Cogĕdus
(Congĕdus), i, m. : le Congédus (rivière de la Tarraconnaise).
--- Mart. 1, 49, 9.
cōgĭtābĭlis,
e [cogito] : concevable . --- Sen. Ep. 85, 16; Apul.
Apol. 64, 8.
cōgĭtābundus,
a,
um [cogito] : qui est pensif, plongé dans ses réflexions,
rêveur. --- Gell. 2, 1, 2.
cōgĭtāmen,
ĭnis,
n. : pensée, réflexion. --- Novat. Trin. 6.
- et
cŏgĭtāmentum, i, n. --- Vulg. Esdr.
4, 14, 14.
cōgĭtātē,
adv. : avec
réflexion, mûrement, après réflexion.
- minus
cogitate, Plaut. : étourdiment.
- cogitate
meditari, Plaut. Mil. 944 : méditer mûrement.
- aliquid
cogitate scribere, Cic. Arch.
18 : écrire (rédiger) qqch avec réflexion (après
méditation).
- maiscōgĭtātĕ
: impér. prés. au plur. de cogito.
cōgĭtātim,
adv. (c.
cogitate) : avec réflexion, mûrement,
après réflexion.---
P. Fest. 61, 9.
cōgĭtātĭo,
ōnis, f. [cum, agitatio] : action de remuer dans son esprit.
- cogitatiodicta
velut coagitatio,
id est longa ejusdem rei agitatio in eadem mora consilii explicandi, Fest.
: ce mot est formé de coagitatio,
c'est-à-dire long examen de la même chose, sans interruption, mais en
tardant à développer une opinion. 1 - acte de penser, de se
représenter, pensée, imagination.
- non
enim cogitationes meæ cogitationes vestræ, neque viæ vestræ viæ meæ,
dicit Dominus, Vulg. Isa. 55, 8 : car mes pensées ne sont pas vos
pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, oracle de Yahweh.
- cogitatio
in se ipsa
vertitur, Cic. Off. 1, 156 : la pensée se concentre en
elle-même.
- percipere
aliquid cogitatione, non sensu, Cic. Nat.
1, 105 : percevoir qqch par la pensée et non par les sens.
- illa
vis quæ investigat occulta, quæ inventio atque cogitatio
dicitur, Cic. Tusc. 2, 62 : cette force qui cherche à
découvrir
ce qui est caché et qu'on appelle intelligence inventive,
faculté d'imagination.
- cogitatione
depingere aliquid, Cic. Nat.
1, 39 : se représenter qqch par l'imagination.
-
sive illa
cogitatione informantur, Cic. Ac. 2, 51 : soit que ces
illusions soient
des produits de notre imagination.
- timoris
præteriti
cogitatio, Cic. Sest. 22 : la pensée des craintes passées.
- cogitatio
cum officii, tum etiam periculi mei, Cic. Fam. 7, 3, 1
: la
pensée (que tu avais) de mon devoir et surtout des dangers que
je courais.
-
mihi occurrit multo difficilior cogitatio, multo
obscurior, qualis animus in corpore sit quam qualis... Cic. Tusc. 1,
51 : je me représente beaucoup plus difficilement, beaucoup
moins nettement comment est l'âme dans le corps que comment
elle... 2
- acte de réfléchir,
de méditer; réflexion, méditation.
- tempus
in
acerrima atque attentissima cogitatione ponere, Cic. de Or. 3,17
: passer son temps à réfléchir très
sérieusement, très profondément.
- (homo)
solus
particeps rationis et cogitationis, Cic. Leg. 1, 22
: (l'homme) qui a
seul en partage la raison et la réflexion.
- cogitationem
de
aliqua re suscipere, Cæs. d. Att. 9, 7 c, 1 : se mettre à
réfléchir sur qqch.
-
ad cogitationem belli sese recepit,
Cæs. BC. 3, 17, 6 : il se consacra à la méditation de la
guerre.
- cogitatio
quantum res utilitatis esset habitura, Cic. Læl. 27
: réflexion sur le degré d'utilité que la chose
présenterait.
- solus
particeps rationis et cogitationis, Cic. Leg. 1 : ayant seul en partage
la raison et l'intelligence.
- Verres,
ingenio et cogitatione nullā, Cic. : Verrès, homme dépourvu de bon sens
et de toute intelligence.
- cogitatio + prop.
inf.
: la pensée que. --- Cic.
Tusc. 3, 74. 3
- le résultat de
la pensée (de la réflexion).
-mandare
litteris
cogitationes suas, Cic. Tusc. 1, 6 : consigner par écrit ses
pensées.
-
posteriores cogitationes, ut aiunt, sapientiores
solent esse, Cic. Phil. 12, 5 : les secondes pensées, comme on
dit, sont d'ordinaire les plus sages. --- (αἱ
δεύτεραί
πως ϕροντίδες
σοϕώτεραι Eur.
Hipp. 439)
-
versantur in animo meo multæ et graves cogitationes, Cic.
Agr. 2, 5 : je roule dans mon esprit une foule de réflexions
sérieuses.
- in
quotidianis cogitationibus, Cic. : dans mes études de chaque jour.
-cogitatio,
Cic. de Or. 1, 150 : méditation (=
discours médité). 4
- action de projeter
(méditer), idée, dessein, projet.
-non
enim cogitationes meæ cogitationes vestræ, neque viæ vestræ viæ meæ,
dicit Dominus, Vulg. Isa. 55, 8 : car mes pensées ne sont pas vos
pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Eternel.
-cum
ei nihil adhuc
præter ipsius voluntatem cogitationemque acciderit, Cic. Cat. 2, 16
: comme jusqu'ici rien ne lui est arrivé de contraire à
ses vœux et à ses plans.
-
quod si ista nobis cogitatio
de triumpho injecta non esset, Cic. Att. 7, 3, 2 : si on ne
m'avait pas
donné cette idée (préoccupation) du triomphe.
-cogitatione
rerum novarum abstinere, Tac. H. 1, 7 : ne pas avoir l'idée
d'une révolution.
-sceleris
cogitatio, Tac. H. 1, 23, : l'idée
du crime.
- cogitatione
aliquid complecti, Quint. 11, 2, 19 : penser à qqch,
l'avoir présent à l'esprit.
- cogitationem
alicui injicere de re, Cic. : mettre dans l'esprit de qqn
l'idée de qqch.
- in
cogitationem incidere, Cic. : venir à la pensée.
- cogitatio
petendi consulatūs, Vell. 2 : l'idée de briguer le consulat.
- horum
cogitatio subibat exercitum : c'est à cela que pensait l'armée.
- cogitationem
eam habuit ut... Cic. : il fut d'avis que...
- prosperum
cogitationibus suis, Tac. : chose favorable à ses desseins.
- cogitationem
toto pectore amplecti, Cic. Att. 12, 35 : s'attacher corps et âme (à un
projet).
cōgĭtātō,
adv. (c. cogitate) : avec
réflexion, de propos délibéré.
cōgĭtātŏr,
ōris, m. :
Gloss. celui qui pense, penseur, logicien.
--- Gloss. 3, 373, 57.
cōgĭtātōrium,
ĭi, n., siège de la pensée. --- Tert. Anim. 11.
cōgĭtātum,
i, n.
[cogitatus] : 1 - pensée,
réflexion. --- Nep. Dat. 6, 8.
-surtout au plur. - cogitata
præclare eloqui, Cic. Br. 253 : exprimer ses pensées
de façon brillante. 2 - projet, plan.
-
cogitata
perficere, Cic. Dej. 21 : exécuter le complot.
- cogitata patefacere,
Nep.
Paus. 3, 1 : dévoiler ses projets.
- omnia
facta, scripta, dicta, promissa, cogitata Cæsaris plus valent, Cic.
Att. 14, 10, 1 : tous les actes, les écrits, les propos, les
engagements et les plans de César ont plus de valeur. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 534; éd. Peeters France.
cogitatus
:
1
- cōgĭtātus, a, um : part. passé de cogito; médité, réfléchi, prémédité.
2
- cōgĭtātŭs, ūs, m. : pensée.
--- Apul. M. 4, 5 ; Tert. Idol. 23.
cogito
:
1
- cōgĭto, āre, āvi,
ātum [cum + agito] : - tr. -remuer
dans son esprit.
a - penser,
songer, se
représenter par l'esprit.
-
non medius fidius præ lacrimis possum reliqua nec cogitare nec
scribere, Cic. Att. 9, 12, 1 : à cause des larmes, je ne puis,
grand dieu ! ni me représenter ni écrire le reste. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 471; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
-
eloqui copiose melius est quam vel
acutissime sine eloquentia cogitare, Cic. Off. 1, 156 : il
vaut mieux
savoir s'exprimer avec abondance que d'avoir même les plus
fines pensées sans le don de l'expression.
-
loquor enim de docto homine et erudito, cui vivere est cogitare, Cic.
Tusc. 5, 111 : je parle en effet d'un homme lettré et savant, pour qui
vivre c'est penser. --- voir Touratier, Syntaxe latine, p. 603; éd. Peeters France.
-homo semper in os fert aliud, aliud cogitat, P. Syr. : l’homme a toujours une chose dans la bouche et une autre dans le cœur.
-sic
cogitans... audebit, Cic. Off. 3, 75 : ayant cette pensée
(en se disant à lui-même...)... il osera.
- cogitare de
aliquo, de aliqua
re : songer à qqn, à qqch. --- Cic. Br. 150; Font.
22;
Prov. 33 ; Cæl. 29, etc.
- perspectus
est a me toto animo de te ac
de tuis commodis cogitare, Cic. Fam. 1, 7, 3 : j'ai vu
nettement qu'il
songeait de tout son cœur (qu'il s'occupait sans réserve
de) à toi et à tes intérêts.
- cogitare ad
aliquid : songer à qqch [tour rare]. --- Cic. Att.
9, 6, 7.
- cogitare
toto animo, Cic. Fam. 1, 7, 3 : se plonger dans ses réflexions.
- proinde
ituri in aciem et majores vestros et posteros cogitate, Tac. Agr. 32,
10 : marchez au combat en pensant à vos aïeux et à vos fils.
- cogitate
... quid ex ceteris locis exportatum putetis, quid Agrigento, quid
Lilybæo, Cic. Verr. 2, 185 : imaginez-vous ce qu'il aura fait
transporter des autres lieux, d'Agrigente, de Lilybée.
- cogitare
rem aliam ex alia, Ter. Eun. 4, 2, 3 : passer d'une idée à une autre.
-avec acc.
- id
potestis cum animis vestris cogitare, Cic. Agr. 2, 64 : cela,
vous
pouvez l'imaginer.
- qui
imbecillitatem generis humani cogitat, Cic.
Tusc. 3, 34 : celui qui songe à la faiblesse du genre humain.
-
Scipionem, Catonem cogitare, Cic. Fin. 5, 2 : évoquer par la
pensée Scipion, Caton. --- cf. Tac. Agr. 32.
-
deus nihil aliud nisi
« ego beatus sum » cogitans, Cic. Nat. 1, 114 : un dieu qui
ne fait que se dire « je suis heureux ».
- sic
certe vivendum est tamquam in conspectu vivamus, sic cogitandum tamquam
aliquis in pectus intimum introspicere possit, Sen. Ep. 10, 83 : sans
doute l'homme devrait toujours se conduire comme s'il avait des
témoins, toujours penser comme si quelqu'un pouvait lire au fond de son
coeur.
-avec prop. inf.
- cogitare cœperunt nihilo minus hunc everti
bonis posse, Cic.
Verr. 2, 54 : ils se prirent à songer qu'on pouvait aussi bien
le déposséder de ses biens.
-
cogitat deus, inquiunt,
assidue beatum esse se, Cic. Nat. 1, 114 : dieu, disent-ils,
ne cesse
pas de penser qu'il est bien heureux.
-avec int. indir.
- cogitare utrum esset utilius... Cic. Verr.
4, 73 : songer s'il valait
mieux...
- cogitemus an expediat nobis omnes inexorabiles esse, Sen. Ir. 2, 34,
4 : demandons-nous si nous serions heureux que chacun fût pour nous
inexorable.
- qui,
non quid efficere posset cogitavit, sed quid facere
ipse deberet, Cic. Phil. 1, 15 : lui qui a pensé non à ce
qu'il pouvait réaliser, mais à ce qu'il devait tenter
lui-même.
-
cogitare ne : prendre garde
(en réfléchissant) que... ne... --- Cic. Fam. 4, 9, 4.--- cf.
considera, ne Cic.
Fam. 15, 14, 4.
b - réfléchir,
méditer.
- hominis
mens discendo alitur et cogitando, Cic. Off.
1, 105 : l'esprit de l'homme se développe par l'instruction et
la réflexion.
- spatium
sumere ad cogitandum, Cic. Fin. 4, 1 : prendre du temps pour
réfléchir.
- cum
mecum ipse de
immortalitate animorum cœpi cogitare, Cic. Tusc. 1, 24 : quand je
me prends à méditer sur l'immortalité de l'âme.
- quæ si
de uno me cogitasset, qua mollitia sum animi ac lenitate, numquam me
hercule illius lacrimis ac precibus restitissem, Cic. Syll. 18 : s'il
n'en eût voulu qu'à moi seul, certes avec ma facilité et ma douceur, je
n'aurais jamais résisté à ses larmes et à ses prières.
- sive
quid mecum cogito,
Cic. Leg. 2, 2 : soit que je médite.
-
consilia quieta et
cogitata, Cic. Off. 1, 82 : projets calmes et mûrement médités.
-
adfero res multum et diu cogitatas, Cic. CM 38 : j'apporte des
propositions longuement et longtemps méditées.
-si
qua virtus et si qua laus, hæc cogitate, Vulg. Phil. 4, 8 : ce qui est
vertueux et digne de louange soit l'objet de vos pensées.
- quid
cogitet umidus Auster, sol tibi signa dabit; solem quis dicere falsum
audeat ? Virg. G. 1, 462 : à quoi songe l'humide Auster : voilà ce que
le soleil t'indiquera; le soleil ! qui oserait le traiter d'imposteur ? c
-
méditer,
projeter.
-
quæ contra rem publicam jamdiu cogitarunt, Cic. Agr. 1,
22 : ce que depuis longtemps ils ont médité contre
l'intérêt public.
- cogitare proscriptiones
et dictaturas, Cic.
Cat. 2, 20 : méditer proscriptions et dictatures.
- cogitatum
facinus, Cic. Mil. 45 : crime projeté.
--- Dej. 15.
- cogitata
injuria, Cic. Off. 1, 27 : injustice préméditée.
-avec de. - numquam
de
te ipso, nisi crudelissime cogitatum est, Cic. Att. 11, 6, 2
: jamais
sur toi-même on n'a projeté que les plus cruelles
mesures.
- de
nostro omnium interitu cogitant, Cic. Cat. 1, 9 : ils
méditent notre mort à tous.
- cogitare
de altero consulatu
gerendo, Cic. Vat. 11 : songer à exercer un second consulat.
- de
imponendis, non de accipiendis legibus cogitare, Cic. Phil. 12, 2
: songer à
imposer des lois, mais non à en recevoir.
-
de Homeri
carminibus abolendis cogitare, Suet. Cal. 34 : méditer
d'anéantir
les poèmes d'Homère. --- cf. Aug. 28.
-avec inf. - si
causas
dicere cogitatis, Cic. Br. 287 : si vous vous proposez de
plaider des
causes.
- si
liberi esse et habere rem publicam cogitaretis, Cic. Sest.
81 : si vous aviez en vue d'être libres et de maintenir une
forme de gouvernement.
- cogitare (s.-ent.
ire) :
projeter
d'aller; cogitare (s.-ent. manere)
: projeter de rester.
-
inde cogito in Tusculanum, Cic. Att. 2, 8, 2 : de là
je songe à
me rendre à Tusculum. --- Att. 2, 13, 2 ; 5, 15,
3; 16, 2, 4; 9, 1, 2; id. Fam. 7, 4; id. Att. 2, 8, 2; 5, 15,
3.
- cogitare
rus, Cic. : former le projet d'aller à la campagne.
- postridie
apud Hirtium cogitabam, Cic. Att. 14, 21, 4 : je compte être
demain chez Hirtius.
- Beneventi
cogitabam hodie, Cic. Att. 5, 3, 3 : je
pense être aujourd'hui à Bénévent. --- Cic.
Att. 12, 1, 1; id. Q. Fr. 2, 5, 4.
- cogitare ut
(ne) : se
proposer par la pensée de (de ne pas).
- neque
jam ut aliquid
acquireret, sed ut incolumem exercitum Agedincum reduceret,
cogitabat, Cæs. BG. 7, 59, 4 : ce qu'il avait en vue, ce
n'était
plus d'obtenir quelque sérieux avantage, mais de ramener son
armée intacte à Agedincum.
- ne
quam occasionem rei bene gerendæ dimitteret, cogitabat,
Cæs. BG. 5, 57, 1 : il se proposait de ne pas laisser passer
une
occasion de remporter un succès. d
- avoir
des pensées,
des intentions bonnes, mauvaises à l'égard de qqn.
-
male de aliquo
cogitare, Cæl. Fam. 8, 12, 1 : vouloir du mal à
qqn.
- dicetur
aliquis male de te locutus; cogita an prior feceris, cogita de quam
multis loquaris, Sen. Ir. 2, 28, 4 : on te dira que quelqu'un a mal
parlé de toi; demande-toi si ce n'est pas toi qui as commencé, songe
sur combien de gens toi-même tu tiens de mauvais propos. --- voir Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 112, éd. Vuibert.
- si
quid amice de Romanis cogitabis, Nep. Han. 2, 6 : si tu as des
intentions amicales à l'égard des Romains.
- si
amabiliter in me cogitare vis, Ant. d. Att. 14, 13 a, 2 : si
tu veux
être bien intentionné à mon égard.
- Carthagini
male jam diu cogitanti, Cic. CM 18 : à Carthage qui
depuis longtemps nourrit de mauvais desseins.
- amabiliter
in aliquem cogitare, Anton. ap. Cic. Att. 14 : être animé de bons
sentiments
à l'égard de qqn.
- cogitare
adversus aliquem, Suet. : être mal disposé à l'égard de qqn.
- cogitare
nefas in aliquem, Curt. : méditer un attentat contre qqn.
- voir
hors site dicolat-angldicolat-allem
2
- cōgĭto, āre [cogo] :
- tr. - a
- réunir, rassembler. ---
Treb. Gall. 14, 7. - b
- contraindre,
forcer. --- Vulg. Esdr. 3, 3, 24.
cognāta,
æ, f. : voir cognatus.
cognātĭo,
ōnis, f. [cognatus] : 1 - lien du sang, parenté
de naissance.
- cognatio,
affinitas, Cic. Verr. 2, 27 : parenté
naturelle, parenté par alliance.
- cognatione
se excusare, Liv.
6, 39, 4 : alléguer des liens de parenté pour s'excuser.
- cognationes
et affinitates, Cic. : les liens de parenté et les alliances.
- cognatione
aliquem attingere, Cic. : tenir à qqn par les liens du sang. 2 - la parenté,
les parents.
- vir
amplissima cognatione, Cic. Verr. 2, 106 : homme qui
a de nombreux parents.
- homo
magnæ cognationis, Cæs. BG. 7, 32 : homme qui a une nombreuse parenté. 3 - parité de race,
d'espèce.
- cognatio
equorum, Plin. 8, 156 : chevaux de même
origine. --- Plin. 8, 203.
- cognatio
arborum, Plin. 16, 61 : arbres de même espèce.---
Plin. 19, 108; 16, 157. 4 - rapport, affinité,
similitude.
- cognatio
studiorum et artium, Cic. Verr. 4, 81 : la
communauté des goûts et des talents.
-
animus tenetur
cognatione deorum, Cic. Div. 1, 64 : l'âme a des affinités
avec les dieux.
