agaves, [peuple scythe]. --- Prisc.
Perieg. 299.
- Agbatana,
æ, f. : voir Ecbatana.
- Agbĭensis,
e : d'Agbium [ville d'Afrique]. --- CIL 8,
1550.
- Agchīses,
arch. pour Anchises. --- Prisc. 2, p. 30, 14.
- Agdei,
ōrum, m. : Agdes [peuple d'Asie]. --- Plin.
1, 21.
- Agazaga,
æ, f. : Agazaga (ville de Perse).
- Agdus,
i, f. : l'Agdus (éminence rocheuse de Phrygie, d'où Deucalion
et Pyrrha arrachèrent les pierres avec lesquelles ils repeuplèrent la
terre après le déluge). --- Arn. 5, 5.
- Agdestis
(Acdestis) : Agdestis (un être bisexué, né du sperme que Jupiter avait
répandu sur le roc).
- ăgĕ
(ăgĭtĕ, ăgĕdum, ăgĭtĕdum), interj. [ago] : anciens
impératifs devenus de pures
interjections eh bien ! allons ! or çà !
-
les formes du sing. age,
agedum sont employées même quand elles s'adressent à une
pluralité. ---
Plaut. Mil. 928; Stich. 221; As. 828; Cic. n'emploie jamais agite.
- age et
agite peuvent
se joindre aux mots jam,
nunc, modo, sis,
sane, porro, vero et
servent principalement
à exhorter.
- avec impér.
age
esto, Cic. Att. 9, 9, 3 : eh bien, soit !
- age
nunc comparate, Cic. Mil. 55 : voyons maintenant, comparez.
- agitedum
ite mecum, Liv. : allons, venez avec moi.
- age
vero, considerate, Cic. : eh bien! considérez.
- age vero,
responde, Cic Cæc. 48 : allons, voyons réponds.
- si
jam satis animi est, agite dum, clamorem qualem in acie sublaturi
estis,
Liv. 3 : si maintenant vous avez assez de courage, alors allez-y !
poussez
le cri de guerre que vous êtes prêts à pousser sur le champ de bataille.
- avec subj. age
nunc consideremus
Cic. Amer. 93, eh bien donc, examinons maintenant.
- age,
age, exponamus,
Cic. Fin. 5, 8 : allons ! allons ! (soit) exposons...
- avec interr. age
porro, tu cur
imperasti ? Cic. Verr. 5, 56 : et maintenant voyons, toi,
pourquoi as-tu
commandé ?
- age
porro, custodiri ducem placuit; quæ sunt istæ
custodiæ ? Cic. Verr. 5, 68 : soit, continuons : il a décidé
de garder ce
chef en prison ; or quelle est-elle, cette prison ?
- avec indic.
age, ut... omittamus,
possum nominare, Cic. CM 24 : hé ! sans parler de...,
je puis nommer...
- nunc age, expediam, Lucr. 2, 62; Virg. G. 4, 149
: eh bien !
maintenant, j'expliquerai...
- ellipse du verbe
"quin conscendimus equos ?"--- "age
sane", omnes, Liv. 1, 57, 7 : "que ne montons-nous à cheval ?"
--- "allons,
soit !" s'écrièrent-ils tous.
- ăgēa,
æ, f. [ago] : coursive, pont, tillac (dans un navire
passage conduisant vers les rameurs). --- Enn. An.
492 [P. Fest. 10; Isid. Orig. 19, 2, 4]. .
- voir
hors site agea.
- Agĕdincum,
i, n. ( c. Agendicum.
: capitale
des Sénons, sur l'Yonne [auj. Sens]. --- Caes. BG.
7, 10, 4. etc.
- ăgĕdum,
ăgĭtĕdum : voir
age.
- Agĕlastus,
i, m. : Agélaste (surnom de Crassus, grand-père
du triumvir, qui passe pour n'avoir ri qu'une fois dans sa vie). -- Plin. 7, 79;
cf. Cic. Tusc. 3, 31.
- gr.
ἀγέλαστος : qui ne rit
pas, triste.
- ăgellŭlus,
i, m. [ager] : un tout petit champ. --- Priap.
2, 3; Symm. Ep. 2, 30.
- et agellus. --- Cic.
Verr. 3, 85, Mil. 1, 72; Varr. R. R. 3, 16; Cic. Nat. 3, 35.
- ăgēma,
ătis, n. : agéma (corps d'élite dans l'armée macédonienne). --- Liv. 42, 51,
4 ; 42, 58,9; Curt. 4, 13, 26; 5, 4, 21.
- gr.
ἄγημα, ατος.
- Agendĭcum,
i, n. : Agendicum (capitale des Sénons, auj. Sens).
- agenealogētus,
i, m. : qui n'a pas de généalogie, à qui on ne peut
attribuer d'aïeux. --- Tert.
- gr.
ἀγενεαλόγητος.
- Agennum
(Aginnum), i, n. : Agennum (ville d'Aquitaine, auj. Agen). --- CIL 5, 7615;
Aus.
- Ăgēnōr,
ŏris, m. (acc. -orem, -ora) : Agénor (ancêtre de Didon,
père de Cadmus).
- gr.
Ἀγήνωρ, ορος.
- Agenoris
urbs, Virg. En. 1, 338 : la ville d'Agénor, Carthage.
- Agenore
natus, Ov. M. 3 : le fils d'Agénor (Cadmus).
- Ăgēnŏreus,
a, um : - a -
d'Agénor. --- Ov. F. 6, 712.
-
b
- phénicien. ---
Sil. 7, 642. - c
-
carthaginois. --- Sil. 1, 14, etc.
- Ăgēnŏrĭdæ, ārum, m. : les Carthaginois, les descendants d'Agénor.
--- Ov. P. 1, 3, 77.
- Ăgēnŏrĭdes,
æ, m. : - a - le fils
d'Agénor, Cadmus.
---
Ov. M. 3, 8, etc. - b
- le descendant
d'Agénor, Persée. --- Ov. M. 4, 771.
- voir
hors site Agénor.
- Ăgēnŏrĭa,
æ, f. [ago] : Agénoria (l'Activité, déesse romaine).
---
Aug. Civ. 4, 11.
- Ăgēnŏrĭdæ,
ārum, m. : voir
Agenor.
- Ăgēnŏrĭdēs,
æ, m. : voir
Agenor.
- ăgens,
agentis : - 1
-
part.adj. de ago. - 2
- actif, vif. - 3 -
efficace, puissant.
- (Lebaigue
P. 48)
- agentia
verba ( = verba activa), Gell. 18, 12 : verbes actifs.
- uti
imaginibus agentibus, Cic. : employer des images frappantes.
- subst.
agens : - a
- le
plaignant, le demandeur. --- Quint. 6, 2, 27 ;
7, 3, 15. - 2
- ou
l'arpenteur. --- Grom.
- (rerum)
agentes (subst.) : les commissaires impériaux (une
sorte de police secrète sous l'Empire).
- ăgĕr,
agri, m. :
- gr.
ἀγρός.
- formes
arch. gén.
sing. arch. agrei CIL
9, 200, 24; nom. plur. agrei
CIL 1, 200, 93; abl. plur. agreis
CIL 1, 200, 20; formes vulg. abl. aggro,
acro, acru.
1 - champ, terre
(cultivable).
- agrum
colere, Cic. : cultiver une terre.
- ager
fructuosus, Cic. : terrain productif.
- ager
crassus, Cato. : sol gras.
- ceteræ
vites, miscellæ maxime, in quemvis agrum conveniunt, Cato : les autres
vignes, surtout les espèces bâtardes, prospèrent sur n'importe quel
terrain.
- agri
cultura (agricultura) : agriculture.
- venire
eos ipsos agros in quibus ille etiam nunc bellum gerat atque versetur,
Cic. Agr. 1 : vendre le sol sur lequel il fait encore la guerre, le sol
qu'il n'a pas encore conquis.
-
agri arvi et arbusti et pascui, Cic. Rep.
5, 3 : des champs labourables, d'autres plantés d'arbres,
d'autres
destinés au pâturage.
2 - domaine, propriété
foncière.
- ager
publicus, Cic. Agr. 2, 56, etc. : domaine public (territoire conquis et
que l'Etat se
réservait).
- ager
privatus ex jure Quiritium : propriété régie par le droit romain.
3 - campagne.
- au
plur. ăgri, ōrum
(<>
urbs) : la campagne.
- annus
pestilens erat Urbi agrisque, Liv. 3 : il y avait une épidémie à Rome
et à la campagne.
- permulti
et ex urbe et ex agris se in
illa castra conferre dicuntur, Cic. Cat. 2, 21 : en très grand
nombre et
de la ville et des campagnes ils se rendent, paraît-il, dans ce camp.
4 - vallée.
- ignotos
montes agrosque salutat, Ov. M. 3 : il salue ces montagnes et ces
vallées
qu'il ne connaissait pas.
5 - territoire,
contrée, canton, pays.
- ager
Tusculanus, Cic. : le territoire de Tusculum.
- ager
Campanus, Cic. Verr.
1, 82,
etc. :
le territoire Campanien.
- agros
Remorum depopulati, Caes. BG. 2,
7, 3 : ayant ravagé le territoire des Rèmes.
6
- profondeur, longueur (t.
d'arpentage).
- in
agrum (in agro) : en profondeur, en longueur <--> in
frontem (in fronte)
: en largeur.
- mille
pedes in fronte, trecentos cippus in agrum hic dabat, Hor. S. 1, 8, 12
: un
cippe
indiquait que ce terrain avait mille pieds de largeur et trois cents de
longueur.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- ăgērătŏn,
i, n. : espèce d'achillée, de millefeuille (plante). --- Plin. 27,
13.
- gr.
ἀγήρατον.
- ăgērătus
(ăgērătŏs), i, m. : Agératos [surnom d'un des
éons de Valentin]. --- Tert. Val. 8.
- gr.
ἀγήρατος.
- Agerensis
ager : le territoire d'Agère (en Asie Mineure).
- Ăgēsĭlāüs,
i, m. : Agésilas. - 1
- roi de Sparte. --- Nep. - 2
-
surnom de Pluton (qui
conduit les gens vers son royaume). ---
Lact. 1, 11, 31.
- gr.
Ἀγησίλαος : "conducteur
du peuple" --- ἄγω : conduire
--- λαός : peuple.
- voir
hors site Agesilas.
- Agēsimbrŏtus
(Acēsimbrŏtus), i, m. : Agésimbrotus (amiral rhodien).
- gr.
Ἀγησίμϐροτος.
- Acesimbrotus
præfectus Rhodiæ classis, Liv. 32, 16, 7 : Agesimbrotus, amiral de la
flotte
rhodienne.
- Agēsĭpŏlis,
is, m. (acc. -in) : Agésipolis (un Lacédémonien). --- Liv. 34, 26,
14.
- gr.
Ἀγησίπολις.
- ăgĕsīs
(= age, si vis) : allons, voyons, de grâce. ---
Plaut. 679, etc.; voir age.
- Agessinātes,
ĭum (um), m. : les Agessinates (peuple de l'Aquitaine).
--- Plin. 4, 108.
- Aggæus,
i, m. : Aggée (un des douze petits prophètes).
- voir
hors site Aggée.
- Aggar,
n. indécl. : Aggar (ville d'Afrique). --- B.
Afr. 67, 1; 76, 2.
- Aggaritānus,
a, um : d'Aggar. --- Plin.
5, 30.
- aggarrĭo
(adgarrĭo), īre : - intr.
- adresser
des sornettes à. --- Capel. 1, 2.
- Aggasus,
i, m. : Aggasus (port d'Apulie). --- Plin.
3, 103.
- aggaudĕo
(adgaudĕo), ēre : - intr. avec dat. - se réjouir avec.
- adgaudere
alicui : se réjouir avec qqn.
- aggĕmo
(adgĕmo), ĕre : - intr. avec dat. - gémir avec.
- adgemere
alicui : gémir avec qqn.
- aggĕne-,
adgeni- : voir adgen-
- Aggenus
(Agenus) Urbicus : écrivain latin qui s'est occupé de
questions relatives à l'agriculture. --- Grom.
p.
59,1; 403, 23.
- aggĕr,
aggĕris, m. [ad + gero] :
- formes
arch. arger,
Prisc. 1, 45. -- dans
les mss. adger.
1 - matériaux
qu'on amoncelle pour remplir
un vide ou former un tas : matériaux de remblai (terre,
fascines,
pierres), amoncellement de matériaux, matériaux de terrassement.
- fossam aggere explent,
Cæs. BG. 7,
79, 4 : ils comblent le fossé d'un amas de matériaux.
- aggerem petere,
Cæs. BG. 2, 20, 1 ; aggerem comportare, Cæs. BC. 2, 15, 1
: faire venir,
transporter des amas de matériaux.
- (trabes) aggere
vestiuntur, Cæs.
BG. 7, 23, 2 : (ces traverses) sont revêtues d'une couche de
déblais.
- agerre fossas explere (complere) : remblayer des fossés.
2 - levée de terre,
talus, digue, môle,
berge.
- gramineo
ripæ religare ab aggere classem, Virg. 7 : amarrer la flotte au talus
gazonné de la rive.
- moles
atque aggerem ab utraque parte litoris jaciebat, Cæs. BC. 1 : il
jetait
de chaque rive un môle en terre-plein.
- aggerem
ac vallum extruere, Cæs. BG.
7, 72, 4 : établir une levée de terre et une palissade.
- ejus
valli
agger, Cæs. BC. 3, 63, 1 : la levée qui supportait cette
palissade.
- en part. le
talus de Servius, agrandi par Tarquin, protégeant Rome
entre l'Esquilin et le Quirinal. --- Cic.
Rep. 2, 11 ; Liv. 1, 44, 3,
etc.
- aggere
in aprico spatiari, Hor. S. 1, 8, 15 : se promener sur le
talus ensoleillé (de Servius).
- inchoatum
a Druso aggerem coercendo Rhetio absolvit, Tac. An. 13, 53
: il
acheva la digue commencée par Drusus pour contenir le Rhin. ---
Varr. R. 1, 14, 2; Virg. En.
2, 496.
