Accueil > Vocabulaire de base
 Chapitre 1 
 
 Prononciation et déclinaison 
 
 
 
 

                            1 - Prononciation du latin

     En latin, toutes les lettres se prononcent, et de la même façon.
 

  Lettre   Equivalence en français 
     a 
     b 
     c 
     ch 
     d 
     e 
     f 
     g 
     h 
     i 
     j 
     k 
     l 
     m 
     n 
     o 
     p 
     qu 
     r 
     s 
     t 
     u 
     v 
     x 
     y 
     z
 arme 
 bonté 
 cadeau 
 cadeau 
 doux 
 été, mettre 
 fabrique 
 gâteau 
 hectare 
 iris 
 iode 
 cadeau 
 livrer 
 mentir 
 nouveau 
 opéra 
 parier 
 quartz 
 radeau 
 sable 
 tapis 
 ouate 
 outil 
 xérus 
 unanime 
 zone
 
        A l'époque de Cicéron, l'alphabet comprenait 21 signes :
    A B C D E F G H I K L M N O P Q R S T V X

        A partir d'Auguste, on ajouta Y et Z pour écrire les mots étrangers, ceux de la langue grecque en particulier.

        A la fin du Moyen Age, les imprimeurs ont inventé :
            1 - le signe J qu'on distinguait de I :
    - le I voyelle (devant une consonne)
    - le J semi-consonne (devant une voyelle) : JAM   (chez Cicéron : IAM)  ----> cf. iode.
            2 - le signe U qu'on distinguait de V :
    - le U pour le son ou voyelle : URBS   (chez Cicéron : VRBS)
    - le V pour le son ou consonne. (vita  ---> uita)  ---> cf. ouate.
 

                            2 - L'accent tonique

        Chaque mot latin a une syllabe accentuée :
            1 - dans les mots de deux syllabes, c'est la première qui est accentuée :
        - rosa, cogo, Roma, rosae (la diphtongue compte pour une seule syllabe).
            2 - dans les mots de plus de deux syllabes, l'accent est sur l'avant-dernière (la pénultième), si elle est longue: corona; sinon il porte sur l'antépénultième, la syllabe qui précède la pénultième : hominibus.
            3 - certains monosyllabes sont accentués, d'autres, comme les prépositions et les conjonctions, ne le sont pas.
                Deux règles essentielles :
        Une syllabe est toujours longue si la voyelle est suivie de deux consonnes ou d'un x ou si elle est constituée d'une diphtongue (ae, oe, au; parfois ui, ei) : pax, pactum, poena, pauper.
        Une syllabe est toujours brève si elle est suivie d'une autre voyelle ou d'un h : puer, puella, veho.

              

                            3 - La déclinaison

     A part quelques rares exceptions, les noms, les adjectifs et les pronoms se déclinent : leurs terminaisons (ou désinences) changent selon la fonction qu'ils ont dans la phrase. Chaque forme s'appelle un cas.
 

CAS
Fonction
 Nominatif    
 Vocatif   
 Accusatif   
 Génitif   
 Datif   
 Ablatif
 sujet ou attribut du sujet 
 mot mis en apostrophe 
 C.O.D. ou attribut du C.O.D. 
 Complément du nom 
 C.O.S. ou C.O.I. 
 compléments circonstanciels (moyen, manière)
 
            En français, quelques pronoms présentent quelques traces de déclinaison :
        je, me, moi
        tu, te, toi
        il, le, lui
        ils, les, leur...