-
cognatio dierum ac noctium, Plin. 6, 211 : similitude
sous le rapport des jours et des nuits.
cognātĭōnālis,
e : parent
du côté maternel, cousin, allié. --- Adamn. Columb. 2, 27.
cognātīvus,
a, um : relatif aux parents, de
parent. --- Just. Nov. 85.
cognatus
[cum,
gnatus = natus de nascor] :
1
- cognātus, a, um
: a
- de même sang,
de la même origine, de parent.
-
cognatæ urbes Virg. En. 3, 502, villes liées par le sang
(villes sœurs, villes qui ont les mêmes fondateurs).
- cognati
cineres, Catul. 68 : les cendres des parents.
- cognatæ
acies, Luc. 1, 4 : les armées dirigées par la même famille (par César
et Pompée).
- is
mihi cognatus fuit, Ter. And. 5 : il était de ma famille. b
- congénère
(en parl. des plantes, des animaux...).
- cognati
nubibus amnes, Stat. : les fleuves, parents des nuages.
- hos,
cognatum genus, ossifragæ excipiunt, Plin. : les orfraies, oiseaux de
la même espèce, leur donnent asile.
- gypsum,
res calci cognata, Plin. 36 : le gypse, substance de la même nature que
la chaux. c
- qui s'accorde avec.
- nihil
est tam cognatum mentibus nostris
quam numeri, Cic. de Or. 3, 197 : il n'y a rien qui ait des
rapports
aussi intimes avec notre âme que le rythme.
- imponens
cognata
vocabula rebus, Hor. S. 2, 3, 280 : donnant aux choses des
noms
qui leur sont apparentés.
2
- cognātus, i, m.
(gén. -orum, qqf. -um) : parent (uni par les liens
du
sang).
- istis
est cognatus proximus, Plaut. : il est leur plus proche parent.
- cognati
regis, Curt. : les cousins du roi (corps d'élite chez les
Perses).
- au fém.
cognata, Ter. Hec. 592 : parente.
- cognatus
: parent soit du côté paternel soit du côté maternel maisagnatus : parent du
côté paternel.
cognĭtĭo,
ōnis, f.
[cognosco] :
1 - action de
connaître (par les yeux), connaissance.
- ad
cognitionem urbis, Cic. : pour visiter une ville inconnue.
- omnes
Archiam cognitione atque hospitio dignum existimarunt, Cic. : tout le
monde
jugea bon d'avoir Archias comme une de ses connaissances et comme hôte.
2 - action de
connaître (par l'esprit), action
d'apprendre, étude, connaissance, science, notion, idée.
- scriptores
non indigni cognitione, Quint. : auteurs qui méritent d'être lus.
- insitas
deorum vel potius innatas cognitiones habemus, Cic. Nat. : nous avons
des
dieux une notion implantée en nous ou plus exactement une connaissance
naturelle.
- omnem
curam in siderum cognitione posuerunt, Cic. : ils ont mis tous leurs
soins
à l'étude des astres.
3 - connaissance
légale, instruction judiciaire,
enquête, procès.
- cognitio
prætoria, Cic. : enquête faite par le préteur.
- cognitio
cædis, Suet. : affaire de meurtre.
- cognitio
inter patrem et filium, Liv. : contestation entre le père et le fils.
- orbis
terrarum gentiumque omnium datur cognitio sine consilio, poena sine
provocatione,
Cic. : on leur permet de juger sans conseil tous les peuples
de l'univers,
de condamner sans appel.
4 - (= agnitio) Ter.
reconnaissance.
- inde
cognitio facta est, Ter. : voilà comment s'est faite la reconnaissance.
cognĭtĭōnālis,
e : C.
Just. relatif à une instruction judiciaire.
cognĭtĭōnālĭtĕr,
adv.
: en vertu d'une instruction judiciaire, à
titre de renseignement judiciaire. --- Cod. Just. 7, 63, 5.
cognĭtĭuncŭla,
æ, f.
:
faible connaissance. --- Gloss.
cognĭtŏr,
ōris, m. [cognosco] : 1 - celui qui connaît
qqn, témoin d'identité, garant, répondant. ---
Cic.
Verr. 1, 13 ; 5, 167.
- cognitores
honestos dare, Cic. Verr. 2, 21, 15 : se réclamer de personnes
honorables. 2 - représentant
[d'un plaideur, demandeur ou défendeur, qui remplaçait
complètement la partie], mandataire.
--- Cic. Com. 32; 53; Verr.
2, 106 ; 3, 78, etc. 3
- représentant, défenseur.
- hoc
auctore et cognitore
hujusce sententiæ, Cic. Cat. 4, 9 : lui étant le promoteur et
le défenseur de cet avis. --- Liv. 39, 5, 2.
- Liber
dithyramborum
cognitor; Front. Eloq. p. 217 : Bacchus, patron du dithyrambe. 4
- enquêteur, qui
fait une instruction. --- Cod. Th. 9, 27, 5. 5 - (cf. cognitura) procureur
chargé des
recouvrements de l'Etat qui en retour lui allouait une part des
sommes recouvrées.
cognĭtōrĭus,
a,
um [cognitor] : relatif à l'office de mandataire. ---
Gai. Inst.
2, 252.
cognĭtrix,
īcis, f. : celle qui connaît. --- Chalcid. Tim. 50.
cognitū,
abl. de l'inus.
cognitus, m. : par l'étude de. --- Apul. M. 9, 13.
cognĭtūra,
æ, f. : office du cognitor. 1 - office de représentant d'un
plaideur.
- cognituram
maledicendi subire, Quint. 12, 9, 9 : accepter le rôle de diffamateur (en
parlant
d'un avocat). 2 - fonction d'enquêteur. ---
Gai. Inst.
4, 124. 3 - fonction de procureur chargé des
recouvrements de l'Etat qui en retour lui allouait une part des
sommes recouvrées. --- Suet. Vit. 2, 1.
1
- cognĭtus, a, um : part.-adj. de cognosco.
- a - connu, appris,
reconnu. - b
- examiné judiciairement. - c
- avec qui
on a eu un commerce charnel.
- cognitus
alicui, Cic. : connu de qqn.
- mihi
Galba Otho Vitellius nec beneficio nec injuriā cogniti, Tac. An. 1, 1 :
pour moi, Galba, Othon, Vitellius ne me sont connus ni par le bienfait
ni par l'injure.
- ex
me illud est quod te
velim habere cognitum, Cic. ad Br. 2, 1, 3 : voici ce que je voudrais
porter à ta connaissance.
- an
quisquam potest probare, quod perceptum, quod comprehensum, quod
cognitum non habet ? Cic. Fin. 5 , 76 : peut-on approuver une chose
dont on n'a pas une perception, une compréhension, une intelligence
parfaites. --- trad. Marcel Bizos, Syntaxe latine, p. 48; éd. Vuibert.
- duo
vitia vitanda sunt, unum, ne incognita pro cognitis habeamus... Cic.
Off. 1, 6, 18 : il faut éviter deux défauts, le premier, se garder de
croire qu'on sait quand on ne sait pas.
- cognito
vivere Ptolemæum, Liv. 33, 41, 5 : à la nouvelle que Ptolémée vivait.
- Pataris
cognito vivere Ptolomaeum, Liv. 33, 41, 5 : la chose ayant été
apprise que ... = ayant appris à Patara que Ptolémée vivait encore. --- cf. syntaxe latine Ernout et Thomas n° 127; éd. Klincksieck
- cognito quod inlatum Crœso bellum esset, auxilia confluebant, Just.
1, 7, 9 : quand on eut appris qu'on avait engagé la guerre contre
Crésus, les secours affluaient.
- res
ab eo cognitæ, Cic. : les affaires qu'il a instruites.
- compar. cognitiora, Ov Tr. 4, 6,
28; cognitius,
id. M. 14, 15; superl. cognitissima, Catul. 4, 14.
- quanta
sit herbarum potentia, nulli quam mihi cognitius, Ov. M. 14, 10, 14 :
qui mieux que moi reconnaît le pouvoir des plantes ?
2
- cognĭtŭs, ūs, m. : connaissance, étude.
- variorum
populorum cognitu, Apul. M. 9, 13, 4 : par la connaissance de toutes
sortes de
peuples.
- pectus
supellectile rerum cognitu necessariarum expleamus, Erasm.
Cic. 1138 : emplissons-nous l’esprit de tout le
bagage nécessaire à la connaissance du monde. ---- (trad. J.
P. Woitrain).
- inter
bibendum narratiunculæ, quarum cognitu hilararemur ... Sid. Ep. 2, 9 :
en buvant, on racontait quelque histoire qui réjouissait la compagnie
... (m. à m. petites
histoires par la connaissance desquelles on se réjouissait).
3 - cognĭtum, ū : supin de cognosco
- si
quando quid dignum cognitu advectum esset, Suet. Aug. 43 : si jamais on
avait
amené
quelque chose qui méritât d'être vu.
- quæ
res cognitu non ardua, Apul. M. 8, 25, 2 : et cela n'est pas bien
difficile à
vérifier.
- nobis
pleraque digna cognitu obvenere, Tac. An. 6, 7 : pour moi, j'ai
rencontré beaucoup de faits dignes d'être connus.
- quid
enim ... tam jucundum cognitu atque auditu, quam sapientibus sententiis
gravibusque verbis ornata oratio et polita ? Cic. de Or. 1, 31
: qu'y a-t-il d'aussi agréable à connaître et à entendre qu'un
discours
embelli de sages pensées ? --- (trad. C. Touratier - Syntaxe latine).
cognōbĭlis,
e [cognosco]
: qu'on peut connaître, comprendre. --- Gell. 20, 5,
9; cognobilior
Catul. d. Gell. 20, 5, 13.
cognōmĕn,
ĭnĭs, n. : 1
- surnom [ajouté
à celui de la gens];
ex. Barbaius, Brutus,
Calvus, Cicero. 2 - surnom (individuel) ; ex. Africanus, Asiaticus,
etc.
- Cn.
Marcius, cui cognomen postea
Coriolano fuit, Liv. 2, 33, 5 : Cn. Marcius, surnommé plus tard
Coriolan.
- cui
cognomen Poliorcetes fuit, Sen. Ep. 1, 9, 18 : (Démétrius) qui avait
pour surnom Poliorcète.
- Heraclitus,
cui cognomen fecit orationis obscuritas, Sen. Ep. 1, 12, 7 : Héraclite,
qui doit son surnom à l'obscurité de son style.
3 - nom. --- Virg. En 3,
163.
cognōmentum,
i, n. : - 1
- c.
cognomen, surnom. --- Cic. Fin. 2, 15;
Sall. d. Gell. 18, 4, 4. - 2
- [en gén.]
nom. --- Tac. An. 2, 60.
cognōmĭnālis,
e : qui a le même nom. --- Aug.
cognōmĭnātim
[cognomen] : avec la même signification, dans le même sens. ---
Prisc. 3, 444, 30.
cognōmĭnātĭo,
ōnis,
f. : surnom.
--- Afran. d. Non. 2, 144.
cognōmĭnātīvus,
a, um
: relatif au surnom.--- Consent.
cognominatus
:
1
- cognōmĭnātus, a, um : part. passé de cognomino.
- a
- surnommé.
- b
- nommé.
2
- cognōmĭnātus, a, um : synonyme.
--- Cic. Part. 53.
- cognominata
verba, Cic. : termes synonymes.
cognōmĭnis,
e [cognomen] : 1 - qui porte le même
nom, homonyme. --- Plaut. Bac. 6.
- gaudet
cognomine terrā, Virg. En. 6 : il est heureux de penser qu'une terre
portera
son nom.
- cognominis
alicui (alicujus) : qui a le même nom qu'un autre.
- avec gén. - Henetorum
cognomines
sunt, Plin. 6, 5 : leur nom est le même que celui des Hénètes.
- illa
mea cognominis fuit, Plaut. d. Serv. En. 6, 383 : elle portait
le
même nom que moi.
- avec dat. -
cognominis flumini, Plin. 4, 82 : portant le
nom d'un fleuve. --- cf. Liv. 5, 34, 9 ; Suet. Oth. 1. 2 - synonyme.---
Gell. 13, 25, 17.
cognōmĭno,
āre, āvi,
ātum [cognomen] : - tr. - 1
- surnommer.
- quo
ex facto
Torquati sunt cognominati, Quadrig. d. Gell. 9, 13, 19
: telle fut
l'origine du surnom de Torquatus. 2 - distinguer par un nom.
- amaracus
quem Phrygium cognominant, Plin. 21, 67 : la marjolaine qu'on
distingue sous le nom de marjolaine de Phrygie. 3 - nommer, appeler.
- rex
ab exercitu cognominatur, Just. 15, 2 : il reçoit de l'armée
le titre de roi.
cognoscens,
entis :
part-adj. de cognosco; qui connaît.
- cognoscens
sui, Her. 4, 25 : qui se connaît
lui-même.
cognoscĭbĭlĭs,
e
[cognosco] : qu'on peut connaître. --- Aug. Trin. 14,
8, 11.
cognoscĭbĭlĭtĕr,
adv.
: de manière à pouvoir être connu, par
analogie.
- a
magnitudine et pulchritudine creaturarum cognoscibiliter potest creator
horum videri, Vulg. Sap. 13, 5 : la grandeur et la beauté des créatures
peuvent
faire, par analogie, contempler leur Auteur.
cognosco,
ĕre,
cognōvi, cognĭtum : - tr. -
- formes contractées : cognosti,
Ter. And. 3, 4, 7; cognostis,
id. Hec. prol. 8; cognoram,
Cic. de Or. 1, 31, 143; Cat. 66, 26; cognoro,
Cic. Att. 7, 20, 2; id. Fam. 2, 11, 2; cognorim,
Cæl. ap. Cic. Att. 10, 9, A, 1; cognoris,
Ter. Phorm. 2, 1, 35; Lucr. 6, 534; cognorit,
Ter. Eun. 5, 4, 11; cognosses,
Cic. Fl. 21, 51; Cat. 91, 3; cognossent,
Nep. Lys. 4; cognosse,
Lucr. 1, 331; Cat. 90, 3; Ov. M. 15, 4;
cognoscin = cognoscisne
Plaut. Amph. 822 ; Pœn. 1130..
- cognossem
= cognovissem.
- cognostis
= cognovistis.
- cognorim
= cognoverim.
- cognoro
= cognovero.
- cognoram
= cognoveram.
- voircognitus
1 -
apprendre à
connaître, chercher à savoir, prendre connaissance de,
étudier, apprendre.
- au
parf. cognovi : j'ai appris à connaître, je
sais, je connais.
- ea
te et litteris
multorum et nuntiis cognosse arbitror, Cic.
Fam. 1, 5 b, 1 : cela tu l'apprends, j'imagine, et par
beaucoup de
correspondants et par des messagers. --- Tusc. 5,
105.
- id
socordiane an casu acciderit, parum cognovi, Sall. J. 79 :
fut-ce apathie ou accident ? je ne le sais pas bien.
- multo
denique die per exploratores Cæsar cognovit montem a suis
teneri, Cæs. BG. 1, 22, 4 : il était enfin tout à fait jour lorsque
César apprit par ses éclaireurs que c'étaient les siens qui
occupaient la montagne.
- cognoscere ab
aliquo,
Cic. Fin. 5, 11; de Or. 1, 67, ex aliquo, Cic. Leg.
1, 56 : apprendre
de qqn.
- a
Theophrasto leges
etiam cognovimus, Cic. Fin. 5, 11 : Théophraste nous en a fait
connaître aussi les lois.
- id
se a Gallicis armis
atque insignibus cognovisse, Cæs. BG.
1, 22, 2 : [il déclare] que cela, ce sont les armes des
Gaulois
et leurs ornements caractéristiques qui le lui ont appris.
- cognoscere ex
aliqua re, ex aliquo : apprendre d'après qqch, d'après
qqn.
-
paucitatem militum ex
castrorum exiguitate cognoscere, Cæs. BG.
4, 30, 1 : déduire la faiblesse des effectifs de l'exiguïté
du camp.
- satis
mihi videbare
habere cognitum
Scævolam ex
eis rebus
quas... Cic. Br. 147 : je croyais avoir de Scévola une
connaissance assez exacte d'après ce que...
- gén. de destination inhabituel Germanicus
Ægyptum proficiscitur cognoscendæ antiquitatis, Tac. An. 2, 59 :
Germanicus partit pour l'Égypte, afin d'en visiter les antiquités. 2
- reconnaître,
constater.
-
cognoscere aliquem
nocentem, Cic.
Clu. 106 : reconnaître la
malfaisance de qqn. --- cf. Phil. 13, 13.
-multo
aliter ac sperarat rem publicam se habentem cognovit, Nep.
Ham. 2,
1 : il constata que les affaires publiques
étaient dans
un état bien différent de ce qu'il attendait.
-ut
a te gratissimus esse
cognoscerer,
Cic. Fam. 1, 5a, 1 : pour que tu reconnaisses ma profonde
gratitude. --- cf. Clu. 47.
- cognoscere
+ prop.
inf. : apprendre que. --- Cæs.
BG. 5, 52, 4; 6, 35, 7, etc.
- de qua vereri non ante desinam quam illam excisam esse cognovero,
Cic. CM 18 : je ne cesserai de craindre (Carthage) que lorsque j'aurai
appris sa destruction radicale.
- de qua vereri non ante desinam quam illam excisam esse cognovero,
Cic. CM 18 : je ne cesserai de craindre (Carthage) avant d'avoir appris
qu'elle était détruite. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 150, éd. Vuibert.
-Metello
cognitum
erat genus Numidarum novarum rerum avidum esse, Sall. J. 46,
3,
Métellus savait déjà que les Numides étaient
avides de changements.
-avec int. indir. - cum,
quanto in periculo imperator versaretur, cognovissent, Cæs. BG.
2, 26, 5 : ayant appris quel danger courait le général. ---
(1, 21, 1, etc.)
-abl. absolu - hac
re
cognita ou
his rebus cognitis : à cette nouvelle.
-mais
his
cognitis, Cæs. BG. 7, 40, 6 : ceux-ci ayant été reconnus.
-abl. neutre. - cognito
(= cum cognitum esset) vivere Ptolemæum, Liv. 33,
41, 5 : ayant appris que Ptolémée vivait encore. --- cf.
37,
13, 5; 44, 28, 4, etc.
-avec de - de
ipsis
Syracusanis cognoscite, Cic. Verr. 4, 136 : prenez
connaissance de ce
qui a trait aux Syracusains eux-mêmes.
-
ibi cognoscit
de
Clodii morte, Cæs. BG. 7, 1, 1 : là il est informé du
meurtre de Clodius.
-de
casu Sabini et Cottæ
certius ex captivis
cognoscit, Cæs. BG. 5, 52, 4 : il tient des captifs une
information
plus sûre de la mort de Sabinus et de Cotta.
-ab
eo de
periculis Ciceronis cognoscitur, Cæs. BG. 5, 45, 5 : par lui
on est
informé des dangers que court Cicéron.
-supin. - id
quod et
facile erit cognitu, Cic. Inv. 1, 25 : ce qu'il reconnaîtra
facilement.
-
quid est tam jucundum
cognitu atque auditu quam... ? Cic.
de Or. 1, 31 : qu'y a-t-il d'aussi agréable à connaître
et à entendre que...? 3
-
prendre
connaissance d'un écrit, d'un écrivain.
- ut
Pythagoreos
cognosceret, Cic. Tusc. 1, 39 : pour faire la connaissance
des Pythagoriciens.
- cognoscite
publicas
litteras, Cic. Verr. 3, 74 : prenez connaissance des registres
officiels. 4
-
reconnaître
[qqn, qqch, que l'on connaît].
-et
signum et manum suam
cognovit, Cic. Cat. 3, 12 : il reconnut et son cachet et son
écriture.
-
quam legens te ipsum
cognosces, Cic. Læl. 5 : en la lisant [cette
dissertation] tu te reconnaîtras toi-même.