3 - chaussée d'une
route, chaussée.
- viæ
deprensus in aggere serpens,Virg. En. 5 : un serpent surpris sur la
chaussée
de la route.
- Aurelius
agger (= via Aurelia), Rutil. Itiner. 39 : la voie Aurélienne.
- aggerem
viæ tres prætoriæ cohortes obtinuere, Tac. H. 2 : trois cohortes
prétoriennes
occupèrent la chaussée de la route.
- in
aggere viæ, Virg. En. 5, 273
: sur la chaussée. --- cf. Serv. En. 5, 273; 12, 446;
Isid. Orig. 15, 16, 7.
- pontes
et aggeres humido paludum
imponere, Tac. An. 1, 61 : établir des ponts et des chaussées
sur
l'humidité des marécages. --- cf. An. 2, 7; 4, 73.
4 - élévation
construite pour défendre
un camp : rempart, fortification, retranchement; terrasse (élevée
contre les murailles d'une ville assiégée).
- agger Tarquinii, Plin. Hor. : rempart de Tarquin (élevé pour la
défense
de Rome depuis la porte Colline jusqu'à la porte Esquiline).
- aggerem apparare (instruere, facere, jacere) :
construire une terrasse (devant
le fossé, avec la terre provenant de ce fossé, et protégée par une
palissade).
- cotidianus
agger, Cæs.
BG. 7, 24, 4 : travail journalier de la terrasse.
- aggerem
interscindere,
Cæs. BG. 7, 24, 5 : couper la terrasse.
- cum
agger promotus ad urbem
esset, Liv. 5, 7, 2 : la chaussée étant menée jusqu'à la ville.
- ignes aggeri et turribus inferebantur, Cæs. BC. 2 : des brandons
enflammés
étaient lancés sur la terrasse et les tours.
- jamque agger æquaverat summæ fastigium terræ, Curt. : déjà le
remblai
était arrivé au niveau du sol.
- ingentem vim materiæ faciendo aggeri detrahebant, Curt. 8 : ils en
retiraient
une masse énorme de matériaux pour faire un remblai.
- au fig. agger
oppugnandæ Italiæ, Cic. Phil. 10 : une position avantageuse pour
attaquer
l'Italie.
5 - amoncellement,
amas, tas, élévation,
éminence, tertre, colline, butte, montagne, sommet, tribune.
- quoad
præcipitaretur ex aggere, Suet. Cal. : jusqu'à ce qu'il fût précipité
du haut de la butte (de la roche Tarpéienne).
- tumuli
ex aggere, Virg. En. 5, 44 : du haut d'une éminence.
- aggeres
nivei, Virg. G. 3, 354 : monceaux de neige.
- aggeribus
Alpinis descendens, Virg. En. 6, 830 : descendant des hauteurs
des Alpes.
- tuba
commissos medio canit aggere ludos, Virg. En. 5 : la trompette, au
milieu
d'un talus, sonne l'ouverture des jeux.
- agger
armorum, Tac. : amas d'armes.
- cadaverum
aggeres, Amm. : monceaux de cadavres.
- aggeribus
socer Alpinis descendens, Virg. En. 6 : le beau-père descendant du
rempart
des Alpes.
- Thessalici
aggeres, Sen. : les montagnes de Thessalie.
- voir
hors site : agger.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- aggĕrātĭo,
ōnis, f. : Vitr. entassement, amoncellement; levée.
--- Vitr. 10, 16, 9.
- aggerationes,
Just. : chaussées; digues.
- aggĕrātim,
adv. (= acervatim) : en monceau, par tas. ---
Apul. M. 4, 8.
- aggĕrātus,
a, um : part. passé de aggero, āre; entassé, amoncelé,
comblé.
- aggĕrĕus,
a, um [agger] : en forme de tas. --- Anthol.
483, 28.
- aggero
:
1
- aggĕro, āre, āvi,
ātum [agger] : - tr. -
a
- combler, remplir, remblayer.
- Curt. 4, 2.
b
- amonceler,
accumuler, entasser, amasser.
- aggerare cadavera,
Virg. G. 3, 656 : amonceler les cadavres.
- ossa
disjecta vel aggerata, Tac. An. 1, 61 : ossements épars ou
amoncelés.
- trames
inter paludes aggeratus, Tac. An. 1, 63 : piste élevée sur une
chaussée au milieu des marais.
- convalles
spinetis aggeratæ, Apul. M. 4, 6 : vallons couverts d'une
accumulation d'épines.
c
- rechausser
(un arbre).
- arbores
aggerare, Colum. 11, 2, 46 : rechausser des arbres.
d -
augmenter, accroître, grossir,
exagérer.
- dictis iras
aggerare, Virg. En. 4, 197 : grossir le flot de sa colère par des
paroles.
- aggerare
promissum, Stat. Th. 2, 198 : grossir (exagérer) une promesse.
2
- aggĕro, ĕre, gessi,
gestum [ad + gero] : c. adgero.
- agges-,
aggl-, aggr-, aggu- : voir adges-, adgl-, adgr-, adgu-.
- Agĭleius,
a, m. f. : noms romains. --- Inscr.
- Agilimundus,
i, m. : Agilimond [roi des Quades]. --- Amm. 17, 12,
22.
- agilis,
e [ago] :
- superl.
agillimus d'après
Char. 114, 11; Prisc. 3, 20; agilissimus
d'après
Char. 182, 18 ; mais ne se trouvent pas dans les textes.
1 - que
l'on
mène facilement.
- qui
restitissent agili classi ? Liv. 30, 10, 3 : comment
auraient-ils tenu tête à une flotte pleine de souplesse (facile
à manœuvrer) ?
- esseda
nos agili rota tulere Ov. P. 2, 10, 34, le char
nous emporta d'une roue légère.
2
- qui se meut aisément, agile,
preste, leste.
- agilis
dea, Ov. H. 4, 169 : la déesse agile [Diane].
- agilis
Cyllenius, Ov. M. 2, 720 : le Cyllénien au vol rapide
[Mercure].
- parum
in legendo agilis oculus, Sen. Clem. 1, 16, 3 : œil
insuffisamment
agile dans la lecture.
- aër
agilior, Sen. Nat. 2, 10, 1 : air plus mobile.
3
- actif, agissant.
- nunc
agilis fio, Hor. Ep. 1, 1, 15 : tantôt je me
lance dans la vie active.
- agilem
(oderunt) remissi, Hor. Ep. 1, 18,
90 : les nonchalants n'aiment pas l'homme actif.
- humanus
animus agilis
est, Sen. Tranq. 2, 11 : l'esprit humain est agissant.
- agilĭtās,
ātis, f. : facilité à se
mouvoir, agilité, rapidité.
- agilitas
mollitiaque naturae, Cic. Att. 1, 17, 4 : la
vivacité et la flexibilité des sentiments.
- membrorum
agilitas, Liv. 44,
34, 8 : , agilité des membres.
- agilitatem
navium experiri, Liv. 26, 51, 6 : éprouver (la facilité de
manœuvre) la vitesse des navires. --- cf. 35, 26,
2; 37, 30, 2.
- agilitas rotarum, Curt. 4, 6, 9
: vitesse des roues.
- quia
hujus rei laus in corporis motu est, et in agilitate, non in animo,
Sen. Ben. 2, 32 : parce qu'ici on loue l'agilité du corps, la
souplesse, et non la disposition de l'âme.
- agilĭtĕr,
adv. : avec agilité, agilement, avec rapidité. --- Frontin. Strat. 2, 5,
47; Amm. 14, 2, 15.
- agilius
Col. 2, 2, 27; agilissime Char. 182,
18 [sans exemple].
- Agilo,
ōnis, m. : nom propre germanique. --- Amm. 14, 7, 8;
21, 12, 16, etc.
- ăgīna,
ae, f. [ago] : châsse, trou dans lequel se meut le fléau d'une
balance. --- P. Fest. 10, 3; cf. adv.
Herm. 41; Pudic. 9.
- ăgīnātōres
dicuntur, qui parvo lucro moventur, Paul. ex Fest. p. 10.
- Aginātĭus, ĭi, m. : nom
d'homme. --- Amm. 28, 1, 30.
- ăgīnātŏr,
ōris, m. [agina] : celui qu'un faible gain fait pencher
(pousse, met en branle). --- P. Fest. 10, 3.
- Aginnum
: Agen
[ville d'Aquitaine]. --- CIL 5, 7615; Aus.
- ăgīno,
āre [agina] : - intr. - s'agiter, se tourner, se remuer. ---
Petr. 61, 9.
- ăgĭpēs,
ĕdis, m. [ago, pes] : (sénateur) aux pieds rapides (sénateur qui vote
en passant d'un côté ou de
l'autre). --- *Lucil.
fr. inc. 102.
- Agipsĭum, i, n.
: surnom d'une ville d'Egypte. --- Plin. 6, 167.
- Agis,
ĭdis, m. : Agis. - 1
-
roi de Sparte. --- Cic. Off. 2, 80. - 2
- frère
d'Agésilas. --- Nep. Ages. 1, 4. - 3
- un
Lycien. --- Virg. En. 10, 751.
- gr. Ἄγις,
ιδος.
- acc. Agin.
--- Cic. Off. 2, 80.
- ăgĭtābĭlis,
e :
facilement mobile. --- Ov. M. 1, 75.
- ăgĭtans,
tis : part. de agito.
- ăgĭtātĭo,
ōnis, f. :
1
- action de mettre en mouvement, agitation.
-
agitatio anceps
armorum, Liv. 1, 25, 5 : entrechoquement des armes sans
résultat
décisif. --- cf. 7, 10, 8.
- vix
lecticae agitationem patiens, Liv. 27, 29, 2 : supportant à
peine les mouvements imprimés à la litière.
-
agitatio
terrae, Colum. 2, 2, 6 : remuement (labourage) de la terre.
2
- fig. action de pratiquer
qqch.
-
studiorum agitatio, Cic. CM 23 : la pratique des études.
- agitatio
virtutum, Sen. Ep. 109 : pratique des vertus.
- plurimarum
rerum agitatio frequens, Plin. Ep.
8, 14, 11 : la pratique constante d'une multitude d'affaires.
3
- action de se mouvoir, de s'agiter,
mouvement, agitation.
-
agitationes fluctuum, Cic. Mur. 35 : agitation des flots.
-
aēr in aliqua
est agitatione, Sen. Nat. 5, 1, 1 : l'air est toujours qq peu
en
mouvement.
- fluctus
est maris in unam partem agitatio, Sen. Nat. 5, 1,
3 : le flot est une agitation de la mer dans un sens unique.
- mentis
agitatio, Cic. Off. 1, 17 : activité de l'esprit.
--- cf. Off. 1, 19 ; Nat. 1, 45.
- ăgĭtātīvus,
a, um : en action. --- Boēt. Top. Arist. 4, 6.
- ăgĭtātŏr,
ōris, m. : - 1
- conducteur
de chars [dans les jeux publics]. --- Cic.
Ac. 2, 94;
Sen. Ep. 30, 13; Plin. Ep. 9, 6, 2; [d'un char de guerre] Virg. En. 2,
476. - 2
- celui
qui pousse devant lui le bétail, ânier, muletier, cocher de cirque.
- tardi
agitator aselli,
Virg. G. 1, 273 : le paysan qui pousse son âne à la marche
lente.
- Agĭtātōria,
ae, f. : titre d'une comédie de Névius. --- Char.
197, 10.
- ăgĭtātrix,
īcis, f. : celle qui met en mouvement, celle qui agite. --- Arn. 4, 22.
- agitatus
:
1
- ăgĭtātus, a, um :
part. -adj. de agito; agile, remuant; animé, passionné.
- agitatiorem
mihi
animum esse credebam, Sen. Ep. 108, 22 : je croyais avoir
l'esprit plus
actif (alerte).
-
actio paulo agitatior, Quint. 11, 3, 184 : une action oratoire
un peu plus animée.
2
- agitātŭs, ūs, m. : état de mouvement, d'agitation,
mouvement. --- Varr. L. 5, 11; 5, 12; 6, 41, etc. ; Macr.
Sat. 7, 8,
12.
- ăgĭtĕdum
(= agite dum) : voir ăgĕ.
- ăgĭto,
āre, āvi, ātum : - tr. -
1
- pousser vivement.
- agitare jumenta,
Varr. R. 1, 52, 1 : faire avancer les
bêtes de somme.
-
agitare
equum,
Cic. Div. 192 : presser un cheval.
- aquila
aves
agitans, Cic. Div. 2, 144 : aigle qui pourchasse les oiseaux.
-
terris
agitare vel undis Trojanos potuisti, Virg. En. 12, 803 : tu as
pu
poursuivre les Troyens sur terre ou sur mer.
- agitare
capellas, Virg. : faire paître des chèvres.
- agitare
prædas pecorum, Amm. : emmener le bétail qu'on a pris.
2
- mettre en
mouvement.
- quod
motum adfert alicui quodque ipsum agitatur aliunde,
Cic. Rep. 6, 27 : ce qui donne le mouvement à qqch et ce qui
tire
soi-même son mouvement d'autre chose.
- navem
agitare in portu, Nep. Dion
9, 2 : faire manœuvrer un vaisseau dans le port.
-
quadrijugos currus agitare, Virg. G. 3, 18
: pousser (lancer) des quadriges.
-
corpora huc et illuc
agitare, Sall. J. 60, 4 : remuer le corps de-ci de-là.
-
agitare
digitos,
Plin. Ep.
2, 20, 3 : agiter les doigts.
- agitare
hastam,
Ov. M. 3, 667 : agiter (brandir) une lance.
- agitat
ventus aristas, Ov. A. A. 1, 553 : le vent agite les épis.
-
vicibus annorum requietum agitatumque alternis arvum, Colum. 2, 9, 4
: terre laissée au repos et remuée (cultivée) une année
alternativement.
-
totam infusa per artus mens agitat molem, Virg. En. 6, 727
: répandue dans les
veines du monde une intelligence en fait mouvoir la masse entière.
-
acc. de qualif.
motum agitare : provoquer des mouvements.
- qui
motus cogitationis celeriter agitatus per se ipse delectat, Cic. Or.
134 : et ce mouvement de la pensée mis en branle promptement
est un
plaisir par lui-même.
- ceteros
animorum motus dicendo miscere atque
agitare, Cic. de Or. 1, 220
: troubler par la parole,
remuer et déchaîner les autres mouvements de l'âme (les autres
passions).
- agitare
currum ad... Virg. : lancer un char vers...
3
- remuer, agiter.
- maria
agitata ventis, Cic. Nat.
2, 26 : les mers agitées par les vents.
-
diu agitata fastigia concidunt,
Sen. Nat. 6, 9, 3 : le faîte après avoir branlé longtemps
s'écroule.
4
- fig. remuer, tenir en
haleine, exercer.
- his
curis
cogitationibusque animum agitaverat, Liv. 35, 28, 7 : à ces
soucis
et ces
pensées il avait occupé l'activité de son esprit.
- hoc
tempus idoneum
(est) agitandis per studia ingeniis, Sen. Ep. 108, 27 : ce temps [la
jeunesse] est fait
pour tenir en haleine (exercer) l'esprit par l'étude.
5
- agiter, poursuivre, tourmenter, persécuter.
-
eos agitant Furiæ, Cic.
Leg. 1, 40 : les Furies les poursuivent. --- cf.
Amer. 66 ; Virg. En. 3, 331.
- agitavit
in tribunatu C. Gracchum, Cic. Br. 109 : au cours de son
tribunat il pourchassa (malmena) C. Gracchus. --- cf.
Att. 14, 18, 1, etc.
- eum
agitare cœpit, Liv. 22, 12, 6 : il se mit à le harceler.
- suum
quemque scelus agitat, Cic. Amer. 67 : c'est son propre crime qui
persécute le coupable (ne lui laisse aucun repos).
- vesanum
poētam agitare, Hor. A. P. 456 : pourchasser un mauvais poète.
- sævis
agitare verbis, Hor Epod. 12, 13 : gourmander sévèrement.
- atra
bilis agitat hominem, Plaut. Capt. 596 : la bile noire tourmente
l'homme.
- agitare
juventutem delectu, Liv. : exaspérer la jeunesse par des levées de
troupes.
6
- remuer, exciter.
- tribuni
plebem agitare suo veneno, agraria lege, Liv. 2, 52, 2 : les
tribuns remuent le peuple avec leur poison habituel, la loi agraire. --- cf.
Liv. 3, 11, 9.
- inritando
agitandoque, Liv. 4, 49, 12 : en le piquant et le
harcelant.
- agitabatur
magis
magisque in dies animus ferox inopia rei familiaris, Sall. C. 5, 7
: son caractère farouche était remué (excité)
de plus en plus chaque jour par le délabrement de sa fortune.
- licentia
populum agitandi quoquo vellent, Tac. An. 3, 27 : le pouvoir de remuer
le peuple à
leur gré.
- in
furias agitari, Ov. A. A. 2, 487 : entrer en fureur.
- agitare
provinciam disciplinā, Tac. : amener une province à se plier à la
discipline.
- fortuna
plerasque res ex libidine agitat, Sall. : la fortune mène à son gré
la plupart des événements.
-
ea
tempestate seditionibus tribuniciis atrociter res publica agitabatur,
Sall. J. 37, 1 : à cette époque les séditions causées par les
tribuns
mettaient l'état dans une effroyable agitation.
7
- en
part. poursuivre (attaquer) en paroles, critiquer.
- agitat
rem
militarem, Cic. Mur. 21 : il poursuit de ses critiques le
métier
militaire. --- cf. Balb. 57 ; de Or. 2, 229, etc.
8
- médio-passif
agitari
: se
remuer, se déplacer; se mettre en mouvement.
- (Camilla)
fugiens magnumque agitata per orbem,
Virg. En. 11, 694 : (Camille) fuyant et décrivant [autour de
l'adversaire] un large cercle.
- Fama
finitimis agitatur agris, St. Th.
2, 206 : la Renommée parcourt les territoires voisins.
- aether
semper agitatur, Cic. Nat. 2, 42 : l'éther ne cesse
pas d'être en mouvement.
- tum
animus agitatur ipse per sese, Cic. Div.
2, 139 : alors l'âme se meut par elle-même (trouve en
elle-même son
principe d'activité).
9
- s'occuper
de, s'acquitter de.
-
diurna nocturnaque munia in armis agitabantur,
Tac. An. 11, 18 : les services de jour et de nuit se faisaient
en armes.
-
praesidium agitare, Liv. 27, 15, 17 : monter d'ordinaire la
garde.
- agitare mutas artes, Virg. En. 12,
397 : exercer une profession obscure.
- agitare imperium, Sall. C. 9, 4
: exercer le pouvoir.
- (Jugurtha)
cuncta agitare
Sall. J. 66, 1, (Jugurtha) s'occupait de tout.
- agitare rem publicam, Sall. C.
28, 3 : s'occuper des affaires publiques.
- venisse
quaesitum ab eo pacem
an bellum agitaturus foret, Sall. J. 109, 2 : [il dit] qu'il
était venu
lui demander s'il voulait la paix ou la guerre.
- laeti
pacem agitabamus,
Sall. J. 14, 10 : nous jouissions d'une paix heureuse.
- indutiae
agitabantur, J. 29, 4 : on observait une trêve.
- dies
festos agitare,
Cic. Verr. 2, 51 : célébrer des jours de fête.
--- cf. 2,114 ; Tac. H. 3, 78.
10
- se comporter, agir.
- abst postremo ferocius (cœpit)
agitare quam solitus erat, Sall. J. 23, 3 : enfin il commença
à se
montrer plus fier que de coutume.
- consul
dum inter primores incautus
agitat, Liv. 7, 24, 3 : le consul en donnant de sa personne
avec
imprudence au premier rang [dans le combat].
- in
potestatibus eo modo
agitabat ut... Sall. J. 63, 5 : dans ses différentes fonctions
il se
comportait de telle sorte que.
11
- se tenir.
- equitatum
pro castris agitare jubet, Sall. J. 59, 1 : il ordonne à la
cavalerie de se poster devant le camp.
12
- agiter (dans son esprit).
- agitare
rem (in mente, animo, in animo, secum) : examiner une chose.
- agitare rem in mente, Cic. Nat. 1,
114; mente, Cic.
CM 41; animo, Cic. Fam. 6, 1, 2 [animis, Cic. Font. 22] ; Sall. J. 63,
1
; Liv. 8, 25, 2 ; in animo, Liv. 21, 2, 2; secum, Ter. Phorm. 615; Hor.
S. 1, 4, 138.
13
- agiter une chose, l'examiner, la discuter.
- res
agitata in contionibus, Cic. Clu. 4 : affaire agitée dans les
assemblées
du peuple.
- sententia
agitata in senatu, Cic. Dom. 9 : avis débattu dans
le sénat.
-
his rebus agitatis, Caes. BG. 7, 2, 1 : ces choses ayant été
débattues.
- non
agitanda res erit ? Cic. Verr. 5, 179 : l'affaire ne
devra pas être soumise à l'examen ?
- avec inter. ind. quærere
ipse
secum et agitare cum suis cœpit, quibusnam rebus maximam pecuniam
facere posset, Cic. Verr. 2, 17 : il se mit à chercher en
lui-même et à
examiner avec ses amis par quels moyens il pourrait faire le plus
d'argent possible.
- agitatum
in senatu quanti daretur plebi frumentum,
Liv. 2, 34, 7 : on discuta au sénat à quel prix le blé serait
cédé à la
plèbe.
- avec prop. inf.
quod si ille hoc unum agitare cœperit,
esse aliquod genus cogendae pecuniae senatorium, Cic. Verr. 3, 224
: que
s'il entreprend d'agiter ce seul point, savoir qu'il y a une façon
sénatoriale de ramasser de l'argent.
-
hoc animo agitavi te...
discissurum, Liv. 1, 36, 4 : j'ai eu cette pensée dans
l'esprit que tu
couperais...
14
- songer, méditer.
- avec inf. ita ut mente
agitaret bellum renovare, Nep. Ham. 1, 4 : si bien qu'il
roulait dans son
esprit la pensée de recommencer la guerre. --- cf.
Curt. 4, 13, 16; Tac.
An. 1, 18, etc.
- abst de
te ipso est tuum sic agitare
animo, ut... Cic. Fam. 6, 1 2, ton devoir est de penser à toi-même de
telle sorte que...
- longe
aliter animo agitabat, Sall. J. 11, 1 : il avait
au fond de lui-même des pensées toutes différentes.
- hæc
atque talia agitantibus gravescere valetudo Augusti, Tac. H. 1, 5 :
tandis que (les Romains) agitaient ces pensées, la maladie d'Auguste
s'aggrava. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 62; éd. Vuibert.
-
interdum
Hannibal de fuga in
Galliam dicitur agitasse, Liv. 22, 43, 4 : on
dit qu'Hannibal eut plusieurs fois la pensée de fuir en Gaule. --- cf.
25,
36, 5; Tac. Agr. 13; H. 1, 39, etc.
15
- passer (le temps), vivre.
- aevum
agitare, Virg. G. 4,154 [Enn. An. 307] : passer sa vie, vivre.
- vita
hominum sine cupiditate agitabatur, Sall. C. 2, 1 : les hommes
vivaient
sans passion.
- pro
muro dies noctesque agitare, Sall. J. 94, 4 : passer
les jours et les nuits devant les remparts.
- abst Libyes
propius mare Africum agitabant, Sall, J. 18, 9 : les Libyens
vivaient
plus près de la mer d'Afrique. --- cf. 19, 5; Tac.
An. 1, 50 ; 4, 46.
- passif impers.
paucorum arbitrio belli domique agitabatur, Sall. J. 41, 7
: on
vivait en paix comme en guerre sous le bon plaisir de quelques-uns.
Remarque : agito
est également l'impératif futur de ago.
- lege
agito ergo, Ter. Phorm. 5, 8, 90 : recours donc à la loi.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- Agla
minor, f. : ville de la Bétique. --- Plin. 3, 10.
- Aglaĭa,
æ, f. (Aglaiē, ēs, f) : Aglaé (une des Grâces).--- Sen. Ben. 1,
3, 6.
- gr.
Ἀγλαΐα ( Ἀγλαΐη) ---
ἀγλαΐα : éclat, beauté
--- ἀγλαός : brillant, éclatant.
- Aglăŏphōn,
ontis, m. : Aglaophon (peintre grec). --- Cic. de Or. 3, 26.
- gr.
Ἀγλαοϕῶν, ῶντος.
- aglăŏphōtis,
ĭdis, f. : herbe aux couleurs éclatantes, employée
dans les enchantements. --- Plin. 24,
160.
- gr.
ἀγλαόϕωτις --- ἀγλαός
: brillant, éclatant.
- Aglaosthenēs,
is, m. : Aglaosthène (historien grec). --- Plin. 4, 66.
- Aglauros
(Aglaurus), i, f. : Aglaure (fille de Cécrops). --- Ov. M. 2,
560.
- gr.
Ἄγλαυρος --- ἄγλαυρος
: brillant, éclatant.
- Aglāŭs,
i, m. : nom d'homme. --- Plin 7, 151.
- Aglosthĕnēs
: voir Aglaosthenes.
- agmĕn,
ĭnis, n. [ago] :
- (Lebaigue
P. 50)
- pour *agimen;
cf. *tegimen, tegmen,
de tego.
1
- marche, cours.
- agmine
certo Laocoonta petunt, Virg. En. 2, 212 : ils marchent droit
à Laocoon.
- leni
fluit agmine Thybris, Virg. En. 2,
782 : le Tibre coule d'une allure paisible.
-
agmine remorum celeri, Virg.
En. 5, 211 : grâce à la vive allure des rames.
-
agmina caudae Virg. G.
3, 423: les replis de la queue [de la couleuvre].
2
- file, bande, troupe.
- agminibus
comitum qui modo cinctus erat,
Ov. Tr. 1, 5, 30 : lui à qui naguère des troupes de compagnons
faisaient
escorte.
-
dictator stipatus agmine patriciorum Liv. 6, 38, 5, le
dictateur escorté d'une foule de patriciens
-
longum pascitur agmen (cervorum), Virg. En. 1, 185 : en longue
file ils
(les cerfs) paissent.
- agmine
magno corvorum exercitus, Virg. G. 1, 381 : une armée [des
légions] de corbeaux en longue file.
- agmen
apium, Virg.
G. 4, 59 : essaim d'abeilles.
- it
nigrum campis agmen (formicarum), Virg.
En. 4, 404 : la noire colonne [des fourmis] chemine dans la
plaine.
3
- marche d'une armée.
- in
agmine adoriri, Caes. BG. 3, 24, 3 : attaquer pendant la
marche.
-
lentum agmen, Tac. H. 2, 99 : marche lente.
- citato
agmine, Liv. 2, 20, 4 ; concitato agmine, Liv. 28, 22, 11
: d'une
marche vive, avec impétuosité.
-
praecipiti agmine, Liv. 3, 10, 12 : précipitamment.
-
fugae simili agmine, Liv. 6, 32, 10 : d'une marche qui
ressemblait à une fuite.
4
- armée en marche, colonne de marche.
-
ordo agminis, Caes. BG. 2, 19, 1 : disposition de la colonne
de marche,
ordre de marche.
-
primum agmen, Caes. BG. 1, 15, 5, etc. : avant-garde.
- medium
agmen, Caes. BC. 1, 79, 5 : le centre de la colonne.
- novissimum
agmen, Caes. BG.
1,15, 2, etc. : l'arrière-garde.
- extremum
agmen, Caes. BG. 2, 11, 4; BC. 1, 64, 1 : la fin de
la colonne, les dernières lignes de l'arrière-garde.
-
quadrato agmine, agmine quadrato, Cic. Phil. 2, 108 etc.; Liv. 2, 6, 6
: marche
en carré = en ordre de bataille.
- agmen
claudere, Caes. BG. 2, 19, 3 ;
agmen cogere, Liv. 22, 2, 3, etc. [au fig. Cic. Att. 15, 13,
1] : former
l'arrière-garde, fermer la marche.