-
pecus quod
domini cognovissent, Liv. 24, 16, 5 : le bétail que leurs
propriétaires auraient reconnu.
-
alii, ne cognoscerentur, capitibus obuolutis e carcere ad palum atque
ad necem rapiebantur, Cic. Verr. 5, 72
: certains étaient
traînés de la prison à la mort, la tête voilée, afin qu'ils ne fussent
pas reconnus.— Cic. Verr. 1, 14. 5
- droit
- connaître
d'une affaire, l'instruire.
-
alicujus causam
cognoscere, Cic. Scaur. 24 : instruire, étudier la cause de
qqn.
- de
rebus ab isto
cognitis
judicatisque, Cic. Verr. 2, 118 : au sujet des affaires que
cet homme a
instruites et jugées.
-
eorum injurias
cognoscebam, Cic. Verr.
4, 137 : j'étudiais (je relevais) les injustices commises à
leur égard.
-abst- Verres
adesse
jubebat, Verres cognoscebat, Verres judicabat, Cic. Verr. 2, 26
: Verrès faisait comparaître, Verrès instruisait
l'affaire, Verrès jugeait. --- Liv. 29, 20, 4.
- avec de - de
hereditate cognoscere, Cic. Verr. 2, 19 : instruire une
affaire
d'héritage.
- cognoscere de agro Campano, Cic.
Phil. 5, 19, 53 : prononcer sur l'affaire du champ de Campanie. ---
id. Att. 16, 16 B, 8; Verr. 2, 2, 7, § 19; 2, 1, 10,
§
27; Quint. 6, 3, 85; 7, 4, 35; 8, 3, 62; Suet. Aug. 55; 93;
id.
Tib. 33; id. Calig. 38. 6
- avoir une relation
sexuelle; connaître
(sens biblique), avoir une relation charnelle.--- Ov.
H. 6, 133; Just. 5, 2, 5; 22, 1, 13 ; Tac. H. 4, 44.
- cf.
gr. γιγνώσκω.
- Postumia
stupro cognita, Tac. : Postumia qui avait été sa maîtresse.
- (uxor)
quam adulterio cognoverat, Just. 5 : femme avec laquelle il avait
couché.
- Adam
cognovit Havam uxorem suam quæ concepit et peperit Cain, Vulg.
Gen. 4, 1 : Adam
connut Eve, sa femme, qui conçut et enfanta Caïn. 7
- milit. - faire
une reconnaissance, reconnaître; s'informer, examiner.
- qualis
esset natura montis et qualis in circuitu ascensus, qui cognoscerent,
misit, Cæs. BG. 1, 21 : il envoya reconnaître la nature de cette
montagne et les circuits par lesquels on pouvait la gravir. --- Cic.
Pis. 37, 91.
- voir
hors site dicolat-angldicolat-allem
cognoss-
: voir cognosco.
cōgo,
ĕre, cŏēgi,
cŏactum [cum + ago; co + ago] : - tr. - pousser ensemble.
1 - assembler, réunir,
rassembler.
-
cogere oves stabulis,Virg. B. 6, 85 : rassembler les brebis
dans
l'étable.
-
cogere multitudinem ex agris,
Cæs. BG. 1, 4, 3 : assembler des campagnes une masse d'hommes.
- cogere copias
in unum locum, Cæs. BG. 2, 5, 4 : réunir les troupes sur
un seul point (en faire la concentration).
- cogere
senatum, Cic. Fam. 5, 2,
3 : rassembler le sénat.
- cogi
in senatum, Cic. Phil. 1, 11 : être
convoqué au sénat.
-
coguntur senatores, Cic. Phil. 1,
12 : les sénateurs s'assemblent.
- cogantur
intro, Plaut. Bacch. 5, 2, 15 : faisons-les entrer.
2 - recueillir, faire
rentrer.
- cogere oleam,
Cat. Agr. 64, 1 : récolter les olives.
- cogere pecuniam,
Cic. Verr. 2, 120 : faire rentrer de l'argent.
- navibus
coactis contractisque,
Cæs. BG. 4, 22, 3 : des navires ayant été rassemblés
et concentrés.
- bona
alicujus in fiscum cogere, Tac. An. 6, 2 : confisquer les biens de qqn.
- quasi
talenta ad quindecim coegi, Ter. Haut. 145 : j'ai ramassé presque
jusqu'à quinze talents. 3
- assembler en un tout,
condenser, épaissir.
-
frigore mella cogit hiems, Virg. G. 4,
36 : le froid de l'hiver épaissit le miel.
- cogere lac
in duritiam,
Plin. 23, 126 : faire cailler le lait.
-
coacta alvus, Cels. 2, 8 : ventre resserré, constipation.
-milit. - cogere
agmen,
Liv. 34, 28, 7 : fermer la marche (former l'arrière-garde). ---
Liv. 44, 4, 12; 35, 27, 15; 42, 64, 5; 42, 10, 8; Curt. 3, 3,
25.
-
fig. adsentior
tibi ut nec duces simus nec agmen cogamus, faveamus tamen, Cic. Att.
15, 13, 1 : je suis d'accord avec toi : n'être ni à la tête ni à la
queue, mais aider à la marche.
-
cuneis
coactis, Virg. En. 12, 457 : en colonnes serrées.
4
- rassembler,
concentrer, condenser, resserrer, réduire.
-
dura hæc quæ dispersa sunt
coguntur, Cic. de Or. 1, 191 : en attendant que ces éléments
épars soient réunis.
-jus
civile, quod nunc diffusum et
dissipatum esset in certa genera coacturum, Cic. de Or. 2, 142
: [il a
promis] de ramasser en chapitres précis les notions du droit
civil qui sont actuellement disséminées et éparpillées.
-
saltus in artas coactus
fauces, Liv. 23, 15, 11 : défilé resserré en une
gorge étroite.
- cogere
censuram intra anni spatium, Liv. : réduire à un an la durée de la
censure.
- cogere
iram ad salutarem modum, Sen. Ir. 1, 7, 1 : renfermer la colère dans
des limites où
elle est salutaire.
- stipem
cogere, Cic. Leg. 2, 22 : ramasser les offrandes, faire la quête,
demander l'aumône. 5
- amener (à l'idée), conclure (c. colligo).
-
ratio ipsa coget ex æternitate quædam esse vera, Cic.
Fat. 38 : la raison d'elle-même conclura qu'il y a des choses
vraies de toute éternité.
-ex
quibus id quod volumus
efficitur et cogitur, Cic. Leg. 2, 33 : d'où se dégage la
conséquence, la conclusion que nous cherchons. 6
- pousser de force qq
part.
-
vis ventorum invitis nautis in Rhodiorum portum navem
coegit, Cic.
Inv. 2, 98 : la violence du vent a poussé un navire dans
le port de Rhodes malgré les efforts des matelots.
-
quercum
cuneis coactis scindere, Virg. En. 7, 508 : fendre un chêne
avec des
coins enfoncés de force. --- G. 2, 62. 7
- contraindre,
forcer.
-
magnitudine supplicii dubitantes cogit, Cæs. BG. 7, 4, 9, par
la grandeur du châtiment il force les hésitants (les
indécis).
-si
res cogat, Cæs. BG. 7, 78, 2 : si les circonstances
l'exigaient.
- avec inf. - num
te
emere coegit ? Cic. Off. 3, 55 : t'a-t-il forcé à
acheter ?
- ut
id sua sponte facerent quod cogerentur facere legibus,
Cic. Rep. 1, 3 : [ils arrivaient] à faire d'eux-mêmes ce
que les lois les forcent à faire.
- mori me denique cogis, Virg. B. 2,
7 : à la fin, tu me feras mourir.
-avec acc. et inf.
passif - di ipsi immortales cogant ab
his præclarissimis virtutibus
tot et tanta vitia superari, Cic. Cat. 2, 25 : les dieux
immortels
eux-mêmes assureraient de force le triomphe de ces vertus
éclatantes sur tant de vices odieux ,
-arma
omitti cogebat, Liv. 21, 8, 12 : il était contraint de jeter
ses armes. --- cf. Verr. 3, 36 ; Liv.
7, 11, 4.
- cogere ut + subj. :
contraindre à, forcer à. --- Cic. Tusc. 1, 16; de Or. 3, 9,
etc. ; Cæs. BG. 1. 6, 3.
-acc. du pron. n.
- civis qui id cogit omnes... quod... Cic. Rep. 1, 3
: le
citoyen qui oblige tout le monde à faire ce que...
- ego
hoc cogor,
Cic. Post. 17 : moi je suis forcé à cela.
--- CM 34; Liv. 3.
7, 8; 6, 15, 3; 23, 10, 6.
- cogere
ad aliquid : forcer à
qqch. --- Sall. J. 85, 3; Liv. 10, 11, 11, etc.
- cogere ad
depugnandum aliquem,
Nep. Them. 4, 4 : forcer qqn à combattre.
- cogere in deditionem,
Liv. 43, 1, 1 : forcer de se rendre. --- cf.
Quint. 3, 8, 23;
Sen. Clem 1, 1.
- souvent
coactus =
contraint, forcé, sous l'empire de la contrainte.
- voir
hors site dicolat-angldicolat-allem
cŏhăbĭtātĭo,
ōnis, f.
: cohabitation.---
Aug. Ep. 137 fin.
cŏhăbĭtātŏr,
ōris, m.
: celui qui habite avec, compagnon
de logis.---
Cass. Var. 3, 48.
cŏhăbĭtātrix,
īcis,
f. : compagne de logis.---
Aug. Quæst. Hept. 2, 39.
cohærentĭa,
æ, f. [cohæreo]
: formation en un tout compact,
connexion, cohésion. --- Cic. Nat. 2, 155; Macr. Sat. 5, 15,
3; Gell. 7,
13, 11.
cŏhærĕo,
ēre, hæsi,
hæsum : - intr. - être attaché ensemble.
- (Lebaigue
P. 227 et P.
228)
- part. cohæsus
= cohærens
Gell. 15, 16, 4. 1
- être lié,
être attaché, adhérer.
- cohærere cum
aliqua re, Cic. de Or. 2,
32 : être attaché à qqch.
- cohærere alicui
rei : être attaché à qqch. --- Curt. 4, 4, 11; Ov.
M. 5, 125;
Plin. 5, 21.
-avec inter
se. - juga
inter se cohærentia, Curt. 7, 3, 21 : chaîne de montagnes.
-collocabuntur
verba, ut inter se quam
aptissime cohæreant extrema cum primis, Cic. Or. 149 : on
arrangera les
mots dans la phrase de manière que les syllabes finales se lient le
plus étroitement possible aux syllabes initiales.
- non
cohærentia inter
se dicere, Cic. Phil. 2, 18 : tenir des propos sans liaison
entre eux
(sans suite).
- margaritæ
in conchis cohærentes, Plin. 9, 109 : perles qui adhèrent à leurs
coquilles.
- mundus
ita apte cohæret, ut... Cic. Univ. 5 : le monde est un tout si bien
lié
que...
- nec
sine virtutibus vita beata cohære potest, Cic. Tusc. 5 : et
la félicité
ne peut subsister sans les vertus.
- nobis
cohærent sanguine, Quint. 8, 3, 75 : ils nous sont unis par les liens
du sang.
- illa
cohærent cum causa, Cic. : ces choses se rattachent à la cause.
- cohærere
sibi, Cic. : être d'accord avec soi-même.
- non
inter se cohærentia dicere, Cic. : dire des choses qui ne s'accordent
pas, être en contradiction avec soi-même.
- (navis)
quæ non cohærebat, Curt. 4, 4, 7 : (plateau) qui n'était pas accroché. 2
- être attaché dans toutes ses parties
solidement, avoir de la
cohésion, former un tout compact.
- mundus
ita apte cohæret, ut
dissolvi nullo modo queat, Cic. Tim. 15 : l'univers forme un
tout si bien
lié qu'il ne saurait être détruit. --- Ac. 1, 24 ;
2, 28.
- alia,
quibus
cohærent homines, Cic. Leg. 1, 24 : les autres éléments qui
constituent
l'homme.
- qui
ruunt nec cohærere possunt propter magnitudinem ægritudinis, Cic. Tusc.
3, 61 : ceux qui sous le poids du chagrin
croulent et se désagrègent.
- vix
cohærebat oratio, Cic. Cæl. 15 : c'est
à peine si son discours se tenait (était cohérent).
- male
cohærens cogitatio, Quint. 10,
6, 6 : une préparation de discours inconsistante [qu'on ne
tient pas
solidement dans sa mémoire].
- voir
hors site dicolat-angldicolat-allem
cŏhērēs
(cohærēs),
ēdis, m. ou f. [cum, heres] : cohéritier,
cohéritière.
- gén. plur.
coheredum, Hor. S. 2, 5, 107 = coheredium.
- dices
vel amico tuo S. Vettio coheredi meo vel Labeoni nostro paulum
proferant auctionem, Cic. Att. 13, 12, 4 : dis à ton ami S. Vettius,
mon cohéritier, ou à Labéon, d'ajourner de quelques jours la vente
publique.
- alicui
coheredem dare, Hor. : donner pour cohéritier à qqn. --- cf. Cic.
Verr. 1, 127; Fam. 13, 46, 1; Quint. 5, 14, 16.
- solus
multisne coheres, veloci percurre oculo, Hor. S. 2, 5, 54 : vois d'un
oeil rapide si tu es seul ou si tu as plusieurs cohéritiers.
- si autem
filii, et heredes : heredes quidem Dei, coheredes autem Christi, si
tamen compatimur, ut et conglorificemur, Vulg. Rom. 8, 17
: or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers:
héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous
souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.
- au fém. ---
Dig. 34, 9, 16.
cŏhĭbĕo,
ēre, bŭi,
bĭtum [cum + habeo] : - tr. - tenir ensemble.
- inf.
passif cohiberier Lucr.
3, 443. 1
- contenir, renfermer.
-
universa natura omnes naturas cohibet et
continet, Cic. Nat. 2, 35 : la nature universelle embrasse et
renferme
en elle toutes les natures particulières.
- cohibere bracchium
togā, Cic. Cæl. 11 : tenir son bras sous sa toge.
- auro
lacertos cohibere, Ov. H. 9, 59 : entourer ses
bras d'or [bracelets]. 2
- maintenir, retenir.
- cohibere aliquem
in vinculis, Curt. 6, 2, 11 : retenir qqn dans les fers.
- cohibere aliquem intra
castra, Curt. 10, 3, 6 : retenir qqn au camp.
- cohibere aliquem carcere,
Ov.
M. 14, 224 : garder qqn en prison.
- Pirithoum
cohibent catenæ, Hor. O. 3, 4, 80 : des
chaînes retiennent captif Pirithoüs.
- (terra) primum semen occæcatum cohibet, Cic. Sen. 66 : (la terre)
commence par maintenir la semence dans l'obscurité.
- cohibere
adsensionem a rebus incertis, Cic. Nat. 1, 1, 1: suspendre
son
assentiment
dans le doute.
- dic
et argutæ properet Neæræ murreum nodo cohibere crinem, Hor.
O.
3, 14, 22 : va dire aussi à l'harmonieuse Néæra de se hâter de
nouer ses cheveux parfumés de myrrhe. 3
- retenir, contenir, empêcher.
- cohibere
conatus alicujus, Cic. Phil. 3, 5 : arrêter les efforts de qqn.
- cohibete intra limen etiam vos parumper, Plaut. Mil. 596 :
arrêtez-vous tous deux un moment avant de passer la porte.
- cohibere
alvum, Plin. 29, 3, 11, § 49 : arrêter le flux du ventre.
- ab effusa prædandi licentia hostem cohibere, Liv. 22, 3 : empêcher
l'ennemi de piller librement et sans bornes.
- herba
cohibendi naturā
habet, Plin. : cette herbe a une propriété
astringente.
- adhærent
iis (foliis) velut pampini, in quibus flos; ipsa (herba) alvum
mensesque et omnem abundantiam sanguinis sistit spissandi cohibendique
naturā, Plin. 27, 11, 69, 93 : à ces feuilles sont adhérents
des
espèces de pampres qui portent la fleur; cette plante arrête le cours
de ventre, le flux menstruel et toutes les pertes de sang; elle est de
nature astringente et réprimante.
- cohibere
iracundiam : réprimer sa colère.
- cohibere
bellum, Liv. 9, 29, 5 : suspendre la guerre.
-
cohibita ædificiorum altitudine, Tac. An.
15, 43 : en limitant (réduisant) la hauteur des maisons.
-
(provinciæ)
quæ procuratoribus cohibentur, Tac. H. 1, 11 : (provinces) qui
sont
soumises à des procurateurs.
- cohibere manus,
oculos, animum ab aliqua re, Cic. Pomp. 66 : maintenir ses
mains, ses regards, ses pensées écartés de qqch.
- cohibere
adsensionem a rebus incertis, Cic. Nat. 1, 1, 1 : suspendre son
assentiment dans le doute. --- cf. Plaut. Trin. 4, 3, 12;
Cic. Mil. 28, 76.
- non
cohibere (vix cohibere) quominus + subj.
: ne par empêcher (empêcher à peine) que. --- Tac.
An. 2, 10; 2, 24.
- vix
cohibuere amici, quominus... Tac. An. 2, 24 : ses amis eurent de la
peine
à l'empêcher de...
- cohibere
+ inf. : empêcher de.
- unde dejectus es ? an inde quo prohibitus es accedere ? Cic. Cæc. 66
: d'où as-tu été chassé ? est-ce d'un lieu où l'on ne t'a pas permis
d'approcher ? ---
cf. Calp. Ecl. 4, 20.
- voir
hors site dicolat-angldicolat-allem
cŏhĭbĭlis,
e [cohibeo] : [récit] où tout se tient bien, uni, coulant. ---
Gell. 16, 19, 1.
cŏhĭbĭlĭtĕr [cohibilis]
: d'une façon ramassée.
- cŏhĭbĭlĭus :
plus brièvement.--- Apul. Apol.
36, 6.
cŏhĭbĭtĭo,
ōnis, f. [cohibeo] : action de retenir. --- Lact.
Ir. 18, 3.
cŏhĭbĭtus,
a, um :
part.-adj. de cohibeo; contenu, enfermé;
resserré; concis (style).
- spiritus
nube cohibitus, Plin. : l'air enfermé dans un nuage.
- cohibita ædificiorum altitudo, Tac. : les édifices réduits à une
juste hauteur.
- cohibitus
arcte filius, Plaut. : fils que son père tient de court.
- habitudo cohibitior,
Aus. Grat. Act. 27, 2 : extérieur plus simple.
- cohibitum
dicendi genus, Gell. 7, 14, 7 : style concis.
cŏhŏnesto,
āre, āvi,
ātum : - tr. - donner de l'honneur à, rehausser,
ajouter du prix à, faire valoir, embellir, restaurer.
- forme
sync. cōnestat Acc.
Tr. 445.
- cohonestare
aliquem, Cic. : contribuer à l'honneur de qqn.
- cohonestare
exsequias, Cic. Quinct. 50 : honorer de sa présence des
obsèques.
- funus
laudatione cohonestare, Tac. An. 3, 76: faire un éloge funèbre.
- cohonestare statuas, Cic.
Verr. 2, 168 : faire valoir des statues.
-
cohonestare res turpes, Arn. 5, 43 : colorer des actions
honteuses.
-fig.
cohonestare defluvia capitis, Plin. 22, 34 : remédier à la
chute des cheveux, restaurer la chevelure.
cŏhorresco,
ĕre,
cŏhorrŭi [cum, horresco] : - intr. - avoir des frissons, frissonner
de froid, frissonner d'épouvante, frissonner de tous ses membres, être
saisi d'horreur.
--- Cic. de Or.
3, 6; Rep. 6, 10; Att. 5, 21, 12; 7, 1, 1.
cŏhors,
cŏhortis, f.
: (cf. hortus, χόρτος).