- agmen
constituere, Sall. J. 49, 5;
Liv. 38, 25, 12 : arrêter les troupes, faire halte.
- poét. agmina
: troupes, armée, bataillons, escadrons. --- Virg.
En. 1, 490; 2, 267; 6, 814, etc.; Hor. S. 2, 1, 14, etc.
- par
ext. impedimentorum agmen, Hirt. BG. 8, 8, 3
: la colonne des
bagages, le train des équipages.
- agmen jumentorum,
Hirt. 8, 35, 2 : la
colonne des bêtes de somme.
- agmen navium, Liv. 21, 27, 8
: la file des navires.
- agmine
facto, Liv. 5, 30, 4; 38, 33, 6; Virg. En. 1, 82, etc. : en
rangs serrés, en colonne compacte.
- conferto
agmine cervi, Virg. : les cerfs en troupe serrée.
- terna
agmina dentis, Stat. : triple rangée de dents.
- effuso
agmine abire, Liv. 44, 39 : s'en aller à la débandade. --- cf.
Liv. 2, 30; Vulg. Judith, 15, 4.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- agmentum
: voir amentum.
- agmĭnālis,
e : qui appartient au convoi d'une armée. --- Dig.
50, 4, 18.
- agminalis
equus, Dig. : cheval de somme.
- voir
hors site agminalis.
- agmĭnātim,
adv. : - 1 - en troupe, par bande.
--- Solin. 25, 4; Apul. M. 4, 20. - 2 - en quantité, en masse. ---
Apul. M. 4, 8.
- agna
:
1
- agna, æ, f. : agnelle, jeune brebis. ---
Varr. R. 2, 2, 2; Tib. 1, 1, 31, etc.
- [offerte
en sacrifice]. --- Virg. En. 5, 772, etc.; Hor. Epo. 10, 24;
Tib. 1, 1, 22; Ov. F. 1, 56, etc.
- abl.
plur. agnabus, Hier.
Retr. 2, 55, 1
2
- agna, æ, f. : épi. --- Carm Saliare
[P. Fest. 211].
- Agnālĭa,
ĭum, n. (= Agonalia) : les Agonales. --- Ov. F. 1, 325.
- Agnanĭus,
ii, m. : nom romain. --- Inscr.
- agnascor
(adgnascor), nasci, nātus sum : - intr. -
1
- naître après le testament du père, devenir agnat. --- Cic. de Or.
1, 241 ; Caec. 72.
2
- naître à côté de, naître sur, pousser à côté, pousser sur.
- quicquid
adgnascatur illis, e
caelo missum putant, Plin. 16, 249 : tout ce qui pousse sur
ces chênes
sacrés, ils le croient d'origine céleste.
-
adgnatum, i, n. : surcroît,
excroissance. --- Plin, 21, 102, etc.
-
au fig. Gell. 7, 1, 9 ; 6, 14, 4.
- agnatĭcĭus
(agnatitius), a, um : relatif aux agnats, qui concerne les agnats. ---
Cod. Just. 6, 58, 15.
- agnātĭo,
ōnis, f. [agnascor] :
1 - parenté du côté paternel,
agnation. --- Cic. de Or, 1, 173, etc.
2 - naissance après le
testament du père [ou après la mort du père]. --- Ulp. Reg.
23, 2; Julian. Dig. 40, 5, 47.
3 - excroissance [d'une
plante]. --- Apul. Herb. 60.
- agnatus
(adgnatus) :
1 - agnātus, a, um
: part. passé de agnascor. - a
- né sur, né à côté. - b
- qui a poussé
après coup. - c - qui
est en surcroît, qui
vient par surcroît. - d
- qui s'ajoute.
- agnata
membra, Plin. : membres supplémentaires (comme un sixième doigt à une
main).
- agnati
greges, Ulp. : le produit des troupeaux.
2
- agnatus, i, m. : - a
- agnat, parent du
côté paternel (par naissance ou par adoption). --- XII Tab. 5,
4, etc.; Cic. Inv. 2, 148, etc.; Gaius Inst. 1, 156. - b
- fils posthume (né après que le père a fait son testament). --- Tac. H. 5, 5.
- gén.
plur. a(d)gnatum, XII
Tab. (Her. 1, 23; Cic. Inv. 2, 148).
- agnella,
æ, f. [agna] : agnelle, toute jeune brebis. --- Ennod.
Carm. 2, 100, 6.
- agnellīnus,
a, um : d'agneau. --- Anthim. 5
- agnellus,
i, m. [dimin. de agnus] : - 1
- petit
agneau. --- Prisc. 3, 35. - 2
- terme
d'affection. --- Plaut. Asin. 667.
- Agnēs,
ētis, f. : Agnès (nom de femme). --- Prud.
- agnĭcellŭlus
: c. agniculus.
- agnĭcellus
: c. agniculus.
- agnĭcŭla,
ae, f. [agna] : petite agnelle. --- Ambr. Inst. virg.
16, 103.
- agnĭcŭlus
(agnĭcellŭlus, agnĭcellus), i, m. :
petit agnelet. --- Pomp.- Gr.
143, 29; Arn. 7, p. 219.
- agnīle,
is, n. [agnus] : bergerie. ---
Gloss.
- agnīna,
æ, f. (s.-ent. caro) : chair d'agneau. ---
Plaut. Cap. 819; Hor. Ep. 1, 15, 35.
- agnīnus,
a, um : d'agneau. --- Plaut. Ps. 319.
- agnĭtĭo,
ōnis, f. [agnosco] : - 1
-
connaissance.
- 2 - action
de
reconnaître, reconnaissance.
- quæstio
ad agnitionem animi pulcherrima, Cic. Nat. 1, 1 : question des
plus belles pour la connaissance de l'âme. --- cf. Vulg.
Col. 1, 9; Macr. Somn. Scip. 1, 8; Cassian. Incarn. 4, 2; Serv. ad
Virg. En. 8, 155.
- veluti
sui cadaveris agnitionem fugientes, Plin. 10, 194 : comme s'ils
fuyaient le cadavre de l'un de ses semblables.
- agnitio
bonorum possessionis, Dig. 38, 15, 5 : reconnaissance de la
possession des biens. --- cf. Vulg. Gen. 45, 1.
- agnĭtĭōnālis,
e [agnosco] : connaissable,
reconnaissable. --- Tert. Valent 27.
- agnĭtŏr,
ōris, m. [agnosco] : qui reconnaît.
--- Quint. 12, 8, 13.
- agnĭtus,
a, um : part. passé de agnosco. - 1
- reconnu. - 2 -
reconnu pour vrai, avoué.
- 3 - reconnu comme
légitime.
- agnōmĕn,
ĭnĭs, n. : surnom.
- il s'agit du nom acquis
par une action, par une aventure,
c'est le
troisième
des noms romains; exemple : Marcus (prænomen),
Tullius (nomen),
Cicéron (agnomen).
- praenomen,
nomen, cognomen, agnomen, ut
Publius Cornelius Scipio Africanus, Charis. Gram. 1, 152, 22
: [on
distingue] le prénom, le nom, le surnom qui fait corps avec le nom, le
surnom qui s'y ajoute, ex. Publius Cornélius Scipion
l'Africain.
- agnōmentum,
i, n. : surnom, sobriquet. --- Apul. Apol.
56.
- agnōmĭnātĭo,
ōnis, f. : c. adnominatio. ---
Quint.
- agnōmĭnātīvus,
a, um [agnomen] : relatif au surnom. ---
Serv. Gram. 536, 5.
- agnŏs, i, f. : vitex
(arbrisseau). --- Plin. 24, 9, 38, § 59.
- gr.
ἄγνος.
- agnoscĭbĭlis,
e : reconnaissable. --- Tert. adv. Val. 27.
- agnosco
(adgnosco, adnosco), ĕre, agnōvi, agnĭtum [ad + nosco] : - tr. -
- agnōtus
est = agnitus est,
Pacuv. 484; agnōturus
= agniturus, Sall. H.
2, 73 (cf. Diom. 388, 7; Prisc. 10,
19; Serv. En. 4, 23) II formes sync. : agnorat, Nep. Ages. 1,
4 ; agnorunt, Ov. M.
4, 55; F. 5, 90; agnosse,
Ov. M. 4,613.
1
- connaître (par les sens, par
l'esprit), voir, concevoir, comprendre,
saisir, apprendre.
- agnoscere deum ex operibus ejus, Cic. Tusc. 1, 70
: reconnaître
Dieu à ses œuvres.
- mentem
hominis, quamvis eam non videas ... adgnoscito, Cic. Tusc. 1, 70 :
l'âme humaine, bien qur tu ne la voies pas, reconnais-la. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 130, éd. Vuibert.
- adcipio
adgnoscoque deos, Virg. En. 12, 250 : j'accepte l'augure et reconnais
nos dieux.
- (genus
hoc orationis) quale sit, etiam ab
imperitis agnoscitur, Cic. Or. 209 : la nature de ce genre de
style est
reconnue même par ceux qui ne sont pas du métier.
- avec prop. inf. mihi
tantum dignitatis adjunxeris, ut eumdem te facile agnoscam fuisse
in laude mea qui fueris in salute, Cic. Fam. 2, 6, 4 : tu me
donneras un
surcroît de considération assez grand pour que je reconnaisse que tu
t'es montré dans la question de mon prestige le même que dans celle de
mon retour d'exil.
- hæc
dicta sunt subtilius ab Epicuro quam ut quivis ea possit agnoscere,
Cic.
Nat. 1 : ces choses sont dites trop subtilement par Epicure pour que
n'importe
qui puisse les comprendre.
2 - reconnaître
(qqn, qqch déjà vu, déjà connu).
- Gabinium si vidassent duumvirum,
citius agnovissent, Cic. Pis. 25 : s'ils
avaient vu Gabinius comme duumvir, ils l'auraient plus vite reconnu.
- fuit nonnemo qui agnosceret Thuym,
Nep. Dat. 3, 3 : il se trouva qqn pour
reconnaître Thuys.
- vestitum, habitum civium agnosco;
facta, dicta,
animos hostium video, Liv. 28, 27, 4 : au costume, à la tenue,
je
reconnais des concitoyens; aux actes, aux propos, aux sentiments,
je vois des ennemis.
- agnosco tuum morem istum, Cic. Rep.
3, 47 : je
reconnais bien là ton goût habituel.
- agnitus alicui : reconnu
de qqn. --- Plin. 8, 208; 10, 207; Stat. Th. 5, 185.
3 - reconnaître,
avouer, admettre, confesser.
- agnoscere
bonorum possessionem, Dig. 26, 8, 11 : se porter pour héritier.
- agnoscere æs alienum, Dig. 28, 5, 1 : reconnaître une dette.
- agnoscere
erratum, Cic. : reconnaître sa faute.
- agnoscere
(crimen) : s'avouer coupable.
- quod
mihi tantum tribui dicis, quantum ego nec agnosco nec
postulo, facis amice, Cic. Læl. 9 : quand tu dis qu'on
m'attribue tous ces
mérites, et, pour mon compte, je suis aussi loin de les reconnaître que
de les revendiquer, tu agis en ami.
- id ego agnovi meo jussu esse
factum, Cic. Fam. 5, 20, 5 : j'ai reconnu que cela s'était
fait par mon
ordre.
- cum
agnoscas odium omnium justum, Cic. Cat. 1, 17 : du moment que
tu reconnais que cette haine générale est légitime.
- filium
reliquerat (Agis) quem ille natum non agnorat, Nep. Ages. 1, 4
: (Agis)
avait laissé un fils qu'il n'avait pas reconnu à sa naissance.
- cf.
Liv.
45, 19, 11; Plin. Ep. 10, 72; 10, 73; Suet. Jul. 52.
- spreta exolescunt; si irascare,
agnita videntur, Tac. An. 4, 35 : (ces
traits satiriques) méprisés, s'évanouissent dans l'oubli; si
l'on s'en
fâche, on a l'air d'en reconnaître le bien fondé.
- alienis
oculis agnoscimus, Plin. 29, 19 : nous voyons avec les yeux
des autres.
- quin
puppim flectis, Ulixe, auribus ut nostros possis agnoscere cantus, Cic.
Fin. 5, 18, 49 : allons ! Ulysse, dirige ton vaisseau vers nous pour
pouvoir prêter l'oreille à nos chants.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- agnosse
(= agnovisse) : voir agnosco.
- agnōtĭnus,
a, um : reconnu. --- Diom.
388, 7.
- agnōtus,
arch. (c. agnitus) : voir agnosco.
--- Pacuv.
- agnōvi
: parf. de agnosco.
- agnua
: voir acnua.
- agnŭlus,
i, m. [agnus]
: petit agneau. --- Diom. 325, 32; Cassiod. de Or.
70, 1221 Migne.
- agnus,
i, m. : agneau.
- dans l'ancienne
langue le mot était des deux genres, masc. et fém. [P. Fest. 6] ; il
s'était conservé ainsi dans la langue des sacrifices (Fest. 286).
- agnum
lupo eripere velle, Plaut. Pœn. 776 : vouloir arracher un agneau de la
gueule
du loup, vouloir prendre la lune avec les dents (= tenter l'impossible).
-
villa abundat agno, Cic. CM 56 : la
ferme a de l'agneau (des agneaux) en abondance.
- agnus
Phrixēus : l'agneau de Phrixus, le Bélier [constellation].
--- Mart. 10, 51, 1.
- altera die videt Johannes Jesum venientem ad se et ait ecce agnus Dei
qui tollit peccatum mundi, Vulg. John. 1, 29 : le lendemain, il
vit Jésus venant à lui, et il dit : voici l`Agneau de Dieu, qui ôte le
péché du monde. --- voir wikipedia
- ăgo,
ĕre, ēgi, actum, tr. :
- (Lebaigue
P. 50 et P.
51)
- axim
= egerim, Pac. ap.
Non.
505,
22; axit
= egerit,
Paul. Diac. 3, 3; agier =
agi,
Cic. Off. 3, 15; agentūm
= agentium,
Vulc. Gall. Av. Cass. 4, 6); sur
divers sens du verbe, voir Mart. 1, 79.
- cf. gr. ἄγω.
- voir
ăgĕ
(ăgĭtĕ, ăgĕdum, ăgĭtĕdum), interj.
- A
- mettre
en mouvement :
1
-
faire avancer.
- capellas agere,
Virg. B. 1, 13 : pousser devant soi
ses chèvres. --- cf. Cic. Cæc.
54.
- equo temere acto, Liv. 21,
5, 14 : le cheval étant poussé
au
hasard.
- potum capellas agere,
Virg. B. 9, 24 : mener boire les
chèvres.
- avec
inf.,
poét. pecus egit visere montes, Hor. O.
1, 2, 7 : il
mena son troupeau
visiter les montagnes [le poussa au sommet des montagnes].
- prædam
agere, Cæs. BG. 6, 43, 2 : pousser devant soi le butin.
- vinctum ante
se regem
agebat, Nep. Dat. 3, 2 : il poussait devant lui le roi
enchaîné.
- copias agere, Liv. 27, 42,
1 : mettre des troupes en marche.
- magnum
agmen
agere, Virg. En. 7, 707 : conduire une colonne (armée)
nombreuse.
- réfléchi
et passif à sens réfléchi se mouvoir :
quo te agis? (quo agis? Plaut.
Pers.
216) Plaut. Tri. 1078 : où vas-tu?
- sese Palinurus agebat,
Virg. En. 6,
337 : Palinure s'avançait.
- retro se agere, Sen. Beat.
6, 2, 3
: revenir
sur ses
pas.
- in summum cacumen aguntur,
Sen. Tranq. 12, 3 : (les
fourmis) montent au sommet (de l'arbre).
- quo multitudo
agebatur, Liv.
10, 29, 14 : où se précipitait la multitude.
- fig. te discus
agit, Hor. 2,
13 : le disque t'entraîne. --- cf. Cic.
Arch. 16.
2
- faire
tourner, faire avancer, manœuvrer.
- turbinem agere,
Virg. En. 7,
380 : faire tourner un sabot.
- turres agere, Cæs.
BG. 2, 12, 5
: faire
avancer des tours.
- naves agere, Liv.
24, 34, 7 : faire avancer
(manœuvrer)
des vaisseaux.
- per patris corpus
carpentum agere, Liv. 1, 48, 7
: faire passer
son char sur le corps de son père.
- carmine quercus
agere, Virg. G.
4, 510 : mettre en mouvement les chênes par ses
accents
mélodieux.
- réfléchi
et passif à sens réfl. ad auras palmes se agit,
Virg. G. 2, 364
: la
tige (se pousse) monte dans les airs.
- agitur motu suo,
Cic. Nat. 2, 23
: (ce qui est chaud) se meut d'un mouvement spontané.
- stellæ
aguntur, Sen. Ben. 4, 23, 4 : les étoiles se meuvent.
- spina
agitur per lumbos, Virg. G. 3, 87 : l'épine dorsale court le long de
son échine.
3
- pousser,
enfoncer.
- sublicas
agere, Cæs. BG. 4, 17, 9
: enfoncer des pilotis.
- per
corpus stipitem agere, Sen. Marc. 20, 3 : enfoncer un pieu
dans le corps.
- pluma in cutem
radices egerat imas, Ov. M. 2 : le plumage avait enfoncé dans la peau
de profondes racines.
4
- pousser
devant soi, emmener.
- præda ex omnibus
locis agebatur, Cæs. BG.
6, 43, 2 : de tous les points on emmenait du butin.
- agere et portare
: emmener et transporter. --- Cæs. BG. 2,
29, 4; BC. 2, 25, 2 ; Liv. 34,
16,
14.
- agere et
ferre : emmener et emporter. --- Liv.
3, 37, 7 ; 10, 34, 4,
etc., c-à-d. piller, faire main basse, cf. ἄγειν καὶ ϕέρειν.
- au
fig. principes in amicitia Cæsaris agunt
feruntque cuncta, Tac. D. 8
: les premiers dans l'amitié de César, ils disposent de tout
comme
en
pays conquis.
5
- pousser
dehors, chasser; exhaler.
- lapidibus aliquem
agere, Cic. Att.
11, 21, 2 : chasser qqn à coups de pierres.
- præcipitem aliquem agere
: chasser qqn précipitamment, précipiter qqn. --- Cic.
Verr. 1,
7;
Clu.
171; Cæs. BG. 5, 17, 3.
- præ se
agere formidinem ac fugam, cædem et
cruorem,
Liv. 10, 28, 16 : pousser devant soi l'effroi et la panique,
le
carnage
et le sang.
- membris atra venena
agere, Virg. G. 2, 130
: chasser
des membres
le noir poison.
- scintillas agere, Lucr. 2,
675 : lancer des étincelles.
- gemitus agere, Virg.
En. 6, 873 : exhaler des
gémissements.
- animam agere
: rendre l'âme, être à l'agonie.
-
est tanti habere animam ut agam ? Sen. Ep. 101, 12 : est-ce d'un si
grand prix de jouir de la vie pour devoir mourir ?
-
Hortensius, cum has litteras scripsi, animam agebat, Cic. Fam. 8, 13, 2
: Hortensius, au moment où je vous écris, rend le dernier soupir..
--- Cic. Com. 24 ;
Tusc. 1, 19; Liv. 26, 14, 5.
6
- pousser en avant,
faire sortir.
- cruentas spumas ore
agere, Virg. G. 3, 203
: faire sortir une écume sanglante de sa bouche.
- agere
spumas in ore, Cic. Verr. 4, 148 : avoir l’écume à la
bouche.
7
- poursuivre,
traquer,
talonner.
- apros agere,
Virg. G. 3, 412
: poursuivre des sangliers [à la chasse].
- diris agam vos, Hor.
Epo. 5, 89 : je vous poursuivrai de mes imprécations.
- acerba
fata Romanos agunt, Hor. Epo. 7, 17 : des destins
cruels poursuivent les Romains.
- agentia verba
Lycamben, Hor. Ep. 1, 19,
25 : les mots qui harcèlent Lycambe.
8
- pousser
à, faire aller à, conduire à.
- in crucem agere,
Cic. Verr. 5,
163 : faire aller au supplice de la croix.
- in exilium agere,
Liv. 1, 49, 4 : faire aller en exil.
- in arma agere, Liv.
6, 15, 7, in mortem agere, Sen. Ir. 2, 36, 5; in
præcipitia consilia agere, Liv. 2, 51, 7 : pousser à prendre
les armes, à se donner la mort, à des résolutions brusques.
- ad certamen
agere, Liv. 9, 41, 15; ad scelus agere, 39, 15, 3 : pousser au
combat, au crime.
- avec inf., poét.
agere nova quærere tecta, Virg. En. 7, 393
: pousser à chercher de nouvelles demeures. --- cf.
En. 3, 4;
Stat.
Th. 3, 626, etc.
9
- pousser,
faire sortir.
- radices
agere, Varr. R. 1, 37, 5;
gemmas agere, Varr. R. 1, 30, 1 : pousser des racines, des
bourgeons.
- vera gloria radices
agit, Cic. Off. 2, 43 : la
vraie gloire jette des racines.
10
- pousser,
faire aller,
mener.
- fundamenta agere,
Cic. Mil. 75 : faire aller
les fondations [dans un sens déterminé].
- cuniculos agere,
Cic.
Off. 3, 90 : mener des galeries souterraines, creuser des
mines.
- agere cloacam
maximam sub terra, Liv. 1, 56, 2 : percer sous
terre
le grand égout.
- per hostes limitem
agere, Virg. En. 10, 513 : se frayer
un chemin à travers les ennemis.
- fracturæ centum libras
agentes, Plin. : des fragments de roche [remuant la balance] = pesant
cent livres.
- in litus naves agere, Liv.
22, 19 : tirer les bateaux sur le rivage.
- B
- faire
[expression de
l’activité] :
- tr. -
1
- avec
pronoms neutres.
- aliquid agere, nihil
agere : faire qqch, ne rien
faire [être oisif].
- omnia quæ fiunt
quæque aguntur, Cic. de Or. 2,
317 : tout ce qui se produit [dans la nature], tout ce qui se
fait [dans le domaine de l’activité humaine].
- quid agam ? Cic. Att. 7,
12, 3 : que faire ?
- dans la
convers. quid agis ? que fais-tu? quid agitur ?
comment cela
va-t-il ?
- agere
aliquid de aliquo, de aliqua re : faire
qqch à
propos de qqn, de qqch. --- Cic. Verr. 2, 155; 4,
41; Att. 1, 15,
2; Liv. 36, 10, 6.
- avec res
- agere rem (res) : accomplir une chose (des choses). --- Cic.
de
Or. 2, 153.
- ante rem, acta re,
Liv. 21, 28, 6 : avant, après
l’accomplissement de la chose.
- quo in loco res acta
est, Liv. 1, 36, 6
: à l’endroit où l’acte fut accompli.
- principia rerum
agendarum, Cic. Fin. 4, 47 : les principes de nos actions.
- utrum natura tua
agendis rebus an otioso studio aptior sit, Sen. Tranq.
7, 2 : [demande-toi] si, par ta nature, c’est à l’action ou
aux loisirs studieux que tu es le plus apte.
- tempus agendæ rei,
Liv.
1, 47, 8 : le moment d’agir.
- posset agi lege necne
pauci quondam sciebant, Cic. Mur. 25 : pouvait-on intenter une action
légale ou non ? peu de gens le savaient autrefois. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 114, éd. Vuibert.
2
- traiter,
régler.
- rem agere,
Cic. Amer. 110
: traiter, régler une affaire. --- cf.
Quint. 2, 14, 1.
- rem agere cum
aliquo, Cæs. BG. 1, 47, 1 : régler une affaire avec qqn.
- tui Bruti
rem ago, Cic. Att. 5, 18, 4 : je m’emploie pour ton
cher Brutus.
- suam rem
agere, Nep. Att. 15, 2 : faire
ses propres affaires.
3
- faire
une chose, s’occuper d’une chose.
- non id ago, Cic.
Quinct. 42
: ce n’est pas de cela que je m’occupe.
- omissis ceteris
studiis unum id egit, Cic. Br. 249 : ayant laissé de côté
toutes les autres études, c’est uniquement à cela (= à l’art oratoire)
qu’il s’est
consacré.
- etiamsi id non agas, Cic.
Or. 175 : sans même qu’on
se le propose.
- hoc age (hoc agite) [expression
fréq. chez les comiques], attention !
- aliud (alias res) agere
: s’occuper d’autre chose, être distrait, être
indifférent. --- Cic. Clu. 179; Br. 233; de Or.
3,51, etc.
- agere : s’occuper
de, traiter [par écrit], exposer.
- bella quæ... agimus,
Liv.
10, 31, 10 : guerres dont nous poursuivons l’exposé...
cf.
Lucr. 1, 138; 4, 29.
4
- faire
qqch, obtenir un
résultat.
- nihil agere
: n’obtenir aucun résultat (n’aboutir à rien).
--- Cic.
Amer. 130; Planc. 83; Phil. 13, 43; Tusc. 2, 61.
- si quid agere vis,
Cic. Cæcil. 39 : si tu veux obtenir un résultat.
- d’où
le part. adj. agens
: qui produit de l’effet, expressif. --- Cic. de
Or. 2, 358.
5
- agere
(id, hoc) ut + subj. : mettre
son activité à faire qqch, se proposer de, viser
à.
- secum
ipse certat; id agit, ut semper superius suum
facinus novo scelere vincat, Cic. Verr. 5, 116 : il rivalise
avec lui-même; son but est de toujours surpasser par un nouveau crime
son forfait précédent.
- ego id semper egi,
ne interessem (rebus
gerendis), Cic. Fam. 4, 7, 2 : moi, j’ai toujours visé à ne
pas me mêler à l'activité politique.
- cum id agam, ne
putemus, Cic.
Tusc. 1, 83 : comme je me propose d’empêcher que nous ne
croyions...
- legio Martis nihil
egit aliud nisi ut aliquando liberi
essemus, Cic. Phil. 5, 23 : la légion de Mars n’a pas eu
d’autre objet (visée) que de nous assurer un jour la liberté.
--- cf. Nep.
Att. 11, 1.
- agere nihil aliud nisi
: ne faire rien d’autre que.
- ego quoque hoc
tempore
nihil aliud agerem, nisi eum defenderem, Cic. Sull. 35 : moi
aussi en ce moment je ne ferais rien d’autre que le défendre. --- cf.
Tusc. 1, 75.
- nihil aliud egit
quam regem armavit, Nep.
Hann. 10, 1 : il ne fit que pousser le roi à prendre les
armes.
- et avec
ellipse du verbe. nihil aliud quam
bellum comparavit, Nep. Ages. 2, 4 : il ne fit que préparer la
guerre.
6
- avec
des compl. divers.
- negotium agere, Cic.
Verr. 3,
149 : s’occuper d’une affaire.
- aliam curam agere,
Liv. 2, 48,
1
: prendre soin d’une autre chose.
- joca et seria agere,
Sall.
J.
96, 2 : plaisanter et parler sérieusement.
- pænitentiam agere,
Tac. D. 15 : se repentir.
- gratias agere
: remercier.
- laudes
agere, Liv. 26, 48, 3 : glorifier.
- vigilias, stationem, delectus, censum,
forum, triumphum, voir ces mots.
- honores
agere, Liv. 3, 35, 3; 8, 26, 7 : exercer des magistratures.
- augurium agere, Cic.
Off. 3, 66 : s’acquitter des fonctions
d’augure.
- consulatum agere,
Liv. 3, 69, 3 : exercer le
consulat.
7
- en
parl. de magistrats et d’actes officiels.
- omnia, quæ C. Cæsar
egit, Cic. Dom. 40 : tout ce qu’a fait
César [les actes de César]. --- voir acta,
cf. Phil. 1, 18; Att. 14. 22, 1, etc.
- nihil de me actum
esse jure,
Cic. Sest. 73 : qu’aucune des mesures prises à mon égard
n’était conforme au droit.
- agere : traiter des
affaires.
- apud populum hæc et
per populum agi convenire,
Cic. Inv. 2, 134 : il convient que ces affaires se traitent
devant le peuple et par le peuple.