- cors
Glaucia d. Cic. de Or. 2, 263; Col. 2, 14, 8; chors
Varr.
Men. 55; 383; Mart. 7, 54, 7; gén. plur. -tium Cæs. BG. 2, 25; Sall. J.
46, 7; Liv. 10, 19, 20. 1 - enclos,
cour de ferme, basse-cour. --- Varr. L. 5, 88;
Col. 8, 3, 5 ; Ov. F. 4, 704.
- formes contractées : chors,
Varr. Men. 55 et cors,
tis, Col. 2, 14, 8. 2
- troupe
[en gén.].
- cohors amicorum, Suet.
Calig. 19, 2 : cortège
d'amis.
- cohors illa Socratica,
Gell. 2, 18, 1 : l'école de Socrate.
- cohors
canum, Plin. 8, 143 : meute de chiens.
- cohors febrium, Hor. O. 1,
3, 31 : le cortège des fièvres. 3
- la
cohorte, dixième partie de la légion.
- cum reliquis ejus
legionis cohortibus, Cæs. BG. 5, 1, 4 : avec les autres
cohortes de la
légion.
- unā
tres aquilas et signa cohortium locant, Tac. An. 1, 18 : ils placent
ensemble les trois aigles et les enseignes des cohortes.
- cohors prætoria, Cæs. BG.
1, 40, 15 : cohorte prétorienne.
(corps
d'élite
qui formait la garde des généraux et, plus tard, des empereurs).
- fig. habere
scortorum cohortem prætoriam, Cic. Cat. 2, 11 : avoir des prostitués
pour cohorte prétorienne. 4
- troupe
auxiliaire. --- Sall. J. 46, 7. 5 - fig.
armée. --- Stat. Th. 5, 672. 6
- état-major,
suite d'un magistrat dans les provinces. --- Cic.
Verr. 2, 66; Cat. 10, 10, Liv. 29, 19, 12.
cŏhortālīnus,
a, um [cohortalis] : des cohortes prétoriennes. ---
Cod. Th. 16, 5, 48.
- cŏhortālīni, ōrum, m.
: les prétoriens. --- Cod. Th. 12, 1, 184.
cŏhortālis,
e [cohors] : 1 - de basse-cour, de poulailler.
- cohortalis
ratio, Col. 8, 2, 6 : office de la basse-cour. 2 - relatif à la cohorte prétorienne.
--- Cod. Th. 8, 4, 30.
- cohortales,
ium, m. : les prétoriens. --- Cod. Th. 8, 4.
cŏhortātĭo,
ōnis, f.
[cohortor]
: exhortation, harangue par laquelle on
exhorte.
- cohortatio legionis,
Cæs. BG. 2, 25 : exhortation à la légion. --- cf.
Cic. Clu. 138.
-
tali cohortatione militum facta, Nep. Hann. 11, 1 : après
avoir harangué ainsi les soldats.
cŏhortātus,
a, um :
part. passé de cohortor. - 1
- ayant exhorté. - 2 -
exhorté, encouragé.
cŏhorticŭla,
æ, f. [cohors] :
petite cohorte, petit détachement, bataillon, faible
corps de troupe. --- Cæl. Fam. 8,
6, 4.
cŏhorto,
āre, arch.:
c. cohortor.--- Quadrig. d. Non. 472, 19.
-cohortatus
sens passif.
--- Cat. d. Gell 15, 13, 5.
cŏhortor,
āri, ātus
sum : - tr. - exhorter vivement, encourager. ---
Cæs. BG. 1, 25,1, etc.
- cohortatus sens
passif voir cohorto.
- cohortari ad aliquam rem : encourager à qqch. --- Cic. de
Or. 2, 35; id. Ac. 1, 4, 16; id. Fam. 2, 4, 2; id. Att. 15,
1, A, 3; Suet. Claud. 46; Cic. Phil. 4, 5, 11.
- cohortari
militem ad proelium, Quint. : exhorter le soldat à combattre.
- cohortari
ut et subj. : exhorter
à. --- Cæs. BG. 7, 27, 2 ; 7, 60, 1; Cic. Sest. 135 ; Phil.
7, 24.
- cohortari
ne et subj.
: exhorter à ne pas. --- Cæs. BG. 7, 86, 3; BC. 2, 43, 1.
- cohortantibus
in vicem ne occasionem omitterent, Suet. Galb. 10, 6 : s'exhortant
mutuellement à ne pas laisser échapper l'occasion.
- cohortari
+ subj. seul.
--- Cæs. BG. 2, 33, 1.
- cohortatus
Hæduos de supportando commeatu, Cæs. BG. 7, 10, 3 : ayant fait ses
exhortations aux Eduens à propos du ravitaillement.
- cohortari
+ inf.--- Her. 3, 4 ; Tac. An. 12, 49.
cŏhospĕs,
ĭtis, m. : qui partage l'hospitalité. --- P.-Nol. Carm. 27 ,
438.
- ou
cŏhospĭtans, tis, m. --- P.-Nol. Ep. 32, 6.
cohum
:
- voir hors site l'article deP. Festus.
1
- cŏhum, i, n. : voûte du ciel. --- Enn. An. 545;
cf. Varr. *L. 5, 19; P. Fest, 39,5 ; Diom. 365, 18.
2
- cŏhum,
i, n. : - a
- c.
covum.
- b
- courroie
qui attache le timon. --- Fest. 34, 26 (Lindsay).
cŏhūmĭdo,
āre : - tr.
- mouiller
entièrement. --- Apul. M. 8, 9.
cŏhus,
i, m. (c. cohum) : voûte du ciel. --- Isid. Nat. 12,
3.
cŏĭcĭo,
ĕre, arch. :
c. conjicio (conicio).
--- Laber.
d. Gell. 16, 7, 5.
2
- cŏĭtŭs, ūs, m.
: a
- action de se joindre, de se réunir.
-
coitus venæ, Cels. 2,
10, 7 : la cicatrice de la veine.
-
coitus humoris, Cels. 5, 18, 31 : amas, dépôt d'humeurs.
-
coitus syllabarum, Quint. 9, 4,
59 : contraction de syllabes.
-
luna morata in coitu solis, Plin. 2, 44 : la lune après être
restée en conjonction avec le
soleil. b -
union charnelle, accouplement. --- Quint.
8, 6, 24. c
- ente, greffe. ---
Plin.
17, 103. d - fécondation
des plantes.---
Plin. 13, 35.
cŏix
(cŏex), cŏĭcis,
f. : coïx, un palmier d'Ethiopie. --- Plin. 13, 47.
- gr. κόϊξ.
cōla, æ, f.
: c. colon. --- Fort. præf.
1, p. 61.
Colabæ
: voir Colebæ.
cŏlæpĭum,
ĭi,
n. : c. colyphium. --- Petr.
70, 2.
cŏlăphizātor,
ōris, m., qui donne des coups de poing. --- Aug. Julian. 4, 3,
28.
colaphizo,
āre : -
tr. - donner
des coups de poing. --- Tert. Marc. 5, 12.
cŏlăphus,
i, m. :
coup de poing.
- gr. κόλαφος.
- colaphum
alicui ducere (incutere, icere) : donner un coup de poing à
qqn.
- colaphum
icere, Plaut. Pers. 846 [mss.] : donner un coup
de poing.
- colaphum
alicui ducere, Quint. 6, 3, 83 : donner un coup de
poing à qqn. --- incutere
Juv. 9, 5.
- in
cerebro colaphos
apstrudam tuo, Plaut. Rud. 1007 : je jte bourrerai le crâne de
coups
de poing.
-
colaphos infregit mihi, Ter. Ad. 199 : il m'a bourré
de coups de poing.
cōlātūra, æ, f.
[colo, are] : résidu, ce qui reste d'un liquide filtré à
la chausse. --- C. Aur. Chron. 5, 3, 55.
cōlātus,
a, um : part. - adj. de colo, colare. - 1
- passé à l'étamine, filtré. - 2
- clair,
pur.
- (Lebaigue
P. 229)
- fig.
colatiora
somniari, Tert. Anim. 48 : avoir des songes moins obscurs.
Colax,
ăcis, m. : le
Flatteur (titre d'une comédie d'Ennius et de Plaute). --- Ter.
Eun. 25.
Cŏlaxēs,
is, m. : nom
d'un héros. --- V. Fl. 6, 48.
Colchi, ōrum, m.
: habitants de la Colchide. --- Cic. Nat. 3, 54.
- Colchus, i, m.
: un
Colchidien. --- Hor. P. 118.
colchĭcum,
i, n. [Colchus] :
colchique (plante vénéneuse).--- Plin. 28, 129.
- gr. κολχικόν.
colchĭcus,
a, um [Colchus]
:
de Colchide. --- Hor. Epo. 5, 23.
- gr. κολχικός.
Colchinium,
ii, n. : ville de Dalmatie. --- Plin. 3, 144.
Colchis,
ĭdis (ĭdos),
f. : Colchide (contrée de l'Asie
Mineure, patrie de Médée). --- V.
Fl.
2, 423.
- acc.
gr. Colchida, Prop. 2
(3), 21, 11; voc. Colchĭ,
Ov. R. Am. 262; abl. Colchide,
id. M. 7, 331; Juv. 6, 643.
- gr. Κολχίς, ίδος.
- Colchis,
idis, adj. f. : de Colchide. --- Stat. Th.
3, 418.
- Cholchis
(= Medea) : la femme de Colchide, la Colchidienne (= Médée).---
Hor.
Epo. 16, 56.
Colchus,
a, um : de
Colchide, de Médée [originaire de la Colchide].
- gr. Κόλχος.
- venena
Colcha, Hor. O. 2, 13, 8 : poisons de Colchide.
- Colchus,
i, m. : un habitant de la Colchide, un Colchidien.---
Hor. P. 118.
- Colchi,
ōrum, m. : les habitants de la Colchide. --- Plin. 6, 4, 4, §
12; Cic. Nat. 3, 21, 54; id. Att. 9, 9, 2; méton. pour Colchis, Mel. 1, 19, 2; Hor. O.
4, 4, 63.
cōlĕātus,
a, um [coleus] : qui a des testicules.
--- Pompon. Com. 40.
Colebæ,
ārum, m. : peuple de l'Inde. --- Plin. 6, 67.
cōlēfĭum
: c. colyphium. --- Veg. Mul. 5, 17, 5.
colendus,
a, um :
respectable, digne de vénération.
colens,
entis : part.
prés. de colo. - 1
- qui habite. - 2 -
qui pratique, qui honore.
- voluntate
colentium, Liv. : grâce au bon vouloir des habitants.
- colens
religionum, Cic. : pieux, religieux.
Cōlentum
ou
Collentum, i, n. : île près de l'Illyrie. ---
Plin. 3, 140.
- Cōlentīni,
ōrum, m. : habitants de Colentum. --- Plin. 3, 142.
cōles,
is, m. : c. caulis. --- Cels. 6, 18, 2.
colesco
: c. coalesco. --- Lucr. 6, 1068.
cōlĕus,
i, m. [culleus] : testicule. --- Cic. Fam. 9, 22, 4 ;
Petr. 44, 14.
Cōlĭăcum,
i, n. : c. Colis, idis. --- Plin. 6, 86.
colias
:
1
- cŏlĭās,
æ, m. : espèce de thon. --- Plin. 32, 146.
- gr. κολίας. 2
- Cōlias,
ădis, Avien. Orb. 1355, et Cōlis, ĭdis, f., Mel. 3,
39 : promontoire de l'Inde [en face de Taprobane].
Colicārĭa,
æ, f. : ville de la Gaule Cispadane. --- Anton.
cōlĭcē,
ēs, f. : remède pour la colique. --- Cels. 5, 25, 12.
- gr. κωλική.
cōlĭcus,
a, um : qui
souffre de la colique.
--- Veg.
Mul. 4, 28, 27.
- gr. κωλικος.
cŏlīna,
æ, f. : c. culina. --- Varr. d. Non. 55, 18.
Colinĭa,
æ, f. :
Colinia (ancien nom de l'île de Chypre). --- Plin. 5, 129.
Colinthāni,
ōrum, m. : secte d'hérétiques. --- Isid.
cōlīphĭum
(collīphĭum),
ĭi, n. :
boulette farcie (consommée surtout par les athlètes).--- Plaut. Pers. 92; Mart. 7, 67; Juv. 2, 53.
- ou
cōlyphĭa, ōrum,
n.
- gr. κωλύφιον.
collăbĕfacto,
āre, ātum[cum,
labefacto] : - tr. - ébranler. --- Ov.
F. 1, 566.
collăbĕfactus,
a, um
: part. passé de collabefio; qui a perdu sa consistance,
décomposé.
collăbĕfīo
(conlăbĕfīo),
fĭĕri, factus sum, passif de l'inusité collabefacio : être
ébranlé, tomber
en pièces, être fracassé, s'effondrer, être renversé.
- ut
altera (navis triremis), præfracto rostro, tota conlabefieret,
Cæs.
BC. 2, 6 : si bien que l'une des deux (trirèmes), la proue brisée, se
disloqua complètement. --- Lucr. 3, 599.
- a Themistocle conlabefactus testula illa exsilio decem annorum
multatus est, Nep. Arist. 1 : Thémistocle étant arrivé à ruiner son
influence, le fameux vote de la coquille lui infligea un exil de dix
ans.
collăbello
(conlăbello),
āre [cum, labellum] : - tr. - donner avec les lèvres (un
baiser).--- Laber.
d. Non. 90, 22.
collābor
(conlabor),
collābi,
collapsus sum [cum, lābor]
: - intr. - s'écrouler, s'affaisser d'un seul
bloc; tomber en défaillance.
- ad gemitum conlabentis adcurrere liberti, Tac. An. 2, 31 : ses
affranchis accoururent au cri qu'il poussa en tombant.
- domus ingenti subito mea lapsa ruinā concidit in domini procubuitque
caput, Ov. P. 1, 9, 13 : ma maison, ébranlée tout à coup,
tomba
en ruine sur la tête de son maître.
- collabi
ante pedes alicujus, Petr. 94, 2 : tomber comme une
masse aux pieds de quelqu'un.
- collapsa
membra,
Virg. En. 4, 391 : corps défaillant.
-
ferro collapsa, Virg. En. 4, 664 : s'affaissant sous le fer
(sous le coup).
-
fastigium domus collabitur,
Suet. Cæs. 81, 3 : le faîte de la maison s'écroule.
- fig.
collabi
in suam conruptelam, Plaut. Truc. 670 : se laisser retomber dans sa
débauche.
- ira
in se ipsa collapsa est, Val. Max. 6, 2, 10 : sa colère tomba
d'elle-même. --- Cod. Just. 5, 14, 9.
collapsus
(conlapsus), a, um : part. passé de collabor. - 1
- tombé, écroulé, affaissé. - 2
- qui
ne se soutient plus, tombé en défaillance.
collāris,
e : de cou.
- collāre,
is
(collārĭum, ĭi), n. :
collier.
- hoc
quidem haud molestumst, jam quod collus collari caret, Plaut. Capt. 357
: je ne suis pas fâché de me sentir le cou débarrassé de ce collier.
--- Lucil. ap. Non. p. 36, 26.
- collarium
= collare.
--- Petr. 56, 8.
- nom. plur.
collaria, Varr. R. R. 2, 9, 15.
- voir hors site collare.
collătĕro,
āre [cum, latus] : - tr. - avoir de chaque côté, admettre
de chaque côté.
- vocales
utrimque collaterare, Capel. 3, 249 : se trouver entre deux voyelles.
Collātĭa,
æ, f. :
Collatie (une petite ville à proximité de Rome,
ancienne ville des Sabins).--- Liv. 1,
38, 1.
- voir hors site l'article de P. Festius.
collātīcĭus
(conlātīcĭus,
conlātītĭus),
a, um : - 1
- mélangé, formé d'un mélange. --- Plin. 16, 69. - 2
- fourni
par plusieurs personnes.
- 3
- d'emprunt.
--- Sen. Marc. 10, 1.
- stipe
vivere, Apul. M. 8 : vivre d'aumône, vivre d'emprunts.
- sepultura
collaticia, Ps. Quint. Decl. 6, 11 : sépulture
donnée à frais communs.
Collātīna
dea, æ, f.
[collis] : Collatina (déesse des collines). --- Aug. Civ. 4,
8.
Collātīni,
ōrum, m. :
- 1
- habitants
de Collatie, Collatins. --- Liv. 1, 38, 1.
- 2
- habitants d'une ville d'Apulie. --- Plin. 3, 105.
Collatinus
:
1
- Collātīnus, i, m. : Collatin (surnom d'un Tarquin, le mari
de
Lucrèce).--- Liv. 1, 57, 6 sqq.
- voir hors siteTarquin Collatin.
2
- Collātīnus, a, um : - a
- de Collatin (mari
de Lucrèce). - b - du
mont Collatin. - c
- de Collatie.
- hostis ut hospes init penetralia Collatini, Ov. F. 2, 787 : l'ennemi
entre sous le toit hospitalier de Collatin.
- Collatinus
mons : le mont Collatin.
- hi
Collatinas imponent montibus arces, Virg. En. 6, 774 : ceux-là
établiront sur les collines la citadelle de Collatie.
collātĭo
(conlātĭo),
ōnis, f. [confero] : 1
- assemblage, réunion. ---
Plaut. Mil. 941. 2 - rencontre, choc.
- signorum
conlationes, Cic. de Or. 1, 210 : engagements [des armées]. 3
- contribution, souscription.
--- Liv. 5, 25, 5. 4 - offrande faite aux empereurs.
--- Plin. Pan. 41, 1. 5
- comparaison, rapprochement, confrontation.
--- Cic. Top. 43 ; Nat. 3, 70.
- in
collatione reliquorum legionum, Hirt. G. 8, 8, 2 : en comparaison des
autres légions.
- conlatio
: analogie. --- Cic. Tusc. 4, 27.
- ou conlatio
rationis. --- Cic. Fin. 3, 33. 6 -
degré de comparaison [gram.].
--- Fest. 181, 28.
- collatio
secunda, Fest. : le comparatif.
- collatio
tertia, Fest. : le superlatif. 7 - rhét. parallèle.
--- Cic. Inv. 1, 49; Quint. 5, 11, 23.
collatītĭus
=
collaticius.---
CIL 10, 411.
collātīvum,
i, n. [collativus] : contribution, tribut. --- Cod. Th. 6, 26,
3.
collātīvus
(conlātīvus),
a, um : 1
- payé par contribution.
- sacrificium
collativum, P. Fest. 37, 13 : sacrifice offert en
commun. --- voirP. Festus. 2
- mis en commun. ---
Macr. Somn. 1, 6. 3
- qui reçoit les contributions.
- collativus
venter, Plaut. Curc. 231 : ventre qui recueille toutes les offrandes. --- cf.
P. Fest. 58, 17.
collātŏr (conlātŏr),
ōris,
m. [confero] : 1
- celui
qui contribue, souscripteur.--- Plaut. Curc. 474. 2
- contribuable.
--- Cod. Th. 7, 6, 5. 3
- celui
qui donne, qui confère. --- Fulg. Myth. 1, 1. 4
- celui
qui discute. --- Aug. Ep. 147.
collătrix,
īcis, f., de collator. --- Julian. d. Aug. Jul. op. imp. 1, 53.
collātro
(conlātro), āre : - tr. - aboyer, crier (contre qqn, aliquem).
--- Sen. Vit. 17, 1.
1
- collātus, a, um :
part. passé de confero.
- a - apporté
ensemble, réuni, mis en commun.
- b - conféré,
attribué. - c
- traité en commun. - d
- opposé, mis aux
prises. - e - comparé.
- collato
pede, Curt. : corps à corps.
- collatā
dextrā : corps à corps.
- collatis
signis : en bataille rangée.
- (ex) ære collato, Inscr. : par souscription.