- cum ageretur ea res
in senatu, Cic.
Verr. 2, 88 : comme on traitait cette question au
sénat.
8
- au
passif indicatif être en question, être en jeu.
- in quo bello
agitur populi Romani gloria, agitur salus sociorum, Cic. Pomp. 6
: dans cette guerre, il s’agit de la gloire du peuple romain,
il s’agit du salut des alliés.
- cf. Cic. Quinct. 9;
Verr. 1, 74; 2,
57; Læl. 61, etc.; Nep. Att. 15, 2.
- non pecunia agitur,
Ter. Haut. 475 : ce n'est pas d'argent qu'il s'agit.
- is de quo agitur : la
personne en question.
- magna hereditas agitur : il
est question d'un important héritage.
- mea res agitur : mon intérêt
est en question, mon intérêt est en jeu.
- id agitur quis occiderit :
la question est de savoir qui a tué.
- id de quo agitur : l'affaire
en question.
- aguntur
bona multorum civium, quibus est a vobis consulendum, Cic. Pomp. 2, 6 :
il s'agit de la fortune d'un grand nombre de citoyens, à qui vous devez
aide et protection.
9
- au
participe actus, a, um
: accompli, c.-à-d. passé.
- vulgo
dicitur jucundi
acti labores,
Cic. Fin. 2, 105 : on dit communément les
peines passées sont agréables.
---- cf. Liv. 10, 31, 11; Tac.
An. 3, 59.
- expr. proverb.
acta agere
: revenir
sur le fait accompli, perdre sa peine. --- Cic. Læl.
85; Att. 9,
18, 3.
- ou rem
actam agere, Liv. 28, 40, 3.
- C
- abs.
1
- agir, être
actif [surtout au
gérondif].
- aliud agendi tempus,
aliud quiescendi, Cic. Nat.
2, 132 : un temps pour agir, un autre pour se
reposer.
- ad agendum natus, Cic. Fin.
2, 40 : né pour
l’action.
- vigilando, agundo prospera
omnia cedunt, Sall. C. 52, 29
: par la vigilance, par l’activité tout succède heureusement.
- se non interfuisse,
sed egisse dicit, Cic. Arch. 8 : il dépose
qu’il n’a pas seulement été spectateur, mais acteur.
- avec déterm. adverbiale
agite ut voltis, Cic. de Or. 2, 367
: agissez à votre guise.
- perge ut agis, Cic.
Fam. 10, 12, 5
: continue d’agir comme tu fais.
- bene agis, cum...
jussisti,
Liv. 8, 33, 10 : tu as raison d’avoir ordonné.
- agere lege
: agir conformément à la loi [c.-à-d. frapper de la
hache].
- lictor, in eum
primum lege age, Liv. 26, 6,
3
: licteur, commence par lui l’application de la loi. --- cf.
Liv.
26,
15, 9 ; Sen. Contr. 10, 3, 6.
2
- agere
cum aliquo bene, male,
etc. : se comporter bien, mal à l’égard de qqn, traiter qqn
bien,
mal.
- cf. Cic. Quinct. 84; Verr. 3,
204 ; Off. 3, 38.
- sic
par est agere cum civibus, Cic. Off. 2, 83 : voilà comment il
convient d’agir à l’égard de ses concitoyens.
- au
pass. impers. secum male actum putat, Cic. Verr.
3, 119 : il
pense qu’on s’est mal comporté à son égard.
- cum illo quis neget
actum
esse præclare? Cic. Læl. 11 : qui pourrait dire que la
destinée n’a pas été belle pour lui ?
- optime actum cum eo videtur
esse,
qui... Cic. Fam. 5, 18, 1 : il semble avoir un sort heureux
celui qui...
- bene agitur
cum senectute, si... pervenit, Sen.
Ep. 124, 12 : c’est un bonheur pour la vieillesse, si elle
parvient.
- quam
humane nobiscum hiems egerit, Sen. Ep. 23 : (t'écrire) avec quelle
bienveillance l'hiver nous a traités.
- non
pessime cum iis esse actum, quibus sine dolore licitum est mortem cum
vita commutare, Cic. Fam. 4, 5 : (en venir à cette idée) que le destin
n'a pas durement maltraité ceux qui ont pu passer de la vie à la mort
sans souffrir.
- avec le dat.
Catonem si mare devorasset, nonne illi bene
actum foret? Sen. Marc. 20, 6 : si la mer avait englouti
Caton, n’aurait-ce pas été pour lui un bonheur?
- expression præclare
agitur si... possumus, Cic. Fam. 4, 14, 1, c’est
bien beau, si nous pouvons...
- quoniam vivitur...
cum iis, in
quibus præclare agitur si sunt simulacra virtutis, Cic. Off. 1, 46
: puisque notre existence se passe... avec des gens chez
lesquels c’est déjà bien beau s’il se trouve des apparences de vertu.
- satis agere
: se donner bien du mal, avoir bien assez à
faire.
- cum
Pyrrhus prospere pugnasset satisque agerent Romani, Gell. 3, 8, 1
: comme Pyrrhus avait eu l’avantage dans les combats et que
les
Romains étaient dans une situation difficile.
- cf. Cato, Orat. 1,
17;
Gell. 9, 11, 4.
- satis agentes rerum
suarum, Apul. M. 8, 17
: inquiets de leurs affaires.
- dans les
sacrifices, le sacrificateur demande au prêtre agone?
est-ce que j’agis (j’opère)?
- dies agonales dicti ab agone, Varr. L. 6, 12
: les agonalia
tirent leur nom de la formule agone.
--- cf. Ov. F. 1, 322; Sen. Contr. 2, 3, 19.
- en
grammaire verba agentia
: verbes actifs. --- Varr. L. 6,
1; Gell. 18, 12; Charis. Gram. 1, 164, 27.
3
- terme
officiel - agir, prendre des
mesures.
- qui agent, auspicia
servanto, Cic. Leg. 3, 11
: que ceux qui feront acte de magistrats, observent les
auspices.
- surtout avec cum : agere cum populo, cum patribus, cum plebe
: s’adresser au peuple, aux sénateurs, à la plèbe, leur faire
des
propositions, des motions.
- jus cum populo
agendi aut cum
senatu,
Cic. Leg. 3, 40 : le droit de faire une motion au peuple ou au
sénat.
- d’où simplt
agere : parler.
- in agendo plus quam in
scribendo operam ponere, Cic. : s'occuper plus de parler que d'écrire.
- is (Licinius
Crassus) primus
instituit in forum versus agere cum populo, Cic. Læl. 96
: c’est lui qui le premier introduisit l’habitude de parler au
peuple en se tournant vers le forum.
- agere per
populum, per senatum, Cic. Att. 15, 4, 1 : s’adresser au
peuple, au sénat [pour régler une affaire].
- agere
de aliqua re in senatu, Cic. Mur. 51 : traiter une
affaire dans le sénat.
- de me agendi dies,
Cic. Sest. 75 : le
jour du débat qui me concernait.
- hæc
inter se dubiis de rebus agebant, Virg. En. 11, 445 : ils
discutaient entre eux de cette situation critique.
- non agitur de
vectigalibus, Sall. C.
52, 6 : il ne s’agit pas (nous n’avons pas à délibérer sur)
des revenus de l’Etat.
- numquam ante de
triumpho per populum actum, Liv.
3, 63, 9 : jamais jusque-là la question du triomphe n’a été
réglée par le peuple [jamais il n’a décerné le triomphe].
- sæpissime est actum
in senatu, ut... Cic. Verr. 1, 157 : il y
eut bien souvent débat au sénat en vue de...
- agere + prop. inf. :
soutenir (au sénat) que. --- Cic. Att. 1, 12,
1.
4
- langue
commune - agere
cum aliquo :
traiter avec qqn, avoir affaire avec qqn, parler à qqn.
- is ita
cum
Cæsare egit, Cæs. BG. 1, 13, 3 : il s’expliqua avec César de
la
manière suivante.
- pluribus verbis
tecum agerem, nisi pro me apud te res
ipsa loqueretur, Cic. Att. 3, 1 : je t’entreprendrais plus
longuement, si la chose ne te parlait d’elle-même en ma faveur.
- tamquam
ex syngrapha agere cum populo, Cic. Mur. 35 : s’adresser au
peuple
comme aux termes d’un contrat [avoir les mêmes exigences que si un
contrat était passé avec lui].
- plebeio sermone cum aliquo
agere,
Cic. Fam. 9, 21, 1 : s’adresser à qqn dans un style populaire.
- agere
ut + subj.
: entreprendre qqn pour obtenir qqch, demander
que.
- agit mecum et cum
fratre meo, ut adiremus, Cic. Verr. 4,
137 : il nous entreprend, mon frère et moi, pour que nous
allions à la séance.
- cum sæpe mecum
ageres, ut de amicitia scriberem
aliquid, Cic. Læl. 4 : comme tu me demandais souvent d’écrire
sur l’amitié.
- agere de aliqua re,
Cic. Clu. 160
: traiter une affaire.
- agere de obsessione,
Cæs. BG. 7, 36, 1
: s’occuper de la question du blocus.
- de paupertate
agitur,
Cic. Tusc. 3, 57 : il s’agit de la pauvreté [la pauvreté est
en question].
- sedentes agamus,
Cic. Tusc. 2, 9 : asseyons-nous pour discuter
(causer).
- de patre coram
agemus, Cic. Att. 15, 3, 2 : nous
parlerons du père quand nous serons ensemble.
- D
- exprimer par le mouvement, par
la parole.
1
- en
parlant des acteurs.
- fabulam agere
: jouer une pièce. --- Plaut., Ter., Cic,
etc.
- versus (versum)
agere, Cic. Sest. 120; de Or.
3, 102 : débiter des vers (un vers) avec les gestes.
- gestum
agere,
Cic. Quinct. 77; de Or. 2, 223 : faire les gestes à la manière
d’un acteur.
- partes agere
: tenir un rôle [au pr. et au fig.]. --- Cic. Mur. 6; Cæl.
8; Brut. 308.
- Chæream agere, Cic.
Com. 20 : jouer le
personnage de Chæréa.
- mirificum civem
agis, Cic. Fam. 8, 17 : tu fais le merveilleux
patriote.
- lenem senatorem
agit, Liv. 45, 25, 2 : il joue le
rôle d’un sénateur clément (il se montre sénateur clément).
- lætum
convivam agere, Hor. S. 2, 6, 111 : il se montre joyeux
convive.
- agamus bonum patrem familiæ,
Sen. Ep. 64, 7 : jouons
le rôle d’un bon père de famille.
- amicum imperatoris agere,
Tac. H. 1,
30 : jouer le rôle d’ami de l’empereur.
- se agere : se
comporter. --- Sen. Ben. 2, 20, 2.
- abst. noluit
hodie agere Roscius, Cic. de Or. 1, 124 : Roscius
aujourd’hui n’a pas voulu jouer [avec tout son art].
2
- en
parlant des orateurs.
- causam agere
: plaider une
cause; pro
aliquo, pour qqn. --- Cic. Verr. 2, 103.
- causas
amicorum agere,
Cic. de Or. 1, 170 : défendre ses amis.
- au
fig. senatus causam agere, Cic. de Or.
1, 225 : soutenir la cause
du
sénat [le parti du sénat].
- res agitur apud
prætorem, Cic. Arch. 3 : l’affaire est portée (se plaide)
devant le préteur. --- cf. Tusc. 1, 10.
-
quum proxime res agentur, Plin. Ep. 29 : la prochaine fois qu'on
plaidera (à la première audience qui se tiendra).
- si res et
causæ desunt, agis, Attale, mulas; Attale, ne quod agas desit, agas
animam, Mart. 1, 80 : si procès et affaires manquent, tu conduis,
Attalus, des mules; Attalus, de peur qu'il n'y ait plus rien à plaider,
rends l'âme.
- acta
res est : l’affaire est
jugée, c’est
fini. --- Plaut. Rud. 683; Ter. Haut. 564.
- ou actum est même
sens. --- Don. Eun. 54.
- au
fig. actum
est : c’en est fait.
--- Cic.
Amer. 150; Att. 5, 15, 1, etc.
- actum est de
exercitu, Liv. 2, 48, 5
: c’en est fait de l’armée.
3
- abst.
soutenir (intenter) une
action.
- agere cum aliquo :
intenter une action contre qqn. --- Cic. de Or. 1,
179.
- ou agere
contra aliquem. --- Cic. Sest. 112.
- lege agere
[expr. consacrée]
: faire un procès dans les formes.
- agere ex
sponso, Cic. Quinct. 32 : poursuivre
en vertu d’un engagement pris.
- agere ex jure
civili, Cic. Cæc. 34
: poursuivre en vertu du droit civil.
- agere
furti, Cic. Clu. 163 : poursuivre pour vol.
- agere in
hereditatem,
Cic de Or. 1, 175 : faire un procès en vue d’héritage, en
revendication d’héritage.
- de bonis et cæde
agitur, Cic. Amer. 103 : le procès porte sur une affaire de
biens et de meurtre.
- qua de
re agitur illud, Cic Br. 275 : ce
fameux point en
question, ce fameux point à juger [formule
des
jurisconsultes]. --- cf. Mur. 28.
- agitur de
parricidio...; apud
homines
prudentissimos agitur, Cic. Amer. 73 : l'objet de l'action est un
parricide...; c’est devant des hommes pleins de sagesse que l’action se
présente.
4
- plaider
[comme défenseur].
- argumentis agemus,
Cic. Cæl. 22
: je plaiderai avec preuves à l’appui.
- si acrius egero aut
liberius, Cic. Sest. 4 : si je plaide avec plus de vivacité ou
de liberté.
5
- parler
(plaider) avec l’action oratoire.
- cum dignitate et
venustate
agere, Cic. de Or. 1, 142 : avoir de la noblesse et
de la grâce dans son action oratoire.
- agere ac
pronuntiare, Cic de Or.
2, 79 : l’action et le débit.
- orator
incensus et agens, Cic. Br. 317 : orateur plein de feu, d’une
action oratoire puissante.
6
- rouler dans son esprit, songer à.
- nescio quid mens mea agat, Ov. H. 12, 212 : je ne sais ce qui se
passe dans mon esprit.
- agere
cogitationem parricidalem, Quint. : nourrir la pensée d'un parricide.
- agere de
intranda Britannia, Tac. Agr. 13 : méditer une descente en Bretagne. ---
cf. Val. Fl. 3, 392; Tac. H. 2, 26.
- E
- passer
la vie, le temps.
- ætatem
agere ou vitam
agere : passer sa vie,
vivre. --- Cic.
Tusc. 5, 77; Clu. 195, etc.
- octingentesimum
annum agere, Cic. CM. 4 : vivre sa
huit-centième
année.
- agere supremum
diem vitæ, Cic. Fin. 2, 96 : être au dernier
jour
de sa vie.
- agere pleraque
tempora in venando, Sall. J. 6, 1
: passer la plus grande partie de son temps à la chasse.
- laudator
temporis acti, Hor. P. 173 : panégyriste du passé.
- hiemem sub
tectis agere, Liv. 5, 2, 6 : passer l’hiver dans les maisons.
- hiberna agere, Liv.
9, 28, 2; æstiva agere, Liv. 27, 8, 19
: tenir les quartiers d’hiver, les quartiers d’été.
- otia
agere,
Virg. G. 3, 377 : vivre dans l’oisiveté.
- pacem agere, Liv. 2,
49,
2 ; regnum agere, Liv. 1, 32,3 : être en paix, passer
son
règne (sa vie de roi).
- dans
Sall., Liv., Tac. et les poètes agere est
pris abs. au sens de vivere.
- civitas trepida
antea læta agere, Sall. J. 55, 2 : la cité,
auparavant agitée, était dans la joie.
- agere incertā pace,
Liv. 9, 25, 6
: vivre dans un état de paix équivoque.
- velut inter
temulentos
agebat, Tac. H. 2, 41 : il vivait pour ainsi dire au milieu de
gens ivres.
- sermone... ut
Germani agunt, Tac. G. 46
: sous le rapport
de la langue... ils vivent comme les Germains = ils ont la langue des
Germains.
- agere [avec
des sens très variés] : être, se trouver,
se tenir, etc.
- Marius apud primos agebat,
Sall. J. 101, 6 : Marius se tenait
au premier
rang des combattants.
- ad opprimendam
stationem navium incaute
agentem,
Liv. 30, 9, 6 : pour couler les vaisseaux au mouillage, qui
n'étaient pas
sur leurs gardes.
- in stationibus
neglegenter agere, Liv. 23, 37, 6
: se tenir
dans les postes d'une manière insouciante.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- Agocis,
is, f. : ville sur les confins de l'Ethiopie.
--- Plin. 6, 179.
- ăgōgae,
ārum, f. : conduits disposés dans les mines pour l'écoulement
des eaux.
--- Plin. 33, 76.
- gr. ἀγωγαί.
- ăgōgē,
ēs, f. : suite
de sons en musique, gamme. --- Capel. 9, 958.
- gr.
ἀγωγή, ῆς.
- ăgŏlum,
i, n. [ago] : houlette. --- P. Fest. 29, 15.
- ăgōn,
ōnis, m. : - 1
- lutte
dans les jeux publics. --- Plin. Ep. 4, 22, 1. - 2 -
lutte, combat, concours,
épreuve, martyre. --- Tert. Spect. 29 ;
Cypr. Ep. 8, 1, etc.
- acc. sing. agona, mais agonem Eccl. ; acc. plur. agonas.
- gr.
ἀγών, ῶνος.
-
nunc demum agon est, Suet. Ner. 21 : maintenant
il faut agir. --- cf. νῦν γάρ ἐστιν ἀγών.
- Agōnālia,
ĭum et ĭōrum, n. : les Agonales (fêtes
en l'honneur de Janus). --- Ov. F. 1, 319.
- agonalis
:
1
- ăgōnālis,
e : relatif aux jeux. --- Serv. En. 5, 296.
2
- Agōnālis,
e : qui appartient aux Agonales. --- Varr. L. 6, 12.
- Agōnenses
(salii), m. : prêtres qui sacrifiaient sur le mont Agonus,
le Quirinal (prêtres ajoutés par Tullius Hostilius aux prêtres saliens).
--- Varr. L. 6, 14.
- Agōnensis
porta, f. : porte
à Rome [nommée aussi Salaria,
Collina, Quirinalis]. --- P. Fest. 10, 7.
- agonia
:
1
- ăgōnĭa, æ, f. : victime sacrée. --- P. Fest. 10, 5, etc.
2
- ăgōnĭa, æ, f. : angoisse extrême. ---
Vulg.
- gr.
ἀγωνία.
3
- Agōnĭa, ōrum, n.( = Agonalia) : les Agonales.
--- Ov.
F. 5, 721.
- ăgōnĭcus,
a, um : relatif aux jeux publics, relatif aux concours. --- Acr. ad Hor. O.
3, 12, 8.
- gr.
ἀγωνικός.
- Agōnis,
ĭdis, f. : Agonis. - 1
- île
près de la Lusitanie. --- Avien. Marit. 213. - 2
- nom
de femme.
--- Cic. Caecil. 55.
- ăgōnista,
æ, m. :
athlète, combattant dans les jeux. --- Aug. Serm. 343,
10.
- gr.
ἀγωνιστής.
- ăgōnistarcha,
æ, m. : président
des jeux.
--- Inscr.
- ăgōnistĭcus,
a, um : relatif aux jeux. --- Tert. Cor. 13.
- gr.
ἀγωνιστικός.
- ăgōnĭthĕta,
m. : c. agōnotheta.
- ăgōnĭum,
ĭi, n. : le jour où le roi des sacrifices immolait
une victime.
--- Fest. 10, 5.
- voir hors site l'article de P. Festus.
- Agōnĭus,
ii, m. [ago] : dieu qui présidait aux entreprises humaines ;
surnom de Janus.
--- Fest. 10, 6.
- ăgōnizo,
āre et ăgōnizor, ārī : combattre. --- Eccl.
- gr. ἀγωνίζεσθαι.
- ăgōnŏthesĭa,
æ, f. : fonction
d'agonothète, présidenc des jeux. --- Cod. Th. 12, 1,
109.
- gr.
ἀγωνοθεσία.
- ăgōnŏthĕta
(ăgōnŏthĕtēs), æ, m. : - 1
- agonothète, président des jeux. --- Spart. Hadr. 13,
1. -
2
- qui préside au combat. --- Tert. Mart.
3.
- gr.
ἀγωνοθέτης.
- ăgōnŏthĕtĭcus,
a, um : qui appartient aux jeux. --- Cod. 11, 69, 5.
- gr. ἀγωνοθετικός.
- Agōnus,
i, m. : le mont Agonus (= le mont Quirinal). --- Fest. 10, 7.
- Agoracritus,
i, m. : Agoracrite (statuaire grec célèbre). --- Plin. 36, 4.
- gr. Ἀγοράκριτος.
- ăgŏrānŏmus,
i, m. : agoranome, surveillant du marché (magistrat
chargé de la surveillance des marchés publics). --- Plaut. Capt.
824; Curc. 285.
- gr.
ἀγορανόμος.
- Agra,
æ, f. : Agra (ville d'Arabie). --- Plin. 6,
156.
- Agræ,
ārum, f. : Agres (ville d'Arcadie). --- Plin. 4, 20.
- Agræi,
ōrum, m. : les habitants
d'Agra [peuple d'Arabie]. --- Plin. 6, 159.
- Agrăgantīnus
: voir Acragantinus.
- Agrăgas
: voir Acragas.
- agrālis,
e, [ager] : c. agrarius. --- Grom. 240, 18.
- agrammătŏs,
i, m. : un illettré.
--- Vitr. 1, 1, 13.
- gr.
ἀγράμματος.
- Agranis,
is, f. : ville sur l'Euphrate. --- Plin. 6, 120.
- agrārĭae,
ārum, f. [ager] : postes militaires dans la campagne. ---
Veg. Mil. 1, 3; 2, 19; 2, 22; 3, 8.
- agrārĭenses
naves : bateaux à destination des postes militaires. ---
Cod. Th. 7, 17, 1.
- agrāris,
is, m. : agriculteur. --- A.-Vict. Epit. 41, 9.
- agrārĭus,
a, um [ager] : relatif aux champs, agraire.
- agrarii,
ōrum, m. : partisans des lois agraires, partisans du partage
des
terres. --- Cic. Cat. 4, 4; Phil.
7, 18; Att. 1, 19, 4, etc.
- agraria
via, Dig. 43, 8, 2 : chemin qui traverse les champs, chemin privé.
- lex
agraria : la loi agraire.
- agrariam
rem temptare, Cic. Off.
2, 78 : aborder la question agraire [la question du partage
des terres].
-
triumvir agrarius, Liv. 27, 21, 10 : triumvir [commissaire]
chargé de
la répartition des terres.
- agrātĭcum,
i, n. : impôt établi sur les terres. --- Cod. Th. 7,
20, 11.
- Agravonītae,
ārum, m. : Agravonites [peuple de l'Illyrie]. ---
Liv. 45, 26, 15.
- Agrecius
: voir Agrœ-.
- agrēdŭla, voir acredula.
- Agrei
: voir Agraei.
- agrestīnus,
a, um (c. agrestis) : qui pousse dans les champs, sauvage, champêtre.
--- Commod.
Inst. 2, 25, 7.
- agrestis,
e
[ager] : -
a - relatif aux
champs,
champêtre, rustique. - b -
agreste, inculte,
grossier, sauvage.
- (Lebaigue
P. 52)
- in
bestiis volucribus, nantibus,
agrestibus, Cic. Lael. 81 : dans les animaux qui habitent les
airs, les
eaux, la terre [les champs].
- radices
palmarum agrestium, Cic. Verr. 5,
87 : des racines de palmiers agrestes (sauvages).
-
agrestis praeda, Liv.
22, 16, 7 : butin fait dans la campagne [sur le territoire
ennemi].
-
vita agrestis, Cic. Amer, 74 : vie des champs
[paysanne].
-
Numidaes
agrestes, Sall. J. 18, 8 : les Numides paysans [attachés à la
terre].
- agrestis,
is, m. : paysan. --- Cic. Cael. 54.
- agrestes,
Cic. Cat. 2, 20 : des paysans. --- cf. Mur.
61.
- agrestis
femina, Plin. : villageoise.
- agrestis
vestitus, Nep. Pel. 2, 5 : habit de paysan.
- hospitium
agreste, Cic. : hospitalité à la campagne.
- columbæ
agrestes, Varr. : pigeons sauvages.
- agrestis
musa, Virg. : muse champêtre.
- agrestis
sonus vocis, Cic. : son de voix rude.
- genus
agreste, Sall. : race inculte.
- non
modo docti, verum etiam agrestes, Cic. Leg. 1, 14, 41 : non seulement
les doctes mais aussi les illettrés.
- animus
agrestis, Cic. : cœur dur, cœur farouche.
- agrestiores
musæ, Cic. Or. 12 : muses moins policées (muses de second ordre).
- dominus
agrestis ac furiosus,
Cic. CM 47 : maître grossier et exalté.
- homo
ferus atque agrestis, Cic.
Amer. 74 : homme sauvage et rustre.
- a
fera agrestique vita homines
deducere, Cic. de Or. 1, 33 : tirer les hommes de leur vie
farouche et
grossière.
- quae
barbaria India vastior aut agrestior ? Cic. Tusc. 5,
77 : quel pays étranger est plus sauvage ou plus barbare que
l'Inde ?
- agrestĭus,
adv. compar. : un
peu trop gauchement. --- Spart. Had. 3, 1.
- agrestum
= agrestium, gén. plur. de agrestis.
--- Ov. M. 14, 635.
- Agriānes,
um (Agriāni, ōrum), m.
: les Agrianes (peuple de Thrace ou de Pannonie). --- Cic. Pis. 91 ; Liv.
28, 5, 12, etc.
- agrīcĭor,
[adj. au compar.] : plus agreste. ---
Itin. Alex. 26.
- Agricius
: voir Agrœ-.
- agricola
:
1 - agrĭcŏla, æ,
m. [ager, colo] : cultivateur, laboureur, agriculteur.
- gén. plur.
agricolūm Lucr. 4, 586.
- ut
(Dejotarus) diligentissimus
agricola et pecuarius haberetur, Cic. Dej. 27 : en sorte qu'il
(Déjotarus) était considéré comme le plus consciencieux des
agriculteurs et des éleveurs.
- o
fortunatos nimium, sua si bona norint,
agricolas ! Virg. G. 2, 459 : trop heureux l'homme des champs,
s'il
connaît son bonheur !
- deus
agricola, Tibul. 1, 1, 14; 1, 5, 27 : dieu des
travaux, dieu champêtre, dieu rustique.
- cælites agricolæ, Tibul. 2, 1, 36 : dieux des
travaux, dieux champêtres, dieux rustiques.
2 - Agrĭcŏla, æ,
m. : Agricola (général romain, beau-père de Tacite).
--- Tac. Agr.
- (Agricola) ubi conventus ac judicia poscerent, gravis erat, Tac. Agr.
9, 4 : chaque fois que sa présence dans une assemblée ou un tribunal
l'exigeait, Agricola avait un air grave. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 147; éd. Vuibert.
- agrĭcŏlārīs,
e : qui concerne l'agriculture, relatif à l'agriculture. ---
Pall. 14, 3.
- agrĭcŏlātio, ōnis, f.
: agriculture. --- Col. 1, 1, 1 etc.
- agrĭcŏlor, āri : - intr.
- cultiver. --- Aug. Gen. litt. 8, 4, 8; Salv. Eccl.
2, 46.
- agrīcŭla
: c. agricola. --- N. Tir. 37, 24.
- agrĭcultĭo
(agrī cultĭo), ōnis, f. : agriculture. ---
Cic. CM 56; Verr. 3, 226.
- agrĭcultŏr (agrī cultŏr),
ōris, m. : agriculteur. --- Liv.
26, 35, 5.
-
[cultoribus agrorum
Liv. 4, 25, 4; cultoribus agri 27, 12, 6]; Curt. 8, 12, 12.