2
- collātŭs, ūs, m. : -
a
- rencontre, combat. ---
B. Hisp. 31, 2. -
b -
conférence, enseignement. --- Cens. 1, 8.
collaudābĭlis
(collaudābĭlis), e [collaudo] : louable. --- Prud. Ham. 694.
collaudātĭo
(conlaudātĭo), ōnis, f. : - 1
- action
de faire l'éloge,
panégyrique. --- Cic. Inv. 2, 125. - 2
- louange.
--- Vulg. Psalm. 32, 1.
collaudătŏr
(conlaudătŏr), ōris, m. : celui qui donne des
louanges. --- Aug. Conf. 4, 14.
collaudātris,
īcis, f. de collaudator
[décad.].
collaudo
(conlaudo),
āre, āvi, ātum : - tr. - louer sans réserve,
louer beaucoup, combler de louanges.---
Cic., Cæs., Ter., Plaut.
- uterque
conlaudandus est quod... Cic. de Or, 1, 30 : il faut les louer tous
deux de ce que...
collectācŭlum
(conlectācŭlum), i, n. : récipient, réservoir. ---
Cass. Var. 10, 30.
collectānĕus
(conlectānĕus), a, um [colligo, ere] : recueilli de côté et d'autre.
- dicta
collectanea, Suet. Cæs. 56, 7 : choix de sentences [titre d'un
ouvrage de César]
- Collectānĕa,
ōrum, n. : Mélanges [titre d'ouvrage]. --- Prisc.
10, 50.
collectārĭus
(conlectārĭus), ĭi, m.
[colligo, ere] :
- 1
- changeur
(de monnaie). --- Symm. Ep. 10, 49. - 2
- receveur
du fisc. --- Cod. Th. 4, 2, 16..
collectĭbĭlis,
e : qu'on peut conclure. --- Boēt. Syll. hyp. 2, p. 637.
collectīcĭus
(conlectīcĭus), a, um : ramassé çà et là.
- collecticius
exercitus, Cic. Fam. 7, 3, 2 : un ramassis de soldats, armée levée à la
hâte, armée de fortune.
collectio
(conlectio), ōnis, f. [colligo, ere] : 1
- action de rassembler, de recueillir.
- conlectio
membrorum fratris, Cic. Pomp. 22 : le fait de recueillir les membres de
son frère. --- cf. Petr. 98, 4. 2
- réunion, collection, rassemblement.
--- Cod. Th. 16, 5, 36 ; Vulg. Hebr. 10, 25. 3
- dépôt d'humeurs, abcès.
--- Plin. 27, 131. 4
- rhét. récapitulation,
résumé. --- Cic. Br. 302. 5
- phil. argumentation,
raisonnement, conclusion.
- subtilissima
collectio, Sen. Ep. 45, 7 : argumentation très subtile.
- alicui
subtilissima collectione persuadere, Sen. Ep. 5, 8 : persuader qqn par
une argumentation très subtile.
collectitius
(conlectitius) = collecticius.
collectīvus,
a, um [collectus] : 1
- recueilli.
- collectivus
humor, Sen. Nat. 3, 7, 3 : eau de citerne. 2
- gram. collectif.
- collectivum
nomen, Prisc. 2, 31 : nom collectif. 3
- rhét. fondé sur le
raisonnement. --- Quint. 7, 1, 60.
collēctŏr,
ōris, m. : 1
- [cum,
lego] condisciple. --- Aug. Conf. 1, 17. 2
- [colligere]
: celui qui amasse. --- Ps. Rufin. Amos 2, 8, 1.
collectus
(conlectus)
:
1
- collectus, a, um :
part. - adj. de colligo. - a
- réuni, rassemblé, recueilli. - b
- amassé,
ramassé, resserré, réduit, abrégé. - c
- passé en revue, exposé. - d
- raisonné,
déduit. - e - réservé,
modeste.
- dein collecto animo respondit, Tac. An. 1, 12 : puis, remis de son
trouble, il répond.
- collecto
in ædilitate favore populi, Vell. 2, 91 : ayant recueilli pendant son
édilité la faveur du peuple.
- primos
sequentium incautos collecti et locorum gnari circumveniebant, Tac.
Agr. 37, 6 : ils se regroupaient et, connaissant les lieux,
ils
encerclaient les premiers qui les poursuivaient sans autre précaution.
- conlecto
quidem 'st pallio; quidnam acturu'st ? Plaut. Mil. 789 : il a
retroussé son manteau; quelle est son intention ?
- astrictum
et collectum dicendi genus, Tac. D. 31 : style serré et concis.
- tanto beatior quanto collectior, Apul. Apol. 21, 3 : d'autant plus
fortuné que mon train de vie est plus modeste.
2
- collectŭs
(conlectŭs), ūs, m. : amas. --- Lucr. 4, 414.
collega
(conlega), æ, m. : 1
- collègue [dans une magistrature].
- conlega
in prætura, Cic. Off. 1, 144 : collègue dans la préture.
- destinavit
se collegam consulatui ejus, Tac. An. 2, 42 : il voulut être son
collègue dans le consulat. 2
- collègue [en gén.],
compagnon, camarade, confrère.
- conlega
sapientiæ, Cic. Nat. 1, 114 : confrère en philosophie.
- Metrodorus,
Epicuri collega sapientiæ, Cic. Nat. 1, 40, 114 : Métrodore,
dépositaire de la sagesse épicurienne. 3
- cohéritier. --- Dig.
46, 3, 101. 4
- compagnon d'esclavage.
--- Plaut. Asin. 556. 5
- camarade. --- Petr.
29, 2. 6
- membre d'une corporation.
--- Dig. 27, 1, 41.
collēgārĭus,
ĭi, m. : un des collègues. --- Gloss. Isid.
collēgĭālis
(conlēgĭālis),
e [collegium] : d'une association, d'un collège, d'une communauté.
--- CIL 6520, 7.
-oucollēgĭārĭus
(conlēgĭārĭus),
a, um. --- Tert. Spect. 11.
collēgĭātus
(conlēgĭātus),
i, m. [collegium] : membre d'une corporation. --- Cod. Just.
11, 17; CIL 5, 4015.
collēgĭum
:
1
- collēgĭum
(conlēgĭum), ĭi, n. [collega] : a
- action d'être collègue.
- concors
collegium, Liv. 10, 22, 3 : bonne entente entre consuls.
- Decium,
expertum mihi concordi collegio virum, Liv. 10, 26, 2 : (je vous prie
de nommer consul avec moi) Décius, avec qui j'ai connu une
bonne entente quand il était mon collègue.. --- cf.
Serv. Fam. 4, 12, 3. b
- collège [des magistrats, des
prêtres, etc.].
- conlegium
prætorum, Cic. Off. 3, 80 : le collège des préteurs.
- conlegium
augurum, Cic. Br. 1 : le collège des augures.
- tribuni
pro collegio pronuntiant, Liv. 4, 26, 9 : les tribuns prononcent au nom
de leur collège. c
- association.
- collegia
contra leges instituta dissolvere, Tac. An. 14, 17 : dissoudre les
associations illégales.
collēma,
ătis, n. : ce qui est collé.
- gr.
κόλλημα.
- Niloticæ
fruticis collemata, Capel. 3, 225 : papier fait par agglutination avec
la plante du Nil = papyrus.
colleprōsus
(conleprōsus), i, m. [cum, leprosus] : compagnon de lépreux.--- Sid. Ep. 6, 1.
collēsis,
acc. -in, f. : action de coller, de souder. --- Cass. Fel.
19, p. 29, 19.
- gr.
κόλλησις.
collētĭcus,
a, um : cicatrisant. --- Veg. Mul. 2, 18, 2.
- gr. κολλητικός.
collētis,
is, f. : sorte de verveine. --- Apul. Herb. 3.
- gr. κολλητίς.
collĭbĕo
(conlĭbĕo, conlŭbĕo), ēre, lĭbŭit (lĭbĭtum est) : - intr. avec dat. -
être du goût de, plaire à.
- seulement aux temps du parfait.
-
quæ victoribus collibuissent, Sall. C. 51, 9 : tout ce qui plaisait
aux vainqueurs.
- impers. -
collĭbet (conlĭbet, conlŭbet), lĭbŭit
(lĭbĭtum est) :
- intr. avec dat. - il plaît à, il prend fantaisie à.
collīberta
(conlīberta), æ, f. : affranchie d'un même maître. --- CIL 6,
11125.
collībertus
(conlībertus), i, m. : affranchi d'un même maître, compagnon
d'affranchissement. --- Cic. Verr. 5, 154.
collĭbescit,
ĕre, bŭit : - impers. - il plaît. --- N. Tir.
collĭbet
(conlĭbet) ou
collŭbet, ēre, ŭit et
ĭtum est, impers. : il plaît, il vient à l'esprit. ---
Ter. Eun. 1056.
-inusité
au présent ; voir collibeo.
- simul
ac mihi conlibitum sit, Cic. Fam. 15, 16, 2 : sitôt qu'il m'en
prendrait la fantaisie. --- cf. Nat. 1, 108.
- si
collibuisset, Hor. S. 1, 3, 6 : si la fantaisie le prenait.
- collibuit
(collibitum est) mihi facere, Cic. : il m'est venu en tête de faire.
-
conlibitum est illuc mi, nescio qui, visere, Plaut. Merc. 258 : je ne
sais
pourquoi, il m'a pris fantaisie d'aller voir là-bas.
collībrātĭo
(conlībrātĭo), ōnis, f. : action de darder ses rayons en masse
(soleil). --- Rufin. Orig. in Cant. 2, p. 112 A.
collĭcŭlus,
i, m. [collis] : petite colline, tertre, monticule.---
Apul. Flor. 1, 4.
collīdo
(conlīdo), ĕre, collīsi, collīsum [cum, lædo] : - tr. - 1 - frapper
contre, heurter contre.
- collidere
manus, Quint. 2, 12, 10 : battre des mains.
- inter
se manus collidere, Sen. Nat. 2, 28 : battre les mains l’une contre
l’autre.
- dentes
colliduntur, Sen. Ep. 11, 2 : les dents s’entrechoquent. 2
- briser (contre), briser ensemble;
écraser.
- mare
inter se navigia collidit, Curt. 4, 3, 17 : la mer brise les bateaux
entre
eux.
- argentea
vasa collisa, Cic. Phil. 2, 29, 73 : quelques vases d'argent à demi
écrasés. --- Cic. Nat. 3, 31. 3
- heurter, mettre aux prises.
- collidit
gloria fratres, Stat. Th. 6, 435 : l’ambition met les frères aux prises.
-
si binæ (consonantes) collidantur, Quint. 9, 4, 37 : si deux
mêmes consonnes
viennent à se heurter.
- leges
colliduntur, Quint. 7, 7, 2 : on oppose les lois l’une à l’autre.
- Græcia
barbariæ collisa, Hor. Ep. 1, 2, 7 : la Grèce s’étant heurtée aux pays
barbares.
-
conlisa inter se duo rei publicæ capita, Vell. 2, 52, 3 :
l'affrontement
entre les deux premiers citoyens de l'Etat.
collĭga,
æ, f. [colligo, ere] : lieu de réunion. --- Plin. 31, 113.
collĭgātē
[colligatus] : étroitement.
- collĭgātĭus
(conlĭgātĭus).--- Aug.
Doctr. Chr. 1,
28.
collĭgātĭo
(conlĭgātĭo), ōnis, f. [colligo, are] : - 1
- liaison.
--- Cic. Fat. 31; Tim. 21; V. Max. 8, 14, 6.
- 2
- jointure.
--- Vitr. 10, 1, 2. - 3
- fig. lien.
--- Cic. Off. 1, 53.
-
si quis mortalis possit esse, qui conligationem causarum omnium
perspiciat animo, nihil eum profecto fallat, Cic. Div. 1 : s'il pouvait
exister un mortel dont l'esprit soit capable d'embrasser l'enchaînement
de toutes les causes, assurément il ne se tromperait jamais.
-
artior colligatio est societatis propinquorum, Cic. Off. 1, 53 : plus
étroit est le lien de la société familiale.
collĭgentĭa,
æ, f. [colligo, ere] : conclusion, conséquence. ---
Boët. Syll. hyp. 1, p.
623; Cass. Hum. litt. p. 539.
1
- collĭgo, āre, āvi,
ātum [cum, ligo] : - tr. - lier ensemble. a
- attacher ensemble, réunir; enchaîner,
entraver.
- colligare manus, Cic. Rab. perd. 13 : lier les mains.
- quæ
quattuor (genera officiorum) quamquam inter se conligata atque
implicata sunt, Cic. Off. 1, 15 : quoique
ces quatre sortes de devoirs
soient liées entre elles et se pénètrent.
- id
exspectant aures, ut
verbis conligetur sententia, Cic. Or. 168 : ce que l’oreille demande,
c’est que les mots lient bien la pensée [lui donnent une forme
périodique].
- vulnera
colligare, Plin. 35, 181 : fermer (cicatriser) les plaies.
- impetum
furentis (Antonii) conligavit, Cic. Phil. 11, 4 : il a enchaîné
(entravé, enrayé) l’élan de ce dément.
- ni
Brutum conligassemus in Græcia, Cic. Phil. 11, 26 : si nous n’avions
pas enchaîné Brutus en Grèce. --- id. Fam. 9, 17, 2.
- annorum
septingentorum memoriam uno libro conligavit, Cic. Or. 120 :
il a condensé en un seul volume l’histoire de sept cents ans. b
- passif - avoir
ses éléments liés ensemble.
- omne
conligatum solvi potest, Cic. Tim. 35 : tout ce qui est formé par une
liaison d’éléments peut être dissous.
2
- collĭgo, ĕre, lēgi,
lectum [cum, lego] : - tr. - cueillir ensemble. a
- recueillir, réunir, ramasser, rassembler.
- colligere
radices palmarum, Cic. Verr. 2, 5, 87 : recueillir des racines de
palmier.
- colligere
sarmenta, virgulta, Cæs. BG. 3, 18, 7 : ramasser des ramilles et des
broussailles.
- colligere
sarcinas, Sall. J. 97, 4 : mettre en tas les bagages.
- colligere
vasa, Cic. Verr. 2, 4, 40 : rassembler les bagages, plier bagage. ---
cf. Liv. 21, 47, 2 ; 22, 30, 1.
- colligere
naufragium, Cic. Sest. 15 : recueillir les débris d’un naufrage.
- colligere
pecuniam, Hor. Ep. 1, 10, 47 : ramasser de l’argent
- aēr
umorem conligens, Cic. Nat. 2, 101 : l’air recueillant la vapeur d’eau. b
- rassembler.
- colligere
milites, Cic. Verr. 2, 5, 133 : rassembler des soldats.
- ex
urbe, ex agris ingentem numerum perditorum hominum collegerat, Cic.
Cat.
2, 8 : il avait rassemblé de la ville, de la campagne une foule immense
de
scélérats.
- colligere
de pagis Cic. Fin. 2, 12 : faire venir des bourgades.
- qui
se ex ejus regno conlegerant, Cic. Pomp. 24 : ceux qui s’étaient
rassemblés en troupe venant de son royaume.
- se
conligere, Cæs. BG. 5, 17, 4 : se rallier.
- passif
réfl. - quos in paludes collectos
dixeramus, Cæs. BG. 2, 28, 1 : qui,
avons-nous dit, s’étaient rassemblés dans les marais. c
- ramasser, relever, retrousser.
- colligere
librum elapsum Plin. Ep. 2, 1, 5 : ramasser un livre échappé des mains.
- colligere
togam, Mart. 7, 33, 4 : retrousser sa toge.
- passif
réfl. - nodo sinus collecta fluentes,
Virg. En. 1, 320 : ayant relevé
sur elle par un nœud les plis ondoyants de sa robe. d
-
contracter, resserrer.
- cogebantur
breviore spatio orbem colligere, Liv. 2, 50, 7 : ils étaient forcés de
resserrer leur cercle plus étroitement.
- in
spiram se colligit anguis, Virg. G. 2, 154 : le serpent se ramasse en
spirale.
- se
in sua colligit arma, Virg. En. 10, 412 : il se ramasse derrière son
bouclier.
- collecta
in figuram alitis, Virg. En. 12, 862 : s’étant ramassée sous la forme
d’un oiseau. --- cf. Plin. 8, 45.
- [fig.] Cæl.
d. Cic. Fam. 8, 11, 3.
- hastas
protendere, colligere Tac. An. 2, 21 : porter en avant, ramener les
piques.
- colligere
equos, Ov. M. 2, 398 : retenir les chevaux, les arrêter.
- colligere
gressum, Sil. 6, 399, gradum Sil. 7, 695
: suspendre la marche. e
- fig. rassembler,
ramasser, réunir.
- [des
bons mots] Cic. Off. 1, 104.
- [les
fragments qui restent des Pythagoriciens] Cic. Tusc. 4, 3.
- civitatum
animo calamitates colligere, Cic. Inv. 1, 1 : passer en revue
par la pensée les malheurs des cités. f
- recueillir pour soi, réunir pour soi,
acquérir, gagner.
- colligere
benevolentiam, Cic. Læl. 61 : ganer la bienveillance.
- colligere
auctoritatem, Cæs. BG. 6, 12, 8 : gagner du prestige.
- colligere
existimationem, Cic. Cæcil. 72 : gagner de la considération.
- ex
aliqua re invidiam crudelitatis, Cic. Verr. 2, 5, 19 : s’attirer par
quelque chose une odieuse réputation de cruauté.
- colligere
vires ad agendum aliquid, Liv. 29, 30, 5 : grouper autour de soi des
forces pour tenter quelque action.
- colligere
sitim, Virg. G. 3, 327 : provoquer la soif.
- colligere
frigus, Hor. Ep. 1, 11, 13 : souffrir du froid.
- se
colligere : se ramasser, se recueillir, se reprendre.---
Cic. Tusc. 4, 78 ; Div. 1, 57, etc.
- se
conligere ex terrore : se remettre de sa crainte.
- quid est autem
se ipsum colligere nisi dissupatas animi partis rursum in suum locum
cogere ? Cic. Tusc. 4, 78 : or qu'est-ce que se remettre, si ce n'est
faire que les parties de l'âme, qui venaient d'être dérangées, se
retrouvent dans leur état naturel ?
- colligere
animum (mentem, animos) : se ressaisir, se remettre, revenir à
soi, reprendre
ses esprits. --- cf. Tac.
An. 1, 12; Liv. 3, 60, 11; Ov. M. 14, 352.
-
se ex maximo timore colligere, Cæs. BC. 3, 65 : se remettre
d’une extrême frayeur. g
- embrasser numériquement.
-ambitus
centum duos pedes colligit, Plin. 36, 77 : le tour est de cent deux
pieds. --- cf. 12, 23.
-centum
et viginti anni ab interitu Ciceronis in hunc diem colliguntur, Tac. D.
17 : de la mort de Cicéron à ce jour, c’est un total de cent vingt ans.
--- cf. G. 37. h
- conclure logiquement.
- colligere+ prop. inf.ou colligere
ut + subj. : conclure que.
- ita
ratione colligere ut... Cic. : conclure d'après un raisonnement que...
- os
læsum esse ex dolore colligimus, Cels. : la douleur nous
fait conclure qu'un os a été blessé.
- quædam
notæ sunt ex quibus colligimus quid futurum sit, Cels. : de certains
symptômes nous inférons ce qui va suivre.
-bene
conligit hæc pueris esse grata, Cic. Off. 2, 57 : il en infère avec
raison que ces spectacles plaisent aux enfants.
-ex
eo conligere potes quanta occupatione distinear, Cic. Att. 2, 23, 1 :
par là tu peux juger des occupations qui m’accaparent.
-inde
colligere, Liv. 7, 37, 9 : conclure de là.
-abl. seul Col.
4, 3, 2 ; Quint. 2, 20, 5; id. 3, 6, 103; 5, 13, 14;
6, 3, 37; 7, 4, 1.