- agrĭcultura
(agrī cultura), æ, f. : agriculture, culture des
terres. --- Cic. CM 59; Off. 2, 12.
-
[CM 54 cultura agri]; Caes. BG. 4, 1, 6, etc.
- agrĭfolĭum
(acrĭfolĭum), ĭi, n. : houx. ---
Plin. 24, 72
- Agrĭgentum,
i, n. : Agrigente (ville de Sicile). --- Cic. Verr. 4, 93, etc.
- Agrĭgentīnus,
a, um : d'Agrigente.
- Agrĭgentīni,
ōrum, m. : les habitants d'Agrigente, les Agrigentins. ---
Cic. Verr. 4, 73.
- agrĭmensŏr,
ōris, m. : arpenteur. --- Amm. 19, 11, 8.
- agrĭmensōrĭus,
a, um : d'arpenteur. --- Gloss.
- agrĭmōnia,
ae, f. : aigremoine [plante]. --- Cels. 5, 27, 10.
- agrĭŏn, ĭi, m. : rave
sauvage.
- gr.
ἄγριον --- ἄγριος : qui
vit dans les champs, campagnard; sauvage.
- Agriŏpās,
æ, m. : Plin. Agriopas (inventeur de l'art de faire la tuile
et de fondre l'airain). --- Plin. 7,
195.
- Agriŏpē,
ēs, f. (c. Argiope) : Agriopé (mère de Cadmus).
- Agriophagi,
ōrum, m. : les Agriophages (peuple d'Ethiopie qui mangeait
la chair des bêtes sauvages). -- Plin. 6, 195.
- agriŏphyllŏn,
i, n. : queue de pourceau (plante). --- Apul. Herb.
95.
- gr.
ἀγριόϕυλλον.
- agrĭŏs
(agrĭus) : voir agrius.
- agrĭpĕta,
æ, m. [ager + peto] : - 1 -
celui qui demande une part dans le partage des terres. - 2 - détenteur d'un lot (de
terre), un colon. --- Cic. Att. 15, 29, 3;
16, 1, 2.
-
trad. de κληροῦχος Cic. Nat. 2, 72 : colon (qui a
reçu un lot de terres par le sort).
- agrippa
:
1 - agrippa, æ, m.
: celui qui vient au monde en présentant
les pieds. ---
Plin. 6, 45; Gell. 16, 6, 1.
2 - Agrippa, æ, m.
: Agrippa (surnom romain). - a -
Menenius Agrippa, roi d'Albe. - b -
Vipsanius Agrippa, général romain qui fit construire à Rome le célèbre
Panthéon. - c - nom
de deux rois de Judée.
- placuit
oratorem ad plebem mitti Menenium Agrippam, facundum virum et plebi
carum,
Liv. 2 : le sénat décida d'envoyer comme orateur auprès de la plèbe
Ménénius Agrippa, homme habile à parler et cher à la plèbe.
- Agrippenses,
ĭum, m. : les Agrippiens (peuple de Bithynie). --- Plin. 5, 149.
- Agrippiāna
saepta, n. : l'enclos d'Agrippa [à Rome]. --- Lampr.
Alex. 26, 7.
- Agrippīna,
æ, f. : Agrippine. - 1 - femme de Germanicus.
--- Tac. An. 2, 54. - 2 - femme de l'empereur
Tibère. --- Suet. Tib. 7. - 3 - fille de Germanicus et
mère de Néron. ---
Tac. An. 4, 75. .
- voir
hors site : Agrippine.
- atrox odii Agrippina, Tac. An. 11, 18 : Agrippine implacable en sa haine (litt. implacable relativement à sa haine).
- Agrippīnensis
cŏlōnia, f. : colonie d'Agrippina [Cologne sur le Rhin].
--- Tac. H. 1, 57, etc.
- Agrippīnenses,
m. : habitants d'Agrippina. --- Tac. H. 1, 57.
- Agrippīnensis, e
: d'Agrippina. --- Greg. Fr. 10, 15, p. 425.
- Agrippīniānus,
a, um : d'Agrippina. --- CIL 14, 3958.
- Agrippīnus,
i, m. [agrippa] : surnom romain. --- Tac. An. 16, 28.
- agrius
:
1 - agrĭus (agrĭŏs), a,
um = agrios, a, um : sauvage, non cultivé (en
parl. des plantes).
- gr.
ἄγριος : qui vit dans les
champs, campagnard, sauvage.
- [en parl. des plantes] Plin. 12, 45; 23,19 ; [en parl. du
nitre] Plin. 31, 106.
- acc. agrion Plin. 26, 94; acc. f. agrion Plin. 25, 162.
2 - Agrĭus (Agrĭŏs), ĭi, m.
: Agrius. - a -
père de Thersite. --- Ov. H. 9, 155. - b -
nom d'homme.
- heu
devota domus ! solio sedet Agrios alto, Ov. H. 9, 155 : O famille
maudite ! Agrius est orgueilleusement assis sur le trône.
- agro :
1 - agro, āre : - tr.
- c. peragro, parcourir. --- M.-Vict. 6.
2 - Agro, onis, f.
: ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 193.
- Agrœcius,
Agrecius, Agricius, ii, m. : surnom d'homme. ---
Sidon. Ep. 5, 10, 2.
- agrōsĭus,
a, um : riche en terres. --- *Varr. L. 5,
13.
- Agrospi,
ōrum, m. : Agrospi (ville d'Ethiopie). --- Plin. 6, 193.
- agrostis,
is (ĭdis), f. (acc. -tin) : chiendent. --- Apul. Herb. 77.
- gr.
ἄγρωστις, ιδις (εως).
- Agrypnĭa,
æ, f. : l'Insomnie (personnifiée). --- Capel. 2, 112.
- gr.
ἀγρυπνία : insomnie, veille.
- Agugo,
onis, f. : ville sur les bords du Nil. --- Plin. 6,
180.
- Aguntum,
i, n. : Aguntum (ville de Rhétie). --- Plin. 3, 146.
- Agyīeūs,
eī ou eōs, m. : Agyée (surnom d'Apollon,
protecteur des routes). --- Hor. O. 4, 6,
28.
- gr. Ἀγυιεύς,
ἐως.
- Agylla,
æ, f. : Agylla (ville d'Etrurie). --- Plin. 3, 51.
-
Agyllinus, a, um : d'Agylla. --- Virg. En. 7,
652.
- Agyllē,
ēs, f. : nymphe du lac Trasimène. --- Sil. 5, 17.
- Agylleūs
: nom d'homme. --- Stat. Th. 6, 837.
-
gr. Ἀγυλλεύς.
- Agyllīnus,
a, um : d'Agylla. --- Virg. En. 7, 652.
- Agyrĭum,
ĭi, n. : ville de Sicile. --- Cic.
Verr. 4, 50.
- Agyrĭnensis, e
: d'Agyrium.
- Agyrinensis
civitas, Cic. Verr. 4, 17 : la
cité d'Agyrium.
- Agyrinenses, Cic. Verr. 2,
156 : les habitants d'Agyrium.
- Agyrīnus, a, um
: d'Agyrium. --- Sil. 14, 207; Plin. 3, 91.
- āh
(ā), interj. [exprime la
douleur, la joie, l'étonnement, la colère] : ah ! oh ! ---
Plaut., Ter.,
Virg., Catul., Ov.
- a te infelicem, quem
necassem jam verberibus nisi
iratus essem ! Cic. Rep. 1, 59 : ah ! malheureux que
tu es ! je t'aurais
déjà tué de coups, si je n'étais en colère !
- aha,
forme primitive = ah.
- Ahāla,
æ, m. : Ahala (surnom de Servilius, qui tua Mélius). --- Cic. Cat. 1, 3, etc.
- Aharna,
ae, f. : ville d'Etrurie [auj Bargiano]. --- Liv. 20, 25, 4.
- ăhēnĕātŏr
(ăēnĕātŏr), ōris, m. : le trompette.
- ăhēnĕus,
a, um : c. aeneus.
- ăhēnum,
i, n. : c. aenum.
- ăhēnus,
a, um : c. aenus.
- Ahod,
indécl. m. : Ahod (un des juges d'Israël).
- ahōrus,
i, m. : mort avant l'âge. --- Tert. An. 57.
- gr. ἄωρος.
- ai :
1 - ai, interj. (αἰ) : las ! las ! (pour exprimer la douleur). --- Ov. M. 10,
215.
2 - ai : impér. de
aio.
- Aiathuri,
ōrum, m. : ville d'Arabie. --- Plin. 6, 158.
- aibas...
Plaut. = aiebas ---> aio.
- aides,
arch. = ædes.
- aiens,
entis : part.-adj. de aio; affirmatif. --- Cic. Top. 49;
Capel. 4, 342.
- aientĭa,
æ, f. : affirmation. --- Capel. 4, 384.
- aigleucos,
i, m. : vin doux. --- Plin. 14, 83.
- gr.
ἀεί : toujours + γλεῦκος
: vin doux.
- ain'
= aisne? : voir aio.
- Ainŏs,
i, m. : source près de la mer Rouge.
--- Plin. 6, 168.
- Ainus,
i, m. : un des éons de l'hérésiarque Valentin.
--- Tert. Valent. 8.
- āio,
ăĭs, ăĭt : - 1 - dire
oui, affirmer.
- 2 - dire, soutenir,
rapporter. - 3 -
ordonner, statuer, prononcer (t. de droit).
- verbe
défectif; formes usitées : aio, ais, ait; subj. aiam, aias, aiat, aiant; impér. ai
Næv. Com. 125; imparf. sync.
aibam, etc. Plaut.
, Ter. ; subj. imparf.
aieret [décad.];
inf. aiere Aug. Trin.
9, 10; décad.; parf. aisti Ov. H. 11, 59; Aug. Ep.
73,
9, etc ; aierunt Tert.
Fug. 6.
- Diogenes
ait, Antipater negat, Cic. Off. 3, 91 : Diogène dit oui,
Antipater dit non. --- cf. Ter. Eun. 252.
- quid
ait
? se daturum... Cic. Verr. 1, 117 : que dit-il ? qu'il
donnera...
-
pro deum deorum aiunt,
Cic. Or.
155 : au lieu de deum
ils disent deorum.
-
nam quod aiunt minima
de
malis, Cic. Off. 3, 105
: quant à leur maxime de
deux maux choisir le
moindre ...
- Ennio
delector, ait quispiam, quod... Cic. Or. 36 : c'est
Ennius que j'aime, dit qqn, parce que...
- duc age, duc ad nos ; fas
illi limina divum tangere, ait Virg. G.
4, 359 : « eh bien ! amène-le,
amène-le vers moi ; il a droit de fouler le seuil des dieux », dit-elle.
- aiunt
hominem respondisse... Cic. Amer.
33 : on affirme que cet homme répondit...
- esse
souvent s.-ent. - (Pherecratem quemdam)
quem ait a Deucalione ortum, Cic. Tusc. 1, 21 : (un
certain Phérécrate) qu'il fait descendre de Deucalion.
- vir
bonus ait esse paratus, Hor. Ep. 1, 7, 22 : l'homme de sens se
déclare prêt... cf. Catull. 4, 2
- tour le plus fréquent, ut ait (ut
aiunt) intercalé - se
Massiliam, ut
aiunt, conferet, Cic. Cat. 2, 14 : il se retirera, d'après le
bruit qui
court, à Marseille.
- ut
ait Homerus, Cic. CM 31 : comme dit Homère,
selon l'expression d'Homère.
-
sicut ait Ennius, Cic. Rep. 1, 64 : comme
dit Ennius.
- dans les expr. proverbiales
- ut aiunt, quod aiunt,
quemadmodum aiunt : comme dit le proverbe, suivant
l'expression
proverbiale. --- Cic. Cat. 1, 15; Læl. 19; CM 21;
Fam. 7, 25, 2; Pis. 69.
- sedere
compressis, quod aiunt, manibus, Liv. 7, 13, 7 : rester, comme
on
dit, les bras croisés.
- rarement avec le datif - Datami
venienti
ait se animadvertisse, Nep. Dat. 11, 4 : à Datame qui arrivait
il dit
qu'il avait remarqué... cf. Eum. 11, 3; Ov. M. 3, 289. etc;
Sen. Ep.
12, 1, etc.
- ut
ait, ut aiunt : comme on le dit.
- ain'
= aisne ? : tu l'affirmes ? tu parles sérieusement ? vraiment ?
- ain
( = aisne) tu ? : vraiment ? c’est sérieux ?
- aiunt
: ils disent, on dit.
- aiebam,
aiebas... : je disais, tu disais...
- ait
(présent ou parfait) : dit-il.
- vel
ai vel nega, Næv. ap. Prisc. 473 : dis oui ou non.
- voir hors site
lat-angl. lat-allem.
- aisti
: 2 ème pers. du parf. de aio.
- ăīthălĕs,
n. : joubarbe. --- Apul. Herb. 123.
- gr. ἀειθαλές.
- Aĭus,
ĭi, m. : Aïus (le dieu qui
parle et avertit).
- Aius
Lŏquens, tis, m. : Aius Loquens [divinité qui annonça aux
Romains l'arrivée des Gaulois]. --- Cic. Div. 1, 101
; 2, 69.
- Aius
Lŏcūtius dans Liv. 5, 50, 5; 5, 52, 11.
- voir
hors site Aius
Locutius.
- aix,
acc. æga, f. : chèvre. --- Solin. 11, 2.
- gr. αἴξ.
- aizōŏn
(aizōum), i, n. : la joubarbe (une plante). --- Plin. 10, 159; 25, 160.
- gr.
ἀείζωος : qui vit toujours,
(plante) vivace.
- Ajalon,
indécl. : Ajalon (ville de Judée).
- Ajax,
Ajācis, m. : Ajax. - 1
- le fils
de Télamon. --- Cic. Tusc. 1, 71.
-
2 - le
fils d'Oïlée. --- Cic. de Or. 2,
265.
- gr.
Αἴας, αντος.
- voir
hors site Ajax.
- ajuga,
æ, f. = abiga.
- Ajūtor,
ōris : c. Adjutor. --- CIL 14, 871, etc.