-quo
quid colligo ? Sen. Ben. 3, 31, 3 : quelle conclusion tiré-je de là ?
- voir
hors site dicolat-angldicolat-allem
collīmĭnĭum,
ĭi, n. : c. collimitium. --- Sol. 49, 6.
collīmĭtānĕus,
a, um [cum, limitaneus] : limitrophe. --- Sol. 40, 9 ; Aug.
Serm. 46, 27.
collīmo,
āre, ātum [cum, limus, adj.] : - tr. -
- collimare
oculos ad aliquid, Apul. M. 9, 42 : regarder qqch du coin de l'œil, à
la dérobée.
collĭmontĭus,
a, um : montagneux. --- CIL 3, 961.
collina
:
1
- collīna, æ, f. [(collis]
: pays de collines. --- Grom. 314, 12.
2
- Collīna Porta, æ, f. : la Porte Colline (voisine du mont Quirinal, au
nord de Rome).--- voir collinus.
- voir hors site l'article de P. Festus.
collīnĕātē
(collīnĭātē) [collineo] : en ligne droite, exact ement.
- collineatissime,
J. Val. 3, 30 : de la façon la plus précise.
collīnĕātus,
a, um : part. passé de collineo; dirigé, aligné.
collīnĕo
(conlīnĕo) et
collīnĭo (conlīnĭo),
āre, āvi, ātum [cum, linea] : 1
- tr. - diriger en visant.
conlineare sagittam aliquo, Cic. Fin. 3, 22 : viser un but avec une
flèche. 2
- intr.
- viser juste, atteindre le but,
tirer droit.--- Cic. Div. 2, 121.
collīno
(conlīno), ĕre, lēvi, lĭtum : - tr. - 1
- oindre avec, enduire de.
- collinere
aliquid aliqua re : enduire qqch de qqch.
- collinere
tabulas cerā, Gell. 17, 9, 17 : enduire des tablettes de cire. 2
- gâter,
souiller, corrompre. --- Plaut. Most.
291.
collīnus,
a, um [collis] : - 1 -
de
colline, de
coteau. - 2 - relatif
aux collines de Rome.
- Collinæ
herbæ, Prop. 4, 5, 11 : les herbes qui poussent près de la Porte
Colline.
- Collina
turris, Juv. 6, 291 : tour située près de la Porte Colline.
- Salii Collini : les Saliens
Collins. --- voir hors siteSaliens Collins.
- voir Collina.
collīphĭum
= coliphium.
Collippo,
ōnis, m. : ville de la Lusitanie. --- Plin. 4, 113.
- Collippōnensis,
e : de Collippo. --- CIL 6, 16100.
collĭquĕfactus
(conlĭquĕfactus),
a, um [cum, liquefio] : -
1
- fondu.
--- Varr. R. 2, 4, 6. - 2
-
dissous. --- Cic. Clu. 173.
collĭquesco
(conlĭquesco), ĕre, līqui [cum, liquesco] : - intr. - 1
- se fondre, se liquéfier.
--- Varr. d. Non. 334, 27.
- caro in humorem crassum colliquescit, Apul.
Apol. 50, 1 : la chair se résout en une humeur épaisse. 2 - fig. fondre en larmes.
--- Front. p. 232 N.
colliquiæ
= colliciæ.
--- Col. 2, 5, 3.
collis,
is m. (abl. colle;
qqf. colli, arch.;
fém. arch.) :
-colli, Lucr. 2, 317 et 322; Auct. Aetn. 466; gén.
plur. collium, Tac.
Agr. 37; Lact. Opif. Dei, 10. 1
- colline, coteau. ---
Varr. L. 5, 36; Cic., Cæs., Liv., etc.
- colles
viridissimi, Cic. Verr. 3, 47 : collines des plus verdoyantes. 2
- montagne
(poét.).--- Sil.
3, 420.
collīsa,
ōrum, n. [collisus] : meurtrissures. --- Plin. 29, 33.
collīsi
: parf. de collido.
collīsĭo,
ōnis,
f. [collido] : 1 -
heurt, choc,
froissement, collision. 2
- élision, crase
(t. de gram.).
collīsus
(conlīsus)
:
1
- collīsus,
a, um : part. passé de collido. - a
- frappé contre, heurté, battu. - b
- blessé. - c - devenu
hostile.
- collisus
nasus, Sen. Ira, 3, 22, 4 : nez épaté.
- collisa
inter se duo rei publicæ capita, Vell. 2, 52, 3 : les deux chefs de
l'Etat
aux prises.
- ignes
sunt aēris triti et impetu inter se majore collisi, Sen. Nat.
7, 20, 1 : (la foudre, c'est) un feu dû à l'air froissé et qui jaillit
d'une forte collision atmosphérique.
- collisa,
ōrum, n. : meurtrissures.---
Plin. 29, 33.
2
- collīsŭs,
ūs, m. : heurt, choc, frottement.
- collisus
dentium, Cæl. Aur. Acut. 2, 12 : claquement des
dents.--- Plin.
9, 114; Sen. Nat. 6. 9, 1.
collĭtĕo, ēre
[cum, lateo] : - tr. - être caché avec. --- N. Tir.
collĭtesco, ĕre, tŭi : - intr.
- se cacher avec. --- N. Tir.
collĭtus
(conlĭtus), a, um : part. passé de collino. - 1
- enduit, frotté. - 2
- souillé, sali.
Collŏcat,
n. ind. : ville d'Ethiopie. --- Plin. 6, 193.
collŏcātĭo
(conlŏcātĭo), ōnis, f. [colloco] : 1
- arrangement, installation,
disposition.
- collocatio
mœnium, Vitr. 5, 3, 1 : construction de remparts.
- conlocatio
siderum, Cic. Tim. 30 : la position des astres.
- conlocatio
verborum, Cic. de Or. 3, 171 : arrangement des mots (dans la phrase).
- ou absttconlocatio.
--- Cic. Or. 232. 2 - action de donner en mariage.
- conlocatione
filiæ, Cic. Clu. 190 : en lui donnant sa fille.
collŏcātus
(conlŏcātus), a, um : part. passé de colloco. - 1
- mis, placé, établi. - 2
- placé (en parl.
de l'argent), employé. - 3
- mis en ordre.
collŏco
(conlŏco), āre, āvi, ātum [cum, loco] : - tr. -
- (Lebaigue
P. 231 et P.
232) 1
- placer, établir.
- conlocari jussit hominem in aureo lecto strato pulcherrimo textili
stragulo, magnificis operibus picto, Cic. 5, 61 : il fit installer
l'homme sur un lit d'or recouvert d'une couverture tissée splendidement
brodée. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 434; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- omnem
materiam conversam ad hostem conlocabat, Cæs. BG. 3, 29, 1 : il
faisait
disposer tout le bois de manière qu'il fût tourné contre l'ennemi.
- collocare
saxa in muro, Cæs. BG. 2, 29, 3 : placer des pierres sur un mur.
- suo
quidque in loco collocare, Cic. de Or. 1, 162 : mettre chaque objet à
sa place convenable.
- collocare
tabulas in bono lumine, Cic. Br. 261 : placer des tableaux en belle
lumière (dans leur jour).
- collocare
aliquem in cubili, Cic. Tusc. 2, 39 : mettre qqn au lit. --- Rep.
1, 17.
- collocare
impedimenta in tumulo, Cæs. BG. 6, 8, 3 : installer les bagages sur
une hauteur [post legiones,
Cæs. BG. 2, 19, 3, derrière les légions].
- comites
ejus apud ceteros hospites conlocantur, Cic. Verr. 1, 63 : ses
compagnons sont logés chez les autres hôtes.
- ut
ante suum fundum Miloni insidias conlocaret, Cic. Mil 27 : pour dresser
des embûches à Milon devant sa propriété.
- qui
erant in statione pro castris conlocati, Cæs. BG. 5, 15, 3 : ceux qui
montaient la garde en avant du camp.
- collocare
legiones propius Armeniam, An. 13, 7 : établir les légions plus près de
l'Arménie.
- collocare
cohortes quattuor advorsum pedites hostium, Sall. J. 51, 3 : disposer
quatre cohortes en face de l'infanterie ennemie.
- certis
locis cum ferro homines conlocati, Cic. Cæc. 41 : des hommes
armés placés à des endroits déterminés.
- eos
eodem loco in acie conlocat, Cæs. BC. 2, 33, 3 : il les range en
bataille au même endroit. --- cf. Cic. Phil. 1, 25 ; Cæl. 65.
- se
Athenis conlocavit, Cic. Fin. 5, 4 : il se fixa (s'établit) à Athènes.
- avec in
acc. - in tabernam vasa et servos
collocare, Plaut. Men. 986 : installer à l'auberge bagages et esclaves.
- se
collocare in arborem, Plaut. Aul. 706 : s'installer sur un arbre.
- exercitum
in provinciam quæ proxuma est Numidiæ hiemandi gratia conlocat, Sall.
J. 61, 2 : il établit son armée en vue des quartiers d'hiver dans la
partie de la province la plus rapprochée de la Numidie. 2 - fig. placer, établir, employer.
- scientia
rerum earum, quæ agentur aut dicentur, loco suo conlocandarum, Cic.
Off. 1, 142 : savoir mettre toutes choses, actions ou paroles, à leur
place.
- vocum
judicium ipsa natura in auribus nostris conlocavit,
Cic. Or. 173 : la nature même a mis dans nos oreilles la faculté de
juger les tons.
- collocare
adulescentiam in voluptatibus, Cic. Cæl. 39 : consacrer sa jeunesse
aux plaisirs.
- collocare
omne suum studium in doctrina, Cic. Q. 1, 1, 29 : mettre toute son
application à la science.
- totum
se collocare in cŏgnitione et scientia, Cic. Off. 1, 158 : se consacrer
tout entier à l'étude et au savoir.
- totum
se collocare in optimo vitæ statu exquirendo, Cic. Tusc. 5, 2 :
s'employer entièrement à la recherche du meilleur état de la vie.
- de
cujus moderatione in prioribus libris satis collocavi, Tac. An. 6, 27 :
à parler de sa modération j'ai consacré assez de développements dans
les livres précédents.
- collocare
sese palam in meretriciā vitā, Cic. Cæl. 20 : faire profession ouverte
de femme débauchée.
- in
vestibulo domus conlocare, Suet. Aug. 100, 3 : exposer (le corps
d'Auguste) dans le vestibule de sa maison.
- collocare
famam in tuto, Quint. 12, 11, 7 : mettre sa renommée en sûreté.
- collocare
aliquem in soporem, Plaut. Am. 1, 1, 148 : plonger qqn dans le sommeil,
endormir qqn (= tuer qqn).
- jam
pridem videtur factum, heri quod homines quattuor in soporem
collocastis nudos, Plaut. Amp. 301 : il me semble qu'il s'est passé un
siècle depuis que, hier, vous avez endormi ces quatre hommes tout nus. --- trad. Pierre Grimal; éd. Gallimard.
- satis
longa vita et in maximarum rerum consummationem large data est, si tota
bene collocaretur, Sen. Brev. 1, 1, 3 : la vie est assez longue et nous
a été accordée largement pour l'accomplissement des plus grandes
choses, mais il faudrait qu'elle fût toute entière bien employée. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 121, éd. Vuibert.
- in animis ego vestris omnes triumphos meos, omnia ornamenta honoris,
monumenta gloriæ, laudis insignia condi et collocari volo, Cic. Cat. 3,
11 : c'est dans vos cœurs que je veux triompher; c'est là que je veux
placer tous mes titres d'honneur, tous les trophées de ma victoire.
- poét.
quot
tua Mænalios conlocat hasta sues ! Mart. 5, 65 : combien de sangliers
pareils à ceux du Ménale ta lance étend, morts, sur le sol ! (ou que
de sangliers... ta lance terrasse (jette sur le sol ou cloue au
sol). 3 - mettre en place, régler, arranger.
- vix
ut rebus quas constituissent conlocandis atque administrandis tempus
daretur, Cæs. BG. 3, 4, 1 : en prenant à peine le temps de régler et
d'exécuter les résolutions prises.
- collocare
rem militarem, Cic. Fam. 2, 13, 3 : régler les affaires militaires.
- rhét. - verba
diligenter conlocata, Cic. Or. 227 : mots placés avec soin.
-
conlocationis est componere et struere verba sic, ut neve asper eorum
concursus neve hiulcus sit, Cic. de Or. 3, 171 : l'arrangement des mots
consiste à les disposer de façon qu'ils se joignent sans dureté ni
coupure. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 143, éd. Vuibert.
- ratio
collocandi, Cic. Part. 11 : l'art de bien disposer les mots.
- simplicia,
conlocata verba, Cic. Or. 80 : mots isolés, mots groupés. 4
- placer, mettre à un rang déterminé.
- collocare
aliquem in altissimo gradu dignitatis, Cic. Sen. 2 : placer qqn au plus
haut degré de dignité. --- Rep. 1, 69. 5
- mettre en possession.
- collocare
aliquem in patrimonio suo, Cic. Phil. 13, 12 : mettre qqn en possession
de ses biens. 6
- donner une fille en mariage.
- collocare
aliquam in matrimonium, Cic. Div. 1, 104 : donner
une (fille) en mariage.
- ou
collocare aliquam
nuptum, Cæs. BG. 1, 18, 7; ou collocare
aliquam nuptui, Col. 4, 3, 6.
- eas
in familiarum amplissimarum matrimoniis conlocavit, Cic. Rep. 2, 12 :
il unit ces jeunes filles par des mariages aux plus illustres familles.
--- Phil. 2, 44. -
consulebatur utrum bono viro pauperi an minus probato diviti filiam
collocaret, Cic. Off. 2, 71 : on le consultait pour savoir s'il
donnerait sa fille à un homme de bien pauvre ou à un riche moins
estimé. --- Touratier, Syntaxe latine, p. 434; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994.
- Galbæ
filio filiam suam conlocaverat, Cic. Br. 98 : il avait marié sa fille
au fils de Galba. --- Cæs. BG. 1, 18, 6.
- matrem in Biturigibus homini illic nobilissimo ac potentissimo
conlocasse, Cæs. BG. 1, 18, 6 : il avait marié sa mère chez les
Bituriges à un homme très connu et très puissant là-bas.--- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 447; éd. Peeters Louvain-la-Neuve 1994. 7
- placer de l'argent (sur qqch).
- collocare
dotem in fundo, Cic. Cæc. 11 : placer une dot (l'asseoir) sur un fonds
de terre.
- collocare
pecuniam in prædiis, Cic. Cæc. 16 : placer de l'argent en biens-fonds.
- pecunias
magnas collocatas habere in ea provincia, Cic. Pomp. 18 : avoir des
sommes considérables placées dans cette province.
- collocare
pecuniam, Cic. Off. 2, 87 : faire un placement d'argent.
- bene
apud aliquem munera collocare, Cic. Verr. 5, 56 : bien placer sur qqn
ses dons.
- patrimonium
in rei publicæ salute collocare, Cic. Phil. 3, 2, 3 : dépenser sa
fortune
pour sauver la république.
- collocare
beneficium, Cic. Off. 2, 70 : bien placer (sur qqn) ses bienfaits.
--- Fam. 13, 28, 3; Verr. 5, 37.
collŏcŭplēto
(conlŏcŭplēto), āre, āvi : - tr. - 1
- enrichir, avantager. --- Ter. Haut. 258. - 2
- embellir, rehausser,
relever, orner.
- rei
collocupletandæ causā, Auct. Her. 2, 18, 28 : pour
rehaussser le sujet.
collŏcūtio
(conlŏcūtio), ōnis, f. [colloquor] : entretien. --- Cic. Att.
12, 1, 2; Phil. 11, 5.
- venire
in conlocutionem cum adiquo, Her. 1, 25 : entrer en pourparlers avec
qqn.
collŏcūtor,
ōris, m. [colloquor] : interlocuteur. --- Aug. Conf. 9, 6.
- adjtcollocutorem
pateris sermonem, Tert. Prax. 5 : tu souffres les propos
d'un interlocuteur.
collŏquĭum
(conlŏquĭum), ĭi, n. [colloquor] : 1
- colloque, entrevue.
- venire
in conloquium, Cæs. BG. 1, 35, 2 : se rendre à une entrevue. 2
- conversation, entretien.
- conloquia
amicorum absentium, Cic. Phil. 2, 7 : entretiens avec des amis absents
[par correspondance].
collŏquor
(conlŏquor), collŏqui, collŏcūtus sum : causer, s’entretenir,
avoir une entrevue.
- conloqui cum aliquo, Cic. Br. 218 : s'entretenir avec qqn [de aliqua re, Cic. de Or. 1,
26, sur qqch].
- mittitur
ad eos colloquendi causā Caius Arpineius, Cæs. BG. 5, 27, 1 : on leur
envoie pour cette entrevue C. Arpinéius. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 173; éd. Peeters France.
- Socrates, cum esset ex eo quæsitum, Archelaum ... nonne beatum putaret, 'haud scio' inquit; 'numquam enim cum eo conlocutus sum, Cic. Tusc. 5, 34 : comme on demandait à Socrate s'il n'estimait pas Archélaus heureux, il répondit : je ne sais pas, je ne me suis jamais entretenu avec lui. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 112, éd. Vuibert.
- cum
Cæsaris equitibus fide data inter se colloquebantur, Cæs. B. Afr. 29
: (les cavaliers germains et gaulois de Labiénus) faisaient trêve et
s'entretenaient avec les cavaliers de César.
- inter
se colloquebantur, Cæs. B. Afr. 56 : ils avaient ensemble des
pourparlers. --- cf. Curt. 8, 4, 14; Cic. de Or. 1, 8,
32; id. ib. 1, 7, 26; id. Div. 1, 41, 90.
- colloqui
cum aliquo per litteras, Cic. Fam. 1, 7, 1 : correspondre avec qqn par
lettres.
- avec
acc. -de
rebus quas tecum colloqui volo, Nep. Them. 9, 4 : sur les objets dont
je désire t'entretenir.
- scelesta
viden' ut ne id quidem me dignum esse existimat, quem adeat, quem
conloquatur, Plaut. As. 149 : voyez comme cette abominable femme ne
juge même pas que je vaille la peine qu'elle vienne me trouver, me
parler. --- (trad. P. Grimal, folio classique).
- te
volo colloqui, Plaut. Amph. 898 : j'ai à te parler.
--- cf.
Mil. 1008 ; Most. 783 ; Trin. 1135; Cic. Verr.2, 135.
- acc. obj. intér. cum
essent perpauca inter se conlocuti, Cic. Rep. 1, 18 : ayant échangé
seulement quelques propos.
collŭbet
= collibet.
collubus
= collybus.
collūcĕo
(conlūcĕo), ēre : - intr. - briller de toutes parts, resplendir.
-
[en parl. du soleil] Cic. Nat. 2, 40; [des
torches]. --- Tac. An. 3, 4.
- avec abl. cujus
(candelabri) fulgore conlucere atque illustrari templum oportebat, Cic.
Verr. 4, 71 : (candélabre), dont l'éclat devait faire
resplendir
et illuminer le temple.
-avec ab mare
a sole conlucet Cic. Ac. 2, 105, sous les rayons du soleil la mer de
toutes parts étincelle
-fig. vidi
conlucere omnia furtis tuis, Cic. Verr. 1, 58 : j'ai vu tout
resplendir du produit de tes vols.
collūcesco,
ĕre, colluxi : - intr. - se mettre à briller.
--- Oros. 3, 23, 3.
- collucescit
: il devient clair, il devient évident. --- Boët.
Syll. Hyp.
1, p. 623.
colluctātĭo,
ōnis, f. [colluctor] : lutte corps à corps. --- Col. 6, 2, 4.
- fig.est
aliis cum verbis suis colluctatio, Quint. 11, 3, 56 : chez d'autres la
bouche lutte avec les mots.
colluctātor
(conluctātor), ōris, m. [colluctor] : antagoniste. --- Lact.
Opif. 1, 7; Aug. Serm. 216, 6.
colluctor,
āri, ātus sum [cum, luctor] : - intr. - lutter avec ou contre,
s'affronter corps à corps. --- Just. 13, 8, 8; Apul. M. 2, 17,
5.
- colluctari
prædonibus, Prud. Hamart. 521 : lutter contre des brigands.
- fig.
philosophus cum petulantia morbi colluctans, Gell. 12, 5, 9 : un
philosophe qui lutte contre la violence de la maladie.
collūdo
(conlūdo), ĕre, lūsi, lūsum : - intr. - 1
- jouer avec, jouer ensemble.
- paribus
colludere, Hor. P. 159 : jouer avec ceux de son âge. --- cf.
Virg. G. 1, 369. 2
- être
de connivence, s'entendre frauduleusement, être d'intelligence.
- nisi tecum conlusisset, Cic. Verr. 2, 58 : s'il n'y avait pas eu
collusion entre vous.
collūsōrĭē
(conlūsōrĭē), adv. [collusor] : par connivence, en usant de collusion,
par collusion. --- Dig. 30, 1, 57.
collustrātus,
a, um : part. de collustro.
collustrĭum,
ĭi, m. [collustro] : confrérie qui présidait à la purification des
champs dans une région. --- CIL 5, 5005.
collustro
(conlustro), āre, āvi, ātum [cum, lustro] : - tr. - 1
- éclairer vivement, illuminer.
- sol
omnia conlustrans, Cic. Nat. 2, 92 : le soleil qui éclaire toutes
choses.
- corlustrata
[plur. n.] in picturis, Cic. Or. 36 : les parties
éclairées dans un tableau. 2 - parcourir
du
regard, passer en revue.
- cum
omnia conlustrarem oculis, Cic.Tusc. 5, 65 : en parcourant des yeux
l'ensemble.
- collustrare
animo, Cic. Rep. 3, 7 : passer en revue par la pensée. --- Virg.
En. 3, 651; Tac. An. 2, 45.
Collūthus
(Colūthus), i, m. : nom d'homme. --- Aug. Hæres. 65.
collūtĭo
(conlūtĭo), ōnis, f. [colluo] : action de laver [bouche, dents]. ---
C. Aur. Chron. 2, 4, 72.
collŭto,
āre [cum, lutum] : - tr. - salir. --- Ps. Vigil.-Taps.
Pallad. 1, p. 502.
collŭtŭlento,
āre [cum, lutulento] : - tr. - couvrir de boue, déshonorer. ---
Plaut. *Trin. 693.
collūtus
(conlūtus),
a, um : part. passé de colluo; lavé, rincé,
humecté.
collŭvĭāris,
e : d'égout, de cloaque.
- colluviaris
porcus : porc engraissé d'aliments mélangés et d'immondices.
- voir hors site l'article deP. Festus.
collŭvĭārĭum,
ĭi, n. : soupirail d'un aqueduc.
-voir hors sitecolluviarium.
collŭvĭēs
(conlŭvĭēs), ēi, f. [colluo] :
1
- eaux grasses, immondices, ordures.
--- Col. 1, 5, 6; Plin. 24, 176. 2
-fig. mélange impur,
confusion, chaos.
- in
ea colluvie regnare, Attic. d. Cic. Att. 9, 10, 7 :
régner sur ce chaos. 3
- saleté, ordure.
- colluviem
istam non nisi metu coercueris, Tac. An. 14, 44 : cette racaille (cette
pègre, ce ramas), on ne la contiendra que par la crainte.---
Aug. Civ. 2, 18; voir colluvio.
collŭvĭo
(conlŭvĭo), ōnis, f. [colluo] :
1
- mélange impur, confusion, trouble, chaos.
--- Cic. CM 84 ; Liv. 4, 25.
- ex
omnium scelerum conluvione natu, Cic. Sest. 15 : issu d'un ramassis de
tous les vices.
-
in conluvione Drusi, Cic. Vat. 23 : dans l'état de confusion créé par
Drusus (le bourbier de Drusus).
- peccatorum
colluvio, Ambr. Off. 1, 1, 6 : le bourbier des péchés.
- colluvio
verborum, Gell. 1, 15, 17 : un flux bourbeux de paroles. 2
- souillure. --- Amm.
31, 9, 5.
collŭvĭum,
ĭi, n. :
immondices. --- Isid. Diff. 40.
colly̆bista,
æ, m. : courtier, agent de change. --- Hier. Matth. 21, 12.
- gr. κολλυϐιστής.
collybus
(collŭbus), i, m. : - 1
- droit
sur le change de la monnaie. --- Cic. Verr. 3, 181.
- 2
- change.
--- Cic. Att. 12, 6, 1.
- gr. κόλλυϐος.
collyra
:
1
- collȳra, æ, f. : collyra
(sorte de pain pour la soupe). --- Plaut. Pers. 92.
gr. κολλύρα.
2
- Collȳra, æ, f. : amante du
poète Lucilius. --- Porph. Hor. O. 1, 22, 10.
collȳrĭcus,
a, um : fait avec le pain nommé collyra.
--- Plaut. Pers. 97.
collȳrĭda, æ, f. : gâteau. --- Vulg. Levit. 7, 12.
collȳrĭŏlum,
i, n. [collyrium] : petit suppositoire. --- Macer. 4, 12.
collȳris,
ĭdis, f. :
- gr.
κολλυρίς.
1
- sorte
de petit gâteau, de petit pain. --- Aug. Genes. 8, 5. 2
- ornement
de tête à l'usage des femmes. --- Tert. Cult. fem. 2, 7. 3
- mauve
sauvage. --- Apul. Herb. 40. 4
- sorte
de poisson. --- *Plin. 9, 61 ; 32, 146.
1 - cŏlo,
ĕre, cŏlŭi,
cultum : - tr. - a
- cultiver,
soigner.
- colere agrum, Cato, Agr.
61 ; agros, Cic. Tusc. 2, 13 ; vitem, Cic. Fin. 4, 38 : cultiver un
champ, des champs, la vigne.
- prædia
aliis coluit non sibi, Cic. Am. 49 : il a cultivé des terres pour
autrui, non pour lui. --- cf. Touratier, Syntaxe latine, p. 412; éd. Peeters France.
- fig.
colere corpora, Ov. Ars 3, 107 : soigner, parer son corps
- colere lacertos auro,
Curt. 8, 9, 21 : parer (orner) d'or ses bras. b
- soigner,
traiter.
- colere aliquem arte,
opulenter, Sall. J. 85, 34 : traiter qqn durement, royalement. c -en parl. des dieux
veiller sur, protéger.
- colere genus hominum,
Plaut. Pœn. 1187 : protéger le genre humain.
- dum terras hominumque
colunt genus, Hor. Ep. 2, 1, 7 : tandis qu'ils veillent sur les terres
et sur le genre humain.
- Pax arva colat, Tibul. 1,
10, 45 : que la Paix protège nos champs. d - habiter.
- colere urbem, Cic. Fam. 2,
12, 2 : habiter la ville [Rome].
- qui has nobiscum terras
colunt, Cic. Nat. 2, 164 : ceux qui habitent la même terre que nous.
- en
parl. des dieux - divi divæque, qui
maria terrasque colitis, Liv.
29, 27, 1 : dieux et déesses, qui habitez les mers et les terres.
--- cf. Plaut. Pœn. 950; Virg. B. 2, 62; 3, 61; Liv. 24, 39,
8; 31, 30, 9.
- abst.
- colunt circa utramque ripam Rhodani,
Liv. 21, 26, 6 : ils
habitent sur les deux rives du Rhône. --- Plaut. Ps.
202; Liv. 24, 49, 6,
etc.; Curt. 9, 9, 2.
- colunt discreti ac
diversi, Tac. G. 16 : ils ont
des habitations séparées, isolées en tous sens. e
- cultiver,
pratiquer, entretenir.
- nec vitam illam colere
possum, Cic. Att. 12, 28, 2 : et je ne puis
pratiquer ce genre de vie-là.
- colere vitam = degere
vitam, Plaut. Most.
731, etc. : passer sa vie, vivre. --- Ter.
Haut. 136.
- ævum vi colere,
Lucr. 5, 1145 : vivre dans la violence.
- colere virtutem, Cic.
Arch. 16; justitiam, Cic. Off. 1, 149
: pratiquer la vertu, la justice.
- colere studium
philosophiæ, Cic. Br. 315 : cultiver l'étude de la
philosophie.
- colere æquabile et
temperatum orationis
genus, Cic. Off. 1, 3 : cultiver un genre de style simple et
tempéré. f
- honorer.
- colere deos, Cic. Nat. 1, 115,
etc. : honorer les dieux.
- religione maxima colitur,
Cic. Verr. 4, 96 : [ce
dieu] est l'objet du plus grand culte.
- Musarum delubra colere,
Cic. Arch. 27 : honorer les sanctuaires des Muses.
- colere sacrarium summa
cærimonia, Them.
8, 4 : entourer un sanctuaire de la plus grande vénération. g
- honorer,
pratiquer avec respect.
-
colebantur religiones pie magis quam magnifice, Liv. 3, 57, 7
: on
mettait dans l'exercice du culte plus de piété que de magnificence.
-
sacra privata colere, Cic. Dom. 105 : accomplir les sacrifices
domestiques.
- religionum colentes, Cic.
Planc. 80 : ceux qui observent
les prescriptions religieuses, les hommes religieux. h
- honorer
qqn, l'entourer de respect,
de soins, d'égards.
- aliquem observare et
colere, Cic. Off. 1, 149 : entourer qqn d'égards et
d'attentions. --- Mur. 70 ; Fam. 6, 10, 7, etc.
- a M. Antonio absens
litteris colebatur, Nep. Att. 20, 4 : absent, il
recevait par lettres les marques d'estime d'Antoine.
- aliquem colere
donis, Liv. 31, 43, 7 : faire sa cour à qqn par des présents.
- semper ego
plebem Romanam colo atque colui, Liv. 7, 32, 16 : pour moi
toujours je
suis et j'ai été dévoué aux plébéiens.
- amicos colere, Cic. Læl.
85 : cultiver ses amis.
- voir
hors site dicolat-angldicolat-allem
2
- cōlo, āre,
ātum [cōlum] : - tr. - verser goutte à goutte,
passer à
l'étamine, filtrer, purifier.
- non illi norunt aruum colere vel aurum colare vel equum domare vel
taurum subigere vel ouem vel capram tondere vel pascere, Apul. Flor. 6
: ils ne savent point cultiver un champ, couler le vin, dompter un
cheval, soumettre un taureau, tondre ou faire paître une brebis, une
chèvre.
- quod
ubi factum est, cera per stramenta vel juncos defusa colatur, Col. 9,
16, 1 : après cette opération, on verse la cire en fusion sur un
tablier de paille ou de jonc. --- Col. 12, 11,
1; Pall. Febr. 27; Plin.
25, 164; Col. 7, 8, 7; Veg. 2, 28,
19; Apic. 4,
2; Plin.
31, 38; 31, 95.
cōlŏbathra,
ōrum, n. : échasses. --- N. Tir. 107, 67.
- gr. κωλοϐαθρον.
cōlŏbathrārĭus,
ĭi, m. : celui qui marche sur des échasses. --- Non. 115, 20.
cŏlŏbĭcus,
a, um : qui est estropié, mutilé. --- Firm. Math. 3, 14, 8.
- gr.
κολοϐικός.
cŏlŏbĭum,
ĭi, n. : tunique à courtes manches. --- Serv. En. 9, 616;
Isid. 19, 22, 24.
- gr.
κολόϐιον.
Colobōna, æ, f. : ville de la Bétique. --- Plin. 3, 11.
cŏlŏbŏs,
ŏn : mutilé.
- gr.
κολοϐός.
- versus
colobos, Mall. 7 : vers catalectique.
cŏlŏbum,
i, n. : c. colobium. --- Cod. Th. 14, 10, 1.
Cŏlŏcasītis,
ĭdis, f. : île de la Troglodytique. --- Plin. 6, 172.
cŏlŏcynthis,
ĭdis, f. : coloquinte [plante]. --- Plin. 20,14; Isid. 17, 9,
32.
- gr.
κολοκυνθίς.
colœphium
: voir colyphium. --- *Mart. 7, 67, 12.
cōlŏn
(cōlum), i, n. :
- gr. κῶλον :
membre (d'homme ou
d'animal); jambe; le côlon. 1 - côlon,
partie du gros intestin.--- Plin. 11, 202.
- coli tormentum, Plin.
22, 79 : colique.
- coli dolor, Scrib. Comp.
122 : colique. 2
- colique. ---
Plin. 20, 162; 31, 102; Scrib. Comp. l. l.; Ser. Samm. l. l. 3 - partie,
portion d'un ouvrage, morceau. --- Aug. d. Don.
Virg. 12. 4 - membre
de phrase. --- Isid. 2, 18, 1. 5 - partie
de vers.--- Quint. 9, 4, 78.
cŏlōna,
æ, f. [colonus] : cultivatrice, paysanne, fermière.
--- Ov. F. 2, 646.
Cŏlōnæ,
ārum, f. : Colones (ville de la Troade).--- Nep.
Paus. 3, 3.
- gr. Κολωναί.
cŏlōnārĭus,
a, um : relatif au colonus,
au paysan. --- Sid. Ep. 5, 19.
cŏlōnātŭs,
ūs, m. [colonus] : condition de laboureur, colonat.---
Cod. Th. 12, 1, 33; 14, 18, 1.
Cŏlōnē,
ēs, f. : ville du Péloponnèse. --- Plin. 5, 123.
Cŏlōnēus,
a, um : de Colone (bourg d'Attique, près d'Athènes).
- gr. Κολώνειος.
- Oedipus Coloneus, Cic. CM 22 : Oedipe à Colone (tragédie de
Sophocle). ---cf.
Οἰδίπους ἐπὶ Κολωνῷ.
cŏlōnĭa,
æ, f. [colonus] : 1 - colonie.
- colonias collocare in
locis idoneis, Cic. Agr. 2, 73
: établir des colonies dans des lieux propices.
- in colonias
mittere, Liv. 4, 49, 14 : envoyer en colonie [pour
fonder des
colonies]. 2
- les
colons.
- coloniam mittere in locum
aliquem, Cic. Div.
1, 3 : envoyer qq part une colonie. 3
- propriété à la campagne,
propriété rurale, terre.
- Col. 11, 1, 23; Dig. 19, 2, 24, § 4;
33, 7, 20. 4
- séjour, domicile.
- dare
nomen ad coloniam molarum, Plaut. Ps. 1100 : donner un nom au domicile
des mules. ---
Plaut. Aul. 576. 5
- Cŏlōnĭa
Agrippinensis, Trajana, etc. : voir Agrippinensis,
etc.
cŏlōnĭārĭus,
a,
um
[colonus] :
qui appartient à une
colonie.
--- GAI. Inst. 3, 56.
- coloniarĭa,
æ, f. :
femme née dans une colonie.
ccŏlōnĭca,
æ, f.
[colonus] :
maison de cultivateur, de
fermier.
--- Aus. Ep. 4, 7.
cŏlōnĭcus,
a, um
[colonus] : 1 - de
ferme, de métairie.
- ovium genus colonicum,
Plin. 8, 189 : brebis de
ferme. ---Varr. R.1,
17, 2; Plin. 26, 96. 2 -
de
colonie.
- cohortes
colonicæ, Cæs. BC. 2, 19, 3
: cohortes levées dans les colonies. --- Suet. Aug. 46.
Cŏlōnis, ĭdis, f. : île de
la mer Egée.
--- Plin. 4, 56.
cŏlŏnŏmŏn
melos, n. : chant discordant [leçon abandonnée]. --- *Aus. Ep. 400, 4.
- gr. κολόνομον.
colonus
: 1 - cŏlōnus,
a, um : de cultivateur. --- Sedul.
Carm. 3, 9. 2 - cŏlōnus,
i, m. : - a - cultivateur, paysan. --- Cic. de Or. 2,
287.- b
- fermier, métayer. --- Cic.
Cæc. 94.
- c - colon, habitant d'une
colonie.
--- Cic. Nat. 3, 48. - d - [poét.]
habitant.
--- Virg.
En. 7, 63 ; G. 2, 385.
colophon
:
1 - cŏlŏphōn,
ōnis, m. : sommet, faîte. --- P. Fest. 37, 14.
- gr. κολοφών, ῶνος.
- colophonem rei alicui imponere : apporter la dernière main
à, mettre un point final à qqch. (avec le double sens
de parachever et de finir). --- Erasm.
-
cf. gr. κολοφῶνα ἐπιτιθέναι.
2 - Cŏlŏphōn,
ōnis, m. (acc. -ōnem, -ōna) : Colophon (ville d'Ionie).
- gr. Κολοφών, ῶνος.
- Cŏlŏphōnĭus,
a, um : de Colophon.--- Liv.
37,
26, 5.
- gr. Κολοφώνιος.
- Colophōnia
(resina) : résine de Colophon, colophane. --- Scrib.
137.
- Cŏlŏphōnĭi,
ōrum, m. : les habitants de Colophon.---
Cic.
Arch. 19.
- Cŏlŏphōnĭăcus,
a, um : de Colophon.--- Virg.
Cir. 64.
- gr. Κολοφωνιακός.
Cŏlŏphōna, æ, f. : c. Colophon. --- Fort.
Mart.2, 83.
cŏlŏr,
ōris, m. :
- forme cŏlōs Plaut. Men. 828 ; Mil. 1179
; Lucr. 6, 208 ; 6, 1072 ; Sall. C. 15, 5 ; Liv. 28, 26, 14. 1 - couleur.
- albus color, Cic. Leg. 2,
45
: la couleur blanche, le blanc.
- colorem accipere, Plin.
11, 225;
bibere, Plin. 8, 193 : recevoir (prendre) une couleur,
l'absorber,
s'en imprégner.
- uva ducit colorem, Virg.
B. 9, 49 : le raisin
prend de la couleur. 2
- couleur
du visage, teint.
- vix igitur possis visos agnoscere vultus quoque ierit quæras qui fuit
ante color, Ov. P. 1, 10, 25 : aussi, en me voyant, aurais-tu peine à
reconnaître mon visage, et tu demanderais où s'en est allé mon teint
d'autrefois. --- trad. Touratier, Syntaxe latine, p. 705; éd. Peeters France. - viri percocto
colore, Lucr. 6, 1109 : hommes au teint tout brûlé.
- isti color
immutatus est, Cic. Verr. 1, 141 : votre homme changea de
couleur.
- color suavis, Cic. Tusc.
5, 46 : teint doux (frais).
- coloris bonitas, Cic. Off.
1, 130 : bonté du teint.
- nimium ne crede colori,
Virg. B. 2, 17 : ne te fie pas
trop à l'éclat de ton teint (à ta beauté). --- Hor.
O. 4, 13, 17; Ov.
H. 3, 141.
- homo nulli coloris (=
nullius coloris), Plaut. Ps. 1196 : homme parfaitement inconnu. 3
- fig.
couleur, aspect extérieur.
- amisimus colorem et
speciem pristinam civitatis, Cic. Att. 4, 16, 10
: nous avons perdu la couleur et la forme de l'ancienne
constitution [= nous n'en avons même plus l'apparence].
- omnis
Aristippum decuit color, Hor. Ep. 1, 17, 23
: Aristippe
s'arrangeait de toutes les formes de la vie.
- color urbanitatis, Cic.
Br. 171 : couleur (teint)
d'urbanité, [littt,
propre aux gens de la ville, aux Romains, voir coloro
Cic. Br. 170].
- cf. de Or. 3, 95 ; 3, 199
; Quint. 6, 3, 110, etc.
- color tragicus, Hor. P.
236 : couleur tragique (ton de la
tragédie). 4 - couleur
éclatante du style, éclat.
- Cic. Br. 298 ; de Or.
3, 100. 5 - couleur,
argument de défense [donnant aux faits une
couleur favorable].
- Sen. Contr.; Quint. 4, 2,
88; 12, 8, 6; Juv. 6,
280. 6 - couleur,
apparence, prétexte.
- sub colore adipiscendæ
possessionis, Cod. Th. 3, 6, 3 : sous couleur de prendre possession.
- nec
color imperii nec frons erit ulla senatus, Luc. 9, 207 : il n'y aura
plus de vestiges de République, plus d'apparence de Sénat.
- dic aliquem, sodes,
colorem, Juv. 6, 280 : trouve, de grâce, quelque excuse.
2 -adjt. a - coloré,
nuancé.
- coloratæ nubes, Cic. Nat.
3, 51 : nuages aux teintes diverses. b - au
teint coloré.
- corpora colorata, Quint.
8, pr. 19 : corps qui
ont le teint (la fraîcheur) de la santé.
- si
plenior aliquis et speciosior et coloratior factus est, Cels. 2, 2 :
si on a plus d'embonpoint et le teint plus brillant et plus
coloré
que de coutume. c - rouge,
bruni, hâlé.
- coloratiora ex via corpora, Frontin. : corps que la marche a brunis.
- colarati Indi, Virg. G. 4,
293 : les Indiens basanés. --- Ov.
Am. 1, 14, 6; Mart.
10, 68. d - fardé,
déguisé.
- quæ
scribis unde veniant scio; non sunt ficta nec colorata, Sen.
Ep.
16, 2 : je connais le sentiment qui dicte tes lettres; je n'y vois
point d'apprêt, point de fard.
cŏlōrĭus,
a, um : - 1 - nuancé,
bigarré, coloré. --- P.Fest. 115 ; Char. 104, 12 ; Paul. Dig. 34, 2, 32,
7; Vopisc. Aurel. 46, 9.
- 2 - brun. --- Apic.
- cuminatum colorium facies, Apic. : tu feras une sauce brune au cumin.
cŏlōro,
āre, āvi, ātum [color] : - tr. - 1
- colorer,
donner une couleur. --- Cic. Nat. 1, 110 ; Plin.
35, 31, etc. 2
- brunir,
hâler.
- cum
in sole ambulem, natura fit ut colorer, Cic. de Or. 2, 60 : en
me
promenant au soleil, tout naturellement je me hâle. 3
- fig.
donner une
simple teinte, donner un coloris.
- animum non colorare, sed
inficere, Sen. Ep. 71, 31
: non pas donner à l'âme une teinte légère, mais l'imprégner
profondément.
- rhét. eloquentia
se colorat, Cic. Or. 42
: l'éloquence prend les couleurs de la santé, prend de la
force.
- sentio illorum tactu
orationem meam quasi colorari, Cic. de Or. 2, 60
: je sans qu'au contact de ces écrits mon style prend en
quelque
sorte de la couleur.
- urbanitate
quadam quasi colorata oratio,
Cic. Br. 170 : style ayant pour ainsi dire un teint spécial,
celui
des gens de la ville (de Rome). 4
- colorer,
déguiser. --- V.
Max. 8,
2, 2; Prud.
Cath. 2, 35.
Cŏlossæ,
ārum, f. : Colosses (ville de
Phrygie, auj. Khonas). --- Plin. 5, 145.
- gr. Κολοσσαί.
- Cŏlossīnus, a, um
: de Colosses. --- Plin. 21, 51.
- gr. Κολοσσῖνος.
- Cŏlossenses, ĭum, m.
: habitants de Colosses. --- Tert. Resur.
23.
Cŏlosserōs,
ōtis, m. : Colosséros, Eros Colosse, l'Amour colosse (surnom d'une
personne
d'une grande beauté). --- Suet. Cal. 35, 4.
- gr. κολοσσός + ἔρως, ωτος.
cŏlossēus (cŏlossæus), a, um :
colossal. --- Suet. Vesp. 23, 3.
- et
Cŏlossĭæus, a, um. --- Plin.
36, 26.
- gr. κολοσσιαῖος.
cŏlossĭcus,
a, um ou
cŏlossĭcŏs, ŏn : colossal. ---
Vitr. 10, 2, 3.
- compar.
grec colossicoteros. --- Vitr.3, 5, 9 ; 10, 2, 5.
colossus
: 1
- cŏlossus,
i, m. : colossal, gigantesque. --- Spart. Hel. 7, 1. 2
- cŏlossus (cŏlossŏs), i, m.
: colosse, statue colossale. --- Plin. 35, 128 ;
Sen. Ep. 76, 31.
- gr. κολοσσός.
cŏlostra
(cŏlustra), æ, f. (cŏlostrum, i, n.) : 1
- colostrum,
premier lait
des mammifères.
- Plin. 28, 9, 33, § 123; 11, 41, 96, § 236; Col.
7, 3, 17; Pall. Nov. 13, 1.
- cŏlostra, ōrum, n., Mart. 13, 38, 2; au
sing.
cŏlostrum, Mart. l. l; Serv. d. Virg. En. 2, 22. 2
- un terme de tendresse.
--- Plaut. Poen. 367.
cŏlostrātĭo,
ōnis, f. [colostra]
: colostration, maladie attribuée à l'action du colostrum.
--- Plin. 11, 237.
cŏlostrātus, a, um [colostra]
: atteint de colostration. --- Plin. 28, 123.
cŏlostrĕus, a, um
: de colostrum.
--- Cass. Var. 12, 14.
cŏlostrum
: voir colostra.
colotes
:
1
- cōlōtēs, æ, m. : lézard tacheté. ---
Plin. 9, 87.
- gr. κωλώτης.
2
- Colotēs, æ, m. : Colotès (statuaire grec).---
Plin. 34, 87.
Colpusa,
æ, f. : ancien nom de Calchedon. --- Plin. 5, 149.
cŏlŭbĕr,
bri, m. : couleuvre, serpent.---Virg.
G. 2, 320; 3, 418; En. 2, 471; Ov. M. 4, 620; 11, 775; Col.
10, 231.
- villosa
colubris terna vincire guttura, Ov. M. 10, 21 : enchaîner la
triple gorge aux poils de serpents (en parl. de Cerbère).
- cf. Lucr. 5, 27; Ov. M. 9,
73; Luc. 6, 664; Val. Fl. 6, 175.
cŏlŭbra,
æ, f. : couleuvre femelle.
- colubra restem non
parit, Petr. 45, 9 : une couleuvre ne met pas au monde une
corde (= tel père, tel fils).
- cf. Hor. O. 1,
17, 8; S. 1, 8, 42; Ov. M. 6, 559; Juv. 5, 103; Cels. 5, 27,
3; Plin. 32, 5, 19, § 53.
- au plur.
colubræ :serpents des Furies
(entrelacés dans les cheveux; on ne pouvait les voir sans perdre la
raison). --- Ov. M. 4, 474; 4, 491; 4, 783; Luc. 9,
634.
- quas tu edes
colubras, Plaut. Stich. 321 : des couleuvres que tu vas manger.
- cæcæ colubræ, Col. 10, 231 : vers intestinaux.
Cŏlubrāria,
æ, f. : île de la Méditerranée. --- Plin. 3, 76.
cŏlŭbrĭfĕr,
ĕra, ĕrum : qui porte des serpents (épithète de Méduse). --- Ov.
M. 5, 241; Luc. 9, 677.
cŏlŭbrĭmodus,
a, um [coluber, modus] : semblable au serpent. --- Corip. Fragm. 4.
cŏlŭbrīnus,
a, um [coluber] : de couleuvre, de serpent, perfide.---
Plaut. Truc. 780.
- cŏlubrīna,
æ, f. : couleuvrée (plante). --- Apul.
Herb. 14.
cŏlŭbrōsus,
a, um [coluber] : de serpent.
- columbrosus
astus, Tert. Val.
4 : ruse de serpent.
cŏlumba,
æ, f. : 1 - pigeon,
colombe
(mâle et femelle).
- Cic. Ac. 2, 25, 79;
id.
Fin. 3, 5, 18; Plaut.
As. 3, 3, 103; Varr.
R. R. 3, 7; Col.
8, 8; Plin.
10, 104; Pall.
1, 24; Ov.
M. 1, 506; 5, 605;
id.
Am. 2, 6, 56; Hor.
O. 1, 37, 18; 4, 4, 32. 2
- colombe (terme de
tendresse).
-
meus pullus passer, mea columba, Plaut. Cas. 138 : mon petit moineau,
ma
colombe.
cŏlumbăr,
āris, n. [columba] : - 1
- pigeonnier.
- 2 - carcan
(ainsi nommé à cause de sa
ressemblance avec les trous du pigeonnier).
--- Plaut. Rud. 888.
- voir hors site
: columbar.
Cŏlumbārĭa,
æ, f. : Columbaria (île voisine de la Sicile).---
Plin. 3, 81.
cŏlumbārĭum,
ĭi, n. [columba] : 1
- pigeonnier,
colombier. --- Varr. R. 3 7, 4. 2 - boulin,
niche pratiquée dans un colombier pour abriter une paire de pigeons. ---
Varr. R. 3, 7, 4. 3 - niche
destinée a recevoir les urnes funéraires. --- CIL 2, 2002. 4 - boulin,
cavité d'un mur destinée à recevoir une pièce de charpente.
--- Vitr. 4, 2, 4. 5
- ouverture
pratiquée dans un navire pour le passage de la rame. ---
Isid. 19, 2, 3 ; Fest. 169. 6 -godet
[dans la roue à godets].---
Vitr. 10, 4, 2.
- voir hors site
: columbarium.
cŏlumbārĭus,
ĭi, m. : celui qui s'occupe d'un colombier.---
Varr. R. 3, 7, 7.
cŏlumbăs,
ădis, f. : voir colymbades.
cŏlumbātim,
adv. : à la manière des pigeons, bec à bec.---
Anthol. 989, 14.
cŏlumbīnācĕus,
a, um [columbinus] : de pigeon. --- C. Aur. Acut. 2, 18, 111.
columbinus
:
1
- cŏlumbīnus, a, um
[columba] : a
- de pigeon.
- pulli
columbini : pigeonneaux. --- Cic. Fam. 9, 18, 3.
- oucolumbini
: pigeonneaux. --- Mart.
13, 66. b
- de couleur de pigeon, gris cendré.
- vitis columbina, Plin. 14, 40 : vigne dont les raisins sont
gris cendré.--- Plin. 17 §
43; id. 18 § 124; Pall. 1, 10, 3.
2
- Cŏlumbīnus, a, um :
de Columbus (un mirmillon).
-
Columbo victori, leviter tamen saucio, venenum
in plagam addidit, quod
ex eo Columbinum
appellavit, Suet. Cal. 55, 6 : Columbus était vainqueur, mais
légèrement blessé; Caligula fit mettre dans la plaie (de ce mirmillon)
un poison qui, depuis lors, fut appelé poison
de Columbus.
cŏlumbor,
āri, ātus sum [columba] : - intr. - se becqueter comme les pigeons. ---
Mæcen. d. Sen. Ep. 114, 5.
cŏlumbŭlātim
(c. columbatim) : à
la manière des pigeons, bec à bec.---
Matius d. Gell. 20, 9, 2.
cŏlumbŭla,
æ, f. : petite colombe. --- latin tardif.
- voir hors sitecolumbula.
cŏlumbŭlus,
i, m. [columbus] : petit pigeon. --- Plin. Ep. 9, 25, 3.
2
- Cŏlumbus, i, m.
: Columbus (un mirmillon).
-
Columbo victori, leviter tamen saucio, venenum in plagam addidit, quod
ex eo Columbinum appellavit, Suet. Cal. 55, 6 : Columbus était
vainqueur, mais
légèrement blessé; Caligula fit mettre dans la plaie (de ce mirmillon)
un poison qui, depuis lors, fut appelé poison de Columbus.
columella
:
1
- cŏlŭmella (cŏlumnella),
æ, f. [columen, columna] : a
- petite
colonne. ---
Cato, Ag. 20;
Cic. Leg. 2, 66; id. Tusc. 5, 23, 65; Cæs. BC. 2, 10. b - base, piédouche
de la catapulte. --- Vitr. 10, 10, 4. c - colonne, appui.---
Lucil. d. Don. Phorm. 287.
2
- Cŏlŭmella, æ, m. :
Columelle (agronome latin, originaire de Gadès).
- voir
hors site : Columelle.
cŏlŭmellāris,
e
[columella] : qui a la forme d'une petite colonne.
-
columellares
dentes, Varr. R. 2, 7, 2 : dents canines [du cheval].
cŏlŭmĕn,
ĭnis, n. [cello] : ce qui
élève en l'air. 1
- cime,
sommet. --- Cic.
poét. Div. 1, 18; Catul. 63, 71. 2 - faîte,
comble
[d'un toit], chaperon. ---
Cato, Agr. 15, 1 ; Varr. R. 3, 7, 1. 3 - poutre
de support du
toit, poinçon. --- Vitr. 4, 2, 1 ; 4, 7, 5. 4
- ce qu'il y a de plus
grand, le comble, le principal, l'apogée.
- columen
amicorum Antonii, Cic. Phil. 13, 26 : (le plus saillant) le
coryphée
des amis d'Antoine.
- columen audaciæ,
Plaut. Amph. 367 : modèle
d'effronterie.
-doctrinarum
columina Varro et Nigidium, Gell. 19, 14, 1 : deux prodiges
d'érudition, Varron et P. Nigidius. --- Col. 3, 4,
3. 5 - pilier,
soutien,
appui, colonne.
- Timarchides, columen
familiæ vestræ, Cic. Verr. 3, 176 : Timarchide, soutien de
votre famille.
- columen rei publicæ, Cic. Sest.
19 : colonne de l'Etat.
- columen rei publicæ diceres
intueri, Cic. Sest. 19 : on aurait dit (= on pouvait dire) que l'on
contemplaît la colonne de l'Etat. --- trad. Marcel Bizos; Syntaxe latine, p. 120, éd. Vuibert.
- istud
columen accusationis tuæ, Mithridates, Cic. Flac. 17 : Mithridate,
cette colonne de votre accusation.
cŏlŭmis,
e = incolumis : sain et sauf.---
Gloss. Isid.
columna,
æ, f. :
-
(Lebaigue
P. 234 et P.
235) 1 -
colonne.
--- Cic. Verr.
1, 134, etc.
- columnam
dejicere, demoliri, reponere : jeter à
bas, renverser, replacer une colonne. --- voir ces verbes.
- columna Mænia,
Cic. Cæcil. 50 : la colonne Mænia [au pied de laquelle on
jugeait et
punissait les esclaves, les voleurs et les mauvais débiteurs.
- columna seul = le
tribunal lui-même. --- Cic. Clu.
39; Sest. 18.
- adhærescere
ad columnam (s.-ent. Mæniam), Cic. Sest.
8, 18 : rester attaché au
poteau
(pour dettes).
- colonna rostrata,
Quint. 1, 7,
12 : colonne rostrale [en mémoire de la victoire navale de
Duilius, ornée d'éperons de navires].
- columnæ Herculis, Mel.
1, 5, 3 : colonnes d'Hercule [Calpé et Abyla].
- colonnæ Protei,
Virg.
En. 11, 262 : les colonnes de Protée [confins de l'Egypte].
- columnæ, Hor. P. 373
: les colonnes des portiques [où les libraires affichaient les
nouveautés]. 2
-fig.
colonne, appui,
soutien.
- metuunt
injurioso ne pede proruas stantem columnam, Hor. O. 1, 35, 10
: (les despotes) craignent que tu ne renverses d'un pied
injurieux leur haute colonne. 3
- objets
en forme de
colonne.
- [colonne d'eau] Lucr.
6, 426, etc.
- [colonne de feu] Sen.
Nat. 6, 26, 4, etc.
- [membre viril] Mart.
6, 49, 3; 11, 51, 1.
cŏlumnăr,
āris,
n. : carrière de marbre. --- CIL 14, 2466, 18.
cŏlumnāris,
e [columna] : qui a la forme d'une colonne.
- columnaris
lux, Prud. Ham.
476 : colonne de feu.
cŏlumnārĭum,
ii,
n. [columna] : impôt sur les colonnes. --- Cic. Att.
13, 6, 2;
Cæs. BC. 5, 32, 2.
cŏlumnārius, a, um
[columna] : orné de colonnes. --- Amm. 22, 16, 12.
- columnārii, ĭōrum,
m. : habitués de la colonne [Mænia], bas peuple, racaille. ---
Cæl. Fam. 8, 9, 5.
cŏlumnātīo,
ōnis, f. [columna] : soutien par des colonnes. --- Apul. Flor. 18,
3.
cŏlumnātus, a, um [columna] : soutenu par des colonnes. --- Varr. R. 3, 5, 12.
-fig. columnatum os, Plaut. Mil. 211 : menton appuyé sur la main.
cŏlumnella,
æ, f. : c. columella.--- Cato, Agr. 20, 1; plusieurs mss.
cŏlumnĭācus,
a, um [columna] : en forme de colonne. --- Grom. 242, 8.
cŏlumnĭfĕr,
ĕra, ĕrum [columna + fero] : qui forme une colonne.
- columnifer radius, Prud.
Cath. 9, 51 : les rayons formant une colonne de feu.
cŏlūri,
ōrum, m. : les colures (deux grands cercles, qui coupent l'équateur
et le zodiaque en deux parties égales et qui marquent, l'un les
solstices,
l'autre les équinoxes). --- Macr. Somn. 1, 15, 14.
- gr. κόλουροι.
cŏlūrĭa, ōrum,
n. : piliers de pierre, pilastres. --- Sid. Ep. 2, 2.
cŏlurnus,
a, um [corulus, p. corylus] : du coudrier.--- Virg. G. 2,
396; P. Fest. p. 37, 7.
cŏlūrum
metrum, n. : vers auquel il manque une syllabe. --- Sacerd.
530, 3.
- gr. κόλουρος.
colus
:
1
- cŏlus, i, f.
--- Cic. de Or. 2, 227; V. Fl. 2, 148.et cŏlŭs,
ūs, f. --- Prisc. 5, 33; Virg. En. 8, 409.
- au
masc.Catul. 64, 311; Prop. 4, 1, 72;
4, 9, 48; 4, 9, 48. a
- fuseau,
quenouille; quenouille des Parques.
- læva
colum molli lana retinebat amictum, Catul. : la main gauche tenait la
quenouille,
enveloppée d'une laine moelleuse.
- stabat vacuo jam tibi Parca colo, Ov. Am. 2, 6, 45 : déjà la Parque
avait dévidé tout ton fuseau. --- Stat. Th. 3, 242;
6, 380; Sen. Herc. Fur. 559. b
- les fils (de la vie), la vie, la
destinée.
- dare
alias sine lege colus, V. Fl. 6, 445 : filer d'autres jours à sa
fantaisie. --- V. Fl. 6, 645;
Stat.
Th. 10, 649.
2
- cōlus, i, m.
: colique (c. colon).--- Samm. 579.
cŏlūtĕa,
ōrum, n. : fruits du baguenaudier, baguenaudes.---
*Plaut. Pers. 87.
- gr. ἡ κολουτέα.
cŏlūthĭa,
ōrum, n. : sorte de pourpre (coquillage).--- Plin.
32, 84.
colymbades
olivæ, f. : olives conservées dans la saumure. ---
Plin. 15, 16.
- gr. κολυμϐάδες.
colymbus,
i, m. : bassin pour la nage, piscine.--- Lampr.
Elag. 23; Prud. στέφ.
12, 36.
- gr. κόλυμϐος.
cōlyphĭa
(cōliphĭa),
ōrum, n. : boulettes farcies (consommées surtout
par les athlètes). --- Plaut. Pers. 92; Juv.
2, 53; forme coliphia,
Mart.
7, 67, 12.
- gr. τὰ κωλύφια.